La ministre de l'Industrie et du Commerce Alimatou Shadiya Assouman a défendu, ce mardi 25 novembre 2025, à l'Assemblée nationale, un budget de 8,93 milliards FCFA pour le fonctionnement de son département en 2026.
8,93 milliards FCFA, soit une augmentation significative de 40,73 % par rapport à 2025. C'est le projet de budget 2026 du ministère de l'Industrie et du Commerce. Dans ce budget, il est prévu 5,78 milliards FCFA pour le Programme Commerce ;1,84 milliard FCFA pour le Programme Pilotage et soutien aux services et 1,30 milliard FCFA pour le Programme Industrie. Le budget permettra de renforcer les capacités du ministère, mais aussi de mieux soutenir les entreprises industrielles.
Actions phares prévues pour 2026
Plusieurs actions seront réalisées en 2026 pour le développement du secteur de l'Industrie et du Commerce.
– la poursuite de la modernisation des infrastructures marchandes,
– l'adoption du projet de Code de la Consommation, un instrument clé pour la protection des ménages,
– l'opérationnalisation de l'Autorité de Mise en Consommation (AMC) et de l'Autorité Nationale de la Concurrence (ANC),
– la mise en place d'un système national de traçabilité des produits, garantissant qualité et sécurité pour les consommateurs,
– la promotion accrue des produits locaux,
– la finalisation de la stratégie nationale de promotion des produits locaux,
– la finalisation des neuf stratégies filières de la Stratégie Nationale d'Exportation (SNE),
– la vulgarisation de la stratégie nationale de mise en œuvre du e-commerce, secteur en forte croissance.
En 2025, le ministère de l'Industrie et du Commerce s'est doté d'un budget 6,34 milliards FCFA. Ce budget a permis la mise en œuvre de plusieurs projets ayant amélioré l'environnement commercial et renforcé la compétitivité des entreprises locales.
La ministre de l'Industrie et du Commerce Alimatou Shadiya Assouman a défendu, ce mardi 25 novembre 2025, à l'Assemblée nationale, un budget de 8,93 milliards FCFA pour le fonctionnement de son département en 2026.
8,93 milliards FCFA, soit une augmentation significative de 40,73 % par rapport à 2025. C'est le projet de budget 2026 du ministère de l'Industrie et du Commerce. Dans ce budget, il est prévu 5,78 milliards FCFA pour le Programme Commerce ;1,84 milliard FCFA pour le Programme Pilotage et soutien aux services et 1,30 milliard FCFA pour le Programme Industrie. Le budget permettra de renforcer les capacités du ministère, mais aussi de mieux soutenir les entreprises industrielles.
Actions phares prévues pour 2026
Plusieurs actions seront réalisées en 2026 pour le développement du secteur de l'Industrie et du Commerce.
– la poursuite de la modernisation des infrastructures marchandes,
– l'adoption du projet de Code de la Consommation, un instrument clé pour la protection des ménages,
– l'opérationnalisation de l'Autorité de Mise en Consommation (AMC) et de l'Autorité Nationale de la Concurrence (ANC),
– la mise en place d'un système national de traçabilité des produits, garantissant qualité et sécurité pour les consommateurs,
– la promotion accrue des produits locaux,
– la finalisation de la stratégie nationale de promotion des produits locaux,
– la finalisation des neuf stratégies filières de la Stratégie Nationale d'Exportation (SNE),
– la vulgarisation de la stratégie nationale de mise en œuvre du e-commerce, secteur en forte croissance.
En 2025, le ministère de l'Industrie et du Commerce s'est doté d'un budget 6,34 milliards FCFA. Ce budget a permis la mise en œuvre de plusieurs projets ayant amélioré l'environnement commercial et renforcé la compétitivité des entreprises locales.
Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique, Alassane Seidou a présenté, mardi 25 novembre, devant la commission budgétaire de l'Assemblée nationale, les grandes lignes du budget exercice 2026 de son département ministériel. Le budget est en hausse de 19,54 %.
Le Ministère de l'intérieur et de la Sécurité Publique sollicite un budget de 90 658 000 376 FCFA pour l'exercice 2026. Ce budget est en hausse de 19,54 % par rapport à celui de 2025. Les dépenses ordinaires s'élèvent à 69 869 465 191 FCFA et les dépenses en capital à 20 789 465 191 FCFA.
5 programmes majeurs
Les ressources serviront à la mise en œuvre de cinq (5) programmes majeurs. Il s'agit du pilotage et soutien aux services ; la sécurité publique ; la protection civile ; les affaires intérieures ; ainsi que les gestions intégrées des espaces frontaliers.
Au titre de l'année 2025, un budget 75 842 122 780 FCFA est alloué au ministère de l'Intérieur et de la Sécurité Publique. Selon Alassane Seidou, le taux d'exécution est de 73,03% (base engagement) et 69,32 % (base ordonnancement).
Lors de la présentation, les députés ont souligné des préoccupations liées à la construction des commissariats ; à la demande dérogation pour l'Agence Béninoise de Protection Civile pour la reconstruction des écoles sinistrées ; au séjour des agents à leurs lieux d'affectation etc.
Le ministre des sports, Benoît Dato a défendu devant la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale, le budget de son département ministériel. Les crédits alloués au sous-secteur du sport au titre de l'année 2026 au Bénin, s'élèvent à 30,65 milliards de francs CFA.
A l'instar de ses collègues, Benoît Dato, ministre des sports a présenté le projet de budget de son département, mardi 25 novembre 2025, devant la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale. Le ministère des sports bénéficie au titre de l'année 2026, de 30,65 milliards de francs CFA de crédits, dont 7,803 milliards de dépenses ordinaires, et 22,847 milliards de dépenses en capital, soit 74,5% dédiés aux investissements structurants.
Le document de budget intègre le projet de reconstruction du stade René Pleven de Cotonou qui entre dans sa phase opérationnelle. Le stade de l'Amitié Général Mathieu Kérékou bénéficie de travaux de rénovation relatifs entre autres, à la pelouse principale et annexe qui pourront être réceptionnées, l'achèvement de l'éclairage, les travaux de sécurité, la billetterie numérique, le génie civil et parvis extérieur en cours.
La réhabilitation du stade Charles de Gaulle de Porto-Novo, et des travaux au stade de Parakou, font parties des priorités pour 2026. A ces différents travaux s'ajoutent la construction de deux nouvelles infrastructures modernes.
La construction d'une piscine olympique au stade de l'Amitié
Le document soumis à la représentation nationale prévoit la construction d'une piscine olympique au stade de l'Amitié. Une infrastructure nécessaire au développement des sports aquatiques et capable d'accueillir des compétitions internationales.
L'autre nouveauté est relative à l'Arena à construire. Il s'agit d'une infrastructure multisports moderne dont la réalisation permettra de positionner le Bénin comme destination privilégiée pour les compétitions africaines.
Le projet de construction d'un pôle sportif au complexe UNAFRICA (en phase d'avant-projet) et la finalisation de l'académie de football féminin, n'ont pas été occultés.
Des actions fortes sont prévues au profit du sport scolaire ainsi que des différentes sélections pour le rayonnement du sport béninois.
F. A. A.
L'Agence Nationale des Patrimoines Touristiques (ANPT) recrute un(e) Spécialiste en Sauvegarde Environnementale et Sociale pour accompagner la mise en œuvre de projets touristiques majeurs du PAG 2021–2026. La date limite du dépôt des dossiers est fixé au 27 novembre 2025. Lire les termes de références.
TERMES DE RÉFÉRENCE
Pour le recrutement d'un Spécialiste en Sauvegarde Environnementale et Sociale
CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Le Gouvernement du Bénin est engagé dans une stratégie ambitieuse visant à faire du tourisme une filière de développement économique créatrice de richesses et d'emplois et un outil de rayonnement du Bénin dans la région et à l'international. Le développement des projets phares du tourisme et de la culture sont ainsi inscrits dans l'axe stratégique 4 « amélioration de la croissance économique » du Programme d'Action du Gouvernement 2021-2026.
Le Gouvernement s'appuie sur l'Agence Nationale des Patrimoines Touristiques pour développer le potentiel du secteur touristique et améliorer ses performances actuelles dans la mise en œuvre des projets touristiques.
Ainsi au nombre des projets phares du programme d'action du Gouvernement confiés à l'Agence Nationale des Patrimoines Touristiques, nous pouvons citer :
– la réhabilitation des Parcs Pendjari/W pour en faire une référence de safari en Afrique de l'Ouest ;
– la réinvention de la cité lacustre de Ganvié ;
– la construction du Musée des Rois et des Amazones du Danxomè et la réhabilitation du site palatial environnant à Abomey ;
– la réhabilitation des équipements touristiques à Allada ;
– la construction du Musée International du Vodun à Porto-Novo ainsi que la réhabilitation des anciens musées ADANDE et HONME ;
– la construction du palais du roi de Nikki et d'une arène pour la Gaani ;
– la reconstruction à l'identique de la cité historique de Ouidah (Cité musée de Ouidah) ;
– la construction d'un complexe touristique « MARINA » près de la Porte du non-retour à Djègbadji (Ouidah) ;
– l'aménagement d'une route des couvents vodun ;
– l'aménagement d'une station balnéaire d'exception à Avlékété ;
– la construction d'un complexe urbain et balnéaire à Akpakpa et aménagement et protection des côtes ;
– L'aménagement d'un Resort urbain et balnéaire à Grand-Popo ;
– la construction d'un Musée d'Art Contemporain à Cotonou ;
– la construction de la Maison Internationale de Gèlèdè à Kétou.
L'ensemble de ces projets a pour but de développer l'offre culturelle, naturelle et touristique de la « Destination Bénin », levier essentiel au développement de l'économie touristique. Ces offres, organisées en pôles touristiques du nord au sud du pays, constituent des ensembles cohérents au niveau thématique et diversifiés dans l'approche touristique.
Dans la perspective du respect des dispositions et des exigences environnementales et sociales des partenaires techniques et financiers ainsi que les obligations nationales et internationales en matière environnementale et sociale, l'Agence Nationale des Patrimoines Touristiques envisage de recruter un spécialiste en sauvegarde environnementale et sociale pour renforcer ses équipes. Les présents termes de référence sont élaborés à cet effet.
MISSION, TÂCHES ET RESPONSABILITÉS
Le Spécialiste en Sauvegarde Environnementale et Sociale travaillera sous l'autorité du Directeur Général de l'Agence. À ce titre et de façon spécifique, il/elle sera chargé(e) notamment de :
– veiller au respect scrupuleux des objectifs et exigences environnementales et sociales des partenaires techniques et financiers ainsi qu'aux dispositions juridiques nationales et internationales en matière environnementale mis en exergue dans les documents du projet ;
– s'assurer de la prise en compte des questions sociales dans l'intégralité des projets de l'Agence et ce conformément au Cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) et au Cadre Politique de Réinstallation des Populations (CPRP), et appuiera les responsables en sauvegarde des entités bénéficiaires des projets dans l'élaboration des documents y afférent avant la réalisation des investissements afin d'éviter les conflits et de s'assurer de la durabilité des actions menées ;
– contribuer à l'appropriation et à la diffusion des instruments environnementaux et sociaux, notamment le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES), le Plan d'Engagement Environnemental et Social (PEES), le document de Procédures des Études d'Impact Environnemental et Social (approfondie ou simplifiée) ainsi que les autres études spécifiques (audits environnemental et social, etc.) auprès des acteurs clés de la chaine de mise en œuvre des Projets (structures techniques, mairies, communautés, entreprises chargées de travaux, missions de contrôle, etc.) ;
– identifier les besoins, coordonner et superviser le renforcement des capacités des acteurs clés (directions techniques des mairies, coopératives agricoles, comités de développement et communautés villageoises, etc.) sur les mesures de suivi et de surveillance environnementale et sociale et la mise en œuvre des dispositions sécuritaires et sanitaires du CGES et des PGES ;
– superviser l'élaboration de manuels de formation pour les parties prenantes locales afin qu'elles puissent effectuer un examen des mesures environnementales et soutenir la mise en œuvre des mesures d'atténuation convenues ;
– assurer le suivi de la mise en œuvre des PAR et participer à la collecte des données permettant de faire le suivi-évaluation du volet social du projet ;
conduire le screening ou sélection environnementale et sociale des sous-projets, identifier les risques potentiels sur le plan environnemental et préconiser des mesures d'atténuation, dont la réalisation d'évaluations spécifiques données (EIES approfondie ou simplifiée, notice d'impacts, etc.) ;
– veiller à la conformité sociale du projet au regard des exigences nationales applicables et celles de la Banque mondiale, notamment sur les questions de santé et sécurité et de conditions de travail ;
– assurer la préparation et la validation des termes de référence (TDR) en vue de la conduite d'évaluations environnementales et sociales pour les sous- projets présentant des niveaux de risques (substantiel, modéré) ;
– conduire ou participer au processus de sélection des prestataires devant intervenir sur des études et travaux ayant un lien avec les sauvegardes environnementale et sociale ;
– assurer la revue qualité et faire valider les rapports d'EIES (approfondie ou simplifiés) ainsi que toute autre étude environnementale élaborée pour le projet, par l'Agence Béninoise pour l'Environnement (ABE) ;
– participer à l'identification des parties prenantes ainsi qu'au déploiement du Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP) et du Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) ;
– coordonner et assister aux activités de consultations publiques et des parties prenantes en matière environnementale et sociale pour la prise en compte effective des points de vue des parties prenantes dans le cadre de la planification et la mise en œuvre des différents sous-projets ;
– contribuer à la diffusion du mécanisme de gestion des plaintes du Projet et le mettre en œuvre en collaboration avec les autres partenaires du projet ;
– recueillir et analyser les commentaires et les plaintes des personnes/parties affectées par le projet sur les questions environnementales et recommander/prendre des actions pour résoudre lesdits problèmes ;
– participer à la préparation et à l'analyse des dossiers d'appel d'offres (DAO) ou dossier d'appels d'offres limité (DAOL) en veillant à l'insertion, aussi bien dans le DAO/DAOL que dans les marchés/Contrats de travaux, des clauses environnementales à respecter par l'Entrepreneur ;
– participer au recrutement des Missions de contrôle des travaux des sous-projets en veillant à l'insertion, aussi bien dans les Termes de Référence de recrutement (TdR) que dans leurs marchés/contrats, des clauses environnementales à respecter ;
– superviser le respect et la conformité de ces clauses par l'Entrepreneur/opérateur et les bureaux de contrôle lors de l'exécution des travaux ;
– s'assurer de l'élaboration et la mise en œuvre effective du PGES-Chantier, du Plan Assurance Environnement (PAE), du Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS), du Plan Particulier de Gestion et d'Élimination des Déchets (PPGED), tout autre document spécifique de sauvegarde pertinent, par l'entreprise en charge des travaux et de son approbation par la Mission de contrôle ;
– évaluer, réexaminer et contrôler en liaison avec l'ABE, la conformité des activités avec les CGES et les PGES ainsi que tout autre instrument de sauvegarde élaboré pendant la mise en œuvre du projet ;
– s'assurer que chaque acteur de la chaine de mise en œuvre des aspects de sauvegarde environnementale et sociale remplit convenablement ses missions conformément aux arrangements institutionnels contenus dans le CGES et aux tâches assignées aux agences d'exécution conformément à leurs missions régaliennes ou telles que définies dans la convention d'appui ;
servir d'interlocuteur principal entre les personnes affectées et la Coordination du Projet sur les questions d'impacts environnementaux ;
participer à l'élaboration des plans de travail et de budget annuel (PTBA) et des plans de passation des marchés en définissant les besoins en études et veiller à leur réalisation ;
– effectuer des missions de suivi environnemental périodique et régulier sur le terrain dans le cadre de la mise en œuvre des PGES des sous-projets ;
– participer aux revues environnementales et sociales trimestrielles du projet ;
– produire et transmettre au DG ANPT des rapports trimestriels rendant compte du respect ou non des mesures environnementales et sociales dans la mise en œuvre des projets et du suivi de la mise en œuvre des PGES. Ce rapport devra systématiquement être annexé aux rapports des projets diffusés aux partenaires techniques et financiers ;
– élaborer un rapport annuel d'exécution présentant une analyse globale du niveau de prise en compte du volet environnemental et social des projets ;
– analyser les activités du projet pour mieux en apprécier l'adéquation avec les exigences et orientations du cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) des projets ;
– élaborer une stratégie pour constituer une base de données environnementales et sociales des zones, activités et résultats du projet qui sera progressivement mise à jour ;
– assurer le suivi, la supervision et l'évaluation rétrospective des différentes activités des projets en vue d'apprécier autant l'adéquation que l'effectivité de la prise en compte des mesures environnementales stipulées dans les documents d'évaluation desdits projets ;
– superviser, du point de vue technique, l'application des mesures environnementales définies dans le cadre de la réalisation des travaux de construction d'infrastructures en cours au niveau de l'Agence ;
– répondre aux préoccupations soulevées par les partenaires techniques et financiers pendant les missions d'appui technique à la mise en œuvre des mesures de sauvegardes environnementale et sociale et mettre en œuvre les recommandations formulées ;
– élaborer un document présentant une analyse globale du volet environnement et social des projets de l'Agence dans la perspective de leur achèvement ;
– participer aux rencontres/réunions de concertation avec les acteurs à la base, les autorités locales, les agences d'exécution et partenaires techniques et financiers pour échanger des idées sur la prise en compte des groupes vulnérables (jeunes, femmes) dans les activités de l'Agence ;
– effectuer toutes autres tâches jugées nécessaires pour le ou les Projets sous gestion de l'Agence.
ÉVALUATION DES PERFORMANCES DU SPÉCIALISTE EN SAUVEGARDE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE
L'évaluation de la performance du Spécialiste en Sauvegarde Environnementale et Sociale est faite, entre autres, sur la base des critères ci-après :
– le niveau de mise en œuvre des PGES et des PAR ;
– le taux d'exécution des activités E&S planifiés dans le Plan Annuel de Travail Budgétisé.
QUALIFICATIONS ET EXPÉRIENCE
Le (la) Spécialiste en Sauvegarde Environnementale et Sociale sera recruté(e) sur la base de ses qualifications académiques et expériences professionnelles pertinentes, et de sa capacité à réaliser la mission. Le poste est ouvert à tous les candidat(e)s remplissant les conditions ci-après :
Diplômes et expériences requises
– avoir un diplôme d'études supérieures (BAC+ 5 ans au moins) en gestion de l'environnement, sciences de la nature ou dans les domaines des sciences environnementales (Écologie, Biologie, Botanique, Foresterie, ressources naturelles, santé et sécurité des personnes, etc.), aménagement du territoire, géographie, sciences sociales, sciences humaines ou Sciences économiques option Environnementale et Sociale ou tout autre diplôme jugé équivalent et ayant la gestion environnementale et sociale comme base ;
– justifier d'une formation complémentaire en matière d'évaluation environnementale et sociale ;
disposer et justifier d'une expérience générale d'au moins cinq (5) ans dans la conduite d'études d'évaluation et/ou de gestion environnementale et sociale des projets/programmes de développement ;
– avoir occupé pendant au moins quatre (4) ans, un poste de Spécialiste en sauvegarde environnementale et social sur au moins un (1) projet de développement financé par les Partenaires Techniques et Financiers ;
– avoir conduit ou participé au moins à trois (3) missions spécifiques d'évaluation environnementales et sociales (Évaluation Environnementale et Sociale Stratégique ; Cadre de Gestion Environnementale et Sociale, Étude d'Impact Environnemental et Social approfondie ou simplifiée, Plan de Gestion des Pestes, Cadre de Réinstallation, Plan de Réinstallation, Audit E&S, analyse des risques E&S, etc.) de programme et projets agricoles, d'aménagement du territoire ou forestier, d'infrastructures en milieu urbain ou rural ;
– posséder des expériences dans les renforcements de capacités, la formation et la communication sur les questions environnementales et sociales ;
– disposer d'expériences dans la réalisation des consultations publiques ;
– avoir participé en tant qu'expert en sauvegarde environnementale et sociale à au moins trois (3) missions spécifiques de contrôle, suivi et de surveillance environnementale et sociale de projets ou programmes financés par les Partenaires Techniques et Financiers ;
– avoir et justifier d'une bonne connaissance des Normes Environnementales et Sociales (NES) de la Banque mondiale ;
– avoir une bonne connaissance du cadre politique et juridique national de réalisation des évaluations environnementales et sociales, des procédures d'évaluation des rapports d'études, notamment les EIES par l'Agence Béninoise pour l'Environnement ;
– avoir une formation complémentaire en Hygiène — Santé, Sécurité-Environnement (HSE), et une expérience dans la gestion environnementale et sociale de projets/programmes de développement financés par les Partenaires Techniques et Financiers serait un atout.
Aptitudes et qualités
– avoir une capacité à collaborer avec une diversité de parties prenantes ;
– avoir une capacité à travailler sous pression et avoir une bonne aptitude à travailler en équipe et dans un environnement multisectoriel et multiculturel ;
– pouvoir travailler de concert avec sa hiérarchie tout en gardant une certaine autonomie ;
– être organisé(e), rigoureux (se) et capable de produire des résultats de qualité dans les délais impartis ;
– avoir une capacité à travailler de manière autonome et à assumer la responsabilité de ses tâches ;
– avoir une bonne capacité rédactionnelle et de communication en français ;
– avoir une bonne maitrise de l'outil informatique et des différents logiciels et navigateurs courants (Word, Excel, PowerPoint, etc.) ;
– connaissance du secteur de tourisme du Bénin.
CONFLITS D'INTÉRÊTS
Les candidats doivent être exempts de tout risque de conflits d'intérêts, c'est-à-dire ne pas être propriétaire ou être partie prenante dans les conseils d'administration ou les organes de direction de : firmes, bureaux d'études, entreprises, sociétés, susceptibles d'être intéressés par les appels d'offres et les consultations qui résulteront des différents contrats signés.
CARACTÉRISTIQUES DU CONTRAT
Poste basé à Cotonou ;
Contrat à durée déterminée de deux (2) ans renouvelables ;
Période d'essai : 3 mois.
CONDITIONS DE DÉPÔT DES CANDIDATURES
Les personnes intéressées par cette offre sont priées de préparer et déposer un dossier de candidature comprenant :
– une lettre de motivation signée du candidat, adressée au Directeur Général de l'ANPT ;
– un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois ;
– un curriculum vitae complet, détaillant au mieux l'expérience du candidat ;
– les preuves des expériences acquises mentionnées sur le curriculum vitae, notamment les copies des attestations et certificats de travail ou tout document pouvant servir de preuve ;
– les copies légalisées des attestations de travail, certificats de formation ou autres pour les déclarations figurant dans le CV ;
– une copie certifiée conforme du ou des diplômes requis ;
– la copie d'une pièce d'identité en cours de validité.
Date et lieu de dépôt
Les candidatures doivent être envoyées par mail à : recrutementanpt@presidence.bj
La date limite de dépôt des dossiers est le 27 novembre 2025 au plus tard à 17 h 00 (heure du Bénin) avec en objet « Recrutement au poste de spécialiste en sauvegarde environnementale et sociale ».
NB : seuls les candidats présélectionnés seront contactés aux adresses e-mail et téléphoniques mentionnées dans leur CV, pour poursuivre le processus.
Ouidah accueille du 8 au 10 janvier, l'édition 2026 des Vodun Days. Plusieurs événements sont prévus pour marquer cet événement culturel majeur dédié à l'héritage Vodun, à sa richesse artistique et à sa profondeur spirituelle.
Pendant trois jours, visiteurs, curieux, passionnés de culture africaine pourront vivre un moment d'exception à Ouidah. L'édition 2026 de Vodun Days permettra une nouvelle fois de voyager au cœur de la culture Vodun. Il est prévu au programme du 8 au 10 janvier, des animations culturelles telles que des danses, performances rituelles, démonstrations artistiques. Un concert géant réunira des artistes béninois et internationaux.
La grande cérémonie Vodun aura lieu le 9 janvier 2025. L'arène de Ouidah va également accueillir des célébrations.
Akpédjé Ayosso
Le chantre Félix Didolanvi alias “Pêcheur”, est décédé mardi 25 novembre 2025 dans sa 92ᵉ année.
Deuil au sein de l'Église du Christianisme céleste du Bénin. Le vénérable Suprême Évangéliste Félix Didolanvi s'en est allé. Son décès a été annoncé ce mardi. Félix Didolanvi est une figure emblématique du Gospel béninois. « Il a consacré sa vie au service du Seigneur à travers la musique sacrée. (…) Son départ laisse un grand vide, mais son héritage, lui, demeure : un engagement sans faille, un amour profond pour la louange, et une empreinte indélébile dans l'histoire musicale de notre église », écrit le président Chargé Paroissial d'Akpakpa Centre dans une publication sur Facebook.
A.A.A
Au terme des travaux du 7e Sommet UA-UE tenu à Luanda, les deux institutions continentales ont salué leur partenariat stratégique et pris de nombreux engagements. A travers le communiqué final publié au terme de deux jours d'échanges et de rencontres, les 80 délégations présentes à ce rendez-vous ont réitéré leur volonté commune de soutenir et de promouvoir le multilatéralisme, seule option pour éviter le chaos.
Fin du 7e Sommet UA-UE. Les pays ont insisté au cours des assises sur le multilatéralisme pour permettre des avancées conjointes, une convergence stratégique et un renforcement de la coopération, au service d'une gouvernance mondiale et d'un système financier plus efficaces, s'appuyant sur les progrès réalisés cette année au G20 et à la Conférence sur le financement du développement, pour promouvoir un nouveau paradigme financier, dépassant un modèle d'aide au développement désormais obsolète. Selon le communiqué final publié ce mardi 25 novembre 2025 au terme des deux jours d'échanges et de rencontres, outre l'évolution vers un modèle de partenariat fondé sur la co-propriété et le co-investissement, la Fondation Afrique-Europe se félicite de l'accent mis dans la Déclaration sur plusieurs piliers essentiels déjà portés par son Groupe de Haut Niveau et son rapport 2025, notamment, le renforcement de la lutte contre les flux financiers illicites (FFI) ; la libération du potentiel de l'économie bleue ; la promotion de l'industrialisation et l'intégration des chaînes de valeur ; l'amélioration de la résilience des systèmes de santé ; et du rôle de la culture dans le partenariat Afrique-Europe.
Renforcer la lutte contre les flux financiers illicites (FFI)
Ces flux représentent en moyenne une perte annuelle de 90 milliards de dollars pour l'Afrique, autant de ressources qui pourraient être investies dans le développement mais qui affaiblissent au contraire le potentiel économique et les finances publiques. Le 7ᵉ Sommet réaffirme un engagement commun à intensifier l'action contre « les flux financiers illicites, l'évasion fiscale, la criminalité organisée, la fraude et la corruption, ainsi que le financement du terrorisme », et en faveur de la coopération sur l'optimisation fiscale. Selon le State of Africa-Europe 2025 Report, la rétention de ces fonds sur le continent aurait pu accroître le stock de capital africain de plus de 60% et relever le PIB par habitant de 15%. La Déclaration souligne également que la mobilisation des ressources domestiques constitue le pendant indispensable à ces efforts, et un impératif partagé pour renforcer la résilience à long terme.
Libérer le potentiel de l'économie bleue
Pratiquement absente du Sommet de 2022, l'économie bleue figure désormais dans la Déclaration de cette année, qui engage les pays à « promouvoir le développement d'une économie bleue durable ». Le State of Africa-Europe 2025 Report rappelle son poids croissant : dans l'UE, elle génère environ 890 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel ; en Afrique, près de 300 milliards de dollars, avec une projection à 576 milliards d'ici 2063, et soutient 50 millions d'emplois. Situé au carrefour du commerce, de la sécurité, de la résilience climatique, de la biodiversité et de la transformation économique, ce secteur constitue un levier stratégique pour optimiser l'allocation des ressources - une priorité de la Fondation Afrique-Europe, qui accompagne la création d'un « Hub africano-européen de la finance et de l'innovation pour l'océan », lancé lors du Blue Africa Summit.
Promouvoir l'industrialisation et l'intégration des chaînes de valeur
Le Sommet s'engage à « soutenir tous les pays africains dans leurs efforts de développement, d'industrialisation, de diversification des exportations et d'intégration aux marchés régionaux » en promouvant « le développement durable des chaînes de valeur », notamment dans les minéraux critiques et stratégiques. Cette coopération est essentielle pour montrer qu'il est possible de concilier développement et climat : en alignant investissements dans les infrastructures, l'accès à l'énergie, les minéraux de transition et l'économie bleue, l'Afrique et l'Europe peuvent bâtir une industrie verte compétitive. Les coopérations pilotes sur l'hydrogène, l'ammoniac ou encore l'acier, le ciment et l'aluminium verts illustrent ce potentiel de partenariats « gagnant-gagnant ».
Améliorer la résilience des systèmes de santé
Pilier historique du partenariat, l'investissement dans les capacités de fabrication africaines - pour garantir souveraineté et sécurité sanitaire - demeure l'un des exemples les plus concrets de transformation des engagements UA-UE en actions. La Déclaration réaffirme le soutien au « développement de la production locale de produits de santé en Afrique » et souligne l'importance de « financements de santé prévisibles, domestiques, innovants et mixtes ». Après l'annonce en janvier 2025 de la suppression de 83% des contrats de santé de l'USAID (soit un déficit de 5,7 milliards de dollars), le rapport met en avant le Compact d'Accra comme une feuille de route essentielle pour passer de la dépendance à la souveraineté sanitaire.
Reconnaître le rôle de la culture dans le partenariat Afrique-Europe
La Déclaration souligne l'importance du secteur culturel pour renforcer « la solidarité, la paix, le dialogue ouvert et inclusif ». Le rapport 2025 identifie également la culture et les industries créatives comme des moteurs de transformation économique - notamment grâce à la révolution numérique - et comme un pilier d'un nouveau modèle de partenariat, particulièrement prometteur pour la jeunesse.
Les différentes délégations à Luanda ont estimé que pour que l'Afrique et l'Europe intensifient concrètement leur action, il est désormais essentiel de se concentrer sur la mise en œuvre des décisions du Sommet, au niveau granulaire des projets, stratégies et investissements, dans une logique de leadership partagé réelle.
F. A. A.
Le ministre du Cadre de vie et des Transports, Didier Tonato, a défendu, mardi 25 novembre 2025, devant les députés un budget en nette progression pour 2026.
La dotation du Ministère du Cadre de vie et des Transports, en charge du développement durable atteint 455,7 milliards FCFA, contre 359,8 milliards FCFA en 2025. La hausse est de 26,64 %. L'essentiel de l'augmentation vient des dépenses en capital. Elles passent à 439,5 milliards FCFA, soit 96,4 % du budget. Leur progression annuelle atteint 27,11 %. Le ministère explique cette évolution par un renforcement des investissements financés sur ressources intérieures et par une hausse des appuis extérieurs pour les infrastructures, l'environnement et les transports.
Les dépenses de fonctionnement restent limitées. Elles s'élèvent à 16,27 milliards FCFA. Elles couvrent les services essentiels, les transferts aux structures sous tutelle et l'appui aux communes.
Le budget 2026 intègre un volet gouvernance à travers le Programme de pilotage et de soutien aux services. Le ministère prévoit une meilleure gestion, une digitalisation des outils, un suivi-évaluation renforcé et une professionnalisation de la commande publique.
Les priorités portent sur la modernisation du réseau routier, le développement du transport multimodal, la construction de logements et d'infrastructures publiques, ainsi que l'aménagement durable des villes. L'accent est mis sur l'assainissement pluvial et l'amélioration des services urbains.
Le ministère annonce un budget sensible au climat. Le Programme Environnement, Forêt et Climat consacre plus de 43 % de ses crédits à l'adaptation et à l'atténuation : restauration des terres, lutte contre les feux, agro-écologie, agriculture climato-intelligente et protection du littoral. D'autres programmes intègrent des normes résilientes pour les routes, les ponts et les ouvrages d'art, ainsi que des actions de résilience urbaine et d'efficacité énergétique dans la construction.
M. M.
Le ministère de l'Energie, de l'Eau et des Mines disposera en 2026 d'un budget de 175,27 milliards de FCFA, en recul de 13,72 % par rapport à l'enveloppe de 203,14 milliards votée en 2025, selon les données officielles. Malgré cette contraction, les investissements restent largement dominants, avec près de 98 % des crédits orientés vers les projets structurants.
L'énergie et l'eau concentrent les plus gros financements du budget 2026 du ministère de l'Energie, de l'Eau et des Mines. Le Programme Énergie recevra 59,37 milliards de FCFA pour améliorer la couverture électrique nationale et renforcer l'électrification, tandis que 108,43 milliards seront consacrés à l'eau potable, avec des objectifs ambitieux de desserte en milieu urbain et rural à l'horizon 2026. Les mines bénéficient de 2,19 milliards, destinés à stimuler les recettes extractives, et 5,28 milliards iront au pilotage et au soutien administratif.
L'année 2026 verra le démarrage des travaux préparatoires de deux nouvelles centrales électriques, l'une à Maria-Gléta (42 MW), l'autre à la GDIZ (148 à 225 MW). Le gouvernement poursuivra aussi l'implantation de centrales solaires dans plusieurs villes du pays, ainsi que le renforcement du réseau électrique.
Dans le domaine de l'hydraulique, il est prévu la réalisation de nouveaux forages, l'achèvement d'infrastructures dans les zones de socle, la mise en service du système d'alimentation en eau potable d'Akpakpa, de dizaines d'unités villageoises et de quatre barrages multifonctions dans le Nord.
Le ministère entend également accélérer les activités d'exploration pétrolière sur le champ de Sèmè et le Bloc 1, et prévoit la construction de deux laboratoires stratégiques : l'un dédié au contrôle de la qualité des produits pétroliers, l'autre à l'analyse des ressources minérales.
La Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), a abrité du 13 au 14 novembre 2025, l'African Buyers Programme (ABP), dirigé par Afreximbank. Cette rencontre stratégique a été l'occasion pour les participants d'explorer les opportunités d'investissement au sein de la zone économique spéciale, et de créer des rencontres B2B ciblées avec des fabricants de secteurs clés.
Afin d'élargir les possibilités d'approvisionnement de produits fabriqués sur le continent africain, des acheteurs venus du Nigeria, du Kenya, du Zimbabwe, du Botswana, de l'Éthiopie, de la Tanzanie, de Maurice et d'autres marchés, se sont réunis les 13 et 14 novembre dernier à la GDIZ, dans le cadre du Programme des acheteurs africains, une initiative de Afreximbank.
La délégation accueillie par Faki Adjé, directeur général adjoint de SIPI-BENIN S.A., a eu droit au cours de la première journée, à une présentation générale de l'écosystème industriel de la GDIZ, des infrastructures qui y sont implantées, le modèle d'investissement et la capacité de production de la zone. Une visite au sein de quelques unités de transformation visant à évaluer la qualité des produits et les normes opérationnelles, a marqué cette première journée.
La seconde journée de l'ABP à la GDIZ, a été consacrée à des visites supplémentaires sur site et à des réunions B2B structurées entre les participants et les industries basées dans la GDIZ. Ces sessions selon le service de communication de la SIPI-BENIN S.A., ont permis d'identifier des opportunités concrètes d'approvisionnement, des partenariats commerciaux potentiels et des pistes pour intégrer les fabricants de la GDIZ dans les chaînes de valeur régionales et continentales.
Ces engagements ont ouvert des voies concrètes pour la collaboration, de nouveaux canaux d'approvisionnement et des réseaux d'approvisionnement continentaux plus solides.
L'African Buyers Programme est conçu pour mettre en relation des acheteurs qualifiés avec des fabricants africains et afro-caribéens compétitifs, approfondir les chaînes de valeur régionales et accélérer le commerce intra-africain. L'une de ses activités principales consiste à faciliter les visites guidées des zones industrielles développées par ARISE IIP, permettant ainsi aux acheteurs d'évaluer directement les capacités de production et d'établir des partenariats commerciaux à long terme.
F. A. A.
Pour la cinquième fois depuis sa création, le festival Le Choc des Légendes dévoile sa thématique : “Le Procès de la Terre”, un procès pénal fictif d'exception où l'art oratoire devient un levier d'action et d'engagement collectif.
Ce festival international d'éloquence et de leadership réunira, les 28 et 29 novembre 2025, responsables politiques, décideurs, entrepreneurs du privé et créateurs de contenu autour d'un objectif commun : faire dialoguer les
imaginaires et les solutions pour façonner un avenir durable, tout en favorisant les échanges et les partenariats économiques entre l'Europe et l'Afrique.
Événement d'éloquence, d'arts, de culture et de business, Le Choc des Légendes trouve cette année au Bénin une terre d'accueil à son image. Pays de culture et d'humanisme, le Bénin s'impose aujourd'hui comme un carrefour de la création contemporaine en Afrique — un lieu de renaissance intellectuelle et artistique,
porteur de valeurs innovantes et solidaires.
“Le Choc des Légendes, c'est un festival d'éloquence unique au monde, où les idées se confrontent par la parole et font naître des rencontres inédites et des projets durables au cours d'un moment hors du temps”, souligne Pascal Gally, fondateur du Choc des Légendes.
La présidente de l'Institut National de la Femme, Huguette Bokpè Gnacadja a procédé ce mardi 25 novembre 2025, au lancement officiel de la campagne des « 16 Jours d'Activisme pour lutter contre la violence basée sur le genre ».
« Tous Unis pour mettre fin aux violences numériques faites aux femmes et aux filles », c'est le thème de l'édition 2025 de la campagne des « 16 Jours d'Activisme pour lutter contre la violence basée sur le genre » prévue du 25 novembre au 10 décembre. L'objectif est de sensibiliser, renforcer les connaissances et encourager des actions concertées pour protéger les femmes et les filles dans les espaces numériques.
Plan de l'INF pour cette campagne
L'Institut National de la Femme (INF) s'engage dans une mobilisation sociale et institutionnelle d'envergure nationale. Selon la secrétaire exécutive de l'INF, Flore Djinou, il est prévu entre autres : une campagne digitale de grande ampleur sur Facebook, TikTok, Instagram ; la diffusion en langues nationales des émissions interactives pour toucher toutes les couches sociales sur 12 radio communautaires sélectionnées sur toute l'étendue du territoire ; des séances d'initiation à la self-défense au siège de l'INF. « Nos mobiliserons les Zémidjans et tricycles qui porteront notre message à travers les 12 départements, dans les villes et zones périurbains », a ajouté Flore Djinou.
Pourquoi cibler les violences numériques ?
Les insultes, le harcèlement, le cyber-intimidation, les chantages sexuels sont les nouveaux visages de violences qui détruisent, isolent et parfois tuent. Selon la cheffe de file des partenaires techniques et financiers, genre et protection sociale, Evelyne Dabiré, le rapport 2024 du Secrétaire général des Nations-Unies sur l'élimination des violences faites aux femmes souligne que la prévalence de la violence facilitée par la technologie varie entre 16 et 58 % selon les régions du monde. « Ces chiffres sont encore plus préoccupants pour les adolescentes et les jeunes filles et jeunes femmes particulièrement actives sur les réseaux sociaux », soutient la cheffe de file PTF Genre et Protection sociale.
Ce que le Bénin fait déjà
Dans son discours, la ministre du Numérique et de la Digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou a affirmé que le Bénin est l'un des rares pays africains disposant d'une base légale claire pour lutter contre ces violences. « Le Bénin a été un précurseur en se dotant d'un code du numérique dès 2017 puis en renforçant son cadre légal avec le code le nouveau code pénal. Ces outils juridiques portés par la volonté politique du gouvernement, permettent aujourd'hui de sanctionner les violences y compris celles qui s'exercent dans l'espace virtuel », informe Aurélie Adam Soulé Zoumarou.
Des appels à l'action
Pour la ministre des Affaires sociales, Véronique Tognifodé, la volonté politique est claire : mettre fin aux violences longtemps banalisées. Elle appelle à sensibiliser filles et jeunes femmes sur les risques du numérique et à briser le silence dans les villes comme dans les campagnes.
Le Représentant Résident UNFPA, Dr Richmond Tiemoko appelle chacun et chacune à s'unir pour garantir et reconquérir les espaces numériques et physiques au service de l'égalité, de la liberté de la justice pour mettre fin aux violences numériques faites aux filles et aux femmes au Bénin.
Des solutions adaptées à nos réalités
Selon la présidente de l'Institut National de la Femme, Huguette Bokpè Gnacadja « nos solutions devraient être adaptées à nos réalités ». Il faut, poursuit-elle, former à la sécurité numérique avec des formats simples (audios, vidéos, sessions communautaires basées sur l'oralité) ; renforcer le cadre juridique et institutionnel ; créer des espaces sûrs pour les survivantes, développer des outils numériques adaptés aux femmes non-lettrées et une collaboration multisectorielle afin d'harmoniser les politiques, de renforcer les actions de prévention et d'assurer un accompagnement efficace des victimes. À l'approche des échéances politiques, informe-t-elle, l'INF appelle à une veille numérique accrue pour prévenir les attaques sexistes ciblant les femmes engagées en politique.
En clôturant son discours, Huguette Bokpè Gnacadja a exhorté l'ensemble des acteurs à transformer les engagements en actions concrètes. « Ce n'est pas la technologie qui rend le monde dangereux, mais le silence des justes face à son mauvais usage. Agissons maintenant », a-t-elle conclu.
Akpédjé Ayosso
La carte du commerce mondial est en train d'être redessinée, et l'Afrique n'accepte plus de rester le simple fournisseur mondial de matières premières. Ces dernières années, une révolution silencieuse a émergé : les États africains renégocient leur place dans l'économie mondiale. Le continent établit désormais une nouvelle génération d'accords commerciaux avec l'Asie, l'Europe et les États-Unis, axés non pas uniquement sur l'extraction des ressources, mais sur l'industrialisation, la production locale et la création de valeur.
Du modèle d'exploitation au modèle de partenariat.
Pendant des décennies, le rôle de l'Afrique dans le commerce international s'est défini par l'exploitation. Les puissances étrangères extrayaient minerais, pétrole et produits agricoles à bas prix puis les raffinaient et les revendaient à l'étranger. Les profits quittaient le continent, tandis que pauvreté et dépendance restaient. Aujourd'hui, cette dynamique change. De nombreux gouvernements africains exigent que les accords commerciaux incluent désormais des conditions de production locale, de transfert technologique et de création d'emplois.
Des pays comme le Ghana, le Kenya, le Rwanda et la Côte d'Ivoire ont mis en place des politiques imposant que des étapes de la chaîne de valeur, notamment la transformation, l'emballage et le branding, restent sur le sol africain. C'est un tournant dans l'identité économique du continent : passer du rôle de fournisseur de cacao brut, de café ou d'or, à celui de producteur de chocolat fini, de café torréfié et de métaux raffinés.
Les Nouveaux Corridors Commerciaux
1. Afrique - Asie
Les échanges avec l'Asie, menés par l'Inde, le Japon et la Corée du Sud, évoluent vers une coopération industrielle plutôt qu'un simple commerce import-export. Le rôle de l'Inde dans le corridor IMEC et l'investissement japonais dans des usines d'assemblage automobile en Afrique de l'Est illustrent un nouveau modèle fondé sur la coproduction et les chaînes de valeur partagées. La Chine, elle aussi, passe progressivement des concessions minières à des partenariats industriels, même si les dirigeants africains exigent désormais plus d'équité, de transparence et de responsabilité environnementale.
2. Afrique - Europe
La nouvelle stratégie commerciale de l'Union européenne, illustrée par des initiatives comme Global Gateway et les accords de partenariat économique (APE), vise à renforcer les industries africaines. L'Europe met l'accent sur un approvisionnement durable, la coopération énergétique verte et le développement industriel. Les investisseurs européens commencent à voir l'Afrique comme une base de production pour les technologies vertes, les produits pharmaceutiques et le textile, bénéficiant de la jeunesse du continent et de sa proximité géographique.
3. Afrique - États-Unis
Dans le cadre de l'AGOA et des futurs accords prévus pour lui succéder, les États-Unis encouragent l'exportation africaine de produits finis plutôt que de matières premières. Les entreprises américaines investissent dans des pôles industriels africains, notamment dans les secteurs du textile, de l'habillement et de l'agro-transformation. Cette orientation reflète l'objectif de Washington de construire des partenariats commerciaux fiables en dehors de la sphère chinoise, tout en soutenant la gouvernance démocratique et la transparence.
L'Industrialisation : le Cœur de la Nouvelle Stratégie
La nouvelle vision du commerce africain repose sur un principe : produire en Afrique, exporter depuis l'Afrique et conserver les profits en Afrique. Cela implique de développer des infrastructures, des systèmes logistiques et des zones industrielles permettant une production à grande échelle. Les gouvernements africains planifient des zones économiques spéciales où investisseurs locaux et étrangers peuvent développer des usines pour transformer des produits agricoles, raffiner des minerais ou assembler des produits finis.
Par exemple :
• Le cacao peut être transformé localement en chocolat haut de gamme au Ghana et en Côte d'iVoire.
• La torréfaction et l'emballage du café peuvent être intensifiés en Éthiopie et en Ouganda
• La vanille, le beurre de karité et les fruits tropicaux peuvent devenir des piliers de l'industrie cosmétique et alimentaire biologique à Madagascar, au Nigeria et au Kenya.
Cette transformation nécessite des réseaux logistiques solides : ports modernes, systèmes douaniers numériques et lignes ferroviaires efficaces, soutenus par des accords commerciaux garantissant des tarifs justes et des réglementations prévisibles.
Rivaliser avec la Chine et S'ouvrir au Monde
L'essor de l'Afrique comme hub manufacturier crée un nouvel équilibre mondial. Alors que les coûts de main-d'œuvre augmentent en Asie, de nombreuses entreprises internationales regardent vers l'Afrique comme nouvelle frontière de production. Avec les infrastructures et la gouvernance adéquates, les pays africains peuvent concurrencer la Chine dans certains secteurs, notamment la transformation agro-industrielle, les textiles légers et les composants d'énergie renouvelable.
Cependant, cette concurrence n'exclut pas la coopération. L'avenir de l'Afrique repose sur des partenariats associant capital du Golfe, technologie occidentale et main-d'œuvre et ressources africaines. Une telle coopération triangulaire pourrait redessiner les flux commerciaux mondiaux et positionner l'Afrique comme base de production et comme marché de consommation de plus d'un milliard de personnes.
Recommandations pour la Prochaine Décennie
1. Investir dans les infrastructures : chemins de fer, ports, énergie et haut débit doivent constituer la base des nouveaux projets commerciaux.
2. Créer des clusters industriels : encourager des corridors régionaux reliant agriculture, logistique et industrie.
3. Réformer les systèmes tarifaires : simplifier les procédures douanières dans le cadre de la ZLECAf (AfCFTA).
4. Construire la Marque Afrique : soutenir les entrepreneurs africains dans la création de marques mondiales dans l'alimentaire, la mode et la technologie.
5. Négocier intelligemment : exiger dans chaque accord des dispositions pour le transfert de technologie, le développement des compétences et la participation locale.
Un Continent qui Réaffirme sa Valeur
L'ère de l'exploitation touche à sa fin. Le monde reconnaît désormais que l'Afrique n'est pas seulement une source de matières premières, mais un immense marché créatif capable de produire, d'exporter et d'innover. Les nouveaux accords commerciaux sont plus que des textes économiques : ce sont des déclarations de souveraineté et d'ambition.
Alors que l'Afrique renforce ses relations avec l'Asie, l'Europe et les États-Unis, elle se trouve à l'aube d'une maturité industrielle. La prochaine décennie déterminera si elle reste un maillon de la chaîne d'approvisionnement mondiale ou devient un partenaire à part entière dans la construction de la prospérité mondiale.
Rédigé par Samuel Shay, Entrepreneur et Conseiller Économique Senior du Traité des Accords d'Abraham.
Un drame survenu, lundi 24 novembre 2025 à Hêvié, dans la commune d'Abomey-Calavi a fait un mort.
Mort d'un conducteur de taxi-moto dans une agression à Hêvié. La victime essayait, selon Bip Radio, de maitriser un homme armé d'un couteau. Dans cette tentative, il a mortellement atteint le conducteur. Ce dernier n'a pas survécu à ses blessures. La même source précise que le suspect, présenté comme souffrant de troubles mentaux, errait dans le quartier en proférant des menaces contre les passants. La police républicaine est finalement intervenue. Les agents ont réussi à maîtriser et à interpeller l'auteur du drame.
A.A.A
Le Centre de formation militaire de Bembèbèrèkè est désormais dirigé par le Lieutenant-colonel Codjo Armand Assogbaga. Il a pris fonction mercredi 19 novembre 2025, lors d'une cérémonie présidée par le Général de division Fructueux Gbaguidi, chef d'état-major général des Forces armées béninoises.
Un nouveau dirigeant à la tête du Centre de formation militaire de Bembèbèrèkè. Il a nom Lieutenant-colonel Codjo Armand Assogbaga. Il succède au colonel Henri Tozé. En présence d'amis et de personnels des forces de défense et de sécurité, le Lieutenant-colonel Codjo Armand Assogbaga a pris l'engagement d'œuvrer pour le bon fonctionnement du Centre de formation militaire de Bembèbèrèkè.
Officier de l'arme de l'infanterie, le Lieutenant-colonel Codjo Armand Assogbaga a été promu commandant en septembre 2025. Il a intégré les Forces armées béninoises le 20 mai 1997. C'est un ancien enfant de troupe de la 4ème promotion du Prytanée militaire de Bembèrèkè.
A.A.A
A Natitingou, commune située dans le département de l'Atacora, la Police républicaine a interpellé deux individus suspectés d'appartenir à un réseau de vol et de recel de motocyclettes volées.
Des membres d'un réseau de vol et de recel de motocyclettes dans les mailles de la Police à Natitingou. Ce lundi 24 novembre 2025, alors qu'ils s'apprêtaient à vendre des motocyclettes d'origine douteuse dans les alentours d'un bar sur la route menant à Boukoumbé, la Police informée, s'est dépêchée « discrètement » sur les lieux. Les mis en cause, ayant vu les hommes en uniforme, ont pris leur jambes au cou.
La Police à travers une publication apprend que deux d'entre eux ont pu être interpellés sur place, tandis que trois autres sont parvenus à se soustraire à l'intervention policière, et sont activement recherchés. Sur les lieux de l'intervention, cinq motocyclettes de différentes marques ont été saisies et ramenées au commissariat.
Selon la Police, les soupçons qui pesaient sur les suspects ont été confirmés lorsqu'un usager s'est présenté dans l'après-midi pour déclarer le vol de sa motocyclette, survenu dans la matinée du même jour. Après vérification minutieuse des numéros d'identification et des caractéristiques techniques, les policiers ont découvert que la motocyclette volée figurait parmi les cinq motocyclettes saisies lors de l'interpellation. Une clé dite « passe-partout », permettant d'ouvrir ou de mettre en marche divers modèles de motocyclettes sans disposer des clés d'origine, a été retrouvée en possession des suspects, détaille la Police.
Les deux suspects interpellés appartiendraient à un « réseau transnational » de vol de motocyclettes. Leur mode opératoire repose sur « un système d'échanges croisés » qui consiste à transmettre les motocyclettes dérobées au Bénin aux membres du réseau opérant au Togo, et d'acheminer vers le Bénin, les motocyclettes volées au Togo. Un mode opératoire qui, selon la Police, complique leur traçabilité et rend plus difficile le travail d'identification aussi bien pour les victimes que pour les forces de l'ordre.
L'enquête ouverte se poursuit.
F. A. A.
Les sept (07) membres du Conseil d'Administration (CA) du Port Autonome de Cotonou ont été nommés, le 05 novembre 2025, par décret du président de la République Patrice Talon.
Le Conseil d'Administration (CA) du Port Autonome de Cotonou sera conduit pour les trois prochaines années, en attendant leur installation, par les personnalités que voici. Il s'agit de monsieur Sèdjro James ALLABI, représentant de la Présidence de la République ; monsieur Charles Inoussa SACCA BOCO, représentant du Ministère de l'économie et des finances ; monsieur Djamal Jean J. GBIAN TABE, représentant du Ministère du cadre de vie et des transports, en charge du développement durable ; monsieur Sèna Alastaire ALINSATO, représentant du Ministère du développement et de la coordination de l'action gouvernementale ; monsieur Kossi Casimir MIGAN, représentant de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin ; monsieur Jessugnon Germain AHISSOU, représentant de la Direction des affaires portuaires, maritimes et fluvio-lagunaires et madame Maryse LOKOSSOU, représentante de la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin.
Nommés parmi les Administrateurs du PAC, Kossi Casimir MIGAN et Maryse LOKOSSOU sont respectivement Vice-président de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) et Directrice Générale de la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin (CDC-Bénin).
ANNONCE DE DÉCÈS
– La collectivité ADJAHOSSOU de Savalou
– Les collectivités TCHOBO et HOUÊDIN de Gbaffo Houégbo, Savalou
– La collectivité AMADOTÉ-AGBITO du Bénin et du Togo
– La collectivité DEGBE DODJI LANMANFANKPOTIN LANMANGBEZOUNWAN d'Adandokpodji et de Sinhoué Lègo
– Les familles HOUÊDIN, AMOUSSOU et TOSSOU de Gbaffo Houégbo, Savalou
– Les familles AMOUSSOU-KPÉTO de Grand-Popo et POGNON du Bénin et du Togo
– Les familles AMADOTÉ-AGBITO, KPAKPO, BAGLO du Togo et du Bénin
– Veuve Rita Ayélé BAGLO, épouse GBAGUIDI et ses enfants, leurs époux, épouses et leurs enfants
– Les enfants de Feue Marie-Léontine Ayoko BAGLO, épouse ZOMALÈTHO, leurs époux, épouses et leurs enfants
– Monsieur Marcel Ayité BAGLO, ses épouses et leurs enfants, leurs époux, épouses et leurs enfants
– Monsieur Arsène Ayaï BAGLO, ses épouses et leurs enfants, leurs époux, épouses et leurs enfants
– Monsieur Pépin Georges LANMAFANKPOTIN, son épouse et leurs enfants
– Les familles : TOGNON, AMADJI, ADANDEGNON, ASSONGBA, BAGLO, LANMANFANKPOTIN DEGBE, ATOLOU, ZANOU TONASSE, ALIA, KINDJIHOSSOU, GBAGUIDI, ZOMALÈTHO, DADJÈDJI, ADISSO, BAÏMEY, SAÏZONOU, BADILA
– Les familles parentes alliées et amies profondément touchées par les marques de sympathie et d'affection que vous leur avez témoignées lors du décès de leur très chère et regrettée fille, épouse, mère, tante, cousine, nièce, grand-mère, arrière-grand-mère et arrière-arrière-grand-mère :
Françoise Alihossi TOGNON, épouse BAGLO dite « Ayélénon »
Anciennement Commerçante au marché Dantokpa rappelée à Dieu le Mardi 28 octobre 2025, à Savalou dans sa 100è année
Vous renouvellent leurs sincères remerciements et vous prient de vous unir d'intention aux cérémonies funéraires qui se dérouleront selon le programme ci-après :
PROGRAMME DES OBSÈQUES
Vendredi 28 novembre 2025
20:00 Veillée de prière au domicile de la défunte, quartier Makinnou.
Samedi 29 novembre 2025
06:00 – 10:00 Recueillements et hommages au domicile de la défunte, quartier Makinnou.
10:30 Départ du corps pour l'Église catholique Saint-Antoine-de-Padoue, quartier Soha à Savalou.
11:00 Messe corps présent d'enterrement à l'Église catholique Saint-Antoine-de-Padoue de Savalou.
Priez pour le repos de son âme !
Le ministre des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, a présenté, lundi 24 novembre 2025, à la commission budgétaire un projet de budget de 210,07 milliards F CFA pour 2026. Ce montant est en baisse de 2,83 % par rapport à 2025.
Le budget 2026 du Ministère des enseignements maternel et primaire s'élève à 210,07 milliards F CFA. En 2025, il atteignait 216,19 milliards F CFA. La réduction prévue est de 6,12 milliards, essentiellement portée par le recul des dépenses ordinaires. Celles-ci s'élèvent à 202,59 milliards F CFA, soit une baisse de 3,16 %. Elles couvrent les dépenses de personnel, les biens et services et les transferts, respectivement fixés à 139,84 milliards, 22,65 milliards et 40,10 milliards F CFA.
Les dépenses en capital constituent l'un des rares postes en progression. Elles atteignent 7,47 milliards F CFA, contre 6,97 milliards en 2025, soit une hausse de 7,17 %. Cette enveloppe finance les investissements du ministère dans le cadre du Programme d'investissements publics (PIP).
Le ministre a détaillé les principaux projets prévus pour 2026. Parmi eux figurent le Fadec investissement, le Projet de renforcement de la qualité des enseignements primaires (Preqep) et le Pces-Emp dédié à la construction, la réhabilitation et l'équipement des salles de classe. Des travaux de clôture des écoles situées en bordure de voie et diverses opérations d'entretien d'infrastructures sont également programmés.
Conformément au Cadre de dépenses à moyen terme 2026-2028, la dotation du PIP progresse de 500 millions F CFA pour atteindre 7,47 milliards, financés uniquement par des ressources intérieures. Une part de 3,97 milliards F CFA sera transférée aux communes pour les constructions et réfections d'infrastructures scolaires.
Salimane Karimou a assuré que l'adoption du budget permettra d'engager les actions prévues dès janvier 2026 et donnera au ministère les moyens nécessaires pour mener sa politique éducative.
Le Bénin fait partie des pays activement représentés au Sommet Union africaine – Union européenne qui se tient à Luanda, en Angola.
Le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushègun Bakari Adjadi, prend part, au nom du gouvernement, au sommet UA-UE de Luanda aux côtés de nombreux chefs d'État. Le sommet réunit des dirigeants africains et européens afin d'aborder des questions liées à la : coopération économique, sécurité et gouvernance, transition énergétique et numérique, mobilité et développement des compétences, aux partenariats autour des ressources stratégiques.
La présence du président français Emmanuel Macron, du chancelier allemand Friedrich Merz, du président kényan William Ruto et du président sud-africain Cyril Ramaphosa témoigne du poids diplomatique de la rencontre.
Pour Cotonou, ce sommet est l'occasion de consolider sa place dans les grands dossiers continentaux et d'exprimer ses priorités : attirer davantage d'investissements européens, renforcer les programmes de formation et de mobilité pour les jeunes, soutenir l'industrialisation locale, bénéficier des initiatives de connectivité, d'énergie et d'infrastructures financées par l'UE.
Le ministre Olushègun Bakari Adjadi aura des échanges avec plusieurs partenaires bilatéraux afin d'accélérer des projets en cours dans les domaines de la sécurité, de l'éducation et de la transformation économique.
M. M.