Le Bénin a réalisé des bonds significatifs dans le secteur de l'agriculture pendant la période 2015-2024. Ces performances exceptionnelles, fruit des réformes structurelles et des investissements massifs engagés dans ce secteur sous le régime du chef de l'Etat Patrice TALON, hissent le pays au premier rang dans l'espace CEDEAO.
Le Bénin, leader de l'agriculture dans la zone CEDEAO. Les résultats de la 5e Revue biennale des sept (07) engagements pris par les Chefs d'État à Malabo pour la transformation accélérée de l'agriculture en Afrique, positionnent le pays au premier rang dans la sous-région ouest-africaine, et à la 5e place dans toute l'Afrique.
Selon les résultats de cette revue, le Bénin a obtenu un score de 7,15/10, la meilleure performance et le meilleur score en Afrique de l'Ouest au cours de la période 2015-2024. Ce résultat représente un progrès exceptionnel de +66% depuis 2015 (passant de 4,3 à 7,15 en 2024).
Pour y parvenir, les investissements dans le secteur agricole ont atteint 10,89% des dépenses générales de l'État en 2024, dépassant ainsi la cible de 10% fixée par l'Union Africaine (UA). Ce qui a permis d'obtenir des productions remarquables dans plusieurs filières, notamment le coton où le pays s'est affirmé comme le Premier producteur en Afrique avec une production de 638000 T en 2024. Ces performances exceptionnelles ont été également enregistrées dans plusieurs autres filières telles que le soja, le riz, le maïs, l'anacarde, l'ananas, poisson et viande.
Cette augmentation de la production dans ces filières agricoles est soutenue par une transformation industrielle portée par la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), hub industriel béninois en pleine expansion. Les capacités de transformation de cette zone économique spéciale sont estimées à 360000 T pour le soja, 185 000 T pour le cajou, et 40 000 T pour la fibre de coton.
Résultats remarquables dans certaines filières
– Coton : Premier producteur continental, avec une production de 638000 T en 2024, multipliée par 2,4 ;
– Soja : Une production de 652454 T en 2024, soit une multiplication par 4,2 depuis 2015 ;
– Riz : 525000 T en 2022, la production a été multipliée par 2,6 ;
– Maïs : 02 millions de tonnes en 2024, contre 1,3 millions en 2015 ;
– Anacarde (Noix de Cajou) : 213000 T en 2024, soit une multiplication par 2,3 ;
– Ananas : 483539 T en 2024, une augmentation de 98% ;
– Poisson et Viande : 229000 T en 2024 (augmentation de 75%), tandis que celle de viande est de 225000 T en 2024 (augmentation de 99%).
F. A. A.
La liste des candidats préselectionnés, à l'issue de la phase sportive, du concours de recutement de 150 fonctionnaires de la douane au titre de 2024, a été rendue publique ce vendredi 24 octobre 2025. Les candidats concernés sont ainsi autorisés à prendre part aux tests psychotechniques qui se dérouleront ultérieurement. LISTE...
Au Bénin, une boulangère a été rattrappée par une dette, vieille de quatre (04) ans, qu'elle pensait éteinte par la prescription biennale prévue en droit commercial. Voici les faits et la décision du Tribunal.
La propriétaire d'une boulangerie au quartier Akogbato (Cotonou) s'est fait livrer à crédit, en 2020, des sacs de farine de blé pour la production de pains.
En 2021, la boulangère est expulsée du site pour non-paiement de loyer. Celle-ci est obligée de déplacer la boulangerie sur son propre local situé à 500 mètres de l'ancien site. Alors qu'elle restait devoir la somme de 1.834.500 FCFA au fournisseur, la boulangère n'a pu faire tourner les machines durant plusieurs mois.
Ce n'est qu'après deux ans environ qu'elle a repris lesdites activités. Malgré la mise en activité de la boulangerie, la dette n'a pas été soldée. Ceci nonobstant plusieurs relances.
En 2024, le fournisseur de farine reçoit des transferts Mobile Money respectifs de 2.000 FCFA le 4 juillet et 5.000 FCFA le 8 juillet. « Ce qui a ramené le solde à un million huit cent vingt-sept mille cinq cents (1 827 500) francs CFA » . « Depuis ce temps et malgré plusieurs relances amiables », le solde est demeuré impayé.
Le fournisseur a saisi, le 20 mai 2025, le Tribunal de commerce de Cotonou pour obtenir paiement de son dû.
Lors du procès, la boulangère invoque la prescription de deux ans prévue par l'article 301 de l'Acte uniforme OHADA sur le droit commercial, et refuse de s'acquitter de la dette.
Pour le fournisseur, cette exception est infondée en droit comme en fait. Selon ses moyens, la prescription est interrompue notamment par une reconnaissance de dette de la part du débiteur, conformément au même article de l'Acte uniforme OHADA sur le droit commercial.
Le Tribunal, dans son jugement N° 104/2025/CJ2-PC/S1/TCC, rendu le 16 octobre 2025, a rejeté les moyens de la boulangère. « La reconnaissance par le débiteur du droit de celui contre lequel il prescrivait interrompt le délai de prescription », a indiqué le juge. Il note qu'en octobre 2021, la boulangère avait reconnu, au téléphone, devoir « environ 1,6 million de francs CFA » à son fournisseur. De plus, les « versements volontaires établissent sans équivoque la volonté de ne pas se prévaloir de la prescription acquise et de reconnaître l'existence de la dette », selon le Tribunal.
Par conséquent, la boulangère a été condamnée à payer 1.827.500 de FCFA à son fournisseur de farine de blé, avec intérêts légaux à compter d'octobre 2024.
Ce jugement du Tribunal de commerce de Cotonou rappelle une règle constante mais souvent méconnue. La prescription biennale ne protège plus le débiteur qui reconnaît sa dette ou effectue un paiement, même minime, après expiration du délai de quatre ans.
Marc MENSAH
Les robinets d'Akpakpa sont à sec. L'eau, source de vie, devient un luxe pour les habitants de ce quartier de Cotonou confrontés depuis quelque temps à une pénurie persistante.
Au quartier Akpakpa à Cotonou, le désarroi est palpable. Les habitants font face à des coupures d'eau de plus en plus fréquentes. « Nous souffrons. L'eau est souvent coupée dans le quartier. Parfois, elle ne revient qu'à des heures tardives, vers 2 heures du matin. Pour pallier le manque, nous faisons des réserves », confie un conducteur de taxi-moto, communément appelé zémidjan.
Un peu plus loin, un travailleur du secteur informel avoue s'être adapté à son quotidien. « En période de coupure, je préfère ne pas me doucher le soir. Je garde l'eau pour le matin », confie-t-il.
Cette situation impacte fortement les activités économiques locales, notamment les restauratrices. Faute d'eau, elles peinent à poursuivre leurs activités. Prudence, vendeuse d'Atassi (riz aux haricots), témoigne : « quand nos réserves sont épuisées, on ne peut plus cuisiner. Parfois, on utilise l'eau du puits. On n'a pas le choix ».
Même constat du côté des élèves. Maelis, en classe de CM2, raconte : « La coupure d'eau me dérange beaucoup. Parfois, je ne peux pas me laver le matin avant d'aller à l'école. Quand il n'y a plus d'eau, mes parents achètent des packs de “pure water” (l'eau en sachet) pour qu'on se débrouille. Et quand tout est fini, on va puiser l'eau du puits chez les voisins ».
Pour d'autres, cette solution de secours devient un poids financier. « Acheter des packs d'eau revient trop cher. À la longue, mieux vaut encore consommer l'eau du puits », confie Jean (nom d'emprunt).
Entre réserves improvisées et recours à des sources d'eau de qualité douteuse, les habitants d'Akpakpa tirent la sonnette d'alarme. Tous espèrent un retour rapide à une distribution d'eau potable stable et continue.
Marina HOUENOU (Stagiaire)
Nommé nonce apostolique auprès du Burkina Faso et du Niger en août dernier par le pape Léon XIV, Mgr Eric Soviguidi, a été accueilli, jeudi 23 octobre 2025 par le clergé béninois et de nombreux fidèles catholiques venus célébrer son retour au Bénin.
Chants, danses et ferveur à l'aéroport Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou ce jeudi 23 octobre 2025. C'est le retour de Mgr Eric Soviguidi sur sa terre natale avant son départ en mission. Le prélat béninois a été nommé nonce apostolique auprès du Burkina Faso et du Niger en août dernier par le pape Léon XIV.
S'adressant à la presse locale, le nouveau nonce apostolique confie : « on n'est jamais prêt à recevoir une telle nouvelle. C'est à la fois un bouleversement et une grâce. Je rends grâce au Seigneur et je lui demande son aide pour porter cette responsabilité ».
Mgr Eric Soviguidi devient le troisième Béninois à servir comme représentant du Saint-Siège. « Chaque Eglise particulière apporte sa contribution à l'Eglise universelle. C'est beau que le Pape fasse appel à des fils de différentes nations », a-t-il ajouté, saluant ses prédécesseurs Mgr Pascal N'koué (Nonce apostolique au Panama) et Mgr Dieudonné Datonou (Nonce apostolique au Burundi).
Le nouveau nonce apostolique auprès du Burkina Faso et du Niger sera consacré le 15 novembre prochain à la paroisse Sacré-coeur de Cotonou. Son choix d'être ordonné à Cotonou se veut un geste de fidélité et de proximité avec son Église d'origine. « Nous sommes au service du Saint-Siège, mais je tenais à ce que cette consécration se fasse ici, au Bénin. On n'y a jamais vu l'ordination d'un nonce. Je suis attaché à mon pays et à mon Église locale », a-t-il expliqué.
Avant de s'envoler vers sa nouvelle mission diplomatique, Mgr Eric Soviguidi place son ministère sous le signe de la paix et de la fraternité. « Je pense que c'est ensemble que le chemin se fera pour que la paix soit consolidée dans ces deux pays, avec foi et détermination », a affirmé le nouveau nonce apostolique auprès du Burkina Faso et du Niger.
M. M.
Le tribunal de première instance d'Abomey-Calavi a jugé un homme pour des faits d'abus de confiance ce vendredi 24 octobre 2025.
Un homme âgé de la cinquantaine est poursuivi devant le tribunal d'Abomey-Calavi pour des faits d'abus de confiance. Le prévenu, un partenaire d'affaires d'une femme, victime dans le dossier, va chercher des marchandises dans le magasin de celle-ci qu'il revend et restitue par la suite les sous. Mais après la dernière opération, il a fait usage de subterfuge et n'a pas versé les recettes. Le montant total des marchandises en cause est estimé à 10 millions de francs CFA.
Le ministère public requiert à son encontre, une peine de 60 mois de prison ferme, une amende de 500 000 francs CFA, et une somme de 5 040 000 francs CFA à la victime aux titres des dommages et intérêts.
Le délibéré est renvoyé au 7 novembre 2025.
F. A. A.
Le tribunal de première instance d'Abomey-Calavi a condamné, ce vendredi 24 octobre 2025, deux jeunes hommes dans une affaire de vol d'ustensiles de cuisine. L'un des prévenus a été reconnu coupable des faits de vol, et le second, pour recel de chose volée.
Une affaire de vol d'ustensiles de cuisine impliquant deux jeunes hommes a été examinée à l'audience correctionnelle de flagrant délit du tribunal de première instance d'Abomey-Calavi ce vendredi 24 octobre 2025. Selon les déclarations à la barre, le principal accusé s'est introduit par effraction au domicile de la victime et y a soustrait des ustensiles de cuisine qu'il a vendus à un acheteur de ferrailles communément appelé ‘'Gankpogblégblé''. Le montant du préjudice selon la victime et son conseil, est estimé à 500 000 francs CFA.
A la barre, les mis en cause n'ont pas nié les faits mis à leur charge. L'acheteur de ferrailles a dédommagé la victime à hauteur de 100 000 francs CFA.
Le ministère public requiert contre le principal accusé, une peine de 18 mois de prison ferme et une amende de 100 000 francs CFA.
Contre l'acheteur de ferrailles, le magistrat a requis 6 mois de prison avec sursis, une amende de 20 000 francs CFA, et le paiement de la somme de 100 000 francs CFA à la victime pour toute cause de préjudice.
Délibérant, le tribunal condamne le principal accusé à une peine de 24 mois de prison dont 18 ferme, et une amende de 100 000 francs CFA.
L'acheteur de ferrailles quant à lui, a écopé d'une peine de 6 mois de prison avec sursis, et une amande de 100 000 francs CFA.
F. A. A.
Une enquête pour vol d'animaux domestiques a pris une tournure inattendue à Covè. Trois personnes, dont une femme, ont été interpellées, et la police a saisi plus de deux millions de FCFA de faux billets.
A la suite d'une plainte reçue lundi 20 octobre 2025 et « faisant état d'un cas de vol de lapins et de dindons au quartier Yénawa » dans la commune de Covè, la Police républicaine a ouvert une enquête.
« L'enquête menée avec diligence a conduit à l'interpellation d'un coauteur du vol ». Avec sa collaboration, une descente a été effectuée au domicile du cerveau présumé de la bande, « un repris de justice, qui à la vue des forces de l'ordre, a pris la clé des champs abandonnant derrière lui une motocyclette ».
La police a ensuite retrouvé le receleur, également « un repris de justice ».
Lors de la perquisition, la police a saisi « plusieurs animaux domestiques issus de vol, un sac contenant une somme de deux millions deux cent vingt-neuf mille (2.229.000) FCFA de faux billets de banque en coupures de 500F, 1000F, 2000F, 5000F et 10 000F ainsi qu'une machine et des produits entrant dans la fabrication de faux billets de banque ».
Au petit matin du 21 octobre 2025, l'auteur principal, jusque-là en cavale, a été retrouvé et interpellé.
Au total, trois personnes dont une femme ont été arrêtées.
Le receleur et fabricant présumé de faux billets est « toujours activement recherché », précise la Direction générale de la Police républicaine sur son site internet.
M. M.
Trois (03) individus ont été interpellés, mercredi 22 octobre 2025 au quartier Agori dans la commune d'Abomey-Calavi, pour trafic de produits psychotropes.
A la suite d'informations selon lesquelles « un individu déjà recherché pour plusieurs cas de trafic de produits psychotropes serait en pleine commercialisation d'une autre cargaison avec deux de ses comparses », la police a effectuée une descente dans une maison au quartier Agori, commune d'Abomey-Calavi.
L'opération menée, mercredi 22 octobre 2025, a permis de saisir « vingt-neuf (29) boulettes de produits psychotropes, plus de cent cinquante (150) comprimés de diverses catégories, onze (11) paquets de sachets transparents servant à emballer les produits psychotropes, un brouilleur, des pièces d'identité d'origine douteuse ainsi qu'une somme de trois cent quarante-quatre mille cinq cents (344.500) F CFA issue de la vente de ces substances ».
Les prévenus ont été placés en garde à vue pour la suite des investigations, selon la Police.
M. M.
Un mécanicien diéséliste et son épouse, une commerçante, ont été interpellés, mercredi 22 octobre 2025, à Dodji-Aliho dans la commune d'Allada, pour détention et commercialisation de faux médicaments.
Une équipe du commissariat de l'arrondissement de Sékou est descendue, mercedi 22 octobre 2025, dans une maison transformée en entrepôt à Dodji-Aliho, commune d'Allada.
Les policiers y ont découvert « cinq-cents dix-neuf (519) kilogrammes de médicaments contrefaits soigneusement dissimulés ».
Le couple a été arrêté. Les enquêtes se poursuivent pour identifier les complices impliqués dans le réseau.
M. M.
Deux (02) arbitres pourraient représenter le Bénin lors de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025.
Djindo Louis Houngnandande et Ayimavo Aymar Ulrich Éric figurent parmi les arbitres présélectionnés par la Confédération africaine de football (CAF) pour la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), qui se déroulera au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Avant la compétition, les deux arbitres devront passer un stage d'évaluation exigeant, prévu du 8 au 13 novembre au Caire. Cette session regroupera les meilleurs arbitres du continent pour des tests théoriques et physiques décisifs.
Cette présélection témoigne du progrès constant de l'arbitrage béninois, dont les représentants s'imposent peu à peu dans les compétitions majeures de la CAF.
M. M.
Dimanche 26 octobre, la 10e journée de la Liga 2025/26 offrira l'un des matchs phares de la saison. Au Santiago Bernabéu de Madrid, le Real Madrid accueillera le FC Barcelone, son principal adversaire. 1xBet, le meilleur site de paris sportifs international, a préparé l'annonce du prochain Clasico. Suivez le lien, pariez sur le derby et rappelez-vous que seule une approche responsable du jeu peut vous aider à convertir vos connaissances footballistiques en argent réel !
Le premier Clasico d'Alonso à la tête du Real Madrid
Le légendaire milieu de terrain était déjà rentré à Madrid en tant qu'entraîneur avant le début du principal tournoi de clubs de l'été aux États-Unis. Lors de ce tournoi, le Real espérait faire mieux, mais Madrid s'est finalement incliné face au PSG en demi-finale des play-offs (0-4) et est rentré chez lui pour préparer la nouvelle saison. Après 9 matchs, le Real est en tête du classement de la Liga avec 24 points. Les Blancos n'ont perdu que dans le derby madrilène, écrasés à domicile par l'Atlético (5-2). Pour l'instant, seul Alavés a encaissé moins de buts que les protégés d'Alonso en championnat (8 contre 9). En termes de buts marqués, ils ne sont devancés que par un seul adversaire : FC Barcelone (20 contre 24).
En tant que joueur du Real Madrid, Xabi a participé à 20 Clasicos. Il ne peut désormais qu'espérer que lors du prochain derby, le numéro 21 confirmera son statut de chanceux. Alonso doit mettre fin à la série de 4 matchs sans victoire du Real dans ce type de rencontres.
Le Barça vise un nouveau succès dans le derby
Le premier derby de Flick contre le Real Madrid, le 26 octobre 2024, s'est avéré plus que réussi. Le doublé de Robert Lewandowski a permis au FC Barcelone de s'imposer à l'extérieur sur le score de 4-0. En janvier 2025, lors de la finale de la Supercoupe d'Espagne, malgré deux buts concédés, les Blaugrana ont réussi à en inscrire cinq.
La domination du collectif de Hansi ne s'est pas limitée à cela : en avril, ils ont célébré la victoire en finale de la Coupe du pays (3-2). Le point final dans l'histoire du Clasico de la saison 2024/25 a été mis en mai. Barcelone a une nouvelle fois renversé Madrid à domicile (4-3), anéantissant les derniers espoirs madrilènes pour le sacre en Liga.
Les Blaugrana jouent désormais le rôle de rattrapage, avec deux longueurs de retard sur les Blancos. Outre le match nul à l'extérieur contre le Rayo Vallecano (1-1), les hommes de Flick ont essuyé un échec inattendu face à Séville (1-4). Une victoire dans la douleur à domicile contre Gérone (2:1) et la disqualification du Hansi n'apportent pas non plus d'optimisme aux supporters du champion d'Espagne. Outre l'entraîneur, plusieurs joueurs clés ne pourront pas apporter leur obole au FC Barcelone lors du Clasico. Joan García, Marc-André ter Stegen, Gavi, Dani Olmo et Robert Lewandowski seront définitivement forfaits, alors que la participation d'Andreas Christensen et Rafinha est toujours douteuse. Le Real Madrid connaît également des problèmes de personnel. Le grand madrilène sera imputé d'Antonio Rüdiger et de David Alaba, et le niveau de préparation de Dean Huijsen, Ferland Mendy, Trent Alexander-Arnold, Dani Carvajal et Dani Ceballos pour ce genre de matchs est incertain.
Cotes : V1 – 2,123, X – 4,13, V2 – 3,305.
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La rencontre annoncée entre le président Patrice Talon et son prédécesseur,Thomas Boni Yayi, s'est tenue ce vendredi matin à Cotonou. Mais aucune déclaration publique après la rencontre.
Le face-à-face Talon-Yayi intervenant au lendemain de la décision de la Cour constitutionnelle et du rejet par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) de la candidature duo du parti présidé par l'ex président Yayi Boni, a eu lieu dans la matinée de ce vendredi 24 octobre 2025. Mais à la fin de la rencontre, aucune déclaration n'a été rendue publique.
Le communiqué publié la veille par Thomas Boni Yayi rappelait que “c'est dans le dialogue que nous pourrons organiser des élections générales inclusives, transparentes et paisibles.”
Le tête-à-tête de ce vendredi entre le président Talon et son prédécesseur s'inscrit dans la volonté affichée par les deux personnalités pour décrisper la tension politique à la veille des élections générales de 2026.
L'opinion publique est dans l'attente des suites concrètes de cette entrevue, perçue comme un signe d'apaisement après le rejet des dossiers du duo candidat de Les Démocrates, principal de l'opposition, à la présidentielle de 2026.
M. M.
La rencontre entre Yayi et Talon a eu lieu ce vendredi matin. Aucune déclaration n'a été faite à la sortie de l'entrevue. De sources concordantes , on apprend que les deux hommes devraient se revoir prochainement...
A suivre
Par sa décision, en se déclarant incompétente pour connaître du différend qui secoue Les Démocrates sur le parrainage, la Cour constitutionnelle valide ce jeudi, et de facto, l'option judiciaire pour trancher sur le quiproquo Les Démocrates (Ld) à propos du parrainage qui défraie la chronique. Ainsi donc, c'est la voie de recours choisie par le député Michel Sodjinou qui l'emporte et le conforte. Ce qui met en exergue, et une fois encore, les erreurs stratégiques de ses vis-à-vis du même parti.
Par Paul AMOUSSOU
Erreur stratégique, qui vient s'ajouter à un chapelet déjà long dans ce registre, et qui conduit Les Démocrates, plus grand parti de l'opposition, au naufrage. Entre autres, comment qualifier leur propension à dénier la qualité du Tribunal à connaitre du différend sur le parrainage, tout en interjetant appel alors même que, soutiennent les mêmes Les Démocrates, seule la Cour constitutionnelle, qui vient de signifier son incompétence, serait habilitée ! Inconséquent, le dépôt par Les Démocrates de leur dossier de candidature avec 27 fiches de parrainage, admettant de facto le problème sur la 28e fiche, avant de revenir avec cette dernière déjà frappée d'invalidité, pour s'inscrire dans un imbroglio juridico-politicien ! Et ce n'est pas tout.
L'imbroglio lié au parrainage aura permis à l'opinion nationale, et grâce au député (dissident ?) Michel Sodjinou, de connaitre les maux qui couvaient au parti Les Démocrates. Il est notamment question de sectarisme, de clanisme, de discrimination, de brimade, etc. Des mots employés par M. Sodjinou pour matérialiser ces maux incriminés, auxquels d'autres membres du parti ont fait écho, alléguant que l'honorable député Michel Sodjinou est dans le vrai. Et que les maux incriminés par ce dernier constituent bel et bien une réalité tangible de ce parti, la face visible d'un iceberg !
Gouverner, c'est prévoir
Qu'un parti portant un nom aussi emblématique, Les Démocrates, en vienne à s'exposer aussi piteusement sur la place publique pour un choix de candidature devenu sujet à caution en vue d'une élection éponyme, est tout simplement renversant. Voire consternant ! C'est même dans ce qui fait son Adn qu'il est contesté, qu'un de ses membres, le désormais célèbre député Michel Sodjinou, remet en cause, à savoir l'esprit démocratique, antinomique aux maux relevés !
Mais le naufrage des LD ne tient pas seulement à cette querelle intestine. Reste problématique aussi, l'agenda révélé par le plus grand parti de l'opposition dans la perspective de la présidentielle 2026. Plutôt court, comparé à l'échéance de dépôt de candidature à la Cena, il pétrifie le parti Les Démocrates dans une forme d'impréparation étonnante, comme si ses acteurs attendaient de voir la Mouvance présidentielle désigner et investir son duo de candidats avant de se jeter à l'eau, de se lancer dans cette épreuve cruciale. Mais encore, absent du territoire national un temps, et fort des fiches de parrainage réunis sous son contrôle exclusif, le président du parti Les Démocrates s'est autorisé un déplacement à Lomé le 12 octobre dernier à la surprise générale, soit à deux jours de la clôture du dépôt des dossiers de candidature, alors que l'opinion attendait de connaitre le duo des LD…
Tant et si bien, qu'en plus du nombre limité de parrains, Les Démocrates se sont mis en mauvaise posture d'un délai limité, timing peu favorable au règlement d'hypothétiques conflits internes, un temps trop court préjudiciable au lavage du linge sale en famille s'il y en a, et à l'établissement d'un consensus autour du duo de candidats. Gouverner, c'est prévoir, c'est connu. Aussi, il convenait d'anticiper les aléas d'un processus aussi majeur dans la vie d'un parti, voire d'une nation, par des choix conséquents.
Autant de préalables, que du côté de la Mouvance présidentielle, les partis, plus avisés, ont eu le temps de régler. A telle enseigne qu'une fois leur choix fait, c'est tout naturellement que les Mouvanciers l'ont applaudi, le portent et le célèbrent. Pourtant, ceux-ci reviennent de loin, non sans avoir géré des contradictions et frictions liées à des ambitions nourries parfois maladroitement pour la présidentielle, y compris une tentative de coup d'Etat ayant conduit l'ex-sherpa de la Mouvance, Olivier Boko, en prison ! Le plus représentatif des partis de l'opposition a manifestement mal négocié ce virage.
Question de management
La différence entre les partis de la Mouvance et Les Démocrates réside dans le management, y compris des désaccords le cas échant. Il y a d'une part le management de Patrice Talon ayant conduit au choix incontesté et consensuel de Romuald Wadagni, et d'autre part celui du président du parti Les Démocrates, Boni Yayi, remis en cause avec fracas par l'inénarrable Michel Sodjinou et consorts, avec comme résultat l'hypothèque jetée sur la participation du parti Les Démocrates à la présidentielle de 2026.
Il est admis que filer un amour à toute épreuve au sein d'une communauté, est loin d'être la chose la mieux partagée, la plus facile au sein d'une organisation humaine où frictions, querelles d'égos, mésententes, relèvent du lot commun. Toutes choses qui peuvent conduire à l'implosion de toute organisation, à la déchirure, en l'absence d'un leadership affirmé et d'un management permettant de conjurer le mal, de trouver un juste équilibre entre la pluralité des velléités et tendances en conflit. Il en va ainsi d'une entreprise comme d'un parti politique, d'une association comme du cercle familial.
Edifiante à ce propos, la situation de crise de parrainage dans laquelle le parti Les Démocrates s'est englué, susceptible d'hypothéquer sa faculté à participer à la prochaine présidentielle, est révélatrice d'une fragilité structurelle du pourtant plus grand parti de l'opposition.
Le Tribunal de Commerce de Cotonou a condamné, le 16 octobre 2025, la société P&N BENIN SA, à verser la somme de 6 000 euros, soit 3 934 714 francs CFA, à la société ERMINIG CONSEIL. Cette décision intervient dans le cadre d'un litige commercial concernant une facture impayée.
Le différend remonte à un contrat signé le 19 mai 2023 entre les deux parties. ERMINIG CONSEIL, représentée par Monsieur Hugues Gwenolé René Victor Marie LATOURNERIE, avait été engagée pour une mission de conseil en organisation dans le cadre d'un projet de construction à Ouédo et Glo Djigbé. La prestation, d'une durée de deux mois, s'est achevée le 30 juillet 2023. Une facture de 6 000 euros, émise le 17 juillet 2023, était exigible depuis le 1er août 2023.
Malgré plusieurs relances et une mise en demeure déchargée le 24 mars 2025, P&N BENIN SA n'a pas honoré ses engagements.
La société P&N BENIN SA a reconnu à plusieurs reprises sa dette, notamment dans des courriels datés des 4 septembre, 19 septembre, 12 octobre 2023 et 7 janvier 2024.
ERMINIG CONSEIL a joint ces correspondances à la procédure.
Le 16 octobre 2025, le Tribunal de Commerce de Cotonou a condamné la société P&N BENIN SA, à verser la somme de 6 000 euros, soit 3 934 714 francs CFA, à la société ERMINIG CONSEIL.
Intérêts de retard et dépens
Le Tribunal a également condamné P&N BENIN SA au paiement des intérêts de retard au taux légal, calculés à partir du 24 mars 2025 jusqu'au règlement complet de la somme due, conformément à l'article 714 du Code de procédure civile, commerciale, sociale, administrative et des comptes.
La décision a été rendue en matière commerciale de petites créances, en premier et dernier ressort.
M. M.
L'ancien président de la République, Boni YAYI, président du parti Les Démocrates (LD), est annoncé au cabinet du chef de l'Etat Patrice TALON dans la matinée de ce vendredi 24 octobre 2025. Cette rencontre qui intervient quelques heures après la décision de la Cour constitutionnelle dans le dossier de parrainage impliquant le député Michel SODJINOU du parti Les Démocrates, sera l'occasion pour les deux personnalités d'avoir « un dialogue direct et républicain afin d'examiner ensemble les voies de sortie de crise ». L'ex président a fait l'annonce à travers un communiqué.
COMMUNIQUÉ DU PRÉSIDENT THOMAS BONI YAYI
Cotonou, le 23 octobre 2025
Suite à la décision rendue par la Cour constitutionnelle ce jour, et conscients des tensions et incompréhensions qu'elle a suscitée au sein de notre Nation, le Président Patrice Talon et moi avons convenu de nous retrouver pour un dialogue direct et républicain afin d'examiner ensemble les voies de sortie de la crise actuelle, dans la matinée du vendredi 24 octobre 2025.
À cet égard nous échangerons dans un esprit de fraternité et de responsabilité nationale, sur les mesures à même de préserver la paix sociale, la stabilité des institutions et la cohésion de notre pays.
C'est dans le dialogue que nous pourrons organiser des élections générales inclusives, transparentes et paisibles.
Restons connectés à l'espérance.
Que Dieu bénisse le Bénin.
Fait à Cotonou, le 23 octobre 2025
Dr Thomas Boni YAYI
Ancien Président de la République Bénin
Le Salon National du Livre (SNL) fera son grand retour du 19 au 22 novembre 2025, sous le thème : « Littérature et diaspora : tisser des liens mémoriels et réinventer un avenir partagé ».
Organisé par l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC), sous l'égide du ministère en charge de la Culture, le Salon National du Livre (SNL) se tiendra simultanément dans quatre villes : Cotonou, Ouidah, Parakou et Abomey. Ce sera du 19 au 22 novembre 2025.
Cette nouvelle édition ambitionne de mettre en lumière la créativité littéraire béninoise tout en renforçant les passerelles entre les auteurs du pays et ceux de la diaspora. Elle s'inscrit dans la volonté du gouvernement de dynamiser l'industrie du livre, soutenir les écrivains nationaux et accroître leur visibilité sur la scène internationale, en synergie avec le Grand Prix Littéraire du Bénin.
Selon l'ADAC, la programmation s'annonce « riche et diversifiée », mêlant rencontres d'auteurs, tables rondes, ateliers, lectures publiques et expositions. Le SNL 2025 entend ainsi faire vibrer la vie culturelle béninoise et offrir un espace de dialogue entre les générations d'écrivains, éditeurs et lecteurs.
M. M.
La Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) a lancé l'enregistrement des candidatures pour les élections communales du 11 janvier 2026.
Les partis politiques ont cinq jours seulement pour déposer leurs listes, du 24 au 28 octobre 2025, dans le cadre des élections communales du 11 janvier 2026.
Le président de la CENA, Sacca Lafia, a rappelé que « la conformité des dossiers est une condition essentielle pour valider la participation des partis ».
3 630 candidats attendus
Chaque formation politique doit présenter une liste couvrant les 546 arrondissements, soit 3 630 candidats, titulaires et suppléants. « L'absence du nombre requis de candidats sur une liste entraînera de fait son rejet par la CENA, sans aucune possibilité de la compléter ultérieurement », avertit Sacca Lafia. Il encourage les partis à vérifier leurs dossiers avant le dépôt et à utiliser la plateforme informatique mise en place pour éviter retards et rejets.
Le président insiste : « J'invite instamment les partis politiques à ne pas attendre le dernier jour, ni le dernier moment, pour se présenter à la CENA ».
M. M.
La Cour constitutionnelle a rendu sa décision, dans la soirée du jeudi 23 octobre 2025, sur l'affaire de parrainage opposant le parti Les Démocrates (LD) au député Michel Sodjinou.
Saisie d'un recours du député Abdel Kamel Ouassagari, la Cour constitutionnelle s'est déclarée incompétente en l'état sur le dossier parrainage de Sodjinou pour la présidentielle 2026.
Le recours, introduit par le secrétaire administratif du parti Les Démocrates, visait à contester l'ordonnance du tribunal de première instance de Cotonou ayant conduit à l'annulation du parrainage accordé à Michel Sodjinou. Le requérant estimait que le juge des référés avait outrepassé ses pouvoirs dans une affaire relevant, selon lui, du contentieux électoral.
Les avocats du parti, Me Sadikou Alao et Me Victorien Fadé, ont plaidé la violation de la Constitution, du principe de séparation des pouvoirs et des droits fondamentaux du parti et de son président, Boni Yayi.
Dans sa délibération, la Cour a décidé de joindre les cinq recours déposés sur le même sujet avant de se déclarer incompétente en l'état, sans se prononcer sur le fond.
Cette décision met fin à l'espoir du parti Les Démocrates de voir invalidée l'ordonnance du tribunal prononçant l'annulation du parrainage du député Michel Sodjinou. Ne disposant pas du nombre de parrainages requis (28), le principal parti d'opposition ne pourra plus participer à l'élection présidentielle de 2026.
Le duo candidat des Démocrates, Renaud Agbodjo-Jude Lodjou fait partie de la liste des candidatures rejetées par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).
Seuls les duos Wadagni-Talata et Hounkpè-Hounwanou sont qualifiés pour la présidentielle du 12 avril 2026.
M. M.