Le nouveau marché moderne de Houndjro à Abomey, a officiellement ouvert ses portes ce samedi 29 novembre 2025, à la grande satisfaction des usagers. Têtes couronnées, personnalités à divers niveaux et autres usagers ont assisté avec ferveur à la cérémonie d'ouverture qui marque un nouvel élan dans les échanges commerciaux dans le département du Zou.
Houndjro, marché chargé d'histoire et de symboles s'est métamorphosé dans la ville d'Abomey. Le joyau, un chef d'œuvre du programme spécial de construction de marchés modernes du gouvernement du président Patrice TALON, a été mis à la disposition des usagers ce samedi 29 novembre 2025. Erigé sur une superficie de 34.914 m², il offre 1 756 espaces de vente, dont 1.484 étals primeurs, 238 boutiques ; 34 restaurants et maquis, modernes et conviviaux ; 3 blocs administratifs ; une infirmerie, une chambre froide, un monte-charge ; des locaux techniques, des installations électriques et hydrauliques fiables ; des sanitaires modernes, adaptés, propres et accessibles.
Cette infrastructure moderne selon la directrice générale de l'ANaGeM, est destinée aux femmes. « Ces héroïnes du quotidien, véritables piliers de notre économie… C'est pour elles que le gouvernement modernise : pour qu'elles vendent dans la dignité, pour qu'elles travaillent en sécurité, pour qu'elles prospèrent avec justice », a précisé Eunice L. KINIFFO. Ce nouveau marché a-t-elle ajouté, doit « devenir un modèle national de bonne gestion ».
Après un bref rappel historique, le ministre de l'industrie et du commerce a souligné que le marché rénové est un pont entre tradition et modernité. « Ce marché n'est pas seulement neuf. Il est vivant. Il respire l'histoire. Il honore nos rois, nos mères marchandes, notre culture et notre avenir », a rappelé l'autorité ministérielle.
Avant le marché moderne de Houndjro à Abomey, plusieurs autres marchés modernes ont été inaugurés dans plusieurs régions du Bénin pour le bonheur des usagers.
F. A. A.
La société OlyLife, spécialisée dans la commercialisation des produits haut de gamme opère une révolution dans le domaine de santé avec la Tera-P90, une nouvelle machine qui favorise le bien-être humain. Cette invention technologique a été présentée aux populations de PK10 dans la commune de Sèmè-Podji ce samedi 29 novembre 2025, lors d'une séance rehaussée par la présence de l'Ambassadeur Afrique de OlyLife, Tanguy SERGE.
La Tera-P90 de OlyLife, véritable révolution technologique dans le secteur sanitaire est déjà disponible au Bénin. Conçue pour améliorer la santé et le bien-être humain, elle est dotée de plusieurs fonctionnalités. Selon les responsables de OlyLife, Tera-P90 est un appareil ultra moderne de dernière génération qui active les cellules, améliore la circulation sanguine, favorise le métabolisme et la relaxation profonde. Elle est également dotée de fonctionnalités qui permettent de réduire le stress, soulager les douleurs musculaires et articulaires, renforcer le système immunitaire et aider à éliminer les toxines. Les populations de PK10 à Sèmè-Podji, ont eu le bonheur de l'expérimenter lors d'une séance gratuite de physiothérapie ce samedi 29 novembre 2025.
Pour l'Ambassadeur Afrique de OlyLife, la Tera-P90 est une machine qui facilite la circulation du sang, traite les problèmes cardiovasculaires et régénère les cellules. Une séance de physiothérapie de 30 mn avec cette machine d'après les explications de Tanguy SERGE, est assimilable à 2 heures d'exercices physiques, plusieurs séances de massage, et plusieurs autres bienfaits pour la santé et le bien-être de l'individu. Il a invité la population béninoise à se procurer cette nouvelle invention, gage d'une meilleure santé.
La distribution et la vente de la Tera-P90 se font au niveau de l'immeuble de la pharmacie PK10, à Sèmè-Podji. Le Top leader du Bénin de OlyLife, Thomas CAPO a rassuré le public lors de la séance de présentation. Toute personne intéressée par une séance de physiothérapie peut se rendre également sur les lieux. « C'est une machine de bien-être qui permet d'oxygéner le sang, d'activer les cellules. Acquérir la Tera-P90, c'est s'assurer d'une longue vie, une santé physique et financière », a-t-il indiqué.
A propos de la Tera-P90
L'idée de création de la Tera-P90 est partie d'une observation dans la région de Bama, située dans la province de Guangxi en Chine. L'espérance de vie des habitants de cette région, est estimée à 100 ans au moins. Déterminés à comprendre les raisons de cette forte espérance de vie des habitants, OlyLife à travers ses chercheurs, a effectué des recherches. Celles-ci ont permis de comprendre que la région est une région de forte concentration d'énergie géomagnétique. Juste en marchant les pieds nus à Bama, le malade guérit, et une régénérescence cellulaire s'opère dans son organisme. D'où les recherches de OlyLife qui visaient à combiner les champs électromagnétiques de Bama dans un appareil, et permettre aux personnes malades qui ne pourront s'y rendre, de bénéficier elles aussi de cette énergie qui guérit. Ce qui, après plusieurs années de recherches, a permis d'inventer la Tera-P90 qui depuis sa création, fait des merveilles.
F. A. A.
Le président de la Commission Béninoise des Droits de l'Homme (CBDH) Abou-Bakari Imorou a défendu un budget de 835 458 921 FCFA pour l'exercice 2026.
La Commission Béninoise des Droits de l'Homme sollicite un budget de 835 458 921 FCFA pour l'année 2026 soit une hausse de 13,81% par rapport à 2025. Cette augmentation est justifiée par la dotation de 100 millions FCFA pour l'opérationnalisation du Mécanisme National de Prévention de la torture (MNP). Il est aussi noté un ajustement de 1 348 394 FCFA au titre des dépenses de personnel.
Selon le budget, il est prévu 438 847 921 FCFA pour les dépenses de personnel, 389 711 000 FCFA pour les achats de biens et services. Avec ce budget en hausse, la CBDH entend assumer ses missions de prévention des violations des droits humains, de lutte contre la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté sur l'ensemble du territoire national. Sans oublier la protection des personnes privées de liberté, la promotion de la culture des droits de l'homme, ainsi que le suivi des engagements internationaux.
La 6ᵉ édition des Journées Scientifiques de l'Économie béninoise (JSEB) a été clôturée ce vendredi 28 novembre 2025 à l'hôtel Golden Tulip de Cotonou. Elle a été marquée par la distinction du meilleur article JSEB, 2025.
Organisée par la direction générale de l'Économie (DGE), l'édition 2025 des JSEB a réuni des chercheurs de renom, des universitaires venus de plusieurs pays, des responsables d'institutions publiques, ainsi que des partenaires techniques et financiers autour du thème « Institutions et prospérité des nations ».
L'édition 2025 a été marquée par deux conférences inaugurales, animées par les professeurs James Robinson, prix Nobel d'Economie 2024 et Adama Diaw. Il y a eu une conversation de haut niveau entre le professeur Robinson et le professeur Théophile Azomahou.
Au cours des sessions parallèles, 42 articles ont été présentés, explorant la relation profonde entre qualité institutionnelle, croissance économique, gouvernance et efficacité des politiques publiques.
Les travaux ont mis en lumière un constat largement partagé. Sans institutions fortes (stabilité politique, contrôle de la corruption, état de droit), les politiques économiques produisent des résultats limités et fragiles. Les chercheurs ont également insisté sur l'importance d'une gouvernance cohérente pour soutenir l'industrialisation, renforcer l'inclusion financière et améliorer l'efficacité des dépenses publiques.
Des lauréats récompensés
Le point culminant de la cérémonie de clôture a été la proclamation du Meilleur article JSEB 2025, fruit d'un processus d'évaluation rigoureux mené par un comité d'experts indépendants sur les 42 articles retenus. L'article lauréat est intitulé « Exploitation minière, distance ethnique au pouvoir et confiance institutionnelle », écrit par Ouédraogo Mamadi et Théophile Azonmahou. Selon le directeur de la Recherche et des études stratégiques (Dres) au ministère de l'Economie et des Finances, Professeur Jude Eggoh, l'article s'est démarqué par la qualité de sa méthodologie, l'originalité du sujet, la richesse des données mobilisées (Afrobarometer, données géolocalisées etc). « L'article a analysé les effets des activités minières et de la distance ethnique au pouvoir sur la confiance des institutions. L'article a étudié la relation entre ces différentes variables », explique-t-il.
Comme résultat, informe Jude Eggoh, l'article souligne que l'exploitation minière réduit la confiance institutionnelle. « La stratégie empirique est très crédible et les implications sont importantes en matière de gouvernance, en matière de gestion des ressources naturelles et également en ce qui concerne les tensions identitaires », a-t-il ajouté.
Aristide Médénou, directeur général de l'ÉconomieLe directeur général de l'Économie Aristide Médénou a exprimé sa satisfaction face à la qualité des travaux et à la richesse des débats. Il a également félicité les lauréats du meilleur article JSEB 2025. « Le ministère fera la promotion du meilleur article. Il sera publié sur le site de la DGE, du ministère des Finances, et fera l'objet d'un traitement médiatique dédié. La presse prendra le relais pour le mettre en lumière », a-t-il annoncé. Les lauréats ont reçu un trophée et une attestation portant la mention « Lauréat du meilleur article présenté aux JSEB 2025 ». Les articles qui se démarquent par leur qualité feront l'objet d'une publication dans une revue scientifique internationale. Le DGE a aussi remercié l'ensemble de l'équipe organisationnelle dont l'engagement a permis le succès des JSEB, édition 2025.
Akpédjé Ayosso
Les résultats des examens nationaux de licence, session 2025, sont désormais publics.
Les résultats des examens nationaux de licence sont consultables en ligne sur la plateforme eRésultats.
Les candidats doivent se rendre sur l'adresse dédiée pour vérifier leur admissibilité.
La plateforme est accessible à cette adresse : eresultats.bj/consulter/licence-2025.
Le jeudi 27 novembre 2025, Médecins Sans Frontières (MSF) a organisé son café de presse annuel à Cotonou, réunissant journalistes et web-activistes béninois pour présenter les réalisations majeures de l'année écoulée et les ambitions pour 2026. La présentation des projets a été assurée par Angela Brucato, Coordinatrice Pays, accompagnée de Dr David Kidinda, Coordinateur Médical, Aissami Abdou, Coordinateur des Opérations et Nahini Rogatien Mante, Chef de Mission Support.
MSF a intensifié ses efforts pour répondre aux besoins sanitaires dans les zones les plus vulnérables du Bénin. Parmi les actions phares :
– Assistance médicale à 4 000 personnes déplacées à Tanongou, dans l'Atacora.
– 1 115 consultations gratuites réalisées grâce aux cliniques mobiles.
– 20 000 patients pris en charge pour le paludisme, notamment des femmes enceintes et des enfants.
– 1 500 enfants traités pour malnutrition aiguë sévère.
– Dans le Couffo :
- 12 500 consultations prénatales
- 4 000 accouchements
- 1 400 consultations postnatales
- 1 900 consultations de contraception
- 111 soins d'avortement sécurisé
- 50 survivantes de violences sexuelles accompagnées
Des travaux d'amélioration des infrastructures ont également été réalisés, notamment l'extension de la maternité de Klouékanmè et la réhabilitation des centres de santé de Djotto et Doko.
Aissami Abdou, Coordinateur des Opérations, a souligné l'importance de renforcer les capacités locales dans les communes de Tanguiéta, Matéri et Cobly, confrontées à des crises récurrentes.
Dans le Couffo, MSF poursuit son appui aux soins de santé sexuelle et reproductive depuis 2022, en collaboration avec des femmes volontaires et des jeunes engagés dans la promotion de la santé.
Angela Brucato a annoncé que MSF prévoit en 2026 de :
– Digitaliser la promotion de la santé pour une meilleure efficacité.
– Améliorer l'accès aux soins pour les survivantes de violences sexuelles et renforcer les services de planification familiale dans le Couffo.
– Former le personnel de première ligne du Ministère de la Santé dans les départements de l'Alibori et de l'Atacora, en mettant l'accent sur les soins d'urgence et les interventions chirurgicales pour les blessés graves.
– Poursuivre l'amélioration des services de santé sexuelle et reproductive dans le Couffo, notamment en matière de planification familiale, de soins post-avortement sécurisés et de prise en charge des violences sexuelles.
– Consolider la qualité des soins dans les structures partenaires et renforcer la préparation aux situations d'urgence.
En organisant ce café de presse, MSF souhaite entretenir une relation de proximité avec les médias béninois, acteurs essentiels dans la sensibilisation et la mobilisation autour des enjeux de santé publique. La directrice pays de MSF, Angéla, a réaffirmé l'engagement de l'organisation à œuvrer aux côtés des autorités sanitaires pour garantir un accès équitable à des soins de qualité, en particulier pour les communautés les plus exposées.
Et pour une communication proactive, Nahini Rogatien Mante a rappelé l'importance de fournir une information fiable aux médias pour lutter contre la désinformation. Ce café de presse s'inscrit dans une démarche de transparence et de collaboration avec les acteurs de l'information.
La compagnie pétrolière russe Lukoil a annoncé fin octobre qu'elle vendait l'ensemble de ses actifs détenus hors de Russie. Avec des conséquences pour la Russie, les pays occidentaux mais également en Afrique, premiers pays concernés.
Lukoil, deuxième plus grande compagnie pétrolière de Russie, fait face à de sérieuses perturbations dans ses activités internationales, à la suite des sanctions occidentales. Depuis le début de la guerre en Ukraine, plusieurs vagues de sanctions ont été prises à l'encontre du secteur énergétique russe notamment, mais ce dernier, parvenait jusque-là à tenir via des contournements. Cependant, il y a un mois, les dernières mesures prises par l'union européenne, le 19e paquet de sanctions, a sérieusement pesé sur la firme. Dans son collimateur, la branche « outre-mer » de la société Lukoil Overseas) et ses démembrements Litasco Middle East DMCC ainsi que ses prises de participation dans de nombreuses sociétés.
Par conséquent, la multinationale a fini par plier sous le poids des sanctions et a décidé de vendre ses actifs situés en dehors de Russie afin de se recentrer sur mon marché interne.Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, de nouvelles opportunités s'ouvrent sur le vieux continent.
Redistribution des rôles dans le secteur énergétique en Afrique
La place laissée par la firme russe ouvre la voie à d'autres acteurs potentiels. Le portefeuille d'actifs est évalué à environ 22 milliards de dollars à l'étranger et compte plusieurs projets africains. La majorité des États concernés par les contrats pétroliers, vont pouvoir exercer leur droit de préemption. Cela leur permettrait s'ils le souhaitent, de renforcer leur pouvoir sur ce secteur stratégique. Les politiques récentes visant à plus d'indépendance pourraient se saisir de cette opportunité. Une plus grande partie des valeurs produites pourrait être récupérée et injectée dans les caisses de l'État. Des entreprises privées locales seraient également en mesure de participer afin de développer ce secteur à un autre niveau. Reste à savoir si des compagnies africaines seront intéressées et pourront faire le poids face à des entreprises étrangères.
Quoi qu'il en soit, libérés de leurs précédents exploitants ce sera l'occasion pour les pays hôtes de choisir leurs nouveaux partenaires et de négocier des conditions plus favorables.
Omar SYLLA !
X : @Le_Ndar_Ndar
Des vols Paris-Cotonou-Paris seront affrétés sur la période du 21 décembre 2025 au 11 janvier 2026 afin de répondre à la forte demande des voyageurs à l'approche des fêtes. L'annonce a été faite ce samedi 29 novembre 2025, par le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola.
Bonne nouvelle pour les citoyens du monde et toutes ces familles qui désirent effectuer leur séjour de fin d'année au Bénin. Le gouvernement béninois à travers le ministère du Tourisme, annonce un programme exceptionnel d'affrètement de vols entre Paris-Cotonou-Paris. Quatre rotations seront opérées du 21 décembre 2025 au 11 janvier 2026, à des tarifs préférentiels. Dans le cadre de cette opération, informe le ministre du Tourisme, la Société Benin Tours S.A. a signé un contrat de prestation avec LunaJet SA.
Tarifs exceptionnels
●500 euros l'aller-retour par passager,
●300 euros l'aller simple,
Dates disponibles
● 21 décembre 2025
● 26 décembre 2025
● 4 janvier 2026
● 11 janvier 2026
AÉROPORTS
● PARIS : Roissy Charles-de-Gaulle - Terminal 3
● COTONOU : Aéroport International Cardinal Bernardin GANTIN
Des mesures prises pour une expérience mémorable
Le ministre Jean-Michel Abimbola a rassuré des dispositions prises pour une expérience de voyage fluide et sécurisée. Pour une opération sans faille, des partenariats ont été conclus avec des structures compétentes ayant fait leur preuve sur des projets de connectivité aérienne et disposant d'un réseau international auprès des principales compagnies aériennes. Il y aura donc un suivi technique et opérationnel régulier de l'ensemble du processus et une assistance conseil à tous les voyageurs.
Cette initiative s'inscrit dans la stratégie de connectivité aérienne du pays. Selon le ministre du Tourisme, elle vient s'ajouter aux réformes de facilitation d'accès au visa (notre e-visa est cité parmi les plus performants) ;aux mesures de sécurité et de sûreté qui accompagnent notre stratégie de renforcement de l'attractivité touristique du pays ; à l'enrichissement de l'offre touristique à la montée en gamme de l'offre hôtelière ; et à la modernisation des infrastructures routières.
Le ministre a également invité les voyageurs à venir découvrir un pays profondément transformé au cours de la dernière décennie. Il n'a pas manqué de rappeler les récents événements internationaux qui ont relevé davantage le Bénin à savoir : la Biennale de Venise, l'Exposition universelle Osaka 2025 (marquée par la distinction prestigieuse du trophée d'Or) ; l'exposition itinérante des œuvres de nos génies créateurs (Maroc, Martinique, Paris etc). Dans le même élan, il a lancé un appel à tous ceux qui souhaitent participer aux grands rendez-vous culturels et touristiques du pays, notamment les Vodun Days.
Avec ce programme d'affrètement exceptionnel, le Bénin démontre une fois de plus son ambition d'accueillir toujours plus de visiteurs, de renforcer sa présence sur la scène touristique internationale et d'offrir aux familles une fin d'année accessible et mémorable.
Akpédjé Ayosso
Le président du Conseil Économique et Social Conrad Gbaguidi a exposé un projet de budget de 3,7 milliards de FCFA.
Pour l'exercice 2026, le CES sollicite un budget de 3 763 952 717 FCFA soit une hausse de 18,77 % par rapport à 2025. Ce budget comprend les dépenses de personnel chiffrées à 2 684 664 717 FCFA soit une hausse de 16,78 %. Les ressources des achats de biens et services s'établissent à 1 052 288 000 FCFA contre 843 288 000 FCFA l'année précédente.
Au cours de l'année 2026, le CES sera focalisé sur huit thématiques prioritaires. Les sujets d'auto-saisine sont liés à la promotion de l'entrepreneuriat des jeunes et des femmes, l'industrie 4.0 et l'intelligence artificielle au service de la compétitivité, la gestion des sachets plastiques non biodégradables. Sans oublier la prise en charge des urgences médicales, le transport en commun urbain et interurbain, le tourisme interne, l'articulation entre langues nationales et identité nationale, ainsi que le transport fluvio-lagunaire.
Des missions sont également programmées pour mieux expliquer aux citoyens le contenu des textes législatifs et réglementaires afin de recueillir leurs contributions.
L'ex sous-préfet de Nikki, Abdoulaye Zimé est passé de vie à trépas dans la nuit du jeudi au vendredi 28 novembre 2025.
Deuil dans le département du Borgou. L'ex sous-préfet de Nikki, Abdoulaye Zimé s'en est allé des suites d'une longue maladie. Il est décédé à l'âge de 70 ans.
Le défunt fut inspecteur du Travail. Nommé par décret N°99-081 du 12 février 1999 portant chefs des Circonscriptions urbaines et des Sous-Préfets, Abdoulaye Zimé a dirigé la sous- préfecture de Nikki de 1999 à 2003. Avec l'aide de plusieurs partenaires, il a mis en œuvre plusieurs projets importants pour la commune de Nikki. Abdoulaye Zimé a été également maire de la commune de Sinendé de 2005 à 2008. Le défunt a été aussi Secrétaire Permanent du Hadj au Bénin sous le ministre des Affaires étrangères Aurélien Agbenonci.
A.A.A
Les crédits alloués au ministère de la justice et de la législation au titre de l'année 2026 s'élèvent à 43 233 695 932 FCFA, contre 37 655 467 244 FCFA en 2025, soit une augmentation de 14,81%.
A l'instar de ses collègues ministres, Yvon Détchénou, ministre de la justice et de la législation a défendu devant les députés membres de la commission budgétaire de l'Assemblée nationale, le budget de son département ministériel pour le compte de l'année 2026. Au terme de l'exercice, il a obtenu la caution de la représentation nationale pour une enveloppe de 43 233 695 932 FCFA.
Les dépenses de fonctionnement s'établissent à 30 406 597 709 FCFA, soit une hausse de 12,05% par rapport à 2025. Les dépenses de personnel quant à elles, ont connu une progression significative de 19,28%, passant de 11 159 802 244 FCFA en 2025 à 13 310 932 709 FCFA en 2026.
Le budget 2026 du ministère de la justice s'articule autour de plusieurs programmes structurants à savoir, le programme Pilotage et Soutien aux Services du MJL qui bénéficie d'une enveloppe de 5 555 163 828 FCFA, représentant 12,85% du budget global. Les quatre programmes métiers concentrent l'essentiel des ressources avec 37 678 532 104 FCFA, soit 87,15% du budget total.
Au nombre des projets prioritaires figurent le Projet d'Amélioration de l'accès aux services judiciaires, le Projet de Construction et d'équipement de six (6) juridictions et de cinq (5) établissements pénitentiaires, le Projet de Modernisation du Système Pénitentiaire, le Projet d'Appui à la promotion et la protection des droits de l'homme dans les établissements pénitentiaires et au renforcement de l'État de droit, ainsi que le Projet d'Appui au Renforcement de l'Accès à la Justice.
Il est prévu, au titre de l'année 2026, la poursuite des différentes réformes de digitalisation, le renforcement des capacités humaines, une réorganisation fonctionnelle, la réhabilitation et la construction de nouvelles juridictions pour rapprocher la justice des justiciables sur l'ensemble du territoire national. A cet effet, six nouvelles juridictions seront construites pour améliorer de façon « significative » la couverture judiciaire du pays.
Les travaux de construction de la prison civile de Ouèdo, infrastructure moderne et conforme aux standards internationaux vont également se poursuivre. A cela s'ajoutent l'extension et la construction d'établissements pénitentiaires et de centres de sauvegarde de l'enfance et de l'adolescence répondent à un double objectif : décongestionner les établissements existants et offrir des structures spécialisées pour les mineurs en conflit avec la loi. Cinq nouveaux établissements pénitentiaires seront construits, intégrant des équipements modernes et des espaces dédiés à la formation et à la réinsertion sociale des détenus, conformément aux projets d'appui à la promotion et la protection des droits de l'homme dans les établissements pénitentiaires.
F. A. A.
La Commission électorale nationale autonome (CENA), n'est plus à son siège habituel à Ganhi, dans la ville de Cotonou. Elle occupe désormais les locaux de l'ex INFOSEC. L'annonce a été faite ce vendredi 28 novembre 2025.
En raison des travaux d'aménagement urbain en cours dans la ville de Cotonou, la Commission électorale nationale autonome a engagé le processus de relocalisation de son siège. Elle est désormais installée dans les locaux de l'ex-INFOSEC, à côté du ministère des Affaires étrangères, et de la Société de Radio Télévision du Bénin. L'information a été portée à la connaissance publique ce vendredi 28 novembre 2025, à travers un communiqué de l'institution en charge de l'organisation des élections au Bénin.
Ce déménagement selon le communiqué, s'inscrit dans une dynamique de continuité et d'adaptation aux exigences d'un environnement administratif moderne.
Les services de la CENA demeurent pleinement fonctionnels tout au long de cette transition. Les opérations électorales se poursuivent sans interruption, garantissant ainsi la disponibilité des prestations habituelles à l'ensemble des partis prenantes aux élections et aux usagers.
Cette relocalisation selon la CENA, vise à offrir un cadre de travail plus adapté aux missions de l'institution, tout en répondant aux impératifs d'urbanisation de la capitale économique de notre pays.
F. A. A.
La Commission d'attribution des parcelles situées le long de la Route des pêches convoque les attributaires provisoires pour une séance d'information le 2 décembre.
Une séance d'information est prévue vendredi 5 décembre 2025, à 10 heures, à la Salle Fleuve Jaune du ministère des Affaires étrangères, à Cotonou. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du Projet d'aménagement de la plage Ouest de Cotonou. Elle intervient après les auditions individuelles menées ces dernières semaines.
La Commission veut clarifier plusieurs points. Elle présentera l'état des informations commerciales liées à chaque parcelle. Elle exposera aussi les modalités de poursuite et de mise en œuvre des projets, afin d'harmoniser la suite des démarches.
Huit (08) ressortissants nigériens, arrêtés le 5 novembre 2025 à la frontière de Hillacondji, ont été présentés devant le parquet spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). Ils sont poursuivis pour transport illégal de devises, fraude fiscale et blanchiment de capitaux.
Plus de 94 000 livres sterling, soit plus de 70 millions FCFA, ainsi que 200 000 dollars américains, évalués à plus de 112 millions FCFA, ont été retrouvés sur huit (08) Nigériens. Au total, plus de 180 millions FCFA ont été récupérés par les autorités.
À la barre, les prévenus ont plaidé non coupable. Ils se sont rétractés par rapport à leurs déclarations initiales. Alors qu'ils avaient affirmé pendant l'enquête que les fonds appartenaient à chacun d'eux, ils soutiennent désormais que l'ensemble de l'argent revient au principal accusé, un nommé Issoufou.
Les avocats de la défense ont demandé la mise en liberté de leurs clients. Le ministère public a sollicité un renvoi à huitaine afin de présenter ses réquisitions.
Le juge a fixé la prochaine audience au lundi 8 décembre 2025.
Pour rappel, la réglementation de la BCEAO limite le transport transfrontalier d'espèces à 10 millions FCFA dans l'espace UEMOA. Toute somme égale ou supérieure doit être déclarée aux services douaniers. Ces mesures visent à renforcer la lutte régionale contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
M. M.
L'Agence nationale d'identification des personnes (ANIP) facilite une nouvelle fois les démarches administratives. Les citoyens peuvent désormais corriger eux-mêmes les erreurs constatées sur leurs documents, directement en ligne.
« Pas besoin de vous déplacer ni de faire le rang », pour corriger les erreurs constatées sur les documents délivrés par l'Agence Nationale d'Identification des Personnes (ANIP). Les corrections se font en ligne, assure l'ANIP dans un communiqué.
L'opération se fait via l'application mobile ANIP BJ ou sur la plateforme eservices.anip.bj. Une procédure pensée pour être rapide. « Corrigez vos informations en quelques clics », précise l'agence.
Une fois l'identité confirmée dans l'espace personnel, l'usager doit suivre un parcours simple : sélectionner “Mes données”, puis “Données personnelles”, avant de cliquer sur “Demander des modifications”. Il suffit ensuite de mettre à jour les informations souhaitées et de joindre une preuve, « document témoin ayant servi à l'enrôlement ou décision de justice », indique l'ANIP.
La demande est envoyée d'un clic grâce au bouton “Confirmer et soumettre”.
Selon l'agence, ce dispositif s'inscrit dans une logique de modernisation continue. « L'identité numérique simplifie vos démarches et vous rapproche de vos droits », rappelle le communiqué.
L'ANIP invite par ailleurs les usagers à se rapprocher du service client pour toute question. Le numéro 7054 est gratuit au Bénin. Pour la diaspora, une ligne dédiée est disponible au +229 01 21 40 00 66, ou par mail à serviceclient@anip.bj.
M. M.
Les Clubs RFI célèbrent leurs trente ans à Ouidah (Bénin) depuis jeudi 27 novembre 2025. Une délégation internationale et quatorze clubs du Bénin y sont réunis pour trois jours d'échanges, d'émissions spéciales et d'hommages.
Le Centre Culturel de Rencontre International John Smith (CCRI) de Ouidah accueille les Clubs RFI. « Nous célébrons 30 ans d'action citoyenne et de solidarité ici à Ouidah, berceau des Clubs RFI », a déclaré Claire Marous, chargée des études et relations auditeurs à RFI, à l'ouverture des festivités jeudi 27 novembre dernier. Elle a rappellé que le premier Club RFI est né au Bénin. « Vous êtes le prolongement naturel de nos valeurs universelles », a-t-elle insisté.
La célébration est ponctuée d'émissions consacrées aux Clubs sur les antennes de RFI. Une édition spéciale de « Club RFI » a été présentée par Éric Amiens, animateur de l'émission Club RFI depuis quinze ans. Elle a été suivie de « Radio Foot Internationale », en prélude à la CAN Maroc 2026 et d'un atelier sur la lutte contre la désinformation, enregistré à Ouidah.
Les Clubs RFI du monde ont partagé leurs actions, leurs acquis et leurs défis. « Nous avons entendu des témoignages poignants sur ce que le Club RFI apporte : compétences, leadership, humanisme », résume Claire Marous.
Les émissions spéciales se sont poursuivies, vendredi, avec « Appels sur l'actualité », « 8 milliards de voisins » et une nouvelle édition de « Radio Foot Internationale ». Pour Éric Amiens, l'animateur vedette de l'émission Club RFI, le choix de Ouidah pour abriter la célébration n'est pas l'œuvre du hasard. Cette ville du Bénin représente, selon lui, une ouverture, une porte d'accueil.
Le directeur du CCRI, Janvier Nougloï, a souligné « un anniversaire spécial » dans une ville qui symbolise le dialogue. Les Clubs RFI sont des espaces de partage. La célébration prend tout son sens ici », dit-il, souhaitant que cet anniversaire soit le « point de départ d'un nouvel élan ».
La cérémonie « marque trois décennies d'engagement, de dynamisme et de rayonnement », selon Ernesto Alao, président du Club RFI Ouidah.Pour lui, l'accueil de la délégation des Clubs offre « une visibilité internationale, des opportunités de coopération et une valorisation de la jeunesse ».
Le Club RFI Cotonou, par la voix de Moucharaf Sadikou, a rendu hommage aux pionniers qui ont œuvré à l'installation du premier Club RFI en 1995 au Bénin. L'évocation de figures fondatrices, dont Andrée Navarro, a déclenché des applaudissements nourris.
Une communauté mondiale mobilisée
Près de cent Clubs RFI sont actifs dans 25 pays. Ils regroupent autour de 100 000 membres. Une dynamique saluée par Marie-Christine Saragosse, PDG de France Médias Monde. « Près de 100 millions de paires d'oreilles suivent RFI chaque semaine… Mais écouter n'est pas toujours entendre. C'est pourquoi les Clubs RFI ont tant d'importance », a-t-elle affirmé lors d'un échange en direct avec Ouidah.
Les Clubs RFI « prolongent le travail des journalistes, des techniciens, des experts… Ils sont aux avant-postes de la résistance démocratique mondiale », a précisé Marie-Christine Saragosse.
Le directeur de RFI, Jean-Marc Fourn, a rappelé l'importance du mouvement des auditeurs et internautes de RFI. « Les Clubs RFI, c'est la citoyenneté en actions. Une démarche spontanée où les auditeurs prennent la marque pour créer des projets sur le terrain », a-t-il expliqué en direct de Paris. « De l'éducation aux réfugiés, du sport à la culture, ils sont des citoyens en action ».
La célébration s'achève ce samedi 29 novembre dans la ville où tout a commencé en 1995.
Marc MENSAH
QUELQUES IMAGES DE LA CELEBRATION DES 30 ANS DES CLUBS RFI
La 5e édition du festival Fluo Party démarre ce vendredi 28 novembre 2025 sur le grand parking de la Corniche de Cotonou. Une pléiade de stars internationales dont les zoukers Thierry Cham et Medhy custos, seront sur scène pour un show époustouflant qui va durer deux jours.
La Corniche de Cotonou, l'une des infrastructures phares réalisées dans la ville de Cotonou sous la gouvernance du président Patrice Talon accueille un évènement culturel de grande envergure dès ce vendredi 28 novembre 2025. Il s'agit du festival Fluo Party qui est à sa 5e édition.
Selon la programmation dévoilée en conférence de presse quelques heures avant en présence des artistes tels que Vegedream, Meiitod, Medhy custos, Thierry Cham, Dopelym, un show DJ est prévu à partir de 16h. Le lendemain, samedi 29 novembre à partir de 17h, toutes ces stars internationales et les artistes locaux tels que Vano Baby et Conex don, promettent un spectacle mémorable au public de Cotonou et environ.
En optant pour la corniche, les organisateurs entendent valoriser cette infrastructure moderne réalisée par le gouvernement dans la capitale économique du pays, et prouver au monde la splendeur du Bénin ; ce dont le pays est capable avec sa jeunesse.
Ce festival selon le directeur du cinéma et des arts vivants à l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC), représentant le directeur général, s'inscrit dans la dynamique d'opérationnalisation de la politique culturelle de l'État. Il s'agit selon Faïssol Gnonlonfin, de promouvoir l'économie culturelle et artistique. Ce dernier a rassuré de la disponibilité de l'ADAC à poursuivre la collaboration avec les organisateurs et surtout, œuvrer à ce que « toute action menée dans le domaine culturel et artistique, serve la destination Bénin ».
Le directeur du cinéma et des arts vivants n'a pas manqué d'exhorter les promoteurs béninois à multiplier ces genres d'initiatives afin d'installer d'une part, une économie dans le domaine artistique et culturel, et d'autre part, au plan international, offrir la possibilité aux artistes locaux de « lever leur niveau et de pouvoir aussi exporter leurs œuvres ».
Les tickets d'accès au festival Fluo Party sont accessibles en toute sécurité via Gobot sur le numéro WhatsApp 01 97 97 03 70, aux prix de :
– 5000 FCFA (Sandard),
– 10 000 FCFA (Premium), et
– 25 000 FCFA (VIP).
F. A. A.
Les soutiens au Royaume du Maroc continuent d'intensifier après l'adoption de la résolution 2797 du Conseil de Sécurité sur son Sahara. La République fédérale de Somalie a salué l'adoption de cette résolution et réitéré, vendredi 28 novembre 2025, son soutien à l'intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l'ensemble de son territoire.
Lors d'une rencontre bilatérale, vendredi dernier, à Rabat, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République fédérale de Somalie, Abdisalam Abdi Ali, a réaffirmé la position constante de son pays en faveur de l'intégrité territoriale et de la souveraineté du Maroc sur l'ensemble de son territoire.
Dans un Communiqué Conjoint, signé à l'issue des entretiens entre les deux ministres, M. Abdi Ali a noté avec grande satisfaction l'adoption de la résolution 2797 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui consacre le plan d'autonomie, présenté par le Royaume, dans le cadre de la souveraineté marocaine, comme la base d'un règlement juste et durable, pour une solution définitive.
M. Abdi Ali a salué les efforts sérieux et réalistes du Royaume du Maroc visant à mettre fin à ce différend régional artificiel, en exprimant le plein soutien de la Somalie aux efforts du Secrétaire général des Nations Unies et de son Envoyé personnel pour le Sahara.
M. Bourita a réitéré la reconnaissance du Maroc envers la Somalie pour son vote en faveur de la résolution 2797, adoptée le 31 octobre 2025 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Le chef de la diplomatie marocaine a réaffirmé à son homologue somalien l'attachement du Maroc et son engagement au respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la Somalie sur tout son territoire.
Aziz Adnan Junior traverse une période difficile depuis une blessure grave au genou contractée. Un accident survenu peu après son arrivée dans un nouveau club en France, qui compromet temporairement sa progression. En effet, Aziz Adnan Junior est à l'arrêt complet depuis plusieurs mois et n'espère un retour à la compétition qu'en 2026 avec l'ambition intacte de relancer sa carrière au plus haut niveau
Contacté récemment, Aziz Adnan Junior est revenu sur son parcours avec lucidité et émotion :« Depuis ma dernière apparition au Bénin avec les U23, je suis très heureux et je remercie le coach et son staff pour l'opportunité qui m'a été offerte », a-t-il avoué. Cette expérience en sélection lui a permis de côtoyer de jeunes joueurs évoluant en Ligue professionnelle, une étape importante dans sa maturation sportive. Mais ce bel élan a brutalement été interrompu. À son retour en France, alors qu'il découvrait un nouveau club et un nouvel environnement, Aziz a été victime d'une grave blessure au genou. Depuis, il reste éloigné des pelouses. « Tout s'est arrêté là », confie-t-il avec regret. L'athlète garde cependant espoir et vise un retour pour 2026, sans cacher que cette longue absence pourrait mettre en péril sa carrière.
Malgré la longue période d'indisponibilité, Aziz Adnan Jr ne baisse pas les bras. Il travaille en silence, animé par la volonté de revenir plus fort : « J'espère revenir en 2026. Ce n'est pas la fin de l'aventure, je garde le rêve de jouer au plus haut niveau possible », déclare-t-il avec conviction.
Le Partenariat Mondial de l'Eau en Afrique de l'Ouest (GWP-AO), en collaboration avec l'Autorité du Bassin du Mono (ABM) et l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), a organisé, du 25 au 28 novembre 2025 à l'hôtel Camilio de Grand-Popo, un atelier national de formation des Associations Communautaires de Conservation de la Biodiversité (ACCB). Cet atelier de quatre jours a permis de renforcer les capacités des relais communautaires sur la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) ainsi que sur les techniques de sensibilisation et de mobilisation pour une gestion durable des réserves et aires protégées du bassin du Mono.
Partagé entre le Bénin et le Togo, le fleuve Mono est de plus en plus menacé par des inondations récurrentes, des conflits liés à la transhumance et à l'usage des ressources naturelles, l'ensablement des cours d'eau, la pollution, la disparition des frayères et des palétuviers, ainsi que la perte de biodiversité. Ces menaces fragilisent la sécurité alimentaire, la cohésion sociale et la durabilité des moyens de subsistance des communautés riveraines.
Face à ce constat, le Partenariat Mondial de l'Eau en Afrique de l'Ouest (GWP-AO), l'Autorité du Bassin du Mono (ABM) et l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) ont initié l'atelier de Grand-Popo afin de renforcer les compétences des Associations Communautaires de Conservation de la Biodiversité (ACCB), composées de relais communautaires issus des communautés locales du bassin du Mono.
Chargés de mener des activités de sensibilisation, d'information, d'éducation et de communication sur des thématiques liées à l'environnement, la santé et le développement socio-économique, les relais communautaires jouent un rôle essentiel dans la conservation de la biodiversité.
A l'ouverture de l'atelier, le Coordonnateur national du Projet IREE-Mono a situé le contexte et rappelé l'importance de cette mission. « Votre présence témoigne de votre engagement en faveur de la protection de nos ressources naturelles et de la biodiversité du territoire. Vous êtes les premiers remparts contre les menaces qui pèsent sur notre environnement », a déclaré Léonard Oni. Il a précisé que cette formation pratique et participative s'inscrit dans le cadre du projet Initiative régionale pour l'eau et l'environnement dans le bassin transfrontalier du fleuve Mono (IREE-Mono, 2024–2028).
Le Secrétaire Exécutif du Partenariat National de l'Eau du Bénin (PNE-Bénin), a insisté sur la nécessité de préserver l'équilibre écologique. « Lorsqu'un organisme commence à disparaître, nous devons nous intéresser à ce qui se passe pour éviter une rupture de l'écosystème qui pourrait avoir des répercussions sur nous tous, car chaque organisme à son rôle dans l'écosystème », a souligné André Zogo.
« Vous êtes des éco-gardes. Sans vous, la réserve de biosphère risque de disparaître. Cette formation vient à point nommé et je voudrais vous encourager pour votre engagement à relever ce défi », a déclaré au nom du Directeur exécutif de l'ABM, le Directeur Administratif et Financier, Imorou Daouda.
En dehors des sessions, les participants ont travaillé en groupes, avec des restitutions et échanges en plénière.
À l'issue de l'atelier, les participants ont acquis une meilleure compréhension de leurs missions, valeurs et responsabilités, renforcé leurs compétences en communication et animation communautaire, développé des aptitudes en gestion des conflits et gouvernance locale, et contribué à la préservation de la biodiversité et des ressources en eau du bassin du Mono.
Une feuille de route a été élaborée et validée afin de garantir la mise en œuvre effective des acquis de la formation, avec un mécanisme de suivi pour mesurer l'impact des actions menées par les relais communautaires et les éco-gardes.