Le Bénin poursuit sa transformation numérique avec un budget de 18,98 milliards de FCFA dédié au développement des infrastructures numériques et à la modernisation des services publics en 2026. Ces initiatives visent à réduire la fracture numérique et à améliorer l'accès des citoyens aux technologies de l'information.
Le secteur du numérique et de la digitalisation occupe une place centrale dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) 2021-2026. Pour l'année 2026, une enveloppe de 18,98 milliards de FCFA est consacrée à des projets sociaux visant à moderniser les médias publics, développer les infrastructures numériques et promouvoir l'accès à l'information de qualité.
Parmi les projets phares, le déploiement de l'Internet haut et très haut débit sur l'ensemble du territoire national, avec un budget de 7,74 milliards de FCFA, permettra de connecter davantage de citoyens et de réduire les disparités numériques. Le projet SMART-GOUV, doté d'un milliard de FCFA, vise à moderniser les services publics grâce à la digitalisation. En outre, 2 milliards de FCFA seront investis dans la transformation numérique des collectivités locales, favorisant une meilleure gestion et un accès simplifié aux services administratifs.
Le secteur des médias bénéficie également d'une attention particulière, avec 6,67 milliards de FCFA dédiés à la modernisation des médias publics, à la télévision numérique terrestre et à la promotion des médias. Ces initiatives visent à garantir un accès équitable à l'information et à renforcer la transparence et la participation citoyenne.
Ces investissements dans le numérique et la digitalisation traduisent l'engagement du gouvernement à faire du Bénin un acteur majeur de l'économie numérique en Afrique, tout en améliorant les conditions de vie de ses citoyens.
M. M.
Dans le cadre de la dynamique internationale créée sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et au Plan d'autonomie, les Pays-Bas ont affirmé, le 5 décembre dernier, qu'"une véritable autonomie sous souveraineté marocaine est la solution la plus réalisable pour mettre un terme définitif à ce différend régional".
La position des Pays-Bas sur le différend au Sahara a été exprimée dans la Déclaration conjointe adoptée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, et le ministre néerlandais des Affaires étrangères et ministre de l'Asile et de la Migration, David Van Weel, à l'issue de leur rencontre, vendredi, à La Haye.
La Déclaration conjointe indique également que les Pays-Bas accueillent favorablement l'adoption de la Résolution 2797 du Conseil de sécurité de l'ONU et expriment leur plein soutien aux efforts du Secrétaire général et de son Envoyé personnel visant à faciliter et mener des négociations fondées sur l'Initiative marocaine d'autonomie, dans l'objectif d'aboutir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable, telle que préconisée par les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
La nouvelle appellation de l'aéroport de Cotonou a suscité des questions. Face à la presse ce vendredi 5 décembre 2025, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji, a exposé les raisons qui sous-tendent le changement de dénomination intervenu à l'issue du dernier Conseil des ministres.
Pourquoi retirer « Cardinal » ? Pourquoi supprimer « Cadjèhoun » ? La nouvelle dénomination ‘'aéroport Bernardin Gantin de Cotonou'' a suscité de nombreuses questions au sein de l'opinion. Pour le porte-parole du gouvernement, c'est la toponymie qui impose une simplification. Le titre « Cardinal » n'a pas été retiré.
« Personne n'enlèverait au Bénin d'avoir eu un cardinal. Le cardinal, c'est à tout jamais notre cardinal ». Mais, « les règles de la Toponymie expliquent que les titres, les fonctions sont surannées dans la dénomination d'une infrastructure », a indiqué Wilfried Houngbédji, vendredi 5 décembre 2025, face aux professionnels des médias.
La simplification est d' « ordre objectif », selon le porte-parole du gouvernement. « Si on donne le nom d'une personnalité à une infrastructure, c'est davantage pour mettre en avant cette personnalité plutôt que son titre et ses objectifs », a ajouté Wilfried Houngbédji. Il a rassuré en ces termes : « pour ceux qui pensent qu'on a voulu enlever le titre Cardinal, on n'a pas le pouvoir d'enlever ce titre-là à notre cardinal. Au contraire, nous allons continuer à le promouvoir en espérant que dans les années à venir, nous aurons d'autres éminents hommes d'église qui arriveraient à ce niveau de distinction ».
Il cite des exemples. Au Sénégal, on dit ‘'aéroport Léopold Sédar Senghor'', pas président-professeur Senghor. En France, on dit ‘'aéroport Charles-de-Gaulle'', pas Général Charles-de-Gaulle. Tout s'explique donc, selon le porte-parole du gouvernement qui invite les sceptiques à vérifier par eux-mêmes. « Allez sur les moteurs de recherche. Les règles de la toponymie sont là. Ce n'est pas nous qui avons inventé », a-t-il martelé.
Sur la raison du retrait de ‘'Cadjèhoun'' de la dénomination de l'aéroport de Cotonou, Wilfried Houngbédji interroge : « Cadjèhoun, c'est un quartier. Combien de personnes dans le monde le connaissent ? »
M. M.