IVRY-SUR-SEINE (France) – Les territoires occupés sahraouis sont une « grande prison » dans laquelle les Sahraouis subissent quotidiennement la torture, la répression et de la souffrance, a affirmé lundi à Ivry-sur-Seine la fille du plus ancien prisonnier politique sahraoui au Maroc, Fatou Yahia Mohamed el-Hafedh.
« Nous sommes dans une grande prison dans les territoires occupés et nous souffrons tous les jours de l’occupation marocaine qui nous fait subir de la torture, de la répression et de l’injustice », a indiqué cette membre de la Ligue de protection des prisonniers politiques sahraouis au cours d’un débat sur le thème « Droits humains au Maroc, la défense des prisonniers politiques marocains et des prisonniers politiques sahraouis ».
Cette jeune sahraouie, venue d’El-Ayoun (capitale sahraouie occupée), a évoqué au cours de la soirée-débat, organisée dans le cadre du Festival des solidarités Internationales, la situation des Sahraouis dans les territoires occupés qui subissent les « affres » du colonialisme marocain, dont les forces de l’occupation s’abattent systématiquement et particulièrement sur les familles des prisonniers politiques sahraouis qui sont, selon elle, au nombre de 45.
« Les travailleurs sahraouis dans les territoires occupés qui manifestent pour le soutien des prisonniers politiquesvoient, sans aucune justification, leur salaire réduit », a-t-elle ajouté dans son témoignage.
Claude Mangin, épouse de Naâma Asfari, militant sahraoui détenu au Maroc du groupe de Gdeim Izik, a mis en exergue les conditions « inhumaines » que connaissent les prisonniers sahraouis dans les geôles de la puissance occupante, citant le cas de son mari qui « ne reçoit aucun soin dont il a besoin ».
« Les prisonniers politiques sahraouis sont détenus dans sept prisons éloignées entre elles qui sont très loin de leurs familles », a-t-elle rappelé, soulignant que les prisonniers sont traités comme des criminels.
La justice marocaine, un outil de propagande contre les Sahraouis
« La puissance occupante a mis sur pied une machine judiciaire qui broie les militants sahraouis des droits de l’Homme, malgré le fait qu’elle ait signé tous les accords et conventions internationaux », a ajouté cette militante française interdite par les autorités marocaines de rendre visite à son époux, se disant indignée de voir « l’incapacité » des autorités françaises face à l’application d’un droit international humanitaire.
De son côté, l’avocate des prisonniers politiques sahraouis, Ingrid Metton, expulsée du tribunal en plein procès, a indiqué que la justice au Maroc est un « outil » de propagande contre le peuple sahraoui qui revendique son droit à l’indépendance à travers un référendum d’autodétermination, un droit garanti par les résolutions des Nations unies.
Après avoir fait état des difficultés rencontrées lors de la défense des prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik, Ingrid Metton a affirmé qu’il existe au Maroc des violations « constantes » des droits de prisonniers sur lesquels « on n’applique aucune procédure judiciaire », avant de les juger.
« Nous, avocats français, avons subi lors du procès au Maroc ce que les Sahraouis subissent depuis plus de 40 ans », a-t-elle résumé, se disant « pessimiste » quant à la justice marocaine mais « optimiste » vis-à-vis de la justice internationale qui permettra, selon elle, à « faire avancer les choses ».
Les prisonniers marocains du Rif, accusés de séparatistes, ont subi de la torture
L’intellectuel, artiste et cinéaste américain Jean Lamore est venu témoigner sur la décision récente et « injustifiée » du centre Georges-Pompidou de retirer d’une présentation un ouvrage collectif, dont il est co-auteur, « Necessita dei Volti » (L’urgence des visages).
Il a déploré, dans cette affaire, que l’Etat français et ses institutions cèdent à la pression du royaume du Maroc, relevant les relations « intimes » d’un grand nombre de responsables français avec le palais marocain. Ce qui a laissé penser maître Ingrid Metton que les Marocains « détiendraient des dossiers sur ces responsables français ».
Dans cette soirée-débat, deux Marocains défenseurs des droits humains étaient présents pour apporter leurs témoignages sur la situation des droits de l’Homme au Maroc, notamment dans la région du Rif qui a connu une révolte populaire réprimée dans le sang et par l’emprisonnement « systématique » des révoltés.
Ayad Ahram, de l’Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), créée en 1984 à l’initiative de démocrates marocains résidant à l’étranger, a évoqué la machine répressive des autorités marocaines qui s’abat sur les Rifains et les citoyens d’autres régions exprimant, de manière pacifique, leurs revendications sociales ou socio-économiques.
« Ces mouvements populaires revendiquent l’alimentation en eau, de l’emploi et de la considération. La réponse des autorités se manifestent par les détentions, les intimidations, la répression et les procès sont entachés d’irrégularités », a-t-il témoigné, soulignant le caractère « pacifique » de ces mouvements.
L’autre défenseur des droits de l’Homme au Maroc, Boualem Azzaoum du Comité de soutien du Rif, a indiqué que les révoltés du Rif sont accusés par la justice marocaine de « séparatistes », de « soutiens » au Front Polisario ou encore d’être « financés » par l’Algérie, notant que les tribunaux au Maroc « travaillent en permanence » depuis deux ans.
Avec ironie, il cite pour exemple, relevant de la « tragicomique », une plainte déposée par 180 policiers contre 19 citoyens du Rif, une région qui a connu dans son histoire, a-t-il dit, « beaucoup de souffrances et de malheurs ».
« Il n’y a pas de villes où des familles n’ont pas été touchées par la répression des autorités marocaines. Les prisonniers, qui sont dans 11 prisons, ont subi de la torture et les peines sont distribuées en vrac avec comme accusations de séparatisme, intelligence avec des puissances étrangères », a-t-il précisé, indiquant qu’aujourd’hui, les Marocains « ne peuvent pas se balader à trois ».
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will take place on Monday, 3 December (15:00-18:30) in Brussels.
Organisations or interest groups who wish to apply for access to the European Parliament will find the relevant information below.
Strengthening co-operation in tourism between local communities was the focus of a conference organized by the OSCE Mission to Bosnia and Herzegovina in co-operation with the city of Goražde and the municipalities of Foča, Rudo, and Višegrad, held on 27 November 2018 in Goražde.
The aim of the conference, which gathered more than 30 representatives of the cantonal institutions, municipalities, relevant ministries and tourist agencies, was to discuss the importance of public-private partnership between local communities in order to improve regional tourism competitiveness.
The conference was also an opportunity to present a new tourist guidebook, Experience the Drina Valley, which represents a joint tourist offer of Foča, Goražde, Višegrad and Rudo.
“The Upper Drina region, which has been struggling for many years with economic difficulties, has extraordinary potential in the area of tourism in the form of natural beauty and cultural heritage,” said Marek Kubiček, Head of the OSCE Field Office Foča. “Unfortunately, this potential has not been realized, mostly due to the absence of any regional co-operation mechanism.”
As a response to this situation, the OSCE Field Office Foča initiated regional cross-entity co-operation at the beginning of this year, including bringing together representatives from the selected municipalities. The tourist guidebook presented today is the first tangible result of those efforts.
“We hope that this partnership will further flourish and will serve as a driving force for the future prosperity of the region,” Kubiček added.
Written by Rafał Mańko (1st edition),
© Tanja Esser / Fotolia
On 3 May 2018 the Commission put forward a proposal for a regulation on the protection of the Union’s budget in the event of generalised deficiencies as regards the rule of law in a Member State. The proposal addresses, from a budgetary perspective, generalised deficiencies as regards the rule of law, including threats to the independence of the judiciary, arbitrary or unlawful decisions by public authorities, limited availability and effectiveness of legal remedies, failure to implement judgments, or limitations on the effective investigation, prosecution or sanctions for breaches of law. The proposal provides for the possibility for the Commission to make proposals to the Council on sanctions measures with regard to EU funding. These include suspension of payments, suspension, reduction or even termination of legal commitments (to pay), suspension of programmes, and the transfer of money to other programmes. Such a proposal would be deemed to have been adopted if the Council failed to reject it by a qualified majority. On 17 August 2018, the European Court of Auditors (ECA) delivered its opinion on the proposal and on 3 October 2018, Parliament’s co-rapporteurs presented their draft report on the proposal. While sharing the broad objectives put forward by the Commission, they have proposed a number of amendments.
VersionsBudgets (BUDG) and Budgetary Control (CONT) (jointly under Rule 55)
COM(2018) 324Petri Sarvamaa (EPP, Finland) and Eider Gardiazabal Rubial (S&D, Spain)
2018/0136(COD) Shadow rapporteurs:
Esteban González Pons (EPP), Inés Ayala Sender (S&D), Ali Nedzhmi (ALDE), Anneli Jäätteenmäki (ALDE), Dennis De Jong (GUE/NGL), Younous Omarjee (GUE/NGL), Sven Giegold (Greens/EFA), Jávor Benedek (Greens/EFA), Marco Valli (EFDD) Ordinary legislative procedure (COD) (Parliament and Council on equal footing – formerly ‘co-decision’) Next steps expected: Vote on report in committee
TBILISI, 27 November 2018 – The international observers monitoring the second round of the presidential election in Georgia will present their preliminary post-election statement at a news conference on Thursday, 29 November, in Tbilisi.
The mission is a joint undertaking of the OSCE Office for Democratic Institutions and Human Rights (ODIHR), the OSCE Parliamentary Assembly (OSCE PA), the European Parliament (EP) and the Parliamentary Assembly of the Council of Europe (PACE).
The statement will be delivered by Kristian Vigenin, Special Co-ordinator and leader of the short-term OSCE observer mission, followed by Laima Andrikiene, Head of the EP delegation, Margareta Cederfelt, Head of the OSCE PA delegation, Andrej Hunko, Head of the PACE delegation, and Ambassador Geert-Hinrich Ahrens, Head of the ODIHR election observation mission.
The International Election Observation Mission comprises some 215 observers from 32 countries, including 185 long- and short-term observers deployed by ODIHR, 11 parliamentarians and staff from the OSCE PA, 10 from the EP and 5 from PACE.
Journalists are invited to attend the press conference on Thursday, 29 November, at 14:30 in the Grand Royal Ballroom of the Biltmore Hotel, 29 Rustaveli Ave., Tbilisi.
Live stream of the press conference will be available at: www.facebook.com/osce.odihr and www.oscepa.org.
For further information, contact:
Thomas Rymer, ODIHR, +995 591 616 398 or +48 609 522 266, thomas.rymer@odihr.pl
Iryna Sabashuk, OSCE PA, +995 591 716 350 or +45 60 10 81 73, iryna@oscepa.dk
Chemavon Chahbazian, PACE, +995 +995 591 716 333 or +33 (0) 6 50 68 76 55, chemavon.chahbazian@coe.int
Karl Minaire, EP, +995 599 070 453 or +32 477 85 45 78, karl.minaire@europarl.europa.eu
A merényletet 2017. május 22-én, Ariana Grande amerikai popénekesnő koncertje után követte el az észak-angliai nagyváros 21 ezer fős rendezvénycsarnokában, a Manchester Arenában a 22 éves Salman Abedi, aki nagy erejű pokolgépet robbantott fel az előadásról távozó tömeg közepén.
A merényletben 22-en meghaltak, köztük hét gyermek. A legfiatalabb áldozat egy nyolcéves kislány volt. A sérültek számáról máig sincs pontos adat, de a Scotland Yard becslése szerint valószínűleg meghaladta a nyolcszázat.
Ez volt a legsúlyosabb merénylet Nagy-Britanniában a 2005 júliusában elkövetett londoni merényletsorozat óta. Abban a támadásban négy öngyilkos merénylő robbantott pokolgépeket három londoni metrószerelvényen és egy emeletes városi buszon, 52 utast megölve és több mint hétszázat megsebesítve.
Az alsóházi bizottság csütörtökön ismertetett jelentése szerint az MI5 úgy döntött, hogy nem figyeli és nem is korlátozza a líbiai származású, de nagy-britanniai születésű Salman Abedi mozgását. Ez lehetővé tette, hogy Abedi, aki előzőleg Líbiába utazott, a merénylet előtt néhány nappal visszatérhetett Nagy-Britanniába, anélkül, hogy az elhárítás ezt észlelte volna.
A brit hatóságok gyanúja szerint Abedit líbiai tartózkodása alatt képezték ki robbanószerkezetek összeállítására, és a manchesteri merényletben felrobbantott pokolgépet is maga készítette lakásán.
Az alsóházi bizottság vizsgálati jelentése szerint az MI5 elismerte, hogy a már akkoriban is rendelkezésére álló információk alapján ellenőriznie és korlátoznia kellett volna Abedi utazásait.
A vizsgálat során kiderült az is, hogy Abedi megfigyelésének ügyét az elhárítás már kijelölte további felülvizsgálatra, ám az MI5 belső rendszerei “túl lassan mozdultak”, és e felülvizsgálat a merénylet elkövetéséig nem történt meg.
A bizottsági jelentés szerint Abedi ügyében számos egyéb hiba is történt, köztük egy olyan, amelyet nemzetbiztonsági szempontból “kényes” mivolta miatt nem is lehet nyilvánosságra hozni.
Jóllehet nem lehetséges annak utólagos tényszerű kijelentése, hogy e hibák nélkül el lehetett volna kerülni a tavaly májusi manchesteri merényletet, az a következtetés azonban levonható, hogy e hibák következményeként olyan lehetőségek maradtak kihasználatlanul, amelyek potenciálisan alkalmasak lettek volna a terrortámadás kivédésére – fogalmaz a vizsgálati jelentés.
A bizottság megállapította azt is, hogy a pokolgépek készítéséhez szükséges vegyszerek forgalmazásának ellenőrzési rendszere “reménytelenül elavult”, és a távközlési cégek továbbra sem ellenőrzik kellően az online felületeiken megjelenő olyan tartalmakat, amelyek terrorcselekmények előkészületeire utalnak.
A merénylet körülményeiről már készült az év elején egy előzetes, kormányzati vizsgálati jelentés is, amely megállapította, hogy Abedit 2014 nyara és 2015 októbere között az MI5 figyelte. A szolgálat kapott is hírszerzési adatokat Abediről, de úgy ítélte meg, hogy ezek az információk nem kötődnek terrortevékenységhez.
A kormányzati jelentés szerint azonban visszatekintve már látszik, hogy ezek az adatok “nagy jelentőségűek” voltak a manchesteri merénylet szempontjából, és “a körülmények szerencsésebb alakulása esetén” a támadás megakadályozható lett volna.