Le nouvel Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Bénin près le Royaume du Maroc a présenté, ce mercredi 11 juin 2025, les copies figurées de ses lettres de créance au ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita. S.E.M. Joseph Ahanhanzo est accrédité en tant qu'ambassadeur du Bénin auprès de SM le Roi Mohammed VI.
Le nouvel ambassadeur du Bénin près le Maroc était, ce mercredi, au cabinet de SEM. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Marocains résidant à l'étranger. SEM. Joseph Ahanhanzo est allé présenter au chef de la diplomatie marocaine, les copies figurées de ses lettres de créance. Une étape importante avant se prise officielle de fonction dans le pays.
Après cette étape de présentation des copies figurées des lettres de créances, le diplomate béninois sera reçu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à qui il va présenter officiellement ses lettres de créances.
L'Ambassadeur Joseph Ahanhanzo a été nommé par le président Patrice Talon, le 26 février 2025, pour succéder à l'ambassadeur Serge Dagnon en fin de mission à Rabat.
F. A. A.
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 11 juin 2025, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises :
I- MESURES NORMATIVES.
Transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant adoption de la vision nationale de développement à l'horizon 2060 en République du Bénin.
La présente vision est formulée dans une approche participative, scientifique et inclusive, après l'évaluation de la première. Elle postule que : « A l'horizon 2060, le Bénin est un pays de paix, de prospérité, de bonne gouvernance, de rayonnement culturel et international pour le bien-être commun ».
Par ailleurs, elle s'inscrit dans une démarche de consolidation des acquis de la vision « BENIN Alafia 2025 » tout en intégrant les nouveaux défis et enjeux de développement de notre pays, pour explorer les futurs possibles et éclairer les décisions de l'Etat.
En effet, l'analyse du système Bénin a permis d'identifier les tendances lourdes et les ruptures potentielles qui déterminent notre trajectoire de développement. Le scénario optimiste retenu projette un Bénin caractérisé par une économie prospère et compétitive, une gouvernance inclusive et efficace et un bien-être partagé dans toutes les régions.
Déclinée en neuf (9) orientations et quinze (15) objectifs stratégiques, cette vision est l'émanation des aspirations des Béninois collectées sur toute l'étendue du territoire national. Elle est intitulée « BENIN 2060 ALAFIA, un Monde de Splendeurs ».
Elle constitue par ailleurs un cadre dynamique, capable de s'adapter aux évolutions futures.
Conformément aux dispositions de la loi-cadre sur la planification du développement et sur l'évaluation des politiques publiques en République du Bénin, la vision nationale de développement est adoptée par une loi.
Le Conseil a donc instruit les ministres chargés du Développement et de la Justice d'assurer le suivi du processus législatif à cet effet.
Comme autre mesure normative, il a été adopté le décret portant création de la Société d'Exploitation des Loisirs et Activités du Golf d'Avlékété S.A. et approbation de ses statuts.
II- COMMUNICATIONS.
II-1. Adoption du Plan stratégique de développement 2025-2029 du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts.
Elaboré avec une large participation des différentes parties prenantes concernées, il fédère les interventions du ministère au cours des cinq prochaines années et vise à faire de ces secteurs, des vecteurs de développement durable, de cohésion sociale et de rayonnement international.
Ainsi, il projette qu'« A l'horizon 2029, le Bénin est une destination touristique de renommée mondiale soutenue par une riche diversité culturelle ».
Pour ce faire, trois (3) orientations stratégiques sont définies en vue d'y parvenir. Il s'agit de :
– la dynamisation et la règlementation de l'organisation et du fonctionnement du ministère ;
– le développement et la promotion d'une offre touristique diversifiée, attirant à la fois les visiteurs locaux et internationaux ;
– le développement et la promotion de la culture et des arts en tant que piliers de l'économie créative.
Ces orientations sont, à leur tour, déclinées en objectifs stratégiques puis en axes opérationnels, le tout pour un coût total estimatif de 797.174.361.179 FCFA sur les cinq prochaines années.
Dans le cadre de la mise en œuvre cohérente du présent Plan, un comité représentant l'ensemble des structures et acteurs en charge du développement des secteurs du tourisme, de la culture et des arts sera mis en place, avec pour mission de coordonner, promouvoir et piloter la réalisation des grandes actions ciblées.
II-2. Réalisation des études d'avant-projet détaillé et de l'étude d'impact environnemental et social du projet d'alimentation en eau potable des villes de Comè, Grand-Popo, Houéyogbé, Bopa, Kpomassè et leurs environs.
Pour desservir les populations de ces localités, la SONEB exploite actuellement des systèmes d'alimentation en eau potable dont les capacités sont en deçà des besoins à couvrir.
Ces villes connaissent aujourd'hui un développement urbain significatif alors que leurs systèmes d'adduction d'eau potable, mis en service depuis une vingtaine d'années, n'ont connu aucune évolution ni en renforcement des équipements et infrastructures, ni en extension et densification de réseau.
La situation est encore plus préoccupante à Kpomassè qui fait partie des huit villes en attente d'être raccordées au réseau d'alimentation en eau potable de la SONEB.
Dans les localités desservies, il s'observe à Comé, Grand-Popo, Houéyogbé et Bopa :
un faible taux de desserte en eau potable ;
des défaillances dans le service de distribution d'eau potable (mauvaise pression, coupures d'eau intempestives, etc.) ;
une insuffisance, voire l'absence d'extension du réseau dans plusieurs quartiers de villes et leurs périphéries.
C'est pour y remédier que le Gouvernement a programmé des travaux de renforcement et/ou d'installation des systèmes de distribution dont l'effectivité nécessite que les présentes études soient réalisées.
Il a donc marqué son accord pour la contractualisation avec une entreprise spécialisée qui conduira les travaux.
III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Il a été autorisé, sous cette rubrique :
– la participation du Bénin à la 10ème édition de la Journée africaine de la Fonction publique, à Addis-Abeba en Ethiopie, du 21 au 23 juin 2025 ; puis l'organisation à Cotonou :
– du premier congrès de la Société de Nutrition du Bénin, du 12 au 14 juin 2025 ;
– de la 8ème session ordinaire du Comité régional de pilotage du Projet SWEDD+ du 2 au 4 juillet 2025 ; ainsi que
de la troisième édition du Forum International du Cadre de Vie, du 9 au 11 Octobre 2025.
IV- MESURES INDIVIDUELLES.
Les nominations ci-après ont été prononcées sur proposition des ministres respectifs :
– Au ministère de la Santé
Directeur général du Centre hospitalier universitaire de Zone Abomey-Calavi/Sô-Ava : Monsieur Lambert LOKO TONOUDJI
– Au ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi
Directeur adjoint de cabinet : Monsieur Sotima Michel YOTTO
Secrétaire général adjoint du ministère : Madame Opportune Hermione Oungbéto NATABOU.
Fait à Cotonou, le 11 juin 2025,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
Le gouvernement a ordonné en Conseil des ministres du 11 juin 2025, la réalisation des études d'avant-projet détaillé et de l'étude d'impact environnemental et social du projet d'alimentation en eau potable des villes de Comè, Grand-Popo, Houéyogbé, Bopa, Kpomassè et leurs environs.
Pression faible, coupures fréquentes, et quartiers laissés pour compte…dans les villes de Comè, Grand-Popo, Houéyogbé et Bopa. Pire, Kpomassè ne bénéficie même pas encore du réseau de la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB).
La situation préoccupe le gouvernement et sera bientôt conjuguée au passé.
En conseil des ministres, mercredi 11 juin 2025, le gouvernement a fait savoir que « pour desservir les populations de ces localités, la SONEB exploite actuellement des systèmes d'alimentation en eau potable dont les capacités sont en deçà des besoins à couvrir ».
Ces villes, précise le Conseil des ministres, « connaissent aujourd'hui un développement urbain significatif alors que leurs systèmes d'adduction d'eau potable, mis en service depuis une vingtaine d'années, n'ont connu aucune évolution ni en renforcement des équipements et infrastructures, ni en extension et densification de réseau ».
Face à cette urgence, le gouvernement passe à l'action. Des travaux de renforcement et/ou d'installation des systèmes de distribution sont prévus dans les villes concernées. C'est dans cette perspective que le Conseil a marqué son accord pour la réalisation des études d'avant-projet détaillé et de l'étude d'impact environnemental et social du projet d'alimentation en eau potable des villes de Comè, Grand-Popo, Houéyogbé, Bopa, Kpomassè et leurs environs.
Le Conseil a également marqué son accord pour la contractualisation avec une entreprise spécialisée qui conduira les travaux.
M. M.
Le gouvernement a transmis à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, le projet de loi portant adoption de la vision nationale de développement à l'horizon 2060 en République du Bénin.
« BENIN 2060 ALAFIA, un Monde de Splendeurs » a été élaborée dans une approche participative, scientifique et inclusive, après l'évaluation de la première. La vision nationale de développement postule que : « à l'horizon 2060, le Bénin est un pays de paix, de prospérité, de bonne gouvernance, de rayonnement culturel et international pour le bien-être commun ».
Selon le Conseil des ministres du 11 juin 2025, la vision vient consolider les acquis de la vision précédente, « BENIN Alafia 2025 », tout en tenant compte des nouveaux défis et enjeux du pays.
Le gouvernement explique que l'analyse du système Bénin a permis d'identifier les grandes tendances et ruptures qui influenceront l'avenir. Le scénario optimiste choisi dessine un Bénin prospère, compétitif, avec une gouvernance inclusive et un bien-être partagé dans toutes les régions.
Cette vision est structurée autour de neuf orientations et quinze objectifs stratégiques. Elle reflète les aspirations des populations, recueillies sur tout le territoire national.
« Conformément aux dispositions de la loi-cadre sur la planification du développement et sur l'évaluation des politiques publiques en République du Bénin, la vision nationale de développement est adoptée par une loi ».
Le Conseil a donc instruit les ministres chargés du Développement et de la Justice d'assurer le suivi du processus législatif à cet effet.
M. M.
Le gouvernement a adopté ce mercredi 11 juin 2025 en Conseil des ministres, le Plan stratégique 2025-2029 du ministère du tourisme, de la culture et des arts. Ce plan postule qu'à l'horizon 2029, le Bénin est « une destination touristique de renommée mondiale soutenue par une riche diversité culturelle ».
Un nouveau Plan stratégique pour le ministère du tourisme, de la culture et des arts. Le document de référence a été adopté ce mercredi 11 juin 2025 en Conseil des ministres. Il postule qu'à l'horizon 2029, le Bénin est « une destination touristique de renommée mondiale soutenue par une riche diversité culturelle ». Pour sa réalisation, trois orientations stratégiques sont définies. Il s'agit de la dynamisation et de la règlementation de l'organisation et du fonctionnement du ministère ; du développement et la promotion d'une offre touristique diversifiée, attirant à la fois les visiteurs locaux et internationaux ; et du développement et de la promotion de la culture et des arts en tant que piliers de l'économie créative. Ces orientations selon le communiqué du Conseil des ministres, sont à leur tour, déclinées en objectifs stratégiques puis en axes opérationnels. Le tout, pour un coût total estimatif de 797.174.361.179 FCFA sur les cinq prochaines années.
Le Plan stratégique 2025-2029 du ministère du tourisme, de la culture et des arts est élaboré avec une large participation des différentes parties prenantes concernées. Il fédère les interventions du ministère au cours des cinq prochaines années et vise à faire de ces secteurs, des vecteurs de développement durable, de cohésion sociale et de rayonnement international.
F. A. A.
Trois nominations ont été prononcées au Ministère de la Santé et au Ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi en Conseil des ministres ce mercredi 11 juin 2025.
Au ministère de la Santé
Directeur général du Centre hospitalier universitaire de Zone Abomey-Calavi/Sô-Ava : Monsieur Lambert LOKO TONOUDJI
Au ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi
Directeur adjoint de cabinet : Monsieur Sotima Michel YOTTO
Secrétaire général adjoint du ministère : Madame Opportune Hermione Oungbéto NATABOU
Voici les grandes décisions prises en Conseil des ministres ce mercredi 11 juin 2025.
Un appel à candidatures pour le recrutement de jeunes diplômés dans le cadre du Programme Spécial d'Insertion dans l'Emploi (PSIE) est lancé.
114 nouveaux postes sont ouverts, lundi 9 juin 2025, sur le Programme Spécial d'Insertion dans l'Emploi (PSIE).
Les jeunes professionnels sont recherchés dans divers domaines tels que l'informatique, le BTP, la comptabilité, les ressources humaines, l'agroalimentaire, le textile, l'énergie, le marketing ou la planification de projets.
M. M.
Les agents de la Brigade de Recherche et d'Investigation (BRI) d'Atakpamé et du Ministère de l'Environnement et des Ressources Forestières (MERF), en collaboration avec EAGLE-Togo, ont arrêté le 5 juin 2025, à Talo, quartier périphérique de la ville d'Atakpamé, trois présumés trafiquants en possession d'une grosse défense d'éléphant qu'ils s'apprêtaient à vendre.
Arrêtés pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale d'ivoire d'éléphant, une espèce intégralement protégée par les lois nationales et la convention CITES, les nommés A. Salam, H. Soulemane et A. Djerilou ont d'abord été placés en garde à vue avant d'être présentés au procureur près le tribunal de Grande instance d'Atakpamé, puis déférés le 10 juin 2025 à la prison civile d'Atakpamé. Ils encourent une peine de prison allant d'un à cinq ans et une amende d'un million à 50 millions de francs CFA, s'ils sont jugés.
Les présumés trafiquants, tous de nationalité Togolaise, sont impliqués dans un réseau criminel international très organisé. Ils faisaient passer en contrebande, les défenses d'éléphants à travers les frontières de la sous-région, notamment du Ghana d'où provient la gigantesque défense d'éléphant.
Pour acheminer la grosse défense d'éléphant à Atalo, les trafiquants présumés l'ont mis dans un sac à céréales, sous forme de colis. Le fournisseur, membre d'un réseau de braconniers dans la faune, a transporté l'ivoire à dos d'une moto depuis la frontière Togo- Ghana pour la région centrale du Togo aidé par ses deux complices.
A trois, ils ont selon eux, pris la route pour la ville d'Atakpamé avec l'ivoire à bord d'une voiture, jusqu'au lieu de la livraison. Le principal fournisseur faisant partie des interpellés, a avoué être l'auteur de l'abattage de l'éléphant dont il détenait la défense pour vendre à un prix de plus de trois millions de francs CFA.
Selon Soulemane H., la pointe d'ivoire appartient à Salam et qu'ils devaient la vendre à plus de trois millions de francs CFA. Salam a lui reconnu être le propriétaire que l'ivoire qu'il a convoyé de Pagala pour la transaction à Atakpame et d'ajouter que les vrais propriétaires de l'ivoire sont au Ghana.
Le trafic d'espèces en voie d'extinction, comme dans de nombreux autres pays, est un problème grave qui menace la biodiversité et les écosystèmes. En effet, le trafic illégal des espèces protégées contribue à la diminution rapide des populations de certaines espèces animales et végétales, ce qui peut entraîner leur extinction.
Ce trafic est souvent alimenté par des réseaux criminels organisés et est lié à d'autres formes de criminalité, comme le trafic de drogue, le braconnage, car la destruction des espèces protégées détruit non seulement l'équilibre de l'écosystème, mais est aussi dangereuse pour le pays qui ne peut plus bénéficier de l'économie touristique.
Au Togo, le commerce illégal d'animaux sauvages, notamment les éléphants pour leur ivoire, est particulièrement préoccupant, car les efforts pour lutter contre ce fléau ont nécessité des mesures que le gouvernement a prises pour renforcer la législation, organiser des campagnes de sensibilisation, ainsi que des collaborations internationales pour traquer et démanteler les réseaux de trafiquants, surtout que le commerce international de l'ivoire est déclaré illégal depuis 1989, mais que les populations d'éléphants d'Afrique continuent de décroître.
Le Togo a également adopté un code forestier et a intensifié ses efforts pour saisir des stocks d'ivoire en provenance d'autres pays. Le nouveau code pénal renforce la protection de la faune et de la flore à travers son article 761, qui punit de cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de cinquante millions de francs CFA toute personne commercialisant illégalement une espèce animale protégée. Toutefois, le Togo demeure une plaque tournante pour le transit illicite de l'ivoire.
En conséquence, le pays a perdu plus de 80 % de ses éléphants en raison du braconnage. Des inventaires menés par le WWF et ses partenaires dans certains pays africains, dont le Togo, révèlent une diminution de plus de 70 % des populations d'éléphants en l'espace de dix ans.
Selon le coordinateur national d'EAGLE-Togo, « l'éléphant ne dérange pas l'être humain, mais c'est plutôt ce dernier qui provoque l'éléphant voire le menace en occupant son habitat naturel. Si vous présumez un quelconque dérangement d'une espèce animale protégée comme l'éléphant, vous ne pouvez que le signaler aux services compétents pour des dispositions nécessaires à prendre. Tuer cette espèce animale et avoir l'ingénieuse idée et le matériel à l'appui, d'enlever sa défense en ivoire pour la vente, confirme votre qualité de trafiquant majeur et la loi vous en sera sévèrement appliquée. »
Malgré les mesures juridiques existantes, le braconnage des éléphants continue d'augmenter et le pays demeure un point de transit majeur pour le commerce illégal d'ivoire. Pourtant, le commerce illégal des espèces sauvages menace la survie de nombreuses espèces, y compris les éléphants.
Le commerce illégal d'espèces sauvages est un crime organisé transnational majeur, qui génère des milliards de fonds criminels chaque année. Les trafiquants d'espèces sauvages exploitent les faiblesses des secteurs financiers et non financiers pour déplacer, cacher et blanchir leurs produits, ce qui permet de nouveaux crimes et porte atteinte à l'intégrité financière. Malgré ce fait, dans certains pays, le trafic de faune n'est pas reconnu comme une vraie menace, ce qui permet aux différents réseaux de trafic de prospérer.
Le braconnage et le trafic d'espèces sauvages ne sont pas seulement des crimes contre la faune, mais aussi contre l'environnement dans son ensemble. La disparition des espèces clés comme les éléphants perturbe gravement les écosystèmes. Ces animaux jouent un rôle crucial dans la dispersion des graines et le maintien de la biodiversité végétale.
Outre le braconnage, deux autres facteurs contribuent à la baisse drastique des populations d'éléphants : l'accroissement du trafic illégal d'animaux en raison de la forte demande internationale pour l'ivoire, et l'exploitation abusive des ressources naturelles nécessaires aux éléphants, due à l'agriculture industrielle et à l'occupation anarchique de leur habitat.
Il est à noter que cette arrestation fait suite au procès de quatre trafiquants d'ivoire, dont deux Togolais et deux Burkinabè, arrêtés en juin 2024. Jugés, ils ont été condamnés à une peine d'emprisonnement de trente-six mois, dont vingt-quatre avec sursis, par le Tribunal de Grande Instance de Kara, le 9 octobre 2024.
La lutte contre le braconnage des éléphants relève des compétences des autorités qui, d'une part, ont ratifié des textes nationaux et internationaux sur la protection des espèces menacées et, d'autre part, ont mis en place des services dédiés à la protection de la faune et de la flore sauvages afin de contrer efficacement le commerce international d'ivoire.
Le trafic d'espèces sauvages génère d'énormes profits illégaux pour des organisations criminelles complexes, souvent responsables de l'abattage, du transport et de la commercialisation de produits illégaux issus des espèces sauvages.
Le Camp Guézo, ancien camp militaire, se transforme. Sur le site à Cadjèhoun dans le 12è arrondissement de Cotonou, il est prévu un projet résidentiel de 576 logements.
313 569 m² de superficie dédiée au programme résidentiel de Camp Guézo, l'ex camp militaire délocalisé.
Le site comprendra 576 appartements de différents standings. Ce programme vise à offrir un cadre de vie moderne et confortable.
Le projet est piloté par la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin (CDC Bénin), maître d'ouvrage.
L'architecte principal est le cabinet KOFFI & DIABATE.
La Société Immobilière et d'Aménagement urbain (SImAU) assure la maîtrise d'ouvrage déléguée.
Le contrôle technique est confié à Veritas.
Le coût total est estimé à 120,45 milliards FCFA. Les travaux devraient durer deux ans.
Pour l'heure, le projet est en phase d'étude, selon la SImAU.
C'est la modernisation de Cadjèhoun qui est en bonne voie avec ce projet. Ce quartier du 12è arrondissement de Cotonou abrite des infrastructures clés. On y trouve la Présidence de la République, l'aéroport international Bernardin Gantin et le Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU-HKM).
M. M.
La Police a récupéré, lundi 9 juin 2025, deux (02) motos volées à Sèkandji dans la commune de Sèmè-Podji.
Une moto de marque Haojue type 115 et une autre de marque TVS ont été saisies à Sèkandji.
C'est à l'issue d'une opération « coup de poing » menée, lundi 9 juin 2025, par le commissariat d'arrondissement d'Agblangandan que ces engins volés ont été retrouvés.
Après vérification, les propriétaires des deux motos ont été identifiés.
Un suspect a été interpellé. Le second est toujours en fuite et fait l'objet d'une recherche active par la Police.
M. M.
L'Ambassade de Russie au Bénin a célébrée dans la soirée du mardi 10 juin 2025, la fête nationale de la Russie, encore appelée Journée de la Russie.
La Russie célèbre sa fête nationale au Bénin. La représentation diplomatique à Cotonou a commémoré l'évènement au cours d'une réception à l'hôtel Golden Tulip mardi 10 juin 2025. Cette célébration selon Igor EVDOKIMOV, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie au Bénin, est « un symbole de l'unité et du destin partagé par le peuple Russe ». Deux dates importantes ont marqué la célébration de cette année. Il s'agit du 80e anniversaire de la Victoire dans la Seconde Guerre mondiale et du 80e anniversaire de la création de l'Organisation des Nations Unies (ONU), organisation pour laquelle l'Union Soviétique selon le diplomate russe, a fait « la plus grande contribution dans la défaite du nazisme ». Pour l'Ambassadeur, c'est cette grande victoire qui a permis l'institution de l'ONU qui demeure « un élément clé du système politique international ». Igor EVDOKIMOV a rappelé au cours de la célébration, les négociations bilatérales entre S.E.M. Sergueï LAVROV, ministre russe des Affaires étrangères, et son homologue béninois, S.E.M. Olushegun Adjadi BAKARI, à Sotchi le 9 novembre 2024 en marge de la première conférence ministérielle Russie-Afrique ; lesquelles, ont permis de définir les domaines de prioritaires de la coopération russo-béninoise dans les secteurs politiques, commercial, économique, scientifique humanitaire, social et autres.
Le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères a exprimé au nom du ministre, ses chaleureuses félicitations à l'Ambassadeur de la Fédération de Russie près le Bénin. L'ambassadeur Franck Armel AFOUKOU a également transmis les vœux de paix du Gouvernement Béninois au Gouvernement et au peuple Russe.
La coopération entre le Bénin et la Russie, basée sur des relations de « franche collaboration et de respect mutuel » ont permis selon le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de « construire une coopération structurée, dans des domaines prioritaires et d'intérêts réciproques tels que l'éducation, la santé, la défense, la sécurité, la science, l'agriculture, et récemment, les énergies renouvelables et la sécurité alimentaire ». Il s'est réjoui des nombreux actes d'une amitié exemplaire et d'une coopération soutenue entre les deux pays en matière de formation et de renforcement des cadres au profit des diplomates, des personnels de défense et de sécurité et de plusieurs générations d'étudiants formés dans des universités et instituts russes.
Le représentant du ministre des Affaires étrangères à cette célébration a par ailleurs réaffirmé l'engagement du Bénin à œuvrer aux côtés de la Fédération de Russie pour le renforcement d'un partenariat gagnant-gagnant au service de la paix, du développement durable et de la stabilité internationale.
Une exposition consacrée à l'histoire de la participation de la Russie aux activités des Nations Unies pendant les 80 ans de son existence est présentée au public représenté par des Ambassadeurs, membres du corps diplomatique accrédité au Bénin, et plusieurs autres personnalités.
F. A. A.
Quelques images
Le Festival des Masques revient à Porto-Novo. La deuxième édition aura lieu les 2 et 3 août 2025.
Après une première édition réussie en 2024 avec plus de 40 000 visiteurs, les masques reprennent vie à Porto-Novo en août 2025.
Pendant deux jours (2 et 3 août), la ville au trois noms vibrera à nouveau au rythme des sons, des danses et des couleurs du patrimoine immatériel du Bénin. Entre traditions Vodun et créations profanes, ce rendez-vous culturel mettra en lumière l'univers des masques béninois.
Le festival ne se limite pas à des défilés. Il s'agit d'un véritable moment de communion artistique et culturelle. En 2025, les visiteurs pourront découvrir des spectacles en plein air, des concerts, des expositions, mais aussi des animations de rue.
Un village du festival proposera artisanat, gastronomie et rencontres avec des créateurs venus du Bénin et d'ailleurs. Des chercheurs et experts interviendront également pour explorer les origines et symboliques des masques.
Cette nouvelle édition veut renforcer la place de Porto-Novo comme pôle culturel en Afrique.
M. M.
LIRE LE COMMUNIQUE
Le Festival des Masques revient à Porto-Novo. La deuxième édition aura lieu les 2 et 3 août 2025.
Après une première édition réussie en 2024 avec plus de 40 000 visiteurs, les masques reprennent vie à Porto-Novo en août 2025.
Pendant deux jours (2 et 3 août), la ville au trois noms vibrera à nouveau au rythme des sons, des danses et des couleurs du patrimoine immatériel du Bénin. Entre traditions Vodun et créations profanes, ce rendez-vous culturel mettra en lumière l'univers des masques béninois.
Le festival ne se limite pas à des défilés. Il s'agit d'un véritable moment de communion artistique et culturelle. En 2025, les visiteurs pourront découvrir des spectacles en plein air, des concerts, des expositions, mais aussi des animations de rue.
Un village du festival proposera artisanat, gastronomie et rencontres avec des créateurs venus du Bénin et d'ailleurs. Des chercheurs et experts interviendront également pour explorer les origines et symboliques des masques.
Cette nouvelle édition veut renforcer la place de Porto-Novo comme pôle culturel en Afrique.
M. M.
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Le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) d'Adrien Houngbédji justifie son existence légale en dépit de sa fusion avec l'Union Progressiste (UP). Sur le plateau de Daabaru TV, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji s'est prononcé sur la question.
En 2022, l'Union Progressiste (UP) et le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) ont fusionné pour donner naissance à l'Union Progressiste, le Renouveau (UPR). En dépit de cette fusion, l'ex-parti d'Adrien Houngbédji continue de faire usage de son nom et de ses attributs. Se prononçant sur la question, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a rappelé que la Cour constitutionnelle a entériné la fusion, ce qui entraîne la disparition juridique des parties d'origine (UP et PRD). « L'accord entre les deux, me semble-t-il, indique même que sur une période de quinze ans, il n'est pas possible pour l'un ou l'autre de revendiquer et d'exploiter des attributs qu'il avait avant », souligne Wilfried Houngbédji. Il précise que ni le PRD, ni l'UP ne peuvent donc faire usage de leur nom ou attributs avant la fin de ce délai. « Les textes internes des partis ne sont pas au-dessus des lois de la République », a-t-il ajouté.
Selon le porte-parole du gouvernement, les membres mécontents peuvent quitter l'UPR et créer une nouvelle formation politique. « Les tentations d'aller ailleurs peuvent arriver. C'est leur libre choix d'après les textes de la République. Mais ils iront créer un autre parti, certainement pas celui du même nom », a-t-il indiqué.
En continuant de revendiquer son existence, le PRD cherche surtout à préserver ses intérêts dans la perspective des prochaines échéances électorales. « Ce sont de grands acteurs politiques, expérimentés. Ils sauront trouver des solutions à un moment ou à un autre pour avancer », a affirmé Wilfried Houngbédji.
A.A.A
La ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Véronique Tognifodé a procédé, mardi 10 juin 2025, au lancement des épreuves écrites du BEPC au Collège d'Enseignement Général de Gbégamey, à Cotonou.
Les candidats affrontent depuis la matinée de ce mardi 10 juin 2025, les épreuves écrites du Brevet d'Études du Premier Cycle (BEPC). Le lancement officiel a eu lieu au Collège d'Enseignement Général de Gbégamey, à Cotonou en présence de la ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Véronique Tognifodé.
Pour le compte de l'examen du BEPC, session de juin 2025, le nombre total des candidats inscrits est de 128 893 dont 64 209 filles, représentant 49,81 % des effectifs. Les candidats composent jusqu'au 12 juin 2025.
A.A.A
L'hôtel 2 février à Lomé (Togo) accueille les jeudi 12 et vendredi 13 2025, la première édition des BOAD Developpent Days.
« Le financement de la transition énergétique de l'agriculture durable : Défis, opportunités et solutions », c'est sous ce thème que se tiendra les 12 et 13 juin 2025 à Lomé, la première édition des BOAD Development Days. L'objectif est de sensibiliser aux enjeux du développement en mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les pays de l'UEMOA et les solutions endogènes existantes ; les limites des modèles de financement traditionnels et l'émergence de nouvelles approches de financement (financements innovants, partenariats publicprivé, l'amélioration de l'accès aux services financiers par les fintechs, etc.). Il est également question de promouvoir les projets financés par la Banque, de renforcer les partenariats à travers des collaborations avec d'autres acteurs du développement. Pendant ces deux jours de travaux, les discussions seront axées sur les défis de l'accès universel à l'électricité dans l'UEMOA face à la transition énergétique et les défis de la souveraineté alimentaire dans l'UEMOA par une agriculture durable.
L'évènement va réunir des Banques Multilatérales de Développement ; les acteurs du secteur financier (BRVM, banques commerciales, fonds d'investissement, fonds de garantie etc.) ; les institutions communautaires : UEMOA, BCEAO, AMFUMOA, le Secteur privé ; les sociétés civiles ; experts, porteurs de projets financés par la Banque ; représentants des gouvernements et de la BOAD etc. Parmi les conférenciers attendus à ce rendez-vous international, il y a entre autres l'économiste Lionel Zinsou, ancien premier ministre du Bénin ; le diplomate en sciences nucléaires géophysicien Pr Lassina Zerbo, ancien premier ministre du Burkina-Faso ; l'économiste au Global Sovereign Julien Marcilly etc.
Akpédjé Ayosso
Le port de Cotonou, avec environ 700 à 1 000 navires par an (198 au troisième trimestre 2024, La Marina BJ), est un carrefour économique vital pour le Bénin, mais aussi une porte d'entrée pour les réseaux criminels. Au Bénin, comme dans de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest, le trafic de drogue, d'armes, ainsi que la fraude douanière, notamment à travers la falsification de documents officiels, alimentent d'importants flux financiers illicites. Selon les estimations du GIABA, ces activités auraient généré entre 50 et 90 milliards de dollars américains de flux illicites sur le continent africain entre 2015 et 2020. Cette situation représente un défi majeur pour les autorités béninoises dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Le Bénin, avec un score de vulnérabilité de 85/100 pour les sources du crime, est en effet particulièrement exposé.
Comme le révélait dès 2013 le journal 24 Heures au Bénin, le port Autonome de Cotonou (PAC) est un nœud du blanchiment international. Douze ans plus tard, les failles persistent, amplifiées par la position stratégique de Cotonou, l'un des principaux hubs du Golfe de Guinée. Ces flux illicites ne sont pas qu'économiques : ils financent directement des groupes terroristes, comme ceux impliqués dans l'attaque récente du commissariat de Tanougou (5 juin 2025), où la porosité des frontières a permis le transfert de fonds criminels. Pour briser ce cycle, un renforcement urgent des contrôles portuaires, de la crédibilité des documents officiels et de la transparence s'impose.
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Sources : GIABA (2023), Rapport ENR/CENTIF (2018), 24 Heures au Bénin (2013), La Marina BJ (2024).
L'auteur : Gilles FELIHO, est rompu au droit communautaire africain (OHADA, UEMOA, CEDEAO). Fort d'une expérience au cœur des institutions régionales (BIDC - ancien conseiller du Président - Cauris Management) et de conseil pour des réformes majeures, il possède une compréhension intime des mécanismes financiers et des vulnérabilités juridiques. Formateur Consultant et dirigeant (GSF Formation), il est aussi auteur à succès.