Le ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari a rencontré au cours de sa visite en Egypte, le commandant en chef des forces armées et ministre de la défense et de la production militaire de l'Egypte, le général Abdel Mageed Saqr. La coopération entre le Bénin et l'Egypte, et les possibilités de son renforcement dans le domaine de la sécurité étaient au menu des discussions entre les deux personnalités.
Le chef de la diplomatie béninoise, Olushegun Adjadi Bakari, multiplie les rencontres en Egypte. Après une rencontre avec son homologue égyptien des Affaires étrangères, il a été reçu ce mercredi par le commandant en chef des forces armées, et ministre de la défense et de la production militaire de l'Egypte.
Avec ce dernier, il a examiné divers aspects de la coopération en matière de défense et de sécurité entre les deux pays. Sur le sujet, le commandant en chef des forces armées a exprimé son engagement et sa volonté de voir la coopération entre le Bénin et l'Egypte progresser, notamment dans le domaine militaire.
Olushegun Bakari et le général Abdel Mageed Saqr ont également abordé au cours des échanges, les questions sécuritaires dans le monde, et dans la sous-région, ainsi que leur impact sur la sécurité et la défense en Afrique.
Le chef de la diplomatie béninoise a salué le rôle actif de l'Egypte dans la région, ses efforts pour aider les nations africaines à résoudre divers problèmes et crises, contribuant ainsi à assurer la sécurité et la stabilité des peuples du continent.
F. A. A.
Le commandant en chef des forces armées et ministre de la Défense et de la Production militaire égyptien, le général Abdel Mageed Saqr, a reçu le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, et la délégation qui l'accompagne, actuellement en visite en Égypte. Lors de la réunion, les discussions ont porté sur les derniers développements régionaux et internationaux, ainsi que sur leur impact sur la sécurité et la stabilité en Afrique, dans le contexte actuel et les défis qui se présentent. Ils ont également abordé divers aspects de la coopération en matière de défense et de sécurité entre l'Égypte et le Bénin. Le général Saqr a salué les relations de longue date entre les deux pays et a exprimé son espoir de développer la coopération bilatérale dans les années à venir, principalement dans le domaine militaire.
De son côté, le ministre béninois des Affaires étrangères, M. Olushegun, a salué le rôle actif de l'Égypte dans la région, évoquant les efforts déployés par le pays pour aider les pays africains à résoudre divers problèmes et crises afin de contribuer à la sécurité et à la stabilité des peuples du continent. La réunion s'est déroulée en présence du chef d'état-major des armées, le lieutenant-général Ahmed Khalifa, et de plusieurs hauts commandants militaires.
Texte traduit de l'anglais en Français par votre rédaction : https://egyptian-gazette.com/egypt/defence-chief-benin-fm-probe-ways-to-boost-security-links/
La Journée africaine des Frontières (JAF) est célebrée le 7 juin de chaque année. A l'occasion de cette 15è édition, le ministre béninois de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seidou, a adressé un message à la Nation et dévoilé le programme de la célébration.
« Zones frontalières : espaces de cohésion sociale et de développement durable », est le thème de la 15è édition de la Journée africaine des Frontières (JAF). L'édition 2025 de cette célébration coïncide avec la 12e Semaine des Frontières Béninoises (SFB).
Cette journée, selon le ministre béninois de l'Intérieur et de la Sécurité publique permet de « sensibiliser les populations sur la culture du vivre ensemble, en vue d'éliminer les sources de tension aux frontières de nos États et à faire des zones frontalières des espaces de paix, de sécurité et d'intégration pour un développement économique, social, environnemental et culturel harmonieux ».
Alassane Seidou précise que « le maintien de la paix et de la sécurité au sein des communautés frontalières est primordial pour le développement stable de nos États ». C'est dans perspective que le ministre interpelle tous les acteurs.
Le Bénin en action depuis 2016
Pour le ministre, cette célébration est aussi l'occasion de relancer l'objectif de l'Union africaine : « Faire taire les armes ». L'atteinte de cet objectif passe par la réduction des vulnérabilités, la mise en place de politiques ciblées pour prévenir les violences et une meilleure gestion des risques.
Sous l'impulsion du président Patrice Talon, le Bénin a lancé en 2016 le Programme de Gestion intégrée des Espaces Frontaliers (PGIEF). Ce programme vise à « réduire les vulnérabilités des populations frontalières et à renforcer leur résilience ».
Un calendrier 2025 tourné vers l'unité
Au Bénin, plusieurs activités sont prévues pour célébrer la Journée.
Une rencontre annuelle se déroulera du 21 au 25 juillet à Cotonou. Elle réunira les structures béninoises de gestion des frontières et la Plateforme d'Échanges et de Coordination sur la Gestion des Espaces frontaliers de l'Afrique de l'Ouest (PECoGEF).
Le 23 juillet à Cotonou, ce sera la signature de protocoles d'entente officialisant des cadres de concertation entre les communautés Boo, Baatonu et Yoruba-Nago.
Un atelier sur la prévention de l'insécurité aux frontières est prévu pour le 24 juillet à Pobè.
Le 25 juillet à Ségbana, il y aura l'inauguration d'une aire de jeux par l'Agence béninoise de Gestion intégrée des Espaces Frontaliers (ABeGIEF), suivie d'un match de football pour la cohésion sociale.
M. M.
LE MESSAGE DU MINISTRE
La Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS SA) a organisé, ce mercredi 4 juin 2025, une opération de mise en terre de plants sur le site de la Station de Traitement de Boues de Vidange (STBV) d'Adjagbo, dans la commune d'Abomey-Calavi. C'est dans le cadre de la 41e édition de la Journée nationale de l'arbre.
Au-delà de sa mission de gestion des déchets et de la salubrité, la SGDS est un acteur clé de la protection de l'environnement. Pour marquer l'édition 2025 de la Journée nationale de l'arbre, le personnel de la SGDS a procédé à la mise en terre de plus 200 plants Saule pleureur sur la Station de Traitement de Boues de Vidange (STBV) d'Adjagbo, commune d'Abomey-Calavi. « Sur toute station de boues de vidange, nous avons naturellement les nuisances olfactives », a indiqué Léa Tchédji, responsable contrôle qualité, hygiène, santé et environnement à la SGDS SA. A ses dires, bien que la technologie des lits plantés intégrée à la STBV d'Adjagbo réduit les nuisances olfactives, il est essentiel d'anticiper toute dégradation en reboisant autour des zones sensibles. Les arbres plantés, explique-t-elle, joueront un rôle de barrière végétale naturelle contre les odeurs, tout en servant à la captation du CO₂ et à l'amélioration du cadre de travail des agents de la station.
La 41e édition de la Journée nationale de l'arbre est célébrée sous le thème : « Faisons de nos enfants les ambassadeurs de la forêt pour un Bénin plus vert ». Selon le directeur Général de la SGDS SA, Gilles Amoussou, « planter un arbre aujourd'hui, c'est poser un acte pour l'avenir de nos enfants et de notre planète ». Il appelle à un engagement quotidien pour la préservation de l'environnement. « Ce n'est pas juste une journée, c'est tous les jours qu'on protège son environnement par ses gestes, par son comportement et par la sensibilisation que nous devons faire auprès de nos familles, concitoyens et amis », a déclaré Gilles Amoussou.
La SGDS a compris très tôt la nécessité de sensibiliser les enfants. En 2024, lors de la 40e édition de la Journée nationale de l'arbre, elle a sensibilisé plus de 200 élèves de l'Ecole Primaire Publique (EPP) Fifadji, à Cotonou, sur les bienfaits des arbres. « L'objectif cette année, est d'amener le personnel à comprendre l'importance de l'arbre et en parler à leurs enfants et ceux autour d'eux afin de faire de ces derniers les ambassadeurs des forêts », a expliqué Armelle Guèdègbé, cheffe division sauvegarde environnementale à la SGDS.
Nos enfants, poursuit-elle, doivent comprendre que l'arbre est utile pour l'homme et la nature. « L'arbre est utile pour la planète à travers la captation de CO2 (…). L'arbre est utile pour nos familles. Il nous donne des fruits, il nous fournit du bois. Mais pour jouir des bienfaits de l'arbre, il faut l'entretenir. Après la mise en terre, il faut garder un œil rigoureux parce qu'un arbre bien entretenu nous permet de jouir de ses bienfaits », a ajouté Armelle Guèdègbé.
Cette activité a été également l'occasion pour le personnel de la SGDS de mieux comprendre le fonctionnement de la STBV. Sous la supervision de Baruc Goussanou, chef de la division gestion des STBV, une visite guidée a permis de découvrir les différentes étapes du traitement : point de dépotage, bassin tampon, lits plantés, lagunes et laboratoire.
Akpédjé Ayosso
Le temps d'une course, les usagers du grand marché Dantokpa à Cotonou peuvent rentrer avec une tenue cousue sur place. A la découverte de la couture rapide…
A Dantopka, entre les étals de pagnes et les allées encombrées de la boutique ‘'Singbodji'' non loin des berges du lac Nokoué, se trouve le secteur des couturiers. Ceux-ci transforment, le temps d'une course, un simple tissu en tenue complète. « Si le client est pressé, en une heure, il repart avec un bomba (tenue locale, Ndlr) cousu sur place », explique Raïmi, un maître-couturier assisté de trois apprentis dans un atelier où le bruit de la radio couvre à peine le martèlement des aiguilles de machines.
Dénise Danton, surnommée la fille aînée de Olowo, une maîtresse-couturière du secteur, reçoit également ce genre de commande. « Les gens viennent avec leur tissu ou l'achètent ici (marché Dantokpa, Ndlr). Ils attendent dans le marché, puis passent récupérer leur habit fini », explique-t-elle penchée sur un boubou dame à livrer dans 1h de temps. Elle coud également des tenues françaises en mode rapide livrables 2 à 3 h après la commande.
Albert Djotchou, président du secteur couturiers du Parc Auto 2, abonde dans ce sens. Il a vu passer des dizaines de clients par jour, certains venus d'Abidjan ou de Libreville, pour des commandes express massives.
Mais cette rapidité a un prix. Un supplément de 1 000 à 1 500 FCFA est souvent exigé pour une couture express. « Le client paie 2 500 FCFA pour un bomba lorsqu'il est pressé. Il peut débourser 4 000 à 5 000 FCFA pour la main-d'œuvre selon la tenue française commandée », révèle Noël Yegnon.
Le tarif ‘'express'' n'est souvent pas appliqué aux anciens clients, dans le souci de fidéliser ceux-ci, nuance une couturière.
Une pression constante sur les épaules
Si une commande express arrive, le jeune couturier Noël Yegnon met tout en pause. « Je pose ce que je fais, je prends la commande urgente et je fonce si c'est bien payé ».
Cette course contre la montre n'est pas sans conséquences. « Quand on accepte une commande express, on laisse d'autres clients en attente. Certains se fâchent. Il faut jongler, s'excuser, rassurer… », confie Dénise.
Les artisans couturiers font également face à la crise économique. « Avant, des étrangers commandaient jusqu'à 30 complets d'un coup. Maintenant, c'est rare. Les clients étrangers se font rare. La crise est passée par là », se désole Albert Djoctchou. La multiplication d'intermédiaires dans le marché complique aussi la tâche. Ces « rabatteurs » détournent les clients des ateliers habituels. Un vrai casse-tête pour les artisans établis.
Malgré les difficultés, tous les artisans sont unanimes : le métier de couturier nourrit son homme.
Raïmi a pu subvenir aux besoins de sa famille, payer son loyer et même mettre un peu d'argnt de côté. Albert a construit sa maison grâce à son métier de couturier.
Marc MENSAH
Le ministre des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé, a effectué ce mardi 03 juin 2025, une descente au Centre de formation professionnelle des personnes handicapées de Péporyakou (Natitingou) et au Centre de promotion sociale des aveugles de Parakou.
C'est avec beaucoup de joie que les pensionnaires du Centre de formation professionnelle des personnes handicapées de Péporyakou ont accueilli Véronique Tognifodé, ministre des affaires sociales ce mardi 03 juin 2025. Accompagnée des cadres de son département ministériel et du préfet de l'Atacora, elle est allée s'enquérir des conditions de formation dans ce centre, encourager les pensionnaires et leur témoigner de la « solidarité constante » du gouvernement. Sur les lieux, l'autorité ministérielle s'est dite très satisfaite du dynamisme et la détermination des apprenants. Elle les a ensuite exhortés à maintenir leur engagement afin de contribuer activement à la réalisation de la vision du chef de l'Etat pour « une société plus inclusive et équitable ». Ces derniers ont profité de la visite du ministre pour exprimer leur reconnaissance au gouvernement pour les récentes mesures sociales et préférentielles en faveur des personnes handicapées au Bénin.
Après Natitingou, cap est mis sur le Centre de promotion sociale des aveugles de Parakou où Véronique Tognifodé a félicité les élèves malvoyants qui venaient de terminer les épreuves du Certificat d'études primaires (CEP). Elle a également adressé ses messages d'encouragement à l'endroit de ceux qui se préparent pour les examens du BEPC et du BAC.
Cette visite du ministre des affaires sociales s'inscrit dans une dynamique de suivi des actions sociales et de promotion des droits des personnes vivant avec un handicap au Bénin.
F. A. A.
A Yawi, une localité de l'arrondissement de Kilibo, dans la commune de Ouèssè, un bus de transport en commun a percuté un camion en panne dans la matinée de ce mercredi 04 juin 2025. Il n'y a pas eu de perte en vie humaine, mais des blessés graves ont été enregistrés.
Un autre accident de circulation dans le département des Collines après celui de Dassa qui a coûté la vie à plusieurs personnes il y a quelques jours. A Kilibo, ce mercredi 04 juin, c'est un bus de transport en commun qui a percuté un camion en panne. Le bilan selon nos sources, fait état de trois blessés. L'une des victimes serait dans un état critique. Tous, ont été transférés à l'hôpital pour des soins. Le bus de transport en commun ayant causé l'accident selon Le Potentiel, serait de la compagnie Baobab. Selon le média, le défaut de signalisation du camion en panne serait la cause de l'accident.
F. A. A.
L'ex Parti du renouveau démocratique (PRD) de Me Adrien Houngbédji n'a pas totalement disparu sur l'échiquier politique béninois en dépit de la fusion avec le parti Union progressiste (UP). Gratien Ahouanmeno, secrétaire général adjoint de la formation politique a apporté des clarifications lors d'un entretien sur Bip radio ce mercredi 04 juin 2025.
Malgré la fusion avec l'UP, le PRD garde ses attributs de parti politique au Bénin. Dans une interview accordée à Bip radio, le secrétaire général de la formation politique apprend que « les décisions de fusion ne peuvent pas entraîner la dissolution du PRD ». Au cours de l'entretien, il a rappelé avoir reçu un courrier du ministère de l'intérieur, lui reprochant l'usage des attributs du parti, considérant que celui-ci n'existe plus juridiquement.
En réponse à ce courrier, Gratien Ahouanmenou informe premièrement que l'accord de fusion a été signé le 21 août 2022, alors que « postérieurement à la signature », un récépissé définitif a été délivré au PRD le 26 août 2022. Ainsi, le PRD qui existait avant le protocole d'accord selon lui, a continué à exister après ledit accord. « La demande de récépissé définitif a été elle aussi introduite par lettre du 24 août 2022, donc postérieurement la signature du protocole d'accord », a-t-il confié soulignant que le ministère même a certifié que « la fusion n'a pas mis fin à l'existence du PRD ». Dans ses explications, il précise que « le protocole d'accord du 21 août 2022 a été signé en vertu d'une résolution du Conseil national du PRD en date du 19 août 2022. Cette résolution indique expressément que le président du PRD est autorisé à signer un protocole d'accord de fusion avec l'Union progressiste (UP), conformément aux dispositions des articles 90 et 91 des statuts du PRD. Ces deux articles énoncent, noir sur blanc, que les décisions de fusion ne peuvent pas entraîner la dissolution du PRD, lequel conserve ses attributs, son patrimoine et son autonomie fonctionnelle, exceptés ceux concédés. Il peut constituer un courant à l'intérieur de la nouvelle formation », a expliqué le secrétaire général adjoint soutenant que « la fusion conclue grâce à une résolution du Conseil national, n'a donc pas eu pour effet de faire disparaître le PRD ».
Les militants PRD à l'en croire, ne se sentiraient pas à l'aise au sein de l'Union progressiste le renouveau (UPR), formation politique née de la fusion entre l'ex PRD et l'ex Union progressiste. De ce fait, les Tchoco-tchoco, comme on les appelle, envisageraient une éventuelle rupture.
F. A. A.
Le Ministère des Enseignement Maternel et Primaire a publié la liste des conseillers pédagogiques, des inspecteurs et instituteurs, admis à faire valoir leurs droits à la retraite.
Un tricycle percute un jeune à moto ce mercredi 04 juin 2025 à Akassato dans la commune d'Abomey-Calavi. La victime n'a pu se relever avant d'être écrasé par un minibus.
Au sol après un accrochage avec un tricycle, un jeune homme circulant sur une moto de marque Dayang a été écrasé par un minibus.
La victime est morte dans l'accident survenu ce mercredi 04 juin 2025 à Akassato dans la commune d'Abomey-Calavi, département de l'Atlantique.
Le conducteur du tricycle a disparu après le drame.
Le corps sans vie du jeune motocycliste a été déposé à la morgue.
M. M.
La session ordinaire du Conseil des ministres n'aura pas lieu ce mercredi 04 juin 2025.
Pas de réunion des membres du gouvernement ce mercredi 04 juin 2025. La session ordinaire du Conseil des ministres est reportée à une date ultérieure. Les raisons de ce report du conclave hebdomadaire de l'Exécutif Béninois restent pour le moment inconnues.
Depuis 2016, il n'y a jamais eu de Conseil des ministres sans la présence effective du chef de l'Etat Patrice Talon. Toutes les fois que cette réunion gouvernementale n'a pas eu lieu, c'est qu'il est en voyage, hors du territoire national.
Le directeur du cabinet militaire du président de la République, Bertin Bada a porté ce mardi 03 juin 2025, les attributs de son nouveau grade de Général de corps aérien. C'était à l'occasion d'une cérémonie à la caserne militaire de Dessa, dans la commune d'Allada.
Bertin Bada affiche à son épaulette depuis ce mardi 03 juin 2025, la constellation à 4 étoiles, une première dans l'histoire du Bénin depuis la création des Forces armées béninoises (FAB) en 1952. La cérémonie de port de galons qui a eu pour cadre la caserne militaire de Dessa à Allada, a été présidée par le ministre de la défense, Fortunet Alain Nouwatin, assisté de son collège en charge de la justice et de la législation, Yvon Détchénou.
Au poste de directeur du cabinet militaire du président Patrice Talon depuis 2016, Bertin Bada est le premier officier supérieur de l'Armée béninoise a avoir atteint ce grade dans la hiérarchie militaire suite à sa promotion en Conseil des ministres.
Pour le ministre de la défense, il s'agit d'une distinction qui évoque l'autorité, l'engagement et la responsabilité envers la défense nationale. « Le galon du Général du corps aérien est la plus haute distinction jamais accordée à un personnel des Forces armées béninoises. La symbolique est forte et marque une évolution majeure pour l'institution militaire sous le leadership éclairé du chef de l'État », a-t-il déclaré. Cette distinction poursuit le ministre, est la preuve par ailleurs de la reconnaissance des nombreux efforts stratégiques fournis par le récipiendaire, et le signe que l'Armée béninoise s'agrandit.
Humble et reconnaissant, le Général Bertin Bada indique que sa distinction est un hommage à l'institution militaire. Il s'agit également d'une marque de confiance du chef de l'Etat et son engagement pour la modernisation des FAB.
Autorités politiques, officiers de l'armée, famille et proches du récipiendaire ont pris part à la cérémonie.
F. A. A.
Ce mardi 3 juin 2025, une fidèle de l'église de Banamè a comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). La prévenue qui est présentée comme celle qui masse les pieds à Daagbo de Banamè est accusée d'avoir escroqué plus de 30 millions FCFA à deux fidèles dans un dossier d'achat de bougies et d'un véhicule.
Une affaire d'escroquerie à l'église de Banamè traînée devant la CRIET. Placée en détention préventive début mai 2025 par le parquet spécial, une femme a été entendue par les juges de la chambre correctionnelle ce mardi 3 juin 2025. « Escroquerie via internet et blanchiment de capitaux », tels sont les chefs d'accusation retenus contre elle.
Selon les faits, la prévenue s'est fait passer pour celle qui masse les pieds pour Daagbo, la Dieue autoproclamée de Banamè. Grâce à cette fausse proximité, elle aurait réussi à escroquer le vice-président de sa paroisse ainsi qu'une autre fidèle à hauteur de plus de 30 millions FCFA environ pour les deux.
À la barre, une fidèle victime raconte à la Cour qu'elle a usé de cette proximité pour lui proposer un marché de vente de bougie à l'église de Banamè. Cette dernière intéressée par ce marché va débourser dans un premier temps une somme de trois millions FCFA. La présumée escroc va convaincre sa victime à faire un prêt évalué à plusieurs millions pour le business de bougies en lui présentant images de conteneurs en Chine qui contiendrait la marchandise. Au total, cette femme va débourser plus de 30 millions FCFA. Pendant ce temps, elle va faire croire à la victime que Daagbo serait informémarché, marché ce qui se révélera faux lors des enquêtes préliminaires. La victime ne verra jamais les conteneurs de bougies. Exaspérée, elle finira par ester en justice la présumée escroc. Présentée au parquet spécial, elle a remboursé trois millions FCFA à sa victime et reste lui devoir près de 29 millions FCFA dans cette affaire de bougies.
Quant à la seconde victime, il s'agit d'un professeur d'Allemand qui habite à Kansoukpa dans la commune d'Abomey-Calavi. L'homme est fidèle de l'église de Banamè. Dans son cas, il aurait été roulé dans la farine par la victime qui lui a fait croire qu'elle vend des véhicules. À ce sujet, l'enseignant a déboursé trois millions huit cent mille (3.800.000) francs CFA. Selon sa déposition, c'est un véhicule épave qui ne fonctionne pas que la présumée escroc va lui vendre tout en lui promettant de réparer ce véhicule. Finalement, la prévenue va lui prendre le véhicule et cette victime ne verra plus sa victime ni son argent. C'est au parquet spécial après son interpellation que la prévenue va lui rembourser un million franc CFA. Elle lui doit encore la somme de 2,8 millions FCFA.
Le dossier a été renvoyé au mois de juillet 2025 pour continuation
L'Agent Judiciaire de l'Etat invite 32 personnes dont les noms suivent ou leurs ayants-droit à l'antenne de l'Agence Judiciaire de l'Etat à Ouidah. Les intéressés sont attendus tous les jours ouvrables à partir du jeudi 05 juin 2025 pour le retrait d'une pièce les concernant. Voir communiqué
37 personnes sont invitées à retirer une pièce à l'antenne de l'Agence Judiciaire de l'Etat à Parakou. Les personnes concernées ou leurs ayants-droit sont attendus tous les jours ouvrables à partir du jeudi 05 juin 2025. Voir communiqué
Une église du christianisme céleste a été braquée dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 juin 2025 à Gogounou, dans le département de l'Alibori. Le bilan fait état d'un blessé et de plusieurs biens matériels emportés.
Braquage inédit à Gogounou. Dans cette commune du département de l'Alibori, les fidèles d'une église du christianisme céleste ont reçu la visite des hors la loi dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 juin 2025, vers 3h du matin. Des hommes armés selon nos sources, ont fait irruption dans le lieu de culte et imposé leur autorité aux responsables et fidèles.
Dans la foulée, ils auraient emporté deux motos, des téléphones portables et divers autres biens. Aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée, mais une personne a été blessée par balle au niveau de la cuisse. Ce braquage inhabituel a semé la panique dans le rang des fidèles de cette église. Une enquête devrait être ouverte pour identifier les auteurs.
F. A. A.
Une adolescente de 16 ans a été mortellement poignardée dans une boutique de vêtements à Akpakpa, ce mardi 3 juin 2025, dans le 3è arrondissement de Cotonou. La gérante de la boutique a été grièvement blessée.
Selon les informations, l'agresseur serait entré dans la boutique de bijoux et vêtements un peu après 16h30 ce mardi 3 juin 2025 à Akpakpa pour demander de l'aumône. Mais le mendiant n'a rien obtenu des occupantes.
En colère, il sort un couteau et poignarde une adolescente de 16 ans. La victime succombe à ses blessures sur-le-champ.
L'agresseut âgé de 36 ans porte également des coups de couteau à la gérante de la boutique.
Blessée au cou, celle-ci a été conduite aux soins par les sapeurs-pompiers.
Alors qu'il tentait de s'enfuir, l'agresseur présumé a été rattrapé par les riverains au niveau du pont menant au marché Dantokpa (Pont Martin Luther King). Il a été placé en garde-à-vue au commissariat du 3è arrondissement (Sègbèya). Selon les témoins, le mendiant visitait régulièrement la boutique et était connu des occupantes.
M. M.
En raison de la fête de la Pentecôte, la journée du lundi 9 juin 2025 est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national. Le ministère du travail et de la fonction publique informe le public à travers un communiqué en date de ce mardi 03 juin 2025. Il n'y aura donc pas de boulot pour les travailleurs à cette date. Ceci, conformément aux dispositions de la loi N°90-019 du 27 juillet 1990.
Au nom du gouvernement, le ministre souhaite à toute la communauté chrétienne, une excellente fête de Pentecôte.
Les relations de coopération entre le Bénin et l'Egypte seront renforcées dans divers domaines. L'annonce a été faite par le ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien , ce mardi 3 juin 2025, au Caire.
« L'Egypte est une superpuissance, et nous cherchons à travailler ensemble pour établir la paix et la stabilité et réaliser le développement économique », c'est ce qu'a déclaré le ministre béninois des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse conjointe, ce mardi, au Caire avec Badr Abdelatty, ministre égyptien des Affaires étrangères et de l'immigration.
Pour Olushegun Adjadi Bakari, c'est ce dont la jeunesse béninoise a besoin pour ne pas glisser « dans diverses déviations ».
Au cours de la rencontre avec la presse égyptienne et internationale, le chef de la diplomatie béninoise a souligné qu'il existe « une complémentarité entre les deux pays » qu'on peut développer dans les domaines de l'agriculture, des produits pharmaceutiques et du textile. « L'Égypte possède une vaste expérience dans ce domaine, et nous souhaitons en tirer profit pour développer l'élevage, en plus d'exporter nos produits vers l'Égypte, notamment les aliments pour animaux », a-t-il ajouté avant de saluer le président Abdel Fattah El-Sisi pour les grandes réalisations de ces dernières années.
Le chef de la diplomatie égyptienne a estimé nécessaire de soutenir le Bénin dans ses efforts de lutte contre le terrorisme car la détérioration de la situation sécuritaire au Sahel « se répercute sur tous les pays de la région, y compris le Soudan, la Libye et les pays du Golfe de Guinée ».
Olushegun Adjadi Bakari s'est par ailleurs dit très impressionné par la nouvelle capitale administrative, la croissance rapide et le dynamisme de l'économie égyptienne qui d'après lui, témoigne de la position de l'Égypte parmi les nations. Raison pour laquelle son pays, le Bénin souhaite collaborer avec l'Égypte.
A l'issue des concertations, les deux ministres ont signé un protocole de coopération pour former des diplomates béninois à l'Institut égyptien d'études diplomatiques. Les deux parties ont conclu aussi un accord mutuel d'exemption de visas.
F. A. A.
Par une requête en date du 18 mars 2025, trois candidats au concours de sélection des membres de la 4e mandature du Parlement des Jeunes du Bénin forment un recours contre le secrétaire général administratif de l'Assemblée nationale pour violation des articles 26 de la Constitution, et 3.1 de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples.
Des candidats au concours de sélection des membres de la 4e mandature du Parlement des Jeunes du Bénin forment un recours devant la Cour constitutionnelle contre le secrétaire général administratif de l'Assemblée nationale. Les requérants, au nombre de trois, estiment que ce cadre du Parlement Béninois a violé les dispositions de l'article 26 de la Constitution, et 3.1 de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples.
Dans le cadre du concours de sélection sus cité, les requérants déclarent n'avoir pas été présélectionnés en raison de critères d'âge, alors qu'ils étaient tous âgés de 23 ans à la date du 31 janvier 2025 selon le communiqué Nº0462-25/AN/SGA/SCIP/DCBM, en date du 17 janvier 2025, fixant les critères de participation dont le critère de l'âge : « être âgé de 18 à 23 ans au plus à la date du 31 janvier 2025 ». Ainsi, pour être nés respectivement le 30 novembre 2001, le 23 juin 2001 et le 19 février 2001, ils estiment qu'ils remplissaient bien le critère d'âge, et que leurs dossiers ne devraient être rejetés pour ce motif.
Mais contre toute attente, après la publication de la liste des candidats présélectionnés par le secrétaire général administratif de l'Assemblée nationale, il leur a été donné de constater « qu'aucun candidat né avant le 30 janvier 2002, y compris donc ceux nés en 2001, n'avait été présélectionné ». Une situation qui pose un problème d'égalité de tous devant la loi, et relève « d'une différence de traitement ».
Pour ce fait, ils exhortent le président de la Haute juridiction à « prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect des droits constitutionnels ».
F. A. A.