You are here

24 Heures au Bénin

Subscribe to 24 Heures au Bénin feed 24 Heures au Bénin
Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 1 day 9 hours ago

Lancement officiel du FIZ ce samedi à Parakou

Fri, 07/25/2025 - 12:11

La cérémonie officielle de la 5ᵉ édition du Festival International Zogben (FIZ) aura lieu ce samedi 26 juillet 2025 à la place Tabéra à Parakou. C'est l'un des temps forts de ce rendez-vous culture.

Parakou accueille depuis le 21 juillet, la 5è édition du Festival International Zogben (FIZ). Ce samedi 26 juillet sera consacré à la cérémonie officielle à la Place Tabéra avec la participation des autorités locales, des partenaires institutionnels et de nombreuses figures de la scène culturelle béninoise.
Né en 2016, dans la dynamique du Programme d'Actions du Gouvernement initié par le Président Patrice Talon, le Festival International Zogben place la culture au cœur du développement durable. Selon la promotrice du Festival, Imelda Bada, ce rendez-vous culturel se veut être une lampe vivante, ravivant les savoirs ancestraux tout en éclairant le chemin vers un avenir commun. Il a entre autres pour objectif de préserver et transmettre les patrimoines culturels du Bénin, de favoriser la cohésion nationale par le dialogue entre les cultures et de créer un laboratoire de co-construction culturelle, incluant artistes, jeunes, chefs traditionnels et diaspora.

Une édition placée sous le signe de l'unité nationale

La 5e édition du FIZ se déroule du 21 juillet au 3 août 2025 sur le thème : « Union dans la diversité : préserver, transmettre et valoriser nos héritages culturels pour un Bénin uni et tourné vers l'avenir ». A en croire Imelda Bada, le choix de ce thème résulte d'une volonté de contribuer activement au renforcement du tissu social béninois à travers une approche culturelle inclusive. « Ce thème invite à redécouvrir et à valoriser nos patrimoines vivants non pas comme des objets figés, mais comme des leviers dynamiques de cohésion, de fierté nationale et de projection vers l'avenir. C'est un appel à bâtir l'unité nationale sur la reconnaissance, la transmission et la complémentarité de nos richesses culturelles », a affirmé la promotrice du FIZ.

Une programmation dense et inclusive

Outre la cérémonie officielle, le public pourra participer à la soirée de la Flamme d'Or, le 1ᵉʳ août, un gala de clôture au cours duquel des acteurs de la transmission culturelle seront distingués. Le FIZ, c'est aussi le Marché 100 % Bénin, vitrine des savoir-faire artisanaux locaux, de la gastronomie à l'artisanat traditionnel ; des projections-débats autour de films, une causerie scientifique ainsi qu'une une journée de la lutte africaine. La 5ᵉ édition du FIZ se distingue par un large éventail de talents intergénérationnels, représentatifs de la richesse culturelle béninoise. Elle est marquée par la participation des figures emblématiques, groupes traditionnels et jeunes talents. Des artistes de la diaspora et des invités internationaux comme la Compagnie Maloba marqueront aussi le FIZ.

Categories: Afrique

42 personnes invitées à l'antenne AJE Akpakpa

Fri, 07/25/2025 - 12:09

L'Agent judiciaire de l'Etat (AJE) à travers un communiqué publié ce jeudi 24 juillet 2025, invite certains citoyens à venir retirer d'urgence une pièce à son agence sise à Akpakpa, dans la rue pavée de l'ex SONICOG, menant vers la cité Vie-Nouvelle. Les intéressés ou leurs ayants droits devront se rendre au secrétariat de cette agence tous les jours ouvrables à partir du 28 juillet 2025, de 8h à 12h 30 et de 14h à 17h.

Liste

Categories: Afrique

Nomination de responsables pédagogiques et administratifs

Fri, 07/25/2025 - 12:08

La ministre de l'enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle a procédé à la nomination des enseignants aux fonctions de responsables pédagogiques et administratifs. L'arrêté date du jeudi 24 juillet 2025.

Categories: Afrique

Abou Bakari Imorou, nouveau président de la CBDH

Fri, 07/25/2025 - 07:55

Nommés en Conseil des ministres le 14 mai 2025, les membres de la nouvelle mandature de la Commission béninoise des droits de l'homme (CBDH) ont été installés ce jeudi 24 juillet au terme de l'élection d'un nouveau bureau présidé par Abou Bakari Imorou, Professeur titulaire et enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences humaines et sociales de l'Université d'Abomey-Calavi (FASHS-UAC).

Abou Bakari Imorou, nouveau président de la Commission béninoise des droits de l'homme. Il a été porté à la tête de l'institution autonome de protection et de promotion des droits humains au Bénin, au terme d'une élection ce jeudi 24 juillet 2025.
Le nouveau président de la CBDH est un enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences humaines et sociales de l'UAC, spécialité socio-anthropologie de la santé. Il sera assisté dans ses fonctions par Sidikatou F. Adamon B. épouse Houédété, au poste de vice-président.

Voici la composition du nouveau bureau de la CBDH
Président : Abou Bakari Imorou (Représentant des professeurs d'université) ;
Vice-présidente : Sidikatou F. Adamon B. épouse Houédété ;
Rapporteure générale et rapporteure de la Sous-commission promotion et protection des droits humains : Sabine Toungakouagou Sama, experte en droits des femmes ;
Président de la Sous-commission Mécanisme national de prévention de la torture : Me Brice Houssou ;
Rapporteur de la même Sous-commission : Serge Prince Agbodjan ;
Présidente de la Sous-commission promotion et protection des droits humains : Houinato Kossouho Perpétue ;
Membre : Dr Basile Fassinou.
Avant leur installation officielle, les membres de cette nouvelle mandature de la CBDH ont prêté serment devant le président de la Cour suprême lundi 21 juillet dernier.

F. A. A.

Categories: Afrique

Banikoara inaugure son nouveau réseau d'eau potable

Thu, 07/24/2025 - 21:49

Les villages de Soroko et Toura dans la commune de Banikoara bénéficient de nouveaux systèmes d'eau potable.

Une mission de l'Agence Nationale d'Approvisionnement en Eau Potable en Milieu Rural (ANAEPMR) inspecte, du 22 au 25 juillet 2025, les nouveaux ouvrages d'approvisionnement en eau potable dans les arrondissements de Soroko et de Toura, dans le cadre du Projet d'Amélioration des Systèmes d'Approvisionnement en Eau Potables dans 24 villages du Bénin (PASAEP-24). Ces infrastructures visent à améliorer l'accès à l'eau.

Les premières réceptions provisoires des travaux ont eu lieu, les 22 et 23 juillet, à Atabenou et Soroko, où les populations expriment leur satisfaction. Ce projet marque un tournant dans la modernisation des systèmes d'eau, avec le passage des pompes manuelles à des systèmes multi-villages (SAEPmV).

Les nouveaux ouvrages comprennent des captages d'eau, des stations de pompage, des tuyaux en PVC et des bornes-fontaines. Ces équipements assurent une distribution plus fiable et durable, avec une gestion optimisée des ressources.

Les travaux sont réalisés sous la supervision de l'ANAEPMR, en partenariat avec la société KABOURA pour l'installation des bornes-fontaines.
M. M.

Categories: Afrique

Le journaliste Philippe Hado inhumé à Ouidah

Thu, 07/24/2025 - 21:47

Philippe Hado, journaliste émérite repose depuis ce jeudi 24 juillet 2025, au cimetière de Vasseho, dans la commune de Ouidah.

Décédé le vendredi 4 juillet 2025, le journaliste Philippe Hado a été inhumé ce jeudi 24 juillet au cimetière de Vasseho, à Ouidah.
Ses obsèques ont démarré mercredi 23 juillet par une cérémonie d'hommages à l'ONIP, siège du journal La Nation. Occasion pour les professionnels des médias de saluer la mémoire d'un homme disponible et serviable, un technicien de la plume, parfois incompris, mais qui finalement, avait raison. Le regretté selon ses confrères est un professionnel engagé qui accomplissait sa mission avec humilité.
Il a rejoint sa dernière demeure à l'âge de 75 ans des suites d'une courte maladie.

Categories: Afrique

La délégation U18 s'envole pour Alger

Thu, 07/24/2025 - 16:59

La délégation béninoise U18 a reçu, mercredi 23 juillet 2025, le drapeau national en prélude à sa participation à la première édition des Jeux scolaires africains à Alger. La cérémonie a été présidée par le ministre des Sports Benoît Dato en présence de plusieurs acteurs du monde sportif.

Composée de 131 membres, dont 87 athlètes, 17 entraîneurs et 27 officiels, la délégation béninoise U18 quitte Cotonou ce jeudi 24 juillet pour Alger. Elle prend part à la première édition des Jeux africains scolaires prévue du 26 juillet au 5 août 2025 à Alger. Initiative récente de l'ACNOA (Association des comités nationaux olympiques d'Afrique), les Jeux scolaires africains visent à promouvoir le sport chez les jeunes en milieu scolaire.

Ces jeux comprendront 25 disciplines sportives pour renforcer les valeurs éducatives et sociales du sport, tout en identifiant les talents émergents dès le plus jeune âge. Les jeunes athlètes n'ont pas manqué de remercier les autorités béninoises pour les dispositions prises afin d'assurer leur participation à cette compétition. Le ministre Benoît Dato a invité les jeunes à porter haut le drapeau du Bénin une fois à Alger.

A.A.A

Categories: Afrique

Policiers et douaniers formés contre les faux médicaments vétérinaires

Thu, 07/24/2025 - 15:32

Les éléments de la Police républicaine et de la Douane béninoise bénéficient depuis le mardi 22 juillet 2025 à Abomey, d'un atelier de renforcement des capacités sur les faux médicaments vétérinaires. L'initiative vise à renforcer la lutte contre ces médicaments qui constituent de véritables dangers non seulement pour l'animal, mais aussi pour l'homme.

Un animal mal soigné est un danger pour la santé humaine. Au regard de la menace qui constituent les faux médicaments vétérinaires, une session de formation est organisée au profit des agents de la Police et de la Douane. Ceci, en raison du rôle de premier plan qu'ils jouent dans le contrôle aux frontières et sur les axes routiers. « L'utilisation de ces faux médicaments est à l'origine des échecs thérapeutiques, prophylactiques, et de la transmission aux humains de germes zoonotiques et d'agents porteurs de résistance, aggravant ainsi les menaces sur la santé animale et la santé publique », a souligné le conseiller technique du ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche. D'où la nécessité selon Boubacar Mamadou DJAOUGA, de renforcer les connaissances des policiers et douaniers en mettant à leur disposition, les outils et en s'accordant sur les stratégies nécessaires pour détecter, signaler, intercepter ces faux médicaments et mettre hors d'état de nuire les contrevenants. « Lorsque le médicament de mauvaise qualité est administré à l'animal, c'est la santé de l'homme qui est menacée au bout de la chaîne. Donc, administrer les médicaments de bonne qualité à l'animal, c'est aussi préserver la santé de l'homme. Alors, il faut combattre le mal à la racine", a conseillé Yao AKPO, directeur de l'élevage.
L'atelier ouvert le mardi 22 juillet 2025, s'achèvent ce jeudi 24 juillet. Les participants ont eu droit au cours des travaux à plusieurs communications portant sur les thèmes : Impacts sanitaire, économique et sécuritaire des faux médicaments vétérinaires ; Cadre réglementaire des médicaments vétérinaires au Bénin ; Rôle des acteurs ; et Partage d'expériences des acteurs dans le contrôle des médicaments.

F. A. A.

Categories: Afrique

Distinction des meilleurs lauréats de la JAB

Thu, 07/24/2025 - 14:39

Des artisans ont été distingués à l'issue de l'édition 2025 de la Journée de l'Artisan Béninois (JAB). La cérémonie a été présidée par le ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi, Monsieur Modeste Tihounté Kérékou.

Organisée du 18 au 22 juillet, par la Chambre des Métiers de l'Artisanat, avec l'appui du Fonds de Développement de l'Artisanat, la JAB a permis de révéler le talent et le savoir-faire des artisans béninois. Quatre branches de métiers ont pris part à cette édition. Il s'agit des branches B2 (Mines, carrières, construction et bâtiment) ; B5 (Textile, habillement, cuirs et peaux) ; B6 (Audiovisuel et communication) et B7 (Hygiène et soins corporels).

Les meilleurs artisans des différentes branches ont été distingués. Les 1er, 2e et 3e ont reçu respectivement des chèques de 3 millions FCFA ; 1,5 million et 1 million. Ils ont aussi reçu chacun des équipements d'une valeur totale de 4 millions FCFA.

« L'artisanat béninois est plus que jamais un secteur stratégique au cœur de notre ambition de modernisation et de prospérité », a affirmé le ministre Modeste Tihounté Kérékou. Selon le ministre, l'ambition du Président Patrice Talon est de faire de l'Artisanat un véritable levier de développement local, un puissant relais pour notre politique de création de richesse et de lutte contre la pauvreté.

A.A.A

Categories: Afrique

Voici la nouvelles dispositions régissant les Associations et Fondations

Thu, 07/24/2025 - 14:38

Le Chef de l'Etat, Patrice Talon a promulgué la Loi N° 2025-19 du 22 juillet 2025 relative aux associations et aux fondations en République du Bénin. Cette loi régit l'exercice de la liberté d'association et les conditions d'exercice des activités de certains organismes de générosité concourant aux œuvres d'intérêt général. Elle fait également part des conditions de création, d'organisation, de fonctionnement et de contrôle des associations et des fondations.

Categories: Afrique

Abimbola lance la 7e édition du Mois de la Mode

Thu, 07/24/2025 - 14:06

Le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola a procédé, mercredi 23 juillet 2025, au lancement de la 7e édition du Mois de la Mode. La cérémonie d'ouverture s'est tenue au Dôme/Sofitel à Cotonou, en présence de membres du gouvernement, créateurs et acteurs à divers niveaux de la Mode.

Organisé du 23 au 26 juillet 2025 autour du thème « Racines & Futur », le mois de la Mode ambitionne de structurer la filière mode tout en mettant en lumière la richesse des talents béninois. L'événement est porté par le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, et mis en œuvre par l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC). Selon le directeur général de l'ADAC, William Codjo, il s'agit d'offrir une vitrine aux créateurs béninois et leur permettre de s'exprimer. « Ces créateurs rivalisent de beaucoup de talents et ces talents sont mis au service du vêtement. (…) Au-delà juste du patrimoine culturel, c'est aujourd'hui la créativité. Comment est-ce que le patrimoine culturel nourrit la créativité de nos différents créateurs au niveau de notre pays ? », a relevé William Codjo.

Le Mois de la Mode s'est imposé comme un rendez-vous majeur au Bénin, réunissant stylistes, designers, mannequins, coiffeurs, maquilleurs, photographes, acheteurs et passionnés de mode venus de toute l'Afrique. À en croire le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, l'édition 2025 du Mois de la Mode 2025 prolonge le souffle des éditions précédentes, tout en s'enrichissant d'esthétiques nouvelles. « Nos créateurs y exposent leurs audaces, explorent des matières inédites, expérimentent des techniques novatrices et inventent des formes qui repoussent les frontières connues », a affirmé Jean-Michel Abimbola.

Conscient du potentiel économique de la mode, le gouvernement béninois à travers le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts multiplie les initiatives pour structurer cette filière porteuse. « Nous avons choisi d'accompagner cette dynamique, en soutenant la formation, en encourageant les partenariats avec des maisons et écoles internationales, en structurant l'écosystème entrepreneurial de la mode et en investissant dans la créativité comme moteur d'innovation, d'emploi et de rayonnement culturel », a déclaré le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts.

Dans sa Keynote « Former pour construire », Claude Borna, directrice générale de Sèmè City, a mis en lumière l'ambition du Bénin en matière de formation des talents créatifs. Le programme Fashion Led by Youth (FLY), développé en partenariat avec l'Institut Français de la Mode (IFM Paris) et lancé en 2024 permet de professionnaliser les jeunes talents africains de la mode et de renforcer les capacités entrepreneuriales dans le secteur de la mode. « Notre ambition ne s'arrête pas au programme FLY. Nous créons une école où nous rêvons de former ces talents créatifs de demain. Nous voulons que cette école soit le lieu où se forgent des créateurs visionnaires prêts à transformer les industries créatives et culturelles non seulement au Bénin, mais à travers l'Afrique et le monde », a confié Claude Borna.

Structurer la filière mode

La cérémonie de lancement a été marquée par un panel inaugural réunissant les directeurs de l'ADAC, de l'APIEX, de la SIPI et un représentant de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), autour du thème « Structurer la filière mode et textile au Bénin : enjeux et perspectives ». Les intervenants ont souligné la nécessité de renforcer la chaîne de valeur textile et de créer un environnement favorable à l'investissement dans le secteur.

Il est prévu tout au long de l'évènement des panels thématiques et États des lieux de la mode béninois ; des Masterclasses de haut niveau axées sur l'entrepreneuriat, la durabilité et le développement de marques responsables. Point d'orgue de l'événement le samedi 26 juillet :« La Nuit de la Mode », un grand défilé qui viendra sublimer le savoir-faire et la créativité des acteurs de la filière.

Akpédjé Ayosso

Quelques photos de l'évènement

Categories: Afrique

Abimbola lance la 7e édition du Mois de la Mode

Thu, 07/24/2025 - 14:06

Le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola a procédé, mercredi 23 juillet 2025, au lancement de la 7e édition du Mois de la Mode. La cérémonie d'ouverture s'est tenue au Dôme/Sofitel à Cotonou, en présence de membres du gouvernement, créateurs et acteurs à divers niveaux de la Mode.

Organisé du 23 au 26 juillet 2025 autour du thème « Racines & Futur », le mois de la Mode ambitionne de structurer la filière mode tout en mettant en lumière la richesse des talents béninois. L'événement est porté par le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, et mis en œuvre par l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC). Selon le directeur général de l'ADAC, William Codjo, il s'agit d'offrir une vitrine aux créateurs béninois et leur permettre de s'exprimer. « Ces créateurs rivalisent de beaucoup de talents et ces talents sont mis au service du vêtement. (…) Au-delà juste du patrimoine culturel, c'est aujourd'hui la créativité. Comment est-ce que le patrimoine culturel nourrit la créativité de nos différents créateurs au niveau de notre pays ? », a relevé William Codjo.

Le Mois de la Mode s'est imposé comme un rendez-vous majeur au Bénin, réunissant stylistes, designers, mannequins, coiffeurs, maquilleurs, photographes, acheteurs et passionnés de mode venus de toute l'Afrique. À en croire le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, l'édition 2025 du Mois de la Mode 2025 prolonge le souffle des éditions précédentes, tout en s'enrichissant d'esthétiques nouvelles. « Nos créateurs y exposent leurs audaces, explorent des matières inédites, expérimentent des techniques novatrices et inventent des formes qui repoussent les frontières connues », a affirmé Jean-Michel Abimbola.

Conscient du potentiel économique de la mode, le gouvernement béninois à travers le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts multiplie les initiatives pour structurer cette filière porteuse. « Nous avons choisi d'accompagner cette dynamique, en soutenant la formation, en encourageant les partenariats avec des maisons et écoles internationales, en structurant l'écosystème entrepreneurial de la mode et en investissant dans la créativité comme moteur d'innovation, d'emploi et de rayonnement culturel », a déclaré le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts.

Dans sa Keynote « Former pour construire », Claude Borna, directrice générale de Sèmè City, a mis en lumière l'ambition du Bénin en matière de formation des talents créatifs. Le programme Fashion Led by Youth (FLY), développé en partenariat avec l'Institut Français de la Mode (IFM Paris) et lancé en 2024 permet de professionnaliser les jeunes talents africains de la mode et de renforcer les capacités entrepreneuriales dans le secteur de la mode. « Notre ambition ne s'arrête pas au programme FLY. Nous créons une école où nous rêvons de former ces talents créatifs de demain. Nous voulons que cette école soit le lieu où se forgent des créateurs visionnaires prêts à transformer les industries créatives et culturelles non seulement au Bénin, mais à travers l'Afrique et le monde », a confié Claude Borna.

Structurer la filière mode

La cérémonie de lancement a été marquée par un panel inaugural réunissant les directeurs de l'ADAC, de l'APIEX, de la SIPI et un représentant de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), autour du thème « Structurer la filière mode et textile au Bénin : enjeux et perspectives ». Les intervenants ont souligné la nécessité de renforcer la chaîne de valeur textile et de créer un environnement favorable à l'investissement dans le secteur.

Il est prévu tout au long de l'évènement des panels thématiques et États des lieux de la mode béninois ; des Masterclasses de haut niveau axées sur l'entrepreneuriat, la durabilité et le développement de marques responsables. Point d'orgue de l'événement le samedi 26 juillet :« La Nuit de la Mode », un grand défilé qui viendra sublimer le savoir-faire et la créativité des acteurs de la filière.

Akpédjé Ayosso

Quelques photos de l'évènement

Categories: Afrique

Le Maroc valorise les atouts de ses provinces du Sud au Portugal

Thu, 07/24/2025 - 13:33

Le Maroc a pris une part active au Oeiras Bluetech Ocean Forum 2025, organisé du 21 au 23 juillet 2025, au Portugal, consacré à l'innovation maritime, à la décarbonation portuaire et à la coopération transcontinentale. Au cours de la rencontre le Royaume a valorisé les atouts de ses provinces du Sud dont son Sahara.

Le Maroc a joué un rôle central au Oeiras Bluetech OceanForum 2025, organisé du 21 au 23 juillet à Oeiras, au Portugal, consacré à l'innovation maritime, à la décarbonation portuaire et à la coopération transcontinentale.

Cet événement a rassemblé des représentants institutionnels, des acteurs économiques, des experts internationaux et des partenaires issus d'Europe, d'Afrique et d'Asie, autour des nouveaux modèles technologiques de développement durable des océans et de la valorisation des ressources marines.

Le Royaume a été le Porte-parole du continent africain lors de ce forum, en mettant en avant les enjeux et les opportunités liés au développement de l'économie bleue en Afrique.

Cette participation s'inscrit dans une dynamique positive et évolutive renforcée par la récente annonce du Portugal exprimant son appui au Plan marocain d'autonomie pour le Sahara reconnu sur la scène internationale comme la base la plus sérieuse et crédible pour le règlement du différend autour du Sahara Marocain.

Au cours du forum le directeur du Centre Régional d'Investissement de Laâyoune, a présenté les opportunités offertes dans les provinces du Sud, notamment dans l'aquaculture, les biotechnologies marines et le développement portuaire.

Mohammed Jifer a rappelé que ces projets s'inscrivent dans le Nouveau Modèle de Développement lancé en 2016 sous l'impulsion royale, qui garantit une stabilité institutionnelle et un environnement propice aux investissements.

Sarra Sefrioui, Professeure de droit de la mer à l'Université Abdelmalek Essaâdi de Tanger, a présenté la vision stratégique du Royaume pour une économie bleue durable, reposant sur un cadre juridique sécurisé, aligné sur les conventions internationales et appuyé par des accords de coopération renforcés, notamment avec l'Union européenne.

Elle a mis l'accent sur le rôle des provinces du Sud comme hub géo‑économique reliant l'Afrique de l'Ouest, l'Europe et la Chine, facilitant les échanges commerciaux et les investissements à long terme.

Limam Bousif, directeur de Techla Frigo à Dakhla, a exposé le Port Atlantique de Dakhla, l'un des projets phares du Nouveau Modèle de Développement des provinces du Sud.

D'un investissement de plus de 12 milliards de dirhams, cette infrastructure de nouvelle génération intègre des solutions en énergies renouvelables, des corridors maritimes décarbonés et la production de carburants verts. Elle illustre la volonté du Maroc de doter ses régions atlantiques d'équipements modernes, durables et connectés, tout en contribuant à l'objectif national de neutralité carbone à l'horizon 2050 et en renforçant leur rôle de hub économique reliant l'Europe, l'Afrique et l'Atlantique.

La participation marocaine a été qualifiée de remarquable par les organisateurs du forum, qui ont souligné que le Maroc figure parmi les partenaires internationaux les plus dynamiques du Portugal, aux côtés de la Chine et des Pays-Bas.

Categories: Afrique

La position ambigüe de l'Algérie sur la Sahara marocain

Thu, 07/24/2025 - 11:09

Le dossier du Sahara marocain met à mal la diplomatie algérienne. Lors de sa visite en Italie du 23 au 24 juillet 2025, le chef de l'Etat s'est contredit sur la question devant la Présidente du Conseil des ministres d'Italie Giorgia Meloni. La diplomatie algérienne entre contradictions et soutiens imaginaires, c'est ce que revèlent les déclarations faites par cet homme d'Etat lors de cette visite officielle.

Dans sa déclaration lors de la conférence de presse avec la Première Ministre italienne, le président algérien affirme avoir obtenu d'elle un « soutien commun » au « peuple sahraoui » et à « l'exercice du droit inaliénable à l'autodétermination ». Or, Giorgia Melonia a clairement indiqué que le Sahara n'avait... tout simplement pas été discuté.

Le communiqué conjoint publié à l'issu de la rencontre ne reprend aucune des formulations du genre (« réaffirmé » ensemble un prétendu « soutien commun » « au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination ».)

Au contraire l'accent a été mis sur une solution « mutuellement acceptable » sous l'égide de l'ONU : ce qui rejoint la position minimale et consensuelle que le Maroc a toujours soutenue.

Un incident fâcheux de ce genre s'est déjà produit avec le Rwanda en juin 2025. A l'occasion de la visite du président Kagamé à Alger, les autorités lui avaient attribué une position favorable à leurs thèses sur le Sahara. Mais Kigali n'a pas tardé à faire un démenti formel.

Cette situation met en jeu la crédibilité de la diplomatie algérienne et son isolement sur le dossier du Sahara marocain.

Cet incident intervient à un moment où le plan marocain d'autonomie, soutenu par la majorité de la communauté internationale, semble placer l'Algérie dans une situation inconfortable.

Or la solution pour parvenir à un règlement définitif de ce différend est de revenir à la table des négociations pour assumer son rôle de partie prenante et à admettre que l'autonomie est la solution juste et durable que la communauté internationale appelle de tous ses vœux.

L'issue réaliste étant le processus politique onusien, basé sur le compromis et non sur les velléités séparatistes.

Ce qui montre que cette diplomatie fait économie de vérité et se contredit devant ses hôtes avec des soutiens imaginaires. Heureusement, la cheffe du gouvernement italien a tenu à clarifier la situation en soulignant que le Sahara n'avait pas du tout été évoqué.

Dans sa déclaration à la presse, Giorgia Meloni a précisé que l'entretien avec le président algérien a porté sur le Sahel, le Moyen-Orient, la Libye et le conflit russo-ukrainien. À aucun moment, le Sahara n'a été mentionné dans sa déclaration conjoint.

Le communiqué conjoint publié par la partie italienne n'a fait aucune mention d'un « peuple sahraoui », encore moins à un « droit inaliénable », ni à une quelconque « autodétermination ».

La position ambigüe de la diplomatie algérienne sur le dossier du Sahara marocain s'est aussi traduite dans une déclaration de son représentant à l'ONU : « Appelez-nous comme vous voulez, l'essentiel est que nous avons des intérêts. »

Des déclarations contradictoires qui sont loin de crédibiliser cette diplomatie sur la scène internationale. Aujourd'hui, Alger se trouve de plus en plus isolé au moment où bon nombre de pays soutiennent le Plan d'autonomie présenté par le Maroc à l'ONU, comme la solution politique à même de mettre un terme définitif à ce différend régional.

Categories: Afrique

Il dote sa fiancée et se retrouve en prison pour escroquerie via Mobile Money

Thu, 07/24/2025 - 10:49

Un jeune qui voulait se marier s'est retrouvé en prison après s'être fait passer pour le comptable de son ex-tuteur. Le prévenu a réussi à recevoir par dépôt Mobile Money la somme d'un million trois-cents mille francs CFA grâce à son nom qui est similaire à celui du comptable de la victime. L'homme qui a comparu ce mardi 22 juillet 2025 devant la CRIET risque quatre ans de prison ferme et deux millions FCFA d'amendes.

Il voulait se marier et avait déjà doté sa future épouse mais le mariage n'aura pas lieu à cause d'une histoire d'escroquerie. C'est l'histoire d'un jeune homme, membre d'une église évangélique qui a été entendu par les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour des faits d'escroquerie via internet.

Selon les faits présentés par le ministère public, le jeune homme s'est fait passer pour le comptable de la mère du plaignant. Grâce à ses noms qui seraient identiques à celui du comptable, il va réussir à se faire remettre par Momo la coquette somme d'un million trois-cents francs CFA avant de cesser de répondre aux appels et insistances de sa victime pour se faire retourner l'argent.

Malgré les démarches menées par la victime qui serait également sa tutrice, le jeune homme n'a jamais remboursé l'argent jusqu'à son interpellation par la police républicaine. Présenté au parquet spécial de la CRIET, il a été déposé en prison. À la barre, il reconnaît que l'argent a été dépensé et l'aurait même aidé à faire la dot de sa fiancée. Les faits se sont déroulés en mai 2025 à Cotonou. Le présumé escroc aurait doté sa fiancée le 31 mai 2025 avec les fonds issus de cette escroquerie avant que la victime ne porte plainte début juin. Mis aux arrêts, le mariage qui était prévu dans quelques jours après la dot n'aura finalement pas lieu.

Le ministère public a demandé à la Cour de retenir le prévenu dans les liens de la prévention des faits d'escroquerie via internet. Il a requis contre le jeune homme quatre (4) ans de prison ferme et deux (2) millions FCFA d'amendes. Le représentant du procureur spécial près la CRIET a également demandé de condamner le prévenu à rembourser la somme d'un million trois-cents mille francs CFA à sa victime. Le délibéré du dossier est prévu pour le mardi 18 novembre 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.

Cliquez ici pour lire la suite

Categories: Afrique

Le Bénin s'active dans la lutte contre la désinformation

Thu, 07/24/2025 - 09:59

À moins d'un an des élections présidentielles 2026, le Bénin poursuit ses efforts en faveur de la lutte contre les fausses nouvelles. Face au risque croissant, de nombreuses initiatives se développent au pays, contre ce phénomène.
La lutte contre la désinformation est devenue une priorité pour les autorités béninoises, notamment à l'approche des élections générales de 2026. Le pays fait face à une montée inquiétante des fausses informations qui menacent non seulement la stabilité politique, mais aussi la cohésion sociale. Les campagnes de désinformation, souvent orchestrées par des acteurs étrangers ou des groupes d'intérêt locaux, visent à semer le chaos et à manipuler l'opinion publique.
En janvier 2025, une rumeur alarmante a circulé sur les réseaux sociaux, prétendant qu'un coup d'État était en cours au Bénin et que le président Patrice Talon s'était réfugié au Nigeria. Cette fausse information, bien que rapidement démentie, a suscité une vague de panique et mis en lumière la vulnérabilité du pays face à la désinformation. L'enquête a permis de s'apercevoir que des réseaux russes opérant en Afrique, par le biais d'activistes panafricanistes étaient à l'origine de cette fausse nouvelle. Ce type de fake news devient de plus en plus fréquente en Afrique de l'Ouest. Une étude de l'African Center Strategic Studies rapportait déjà en 2024 que les campagnes de désinformation en Afrique ont quadruplé depuis 2022.
Comment se prémunir des fausses nouvelles ?
Face à ce phénomène, la Centre National d'Investigations Numériques (CNIN) joue un rôle clé dans cette bataille. Il alerte régulièrement les administrateurs de forums WhatsApp sur leurs responsabilités légales et les sanctions encourues en cas de diffusion de fausses informations. Selon le CNIN, diffuser des fausses nouvelles en ligne peut entraîner jusqu'à six mois de prison et une amende d'un million de francs CFA, conformément à l'article 550 du Code du numérique. Cette législation stricte vise à dissuader les individus de propager des informations non vérifiées.
En outre, la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a intensifié ses efforts pour former les professionnels des médias au fact-checking. En mai dernier, la HAAC, en partenariat avec MTN Bénin, a organisé un séminaire de deux jours à Grand-Popo pour outiller les journalistes et promoteurs d'organes de presse. L'atelier visait à renforcer la confiance entre les médias et le public en fournissant des outils méthodologiques et techniques pour vérifier les sources et garantir une information fiable. Cette initiative est cruciale dans un contexte où les fausses informations peuvent rapidement se propager via les réseaux sociaux.
Parallèlement, des organisations non-gouvernementales comme Bénin Check mènent également des actions concrètes. Le projet « Liste Rouge » lancé par cette ONG vise à lutter contre la désinformation en établissant une base de données des sources d'informations disponibles en ligne. Cette initiative permet au public d'identifier et d'éviter les sources d'information trompeuses, contribuant ainsi à la transparence et à la fiabilité des informations circulant dans l'espace public béninois.
La lutte contre la désinformation au Bénin est un combat complexe qui nécessite une mobilisation collective. Les autorités, les organisations non-gouvernementales et les citoyens doivent travailler main dans la main pour protéger la démocratie et la stabilité du pays. La vigilance et l'éducation aux médias sont essentielles pour prévenir les tentatives de manipulation et garantir que les informations circulant dans l'espace public soient fiables et vérifiées.

Categories: Afrique

L'APNAC-Bénin en atelier de réflexion à Cotonou

Thu, 07/24/2025 - 09:38

La section béninoise du Réseau des parlementaires africains de lutte contre la corruption (APNAC-Bénin), a organisé un atelier de réflexion sur les enjeux et défis de la lutte contre la corruption ce mercredi 23 juillet 2025 à l'hôtel Novotel de Cotonou. Les travaux de ces assises ont été officiellement lancés par Louis G. VLAVONOU, président de l'Assemblée nationale du Bénin.

Le Réseau des parlementaires africains de lutte contre la corruption (APNAC) tient ce jeudi 24 juillet 2025 à Cotonou, la réunion de son Conseil d'administration. A la veille de cette rencontre internationale de haut niveau, la section béninoise de l'APNAC a organisé un atelier d'échanges sur les enjeux et les défis de la lutte contre la corruption. Cet atelier qui s'inscrit également dans le cadre de la célébration en différée de la Journée africaine de lutte contre la corruption, connait la participation de plusieurs délégations étrangères.
Edouard BEHANZIN, coordonnateur de l'APNAC-Bénin a salué dans son mot de bienvenue, l'engagement des membres du Conseil d'administration pour les efforts consentis au quotidien dans le cadre de la lutte contre la corruption ; une pratique qui d'après lui, compromet dangereusement les efforts de développement et affaiblit les institutions. Les assises selon lui, visent à renforcer la collaboration entre les acteurs et les mécanismes nationaux de lutte contre la corruption en Afrique et au Bénin. Au total, trois communications sont prévues et portent sur des thématiques ci-après :
les grandes lignes du Plan stratégique triennal 2024-2026 de l'APNAC-Bénin pour informer les participants sur les orientations, les priorités et les actions phares de l'APNAC-Bénin ;
la présentation des missions, stratégies et mécanismes de lutte du Haut- commissariat à la prévention de la corruption au Bénin pour mettre en lumière le rôle et les actions de cette institution dans le dispositif national de lutte contre la corruption, afin d'identifier les pistes de collaboration entre le Haut-commissariat à la prévention de la corruption et l'APNAC-Bénin ;
la collaboration judiciaire et les compétences de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) en matière de lutte contre la corruption au Bénin pour clarifier le cadre d'intervention de cette juridiction spéciale, ses missions et les modalités de collaboration avec les acteurs pour une répression efficace des infractions économiques et de corruption. Ces thématiques selon Edouard BEHANZIN, permettront de renforcer la collaboration institutionnelle pour lutter efficacement contre la corruption au Bénin et en Afrique.

La corruption, un fléau qui n'épargne aucune couche de la société
Pour le président de l'Assemblée nationale, la question de la lutte contre la corruption est « un sujet très préoccupant » qui n'épargne aucune couche de la population. L'atelier de réflexion organisé par l'APNAC-Bénin est d'une portée capitale. Il témoigne selon lui, de l'engagement indéfectible du Parlement béninois à « combattre résolument » ce mal qui gangrène les sociétés et entrave la marche vers le développement. L'APNAC-Bénin en organisant ces assises, invite à une réflexion approfondie afin d'identifier et d'analyser les nouveaux défis et enjeux en matière de lutte contre la corruption, a indiqué le chef du Parlement béninois.
Louis VLAVONOU a rappelé à l'occasion, les réformes profondes engagées par le Bénin depuis quelques années dans le cadre de la lutte contre la corruption. « Dans ce sens, l'Assemblée nationale joue sa participation en vertu de ses missions constitutionnelles, législatives de contrôle de l'action gouvernementale. Elle se réjouit des nombreuses mesures législatives prises et des organes mis en place en son sein pour lutter contre la corruption », a-t-il laissé entendre.
Le chef du Parlement béninois n'a pas manqué de féliciter le gouvernement pour avoir traduit en acte concret, les dispositions législatives à travers la mise en place de structures pour prévenir et réprimer les auteurs des actes de corruption et d'enrichissement illicite au Bénin. Il a évoqué à titre illustratif, l'opérationnalisation du Haut-conseil à la prévention de la corruption, la création de la CRIET, etc. « Mais au-delà de tout, la réussite de cette lutte dépend de chaque citoyen, de chaque institution, de notre volonté individuelle et collective de changer réellement notre mentalité et nos pratiques », a souligné Louis VLAVONOU convaincu qu'à travers les actions inscrites dans le Plan triennal stratégique 2024-2026 de l'APNAC-Bénin, notamment celles liées à la sensibilisation, l'on puisse réduire significativement la corruption des pratiques et permettre au pays, de se développer.
La Journée africaine de lutte contre la corruption est célébrée le 11 juillet de chaque année. L'atelier de réflexion organisé par l'APNAC-Bénin connait la participation du Haut-commissaire à la prévention de la corruption, des membres de la conférence des présidents de l'Assemblée nationale, des membres du conseil d'administration de l'APNAC, des cadres de l'administration parlementaire, et des représentants des organisations de la société civile.

F. A. A.

Categories: Afrique

Réactions des citoyens sur la supposée instrumentalisation de SOGLO

Thu, 07/24/2025 - 01:08

Les visites qu'effectue l'ancien président de la République, Nicéphore SOGLO, sur les chantiers du PAG (Programme d'actions du gouvernement) et autres infrastructures réalisées sous le régime du président Patrice TALON procèdent-elles d'une instrumentalisation comme l'a fait croire son fils, Ganiou lors d'une sortie médiatique il y a quelques jours ? Des citoyens rencontrés à Abomey-Calavi et à Cotonou ont donné leurs avis.

L'ancien président de la République, Nicéphore SOGLO instrumentalisé à des fins politiques ? Les Béninois pensent tout le contraire. Pour nombre d'entre eux, ces visites qu'il fait pour apprécier certaines réalisations du gouvernement actuel témoignent de sa volonté et de son ambition de voir le Bénin se développer et se moderniser.

« Nicéphore SOGLO est un président très apprécié
des Béninois. Il avait de très grandes ambitions pour ce pays. Mais les Béninois ne lui avaient pas donné l'opportunité de réaliser ses rêves pour le Bénin. Que de son vivant, quelqu'un d'autre ait les mêmes ambitions et réalise de grands projets de développement, c'est avec beaucoup de plaisir qu'il va accueillir cela », confie Alexandre, un imprimeur. Pour ce dernier, l'ex chef d'Etat béninois est dans une posture de sage qui apprécie « les choses ».

Comme lui, Anicet, jeune entrepreneur apprécie également la démarche de l'ancien président de la République. « En tant que sage, c'est toujours bien de s'enquérir de tout ce qui se passe en bien comme en mal dans son pays. Et c'est ce que SOGLO fait. C'est une personnalité. On sait ce qu'il a été ; et ses conseils peuvent toujours aider. On ne doit pas toujours voir le politique derrière tout ce qui se fait », a-t-il fait savoir.

Tout en appréciant la démarche de l'ancien chef d'Etat, Enock, étudiant à l'Université d'Abomey-Calavi (UAC), estime qu'il y a des non-dits derrière ses sorties. « SOGLO est un homme politique après tout ; et un politicien ne fait rien au hasard », confie-t-il.

« On connait SOGLO pour ses critiques, parfois acerbes contre le régime actuel. Mais qu'il abandonne la politique politicienne, et apprécie les actions de développement en cours dans le pays, cela prouve qu'il est un grand homme, et grand d'esprit. C'est ça on appelle une opposition constructive. Il fait bien en se démarquant des autres qui ne voient que les choses dans le mauvais sens. Il devrait les inviter à lui emboîter les pas », affirme Adrien, enseignant du privé. Malgré le fait que son fils Léhady soit en exil, poursuit ce dernier, il effectue ces descentes pour apprécier ce qui se fait de beau dans le pays. « S'il devrait faire comme les autres, il allait verser dans les critiques. Faut pas critiquer pour critiquer », a ajouté l'éducateur exhortant Ganiou à s'inspirer de la démarche de son père.
« SOGLO est un homme politique, un ancien président. Mais après tout, c'est le père de quelqu'un. A vrai dire, les images qu'on a vues à la télé et sur les réseaux sociaux ne violent pas son intimité. Une personne de son âge assis dans un fauteuil roulant, n'indispose personne. Il était dans son ensemble trois pièces, couleur blanche qu'on lui connait, très propre et bien beau. Personnellement, ça ne m'a pas dérangé ; mais si ses enfants, les membres de sa famille s'y opposent, je pense que c'est mieux de laisser s'il y a vraiment une main derrière comme le pensent certains », a laissé entendre un opérateur économique sous anonymat.

Pour ses descentes, le président SOGLO avait visité entre autres, la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), l'ex Centre international de Conférences (CIC), un chef d'œuvre réalisé sous sa gouvernance, bien rénové aujourd'hui et intégré au Sofitel hôtel de Cotonou, l'autoroute Cotonou-Porto-Novo, le chantier de construction du nouveau siège de l'Assemblée nationale, le musée Vodun de Porto-Novo, etc. Ces visites selon Ganiou, relèvent d'une « instrumentalisation […], d'un abus de faiblesse et de l'exploitation indigne d'une personne âgée à des fins de propagande honteuse ».

L'ex ministre dans sa déclaration a mis en garde des journalistes et toute personne physique ou morale qui tenterait d'exploiter la vulnérabilité de son père ; ainsi que toute autorité qui chercherait à instrumentaliser la famille SOGLO.

Le gouvernement n'a pas tardé à réagir. Le porte-parole, Wilfried Léandre HOUNGBEDJI au cours d'une émission spéciale sur Canal3 dimanche 20 juillet dernier, a réfuté les accusations de l'ancien ministre. Les nombreuses sorties de l'ancien président selon lui, prouve qu'il est présent dans l'actualité. « Pépé SOGLO est toujours présent dans l'actualité », a-t-il déclaré. Il n'a pas manqué d'évoquer au cours de l'entretien, les critiques virulentes de l'ancien président contre le régime TALON ; lesquelles furent bien médiatisées.

« Chaque fois qu'il n'a pas été d'accord avec nous, il n'a pas manqué de le faire savoir et souvent même avec les mots les plus durs. Alors pourquoi est-ce que quand il apprécie quelque chose qui se fait, on s'en indignerait ? », a poursuivi le porte-parole du gouvernement rejetant l'hypothèse d'une quelconque initiative de l'Exécutif derrière les sorties de SOGLO.

F. A. A.

Categories: Afrique

L'Ambassadeur des Émirats échange avec la Coordinatrice Résidente des Nations Unies

Thu, 07/24/2025 - 00:40

Son Excellence Mohamed Saïd Al Kaabi, Ambassadeur des Émirats Arabes Unis auprès de la République du Bénin, a reçu, ce mercredi 23 mai 2025, Mme Aminatou Sar, Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies au Bénin, au siège de la mission à Cotonou.

Les échanges entre Son Excellence Mohamed Saïd Al Kaabi et Mme Aminatou Sar ont porté sur les perspectives de coopération bilatérale entre les Émirats Arabes Unis et les Nations Unies, en particulier en matière de projets humanitaires et de développement au Bénin. Les deux parties ont également échangé leurs points de vue sur plusieurs questions d'intérêt commun.

Mme Sar a salué le rôle de leadership des Émirats Arabes Unis sur la scène internationale, soulignant le soutien généreux et constant que le pays apporte aux programmes et initiatives des Nations Unies, notamment en Afrique, en faveur de la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Les deux responsables ont enfin passé en revue les principaux programmes mis en œuvre par les agences onusiennes au Bénin dans les domaines de la santé, de l'éducation, du développement communautaire et du soutien aux populations vulnérables. Ils n'ont pas manqué de réaffirmer l'importance de renforcer la coordination entre la mission émirienne et les bureaux des Nations Unies pour garantir des projets conjoints à impact concret et durable au profit des communautés locales.

Categories: Afrique

Un adolescent extrait vivant de l'immeuble effondré

Thu, 07/24/2025 - 00:13

Un immeuble de trois étages en construction s'est effondré dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 juillet à Togbin Fandji, arrondissement de Godomey, dans la commune d'Abomey-Calavi.

Gravats éparpillés au sol, fer à béton et tuyaux PVC à découvert, pans de mur écroulés sur une clôture mitoyenne. Ce sont les ruines d'un immeuble de trois niveaux.

L'immeuble en construction s'est effondré dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 juillet à Togbin Fandji, arrondissement de Godomey.

Une riveraine dit avoir entendu un grand bruit vers 23h, mardi soir. « J'ai entendu une sorte de grondement depuis ma boutique qui se trouvait non loin du chantier. Le bruit faisait penser à quelque chose qui cédait sous un poids », témoigne-t-elle. Une fois dehors, c'est la panique autour de l'immeuble en construction.

Les sapeurs-pompiers aidés de quelques habitants mènent une opération de sauvetage. Après une fouille de plusieurs heures à l'aide d'une pelle mécanique et des outils de dégagement, un apprenti maçon d'environ 15 ans a été retrouvé sous les décombres.

Le rescapé a aussitôt été évacué vers un hôpital pour recevoir les soins nécessaires.

Trois apprentis maçons se trouvaient sur le chantier au moment de l'effondrement, selon les témoins. Il n'y a pas eu de mort.

L'immeuble de trois étages est en construction depuis trois mois. La qualité des matériaux utilisés serait mise en cause, selon les premières informations.

Sur les lieux de la catastrophe, ce mercredi 23 juillet, des balises délimitent les ruines de l'immeuble sur lequel s'activent une pelleteuse mécanique, un camion benne et quelques personnes.

M. M.
Quelques images

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.