La proposition de loi portant Révision de la constitution a franchi l'étape de recevabilité lors de la séance plénière dans la soirée de ce vendredi 14 novembre 2025. Au terme d'un vote secret, 87 députés ont voté pour, 22 contre et 00 abstention.
Par ce vote, le Parlement marque son accord pour la recevabilité en plénière de la proposition de loi.
L'ancien président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC), Adam Boni Tessi n'est plus. Il a tiré sa révérence ce vendredi 14 novembre 2025.
Deuil dans la presse béninoise. Le président de la 5e mandature de la HAAC, Adam Boni Tessi n'est plus. Il a rejoint la demeure éternelle ce vendredi 14 novembre 2025, des suites d'une maladie.
Le regretté est un Administrateur du Trésor à la retraite, député à l'Assemblée nationale, et maire de la commune de Nikki. Il a succédé à Théophile Nata à la tête de l'institution en charge de régulation des médias au Bénin.
Paix à son âme !
La Police républicaine a interpellé, ce jeudi 13 novembre 2025, une revendeuse de faux médicaments à Adamè, une localité située dans le 2e arrondissement de Bohicon, dans le département du Zou. La perquisition effectuée à son domicile a permis de saisir 2,5 tonnes de médicaments contrefaits.
Un entrepôt de faux médicaments démantelé à Bohicon. La propriétaire selon une publication de la Police s'apprêtait pour accueillir une cliente ce jeudi 13 novembre 2025 vers 9h, quand une équipe d'intervention du commissariat du premier arrondissement a fait irruption sur les lieux.
Soumise à l'interrogatoire, la propriétaire, « une revendeuse invétérée de médicaments de contrebande » selon la Police, est passée aux aveux. La perquisition qui a suivi a permis de découvrir 2,5 tonnes de faux médicaments. Désormais aux mains de la Police, elle sera présentée au Procureur de la République pour répondre de ses actes.
F. A. A.
Un entrepôt d'essence a été réduit en cendres suite à un incendie survenu jeudi 13 novembre 2025 à Zogbodomey dans le département du Zou.
L'explosion d'un entrepôt d'essence à Zogbotahouè dans la commune de Zogbodomey a provoqué d'importants dégâts jeudi 13 novembre dernier. Plusieurs détonations ont été entendues aux environs de 9 heures.
Une femme se trouvant à quelques mètres de l'entrepôt a été grièvement blessée. La victime a été évacuée au centre de santé pour une prise en charge.
L'entrepôt a été consumé. Le pire a été évité grâce à l'intervention des sapeurs-pompiers.
Une enquête est ouverte.
M.M.
La restauratrice béninoise « Eden food », de son vrai nom Love Anick Ploka cuisinera, samedi 29 novembre 2025, 100 marmites en 24 heures à l'espace CANAL OLYMPIA de Cotonou. Cette initiative est une œuvre caritative à l'endroit des démunies.
Une grande première dans la restauration béninoise. Depuis plusieurs semaines, une information devenu virale sur les réseaux sociaux annonce qu' Eden food cuisinera 100 marmites en 24 heures du samedi 29 à partir de 7 heures au dimanche 30 novembre à 7 heures.
Promu par Fernando Manofi, « 100 marmites en 24 heures » est un marathon culinaire visant à cuisiner 100 marmites de 50 kg en 24 heures. Ce défi culinaire solidaire rassemble la communauté autour d'un objectif commun : préparer et distribuer des repas nutritifs et réconfortants à environ 30 000 personnes, notamment des démunis, des prisonniers et des patients psychiatriques par le biais d'influenceurs, d'associations et d'organisations prêtes à aider.
Cette initiative permet également de valoriser la cuisine béninoise.
Les plats achetés sont destinés à la distribution dans les orphelinats, les banlieues, les hôpitaux et les maisons de retraite.
Chaque marmite représente l'espoir, la chaleur humaine et la solidarité.
Pour participer, consultez le site https://defiextreme.bj/dons/1
Marina HOUENOU (Stag)
L'Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM) a lancé le recrutement de : Directeur d'exploitation ; Directeur technique ; Responsable travaux et maintenance des fluides ; Responsable travaux et assainissement ; Responsable RH, juridique et contentieux ; Responsable marketing et communication ; Inspecteurs, Ambassadeurs propreté ; Agents de péage, circulation et stationnement ; Agent de sûreté et sécurité. La clôture des dépôts de candidature est fixée au 25 novembre 2025. Voici comment postuler...
Cotonou accueille, les 17 et 18 novembre 2025, le Sommet régional sur la Transformation numérique en Afrique de l'Ouest et du Centre. Co-organisé par le Groupe de la Banque mondiale et le gouvernement du Bénin, le Sommet ambitionne d'accélérer la digitalisation dans la région et de renforcer la coopération entre États.
Contribuer à réduire la fracture numérique, alors qu'à peine 40 % de la population de la région utilise Internet malgré une couverture réseau pourtant disponible. Tel est l'objectif du Sommet régional sur la Transformation numérique en Afrique de l'Ouest et du Centre qui s'ouvrira le 17 novembre prochain au Sofitel hôtel Cotonou.
Le Sommet entend promouvoir l'extension du haut débit, l'harmonisation des politiques numériques et l'intégration des marchés digitaux. Il vise aussi à développer les compétences en intelligence artificielle, un levier essentiel pour stimuler l'innovation et anticiper les métiers de demain.
Décideurs publics, partenaires techniques et financiers, acteurs privés et experts du numérique feront le point sur les avancées enregistrées. Ils partageront les meilleures pratiques et chercheront à mobiliser de nouveaux investissements. Le Sommet doit aussi permettre d'identifier des engagements concrets pour encourager le secteur privé à investir davantage dans les infrastructures et les services numériques.
L'une des ambitions affichées est de soutenir le Marché Unique du Numérique, destiné à faciliter la circulation des services digitaux entre pays et à créer des opportunités économiques régionales. Les participants discuteront également d'une Déclaration commune, afin d'accélérer les réformes et de renforcer l'intégration numérique d'ici 2030, conformément aux objectifs de l'Union africaine.
En réunissant des acteurs de haut niveau, le Sommet veut installer une dynamique continentale. Il doit permettre d'élargir l'accès à Internet, d'améliorer les compétences en intelligence artificielle et de favoriser la création d'emplois numériques. Autant de défis majeurs pour une région où le potentiel d'innovation reste encore largement sous-exploité.
M. M.
L'Afrique fait face à des défis majeurs liés à l'environnement et au changement climatique. Les phénomènes comme les sécheresses, inondations et famines deviennent plus fréquents et plus intenses, affectant directement la vie des populations, l'agriculture et les économies locales.
Le changement climatique impose à l'Afrique des coûts importants, pouvant atteindre jusqu'à 30 % des revenus de certains pays, ainsi qu'un déplacement massif de populations. La situation est d'autant plus préoccupante que l'Afrique contribue peu aux émissions mondiales, mais subit des impacts disproportionnés. Cette crise climatique menace la stabilité sociale et économique, en particulier dans des régions comme l'Afrique de l'Ouest et le Sahel. Plusieurs initiatives voient le jour pour mieux anticiper et limiter ces effets, allant de l'innovation technologique à la coopération régionale entre nations.
Ces enjeux sont au cœur des discussions internationales et attirent l'attention de nombreuses institutions comme la Banque africaine de développement. Ils soulignent la nécessité d'une action coordonnée et durable pour protéger les écosystèmes, garantir la sécurité alimentaire et soutenir les communautés vulnérables face au changement climatique.
Le changement climatique en Afrique présente des caractéristiques uniques liées à son climat, à ses écosystèmes et à ses activités humaines. Il est important de saisir les notions de base, les spécificités régionales ainsi que les causes naturelles et humaines qui influencent cette transformation.
Pour rappel, le changement climatique désigne une modification durable des conditions moyennes du climat de la Terre. Cela inclut des variations comme l'augmentation des températures, des précipitations changeantes et des phénomènes météorologiques extrêmes. En Afrique, ces variations affectent directement la vie quotidienne, les ressources naturelles et le développement économique. Le changement climatique n'est pas seulement une tendance récente, mais s'accentue avec les activités humaines.
Caractéristiques spécifiques du climat africain
Le climat africain est très divers, allant du désert chaud au climat tropical humide. Cela rend le continent particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique. Les températures y augmentent plus vite que la moyenne mondiale, surtout dans les zones semi-arides comme le Sahel. Les sécheresses fréquentes et les inondations ont des impacts graves sur l'agriculture et la sécurité alimentaire. Les régions côtières font face à l'élévation du niveau de la mer, ce qui menace les zones urbaines et les écosystèmes fragiles.
Facteurs naturels et anthropiques
Plusieurs facteurs naturels influencent le climat africain, notamment les cycles solaires et les variations de l'océan Atlantique. Cependant, les causes humaines ont un poids plus important aujourd'hui. La déforestation, l'agriculture intensive, la croissance démographique et l'utilisation des énergies fossiles augmentent les émissions de gaz à effet de serre. Bien que l'Afrique contribue à moins de 4 % des émissions mondiales, ses écosystèmes ressentent fortement ces changements. Des pratiques durables sont donc nécessaires pour limiter les impacts négatifs.
Le changement climatique en Afrique provoque des transformations marquées qui affectent directement les écosystèmes, les terres agricoles et la vie sauvage. Ces effets manifestent une pression croissante sur les ressources naturelles vitales.
En d'autres termes, l'Afrique connaît une augmentation des événements météorologiques violents, notamment des sécheresses prolongées et des inondations soudaines. Ces phénomènes touchent particulièrement les zones agricoles, réduisant la production alimentaire et augmentant l'insécurité alimentaire.
Les inondations causent aussi des dégâts aux infrastructures, perturbant les communautés locales. Les sécheresses affectent les sources d'eau potable, aggravant la pénurie d'eau. Certains pays doivent consacrer jusqu'à 9 % de leur budget pour gérer ces crises. Cet excès d'événements extrêmes perturbe la vie quotidienne et freine le développement économique.
Désertification et dégradation des sols
Le réchauffement global accélère la désertification en Afrique, surtout dans les régions semi-arides. La perte de végétation couplée à l'érosion diminue la qualité des sols.
La dégradation des sols réduit la capacité des terres à produire des cultures. Cela menace la sécurité alimentaire et pousse certaines populations à migrer. La déforestation et le surpâturage contribuent aussi à ce problème. En somme, les terres fertiles deviennent moins productives, ce qui a un impact direct sur les moyens de subsistance ruraux.
Aussi, note-t-on que les écosystèmes africains subissent une forte pression en raison des changements climatiques. La hausse des températures et les variations des précipitations modifient les habitats naturels. Plusieurs espèces animales et végétales sont menacées, certaines risquant l'extinction. La perte de biodiversité perturbe aussi les services écosystémiques essentiels, comme la pollinisation et la régulation des sols. Les zones protégées ne sont pas totalement épargnées, car les altérations climatiques dépassent les capacités d'adaptation de beaucoup d'espèces.
Et s'ensuivent les conséquences
Les communautés en Afrique subissent des impacts lourds du changement climatique. Ces effets touchent la production alimentaire, la santé des populations et l'accès à l'eau potable. Chaque domaine présente des défis majeurs qui compromettent la vie quotidienne.
Le changement climatique provoque des sécheresses fréquentes qui réduisent les récoltes. Les périodes de pluie deviennent imprévisibles, ce qui complique les cultures traditionnelles. Beaucoup de petits agriculteurs dépendent encore de méthodes sensibles aux variations climatiques.
Les sols s'appauvrissent et l'érosion augmente, rendant les terres moins fertiles. En conséquence, la production alimentaire baisse, ce qui accroît l'insécurité alimentaire dans plusieurs régions. Cette situation aggrave la pauvreté et la dépendance à l'aide alimentaire .
Certaines communautés adoptent des pratiques agricoles résilientes, comme les cultures résistantes à la sécheresse et la diversification des cultures. Mais ces solutions restent insuffisantes face à l'ampleur du problème.
Santé publique
Les changements climatiques aggravent la propagation de maladies. Les inondations créent des zones de stagnation d'eau, favorisant le développement de moustiques porteurs du paludisme. Les vagues de chaleur augmentent aussi les risques de maladies liées à la chaleur.
Les famines et l'insécurité alimentaire conduisent à une malnutrition qui affaiblit le système immunitaire. Les systèmes de santé locaux manquent souvent de ressources pour faire face à ces défis. La combinaison de ces facteurs provoque une hausse des maladies infectieuses et des troubles liés au stress environnemental. Cela met une pression importante sur les infrastructures sanitaires.
Les sécheresses prolongées réduisent l'accès à l'eau potable dans de nombreuses régions. Les nappes phréatiques s'épuisent et les rivières deviennent intermittentes. Cela affecte l'hygiène et la santé des populations. Les inondations, elles, contaminent souvent les réserves d'eau, causant des épidémies. La disponibilité inégale de l'eau rend difficile l'agriculture et l'élevage, deux piliers des économies rurales.
Certaines régions mettent en place des systèmes de collecte d'eau de pluie et des infrastructures pour mieux gérer les ressources hydriques. Ces efforts restent limités face à la demande croissante.
Des moyens de subsistance perturbés
Le changement climatique affecte directement les économies africaines par la perte des ressources naturelles et par des déplacements humains importants. Ces transformations remettent en cause les activités traditionnelles et posent des risques pour la stabilité économique.
Les variations climatiques provoquent des sécheresses, inondations et dégradations des sols. Ces phénomènes affectent fortement l'agriculture, secteur clé pour des millions d'Africains. Les agriculteurs perdent des récoltes et voient leur production diminuer, ce qui réduit leurs revenus.
Les systèmes agricoles traditionnels deviennent de moins en moins fiables. La sécurité alimentaire est menacée, notamment dans les zones rurales où peu d'alternatives économiques existent. Les pertes économiques se répercutent aussi sur le PIB national, ralentissant la croissance.
Les populations démunies et vulnérables sont les plus touchées, car elles dépendent entièrement des ressources naturelles. Le manque d'accès aux technologies adaptées aggrave leurs difficultés face aux chocs climatiques.
Les conditions climatiques extrêmes poussent des millions de personnes à quitter leur lieu de vie. Les sécheresses prolongées et les inondations détruisent des habitations et réduisent la disponibilité de l'eau potable. Des régions du Mali, du Bénin et même du Niger l'ont connu en 2024 et début 2025.
Ces déplacements massifs créent des pressions sur les régions d'accueil. Les infrastructures, l'emploi et les services sociaux sont souvent insuffisants pour répondre à la demande croissante. Cela peut générer des tensions sociales et ralentir le développement. Les migrations liées au climat se concentrent souvent sur des populations rurales pauvres. Ces mouvements modifient la structure démographique et économique dans plusieurs zones, augmentant la vulnérabilité générale face aux changements futurs.
Initiatives et politiques environnementales en Afrique
L'Afrique met en place des actions concrètes pour répondre aux défis du changement climatique. Ces actions incluent des stratégies adaptées aux besoins locaux et une coopération entre plusieurs pays et partenaires internationaux. L'objectif est de protéger les ressources naturelles tout en soutenant le développement économique.
Chaque pays africain développe des plans pour limiter les effets du changement climatique. Ces stratégies visent à renforcer la résilience des zones rurales face aux sécheresses et inondations. Elles incluent des mesures pour la gestion durable des terres et la protection de la biodiversité.
Le développement de l'agriculture durable et l'intégration des communautés locales dans les décisions environnementales sont prioritaires. De plus, les gouvernements adoptent des politiques qui favorisent l'utilisation des énergies renouvelables afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les stratégies nationales sont souvent soutenues par des fonds internationaux qui financent des projets d'adaptation, comme l'aménagement des bassins versants et la reforestation. Ces efforts contribuent aussi à préserver les moyens de subsistance des populations vulnérables.
Coopération régionale et internationale
L'Afrique a renforcé ses collaborations à l'échelle régionale pour un meilleur partage des ressources et des connaissances. Des organisations comme l'Union africaine et la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest jouent un rôle clé dans cet effort.
Lors de sommets internationaux tels que la COP27, plusieurs initiatives ont été lancées pour mobiliser des financements et encourager les partenariats. Ces accords facilitent la mise en place de projets transfrontaliers pour la gestion de l'eau et la protection des écosystèmes.
La coopération inclut aussi le transfert de technologies propres. Les échanges avec les pays développés permettent à l'Afrique d'accélérer la transition énergétique tout en renforçant la gouvernance environnementale. Cela crée un cadre pour une croissance verte durable sur le continent.
Solutions innovantes et technologies durables
L'Afrique développe des solutions concrètes pour réduire l'impact du changement climatique. Ces innovations se concentrent particulièrement sur des sources d'énergie propres et des pratiques agricoles adaptées aux nouvelles conditions climatiques.
Le continent mise sur le solaire, l'éolien et l'hydroélectricité pour diversifier ses sources d'énergie. Le solaire est particulièrement prometteur grâce à l'ensoleillement élevé dans de nombreuses régions. Plusieurs start-ups et projets publics installent des panneaux solaires pour alimenter des foyers et des villages isolés.
L'énergie éolienne gagne aussi du terrain, notamment dans les zones côtières et les hauts plateaux. Elle complète le solaire en fournissant de l'énergie lorsque le soleil est faible. L'hydroélectricité reste une source importante, en particulier dans les pays dotés de grands fleuves.
Ces solutions permettent de diminuer la dépendance aux énergies fossiles. Elles participent aussi à la création d'emplois verts et à l'amélioration de l'accès à l'électricité pour des millions de personnes.
Agriculture intelligente face au climat
L'agriculture en Afrique doit s'adapter rapidement aux changements climatiques. Les technologies aident à optimiser l'utilisation de l'eau, comme par exemple l'irrigation goutte à goutte, qui limite le gaspillage. Les agriculteurs utilisent des données climatiques et des outils numériques pour mieux planifier les semis et les récoltes. Ces innovations améliorent la résilience face aux sécheresses et aux inondations. Les semences résistantes à la sécheresse et aux parasites jouent un rôle important. Elles garantissent de meilleures récoltes même dans des conditions difficiles. Ces solutions soutiennent la sécurité alimentaire tout en respectant l'environnement.
La participation active des populations est essentielle pour lutter contre le changement climatique en Afrique. Cela inclut des efforts ciblés pour informer et responsabiliser différentes couches sociales, surtout les jeunes et les communautés locales, afin de promouvoir des actions concrètes.
Pour y parvenir pleinement, il urge de s'adonner à l'éducation environnementale sur le continent. Cette éducation environnementale se concentre sur la transmission de connaissances adaptées aux réalités locales et vise à développer la conscience des enjeux climatiques dès le plus jeune âge, notamment dans les écoles.
Des programmes éducatifs doivent intégrer des thèmes comme la gestion durable des ressources, les effets du changement climatique, et les comportements à adopter pour réduire l'empreinte écologique. Plusieurs initiatives régionales mobilisent plus de 300 élèves de divers pays africains pour explorer les impacts environnementaux. Cette formation favorise aussi la compréhension des liens entre environnement et développement économique. Elle prépare ainsi les jeunes à devenir des citoyens engagés capables de participer à des solutions durables.
L'autre facteur plus déterminant reste la mobilisation des jeunes et des communautés locales qui est cruciale pour le succès des actions climatiques. De nombreux projets encouragent leur implication directe dans la protection de l'environnement et l'adoption de pratiques innovantes. Des pays comme le Kenya, l'Ouganda et la Somalie illustrent cette approche, en favorisant la transparence et les partenariats scientifiques. Ces communautés reçoivent un soutien pour créer des solutions adaptées à leurs besoins spécifiques.
Les campagnes de sensibilisation utilisent souvent des ateliers, des rencontres locales et des médias sociaux pour renforcer l'engagement. L'objectif est d'augmenter la participation active, notamment dans les zones rurales, où les effets du changement climatique sont souvent les plus graves.
Le développement durable reste une priorité. Il s'appuie sur les initiatives gouvernementales, des ONG, et des investisseurs. qui travaillent ensemble pour bâtir un avenir plus résilient face aux changements climatiques.
L'adaptation et l'atténuation nécessitent une approche intégrée, alliant science, technologie et engagement communautaire. Cela permettra de minimiser les impacts négatifs sur l'environnement et la société africaine.
Josaphat DAH-BOLINON
L'Agence Nationale d'Identification des Personnes (ANIP) met en garde les populations contre la multiplication de messages frauduleux circulant en ligne.
L'ANIP alerte sur « la circulation de messages et annonces frauduleux sur les réseaux sociaux » . Selon l'institution, certains individus se font aussi passer pour des relais administratifs. Ils se présentent comme des « facilitateurs dans certaines mairies et arrondissements ».
L'ANIP dément formellement toute collaboration de ce type.
L'Agence rappelle qu'elle « n'a désigné aucun intermédiaire, structure privée ou individu » pour l'accès à ses services. Elle avertit que toute démarche effectuée en dehors de ses circuits officiels met en danger les données personnelles des citoyens. Ces pratiques ne garantissent ni la confidentialité, ni le respect des délais.
L'ANIP invite donc les usagers à la vigilance. Elle les exhorte à passer exclusivement par ses dispositifs institutionnels. Pour des services « fiables, sécurisés et conformes aux procédures nationales », les citoyens doivent se rendre dans les points d'accueil officiels. Ces points sont situés dans les préfectures et les mairies. Ce sont les seuls lieux habilités à traiter les demandes liées à l'identification des personnes, précise le communiqué en date du 13 novembre 2025.
M. M.
Blessé par balles dans un conflit foncier à Lonfin dans la commune de Bopa, un homme passe de vie à trépas trois jours plus tard.
Une simple visite tourne au drame dans la commune de Bopa. Deux hommes effectuent, lundi 10 novembre 2025, une visite d'inspection sur un terrain objet de litige depuis des années dans l'arrondissement de Yègodoé.
Des individus armés non encore identifiés ouvrent subitement le feu sur les visiteurs avant de prendre la fuite.
Les deux hommes blessés ont été transportés au Centre hospitalier départemental (CHD-Mono) de Lokossa.
Malheureusement, l'un d'eux a succombé à ses blessures, jeudi 13 novembre 2025.
Le commissariat de Bopa a ouvert une enquête pour identifier les auteurs d'une telle tentative criminelle.
Marina HOUENOU (Stag)
Le recours du principal parti de l'opposition Les Démocrates (LD) contre la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) dans le cadre des élections communales de 2026 a été rejeté.
Les sages de la Cour suprême ont rejeté le recours du parti Les Démocrates ce vendredi 14 novembre 2025. LD avait saisi la juridiction contre la Commission Electorale Nationale qui a rejeté ses listes de candidatures aux communales de 2026 pour incomplétudes de certaines pièces.
Cette décision met fin à l'espoir des Démocrates de participer aux élections communales de 2026 après le rejet du dossier de leur duo candidat à la présidentielle d'avril 2026.
M. M.
Le candidat de la mouvance, Romuald Wadagni, suscite un intérêt croissant, y compris au sein des anciens cadres du principal parti de l'opposition notamment Les Démocrates (LD).
A l'issue d'une rencontre, jeudi 13 novembre 2025, avec les présidents des partis Union Progressiste le Renouveau (UP-R) et Bloc Républicain (BR). Patrick Djivo, ex membre du parti d'opposition Les Démocrates a affiché son soutien total à Romuald Wadagni, candidat de la mouvance à la présidentielle 2026. « Je suis le supporteur numéro un de Wadagni », a-t-il indiqué.
Patrick Djivo dit être prêt à travailler avec l'une ou l'autre formation de la mouvance, selon l'intérêt qu'elles trouveraient à sa participation. « Si le BR dit “Djivoh, ta compétence me plaît”, je vais travailler avec eux. Si l'UP-R le dit, je vais travailler avec eux ».
Pour l'ex-Démocrates, le rapprochement avec la mouvance est déjà une réalité. « Je suis déjà autour de la table, je mange avec eux, je me sers, je bois. Alors, où est le frein ? (...) Reconnaissez que je suis en plein pour l'émergence. Il n'y a pas d'ambiguïté », a expliqué Patrick Djivo. Il justifie ce ralliement en ces termes : « Nous voulons que le peuple béninois se retrouve dans la paix et que les choses aillent au mieux ».
M. M.
Au terme de deux jours de travaux sur la promotion et la facilitation des investissements durables pour la réalisation du travail décent à Cotonou, les responsables des Agences de promotion des investissements (API), de l'UEMOA ont opté pour une nouvelle orientation de promotion des investissements dans la sous-région. Des recommandations ont été également formulées pour la prise en compte des normes internationales du travail pour la création du travail décent dans l'espace sous régional.
La réussite de politique d'investissement qui autrefois se mesurait principalement à travers des indicateurs quantitatifs, pourra désormais se faire avec des indicateurs qualitatifs dans la zone UEMOA. L'Organisation international du travail, en collaboration avec la Commission de l'UEMOA a organisé un atelier d'échanges et de partage d'expériences au profit des Agences de promotion des investissements de la sous-région. Un creuset idéal qui a permis aux participants venus des pays de la sous-région, d'identifier les opportunités et défis liés aux investissements directs étrangers pour la création d'emplois décents et le développement durable.
Ces deux jours de travaux selon Josée LAPORTE, Spécialiste en conduite responsable des entreprises à l'OIT, ont permis de mener des réflexions sur la pertinence d'examiner la manière de développer des indicateurs pour le suivi des investissements, l'apport de ces indicateurs à la création d'emplois, notamment des emplois de qualité, ainsi que les aspects relatifs à la formation, la santé et la sécurité au travail, et la création d'emplois dans les régions.
Le point saillant des assises de Cotonou à l'en croire, est relatif à l'élaboration d'une charte de l'investisseur au niveau de l'UEMOA, destinée à prioriser certains principes, éditer les attentes des Etats de la sous-région face aux investisseurs qui arrivent dans l'union. « C'est une idée intéressante où encore une fois, les questions de travail décent, les principes en rapport notamment à la déclaration de l'OIT sur les entreprises multinationales pourraient être prises en compte », a confié Josée LAPORTE.
Au titre des recommandations, les API des pays de l'UEMOA suivant ses explications, devront tenir compte d'abord et avant tout, des normes internationales du travail et du travail décent ; que les priorités du travail décent soient contenues dans les instruments tels que les stratégies de promotion des investissements et les codes d'investissement en cours de révision, afin de s'aligner au protocole de la ZLECAF, lequel nourrit l'ambition de créer un espace de libre-échange continental, et fait référence aux normes internationales du travail et aux principes et droits fondamentaux au travail.
« L'autre aspect c'est justement d'éviter la concurrence entre les différents Etats de l'UEMOA en créant justement des attentes qui soient similaires au niveau de chacun des États, mais également au niveau du suivi de ces indicateurs de façon à pouvoir suivre quel investisseur s'en tient à ses engagements ; et avec ces indicateurs de pouvoir faire rapport au niveau sous régional, mais également utiliser ces indicateurs pour initier le dialogue avec les investisseurs qui ne se conformeraient pas aux attentes qui ont été formulées ».
Cheikh Tidiane TOURE, Directeur du Guichet unique et des plateformes de l'investissement au Sénégal, s'est dit très heureux de participer aux côtés de ses collègues de la sous-région à cet atelier qui d'après lui, a été une occasion de benchmarker et d'échanger sur les pratiques ; de se rendre compte qu'aujourd'hui, la nouvelle orientation de la promotion des investissements dans la sous-région, c'est l'accueil d'investissements de qualité. « L'orientation n'est plus d'accueillir des investissements quantitatifs. L'option aujourd'hui, c'est de faire attention aux impacts sur nos populations, nos communautés, nos secteurs d'activités, donc c'est l'orientation qualitative », a-t-il précisé.
Pour Souleymane KABORE, Chef Du département du Guichet unique du Burkina Faso, la thématique abordée au cours des deux jours de session, fut très enrichissante. Elle aura permis selon lui, d'avoir des notions relatives au travail décent, le cadre social dans les entreprises et la manière d'internaliser un certain nombre de dispositions mis en œuvre au niveau de l'OIT, et l'UEMOA.
L'atelier placé sous le thème « Transformer les investissements en moteur de travail décent dans l'espace UEMOA », a bénéficié de l'appui financier de la France.
F. A. A.
Six députés démissionnaires du parti Les Démocrates (LD), accompagnés de l'ancien député Yves Patrick Djivo, ont été reçus, jeudi 13 novembre 2025, par les présidents Joseph Fifamin Djogbénou de l'Union Progressiste le Renouveau (UP-R) et Abdoulaye Bio Tchané du Bloc Républicain (BR).
Les députés Chantal Adjovi, Léansou Do-Rego, Joël Godonou, Denise Hounmenou et Constant Nahum, ont présenté, mercredi 12 novembre 2025, leur nouvelle orientation politique, lors d'une rencontre tenue au siège du Bloc Républicain (BR). C'est lors d'échanges avec les présidents de l'UP-R et BR, des partis de la mouvance présidentielle. Les ex membres du principal d'opposition Les Démocrates évoquent le besoin d'un cadre plus stable et favorable à la cohésion.
À la sortie de l'entretien, Yves Patrick Djivo, qui accompagnait les six députés LD, a parlé d'une « séance enrichissante ». « Il est normal que nous puissions nous rencontrer pour établir quelques préalables. Ce qui a été fait. Nous avons parlé de la paix, du social et de nombreux autres points ». L'ex-Démocrates se dit prêt à « mouiller le maillot pour la réussite commune ».
Ce rapprochement intervient à l'approche des élections générales de 2026 et dans un contexte de révision de la Constitution. Le projet introduit par deux députés de la mouvance est en examen à l'Assemblée nationale. Le soutien des ex-Démocrates sera déterminant lors du vote de la loi portant révision de la constitution.
M. M.
A Bantè dans le département des Collines, des militants du parti d'opposition Les Démocrates (LD) ont officiellement rejoint, mercredi 12 novembre 2025, l'Union Progressiste le Renouveau (UP-R).
Le président de l'UP-R, Joseph Fifamin Djogbénou, a reçu dans la matinée du mercredi 12 novembre 2025, des membres du parti Les Démocrates (LD) de la commune de Bantè. Ces ex-Démocrates ont rejoint l'UP-R. Un choix que le président de l'UP-R juge « responsable » et inscrit dans une dynamique de « construction politique ». Il
M. Djogbénou a mis en avant leur volonté d'agir pour un développement durable et le bien-être collectif.
Les nouveaux adhérents ont exprimé leur satisfaction de rejoindre une formation dont ils disent partager la vision. Pour eux, l'UP-R représente aujourd'hui une voie de réalisme politique et de dialogue. Ils assurent vouloir contribuer à promouvoir les valeurs de progrès, d'unité et de solidarité à Bantè et au-delà.
M. M.
L'ambassade de France au Bénin annonce la deuxième édition du programme ‘'Inspiration Bénin - au Cœur des Mondes Africains''. Un programme « qui accompagne l'intérêt croissant pour le Bénin manifesté par les créateurs du monde entier ».
La nouvelle édition du programme Inspiration Bénin - au Cœur des Mondes Africains., conçu en lien avec MansA - Maison des Mondes Africains, et mise en œuvre par l'Institut français du Bénin, se déroulera du 15 novembre 2025 au 30 avril 2026.
La promotion 2025-2026 réunit 20 artistes venant d'Afrique, d'Europe, des Amériques ou de l'Océan indien (Bénin, Allemagne, Cameroun, Congo, Côte d'Ivoire, France métropolitaine et ultramarine, Haïti, Royaume-Uni, Sri Lanka, Togo, Tunisie).
Avec des profils variés (Arts visuels, nouvelles écritures scéniques, performance, installation, photographie, céramique, archives vivantes), les lauréats aborderont des thématiques fortes. Leurs projets sont axés sur des thématiques telles que « mémoire, écologie, spiritualité, transmission, diasporas, ou encore dialogue entre les corps et les territoires ».
Un programme ancré dans le Bénin, croisant les disciplines et les identités
« Inspiration Bénin - au Cœur des Mondes Africains soutient des artistes français ou francophones du monde entier et des acteurs culturels béninois en favorisant les échanges de compétences et de perspectives. Les projets sélectionnés produisent une réflexion ou trouvent une source d'inspiration liée au Bénin - qu'il s'agisse de son histoire, de son actualité, de ses savoir-faire, de son patrimoine matériel et immatériel, de ses spiritualités ou de ses scènes créatives contemporaines » .
Pensé sur un modèle de résidence « hors-les-murs », chaque lauréat s'est associé à un partenaire local, qu'il soit une institution, un référent culturel, le dépositaire de savoirs cultuels ou artisanaux, voire un artiste. Un ensemble de restitutions de nature et de formats variés jalonneront l'ensemble de la résidence de décembre 2025 à avril 2026.
M. M.
Liste des Lauréats Inspiration Bénin 2025-2026
ARTS VISUELS
Yémandja ABATUCI
Française basée en France
Titre du projet : Au rythme des vagues — Écouter les gestes du monde
Partenaire : Association TOFODJI
Artiste sonore et documentariste, Yémendja ABATUCI explore les mémoires et les rituels à travers des créations immersives reliant oralité, territoire et transmission. Originaire de Martinique, elle compose des paysages sonores qui tissent liens entre corps, gestes et récits, au croisement de l'art et de la recherche sensible.
Barbara ASEI DANTONI
Italienne basée en France
Titre du projet : Les Objets-rêves — Mémoire, fétiches et renaissance
Partenaires : Kulturforum Süd Nord, Cotonou-Togbin
Artiste plasticienne franco-camerounaise-italienne, Barbara ASEI DANTONI explore les liens entre identité, héritage et mémoire à travers le textile, la céramique et le perlage. Son travail, exposé entre la France et le Cameroun, tisse des récits poétiques entre patrimoine africain, féminité et création contemporaine.
Élise BILLIARD PISANI
Française basée en France
Titre de projet : Réactiver la mémoire — Archives vivantes du Bénin
Partenaire : École du Patrimoine Africain (EPA, PortoNovo)
Artiste et anthropologue française, Élise BILLIARD PISANI explore la mémoire et les archives visuelles à travers la photographie, la recherche ethnographique et la curation. Directrice de la résidence BRAŻŻA et commissaire d'expositions entre la France, Malte et le Congo, elle crée des dispositifs participatifs autour du patrimoine et des récits collectifs. Shneider
Léon HILAIRE
Haïtien basé en Haïti
Titre du projet : La traversée des nuits partagées — Peindre la mémoire des ombres
Partenaire : Nobel KOTY, peintre, Cotonou
Artiste visuel haïtien, HILAIRE Shneider Léon développe une œuvre empreinte de réalisme merveilleux, mêlant mythes vodou, récits populaires et mémoire spirituelle d'Haïti. Son travail, exposé à Paris, Miami et New York, explore la frontière entre visible et invisible dans une peinture vibrante et symbolique.
Kassir KOSSOKO
Béninois basé en France
Titre du projet : Rivière noire : nouvel âge végétal — Tisser le monde à partir du vivant
Partenaire : Mamadou Jamilou ICHAOU, enseignant, Porto-Novo
Architecte et designer béninois basé en France, Kassir KOSSOKO développe une pratique située entre design, architecture et installation, nourrie par le dialogue entre espace, matière et communauté.
Cofondateur de l'atelier CIR et membre du collectif Aman Iwan, il interroge les savoir-faire vernaculaires et les formes sensibles de l'habiter contemporain.
Marion MOUNIC
Française basée en France
Titre du projet : Offrandes à la marmite — Mémoire, femmes et matières sacrées
Partenaire : Marion HAMARD, curatrice, Cotonou
Artiste visuelle française, Marion MOUNIC développe une pratique mêlant céramique, performance et installation autour des gestes, du sacré et des transmissions féminines. Lauréate du prix Mezzanine Sud et présentée au MACAM Lisbonne, elle explore les liens entre corps, rituel et mémoire collective.
NUITS BALNEAIRES
Ivoirien basé à Grand-Bassam (Côte d'Ivoire)
Titre du projet : L'Amour est ce qui reste quand on aura tout oublié — Archives du cœur
Partenaire : Galerie ZATO by Interluxe, Cotonou
Artiste visuel, photographe et cinéaste ivoirien, NUITS BALNEAIRES explore la mémoire spirituelle et les énergies du littoral ouest-africain à travers la photographie, le film et la poésie. Son œuvre, empreinte de mysticisme et de contemplation, relie vie, mort et ancestralité dans une esthétique mêlant traditions, mythes et modernité.
Michella PERERA
Irlandaise d'origine sri lankaise, basée en France
Titre du projet : Déesses de l'eau — Dialogues du féminin sacré
Partenaire : Fortuné AGOSSA, responsable des collections du Musée de la Récade, Cotonou-Lobozounkpa Artiste et chercheuse irlandaise née au Sri Lanka et basée à Marseille, PERERA Michella explore les spiritualités et les circulations culturelles entre l'Asie du Sud et l'Afrique à travers la peinture, la performance et l'installation. Son travail, nourri d'une approche féministe et comparative, interroge les figures du sacré et les dialogues entre traditions visuelles afro-asiatiques contemporaines.
Chloé QUENUM
Franco-Béninoise basée en France
Titre du projet : ICI — Dialogues de terre et de mémoire
Partenaire : Fondation ZINSOU, Ouidah
Artiste visuelle française, Chloé QUENUM explore les dialogues entre art contemporain, mémoire et culture matérielle à travers l'installation et la sculpture.
Son œuvre, exposée au Centre Pompidou, à la Fondation Ricard et à la Biennale de Venise 2024 (Pavillon du Bénin), tisse des liens entre héritages, gestes et transmission.
Charlotte YONGA
Franco-Camerounaise basée en France
Titre du projet : Habiller Dieu — Costumes de l'âme et métamorphoses du vivant
Partenaire : Festival Art et Bien Être Mental, Cotonou
Photographe et artiste visuelle franco-camerounaise, Charlotte YONGA explore les notions d'identité, de soin et de mémoire à travers la photographie, la performance et la narration intime. Son travail, exposé au Palais de Tokyo, à la Fondation H et à Landskrona Foto, interroge les corps, les territoires et les espaces de réparation.
Nouvelle Écritures Scéniques
Marwen BEN CHEIKH
Tunisien basé en Tunisie
Titre du projet : Matières Premières — Archéologie du vivant
Partenaire : Cybelline de SOUZA, danseuse et metteuse en scène, Cotonou
Artiste sonore, compositeur et cinéaste tunisien, Marwen BEN CHEIKH développe une pratique expérimentale mêlant film, performance et création musicale pour interroger la mémoire et les territoires sensibles.
Son travail, présenté entre Tunis, Berlin et Bamako, relie art, son et image dans une recherche poétique sur les corps, les matières et les récits du vivant.
Adiaratou DIARRASSOUBA
Franco-ivoirienne basée en France
Titre du Projet : Les langues de l'amour — Dire l'intime en deux voix
Partenaire : Sènami DONOUMASSOU, plasticienne, Cotonou
Artiste et autrice franco-ivoirienne, Adiaratou DIARRASSOURA explore les récits diasporiques et les transmissions orales à travers le son, la performance et l'écriture. Co-fondatrice de L'Afro et du Fraîches Women Festival, elle interroge la mémoire, l'amour et les identités afro-descendantes contemporaines.
Marion FORANO
Franco-Allemande basée en Allemagne
Titre du projet : Parakou Swing — Quand les rythmes se rencontrent
Partenaire : Wassangary Academy, Parakou
Danseuse, chorégraphe et enseignante française basée en Allemagne, Marion FORANO conjugue sciences du mouvement et expression artistique à travers les danses swing.
Lauréate de compétitions internationales, elle explore les racines africaines du jazz et développe une pédagogie inclusive fondée sur la conscience corporelle et l'improvisation.
Marie HOUDIN
Française basée en France
Titre du projet : Aux rythmes des traversées — Danser les mémoires atlantiques
Partenaire : Florence GNARIGO, danseuse, Cotonou/Natitingou
Chorégraphe, danseuse et chercheuse française, Marie HOUDIN explore les filiations du hip-hop et du funk avec les danses afro-descendantes entre l'Afrique, les Amériques et l'Europe.
Fondatrice de la compagnie Engrenage(s), elle relie création, transmission et recherche dans une approche vivante du patrimoine chorégraphique afro-atlantique.
KONGI MBUNGA Milka & Gwénaëlle TATOUE
Titre du projet : Temps diasporiques — Corps, voix et renaissances : entre le Congo et le Bénin Partenaire : Abdou Rahim MABOUDOU
Periode de residence : 23 Mars – 30 Avril 2026
Milka KONGI MBUNGA
Congolaise basée en Belgique
Artiste et performeuse visuelle congolaise, Milka KONGI MBUNGA utilise le corps comme espace de mémoire et de résistance face aux violences raciales et de genre.
Son œuvre, entre performance, film et recherche, célèbre les figures féminines africaines et les luttes de libération à travers une esthétique spirituelle et politique.
Gwenaëlle TATOUE
Franco-Congolaise de Guadeloupe basée en France
Slam-poétesse, écrivaine et créatrice sonore française, Gwenaëlle TATOUE tisse des récits poétiques et engagés mêlant oralité, musique et mémoire diasporique.
Son travail, nourri de féminismes et de spiritualités décoloniales, relie écriture, performance et voix comme outils de résistance et de guérison.
Ayélé LABITEY
Franco-Togolaise basée en France
Titre du projet : Le Souffle De Lomé , Les Battements De Kingston , L'échos De Paris
Partenaire : ARTAG (Sam de Bord), Cotonou
Chanteuse, autrice et compositrice francotogolaise, Ayélé LABITEY mêle soul jamaïcaine, ska et rocksteady dans un univers vibrant où se croisent rythmes afro-caribéens et sonorités folks.
Ancienne choriste d'Amadou & Mariam, elle poursuit une carrière solo remarquée, entre scène internationale et exploration des racines musicales africaines.
Andrise PIERRE
Haïtienne basée en France
Titre du projet : Marasa
Partenaire :Nathalie HOUNVO YEKPE
Autrice, dramaturge et chercheuse haïtienne, Andrise PIERRE explore la mémoire, la dictature et l'identité à travers une écriture féministe et décoloniale. Lauréate du prix SACD de la dramaturgie francophone, elle développe une œuvre théâtrale et littéraire engagée entre Haïti, la Caraïbe et la France.
Corinne RICUORT
Française basée en Belgique
Titre du projet : L'Évangile du Tas — Sanctuaire des voix enfouies
Partenaire : Chakirou SALAMI (conteur et danseuse, Kétou/Cotonou)
Artiste sonore et autrice française basée à Bruxelles, Corinne RICUORT explore la mémoire collective et les récits du quotidien à travers la création radiophonique, le montage et la voix.
Membre de l'Atelier de Création Sonore Radiophonique (ACSR), elle conçoit des œuvres poétiques et documentaires mêlant écoute, transmission et engagement social.
Melissandre VARIN
Française basée au Royaume-Uni
Titre du projet : pour ce(ux) qui reste(nt) — Danser avec le fleuve
Partenaire : DJ DJABI (Kéfil SAKA)
Artiste et performeuse franco-caribéenne basée au Royaume Uni, Melissandre VARIN explore les questions de soin, de décolonisation et d'écologie relationnelle à travers la performance, le texte et le rituel collectif. Lauréate du Henry Moore Artist Award, elle développe des œuvres ancrées dans la spiritualité queer et les pratiques collaboratives transnationales.
Rémy YADAN
Français basé en France
Titre du projet : Topologie du silence — Corps, mémoire et invisibles
Partenaire : Centre chorégraphique Multicorps, Cotonou
Artiste plasticien, vidéaste et metteur en scène français, Rémy YADAN développe une œuvre à la croisée de la performance, de la vidéo et de la chorégraphie, où sacré, mémoire et corps s'entrelacent.
Ancien pensionnaire de la Villa Médicis, son travail, présenté au MAC VAL, au Louvre-Lens ou à la Villa Médicis, interroge les zones d'ombre du spirituel et du politique.
L'Office du Baccalauréat organise, du 24 au 29 novembre 2025, une campagne de distribution spéciale itinérante de diplômes au profit des bacheliers de la session de juin 2022.
Les diplômes des bacheliers de la session de juin 2022 sont disponibles, a informé le Directeur général de l'Office du Baccalauréat dans un communiqué publié le 13 novembre.
« A cet effet, une campagne spéciale de distribution spéciale itinérante sera organisée du lundi 24 novembre au vendredi 29 novembre 2025. Les équipes de l'Office se déploieront dans les universités publiques et certains établissements d'enseignement supérieur des communes suivantes : Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo, Parakou, Djougou, Kétou, Abomey, Lokossa, Natitingou et Dassa-Zoumé », a précisé le DOB.
Alphonse da Silva invite les bacheliers à effectuer les formalités de demande du diplôme sur la plateforme www.service.bac.bj
Le DOB rappelle également aux « bacheliers des autres années jusqu'en 2024 qu'ils peuvent faire une demande de diplôme ou d'autres actes depuis leur lieu de résidence ». Les documents demandés, peuvent être envoyés par voie postale, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du Bénin.
M. M.
LIRE LE COMMUNIQUE DU DOB
Par Décision EP25- 012 du 13 novembre 2025, la Cour constitutionnelle a validé les dossiers de candidature des duos Romuald Wadagni-Mariam Chabi Talata de la majorité présidentielle, et Paul Hounkpè-Judicaël R. Hounwanou de l'opposition, pour l'élection présidentielle d'avril 2026. Voici la Décision de la Cour.
Les agents de police de l'arrondissement d'Ahouannonzou, commune d'Allada, ont interpellé mercredi 12 novembre 2025, un homme voulant vendre un ‘'œuf d'arc-en-ciel''.
La scène aurait pu sortir d'un conte fantastique. Mais elle s'est déroulée mercredi 12 novembre 2025 dans le village d'Adjago, commune d'Allada où la police de l'arrondissement d'Ahouannonzou a interpellé un homme venu vendre un ‘'œuf d'arc-en-ciel''.
La cible ? Un producteur prospère de vin de palme, connu dans Lon-Agonmey pour son hospitalité légendaire. Quelques jours plus tôt, l'un des escrocs avait appelé le producteur pour louer sa bonté avant de lui proposer d'acheter un mystérieux œuf reçu en héritage et déjà convoité. L‘'œuf d'arc-en-ciel'' coûterait 15 millions de francs CFA.
Mais la victime n'était pas née de la dernière pluie. Méfiant, il n'a pas cru à l'œuf magique ni à son prétendu vendeur. Il a préféré alerter la police.
L'escroc est tombé dans son propre piège. Interpellé, il a reconnu les faits et admis avoir récemment rejoint une bande d'escrocs d'Adjago.
Les escrocs ne manquent jamais d'imagination. Après les « rats géants blancs » et les « bouteilles à deux goulots », voici donc l' ''œuf d'arc-en-ciel''.
M. M.
Une affaire de rituel d'argent a failli coûter la vie à un citoyen ivoirien le week-end dernier à Bohicon.
Arrivé de la Côte d'Ivoire pour des pratiques mystiques, un individu a failli y laisser sa peau.
Selon les informations, un homme d'origine ivoirienne en quête de richesse rapide, a sollicité les services d'un charlatan béninois dans la localité de Cana, située à quelques kilomètres de Bohicon. Le week-end dernier, sur les lieux, le charlatan le conduit chez un autre marabout dans la localité d'Avogbana.
Mais des gestes suspects ont attiré l'attention de la victime pendant le rituel, alors qu'il avait les yeux bandés. Pris de panique, il se débat et réussi à s'échapper pour alerter le voisinage.
Avant l'arrivée des témoins, le charlatan prend la fuite. Son complice, victime d'un malaise, tombe et rend l'âme.
La police est alertée. Les investigations effectuées sur place ont permis de découvrir des crânes humains, des cœurs et d'autres viscères.
Les enquêtes sont en cours pour démanteler le réseau. La police a déjà interpelé deux personnes, tandis qu'une troisième est recherchée.
Marina HOUENOU (Stag)