Selon les informations de l’agence Sputnik, la Russie est toujours déterminée à exporter son blé vers l’Algérie, en ajoutant qu’un « lot d’essai » de blé russe sera envoyé à l’Algérie au premier trimestre de l’année 2019.
Ce lot en deux conteneurs de 40 tonnes de céréales au total, qui sera expédié en Algérie pour convaincre les autorités algériennes de la qualité des céréales russes:« En Algérie, des limitations sur les grains punaisés des céréales sont en vigueur. On discute actuellement de l’envoi d’un lot d’essai légèrement punaisé, ils pourront vérifier que cela n’influencera pas les caractéristiques des céréales », précise Sergueï Dankvert le chef de la direction de surveillance du ministère russe de l’Agriculture, cité par Sputnik, en ajoutant: « Nous avons un accord, le lot est prêt. Il s’agit de deux conteneurs de 40 tonnes de céréales au total ».
Un essai crucial pour le développement que donnera l’Algérie à ce projet, en sachant que le prix du blé russe est inférieur à celui au blé français, qui représente l’essentiel des importations algériennes de ce produit de large consommation. A ce propos, le directeur de l’OAIC, Mohamed Belabdi avait affirmé que l’Algérie était « grandement intéressée par l’importation de blé russe ».
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Un trentenaire récidiviste a été jugé et condamné pour avoir organisé un «voyage» à partir des côtes de la partie ouest du pays.
Les justiciers ne chôment plus ces dernières années en traitant, de manière fréquente, les dossiers liés à la harga ainsi qu’aux affaires citant les pourvoyeurs de la mort, les «prestataires» des services menant droit au trépas. Le fléau, prenant des allures phénoménales, est traité dans toutes ses facettes. Les gardes-côtes interceptent les candidats à l’Eldorado incertain, tandis que les justiciers prononcent des sentences dissuasives, aussi bien contre les harraga, que contre les organisateurs de ces voyages, très souvent déjoués par les anges gardiens mettant sous le viseur les eaux territoriales, les gardes-côtes. La dernière en date remonte à la fin de la semaine. Un trentenaire, récidiviste pour le même motif, a été jugé et condamné pour avoir organisé un «voyage» à partir des côtes de la partie ouest du pays. Ses démêlées avec la justice ont commencé au mois de septembre dernier, suite à l’interception, dans les sables fins de Bousfer Plage, d’un groupe de harraga s’apprêtant à rallier les côtes espagnoles.
L’enquête, ouverte par la gendarmerie a abouti à l’identification et l’arrestation de l’organisateur de ces voyages, monnayant ses «services» contre des sommes allant de 100.000 à 150.000 dinars. Pour les enquêteurs, une telle affaire suscite plusieurs points essentiels recoupés qui sont à exploiter dans le cadre de la lutte contre la harga ou encore l’immigration clandestine. Idem pour les justiciers ayant, eux aussi, pris conscience des allures phénoménales qu’a pris le fléau. Plusieurs affaires similaires ont été traitées et classées, après la prononciation des jugements, par les justiciers. En Algérie, la lutte contre ce phénomène est menée sans répit. Les deux dernières opérations, déclenchées dans la fin de journée de vendredi dernier, par les unités du groupement territorial des gardes-côtes d’Oran, ont abouti à la mise en échec, au large des côtes oranaises, d’une tentative d’émigration clandestine de 19 harraga. Le premier groupe, formé de sept personnes dont une femme, qui étaient à bord d’une embarcation pneumatique, a été intercepté, à 14 miles, au nord du cap de l’Aiguille. Le second groupe, formé de 12 harraga, également à bord d’une embarcation pneumatique, a été intercepté, vendredi à 12 miles au nord de Cap Falcon, localité rattachée à la commune de Aïn El Türck.
Ces candidats à l’émigration clandestine ont tenté de rallier les rivages espagnols, à partir des côtes oranaises Kristel dans la commune de Gdyel et Les Coralaises à l’ouest de Aïn El Türck. Les services des gardes-côtes ont remis ces 19 personnes, après les procédures d’usage, à la Gendarmerie nationale pour être présentées devant la justice. Tout le monde s’accorde à dire que le phénomène migratoire n’est pas l’apanage exclusif de l’Algérie. «Une solution globale» s’impose. Telle a été la proposition formulée en fin de semaine par le directeur du centre des opérations chargé du dossier de la migration au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, Hassan Kacimi s’exprimant à l’occasion de la conférence tenue à Alger sous le thème «Impliquer l’Afrique pour faire face à la crise migratoire».
Il s’agit là de la position officielle de l’Algérie refusant la proposition de l’Union européenne portant sur la création de plateformes migratoires. Pour l’Algérie, la politique devant être avalisée pour faire face au fléau migratoire repose essentiellement sur la mise en place des projets de «développements, de création d’emploi et de fixation des populations des pays africains. Il n’est un secret pour personne, y compris pour cette Union européenne, que l’Algérie déploie d’importants efforts dans ce cadre de la coopération avec les pays africains et de la région pour aider au règlement de cette crise en tenant compte des spécificités, du respect des droits de l’homme et des conventions internationales.
Par Wahib AïT OUAKLI
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La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a tenu, le lundi 19 novembre 2018, son audience après le report de la semaine précedente due à la "Semaine de l'Avocat''.
Sur les 10 dossiers inscrits au rôle à l'audience, 04 ont été vidés. Ces derniers sont relatifs à l'escroquerie via internet.
Dans le premier dossier, deux jeunes Béninois, G. E et V. B, ont été condamnés à 7 ans d'emprisonnement ferme et à verser chacun 1.000.000 FCFA d'amende ferme et aux frais. Ils sont aussi condamnés à payé solidairement à leur victime, la somme de 102.000 FCFA à titre de dommages-intérêts.
Les deux individus sont inculpés d'avoir escroqué via internet, un ancien ministre de l'ex président Boni Yayi.
04 individus de nationalité nigériane ont aussi été condamnés pour escroquerie via internet. Dans leur mode opératoire, ils utilisent des comptes Facebook avec des images d'autrui et envoient des messages à leurs victimes pour les dépouiller de leurs biens avec des chantages et menaces.
De lourdes peines
Placés sous mandat de dépôt le 17 juillet 2018, la Cour a jugé de les maintenir dans les liens de la prévention, et les condamne chacun à 05 d'emprisonnement ferme, et 1.000.000 FCFA à verser à l'Etat béninois pour dommages-intérêts.
Le troisième dossier concerne la condamnation de deux jeunes Béninois âgés de 21 et 24 ans. Pour escroquer leurs victimes, ils se font passer pour des orphelins en utilisant de fausses images. Interpellés par la police, ils ont été mis sous mandat de dépôt le 16 août 2018. Les prévenus n'ont pas nié les faits à l'enquête préliminaire ainsi qu'à la barre.
Ils ont été condamnés à 05 ans d'emprisonnement ferme et à 1.000.000 FCFA d'amende ferme chacun. Ils paieront également 2.000.000 FCFA chacun à l'Etat à titre de dommages-intérêts.
La Cour ordonné la confiscation du scellé.
Dans le dernier dossier, il s'agit de la condamnation du sieur M.T, poursuivi aussi pour escroquerie via internet. Placé sous mandat de dépôt le 26 octobre 2018, il a été condamné à 05 ans d'emprisonnement ferme et à 1.000.000 FCFA d'amende ferme et aux frais.
Lors de ses réquisitions, le ministère public a fait part de la volonté de la justice béninoise à décourager les auteurs qui s'adonnent à cette sale besogne.
Etaient présents à cette audience, le président de la CRIET Cyriaque Dossa, le procureur substitut Célestin Kponnon, les assesseurs Adamou Moussa et Cyprien Tchibozo ainsi que le greffier Léonce Adjado.
Akpédjé AYOSSO
Les participants à un colloque national sur « La gestion durable de l’eau dans le secteur agricole », organisé jeudi à l’Ecole supérieure d’agronomie de Mostaganem, ont insisté sur la nécessité d’économiser l’eau en irrigation agricole et d’étudier l’impact de sa qualité et de ses composants sur les cultures. L’universitaire de Mostaganem Benkhelifa Mohamed a indiqué que 96 % de la superficie de l’Algérie se caractérise par un climat sec ou semi-aride avec seulement 9 millimètres de pluviométrie par an, ce qui limite les ressources en eau du pays. Le même conférencier a rappelé que les priorités sont accordées en Algérie actuellement à la diversification des ressources en eau (barrages, puits, dessalement de l’eau de mer, traitement des eaux usées, …), une répartition juste et équilibrée de ces ressources entre différentes régions, le développement des services de gestion de l’eau et l’utilisation de technologies d’économie de cet élément vital en agriculture qui consomme annuellement 70 pc des ressources nationales estimées à 18 milliards de mètres cubes.
Le directeur de la ferme de production de semences de l’Institut technologique de développement agricole saharien de Biskra, Samir Merdassi a estimé que l’utilisation de techniques d’économie d’eau dont celle de goutte-à-goutte est devenue plus que nécessaire, déclarant qu’il faut former les agriculteurs à utiliser ces techniques dans des champs d’expérimentation au Sud. L’universitaire de Annaba Benamar Abdelwahab a présenté une étude sur l’utilisation des eaux minérales chaudes dans l’irrigation agricole (modèle de Hammam El Meskhoutine), affirmant que la collecte de ces eaux déversées dans la nature et leur utilisation en irrigation favorisera un grand rendement. Au passage, il a appelé à l’ Intensification des études sur l’utilisation de l’eau minérale en irrigation agricole et leurs effets sur la rentabilité des cultures, notamment celles de la tomate et la pastèque.
Le directeur de la station d’expériences agricoles de Hmadna (Relizane) relevant de l’Institut national des recherches agricoles, Gourine Mohamed a indiqué que l’utilisation par certains agriculteurs des eaux souterraines à Relizane sans connaître leur qualité et leur composante affecte le sol et la qualité des produits agricoles. A ce sujet, il a exhorté les agriculteurs à éviter l’utilisation d’eau de mauvaise qualité dans l’irrigation et à contrôler le taux de salinité. Cette rencontre, organisée par le Laboratoire de biotechnologie appliquée en agriculture et en environnement et l’Ecole nationale supérieure d’agronomie de Mostaganem, a enregistré la participation de 12 universitaires et chercheurs de cinq universités et de quatre instituts nationaux, pour débattre des techniques d’utilisation durable et rationnelle de l’eau dans le secteur agricole et sensibiliser les producteurs sur l’importance de l’économie de l’eau.
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Dans le message attribué au chef de l’État, il est clairement fait référence à la menace du chaos si Abdelaziz Bouteflika ou son régime ne sont pas reconduits.
En presque vingt ans de règne, jamais le chef de l’État n’a usé d’un langage aussi menaçant que celui employé dans le message lu en son nom par Habba El-Oqbi lors de la rencontre gouvernement-walis.
Le massage plein de violence et belliqueux a été suivi le lendemain par une menace à peine voilée du Premier ministre envers les Algériens qui seraient tentés de manifester. Après le temps des promesses électorales et des réalisations tous azimuts, le pouvoir n’a plus rien à donner, sinon le bâton. C’est ainsi qu’en deux jours, les allusions et les attaques lancées dans le message attribué au chef de l’État, lu mercredi par le secrétaire général de la présidence de la République, ont été traduites par une instruction, plus claire, d’Ahmed Ouyahia. “L’État s’est (…) doté d’importantes forces de police et de gendarmerie parfaitement formées pour contenir toute tentative de semer le trouble dans les cités, dans les stades et sur la voie publique”, a lancé le Premier ministre aux walis auxquels il a demandé de “faire usage avec discernement de ces moyens préventifs et de maintien de l’ordre”.
Si le Premier ministre a déjà dénoncé, dans un discours prononcé en septembre dernier, les refus d’appliquer la loi et les actes de délinquance, son propos, ici, est dirigé plutôt contre ceux qui voudront s’opposer aux options du régime. La préparation du 5e mandat (ou d’une succession qui viendrait du régime) et la dégradation de la situation socioéconomique des citoyens sont des sujets de grande préoccupation pour le pouvoir. Ces problèmes sont tellement pris au sérieux que les autorités se mettent en alerte à la moindre rumeur.
Hier, la capitale était quadrillée par un dispositif policier dès qu’un groupe a diffusé sur les réseaux sociaux des rumeurs faisant état de l’organisation d’une manifestation aux alentours de Bab El-Oued, à Alger. Pis encore, depuis quelque temps, toutes les manifestations culturelles, politiques et même sportives sont interdites sans “autorisation” des autorités administratives. C’est dans ce cadre que les cafés littéraires, animés dans certaines villes, notamment en Kabylie, sont désormais “soumis” à d’étranges autorisations de l’administration sous peine d’être interdites. Alors qu’officiellement, seule Alger est soumise à l’interdiction de manifestations publiques, les marches sont désormais interdites dans les quatre coins du pays. La Kabylie, jusque-là épargnée, va probablement être concernée.
Cela a d’ailleurs commencé avec l’interdiction d’une manifestation qui devait avoir lieu, il y a quelques jours, pour réclamer la libération du blogueur Merzoug Touati.
En plus de la fermeture de tous les espaces d’expression, les autorités jouent sur les peurs. Dans le message attribué au Chef de l’État, il est clairement fait référence à la menace du chaos si Abdelaziz Bouteflika ou son régime ne sont pas reconduits. Ou c’est “la continuité” ou c’est “le chaos”.
Telle semble être la nouvelle devise du système politique.
Et les jours à venir s’annoncent encore plus noirs pour les Algériens qui voudront remettre en cause un ordre établi, désormais confondu avec “ordre public”.
Ali Boukhlef
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Une délégation des militants du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) conduite par le maire d'Ifangni, André Zannou, s'est rendue ce samedi 1er décembre 2018, au domicile de Me Adrien Houngbédji à Porto-Novo. L'objectif est de remercier le président du parti pour son sens de leadership mais aussi renouveler leur soutien à ce dernier et au chef de l'Etat, Patrice Talon.
La délégation était composée des membres de la section PRD d'Ifangni et des conseillers communaux du parti.
Selon l'autorité communale, le président Patrice Talon a tout le soutien de la base PRD d'Ifangni. André Zannou a confié que la base est fière du mariage entre Houngbédji et Talon.
Pour le maire, c'est un mariage qui fait le bonheur de la localité.
Lors du conseil du PRD de 2014, rappelle-t-il, il a été décidé que la famille Tchoco-Tchoco tourne dos à l'opposition. Il s'est réjoui que la vision du parti soit toujours respectée.
Le maire n'a pas manqué de remercier le Chef de l'Etat, Patrice Talon, qui a permis que le PRD aille aux élections prochaines avec ses attributs.
M. Zannou a promis au président Talon renforcer sa base pour que les élections législatives soient un succès au sein du PRD.
Akpédjé AYOSSO