Kataclè, le tabouret royal à trois pieds, retrouvera sa terre du Bénin (ex Dahomey), le 12 mai 2025, après près de deux siècles d'absence.
Le Bénin s'apprête à accueillir une pièce de ses trésors royaux conservée en Finlande : Le Kataclè.
Selon une source proche du dossier, la délégation finlandaise chargée de la restitution arrivera à Cotonou le 12 mai 2025. Elle sera conduite par Mari-Leena Talvitie, ministre finlandaise de la Culture.
Le tabouret Kataclè, pillé il y a près de deux siècles par les colons, symbolise la royauté et la résistance du Dahomey. Son retour s'inscrit dans un processus de réappropriation du patrimoine.
Il constitue la 27e pièce des trésors royaux restitués au Bénin depuis 2021.
Ce mobilier royal a été emporté par le Général français Alfred Dodds en 1892, lors de la campagne militaire contre le Royaume de Danxome. Les recherches ont permis de le retrouvé en Finlande où il est conservé au musée national d'Helsinki.
M. M.
Les marchands des nouveaux marchés construits à Cotonou mènent désormais leurs activités économiques dans un cadre plus moderne, sain et sécurisé. Mais derrière ce beau tableau se cachent de nombreuses difficultés et inquiétudes.
En plein cœur de Cotonou, non loin de l'église Notre-Dame se dresse le marché moderne de Ganhi. Inauguré en décembre 2024, le bâtiment érigé en un R+1 attire le regard de par sa couverture en forme de parapluie, faite de charpente métallique. Ce joyau architectural se distingue par son aspect moderne. Ici, les étals sont bien ordonnés.
Couverture en forme de parapluie du marché GanhiAu moment de sillonner les allées propres et dégagées, un constat s'impose : le marché moderne de Ganhi peine à trouver sa clientèle. L'ambiance est morose. Sous le grand "Parapluie", quelques vendeuses, assises sur des tabourets devant leurs étals de fruits et légumes attendent encore leurs premiers clients de la journée.
Les revendeurs, majoritairement des femmes ont accueilli leur nouveau cadre de commerce avec joie, mais ne cachent pas leurs difficultés. « Je suis contente parce que le cadre est bien beau, mais nous ne vendons rien », confie en langue locale fon Léonie, une revendeuse de fruits au marché de Ganhi. Selon elle, certaines journées se terminent sans qu'elle ne vende un seul produit.
Marché de Ganhi« Le gouvernement a bien fait de nous construire cet espace. C'est bien joli, mais on ne vend plus comme avant. Les gens croient qu'on a augmenté les prix des produits et ils choisissent de ne pas venir acheter », a indiqué une revendeuse de fruits sous anonymat.
Au marché Ganhi, les marchands des autres produits alimentaires et divers sont installés à l'étage. « Vous avez constaté vous-mêmes, personne ne vient ici acheter. Nous qui sommes à l'étage, on ne vend pas comme il faut. Quand je suis fatiguée, j'étale ma natte pour me reposer », a avoué dame Augustine.
Les motocyclistes doivent payer 200 FCFA et les automobilistes 500 FCFA pour le parking de Ganhi. « Les clients disent que c'est trop. Tout le monde dit qu'il n'y a pas d'argent dans le pays. Si les gens n'en ont pas, ils ne peuvent pas venir aussi acheter. Nous sommes là et nous nous remettons à Dieu », a ajouté dame Augustine.
Au niveau du marché moderne de Gbégamey ou encore celui de Wologuédé, le constat est quasi-identique : de magnifiques bâtiments flambant neuf, mais des ventes quasi-inexistantes. Pour Maurice, fils d'une revendeuse, les ventes ont baissé depuis que sa mère a intégré le nouveau marché de Gbégamey. « J'aide souvent ma mère pour vendre au marché. Depuis qu'on est venu ici, on ne vend plus comme avant. Ma maman a des clients fidèles qui viennent toujours faire les achats chez elle. Je crois que c'est ça qui nous sauve », a-t-il souligné.
Marché de GbégameyL'attribution des places a été faite par tirage au sort. Certaines revendeuses du marché Ganhi ont obtenu des étals plus spacieux, tandis que d'autres se retrouvent avec des places exiguës. « Il est vrai que c'est par tirage au sort les étals ont été attribués. Moi, je me suis suis retrouvée avec ce petit espace. Je manque de place pour disposer toutes mes marchandises alors qu'il est interdit de mettre les produits au sol », a fait remarquer dame Victorine, vendeuse de fruits et légumes.
La pluie : une menace pour des nouveaux marchés
Des marchés modernes nouvellement construits se retrouvent submergés en cette saison pluvieuse. Le constat a été fait à Ganhi le lundi 31 mars 2025 où les agents d'entretien se mobilisaient pour évacuer l'eau stagnante des allées. Cette situation devient préoccupante en cette période pluvieuse, car les marchandises restent exposées à l'humidité et aux dégâts. « Je ne suis pas loin du marché donc je viens par moment faire des achats ici. Quand je suis venue, j'ai vu des agents qui étaient en train de faire l'entretien. Je suis étonnée de voir que les commerçants ne sont pas à l'abri dans ce nouveau marché. À l'étage aussi, j'ai constaté qu'il y avait de l'eau suite à la pluie d'hier nuit », a confié Solange Johnson, usager du marché de Ganhi.
De l'eau au lendemain d'une forte pluieDans certains marchés comme celui de Gbégamey, les ouvriers sont intervenus pour colmater les brèches afin de limiter les dégâts de la pluie selon les témoignages recueillis sur les lieux. « Comment l'architecture a été faite pour que l'eau entre dans ces marchés. Les marchés modernes doivent permettre aux femmes de rester dans de meilleures conditions sans s'inquiéter de la pluie », a relevé Ludovic Ahyi, rencontré au marché de Gbégamey.
Des inquiétudes autour des redevances
Les redevances à payer par les occupants des marchés modernes ne sont pas encore fixées. Lors d'une séance d'échange avec les professionnels des médias le 21 juin 2024, le porte-parole du Gouvernement béninois a rassuré que les redevances seront à la portée des usagers. « Tout exquis fait, si on devait faire payer le juste prix rien que pour l'entretien et le fonctionnement de ces marchés, elles doivent payer en moyenne 18 000 FCFA. Mais, même dans les arbitrages que le gouvernement avait faits, il n'a pas atteint 18 000 FCFA », avait indiqué Wilfried Houngbédji.
Si pour l'instant, les occupants du marché de Ganhi selon leurs dires, ont bénéficié déjà de trois mois de gratuité depuis leur intégration, des rumeurs persistantes font état d'un tarif mensuel de 21.000 FCFA à venir, bien loin de la somme payée dans les anciens marchés. Une revendeuse de Ganhi a confié qu'elle payait 3.000 FCFA par mois.
« Normalement, le prix à payer devrait être connu en avril 2025. On espère que ce ne serait pas selon les rumeurs, car on ne pourra pas tenir », s'inquiète dame Victorine.
Une délégation conduite par la ministre de l'Industrie et du Commerce, Shadiya A. Assouman en tournée le 14 décembre 2024, dans les marchés inaugurésLes démarches que nous avions menées à l'endroit de l'Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM) pour échanger sur les différentes préoccupations exposées par les marchands n'a pas eu de suite.
L'ouverture de ces nouveaux marchés constitue sans doute une avancée en matière d'urbanisme et de modernisation dans la capitale économique du Bénin.
Mais pour que ces lieux deviennent de véritables pôles commerciaux, les besoins, contraintes et réalités quotidiennes des marchands doivent être pris en compte dans les décisions des autorités.
Akpédjé Ayosso
Chute fatale pour un homme d'une quarantaine d'années à Zinvié, commune d'Abomey-Calavi, dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 mai 2025.
De retour d'une manifestation, un homme a perdu l'équilibre et est violemment tombé sur l'axe Sèdjè Dénou-Misséssinto. La victime a heurté la tête contre les balises du trottoir dans sa chute. Selon Frissons radio, l'homme est décédé sur-le-champ avant même l'arrivée des secours.
Le drame est survenu à hauteur de l'hôpital de Zinvié dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 mai 2025.
Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances du drame.
M. M.
Décoiffé le 10 avril dernier à la suite d'une violente tempête, l'un des bâtiments du Ceg 3 Nikki a été réhabilité.
Une nouvelle toiture recouvre désormais le module de classes du Ceg 3 Nikki dans le département du Borgou. Le bâtiment endommagé le 10 avril dernier a été réhabilité en quelques jours.
Cette réfection fait suite aux appels à l'aide lancés par la direction de l'établissement juste après la violente tempête qui a décoiffé le bâtiment.
Une bonne volonté, restée anonyme, a entièrement financé la réhabilitation du bâtiment, a rapporté radio SU TII DERA. Enseignants et élèves du Ceg 3 Nikki peuvent ainsi reprendre les activités pédagogiques.
M. M.
Au Bénin, douze personnes arrêtées dans la commune de Banikoara ont comparu ce lundi 5 mai 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Elles sont accusées d'approvisionner en carburant des djihadistes opérant dans le nord du pays.
Des hommes accusés d'approvisionner des groupes terroristes dans le nord du Bénin ont été arrêtés par les autorités. Ce lundi 5 mai 2025, les douze prévenus sont passés devant le juge de la chambre correctionnelle pour la première audience dans leur dossier. Ces mis en cause ont été placés en détention préventive depuis le jeudi 17 avril 2025. Ils sont poursuivis pour faits de « contrebande ».
À la barre, aucun des douze (12) prévenus dans le dossier ne reconnaît les faits. Ils ont tous plaidé non coupable. Selon l'accusation, les prévenus qui séjournent aujourd'hui en prison ont été arrêtés début avril 2025 dans l'arrondissement de Sompérékou dans la commune de Banikoara, département de l'Alibori dans le nord du Bénin. Ils ont été arrêtés alors qu'ils roulaient sur de motos Haojue Xpress avec des réservoirs remplis de litres d'essence. Les prévenus sont pour la plupart des cultivateurs, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Devant le juge, certains ont reconnu qu'ils transportaient dix (10 litres d'essence dans le réservoir de ces motos et d'autres ont confié qu'ils transportaient quinze (15) litres d'essence dans les réservoirs de leurs motos. Un des prévenus a confié qu'ils ont mis ces litres d'essence dans leurs motos afin d'aller mettre dans leur tricycle. Mais, les prévenus ne reconnaissent pas que l'essence chargés dans les réservoirs de leurs motos étaient destinés à des groupes terroristes .
Le juge a renvoyé le dossier au lundi 23 juin 2025 pour les réquisitions et plaidoiries, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
La nouvelle Secrétaire Exécutive (SE) de la mairie de Porto-Novo, nommée après la révocation de l'ex SE, est installée dans ses fonctions ce lundi 05 mai 2025.
Diane Sintondji, la Secrétaire Exécutive (SE) de la mairie de Porto-Novo, prend officiellement service ce lundi 05 mai 2025.
La cérémonie de prise de fonction se tiendra à l'hôtel de ville, en présence des cadres de la mairie et de représentants du Ministère de la Décentralisation.
L'ex SE, Isabelle Essou Dahito, avait été révoquée pour « faute lourde », le 24 avril dernier. Un SE intérimaire a été désigné avant la nomination de Diane Sintondji.
Avant sa prise de fonction, Diane Sintondji a tenu une séance de travail avec le maire Charlemagne Yankoty et le SE intérimaire.
M. M.
Permettre aux jeunes les plus vulnérables d'avoir accès à une éducation, c'est le pari de l'association APEED Bénin à Parakou. Entre achats de matériel, atelier de couture et terrain de basket-ball, l'association ne cesse de lancer des projets pour accompagner au mieux les enfants et les femmes vers l'indépendance.
Les enfants doivent continuer à apprendre et s'amuser, et non travailler pour aider leurs parents. C'est avec cette conviction que son fondateur, lui-même orphelin de père, a créé l'association. Il était alors seulement en troisième et rencontrait des difficultés à poursuivre sa scolarité. Il est encore aujourd'hui un président d'association très engagé qui veut aider « les enfants les plus précaires à aller à l'école ».
Tous les ans, APEED Bénin travaille avec « 120 élèves de Parakou en leur fournissant les frais de scolarité, les livres et l'équipement dont ils ont besoin pour travailler dans les meilleures conditions », raconte Louise, en Volontariat d'Échanges de Compétences. En tout, c'est déjà 2200 élèves, majoritairement pauvres ou orphelins, qui ont bénéficié des services de l'APEED pour aller à l'école, depuis sa création en 2003.
Les femmes fortes du Bénin
Grâce à un système de parrainage, 20 enfants ont un suivi particulier, qui comprend des examens médicaux et le petit-déjeuner. Tous les mois, ils communiquent avec leurs marraines et parrains depuis la France via courrier. Pour les collégiens, la formation professionnelle peut également être financée, ainsi que le matériel pour des cours de soudure, de mécanique ou de couture.
L'établissement fournit aussi une bibliothèque où les enfants peuvent apprendre et recevoir des leçons. Des cours de TD sont organisés tous les mercredis et samedis par groupe de niveaux.
Atelier de couture (Crédit photo : Louise)De plus, l'épouse du directeur dispense des formations d'insertion socio-professionnelle et des cours de couture et de tricotage. « Les femmes fortes du Bénin » est ainsi composé de femmes qui apprennent différentes compétences pour pouvoir lancer des commerces. Pendant les congés scolaires, une formation est dédiée aux jeunes.
Les projets à l'avenir
4800 euros sur les 10 000 euros ont déjà été récoltés pour la création d'un terrain de basket. « On pourra mettre à disposition ce terrain de basket aux écoles environnantes, gratuitement et en échange on peut bénéficier d'un professeur de sport qui viendra donner un cours, échauffer les élèves », explique Louise. « Cela permet aux enfants de faire du sport et de mettre les filles au sport. En retour, cela leur donne confiance en elles et encourage le leadership féminin » souligne-t-elle.
Nourou-dine Saka Saley, juriste et figure des Démocrates, secoue le Bénin politique ! Dans un vibrant plaidoyer, il exige une désignation transparente du candidat pour 2026, fustigeant toute « mascarade ». Évoquant Réckya Madougou comme symbole, il appelle à l'unité face à un pouvoir accusé de museler l'opposition. Alors que la présidentielle approche, ce discours audacieux pourrait redéfinir les règles du jeu. Un cri pour la démocratie à découvrir absolument !
Par Yêdafou KOUCHÉMIN
Dans une déclaration publique diffusée en direct sur Radio Capp Fm à Cotonou, le 3 mai 2025, Nourou-dine Saka Saley, juriste d'affaires et figure éminente du parti d'opposition béninois Les Démocrates, a livré un vibrant plaidoyer pour une désignation transparente et objective des candidats à l'élection présidentielle de 2026. Ses propos, mêlant réflexion stratégique et engagement politique, révèlent les tensions et les aspirations au sein de l'opposition, à moins d'un an d'un scrutin crucial.
Saka Saley insiste sur la nécessité d'un processus de désignation clair et loyal au sein de son parti. « Si les conditions sont objectives, où chacun sait que, par exemple, qu'[un candidat] Wilfrid a surpassé les autres de manière loyale, je serais le premier à le féliciter et à l'accompagner », a-t-il déclaré. Cette exigence de transparence vise à éviter une « mascarade » qui, selon lui, risquerait de fragiliser la crédibilité du parti. Il met en garde contre un choix opaque, qui pourrait le conduire à refuser de « servir de caution » à un processus biaisé.
Cette prise de position intervient dans un contexte où Les Démocrates, principal parti d'opposition, cherche à se repositionner face à une mouvance présidentielle dominante. Le juriste, connu pour son franc-parler, traduit une préoccupation partagée par nombre de militants : la nécessité de primaires inclusives pour garantir l'unité et mobiliser les électeurs.
Une solidarité affirmée envers Réckya Madougou
Évoquant la présidentielle de 2021, Saka Saley rappelle son retrait volontaire au profit de Réckya Madougou et Érick Houndété, estimant à l'époque que ces figures étaient mieux placées. Aujourd'hui, il va plus loin en proposant une idée audacieuse : reconduire Réckya Madougou comme candidate, malgré son incarcération. « Par pur coup politique, Les Démocrates devrait la reconduire, même en prison, car c'est au nom du parti qu'elle s'est retrouvée là », affirme-t-il, citant l'exemple du maire d'Istanbul, plébiscité malgré son emprisonnement.
Cette suggestion, bien que juridiquement irréalisable en l'état actuel des lois béninoises, reflète une volonté de galvaniser la base du parti autour d'une figure martyre. Madougou, condamnée à 20 ans de prison en 2021 pour des accusations de financement du terrorisme – qu'elle et ses soutiens dénoncent comme politiquement motivées – reste un symbole de résistance pour l'opposition. Saka Saley voit dans sa candidature potentielle un moyen de renforcer la « solidarité » et la « cohésion », tout en défiant le narratif du pouvoir.
Un regard stratégique sur 2026
À 45 ans, Saka Saley se positionne comme un acteur clé, sans pour autant confirmer une candidature personnelle. « Ceux qui m'appellent à être candidat, je les écoute », déclare-t-il, tout en soulignant que sa priorité est la clarté du processus. Cette posture mesurée contraste avec l'effervescence préélectorale, où plusieurs figures des Démocrates, dont Érick Houndété, Vice-président du parti, et d'autres cadres, pourraient briguer l'investiture.
L'appel de Saka Saley à un choix « le plus transparent possible » s'inscrit dans un contexte politique tendu. Les récentes accusations du porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, sur un prétendu « plan de déstabilisation » orchestré par des acteurs internes et externes, ont exacerbé les suspicions mutuelles entre la mouvance et l'opposition. Dans ce climat, l'insistance du juriste sur des primaires objectives pourrait servir à désamorcer les critiques internes et à projeter une image d'unité.
ENCADRÉ
Une voix pour l'avenir de l'opposition
La déclaration de Saka Saley est à la fois un compte-rendu de ses convictions, une analyse des dynamiques internes de son parti et un commentaire sur les défis de l'opposition béninoise. En plaçant la transparence et la solidarité au cœur de son discours, il adresse un message clair aux militants et aux électeurs : la légitimité du futur candidat des Démocrates dépendra de la rigueur du processus de sélection.
À moins d'un an de la présidentielle, alors que le Bénin fait face à des défis sécuritaires dans le nord et à des restrictions sur les libertés médiatiques, la voix de Saka Saley résonne comme un appel à la responsabilité. Reste à savoir si Les Démocrates sauront traduire cet idéal en un mécanisme de désignation capable de fédérer ses rangs et de défier la machine électorale de la mouvance. Pour l'heure, le juriste d'affaires pose les bases d'un débat crucial pour l'avenir de l'opposition béninoise.
Le Grand Prix de Cotonou a marqué la clôture du 20ᵉ Tour Cycliste International du Bénin, ce dimanche à Cotonou. Cette course de 107,60 km, disputée sur un circuit fermé, à vue le sacre du Sud-Africain Reinardt Janse Van Rensburg.
Inarrêtable, Janse Van Rensburg a ajouté un nouveau succès à son palmarès. Après son triomphe au Tour du Bénin, le sud-africain a remporté cet-après midi, le Grand Prix de Cotonou. Face à une rude concurrence, il a su imposer sa puissance et son expérience après huit tours de course.
À l'arrivée, Janse Van Rensburg a devancé l'Australien Zachary Marriage , le Français Jonathan Thiré et son compatriote Thokozani Mahlangu .
Avec cette victoire, le Sud-Africain réalise un doublé après avoir remporté le maillot jaune à l'issue de la 20ᵉ édition du Tour du Bénin.
Ainsi, le 20ᵉ Tour Cycliste International du Bénin s'achève sur une note grandiose, laissant désormais place aux attentes et aux préparatifs pour l'édition 2026.
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La jeune femme soupçonnée d'avoir abandonné son bébé dans la brousse à Lèlè, a été arrêtée vendredi 2 mai 2025.
La mère du nourrisson retrouvé dans une brousse est en garde-à-vue au commissariat d'Agbokpa.
Les enquêteurs ont pu remonter jusqu'à la suspecte grâce à la collaboration des habitants de Lèlè.
La jeune femme a été interpellée le vendredi 02 mai 2025 à Lèlè, un quartier de l'arrondissement de Sehoun. Selon ses premières déclarations, elle aurait agi par honte.
Les faits remontent au samedi 26 avril à Lèlè. Un nouveau-né est découvert dans un coin isolé de la brousse par des riverains. L'enfant est en vie. Conduit d'abord au centre de santé le plus proche du lieu, le bébé est transféré après à l'hôpital de Mougnon pour des soins plus complets.
M. M.
Une affaire de fraude relative à l'adoption d'un enfant a été examinée vendredi 02 mai 2025, lors de l'audience correctionnelle de flagrant délit du tribunal de première instance de première classe de Cotonou. L'affaire implique un couple français et un autre couple béninois.
L'adoption d'un enfant requiert une procédure normale à laquelle nul ne peut se soustraire. Des expatriés français l'ont appris à leur dépens lors de l'audience correctionnelle de flagrant délit du tribunal de première instance de première classe de Cotonou vendredi 02 mai 2025.
Selon les déclarations à la barre, les deux Français, après s'être remariés, ont voulu adopter un enfant pour leur union. Ils ont alors entrepris, de complicité avec un couple au Bénin, de porter la paternité d'un enfant. Un projet d'établissement de passeport au profit de la mère de l'enfant a été également évoqué, et celle-ci a reçu à cet effet, une somme de 200 euros. Dans les tractations, le père entre temps, a encaissé une somme de 01 million de francs CFA, et est actuellement en cavale.
A l'éclatement du dossier, le couple français, la mère de l'enfant, et l'homme qui a facilité l'établissement des différents actes, ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt.
Au procès, les mis en cause n'ont pas reconnu les faits mis à leur charge.
La mère de l'enfant, dans ses déclarations dit ignorer si son mari avait pris de l'argent auprès du couple expatrié. « Mon mari me dit beaucoup de choses, mais il ne m'a pas informé de cette somme », a-t-elle confié.
La Française, précédemment agent dans une mairie en France, et son époux, auto-entrepreneur, niveau CAP, selon leurs déclarations, estiment « offrir une opportunité à un enfant, et lui éviter de se retrouver dans la rue ». Chacun d'entre eux avaient déjà des enfants dans leurs mariages précédents. Les raisons ayant motivé l'adoption d'un enfant au Bénin n'ont pas été clairement signifiées.
Après les débats, la cause est renvoyée au 23 mai prochain pour les observations du ministère public et la demande de remise en liberté provisoire formulée par leurs conseils.
F. A. A.
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a organisé les 29 et 30 avril 2025, la 6ème édition des BRVM Awards au Sofitel Cotonou Marina & Spa.
Ce rendez-vous annuel majeur du marché financier régional de l'UEMOA a réuni près de 300 participants venus des huit pays membres, des régulateurs, des structures et acteurs clés du secteur financier ainsi que de nombreuses personnalités de haut niveau.
Cette édition a été placée sous le parrainage du Ministre d'Etat, Ministre de l'Economie et des Finances du Bénin, Monsieur Romuald WADAGNI et avait pour thème stratégique : « Cession des parts de l'État dans les entreprises publiques : instrument de promotion de
l'actionnariat populaire et de financement de l'économie nationale ».
La rencontre a bénéficié du soutien du Partenaire officiel, le Groupe InTouch, et a été marquée par deux jours de panels et tables rondes qui ont permis aux participants d'échanger sur les enjeux des privatisations en Afrique, de l'actionnariat populaire, d'innovation et de l'éducation financière en vue du développement des marchés de capitaux africains.
Lors de son allocution de bienvenue, Dr. Edoh Kossi AMENOUNVE, Directeur Général de la BRVM, a réaffirmé l'engagement de l'institution à promouvoir l'actionnariat populaire et l'inclusion financière comme leviers essentiels pour un développement économiqueinclusif et durable de l'UEMOA.
Le Président du Conseil d'Administration, Dr Parfait KOUASSI, a saisi l'occasion pour remercier tous les acteurs et partenaires du marché pour leur accompagnement.
Dans son allocution d'ouverture, le Ministre d'Etat Romuald WADAGNI a souligné la nécessité de bien préparer en amont les entreprises qu'elles soient dans le secteur marchand ou non marchand. Il a fait un appel à l'action en souhaitant que des recommandations fortes sortent de la rencontre de Cotonou ainsi que l'élaboration d'un Livre Blanc.
Une Conférence Spéciale a été animée par Monsieur Emmanuel Koffi AHOUTOU, Ministre, Directeur de Cabinet du Vice-Président de la République et Président du Comité de Privatisation de Côte d'Ivoire, au cours de laquelle il a partagé avec les participants, « l'expérience ivoirienne en matière de privatisation et les enseignements tirés pour les finances publiques ».
Distinction des lauréats
Lors du dîner de gala de clôture, les Lauréats des BRVM Awards 2025, ci-après, ont été distingués :
• Société Cotée de l'année : Société Générale Côte d'Ivoire
• Société de Gestion et d'Intermédiation (SGI) de l'année : CGF Bourse
• Société de Gestion des OPC (SGO) de l'année : NSIA Asset Management
• Opération de l'année – Obligations : Emprunt Obligataire « État du Sénégal 6,25% 2024-
2029 »
• Opération de l'année – Actions : IPO Loterie Nationale du Bénin
• Opération innovante de l'année : BIDC-EBID GSS BOND 6,50% 2024-2031
• Média financier de l'année : Sika Finance
Un Grand Prix d'Honneur et des Prix spéciaux ont également été décernés :
• Grand Prix d'Honneur : SEM. Patrice TALON, Président de la République du Bénin, en reconnaissance de son leadership visionnaire et de son engagement constant en faveur du développement économique du Bénin et sa vision pour l'émergence d'un marché financier régional solide, inclusif et résolument tourné vers l'avenir
• Prix Spécial : M. Romuald WADAGNI, Ministre d'État, Ministre de l'Économie et des Finances, en charge de la Coopération du Bénin, pour son leadership et son engagement visionnaire en faveur du développement de notre marché financier régional de l'UEMOA et en reconnaissance de son action décisive dans l'admission à la cote de la BRVM de deux entreprises béninoises, la Loterie Nationale du Bénin (LNB) et la Banque Internationale pour l'Industrie et le Commerce du Bénin (BIIC),
• Prix Spécial : la SGI EDC Investment Corporation (EIC), pour sa contribution remarquable à l'admission à la cote de la BRVM des trois dernières entreprises : ORANGE Côte d'Ivoire, la Loterie Nationale du Bénin et la Banque Internationale pour l'Industrie du Bénin (BIIC).
Ces récompenses honorent les institutions financières et entreprises ayant contribué significativement à la performance de l'espace boursier de UEMOA en 2024. La BRVM remercie chaleureusement ses partenaires pour leur précieux soutien qui ont largement contribué à la réussite de cette 6ème édition.
Le Réseau des maires pour l'assainissement du secteur de la microfinance a lancé ses activités de l'année 2025 lors d'une session tenue, vendredi 02 mai 2025, à la mairie de Ouidah. Une rencontre tenue en présence des directeurs généraux de l'ANSSFD, du FNM et du conseiller technique à la microfinance de la ministre des Affaires sociales et de la microfinance.
Face à la prolifération de structures de microfinance illégales, les maires veulent jouer pleinement leur rôle. C'est dans cette perspective que s'est tenue la première session de l'année 2025 du Réseau des maires pour l'assainissement du secteur de la microfinance le vendredi 02 mai dernier. Dans son mot d'ouverture, le maire de Ouidah et président du réseau, Mawugnon Christian Houetchenou, a rappelé les enjeux.
« Lors de la mise en place de ce réseau, nous avions convenu d'apporter notre soutien au gouvernement à travers l'ANSSFD, qui a rencontré beaucoup de difficultés », a-t-il souligné. « Nous étions les premiers soldats au front puisque, en tant que chefs de collectivités locales, c'est vers nous que les populations se tournent… et parfois, c'est contre nous que cela se retourne », a-t-il ajouté en référence à la nécessaire implication des maires.
Pour lui, cette session du 2 mai est l'occasion de poser les bases de l'action à venir. « Cela nous permettra, pour les 8 mois qui restent dans l'année, de mener des actions fortes qui permettront d'apporter notre pierre à la construction de cet édifice qu'est le secteur de la microfinance ».
Dans ce sens, le Directeur général de l'Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD), Phillipe Dahoui, a souligné le rôle de l'ANSSFD dans la lutte. « Nous devons nous faire le devoir de vous apporter des compléments d'information et être aptes à vous apporter également toutes les clarifications nécessaires parce que c'est vous qui êtes au contact de la population », a-t-il déclaré. Le DG ANSSFD a ajouté que cette session constituait une occasion pour recueillir les recommandations des élus afin d'améliorer l'action et la stratégie de l'agence. « Encore une fois, merci d'avoir accepté spontanément de répondre à cette première session, qui ne traduit que votre volonté, également votre détermination dans l'accompagnement du secteur de la microfinance, qui est quand même un facteur social et financier », a indiqué Phillipe Dahoui.
L'ordre du jour a permis d'examiner la mise en œuvre du plan de travail 2025, le niveau d'exécution du programme de microcrédits, la carte actualisée des points de services SFD au 31 décembre 2024, ainsi que la validation du plan d'accompagnement des stratégies d'assainissement.
La session s'est achevée par l'adoption à l'unanimité de la feuille de route 2025 du Réseau.
M. M.
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Le Philippin Zachary Marriage ( Team 7Eleven ) a remporté, ce samedi 3 mai 2025, la sixième et dernière étape du 20ᵉ Tour Cycliste International du Bénin, disputée entre Toffo et Cotonou sur une distance de 104,93 km. À l'arrivée, il s'est imposé en 2h 20 min 23 secondes, devançant le Sud-Africain Reinardt Janse Van Rensburg ( Tshenolo Pro Cycling ) et le Français Jean Pasquier ( Born'Heures ). Une victoire du Philippin qui n'a pas empêché le Sud-Africain Reinardt Janse Van Rensburg de remporter le 20ᵉ Tour Cycliste International du Bénin
Cette dernière étape, longue de 105 km, reliait Toffo au centre de Cotonou, avec la ligne d'arrivée positionnée devant l'impressionnante statue de l'Amazone .
71 coureurs coureurs ont pris le départ à 8h40. Le premier coureur, Zachary Marriage, a franchi la ligne d'arrivée à 11h00 min 23 secondes, conservant son avance sur ses concurrents.
La course a été marquée par un début rythmé avec des attaques dès Toffo, bien que rien de décisif ne se soit joué immédiatement. Trois coureurs se sont détachés avant le départ officiel, allongeant la course au fil des kilomètres.
Puis, place au sprint . Zachary Marriage a dominé cette phase en remportant les points, devant Francis Odinakachukwu ( Nigeria ) et Jonathan Thiré ( Born'Heures, France ).
Plus tard, Thiré, Marriage et Chofor ont lancé une attaque depuis l'échappée juste après le sprint, rapidement rattrapée par leurs poursuivants. À 10 km de l'arrivée , Zachary Marriage a placé une accélération décisive, creusant un écart avec le peloton. Il a franchi la ligne en solitaire, avec 32 secondes d'avance sur le groupe emmené par le maillot jaune Reinardt Janse Van Rensburg .
Malgré cette victoire éclatante du coureur philippin, Reinardt Janse Van Rensburg conserve son maillot jaune et remporte officiellement le 20ᵉ Tour Cycliste International du Bénin , confirmant son excellent niveau tout au long de la compétition.
La Burkinabè Awa Bamogo a remporté samedi la 1e édition du Grand Prix international des Amazones.
Les femmes cyclistes étaient à l'honneur ce samedi 3 mai, après la dernière étape du 20ᵉ Tour Cycliste International du Bénin, avec la première édition du Grand prix international des Amazones.
Courue dans l'après-midi sur le Boulevard de la Marina, la compétition a vu la Burkinabè Awa Bamogo s'imposer brillamment. Elle a franchi la ligne d'arrivée après 1h29'12” de course sur un parcours de 53,8 km.
Organisée par la Fédération béninoise de cyclisme (FBC), cette course a rassemblé une vingtaine d'athlètes venues défendre leurs couleurs.
« Je suis très émue d'avoir remporté cette première édition. Je dédie ce succès à mon cher pays et à toute sa population »,a déclaré Awa Bamogo après sa victoire.
Sa compatriote, Zoungrana Lamoussa, a complété le doublé burkinabè en se classant 2ᵉ, et la Béninoise Charlotte Mètoévi a occupé la 3ᵉ place du podium.
Le Grand Prix des Amazones a été créé pour renforcer l'égalité dans le cyclisme, un sport encore largement masculin en Afrique. La FBC souhaite en faire un rendez-vous annuel, inspiré par le succès du Tour du Bénin.
« Cette course est une avancée majeure pour le sport féminin. Nous espérons voir davantage de femmes africaines s'engager dans le cyclisme », a souligné un responsable de la fédération.
Avec ce succès inaugural, le Grand Prix des Amazones pourrait bien devenir un événement incontournable du cyclisme féminin africain.
Le Comité d'Orientation et de Supervision du Hadj (COS) a adressé un message aux pèlerins à la Mecque 2025 qui ont payé malgré la clôture des inscriptions.
Dans un communiqué, le COS du Hadj informe que le quota de 2 300 pèlerins alloué au Bénin pour l'édition 2025 a été atteint depuis le 17 avril. Malgré les rappels et un report de la date limite de paiement, certains candidats ont payé après cette date. Selon le COS « ces candidats ne pourront donc pas prendre part au Hadj de cette année ».
Les sociétés agréées devront rembourser les montants perçus, « au plus tard le 12 mai 2025 », précise le communiqué.
Les personnes concernées doivent se rapprocher de leur société agréée pour obtenir leur remboursement.
Le COS invite aussi à signaler toute irrégularité à l'Agence pour la Gestion de la Logistique des Officiels (AGLO).
M. M.
Un officier de la police républicaine, adjoint du commissaire du 1er arrondissement de Cotonou a été déposé en prison, vendredi 2 mai 2025.
Un responsable de la police est déposé en prison vendredi après sa présentation au parquet spécial de la Criet. Il s'agit de l'adjoint du commissaire de Tokplégbé à Cotonou. Selon les informations, il est accusé d'abus de fonction et de corruption. Il aurait pris 300.000 FCFA chez un présumé auteur d'acte d'agression sexuelle sur une dame. Son audience est fixée au 22 mai 2025.
A.A.A
Ce vendredi 02 mai 2025, trois jeunes hommes ont été jugés pour recel de moto volée lors de l'audience correctionnelle de flagrant délit du tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
Des jeunes gens en détention provisoire pour des faits de recel de moto volée. Au nombre de trois, ils ont comparu à l'audience correctionnelle de flagrant délit du tribunal de première instance de première classe de Cotonou ce vendredi 02 mai 2025. A la barre, ils n'ont pas reconnu les faits mis à leur charge.
Le dossier est renvoyé au 23 mai prochain pour les débats.
F. A. A.
La liste des candidats retenus pour le recrutement de trente (30) internes des hôpitaux, élèves fonctionnaires de l'État au profit du Ministère de la Santé a été rendue publique, vendredi 2 mai 2025 par le ministère du Travail et de la Fonction Publique. Le calendrier de déroulement des épreuves est aussi disponible.
Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a jugé ce vendredi 02 mai 2025, une jeune femme, caissière dans une banque opérant au Bénin. Elle est poursuivie pour des faits de détournements au préjudice de la banque qui l'a employée.
Un dossier de détournement de ressources de banque examiné ce vendredi 02 mai 2025, lors de l'audience correctionnelle de flagrant délit du tribunal de première instance de première classe de Cotonou. L'accusée, caissière de banque, a détournée une somme estimée à 9 millions de francs CFA.
Appelée à la barre, elle n'a pas nié les faits. Sur le montant en cause, elle a entrepris de rembourser et reste devoir la somme de 5 700 000 francs CFA à la banque. A l'audience de ce vendredi, elle a encore apporté une somme de 2.800.000 francs CFA.
Face à la volonté de l'accusée à rembourser ses dettes vis-à-vis de l'institution financière, la défense demande au juge de lui accorder la liberté provisoire. Ceci, afin de lui permettre de rembourser le reste des sous.
Le ministère public accède à la demande de l'avocat mais pose une condition. Pour le magistrat, cette liberté provisoire ne peut être accordée que sous le paiement d'une caution de 1,5 million de francs CFA.
Le juge ordonne la liberté provisoire de l'accusée contre le paiement d'une caution de 500 000 francs CFA.
Un agent exemplaire dans le piège des escrocs
L'un des représentants de la banque au procès confie que l'accusée est un agent exemplaire. Ayant découvert un site d'investissement en ligne, elle s'est mise à y placer ses sous, et est parvenue à épuiser toutes ses économies.
Déterminée à se faire des bénéfices dans cet investissement en ligne, elle s'est mise à puiser dans les ressources de la banque. Le pot aux roses n'a été découvert que, lorsqu'elle a atteint un niveau d'investissement de 9 millions de francs CFA, pour lequel elle devrait récupérer un bénéfice de 17 millions de francs CFA.
A ce niveau de bénéfice, cherchant à récupérer ses sous, elle formule une demande à l'endroit des administrateurs du site. Ces derniers lui imposent un versement de 3 millions de francs CFA. Face à cette exigence des administrateurs, la prévenue selon le représentant de la banque, demande que le montant de ce dernier versement soit défalqué de ses bénéfices, et que le reste lui soit restitué. Après cette demande, les administrateurs du site coupent tous les contacts avec elle.
Dans ce dossier, le supérieur hiérarchique de l'accusée est également poursuivi pour des faits de complicité. A la barre, le banquier poursuivi sans mandat de dépôt n'a pas reconnu les faits mis à sa charge.
Le défaut de contrôle journalier
Selon le représentant de la banque au procès, ce dernier faisant confiance à la caissière, ne faisait plus les contrôles journaliers. Selon ses déclarations, si ces contrôles se faisaient tous les jours, le manquant allait se révéler, et l'accusée n'allait pas atteindre ce niveau d'investissement.
La prévenue est en poste dans la banque depuis l'an 2020, avec un contrat à durée déterminée.
La cause est renvoyée au 20 juin 2025.
F. A. A.