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Updated: 2 days 21 hours ago

Les « petites mains » d'Alabuga : comment la Russie recrute des jeunes Africaines pour fabriquer ses drones

Tue, 12/23/2025 - 13:31

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Derrière la guerre des drones menée par la Russie en Ukraine se cache une réalité méconnue : le recours à une main-d'œuvre étrangère féminine, venue notamment d'Afrique subsaharienne. Recrutées via des programmes présentés comme des opportunités de formation et d'emploi, des centaines de jeunes Africaines se retrouvent intégrées, parfois à leur insu, au cœur de l'industrie militaire russe. Enquête et décryptage d'un phénomène à la croisée de l'économie de guerre, des migrations et de la désinformation géopolitique.

Alabuga, cœur industriel de la guerre des drones

À mesure que la guerre en Ukraine s'installe dans la durée, la Russie a dû adapter son appareil militaro-industriel. La zone économique spéciale d'Alabuga, située au Tatarstan, est devenue l'un des centres névralgiques de la production de drones de type Shahed-136, rebaptisés Geran-2. L'intensification des frappes aériennes russes, marquée par l'usage massif de drones, révèle une montée en cadence industrielle sans précédent, nécessitant une main-d'œuvre abondante et rapidement mobilisable.

Le programme Alabuga Start : une promesse de carrière aux contours flous
C'est dans ce contexte qu'émerge le programme Alabuga Start, présenté comme une initiative de formation et d'insertion professionnelle. Ciblant principalement de jeunes femmes âgées de 18 à 22 ans, issues de pays africains, le programme met en avant des salaires attractifs, un hébergement pris en charge et une expérience professionnelle en Russie. Toutefois, plusieurs enquêtes journalistiques et rapports d'experts montrent un décalage significatif entre la promesse initiale et la réalité des tâches confiées.

Des jeunes Africaines au cœur de l'industrie d'armement russe
Selon des estimations concordantes issues de médias internationaux et d'organisations de recherche, plusieurs centaines de jeunes femmes africaines auraient été recrutées pour travailler sur des chaînes de production liées à l'assemblage de drones. Officiellement affectées à des secteurs civils, certaines se retrouvent impliquées dans la fabrication d'équipements militaires, dans un cadre marqué par une forte opacité contractuelle et linguistique.

Pourquoi l'Afrique, pourquoi des femmes ? Une rationalité stratégique
Le choix de recruter en Afrique subsaharienne répond à une logique économique et géopolitique. Dans des régions frappées par le chômage des jeunes et la précarité, les offres russes apparaissent comme des opportunités de mobilité sociale. Le ciblage des femmes s'inscrit également dans une stratégie de contrôle de la main-d'œuvre, perçue comme plus docile et moins susceptible de contester les conditions de travail, selon plusieurs sources industrielles citées par la presse.

Une zone grise juridique et humaine

Le travail dans les usines d'Alabuga n'est pas sans risques. Le site a été visé par des attaques ukrainiennes, exposant les travailleuses à des dangers directs. Par ailleurs, la confiscation des passeports, la difficulté d'accès à une assistance consulaire et l'absence de transparence sur les contrats soulèvent des interrogations croissantes sur le respect des droits fondamentaux.

Entre désinformation et récits concurrents
Autour du phénomène, de nombreuses informations trompeuses circulent. Certaines exagèrent l'ampleur du recrutement, tandis que d'autres minimisent les risques encourus. Le fact-checking montre que si le phénomène est réel et documenté, il doit être analysé avec rigueur afin d'éviter à la fois l'alarmisme et la banalisation.

Une guerre qui déplace ses coûts humains
Le recours à une main-d'œuvre étrangère féminine pour soutenir l'effort de guerre illustre une évolution profonde des conflits contemporains. La production d'armes devient globale, les coûts humains sont externalisés et les lignes entre civil et militaire se brouillent. Pour les États africains, cette réalité pose des questions cruciales de protection des citoyens, de régulation des intermédiaires et de souveraineté informationnelle.

Categories: Afrique

100 millions FCFA d'appui et des bourses de 100.000 FCFA aux handicapés

Tue, 12/23/2025 - 13:29

Le gouvernement a dressé un bilan chiffré de ses politiques publiques en faveur des personnes vivant avec un handicap, à l'occasion d'un point de presse tenu au ministère des Affaires sociales et de la Microfinance. La rencontre était animée par le Directeur de l'Inclusion et de la Solidarité, Boubacal Bani Yero.

Depuis 2016, le Bénin renforce l'inclusion des personnes handicapées avec une loi, des financements et un quota de 5 % lors de recrutements dans la Fonction publique. Ces avancées enregistrées reposent notamment sur la loi du 29 septembre 2017 portant protection et promotion des droits des personnes handicapées. « Ce texte constitue le socle garantissant leurs droits, leur dignité et leur insertion sociale et économique » , a indiqué Boubacal Bani Yero, Directeur de l'Inclusion et de la Solidarité.

Sur le plan des appuis concrets, le Directeur a cité une subvention globale de 100 millions de FCFA accordée aux établissements privés inclusifs. Il a également annoncé l'accompagnement de 264 entrepreneurs handicapés depuis 2024, dans le cadre des politiques d'autonomisation économique.

Le gouvernement a par ailleurs mis en place un programme spécifique de prise en charge des enfants autistes, ainsi que le Crédit Inclusion, un mécanisme dédié au financement des activités génératrices de revenus des personnes handicapées.

Dans le domaine social et éducatif, des bourses de 100.000 FCFA sont octroyées aux étudiants handicapés, accompagnées de bons de restauration. À cela s'ajoute l'application effective du quota de 5 % réservé aux personnes handicapées dans les concours directs de la fonction publique.

Inscrivant ces actions dans la vision sociale du président Patrice Talon, Bani Yero a appelé à une mobilisation collective. Il a invité les institutions publiques, la société civile et les partenaires techniques et financiers à renforcer leur engagement pour lever les barrières persistantes.
M. M.

Categories: Afrique

Quand la Russie enrôle la jeunesse africaine

Tue, 12/23/2025 - 13:28

Ils ont entre 18 et 35 ans. Ils viennent du Cameroun, du Kenya, d'Afrique du Sud, du Sénégal ou encore d'Afrique de l'Ouest. Beaucoup ont quitté leur pays avec une aspiration simple et universelle : travailler, subvenir aux besoins de leur famille, construire un avenir. Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, une réalité longtemps marginalisée s'impose : des centaines de jeunes Africains ont été recrutés pour combattre dans les rangs de l'armée russe. Derrière ces trajectoires individuelles se dessine un phénomène plus large, révélateur d'une nouvelle configuration géopolitique, où la guerre européenne puise ses ressources humaines bien au-delà de ses frontières.

Une jeunesse africaine en première ligne d'un conflit lointain

Selon des estimations communiquées par les autorités ukrainiennes et recoupées par plusieurs travaux de recherche, plus de 1 400 Africains originaires d'au moins 36 pays auraient combattu ou combattraient encore aux côtés des forces russes depuis 2022. Un chiffre probablement sous-évalué, tant l'opacité demeure sur l'ampleur réelle de ces engagements. Les profils présentent des similitudes frappantes : jeunes hommes issus de milieux urbains modestes, parfois diplômés, parfois déjà insérés dans la fonction publique ou les forces de sécurité, mais confrontés à la stagnation économique, au chômage structurel et à l'étroitesse des perspectives migratoires traditionnelles. Pour beaucoup, la Russie apparaît comme une nouvelle destination migratoire, perçue comme plus accessible que l'Europe occidentale.

Des offres civiles ambiguës, des contrats militaires contraignants

Le recrutement s'opère rarement de manière explicite. Des annonces circulent sur les réseaux sociaux ou via des intermédiaires locaux, proposant des emplois civils en Russie : sécurité, logistique, restauration, industrie. Les salaires annoncés — entre 1 500 et 3 000 dollars par mois — sont élevés au regard des standards des pays de départ. Hébergement, assurance et régularisation administrative sont souvent mis en avant.À l'arrivée, la réalité décrite par plusieurs enquêtes diverge fortement de ces promesses. Des recrues se voient proposer — ou imposer — des contrats rédigés uniquement en russe, sans traduction claire ni accompagnement juridique. Certaines sont intégrées à des unités militaires après une formation accélérée, avant d'être envoyées sur le front ukrainien, parfois dans des zones de combat de haute intensité. Cette zone grise entre volontariat, tromperie et contrainte interroge sur la nature réelle de ces engagements.

Une stratégie russe d'externalisation du coût humain

Cette dynamique ne relève pas du hasard. Selon une analyse publique de l'Institut français des relations internationales (IFRI), la Russie a mis en place une politique structurée de recrutement de combattants étrangers et de main-d'œuvre étrangère afin de soutenir son effort de guerre, tout en limitant l'impact politique et social des pertes humaines sur son propre territoire.

L'Afrique subsaharienne constitue, dans ce cadre, un vivier stratégique : population jeune, forte pression économique, désir d'émigration et large exposition aux plateformes numériques. À cela s'ajoute un discours russe valorisant une coopération « décoloniale » et un positionnement anti-occidental, qui masque difficilement une réalité plus pragmatique : celle d'une externalisation du risque et de la mortalité.

Des pertes invisibles, des familles sans réponses

Aucun chiffre officiel consolidé n'existe concernant le nombre de morts africains engagés dans l'armée russe. Des estimations évoquent plusieurs centaines de tués ou grièvement blessés depuis le début du conflit. Des images de prisonniers africains capturés par les forces ukrainiennes ont confirmé leur présence sur le terrain. Dans de nombreux pays africains, les familles restent sans informations officielles. Les disparitions sont rarement reconnues publiquement, et l'absence de communication alimente l'angoisse et le silence. Par crainte de la stigmatisation ou par manque de recours institutionnels, beaucoup préfèrent ne pas médiatiser leur situation.

Des réactions étatiques encore inégales

Le Kenya fait figure d'exception sur le continent. Les autorités y ont reconnu publiquement la présence de plusieurs centaines de ressortissants engagés aux côtés de l'armée russe. Des alertes officielles ont été émises contre les offres d'emploi frauduleuses, des réseaux de recrutement ont été démantelés et des discussions diplomatiques engagées. En Afrique du Sud, des enquêtes ont été ouvertes après la révélation de recrutements impliquant des réseaux politiques et associatifs. Ces réactions contrastent avec le silence observé dans de nombreux autres pays comme le Cameroun, souvent pris entre prudence diplomatique, capacités d'enquête limitées et priorités sécuritaires internes.

Une bataille de l'information en toile de fond

Parallèlement aux recrutements, la question de l'information est centrale. Les autorités russes ont systématiquement nié l'existence d'une politique ciblée de recrutement en Afrique, tout en multipliant les discours rassurants à destination des étudiants et travailleurs africains présents sur leur sol. Cette communication défensive, inhabituelle par son intensité, alimente paradoxalement les interrogations. La guerre en Ukraine se joue aussi sur le terrain narratif : celui de la légitimité, de l'image et de l'influence, notamment en Afrique.

Une guerre qui n'est pas la leur

Le recrutement de jeunes Africains par l'armée russe n'est ni marginal ni anecdotique. Il révèle la convergence entre précarité économique, désinformation numérique et logiques géopolitiques globales. Tant que ces pratiques resteront insuffisamment documentées et politiquement assumées, d'autres jeunes continueront de payer le prix d'un conflit qui n'est pas le leur.Derrière les chiffres et les discours stratégiques, ce sont des vies anonymes qui s'effacent, souvent sans reconnaissance officielle, loin d'un continent qu'ils n'avaient jamais envisagé de quitter ainsi.

Par KO

Categories: Afrique

L'Etat béninois aux côtés des familles de soldats morts en mission

Tue, 12/23/2025 - 13:27

À l'approche des fêtes de fin d'année, le gouvernement a renouvelé son soutien aux familles de militaires décédés en mission commandée, à travers une opération de solidarité menée par le ministère de la Défense nationale.

Sous l'impulsion du ministre Alain Fortunet Nouatin, une tournée annuelle de distribution de kits alimentaires a été lancée au profit des veuves et orphelins des soldats tombés au service de la Nation.

Les dons comprennent notamment des sacs de riz et de maïs, des bidons d'huile, des pâtes alimentaires et du sucre. Ils visent à soulager les familles bénéficiaires et à leur permettre de célébrer les fêtes « dans la dignité », selon les autorités.

La cérémonie officielle s'est tenue le lundi 22 décembre 2025 au Premier Bataillon de transmission et de renseignement de soutien (BTRS), à Abomey-Calavi, en présence du conseiller technique aux affaires sociales du ministère, Franck Komahoué.

S'adressant aux enfants des militaires disparus, Franck Komahoué a tenu un message de reconnaissance et de mémoire. « Vos parents ne sont pas morts en vain. La Nation restera éternellement reconnaissante pour leur sacrifice », a-t-il déclaré.

Avant Abomey-Calavi et Cotonou, la délégation ministérielle avait déjà parcouru plusieurs garnisons du nord du Bénin, notamment à Djougou, Parakou et Natitingou, dans le cadre de la même opération.

Au-delà de l'aide alimentaire ponctuelle, l'Etat affirme inscrire son action dans la durée. Une loi spécifique encadre désormais la prise en charge des ayants droit des militaires décédés, avec un capital décès et divers avantages sociaux. Cette politique est complétée par des initiatives régulières, comme la distribution de kits scolaires à la rentrée et la délivrance de cartes d'assurance santé garantissant l'accès gratuit aux soins.

Pour le ministère de la Défense, ces actions traduisent la solidarité de la Nation envers ses soldats tombés et l'attention portée à l'avenir de leurs enfants.
M. M.

L'oléoduc Niger-Bénin à nouveau ciblé par une attaque

Tue, 12/23/2025 - 13:26

Le pipeline Niger-Bénin a été la cible d'une attaque le dimanche 21 décembre 2025. D'importants dégâts matériels ont été enregistrés sur l'infrastructure à la suite de cette attaque revendiquée par le Front patriotique pour la liberté et la justice (FPLJ).

L'oléoduc Niger-Bénin à nouveau saboté. Le Front patriotique pour la liberté et la justice y a perpétré une attaque le dimanche 21 décembre 2025. L'objectif visé est de paralyser l'exportation de brut, l'unique ressource financière stable de la junte au pouvoir à Niamey.
Ce nouveau sabotage sur le pipeline Niger-Bénin, long de 2 000 km, et considéré comme le plus grand d'Afrique, fait craindre une déstabilisation durable de l'économie nigérienne déjà fragilisée.

F. A. A.

‘'Oui, le Bénin a trouvé sa voie'' (Président Patrice Talon)

Tue, 12/23/2025 - 13:25

Le président Patrice Talon a prononcé, ce mardi 23 décembre 2025, son dixième et dernier message sur l'état de la Nation. La déclaration a été faite devant les députés, à l'Assemblée nationale.

« Ce n'est pas sans émotion que je me tiens devant vous pour mon dernier message dans cette posture », déclaré le Chef de l'Etat Patrice Talon devant les députés.

65 ans après l'indépendance, le président de la République a estimé que le Bénin s'est consolidé. Selon le Chef de l'Etat,vl'unité nationale est renforcée. La coexistence entre les communautés est harmonieuse.

Patrice Talon a affirmé qu'aucune tension ethnique, religieuse ou sociale majeure ne menace le Bénin. Cela, malgré un environnement sécuritaire régional jugé difficile. Il a assuré que l'intégrité du territoire reste préservée, en dépit d'« agressions sécuritaires » dans certaines zones frontalières.

Abordant le développement, le président a évoqué une « mutation profonde » engagée depuis près de 10 ans. Sans dresser un bilan détaillé, il a affirmé que les conditions de vie se sont globalement améliorées.

Les perspectives, selon lui, sont « rassurantes et prometteuses ». La question centrale, a poursuivi le Chef de l'Etat dans son message à la Nation, est de savoir si le Bénin a trouvé la voie de son développement. À cette interrogation, il a répondu clairement : « oui ».

Patrice Talon a également insisté sur un « nouvel état d'esprit ». Un changement de mentalité qu'il attribue au courage politique. Celui qui a permis, selon lui, d'adopter des réformes autrefois jugées difficiles, voire impensables.

Sur le plan politique, le président a reconnu les limites des acquis de la Conférence nationale. Ils n'ont pas suffi, a-t-il dit, à garantir une gouvernance vertueuse et un développement durable.

Il a défendu les réformes du système partisan engagées depuis 2018. Elles visent, selon le Chef de l'Etat, à mettre la démocratie au service du développement et du bien-être des citoyens.

Le chef de l'Etat a salué les Forces de Défense et de Sécurité, les Institutions pour leur attachement aux valeurs républicaines, en référence aux événements du 7 décembre dernier.
Patrice Talon n'a pas manqué de faire ses adieux. « (...) Difficile de se quitter quand on s'aime, mais la grandeur voudrait qu'on le fasse (...) Je voudrais que, dans les rues de Cotonou, dans un bar ou dans un café chez un ami, je regarde le discours de mon successeur annonçant que les réformes ont continué et que le Bénin se porte encore mieux », a indiqué le Chef de l'Etat.
M.M.

Gernot Rohr promet un bon match face à la RDC

Tue, 12/23/2025 - 13:25

Les Guépards du Bénin jouent leur premier match de la CAN 2025 ce mardi 23 décembre 2025. Ils seront face aux Léopards de la République démocratique du Congo (RDC). A quelques heures de cette rencontre très attendue, le sélectionneur national, Gernot Rohr s'est voulu rassurant.

L'entraîneur béninois, Gernot Rohr a animé une conférence de presse d'avant match ce lundi 22 décembre 2025. Lors de la rencontre avec la presse nationale et internationale, il a rassuré le public sportif béninois. « On va tout donner pour faire un bon match. Il nous faudra de la combativité et de la discipline, en respectant les consignes face à un adversaire qui va probablement jouer la Coupe du Monde », a laissé entendre le technicien allemand. « Notre adversaire est le favori, nous sommes le petit poucet qui va affronter la grande République Démocratique du Congo », a-t-il ajouté convaincu d'une belle rencontre. « On va voir ce qui se passera demain sur le terrain. Il ne faut pas nous sous-estimer », avertit l'entraîneur qui espère passer au prochain tour, en terminant tout au moins parmi les meilleurs troisièmes.
Se référant aux rencontres précédentes avec le Sénégal, il a rassuré de l'état d'âme de ses poulains très déterminés à livrer un bon match face à la RDC.
Le match des Guépards contre les Léopards, c'est ce mardi 23 décembre au stade El Barid de Rabat, au Maroc.

F. A. A.

AGL met l'Afrique en mouvement à l'occasion de la CAN 2025

Tue, 12/23/2025 - 10:29

À l'occasion de la TotalEnergies CAF Coupe d'Afrique des Nations, Maroc 2025, prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, Africa Global Logistics (AGL), partenaire logistique officiel de la Confédération Africaine de Football (CAF), annonce un dispositif exceptionnel d'animations et d'initiatives déployé dans plusieurs pays du continent. En tant que Partenaire Logistique Officiel de la TotalEnergies CAF Coupe d'Afrique des Nations, Maroc 2025, AGL a assuré l'acheminement d'ITRI, le ballon officiel de la compétition, vers les pays des équipes participantes ainsi que vers le Maroc. Par cette opération, AGL contribue pleinement à la réussite organisationnelle de ce tournoi continental majeur.

À travers cette troisième participation aux événements organisés par la CAF, AGL réaffirme son engagement à faire du sport, et notamment du football, un puissant vecteur de cohésion sociale, d'inclusion et de développement durable au service des communautés africaines.

“Moving Africa Forward” : une campagne continentale

Lancée lors de la TotalEnergies CAF Coupe D'Afrique des Nations féminine, Maroc 2024 et prolongée pour la CAN Masculine 2025, la campagne “Moving Africa Forward” incarne la mission d'AGL : contribuer au progrès du continent en connectant les territoires, en soutenant les économies locales et en promouvant l'unité par le sport.

Au cœur de cette campagne, un concept créatif fort : établir un parallèle entre le terrain logistique et portuaire, où les collaborateurs d'AGL œuvrent chaque jour, et le terrain de football, où les joueurs défendent les couleurs de leurs nations. Deux terrains différents, mais un même engagement : performance, précision, sens du collectif et détermination.

Cette approche valorise le rôle essentiel des collaborateurs d'AGL, présents dans 47 pays d'Afrique, qui contribuent au mouvement du continent avec la même passion que les équipes nationales sur le terrain.

Un dispositif d'animations au Maroc et sur le continent

Pendant toute la durée de la CAN, AGL mettra en œuvre une série d'initiatives destinées à rapprocher les communautés autour de la passion du football :
• Des fan zones dans plusieurs villes marocaines et dans d'autres pays africains (RDC,
Comores, Côte d'Ivoire, Burkina Faso...), proposant animations, jeux concours et distribution de goodies.
• Des partenariats avec des équipes nationales dans plusieurs pays, notamment :
o Côte d'Ivoire - Les Éléphants (FIF)
o Comores - Fédération de Football des Comores (FFC)
Gabon - Ligue Nationale de Football Professionnel (LINAFP)
o Bénin - Ministère des Sports et Fédération de Football
• Une campagne média multicanal (radio, télévision, affichage) accompagnera l'ensemble du dispositif tout au long de la compétition.

Un engagement fort pour la jeunesse avec Tibu Africa

Engagée aux côtés de la jeunesse africaine, AGL s'associe à Tibu Africa, une association de référence dans l'inclusion des jeunes par le sport au Maroc. Ce partenariat vise à utiliser le sport comme levier éducatif, d'inclusion et de cohésion sociale, en ciblant jeunes, écoles et quartiers à travers plusieurs actions solidaires. Le lancement officiel de ce partenariat sera annoncé lors d'une conférence de presse le samedi 20 décembre 2025 à Casablanca, la veille de l'ouverture de la compétition.

En soutenant la Coupe d'Afrique des Nations, AGL accompagne le sport dans ce qu'il a de plus puissant : faire bouger les corps, unir les nations et rassembler les passions autour du talent des communautés africaines.

Suivez AGL sur les réseaux sociaux pour ne rien manquer des activations tout au long de la compétition.

A propos d'AGL (Africa Global Logistics)

AGL est l'opérateur logistique de confiance en Afrique, offrant des solutions logistiques, portuaires, maritimes et ferroviaires. Avec 23 000 collaborateurs présents dans 50 pays, AGL s'appuie sur son expertise développée pour fournir des services sur mesure et innovants à ses clients africains et internationaux. L'ambition d'AGL est de contribuer durablement à la transformation de l'Afrique. AGL est également présent en Haïti, au Timor oriental et en Indonésie.

www.aglgroup.com

Categories: Afrique, Défense

La course aux trophées lancée pour la 8ᵉ édition du BSA

Tue, 12/23/2025 - 09:43

La 8e édition du Bénin Showbiz Awards (BSA) a été officiellement lancée ce lundi 22 décembre 2025, à l'issue d'une conférence de presse tenue au siège de l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC) à Cotonou.

Le compte à rebours est désormais lancé pour la 8e édition du Bénin Showbiz Awards (BSA). Initié en 2017, le BSA s'est progressivement imposé comme la plus prestigieuse cérémonie de distinction des acteurs du showbiz béninois et africain. Selon le commissaire général du BSA, Amoulé Ousmane, l'objectif est de récompenser non seulement les meilleurs acteurs du showbiz béninois et africains, mais aussi d'amener les artistes à se surpasser. « Aujourd'hui, le BSA est classé deuxième en Afrique en matière de distinction et il est reconnu par le Conseil international de la musique », a-t-il souligné.

Dans son intervention, le Directeur général de l'ADAC, William Codjo, a insisté sur l'importance de la reconnaissance des talents dans la structuration de l'industrie musicale. « Il manquait un élément du puzzle pour renforcer l'écosystème musical ; la reconnaissance du talent. C'est ce vide que vient combler le Bénin Showbiz Awards », a-t-il affirmé. Pour William Codjo, la musique est avant tout une véritable industrie, impliquant compositeurs, interprètes, producteurs, labels et managers.

« Au Bénin, nous manquons de labels pour investir dans les talents de nos artistes. Nous manquons de producteurs. Cela s'explique par la dématérialisation, qui a pris le pas sur les supports traditionnels. La musique, aujourd'hui, est devenue un fichier électronique », a-t-il expliqué. Face à cette réalité, de nombreux artistes sont contraints de s'autoproduire, assumant à la fois les rôles de créateur et d'entrepreneur.

Notre mission, informe William Codjo, c'est non seulement de faire émerger des labels et de les attirer au Bénin pour investir dans le talent local, mais aussi d'outiller les artistes qui s'autoproduisent afin qu'ils puissent monétiser et valoriser leurs investissements. « L'apport du BSA permettra de révéler le potentiel que nous avons au niveau du Bénin en matière d'artistes pour voir ceux qui font preuve de créativité et méritent d'être soutenus par le public, les labels et l'administration », a ajouté le directeur général de l'ADAC.

Le Président du Conseil national des organisations d'artistes du Bénin (CNOA-Bénin), Alli Wassi n'a pas manqué de saluer l'initiative. « Les artistes ont vraiment besoin de ce genre d'événement », a-t-il affirmé. Il a encouragé les organisateurs à persévérer avec l'appui des autorités culturelles.

L'innovation majeure de la 8e édition

Le Régisseur général du BSA Kint Thierno, a présenté les grandes lignes de cette 8ᵉ édition. « Le BSA n'est pas seulement une soirée de trophées, c'est un projet structuré avec plusieurs volets », a-t-il indiqué. Il est prévu un panel scientifique le 22 janvier, animé par des experts de la musique ainsi que la grande soirée de distinction programmée pour le 6 février.

Le BSA intègre un volet social. « Les sous que nous récoltons, nous essayons de les mettre à disposition des personnes défavorisées », a-t-il précisé. À cela s'ajoute, le Bénin Showbiz Champions Tour, une tournée nationale destinée à promouvoir les lauréats du BSA.

L'innovation majeure de cette 8e édition est l'ouverture de deux portails distincts de nomination. « Les artistes béninois se sentaient parfois défavorisés face aux artistes étrangers. Cette année, nous avons le portail des artistes locaux et un portail Afrique francophone », a expliqué Kint Thierno. Les acteurs du showbiz béninois ont été nominés dans 15 catégories.

D'autres catégories font leur retour notamment celles des animateurs live, des managers d'artistes, ainsi que la catégorie “Femme Inspire & Impacte”. Les votes comptant à 40 % sont désormais ouverts. Les fans du Bénin, d'Afrique et de la diaspora sont invités à voter pour leurs meilleurs talents.

Akpédjé Ayosso

Categories: Afrique, Défense

Le talent de Talon

Tue, 12/23/2025 - 07:50

Cet homme a du talent. Personne ne l'avait vu venir dans la fonction présidentielle. Il est vrai que, depuis longtemps, il roulait sa bosse dans les coulisses du pouvoir. C'était un homme d'affaires bien connu. Et en homme d'affaires africain, les coulisses politiques sont des arcanes sécurisées pour faire des affaires juteuses et, apparemment, Patrice Talon ne s'en est pas privé. Il n'eut aucun scrupule à le confesser au début de son mandat.

Qu'est-ce qui a pu le décider à entrer dans l'arène politique ? Il faut se le demander. Mais on n'est pas loin de constater qu'il fut, en politique ,comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il y est entré à pas feutrés. Sans crier gare. Chacun l'observait du coin de l'œil, l'attendant au carrefour. Certains souhaitant le voir réussir. D'autres prédisant sa chute. Entré en politique en catimini, l'homme y est allé à pas de charge. Les réformes sont passées par là, fermes, rudes, difficiles, mais salutaires, pour le bonheur des uns et le malheur des autres. Et, au final, pour l'approbation du plus grand nombre. Qui peut faire l'unanimité en cette vie ? Même Dieu le Père n'y arrive pas. Les chamailles politiciennes n'ont pas manqué tout au long du parcours.

Puis vint ce qui ne devrait jamais arriver chez nous. Beaucoup évoquent, pour l'élever au rang de sanctuaire à ne pas toucher, la Conférence Nationale qui a refondé notre pays. Sauf qu'on oublie de reconnaître que cette même Conférence Nationale a prohibé à jamais la prise de pouvoir par la force. Le serment fut violemment rompu un funeste dimanche de décembre 2025. Un ancien Chef d'Etat Major Général des armées, le Colonel Vincent Guézodjè, s'en retournerait dans sa tombe. Or, le 7 décembre 2025, les armes ont tonné. Violentes et mortelles. Faisant justement des morts. Juste pour dire leurs frustrations et leur mécontentement. Rien que ça ? La démocratie en a pris un coup. L'image du pays s'est trouvée subitement floutée. Notre fierté s'en est trouvée écornée. Nos réformes, nos succès, notre joie dont nous nous gaussions volontiers ont pris de l'eau. Oui, de l'eau est entrée dans le gaz.

Comment parler de tout ceci devant une presse qui attendait Patrice Talon au carrefour ? Quelle posture adopterait-il ? Disons-le net : Patrice Talon a gagné le pari de la réussite.

Tout l'arsenal des grands jours était au-rendez-vous dans cet exercice périlleux : une conférence de presse à laquelle fut conviée la crème de la presse nationale et internationale . On reproche souvent au Chef de l'Etat de privilégier la presse étrangère au détriment de la presse locale. Les journalistes béninois devraient se sentir fiers et enfin exaucés dans leurs vœux.

Et ils avaient du répondant en face d'eux :le brillant orateur Patrice Talon.

Le dramatique de la situation aurait pu le dissuader d'aller dans les détails. Que nenni ! Ce n'était pas la posture de Patrice Talon. L'homme ne fait rien à moitié. Elégant, fringant, fier, droit dans ses bottes comme toujours, il l'était, malgré tout : cravate violette, sur une chemise immaculée recouverte d'une veste bleue nuit assortie au pantalon. Emu, oui, il l'était aussi. Surtout quand il répondait à Inès Facia qui lui transmettait des questions sur sa santé et son état d'esprit de la part des enfants dont elle dirige l'émission. Humain, également au point de reconnaître qu'il a pris un coup au moral". En effet, Patrice Talon n'est pas un dieu. Non, pas du tout. Ceux qui, admiratifs, le déifiaient, en sont pour leurs frais. Ceux qui, par contre, pleins de fiel, l'envoyaient en enfer, peuvent ranger leur haine au placard.

Patrice Talon n'a éludé aucune question, tour à tour grave, souriant, ironisant sur l'amateurisme des putschistes, déplorant avec sérieux leur acte de voyous et de mécréants, et sincère lorsqu'il reconnut avoir fait appel à l'aide militaire extérieure pour "finir le job".

Je m'amusai à scruter la mine des journalistes, hommes et femmes présents, face à lui, Patrice Talon : attentifs, souriants, graves, émus, tristes, tendus et certainement convaincus par un homme qui, il y a une semaine à peine, était face aux balles assassines d'une horde de putschistes et qui, maintenant, sort de sa réserve et se présente comme le Chef d'Etat et le chef des armées qu'il n'a jamais cessé d'être.

Le drame du 7 décembre 2025 a donné l'impression de lui faire davantage prendre conscience de ses hautes et lourdes responsabilités. A quelques encablures de la fin de son mandat ! Son successeur est prévenu. La tâche ne sera pas facile. C'est pourquoi, j'ose respectueusement une doléance : la grâce pour tout ou partie des prisonniers politiques. Mais là, c'est une autre affaire. Avec ou sans TALON.

JEROME BIBILARY

Le cinquantenaire de la retraite nationale de décembre célébré à Sékou

Tue, 12/23/2025 - 00:33

La retraite nationale de décembre de l'Église Biblique de la Vie Profonde aura lieu cette année à Sékou, dans la commune d'Allada, du 24 au 28 décembre 2025. Le révérend Pasteur national, Alfred Clovis KPADE a annoncé ce grand évènement qui commémore le 50e anniversaire des retraites nationales de décembre dans le monde, lors d'une conférence de presse ce lundi 22 décembre au siège national de l'église à Cotonou.

La retraite nationale de décembre, l'un des piliers de l'Église Biblique de la Vie Profonde aura lieu cette année sur le nouveau site de Sékou, dans la commune d'Allada. Cette édition revêt un caractère particulier, en ce sens qu'elle coïncide avec le 50e anniversaire de cette retraite qui a pris corps à Lagos au Nigéria en 1975 avec le révérend pasteur William F. KUMUYI. Elle va regrouper tous les fidèles, amis et invités du Littoral, de l'Atlantique Nord (toute la région d'Allada), et la région de Glo-Djigbé dans la commune d'Abomey-Calavi, ceux de la région de l'Atlantique Sud (qui part de Glo-Djigbé jusqu'à la limite de Sekou), puis de Sekou à Allada.

Les manifestations selon le pasteur national, vont démarrer par un message du révérend Pasteur William F. KUMUYI, fondateur de l'Eglise. L'homme de Dieu va s'adresser à toute la communauté évangélique de la vie profonde au plan mondial. Son message sera retransmis depuis le Nigéria et toutes les églises rassemblées dans leurs camps de retraite vont recevoir le signal et le diffuser à tous les participants, a expliqué Alfred Clovis KPADE.
Le lendemain matin, a-t-il poursuivi, le tout premier message appelé la « Clinique de la foi » sera envoyé par le fondateur pour booster la foi de tous les participants. Ce deuxième message sera suivi d'un autre message diffusé par le pasteur national.
Pour cette retraite, un programme riche et varié est concocté aussi bien pour les jeunes, les étudiants, les enfants et ainsi que pour les adultes. L'un des points saillants de cette grande rencontre d'évangélisation, de prières, et de délivrance selon le Pasteur national, est le concert de l'orchestre des jeunes qui aura lieu entre le 25 et le 26 décembre.
Plus de 5000 participants sont annoncés à cette retraite, et les dispositions selon le Pasteur national, sont prises pour accueillir tout le monde.

A propos de la retraite nationale de décembre
La retraite de décembre de l'Église Biblique de la Vie Profonde selon le Pasteur national, trouve son fondement dans les Saintes écritures, notamment le livre de Marc, chapitre 16, verset 15 qui en substance dit ceci : « Puis il leur dit, allez par tout le monde et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé, sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné ». Dès lors, le Pasteur KUMUYI après sa conversion en 1964, entreprit d'évangéliser au cours primaire, ensuite au cours secondaire et après à l'université. « Il faisait évangéliser ses élèves, ses étudiants et ses collègues. Et en 1973, il a commencé une étude publique à l'université de Lagos » ; laquelle a conduit à la retraite de décembre en 1975, où pendant quelques jours, il rassembla tout le monde en un lieu pour leur enseigner la parole de Dieu, leur donner l'occasion de connaître le Seigneur Jésus, celui à qui il faut donner sa vie pour ne pas finir en enfer.
La participation à la retraite nationale de décembre est gratuite et ouverte à tout le monde.

F. A. A.

Categories: Afrique, Central Europe

Air Sénégal condamnée à verser 1 million de FCFA à un étudiant béninois

Tue, 12/23/2025 - 00:02

Le tribunal de commerce de Cotonou a condamné la compagnie aérienne Air Sénégal SA à verser plus d'un million de francs CFA à un étudiant béninois, après l'annulation d'un vol à destination de Dakar intervenue à la veille du départ.

Un étudiant béninois a saisi la justice, le 17 juillet 2025, suite à l'annulation du vol HC342 Cotonou-Dakar. Il sollicite la condamnation de Air Sénégal SA au « paiement de la somme de sept cent soixante-dix-sept mille quatre cent cinquante (777.450) francs CFA au titre du coût du billet d'avion majoré du service non assuré et de la réparation en cas d'annulation de vol ainsi qu'aux dommages-intérêts évalués à quatre millions (4.000.000) francs CFA ».

Selon les faits qui remontent à 2024, l'étudiant avait acheté un billet auprès d'Air Sénégal à 518.300 FCFA afin de se rendre au Sénégal pour poursuivre ses études universitaires. Il devait notamment participer à un test de sélection à l'Unité de formation et de recherche des sciences de la santé de Thiès, programmé pour le 30 septembre 2024.

Le 27 septembre, soit moins de vingt-quatre heures avant le départ, la compagnie l'informe par courrier électronique de l'annulation du vol. Dans son message, Air Sénégal indiquait simplement : « Nous vous reviendrons ultérieurement pour la reprogrammation ».

Face à l'urgence, l'étudiant sollicite aussitôt un réacheminement avant la date de son examen. Air Sénégal lui écrit alors : « Malheureusement, nous n'avons encore de date pour ce vol ». Celui-ci a achète dans la précipitation un billet auprès d'Air Côte d'Ivoire, pour un montant de 909.600 francs CFA, afin de rejoindre le Sénégal et de participer à la session réservée aux retardataires.

En défense, la compagnie aérienne AIR SENEGAL SA sollicite le rejet des demandes formulées par son client. Le vol a été « annulé dans le souci de préserver la sécurité des passagers et la bonne exécution des opérations aériennes », selon la compagnie. Elle ajoute que le client a « refusé la reprogrammation proposée, exigeant un vol avant le 30 septembre 2024, ce qui n'était pas réalisable pour des impératifs logistiques et de planification ». Pour AIR SENEGAL, le client « n'a plus donné suite » à l'offre de reprogrammation du vol « avant de l'assigner en remboursement du billet et en dommages-intérêts ».

Le tribunal a rejeté cette position, rappelant que le règlement de l'UEMOA impose, en cas d'annulation non justifiée par des circonstances exceptionnelles, le remboursement intégral du billet.

Le tribunal relève qu'aucune alternative n'a été offerte au passager, ni réacheminement sur un autre vol, ni placement auprès d'une autre compagnie, ni remboursement immédiat du billet.

Par ces motifs, le tribunal de commerce de Cotonou a condamné Air Sénégal SA à rembourser 518.300 francs CFA correspondant au prix du billet annulé, et à verser 500.000 francs CFA à titre de dommages-intérêts, soit un total de 1.018.300 francs CFA.
M. M.

Categories: Afrique

BOA-Bénin condamnée à restituer 376.638 FCFA de prélèvement injustifié

Tue, 12/23/2025 - 00:01

Le Tribunal de commerce de Cotonou a ordonné à la Banque Of Africa Bénin (BOA-Bénin) de restituer des pénalités de remboursement anticipé prélevées sur le compte bancaire d'un client dans ses livres. C'est par jugement rendu, le 18 décembre 2025, en premier ressort.

En février 2022, un juriste de profession contracte un prêt de 21.790.000 FCFA auprès de la BOA-Bénin. Deux ans plus tard, souhaitant obtenir de meilleures conditions pour financer les études de ses enfants à l'étranger, l'emprunteur sollicite un rachat de son crédit par une banque concurrente.

Lors de cette opération de rachat, la BOA-Bénin applique une pénalité de 4% sur l'encours restant, prélevant ainsi la somme de 376.638 FCFA.

Le client conteste ce débit, affirmant que son contrat initial ne prévoyait aucune amende en cas de remboursement anticipé. Celui-ci saisit, le 25 mars 2025, pour obtenir le remboursement et « la condamnation de la BOA Bénin au paiement des sommes d'un million (1.000.000) francs et sept cent mille (700.000) francs au titre des dommages-intérêts et frais irrépétibles ».

Pour sa défense, la banque a invoqué les usages bancaires classiques, oscillant généralement entre 1 et 5% pour ce type d'opération. Elle a soutenu que le client, « professionnel averti et de surcroît un juriste », ne pouvait ignorer ces règles tarifaires.
Après analyse de la convention de prêt de 2022, les juges ont constaté qu'il « ne ressort pas d'ailleurs de la convention de prêt (...) l'existence d'une clause prévoyant de pénalités en cas de remboursement anticipé ».

La banque n'a pas produit les conditions générales en vigueur lors de la signature de la convention de prêt, « encore moins la preuve de leur communication au demandeur pour acceptation », relève le Tribunal.

En conséquence, le tribunal a jugé que « ce prélèvement n'est pas justifié » et a ordonné sa restitution immédiate.

Si le client a obtenu gain de cause sur le remboursement du principal, le tribunal s'est montré plus réservé sur les demandes annexes. Le plaignant réclamait un million de FCFA de dommages-intérêts, arguant que ce prélèvement avait « bouleversé la réalisation de certains de ses projets personnels ».

Le juge a toutefois estimé que « les allégations du demandeur ne sont pas étayées par des éléments probants de nature à justifier la réparation sollicitée ».

Les demandes de la banque, qui réclamait deux millions de FCFA pour le manque à gagner lié aux intérêts futurs, ont été balayées, selon le jugement n°136/2025/CJ2-PC/S1/TCC rendu le 18 décembre 2025.
M. M.

Categories: Afrique

PDI-CVA : Pour une agriculture durable et compétitive au Bénin !

Mon, 12/22/2025 - 22:32

Au cœur du développement économique et social du Bénin, le Projet de Développement Intégré des Chaînes de Valeurs Agricoles (PDI-CVA) s'impose comme un levier majeur pour transformer durablement le secteur agricole national.

Le Bénin franchit une nouvelle étape dans le développement de son secteur agricole avec le lancement en septembre 2023 du Projet de Développement Intégré des Chaînes de Valeurs Agricoles (PDI-CVA). Financé par la Banque Islamique de Développement (BID), le Fonds Lives and Livelihoods (LLF) et le Gouvernement Béninois, ce projet bénéficie d'un investissement total de 20,01 millions USD.

Un projet structurant pour les chaines de valeurs maïs et riz

Le PDI-CVA a pour objectif de lever les contraintes qui freinent la production agricole et de renforcer les chaînes de valeur du maïs et du riz, deux cultures stratégiques pour la sécurité alimentaire et l'économie nationale. Le projet s'adresse à l'ensemble des acteurs : petits exploitants, acheteurs, transformateurs, prestataires de services, agro-commerçants, agrégateurs, institutions financières et communautés rurales.
En favorisant la participation du secteur privé et des organisations paysannes, le projet ambitionne d'améliorer les revenus et de créer de nouvelles opportunités d'emploi, notamment pour les jeunes et les femmes.

Des impacts attendus sur le terrain

De manière spécifique, le PDI-CVA contribuera à :

  • Augmenter les revenus des petits exploitants et prestataires agricoles.
  • Stimuler la création d'entreprises rurales et d'institutions impliquées dans les chaînes de valeur.
  • Renforcer les capacités des organisations paysannes dans la mise en œuvre de projets de développement rural.

Des résultats chiffrés ambitieux

À l'issue de sa mise en œuvre, les résultats attendus sont :

  • • L'augmentation de la superficie irriguée innovante sous production intensive de riz et de maïs de 650 ha
  • • La mise en place de systèmes semenciers avec la production de 154 tonnes de semences pré-base et de base pour le riz et le maïs ;
  • • La production de 900 tonnes de semences certifiées de riz et de 50 tonnes de semences hybrides de maïs ;
  • • La construction de 50 km de routes d'accès ;
  • • L'augmentation de la productivité du riz et du maïs, passant respectivement de 1,5 tonne/ha à 4,5 tonnes/ha et de 1,5 tonne/ha à 3 tonnes/ha ;
  • • L'augmentation du nombre d'entrepôts de 18 ;
  • • La construction et l'équipement complet de 10 unités de décorticage et de transformation du riz ;
  • • La réduction des pertes post-récolte dans la zone du projet de 30 % à 10 % ;
  • • L'acquisition de 570 équipements pré-récolte (40 égreneuses de maïs et moissonneuses et 30 kits motorisés et 500 pompes) et 125 équipements post-récolte (75 faucheuses de riz ; 5 trieuses optiques pour riz ; 25 moissonneuses-batteuses et 20 batteuses de riz) ;
  • • La construction de 50 installations de séchage pour des variétés sélectionnées de riz et de 12 plateformes commerciales dans la zone du projet.
    S'étendant sur une durée de cinq ans, le PDI-CVA intervient dans 16 communes réparties sur trois pôles de développement agricole dont Banikoara, Kandi, Gogounou, Kalalé, Sinendé, Bembèrèkè, Savalou, Savè, Tchaourou, Bantè, Dassa, Glazoué, N'Dali, Malanville, Karimama et Nikki.

Transformation de l'agriculture

Le Projet de Développement Intégré des Chaînes de Valeurs Agricoles (PDI-CVA) poursuit sa dynamique avec des avancées notables dans la mise en place des semences de riz et de maïs. Les chiffres enregistrés témoignent d'une performance en phase avec des objectifs fixés, renforçant la filière semencière nationale et garantissant la disponibilité de semences certifiées pour les campagnes à venir.

Trois types de semences améliorées mobilisées

  • 1tonne de semences de pré-base de riz mise à la disposition de la DPV pour la production de semences de base, assurant la disponibilité de semences certifiées sur deux ans.
  • 700 kg de semences de pré-base de maïs également remis à la DPV pour la production de semences de base.

Le projet a contribué à la mise en place de semences de base destinées à répondre aux besoins des PNDF Riz et PNDF Maïs. A date :

  • 35,5 tonnes de semences de base de riz mises en place (IR 841, Orylux, BRIZ 8B), couvrant 1183,33 ha répartis sur six pôles, au bénéfice de 222 multiplicateurs (188 hommes et 35 femmes) sur deux campagnes agricoles.
  • 25 tonnes de semences de base de maïs mises en place (2000 SYNEE W, AK 94/DMR ESR Y, EVDT 97 STR W, QPM FAABA), couvrant 1 250 ha sur trois pôles, au profit de 126 multiplicateurs (118 hommes et 8 femmes) sur deux campagnes agricoles.

Ces interventions garantissent la continuité du processus de reproduction semencière et la sécurisation des campagnes futures.

Semences certifiées : une performance exceptionnelle

Le projet a enregistré des résultats remarquables dans la production et la distribution de semences certifiées de riz :

  • 450 tonnes de semences certifiées de riz mises à la disposition des producteurs pour améliorer la productivité.
    Cette réussite est le fruit d'une coordination exemplaire entre la DPV, la FNPS, les ATDA, l'UGP et les semenciers, garantissant une distribution fiable et ponctuelle.

Des bénéficiaires nombreux et inclusifs

Au total, 11 678 producteurs ont bénéficié des semences certifiées de riz, dont 28,9 % de femmes. La participation féminine est particulièrement marquée au pôle 2, où les femmes représentent plus de la moitié des bénéficiaires.
A ce jour les producteurs ayant reçu les semences de bases, ont récolté et les résultats observés sont plus qu'encourageants. C'est ce qu'a permis de constater la visite de terrain en octobre 2025. Visite pendant laquelle les agriculteurs ont exprimé leurs sentiments face à cette réussite. Souleyman DAOUDA BOUKARI, à Angradebou dans la commune de Kandi, a misé sur la variété de semences de maïs 2000 SYNEE-W en osant emblaver 10 hectares. Lui qui n'en faisait que 05 en raison de la cherté des semences. De même à Bembèrèkè, Etienne SERO MOISE, vante les résultats des semences fournies par le PDI-CVA. Ils sont unanimes : les semences sont très bonnes, les plants poussent bien et les épis sont entièrement couverts de graines de maïs. En plus de ces semences, la distribution des équipements, début décembre 2025, pour accompagner les activités de récoltes et de post-récoltes, à ces mêmes agriculteurs bénéficiaires des semences, est un acte fort dans la mise en œuvre du PDI-CVA . « Au-delà de la couverture de nos besoins domestiques, notre pays était une plateforme de réexportation de riz. Aujourd'hui, si au moment où le président a pris le pouvoir, nous étions à 214000 tonnes de riz, aujourd'hui nous sommes à plus de 650000 tonnes de paddy. Si c'est pour notre consommation domestique, ça couvre, ça suffit. Mais ça ne nous suffit pas puisque, c'est d'ici nous exportons le riz vers le Nigéria. », a déclaré Gaston DOSSOUHOUI, Ministre de l'Agriculture de l'Élevage et de la Pêche lors de la cérémonie de remise des équipements tenue à Parakou et à Dassa le 4 Décembre 2025

Categories: Afrique, Swiss News

Calendrier de passage thématique des partis dans la presse écrite

Mon, 12/22/2025 - 21:25

À l'occasion des élections communales et législatives couplées du 11 janvier 2026, la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) innove en introduisant une campagne médiatique officielle organisée par thématiques. À travers un calendrier précis de parution dans la presse écrite, les partis politiques sont appelés à présenter leurs visions et propositions autour de sujets clés de gouvernance, de développement et de services publics, marquant une nouvelle étape dans l'encadrement et la structuration du débat électoral au Bénin. Voici le calendrier de passage.

Categories: Afrique, Swiss News

Hans Consulting Group condamné à payer 1,78 million FCFA

Mon, 12/22/2025 - 21:25

Le Tribunal de commerce de Cotonou a condamné, jeudi 18 décembre 2025, les établissements Hans Consulting Group à verser 1,78 million de FCFA à la société BKR Group. La décision a été rendue en matière commerciale, en premier et dernier ressort.

Pour des travaux non payés en 2024 dans le cadre du projet de réhabilitation de la route Akpro-Missérété, la société BKR Group réclame 2,78 millions de FCFA à Hans Consulting Group. Il s'agissait de prestations de pose de bordures exécutées à Ouinhi.

Assignés par formulaire normalisé le 11 août 2025, les établissements Hans Consulting Group, par l'intermédiaire de leur promoteur, ont constitué conseil. La procédure s'est déroulée contradictoirement.

À l'examen du dossier, le tribunal a retenu la réalité des prestations. « Il ressort des éléments de la cause que la société BKR Group a exécuté des travaux de réalisation de bordures pour le compte des établissements Hans Consulting Group », indique la décision.

Mis en demeure de payer, le promoteur des établissements Hans Consulting Group a sollicité un renvoi à l'audience du 28 août 2025 en vue d'un règlement amiable.
Mais aucune solution définitive n'a été trouvée.

À l'audience du 4 décembre 2025, BKR Group a fait état d'un paiement partiel. « Hans A. Elsear Agassounon n'a procédé qu'au paiement de la somme d'un million de francs CFA », relève le tribunal.

« La preuve du paiement du solde restant n'est pas rapportée par le défendeur », ont souligné les juges. Sur cette base, les établissements Hans Consulting Group ont été condamnés à verser 1,78 million de francs CFA à BKR Group, correspondant au solde dû pour les travaux exécutés en 2024.

Le tribunal a également condamné les établissements Hans Consulting Group aux dépens, selon le jugement N°138/2025/CJ2-PC/S1/TCC du 18 décembre 2025.
M.M.

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Cinq Béninois nominés aux Financial Afrik Awards 2026

Mon, 12/22/2025 - 21:21

Le Bénin sera représenté aux Financial Afrik Awards 2026 avec cinq professionnels béninois nominés lors de cette prestigieuse cérémonie dédiée aux acteurs de la finance et de l'économie africaines.

Les Financial Afrik Awards se tiendront les 22 et 23 janvier 2026 à Banjul (Gambie). L'événément réunit chaque année des décideurs publics, dirigeants d'entreprises, financiers et experts du continent africain.

Parmi la centaine de nominés de l'édition 2026, figurent cinq Béninois dans diverses catégories : Le Deal de l'année : Arsène M. Dansou, Directeur Général de la Banque Internationale pour l'Industrie et le Commerce (BIIC) ; Les Intégrateurs : Maryse Lokossou, Directrice Générale de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC-Bénin) et Hugues Oscar Lokossou, Directeur général de la Caisse Autonome de Gestion de la Dette (CAGD) ;
Yedau Ogoundele, Directrice Générale de la Caisse Régionale de Refinancement Hypothécaire de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (CRRH-UEMOA) ; Serge Ekue, Président de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) ; ; et
Ils sont nominés respectivement dans les catégories : ‘'Les Intégrateurs'' ; ‘'Le Financier de l'année ; ‘'Leaders des institutions de développement'' ; ‘'Le Deal de l'année'' ; et ‘'Les Intégrateurs.

La présence de ces nominés dans la sélection traduit la montée en visibilité des compétences béninoises sur la scène africaine. Elle illustre aussi le rôle croissant du pays dans les dynamiques économiques régionales.

Le ministre d'Etat, ministre de l'économie des finances et de l'économie, Romuald Wadagni, a été plusieurs fois distingué ‘'Meilleur ministre des finances'' aux Financial Afrik Awards.

Les Financial Afrik Awards récompensent des personnalités et institutions qui influencent les politiques économiques, la gouvernance financière et l'investissement en Afrique.

L'édition 2026 mettra l'accent sur les partenariats public-privé, les solutions au poids de la dette et les opportunités d'investissement sur le continent.

Au-delà des distinctions, la rencontre sert de plateforme d'échanges stratégiques, avec des panels, des débats de haut niveau et des rencontres professionnelles.
M. M.

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Le Festival Ikpadé démarre ce 28 décembre à Manigri

Mon, 12/22/2025 - 21:19

La 4ᵉ édition du Festival Ikpadé aura lieu du 28 au 30 décembre 2025 à Manigri, commune de Bassila. A l'occasion d'une conférence de presse, lundi 22 décembre 2025, au siège de l'ADAC à Cotonou, les organisateurs et partenaires ont mis l'accent sur l'objectif ainsi que les innovations de cet évènement culturel.

Placée sous le thème « Cohésion sociale et paix », la 4e édition du festival Ikpadé ambitionne de renforcer le vivre-ensemble, de valoriser les identités culturelles locales et de contribuer au développement socioéconomique de l'arrondissement de Manigri.

Le promoteur du Festival Ikpadé, Fridaousse Iffabi est revenu sur la genèse de cette initiative culturelle qu'il qualifie comme « le fruit d'un engagement social ». Originaire de Manigri, il explique avoir voulu, après plusieurs années passées à Cotonou, effectuer « un retour symbolique » à travers une action porteuse de sens pour les populations.

« Le festival We Love Eya m'a beaucoup inspiré. Je me suis posé la question de savoir ce que je pouvais faire à mon niveau pour contribuer à l'épanouissement de nos populations. Il m'est paru évident de commencer par chez moi », a-t-il confié. Selon lui, le Festival Ikpadé qui signifie « Rencontre » en langue nago, s'inscrit dans la continuité des dynamiques communautaires déjà existantes, notamment les congrès annuels de développement, tout en y apportant une dimension culturelle et festive.

Au-delà du divertissement, le festival contribue à la dynamisation de l'économie locale. Le Festival Ikpadé, c'est aussi la mise en lumière des artistes locaux.

L'ADAC, un appui institutionnel engagé

L'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC) apporte son appui institutionnel au festival Ikpadé.

William Codjo, directeur général de l'ADAC

Présent à la conférence, William Codjo, a salué une initiative en parfaite cohérence avec la mission de l'institution. « L'ADAC a pour mission de créer l'économie autour de notre culture, de se servir des arts pour féconder une économie nationale », a déclaré le directeur général de l'ADAC.

Pour lui, le festival Ikpadé joue un rôle fondamental dans la consolidation de la cohésion sociale, dans un pays marqué par sa diversité culturelle. « Le festival s'enracine dans l'aire culturelle Yoruba qui met à la disposition de notre nation beaucoup de créativité. Aujourd'hui, quand on parle de la culture béninoise, on ne peut pas faire fi de cette culture de l'aire culturelle Yoruba », a-t-il souligné.

Le Président de l'Association de développement de l'arrondissement de Manigri, Orou Sadikou a insisté sur le lien étroit entre développement culturel, paix sociale et progrès économique. « Il ne peut pas y avoir de développement économique ni de paix sociale sans développement culturel », a-t-il affirmé.

Il a évoqué les défis majeurs auxquels la localité est confrontée notamment les conflits entre agriculteurs et éleveurs, la déscolarisation et les questions de sécurité. À ce titre, un atelier de dialogue entre agriculteurs et éleveurs est prévu durant le festival afin de rechercher des pistes de solutions. « Nous devons contribuer à instaurer un climat de paix entre toutes les communautés qui y vivent », a ajouté Orou Sadikou.

Sponsor officiel de cette édition, la Société des Huileries du Bénin (SHB), à travers sa marque Dakam, entend également contribuer à la paix sociale. L'entreprise profitera du festival pour faire découvrir Dakam, un aliment pour bétail riche en fibres et en protéines. « Nous allons saisir cette opportunité pour apporter notre solution à travers une nouvelle gamme de produits pour bétail que nous appelons Dakam qui est à sa phase de lancement », a indiqué Hermann Kpehoun, directeur commercial et logistique de SHB. Des sessions de sensibilisation, des panels sur la transhumance et la sédentarisation, ainsi que des distributions d'échantillons du produit Dakam sont prévus afin de rapprocher agriculteurs et éleveurs.

Une programmation riche sur trois jours

Pour cette 4ᵉ édition, le festival Ikpadé s'étendra sur trois jours d'activités. Il est prévu le 28 décembre une activité de salubrité communautaire. La foire artisanale et agricole (innovation majeure), et la finale d'un tournoi sportif au stade de Manigri auront lieu le 29 décembre. La journée du 30 décembre sera marquée par une rencontre avec la jeunesse et le grand spectacle de clôture, ‘'Ikpadé Show'' véritable apothéose du festival.

À travers cette 4ᵉ édition, le festival Ikpadé s'affirme comme un rendez-vous culturel majeur, au croisement de la culture, de l'économie et de la paix sociale. L'ADAC souhaite voir cet évènement rayonner au-delà des frontières nationales, en rassemblant les peuples partageant l'héritage culturel Yoruba.

Akpédjé Ayosso

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: Connexions Citoyennes lance une formation au profit des jeunes activistes africains

Mon, 12/22/2025 - 19:55

Le Campus Groupe AFD et la Fondation de l'innovation pour la démocratie lancent une nouvelle édition de Connexions Citoyennes, un parcours gratuit de formation et d'incubation dédié aux jeunes activistes africains francophones. Le programme ambitionne de faire du numérique un levier stratégique de participation citoyenne et d'innovation démocratique sur le continent.
Le parcours s'adresse en priorité aux jeunes de 18 à 35 ans engagés dans des initiatives citoyennes, associatives ou communautaires. Il vise à renforcer leurs compétences civiques et numériques afin de favoriser une participation plus ouverte, plus informée et plus inclusive.
La formation propose une initiation structurée aux Civic Tech, ces outils numériques conçus pour accroître le pouvoir d'agir des citoyens et renforcer la transparence de l'action publique. Le programme permet aux participants de comprendre les enjeux de ces technologies, d'identifier leurs usages concrets et de situer leur action dans l'écosystème de l'innovation citoyenne.
Connexions Citoyennes accompagne également les porteurs d'idées dans la transformation de leurs initiatives en projets structurés. Le parcours met l'accent sur l'analyse des besoins, la définition d'objectifs clairs, la construction de prototypes et l'identification des parties prenantes. Il aborde aussi les questions de travail en équipe, de viabilité économique et de gestion des risques.
Le dispositif se déroule en trois phases successives. La première consiste en un e-learning tutoré entièrement en ligne, prévu de février à mars 2026, et limité à 50 participants. La seconde prend la forme d'une résidence de quatre jours à Cotonou, en juin 2026, au sein de l'École de l'activisme, qui accueillera 25 participants. La dernière étape permettra à dix lauréats de participer aux Assises de la démocratie, rendez-vous annuel réunissant des acteurs publics, des organisations de la société civile et des experts internationaux.
La formation repose sur une pédagogie interactive combinant modules numériques, webinaires, études de cas et échanges entre pairs. Les organisateurs assurent la prise en charge complète des coûts, incluant la formation, l'hébergement et les déplacements pour les phases en présentiel.
Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 28 décembre 2025. Les candidats doivent être africains francophones, âgés de 18 à 35 ans, justifier d'un engagement citoyen et disposer d'un accès stable à Internet. Une attention particulière sera accordée aux candidatures féminines et à celles issues de zones rurales ou marginalisées.
Créé en 2020 et héritier d'un programme lancé dès 2017, Connexions Citoyennes s'inscrit dans une dynamique de long terme en faveur de la culture numérique citoyenne en Afrique. Cette nouvelle édition entend renforcer les synergies entre formation, incubation et mise en réseau, au service d'une démocratie plus inclusive et participative.

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Une ex-épouse de Kèmi Séba interpellée

Mon, 12/22/2025 - 17:25

Dame Ogunrube Nziki connue sous le nom de Natou Pedro Sakombi et ex-femme de l'activiste panafricaniste Kemi Seba a été interpellée par la Brigade économique et financière (BEF).

Interpellée, samedi 20 décembre 2025, l'ex-épouse de Kèmi Séba est actuellement en garde à vue à la Brigade Economique et Financière (BEF).

Aucune communication officielle n'a encore précisé les faits qui lui sont reprochés.

Selon plusieurs sources proches du dossier, cette interpellation pourrait avoir un lien avec les procédures judiciaires visant son ex-mari.
Kemi Seba fait actuellement l'objet d'un mandat d'arrêt international émis par la justice béninoise dans le cadre de l'enquête sur le coup d'Etat déjoué du 7 décembre dernier.

L'ex-compagne de l'activiste devrait être présentée au procureur spécial de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).

Écrivaine et historienne de nationalité belge, aux origines nigérianes et congolaises, Natou Pedro Sakombi a eu trois enfants avec Kemi Seba.
M. M.

Categories: Afrique, Swiss News

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