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Diplomacy & Defense Think Tank News

Shadow Players: Western Consultancies in the Arab World

SWP - Thu, 28/09/2023 - 02:00

Across public sectors in the Arab world, international consultancy firms already play a pivotal role and are further expanding their operations. Among other projects, con­sultancies have (co-)designed such high-profile strategies as Saudi Arabia’s‎ “‎Vision 2030”‎ and Morocco’s‎‎“‎Green Agenda”. Currently, they are stepping up their activities in national energy and climate strategies. Their operations involve almost no local public participation, which diminishes the legitimacy and quality of the policies crafted and undermines local development. Besides the ramifications for the Arab world, the consultancies’ work in that region also affects German and European interests, even when it is commissioned by European actors or international orga­nizations. If negative impacts are to be avoided, greater awareness and more transparency about the consultancies’ activities are needed. Moreover, it is crucial to scrutinise whether, when and to what extent it is expedient to commission inter­national consultancy firms.

Crise migratoire : où en est le gouvernement italien ?

IRIS - Thu, 28/09/2023 - 00:45

 

Les arrivées sur les côtes italiennes continuent, avec Lampedusa comme symbole des difficultés que rencontre l’Italie. Les afflux de migrants sur la petite île ont relancé un débat vieux de dix ans qui ne semble pas trouver de solution. Cependant, la médiatisation massive actuelle impose une réflexion sur cette situation et pour tous les acteurs de cette crise.

Une nouvelle crise qui n’en est pas une

Les images des navires de fortune entrant dans le port de Lampedusa ont fait la une de toute la presse, montrant un exode vers l’Europe disproportionné par rapport à ce que peut accueillir l’Italie. Il est vrai que la situation géographique de Lampedusa est atypique. L’île ne fait qu’un peu plus de 20 km2 pour près de 6000 habitants. Les arrivées des dernières semaines doublent voire triplent la population de l’île. Il faut également prendre en compte que le centre d’accueil de Lampedusa n’a que 400 places, un chiffre dérisoire par rapport aux flux migratoires sur ce territoire, et ce depuis des années.

Mais ces images ‒ très médiatiques ‒ ne sont pas pour autant totalement représentatives de la situation. Bien que le nombre d’arrivées soit supérieur à celui de l’année dernière, il est dans la lignée de nombreuses années précédentes, comme 2016 ou 2017, soit environ 150 000 migrants enregistrés dans les centres d’accueil en Italie. Si le nombre d’arrivants reste stable, la route que ceux-ci empruntent a changé. En février dernier, une mauvaise coordination entre l’État italien et l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (dite Frontex) faisait 94 morts en Calabre, à Cutrò. Devant un tel danger, un passage vers Lampedusa (qui dure moins de 10 heures par beau temps depuis Sfax) est privilégié. Il faut également prendre en compte la situation de la Tunisie elle-même : la crise économique et l’instabilité du pays incitent certains de ses ressortissants à chercher fortune ailleurs, à quelques milles plus à l’Est, en Europe.

Les traversées depuis la Tunisie sont bien plus fréquentes à présent tandis que les départs depuis la Libye ou la Turquie s’amenuisent. Résultat : Lampedusa représentait moins de 10% de l’arrivée de migrants durant les années précédentes. Aujourd’hui c’est le contraire : 90%. Une situation difficile pour la petite île et pour la région, Lampedusa faisant partie de la région de la Sicile, qui doit gérer ce contingent de plusieurs dizaines de milliers de personnes. Il faut tout de moins saluer les Lampedusanis pour leur disponibilité, leur accueil et leur gentillesse : malgré les années qui passent et un sentiment d’être les oubliés de la crise migratoire, ils continuent chaque jour d’accueillir et de nourrir les nouveaux arrivants, souvent à leurs frais.

Cette crise n’est donc pas nouvelle, juste plus visible actuellement, car focalisée sur un seul point géographique et mise en exergue par le gouvernement italien qui espère une réaction de ses partenaires européens.

L’excuse « Pool Factor » ne tient plus

L’actuel gouvernement italien a accusé pendant des années les Organisations non gouvernementales de la mer Méditerranée d’être les “taxis de la mer”, insinuant que celles-ci collaboraient avec les passeurs pour faciliter la venue des migrants en Europe, ou que leur présence encourageait les migrants à partir : l’effet dit Pool Factor. La Première ministre italienne Giorgia Meloni a d’ailleurs écrit cette semaine au Chancelier allemand Olaf Scholz pour lui faire savoir le mécontentement de l’État italien, opposé aux financements allemands des ONG de sauvetage en Méditerranée. Les ONG seraient le catalyseur des arrivées en Italie, mais ce scénario n’est toujours pas démontré. Il est surtout une excellente manière de remettre les responsabilités de l’arrivée massive des migrants sur une entité externe, car, aujourd’hui, ces organisations ont un rôle presque nul : environ 10% des personnes arrivant en Europe proviennent de bateaux appartenant à ces organisations.

Difficile pour Giorgia Meloni de jeter la faute sur un élément externe : cette situation renvoie le gouvernement italien à ses responsabilités en matière de gestion des arrivées. C’est ici le point central de cette crise migratoire : l’identification et la gestion des demandes d’asile.

Une nouvelle réforme européenne pour aider l’Italie

La gestion des nouveaux arrivants est régie par le traité de Dublin, qui prévoit que la demande d’asile soit évaluée par le pays d’arrivée. L’Italie est donc fortement impactée par cette norme, qui l’oblige à gérer plus de 100 000 dossiers chaque année. Il est bon de rappeler que ce traité ‒ tant décrié par l’actuel gouvernement italien ‒ a été voté par les élus de la Lega.

Une nouvelle réforme européenne est à l’étude. Elle prévoirait une plus grande solidarité et une répartition plus rapide des migrants arrivant dans l’Union européenne. Des changements qui pourront très certainement aider l’Italie dans ses tâches, mais à deux conditions.

La première est l’identification plus rapide des migrants. Les nouvelles normes italiennes ne semblent pas aller dans ce sens, car une nouvelle loi votée permet aux centres d’accueil (et d’expulsion) de garder enfermés dans leur structure les migrants pendant une durée prolongée allant jusqu’à 18 mois. Cette prolongation montre toutes les difficultés logistiques auxquelles l’Italie doit faire face, surtout en interne. Les dernières mesures du gouvernement italien prévoient la construction d’un centre par région. Une initiative qui a été immédiatement critiquée (pour ne pas dire refusée) par plusieurs présidents de régions, dont le très apprécié et médiatique Luca Zaia (Vénétie), pourtant inscrit à la Ligue.

Le second point est la collaboration des autres pays membres. Les autres pays de l’Union européenne parlent de solidarité en ce qui concerne la gestion des arrivées, mais rien n’est encore clair. Pour l’instant, les pays voisins, la France et l’Autriche, renforcent leurs effectifs aux frontières. Il ne serait pas surprenant de voir des pays souverainistes comme la Hongrie refuser de prendre de nouveaux migrants, malgré une amitié consolidée entre Giorgia Meloni et Viktor Orbán. En toute logique, les partis d’extrême-droite ne seront pas enclins à accepter cette répartition. Marine Le Pen, par exemple, n’est pas allée à Lampedusa lors des dernières semaines, mais elle est allée en Italie, avec Matteo Salvini, au meeting annuel de la Ligue, près de Milan.

La fin de la lune de miel pour Giorgia Meloni ?

Les excuses s’amenuisent pour l’actuel gouvernement italien, qui promettait des solutions miracles afin de limiter définitivement l’entrée de migrants, notamment par un utopique blocage naval de toute la mer Méditerranée. Pour l’instant, les résultats sont à l’opposé. La venue de Giorgia Meloni et d’Ursula Von der Leyen à Lampedusa a été targuée par la foule présente de passerella (de défilé) avec l’ennemi des électeurs des Fratelli d’Italia : l’Union européenne. Meloni n’a pourtant pas le choix : sans Bruxelles, l’Italie est dans l’impasse, aussi bien d’un point pour la gestion migratoire que du plan de relance économique.

La présidente du Conseil tente un grand écart, une fois de plus, pour contenter Bruxelles et la droite italienne. En un an, les rôles se sont inversés avec Matteo Salvini. Lorsque le leader de la Ligue était au pouvoir (avec Mario Draghi), Giorgia Meloni n’hésitait pas à critiquer le gouvernement pour sa politique jugée trop centriste. Aujourd’hui, c’est le contraire : alors que Giorgia Meloni sourit à Ursula Von der Leyen, Matteo Salvini était en Lombardie pour le rassemblement annuel de la Lega, où les discours sont toujours très durs, surtout en ce qui concerne l’immigration. Deux leaders, deux partis au pouvoir, mais une vraie compétition qui pourrait user la coalition à moyen terme, bien que les deux protagonistes de droite continuent d’insister sur leur bonne entente et leur cohésion.

L’opposition du Parti démocrate est pour l’instant timide : la néo-secrétaire du parti Elly Schlein ne fait pas l’unanimité et ses rapports ambigus avec le Mouvement cinq étoiles n’aident pas les électeurs à avoir une vision claire des objectifs de la gauche modérée. Le PD stagne à 20% depuis des mois. Mais, paradoxalement, ce silence de l’opposition fait plus mal à Giorgia Meloni : elle ne trouve aucun adversaire à qui répondre, ce qui l’oblige à affronter certaines réalités du pays, comme une inflation galopante et un coût de l’énergie qui ne descend pas. Le litre d’essence est à 2€ au Bel Paese. Et chaque Italien se remémore la vidéo de l’actuelle présidente du Conseil qui promettait, en cas de victoire, de diminuer de 50% le prix du carburant. Pour l’instant, Meloni reste en haut des sondages, avec un électorat fidèle ou qui n’a pas encore trouvé d’alternative politique crédible à ses yeux.

Digitalisierung Afrikas: Europa - Modell für die digitale Transformation Afrikas?

Während die führenden Wirtschaftsnationen um die digitale Vorherrschaft ringen und sowohl Soft- als auch Hardware zu nationalen Interessen erklären, ist es für die afrikanischen Länder und den Kontinent als Ganzes von großer Bedeutung, ihre Stimmen auf der internationalen Bühne zu erheben.

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What Uganda reveals about the benefits and drawbacks of foreign direct investment

There is no consensus about the benefits and drawbacks in foreign direct investments. In the aggregate, is there an economic logic to attracting it? Kasper Vrolijk studies the case of Uganda and finds both positive technology spillovers and negative market competition, with the latter occurring mostly through domestic buyer-supplier linkages. The Ugandan case shows that policies that curb some of the negative effects may be needed.

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There is no consensus about the benefits and drawbacks in foreign direct investments. In the aggregate, is there an economic logic to attracting it? Kasper Vrolijk studies the case of Uganda and finds both positive technology spillovers and negative market competition, with the latter occurring mostly through domestic buyer-supplier linkages. The Ugandan case shows that policies that curb some of the negative effects may be needed.

»Polska A« gegen »Polska B«

SWP - Wed, 27/09/2023 - 08:19
Polen im Wahlkampf: Schlammschlacht in einem gespaltenen Land

Turkey-Iran Rivalry in the Changing Geopolitics of the South Caucasus

SWP - Wed, 27/09/2023 - 02:00

The South Caucasus has long been a theatre of Turkish and Iranian cooperation and rivalry. While these two regional powers have historically balanced their inter­ests, there are signs that rivalry is taking precedence. Turkey’s unwavering backing of Azer­baijan during the 2020 Karabakh War consolidated Ankara’s footprint in the region. Azerbaijan’s retaking of the rest of Karabakh in the latest military strikes on 19 September 2023 makes a peace accord between Azerbaijan and Armenia more likely, furthering Turkey’s interests, and potentially limiting Russia’s role in the region. However, the prospect of a “less Russia, more Turkey” dynamic heightens Tehran’s apprehensions towards Ankara. Particularly concerning for Iran is the clause with­in the Moscow-brokered ceasefire of November 2020 that mandates the rebuild­ing of a road and rail link connecting Turkey to mainland Azerbaijan via Azerbaijan’s Nakhchivan exclave and Armenia’s south-eastern Syunik province; this risks marginal­ising Iran. In addition, Tehran is anxiously observing the deepening of ties between Turkey’s close ally, Azerbaijan, and Iran’s key adversary, Israel.

Géostrategix 2

IRIS - Tue, 26/09/2023 - 18:34

Après le premier tome l’an dernier, « Géostratégix II » vient de paraître ! Cette fois-ci, avec le dessinateur Tommy, nous nous penchons sur les grands enjeux du monde contemporain. Quels sont les enjeux des changements climatiques ? La démocratie est-elle universelle ? Quels sont le poids, l’influence et le rôle respectifs de l’Europe, des États-Unis, de la Chine, de la Russie, de l’Afrique, de l’Amérique latine et de l’Asie ? Autant de questions auxquelles nous tentons de répondre dans cette nouvelle bande dessinée.

Union européenne : retour à la case départ ?

IRIS - Tue, 26/09/2023 - 17:02

 

La guerre en Ukraine a accentué la dépendance de Bruxelles à l’égard de Washington. Alors que celle-ci tendait à s’émanciper de Washington et à établir une autonomie stratégique européenne, l’Union européenne (UE) n’effectue-t-elle pas un retour à la case départ ? Quel rôle reste-il à jouer à l’UE dans ce panorama stratégique ?

Federico Santopinto, directeur de recherche à l’IRIS et responsable du programme Europe, stratégie et sécurité de l’IRIS, répond à nos questions dans le cadre de son chapitre publié dans « L’Année stratégique 2024 ».

EU-Mercosur Agreement: The EU must overcome its trade impasse

SWP - Tue, 26/09/2023 - 09:23

Cooperation, financial aid, trade compensation, but no sanctions: According to media reports, these are the demands of the Mercosur countries Brazil, Argentina, Uruguay, and Paraguay. They are responding to the EU’s request this spring to amend the forest and climate protection provisions of the EU-Mercosur Association Agreement within a supplementary declaration. Simultaneously, rules on deforestation-free sales into the EU have already been established in parallel.

Hard struggle for conclusion

After more than 20 years, the two major regional markets actually agreed on a joint trade agreement in June 2019. But then the Brazilian government under Jair Bolsonaro abandoned the prior climate protection pledges and allowed large-scale slash-and-burn agricultural practices. Under these changed circumstances, the EU was not willing to conclude the agreement. After his election in 2022, President Luiz Inácio “Lula” da Silva announced that he would return to his previous climate-conscious policies. However, this did not satisfy the EU, which had become aware of the critical importance of deforestation, leading to a much tougher stance: The EU Regulation on deforestation-free supply chains, which came into force in May, requires European importers of certain products such as soy, beef, and cocoa to ensure a deforestation-free supply chain and, in practice, to buy only appropriately certified goods. This will impact production methods and their documentation, and thus will also affect costs for supplier countries such as Brazil. In addition, the EU sought to make the negotiated agreement more sustainable: A supplementary declaration was intended to address corresponding weaknesses in the text, and also allow EU member states that had previously objected, such as France and Austria, to approve of the agreement.

The Mercosur countries have become increasingly critical of the unilateral EU initiatives developed in parallel, which they perceive as being intrusive and contradicting the idea of bilateral – and thus joint – negotiations on the agreement. The EU Regulation on deforestation-free supply chains, as a unilateral instrument, does indeed provide for cooperation, for example in developing tools for implementation. In this context, it also offers room for a more favourable risk classification for exporting countries, which reduces administrative burdens and costs. It is unknown whether these possibilities were taken into account in the agreements’ negotiations. The supplementary EU declaration proposed in February – prior to the regulation entering into force – does not yet address this issue.

More cooperation required for the trade agreement

The Mercosur countries’ response to the EU’s supplementary declaration now addresses this cooperation consistently: They demand EU support in implementing the necessary standards, including financial resources, the exclusion of trade sanctions regarding commitments and, above all, the introduction of a compensation mechanism, which is intended to be triggered if the unilateral EU legislation nullifies the trade benefits of the agreement. The latter did not appear out of the blue, given the large number of new unilateral sustainability commitments: In addition to the EU Regulation on deforestation-free supply chains, the European Supply Chain Directive, which is similar but covers all products, is well advanced in the Brussels legislative process, and a ban on imports of products from forced labour is being prepared. All of these new unilateral approaches impose partially different requirements on sales within the EU regarding deforestation, climate protection, labour standards, and human rights.

The recent demands of the Mercosur countries touch upon the fundamental question of how sustainability and fair trade are achieved. European legislation can prevent the EU and its consumers from unintentionally contributing to deforestation, environmental degradation, inhumane working conditions, and human rights abuses. However, in the case of global sustainability goals such as climate protection by preventing deforestation, strict rules can lead to trade being diverted to other, less strictly regulated markets. The sustainability goal will thus be undermined, albeit not by European consumers. Sustainability goals can therefore only be fully achieved with the acceptance and support of trading partners. Trade agreements can assist with this, if they are judiciously coordinated with the aforementioned unilateral instruments. In return, however, partners will expect clarity from the EU on what commitments they have to make and what the EU and its member states can contribute towards their implementation. Moreover, partners will demand more trade and competitive advantages in return for greater sustainability commitments.

The Mercosur proposal now offers opportunities to link unilateral actions with trade agreements. This is exactly what the EU itself envisaged in its review of the sustainability chapters in trade agreements in summer 2022. The Mercosur proposal should therefore be used constructively as a template, even if the design of individual elements still requires further discussion: For example, the EU should – for reasons of synergy and even more as a sign of appreciation – make greater efforts to utilise and at the same time support existing sustainability approaches on the Mercosur side, such as own certification. The proposed compensation mechanism could also increase the much-needed acceptance of sustainability goals. It fits into a well-known logic of trade agreements and Mercosur could conceivably impose protective tariffs, or the EU could offer increased market access, provided that unilateral sustainability targets are met.

The EU can now play a key role in linking sustainability and trade as well as promoting fair trade, also from the perspective of its partners. A failure of the agreement would benefit China in particular, which has already offered a trade agreement to individual Mercosur countries. Last but not least, the EU should seize the opportunity to design a forward-looking model for linking sustainability and trade to overcome the impasse on geo-strategically important agreements with other partners.

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