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Diplomacy & Defense Think Tank News

Culture, Festival des BBC Proms à Londres

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 17/07/2023 - 02:00
Le festival de musique classique des BBC Proms se déroule jusqu'au 9 septembre au Royal Albert Hall à Londres La programmation prévue pendant huit semaines va de Berlioz à des concerts de Bollywood, de la musique de chambre à des orchestres symphoniques, en passant par des chœurs.

Culture, Naples pour passion au musée Granet

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 17/07/2023 - 02:00
Jusqu'au 29 octobre, le musée Granet à Aix-en-Provence présente l'exposition "Naples pour passion, chefs-d'œuvre de la collection de Vito" en collaboration avec la fondation De Vito de Florence. Un ensemble de peintures napolitaines du XVIIe siècle ayant appartenu au collectionneur Giuseppe De Vito est présenté au public.

Culture, Festival de Brégence

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 17/07/2023 - 02:00
Du 19 juillet au 20 août, le festival de Brégence propose des représentations de théâtre, d'opéra, de ballet et des concerts symphoniques sur les rives du lac de Constance. Le festival d'art lyrique rassemble des artistes du monde entier et sa scène principale est montée sur le lac.

Culture, Jazz in Marciac

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 17/07/2023 - 02:00
La 45e édition du festival Jazz in Marciac a lieu du 20 juillet au 6 août. De nombreux concerts ont lieu sur les diverses scènes du chapiteau ou de l'l'Astrada.

Culture, Festival de Salzbourg

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 17/07/2023 - 02:00
Du 20 juillet au 31 août, la ville de Salzbourg accueille son festival annuel de musique classique et d'opéra. De nombreux concerts avec des musiciens du monde entier sont au programme.

Culture, Ouverture du festival d'été

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 17/07/2023 - 02:00
La 8ème édition du Opening Summer Festival se déroule le 22 juillet à Jaen. L'événement réunit chaque année certains des meilleurs DJ espagnols et internationaux.

Culture, Fête de Saint Dominique à Gdansk

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 17/07/2023 - 02:00
Du 22 juillet au 13 août se tiendra la foire de Saint-Dominique à Gdansk. Un millier de commerçants, d'artisans et de collectionneurs, dont les stands occupent plusieurs rues et ruelles du centre ville, participent à cette manifestation. Un programme varié et de nombreux événements culturels sont proposés tels des parades, festivals, concerts, spectacles de rue.

Culture, Ouverture du musée Caruso à Naples

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 17/07/2023 - 02:00
A l'occasion des 150 ans de la naissance de l'artiste Enrico Caruso, l'un des plus grands ténors de tous les temps, s'ouvre à Naples au sein du Palazzo Reale. le 19 juillet le musée national dédié à Caruso. Il accueillera certains de ses objets, mais aussi une véritable salle des merveilles, avec des animations en 3D et des plates-formes multimédias, des stations et des installations musicales et cinématographiques, un kaléidoscope d'effets destiné à un public hétérogène.

Culture, Décès de Milan Kundera

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 17/07/2023 - 02:00
Le romancier et essayiste Milan Kundera est décédé le 11 juillet, à l'âge de 94 ans. Né à Brno et naturalisé français en 1981 après avoir fui la Tchécoslovaquie communiste, il est connu pour ses romans comme La Plaisanterie et L'insoutenable légèreté de l'être, et son style marquant et novateur. Il avait retrouvé la nationalité tchèque en 2018.

How China is reshaping UN development work

Chinese engagement with the UN development pillar reflects a notion of multilateralism that differs from established (Western) concepts. These concepts frame UN entities as actors in their own right, nurtured by core resources and drawing legitimacy from their neutrality. China seems to see the UN more as a platform for facilitating bilateral exchanges, thriving on individual member state contributions. The Chinese approach could help adjust the UN to changing political realities, but brings risks for its commitment to individual and human rightsChina’s approach receives low scores on conventional global governance indices. But it might well offer a mechanism for adjusting the UN to changing political realities. Beyond Chinese power and expertise, a stronger – and more explicit – focus on bilateral stakes might strengthen the UN’s relevance among an increasingly divided membership. It might also open avenues for drawing on development solutions from across the board, and overcoming outdated North-South assistance models. However, China’s approach also comes with a major risk. A UN built more directly around states’ discrete and immediate priorities will find it difficult to maintain its commitment to individual and human rights and a long-term focus on global public goods. In line with the UN Charter, it is in the interest of all member states to ensure that the global organisation provides a stable normative foundation for multilateral cooperation.

How China is reshaping UN development work

Chinese engagement with the UN development pillar reflects a notion of multilateralism that differs from established (Western) concepts. These concepts frame UN entities as actors in their own right, nurtured by core resources and drawing legitimacy from their neutrality. China seems to see the UN more as a platform for facilitating bilateral exchanges, thriving on individual member state contributions. The Chinese approach could help adjust the UN to changing political realities, but brings risks for its commitment to individual and human rightsChina’s approach receives low scores on conventional global governance indices. But it might well offer a mechanism for adjusting the UN to changing political realities. Beyond Chinese power and expertise, a stronger – and more explicit – focus on bilateral stakes might strengthen the UN’s relevance among an increasingly divided membership. It might also open avenues for drawing on development solutions from across the board, and overcoming outdated North-South assistance models. However, China’s approach also comes with a major risk. A UN built more directly around states’ discrete and immediate priorities will find it difficult to maintain its commitment to individual and human rights and a long-term focus on global public goods. In line with the UN Charter, it is in the interest of all member states to ensure that the global organisation provides a stable normative foundation for multilateral cooperation.

How China is reshaping UN development work

Chinese engagement with the UN development pillar reflects a notion of multilateralism that differs from established (Western) concepts. These concepts frame UN entities as actors in their own right, nurtured by core resources and drawing legitimacy from their neutrality. China seems to see the UN more as a platform for facilitating bilateral exchanges, thriving on individual member state contributions. The Chinese approach could help adjust the UN to changing political realities, but brings risks for its commitment to individual and human rightsChina’s approach receives low scores on conventional global governance indices. But it might well offer a mechanism for adjusting the UN to changing political realities. Beyond Chinese power and expertise, a stronger – and more explicit – focus on bilateral stakes might strengthen the UN’s relevance among an increasingly divided membership. It might also open avenues for drawing on development solutions from across the board, and overcoming outdated North-South assistance models. However, China’s approach also comes with a major risk. A UN built more directly around states’ discrete and immediate priorities will find it difficult to maintain its commitment to individual and human rights and a long-term focus on global public goods. In line with the UN Charter, it is in the interest of all member states to ensure that the global organisation provides a stable normative foundation for multilateral cooperation.

Inde : « Le bilan de Narendra Modi est ambivalent »

IRIS - Fri, 14/07/2023 - 11:22

Pourquoi faut-il prendre l’Inde au sérieux ?

C’est tout d’abord la première population mondiale, devant la Chine. Une population jeune, avec une importante tranche des 18-25 ans. Le pays affiche le troisième produit intérieur mondial à parité du pouvoir d’achat (PPA) derrière la Chine et les États-Unis. C’est le premier gisement mondial d’informaticiens, de chercheurs et de techniciens en biotechnologie et le troisième marché automobile devant le Japon. Ce marché conjugue deux atouts. Un marché intérieur dynamique tiré par la consommation. D’autre part, des niches d’excellence globale qui se confirment.

Le Premier ministre Narendra Modi a-t-il modernisé le pays ?

Il n’y a pas eu d’amélioration notable dans les infrastructures énergétiques et les transports, mis à part dans l’aérien. Cela ne tient pas qu’à Narendra Modi lui-même mais au fait que l’Inde est dans une situation extrêmement complexe, de par sa densité de population. C’est trois fois la taille du Nigeria avec une population sept fois plus grande. Le bilan de Narendra Modi est ambivalent. D’un côté, il a cultivé auprès des investisseurs étrangers une image d’homme de décision, comme le montre l’achat, en 2016, de 36 Rafale pour 8 milliards d’euros. De l’autre, Narendra Modi est extrêmement archaïque. Un homme qui fait des pujas (rites d’offrandes) et est extrêmement intolérant sur le plan religieux. En Inde, on s’en prend aux musulmans et on pourchasse ceux qui fêtent la Saint-Valentin. Le parti nationaliste BJP au pouvoir, c’est l’hindouisme traditionnel, pour ne pas dire traditionaliste.

Modi est allié de la Russie, visite les États-Unis et la France… Comment analyser ses positions diplomatiques ?

L’Occident doit prêter attention à une petite phrase qui a été reprise dans le communiqué du G20 de Bali, en novembre 2022. Elle fixe le modus operandi de la diplomatie indienne. « This is not an era for war. » Ce n’est pas une ère pour la guerre. Pour les Indiens, l’Occident représente une menace guerrière aussi importante que la Russie. L’Inde souhaite donc la paix et un équilibre Est-Ouest.

À quel point le régime indien devient-il autoritaire ?

À l’arrivée du gouvernement BJP nationaliste hindou en 2014, il y avait un risque de dérapage néofasciste. Aujourd’hui, Narendra Modi et son entourage ont compris que la société indienne n’allait pas tomber dans le piège nationaliste. L’Inde n’est pas un pays autoritaire à la chinoise. Mais Narendra Modi doit toujours gérer au sein du BJP une faction extrémiste. Il existe une forte rivalité entre le ministre de l’Intérieur Amit Shah, qui est vraiment néofasciste mais très laïque, et Yogi Adityanath, le ministre en chef de l’Uttar Pradesh, le plus grand État de l’Inde, qui est un moine hindou.

Pour les entreprises étrangères, l’Inde peut-elle être plus attractive que la Chine ?

Attention à l’excès d’optimisme ! Gare à l’indomania qui conduit à un comportement moutonnier des entreprises étrangères ! On l’a déjà connue au début des années 2000, lorsque le taux de croissance de l’Inde a commencé à se rapprocher des 10 %. On parlait d’un pays qui allait prendre la place de la Chine. Ce cycle haussier était en partie gonflé par l’excès de liquidités à l’international. Et puis, comme dit l’homme d’affaires Warren Buffet, « c’est quand la mer se retire qu’on voit ceux qui se baignent nus ». Des entreprises comme Renault et Peugeot se sont alors aperçues que le marché indien était moins porteur que prévu. On pensait que le marché automobile indien allait atteindre 3 millions d’unités. Il a fallu attendre 2020 pour que cela soit le cas.

Qu’en est-il de la corruption ?

Le centre de Bangalore.© Harsha Vadlamani/PANOS-REA / PANOS-REA / Harsha Vadlamani/PANOS-REA POUR « LE POINT »

C’est moins une corruption au plus haut niveau, comme en Chine, qu’une corruption latente qui concerne les niveaux les plus bas. Elle n’est pas que vénale, elle est aussi comportementale. Il ne faut jamais oublier la fierté des Indiens qui n’acceptent pas qu’on se fie uniquement à leurs supérieurs. D’autant que l’imaginaire du colonialisme reste ancré dans la société. Michelin a, par exemple, sous-estimé pour l’implantation de son usine de pneus les contraintes administratives que l’on peut appeler « babucratie », un « babu » étant le quolibet utilisé pour désigner un fonctionnaire indien. Cette petite corruption se traduit par des allongements de délais et des blocages de projets.

L’Inde peut-elle s’affirmer comme la nouvelle usine du monde ?

Les grandes entreprises étrangères ne diront pas publiquement que l’Inde va remplacer la Chine, qui reste encore pour elles un marché stratégique. Pourtant, dans les faits, elles réduisent la voilure dans l’empire du Milieu en se renforçant en Inde. L’histoire montre plutôt une coexistence de l’Inde et de la Chine.

L’Inde n’est pas encore très compétitive sur le plan de l’export, même si elle a deux grands pôles à Chennai et à Pune, en raison de contraintes de logistique et du coût de l’énergie. Les entreprises étrangères doivent être capables de produire en prix domestiques, donc en roupies. La fameuse voiture Maruti symbolise le grand succès d’une entreprise étrangère, celle de la firme japonaise Suzuki. Du côté français, L’Oréal a réalisé un sans-faute en misant sur de petits flacons vendus dans les commerces de rue pour quelques roupies seulement. Il faut savoir être pragmatique et s’adapter au marché.

 

Propos recueillis par Olivier Ubertalli pour Le Point.

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