La proposition de loi portant révision de la constitution adoptée par les députés de la 9e législature lors de la séance plénière du vendredi 14 novembre 2025, instaure désormais un Sénat au Bénin. Cette nouvelle institution selon les nouvelles dispositions est composée des membres de droit (d'office), de membres désignés, et de membres supplémentaires.
Le Sénat créé au Bénin. Les députés en adoptant la proposition de loi portant révision de la constitution l'ont instituée. Cette nouvelle institution de la République est composée de membres de droit, de membres désignés et de membres supplémentaires.
Les membres de droit (d'office)
Les membres de droit selon une source proche de la cellule de communication de la Présidence de la République regroupent :
– les anciens Présidents de la République ;
– les anciens Présidents du Parlement ;
– les anciens Présidents de la Cour constitutionnelle (élus, ayant exercé au moins la moitié de leur mandat).
Les membres désignés
Selon les nouvelles dispositions, les membres désignés regroupent :
– 05 personnalités issues des forces de défense et de sécurité (choisies parmi les anciens chefs d'État-major ayant assumé des responsabilités majeures) ;
– des membres supplémentaires désignés à parité par le Président de la République et le Président du Parlement si le nombre de membres de droit n'atteint pas 25.
Le mandat et la direction du Sénat
Le mandat des sénateurs désignés est fixé à 05 ans, renouvelable.
Cette nouvelle institution est dirigée par un Président, un Vice-président et un Rapporteur, tous élus pour un mandat de 05 ans renouvelable.
L'âge maximum pour être membre du Sénat est de 85 ans. Selon les dispositions transitoires, cette limite d'âge ne s'applique pas à la première mandature. L'objectif visé étant de permettre aux premiers sénateurs de siéger pleinement jusqu'à la fin de leur mandat.
Obligation de réserve et de neutralité
Les sénateurs ne peuvent exercer aucune activité politique partisane. Ils sont soumis à une obligation stricte de réserve politique pour garantir l'indépendance et la sagesse institutionnelle du Sénat.
Les députés en adoptant la nouvelle révision, ont rallongé les mandats du Président de la République, des députés, et des conseillers communaux, qui passent désormais à 7 ans.
F. A. A.
Après le député Justin Adjovi, secrétaire national à la Trésorerie du parti Les Démocrates (LD), un autre député LD a annoncé sa démission dans la soirée de ce samedi 15 novembre 2025.
Nouvelle vague de démissions chez Les Démocrates. La formation politique de l'ex président Boni Yayi a perdu deux députés ce samedi 15 novembre 2025. Sounon Boké Soumaïla, a annoncé son retrait de la principale formation politique de l'opposition, quelques heures après la démission de Justin Adjovi, secrétaire national à la Trésorerie du parti. Le député démissionnaire explique son choix pour « des raisons de principes ».
Lors du vote de la loi portant révision de la constitution au petit matin de ce samedi 15 novembre, en plus du groupe des 6 députés qui avaient démissionné il y a quelques jours, d'autres membres du parti d'opposition ont voté pour la proposition de loi, marquant ainsi leur adhésion aux idéaux du chantre de la Rupture et du Nouveau Départ.
F. A. A.
Les partis politiques régulièrement constitués au Bénin, et qui désirent participer aux élections législatives de janvier 2026 peuvent déjà déposer leurs dossiers de candidatures à la Commission électorale nationale autonome (CENA). Le président, Sacca Lafia a procédé au lancement officiel de la phase d'enregistrement des dossiers vendredi 14 novembre 2025.
Dans le cadre des élections législatives de 2026 au Bénin, l'enregistrement des dossiers de candidatures a démarré samedi 15 novembre 2025 à 08h00 à la CENA, et s'achève mercredi 19 novembre 2025 à minuit, délai de rigueur.
Le président Sacca Lafia a officiellement lancé cette phase importante du processus électoral vendredi 14 novembre.
Chaque parti politique devra soumettre 109 dossiers de candidatures de titulaires, et 109 dossiers de candidatures de suppléants, soit au total de 218 dossiers. Et ce, dans le respect strict des prescriptions légales et réglementaires.
Au regard des difficultés enregistrées lors du dépôt de dossiers pour les communales, Sacca Lafia invite les partis politiques à faire preuve de discipline, de rigueur administrative et d'anticipation, afin de garantir la recevabilité de leurs candidatures dans les délais impartis. Il a réaffirmé son engagement à conduire le processus électoral dans le respect des principes de transparence, d'équité et de légalité, conformément aux textes en vigueur.
Au terme de cette première journée, aucun dossier n'a été enregistré par les équipes mises en place par la CENA.
F. A. A.
Un poste de péage sera opérationnel sur la Route nationale inter-Etat numéro 2 (RNIE 2). L'ouvrage destiné exclusivement aux véhicules à 4 roues, est presque achevé et sera bientôt mis en service.
L'Etat corrige une insuffisance en ce qui concerne la collecte de ressources sur les axes routiers, notamment la RNIE2. Les usagers ne devront plus atteindre le poste de péage de Diho, dans la commune de Savè avant de s'acquitter des taxes.
Sur l'axe Cotonou-Bohicon, plus précisément à Colli, une localité située à Houègbo, dans la commune de Toffo, un nouveau poste de péage est érigé. L'ouvrage en cours de réalisation est presqu'achevé, et sera bientôt mis en service.
Destiné aux véhicules à 4 roues, le poste de péage de Colli est doté d'un seul guichet de perception dans chaque sens de circulation. Une insuffisance qui pourrait provoquer des embouteillages au regard du flux de trafic dans les villes situés au centre du pays, surtout pendant les weekends.
F. A. A.
Canru Pataxo with his toddler son at the People’s March for Climate held in the COP30 host city, Belém, Brazil. Credit: Tanka Dhakal/IPS
By Tanka Dhakal
BELÉM, Brazil, Nov 15 2025 (IPS)
In the scorching heat and humidity, Canru Pataxo marched with his one-year-old son firmly held in his arms.
Pataxo was one of the thousands of Indigenous people and activists who protested in Belém on Saturday to express their anger and pressure world leaders. He attended the protest in the host city of the UN Climate Conference with his son, as it was his child’s future that he was fighting for.
“The importance of having my son here is to show him that I need to protect the future,” he said while trying to protect his son’s face from the sun. “He is my future; he is the future of my people.”
Pataxo is indigenous to the world’s biggest carbon-capturing forest, the Amazon. While world leaders and negotiators decide the future of climate action from COP30 negotiation rooms, people on the front line of climate change impacts and activists marched to pressure negotiators to act now.
“I believe that much more still needs to be done. The conference is not yet enough to guarantee my son’s future,” Pataxo said. “His future still depends on what countries do for our environment.”
The climate negotiations are heading toward their final week. Indigenous communities and climate activists demand climate justice for people, not for corporations. After COP26 in Glasgow, the host city also saw the largest march by the people. Armed with placards and symbols of a burning Earth, they denounced fossil fuel industries, government inaction, and corporate lobbying.
“I think that’s what’s exciting about this COP, that civil disobedience is allowed,” said Timi Moloto, a climate activist from South Africa. “It’s vital that we don’t put limits on how Indigenous people achieve our liberation.”
In a recent Emissions Gap Report, the UN Environment Program warned that the world is on track to exceed the 1.5°C temperature mark within the next decade and called for urgent action.
Indigenous people in traditional attire at the People’s March for Climate held in the COP30 host city, Belém, Brazil. Credit: Tanka Dhakal/IPS
Thousands of people marched at the People’s March for Climate held in the COP30 host city, Belém, Brazil, demanding climate action. Credit: Tanka Dhakal/IPS
Protesters at the People’s March for Climate held in the COP30 host city, Belém, Brazil, in symbolic costumes depicting pollution caused by fossil fuel. Credit: Tanka Dhakal/IPS
A young activist chanting at the People’s March for Climate held in the COP30 host city, Belém, Brazil. Credit: Tanka Dhakal/IPS
An Indigenous participant with elaborate feather headdresses at the People’s March for Climate held in the COP30 host city, Belém, Brazil. Credit: Tanka Dhakal/IPS
People walked several kilometers during the People’s March for Climate, held in the COP30 host city Belém, Brazil, without thinking about the heat. Credit: Tanka Dhakal/IPS
Fossil fuel phaseout is one of the major demands by the activist community at the People’s March for Climate held in the COP30 host city, Belém, Brazil, but at the COP more than 1600 fossil fuel lobbyists are participating. Credit: Tanka Dhakal/IPS
A group of Indigenous people at the People’s March for Climate held in the COP30 host city, Belém, Brazil. Credit: Tanka Dhakal/IPS
A protester wearing a mask at the People’s March for Climate held in the COP30 host city, Belém, Brazil. Credit: Tanka Dhakal/IPS
This photo essay is published with the support of Open Society Foundations.
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Excerpt:
Melody Areola from Nigeria leads a protest at COP30 in Brazil. Credit: Tanka Dhakal/IPS
By Tanka Dhakal
BELÉM, Brazil, Nov 14 2025 (IPS)
Farmer and climate activist from Nigeria, Melody Areola, is beating the heat in Belém and voicing farmers’ rights in climate discussions. As the UN Climate Conference, COP30, in Brazil approaches the end of its first week, activists like Melody are making their voices louder.
Ignoring the humidity-fueled heat on Wednesday evening, she chanted slogans and addressed the crowd of activists and participants. “No Farmer, No Food,” she said loudly, with the group echoing her chants.
“Every international agreement should be about and centered around people,” she says.
Indigenous activists want recognition of their land. Credit: Tanka Dhakal/IPS
Activists voice concerns about the planet at COP30. Credit: Tanka Dhakal/IPS
Palestinian rights activist says there can be no climate justice without Palestinian liberation. Credit: Tanka Dhakal/IPS
Protests at the gate inconvenienced delegates. Credit: Tanka Dhakal/IPS
Activists hail from various parts of the world, yet they consistently convey the same message: the foundation of a just transition cannot be based on lies and false solutions. They are calling out fossil fuel industries and demanding climate justice with human rights, food security based on local knowledge, and support for locally based solutions.
“Just transition relies on real solutions from people on the ground,” said Nona Chai, Program Coordinator at the Just Transition Alliance. “We need to move away from fossil fuels and industrial agriculture.”
After a few years of constrained protests at COPs, Belém is preparing for a large protest on Saturday.
In the Blue Zone’s main hallway, a group of youth activists staged a silent protest on Wednesday. With their mouths taped they carried placards with slogans such as ‘Adaptation Justice Now,’ ‘We Demand Public Grants-Based Adaptation Finance Now,’ and ‘Public Property, No Trespassing.’
Faith-based protest groups demonstrated with long blue cloths as a “River of Hope” to showcase the cry of the earth. “It’s a moral call for action to the leaders here,” said Laura Morales of the Laudato Si’ Movement.
Ana Sanchez, a community organizer, is actively participating in different protests and connecting climate justice to the Palestinian cause.
“There cannot be climate justice without Palestinian liberation,” she said. “Carbon emissions from bombs dropped in Gaza are greater than the annual emissions of 100 countries. We need to connect climate justice with Palestinian liberation.”
Silent protest for adaptation justice. Credit: Tanka Dhakal/IPS
Security is increasingly tight at COP30 in Brazil. Credit: Tanka Dhakal/IPS
In Belém, day by day, protests from Indigenous communities are growing. They are demanding recognition of their land and knowledge as a system of climate adaptation. This morning (Friday, Nov 14), a group of Indigenous people blocked the main entrance for some time while protesting silently.
While their protest was peaceful, a breach of the premises by protestors earlier in the week meant the UNFCCC sent out a message of reassurance.
“Please be aware there is a peaceful demonstration taking place at the front entrance to the Blue Zone. There is no danger.”
And with each new protest, security is more and more visible. With riot gear and shields, they stand guard as many of the more than 56,000 accredited delegates take selfies in front of the venue.
IPS UN Bureau Report
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