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24 Heures au Bénin

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Updated: 16 hours 4 min ago

Un agent de sécurité privée poursuivi pour vol de moto

Wed, 05/07/2025 - 00:18

Une affaire de vol de moto opposant les agents d'une société de sécurité privée a été examinée mardi 6 mai 2025, à l'audience correctionnelle de flagrant délit du tribunal de première instance de première classe de Cotonou.

Un agent de sécurité privée devant tribunal de Cotonou ce mardi 6 mai2025. Le prévenu, selon les déclarations à la barre, a volé une moto de marque Bajaj appartenant à l'un de ses collègues sur le parking de la société de sécurité privée. L'enquête a permis de l'interpeller et de le placer sous mandat de dépôt.
Au procès ce mardi, il n'a pas nié les faits.
La victime, présente au procès avec deux de ses collègues, a déclaré ne rien réclamer ; la moto volée ayant été retrouvée entre temps.
Le ministère public requiert contre l'accusé, une peine de 24 mois de prison dont 10 fermes, et une amende de 100 000 francs CFA.
Le délibéré est renvoyé au 10 juin 2025.

F. A. A.

Categories: Afrique

Baisse du chiffre d'affaires de MTN et Moov en 2024

Wed, 05/07/2025 - 00:12

Selon le rapport annuel de l'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP Bénin), le chiffre d'affaires global des opérateurs de réseaux de téléphonie mobile a atteint 339,578 milliards de francs CFA en 2024, marquant une croissance de 1,4% par rapport à 2023. Mais deux acteurs ont enregistré des baisses : MTN (SPACETEL BENIN) et Moov Africa Benin.

Le plus grand recul a été enregistré par SPACETEL BENIN, filiale du groupe MTN. Son chiffre d'affaires a chuté de manière significative, passant de 223,3 milliards de francs CFA en 2023 à 186,7 milliards de francs CFA en 2024, soit une baisse de 16,4%.

Moov Africa Benin, autre acteur majeur du marché, a également connu une baisse de son chiffre d'affaires. En 2024, celui-ci a diminué de 1,8%, passant de 99,3 milliards de francs CFA à 97,6 milliards de francs CFA.

« L'opérateur CELTIIS nouvel entrant poursuit sa pénétration du marché mobile au Bénin à travers les multiples stratégies commerciales déployées par ce dernier. Son chiffre d'affaires est passé de 12,3 milliards de francs CFA en 2023 à 55,4 milliards de francs CFA en 2024 », selon les données de l'ARCEP.

Les trois opérateurs MTN (SPACETEL BENIN), Moov Africa Benin et CELTIIS ont réalisé un chiffre d'affaires de 339,578 milliards de francs CFA en 2024.
M. M.

Categories: Afrique

Il comparait à la Criet pour sextorsion sur mineure au Canada via Facebook

Tue, 05/06/2025 - 22:31

Au Bénin, les responsables du réseau social Facebook ont saisi le Centre national d'investigations numériques (CNIN) après qu'une mineure canadienne de 13 ans a été victime d'un cybercriminel originaire du Bénin. Appréhendé par les autorités béninoises, le cybercriminel a comparu ce mardi 06 mai 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).

Caché derrière un faux profil Facebook, il menaçait une mineure de nationalité canadienne de diffuser ces nudes sur les réseaux sociaux. C'est l'histoire d'un jeune homme d'une vingtaine d'années qui s'est présenté devant les juges de la CRIET pour une nouvelle audience dans son dossier. Le nommé F.M. placé en détention le jeudi 20 mars 2025 est poursuivi pour escroquerie via internet. Le prévenu ne reconnaît pas les faits mis à sa charge par le parquet spécial.

Selon l'accusation, le prévenu a été arrêté par les agents du CNIN à la suite d'une plainte déposée par Facebook. En effet, les responsables du réseau social Facebook ont saisi les autorités béninoises avec le numéro téléphonique béninois utilisé pour ouvrir le faux profil Facebook qui a arnaqué une mineure canadienne de 13 ans. Ce faux profil Facebook menaçait de publier l'intimité de la mineure canadienne sur les réseaux sociaux. L'enquête ouverte à Cotonou a permis au CNIN d'interpeller le jeune homme.

Dans sa réquisition ce mardi 06 mai 2025, la représentante du parquet spécial de la CRIET a souligné la gravité des faits reprochés au jeune présumé gayman. La quatrième substitut du procureur spécial a demandé à la Cour de retenir le jeune dans les liens des infractions de « sextorsion ». Elle a requis cinq (5) ans de prison dont trois (3) fermes et un million de francs CFA d'amendes contre le présumé gayman. Le verdict de son dossier a été renvoyé au mardi 24 juin 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.

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Categories: Afrique

L'Arcep mobilise 66,1 milliards FCFA de recettes pour l'Etat en 2024

Tue, 05/06/2025 - 19:50

Au cours de l'année 2024, l'ARCEP BENIN a mobilisé pour le compte de l'Etat un montant de soixante-six milliards cent vingt-neuf millions trois cent quatre-vingt-dix-sept mille quatre cent quatre-vingt-treize (66 129 397 493) de francs CFA.

Les ressources collectées par l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP BENIN) pour l'Etat au titre de l'année 2024 se répartissent entre deux grandes catégories. 87% des fonds proviennent des redevances spécifiques, tandis que 13% sont issus des contributions aux missions générales de l'Etat.

Au total, soixante-six milliards cent vingt-neuf millions trois cent quatre-vingt-dix-sept mille quatre cent quatre-vingt-treize (66 129 397 493) de francs CFA ont été mobilisés pour l'Etat, selon les données du régulateur.
M. M.

Categories: Afrique

Plus de 24 milliards FCFA injectés dans les produits locaux

Tue, 05/06/2025 - 19:28

Le Programme National d'Alimentation Scolaire Intégré (PNASI) est au centre d'un atelier de capitalisation des acquis. Organisé par l'Agence Nationale de l'Alimentation et de la Nutrition (ANAN), l'atelier réunit, depuis ce mardi 6 mai 2025, à Cotonou les acteurs et partenaires du secteur.

Le taux de couverture des cantines scolaires a augmenté. 31% d'écoles primaire bénéficiaient du Programme National d'Alimentation Scolaire Intégré (PNASI) en 2017. Entre 2023-2024, ce chiffre dépasse les 75 %, touchant plus de 1,4 million d'enfants.

En matière d'achats locaux, plus de 27 000 tonnes de produits ont été achetées. Plus de 24 milliards FCFA ont été ainsi injectés dans l'économie béninoise. Sur ce montant, 284 millions de francs CFA ont été directement alloués aux coopératives féminines.

Une autre avancée notable est l'utilisation des produits locaux dans les cantines. En 2021, le taux était de 24 %. En 2024, il a grimpé à plus de 80 %, contribuant ainsi à renforcer la sécurité alimentaire et à stimuler l'agriculture locale.

Ce point a été fait, ce mardi 6 mai 2025, par Ali Ouattara, Représentant résident du Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Bénin, lors de l'atelier de capitalisation des acquis du programme national d'alimentation scolaire intégré.

La cérémonie d'ouverture de l'atelier s'est tenue en présence de Avodagbé Dèwanou, directeur de cabinet du ministre des Enseignements maternel et primaire ; du directeur de l'ANAN, Alain Hinkati ; et de la représentante résidente de Catholic relief services (Crs), Kathérine Overcamp.

Le programme financé par le gouvernement béninois et mis en œuvre de 2013 à 2024 par le PAM est transféré à l'Agence Nationale de l'Alimentation et de la Nutrition (ANAN).
M. M.

Categories: Afrique

Deux jeunes hommes jugés pour vol de téléphone à la plage

Tue, 05/06/2025 - 19:25

Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a jugé mardi 6 mai 2025, deux jeunes hommes pour vol de téléphone portable.

De jeunes gens devant le tribunal de Cotonou pour accusation de vol de téléphone portable. Au nombre de deux, ils ont comparu à l'audience correctionnelle de flagrant délit ce mardi 6 mai 2025.
Selon les déclarations à la barre, les mis en cause ont profité d'un moment d'inattention d'une femme à la plage pour lui voler son téléphone portable. Interpelés et placés sous mandat de dépôt, ils ont été jugés ce mardi. A la barre, les deux prévenus n'ont pas nié les faits.
Le ministère public requiert à leur encontre, une peine de 24 mois de prison dont 10 fermes. Le délibéré est renvoyé au 03 juin prochain.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le Maroc présente son modèle juridique et son Plan d'Autonomie du Sahara

Tue, 05/06/2025 - 18:00

Le Maroc a participé au World Law Congress 2025, tenu du 4 au 6 mai à Saint-Domingue, en République Dominicaine. Cette rencontre s'inscrit dans une démarche stratégique visant à valoriser les réformes engagées en matière de droits humains, de régionalisation avancée et de gouvernance territoriale. La rencontre a permis à la délégation du Royaume d'affirmer sa position en promouvant une approche juridique du développement et en défendant, sur la scène mondiale, son Initiative d'autonomie pour le Sahara Marocain comme solution politique fondée sur le droit et la dignité.

Le Maroc représenté par des juristes de haut niveau a participé activement à la 29e édition du World Law Congress, tenue du 4 au 6 mai 2025, à Saint-Domingue, en République dominicaine. Plus de 300 délégués de 70 pays ont été conviés à ce congrès. Placée sous le thème : « Nouvelles générations et État de droit : forger l'avenir », la rencontre est initiée par la World Jurist Association (WJA) et la World Law Foundation (WLF).

A l'ouverture du World Law Congress 2025, à l'Université autonome de Saint-Domingue, la vice-présidente dominicaine, Raquel Peña, a mis l'accent sur le rôle de la jeunesse et de la technologie dans l'élargissement de l'accès à la justice.

Le président de la WJA, Javier Cremades, a attiré l'attention sur les dangers qui menacent la démocratie mondiale, tandis qu'Iván Duque, ancien président colombien, a salué l'exemple dominicain de réforme constitutionnelle et dénoncé la politisation croissante de la justice.

D'éminents juristes dont Pablo Ulloa (médiateur de la République dominicaine), José Alejandro Aybar (chancelier d'UNICARIBE) et Napoleón Estévez Lavandier (président de la Cour constitutionnelle), des universitaires et autres experts ont participé à l'ouverture du congrès.

La délégation marocaine était composée de quatre juristes de renom : Mme Zaina Chahim, avocate et Présidente de la Commission des finances et du développement économique, Zakaria Abouddahab, professeur de relations internationales à l'Université Mohammed V de Rabat ; Abdelaziz Laaroussi, professeur de droit public et vice-doyen à la même université ; et Hamid Aboulass, professeur de droit constitutionnel à la faculté de droit de l'Université Abdelmalek Essaadi de Tanger et autres experts.

Les différents intervenants ont présenté les avancées du Maroc en matière de droits humains, de régionalisation avancée et de gouvernance territoriale, en particulier dans les provinces du Sud.

Zaina Chahim est intervenue dans un panel consacré à la dignité humaine, où elle a articulé son propos autour du lien entre développement inclusif et intégrité territoriale, en illustrant son propos par le Nouveau modèle de développement des provinces du Sud lancé en 2015. Elle a souligné l'implication des femmes sahariennes dans les institutions nationales et locales, ainsi que leur rôle dans la promotion des droits humains à travers les commissions régionales du CNDH à Laâyoune et Dakhla.

Zakaria Abouddahab a abordé les transitions constitutionnelles dans les pays arabes. Il a rappelé que le Plan Marocain d'Autonomie, présenté en 2007 aux Nations Unies, constitue une réponse conforme au droit international, notamment en s'appuyant sur les principes de la Charte des Nations Unies et de la Cour internationale de Justice. Il a souligné que cette initiative reflète une forme d'autodétermination interne basée sur la participation démocratique et la gouvernance locale.

Quant à Hamid Aboulass, il a axé son intervention sur la régionalisation avancée, la définissant comme un pilier de la démocratie territoriale au Maroc. Il a souligné le transfert progressif de compétences aux collectivités locales, la participation électorale directe et les mécanismes de contrôle démocratique. Il a également présenté le Plan marocain d'autonomie comme une extension de ce modèle dans un contexte géopolitique particulier.

De son côté, Abdelaziz Laaroussi, a abordé le thème de la dignité humaine en période de menaces démocratiques. Il a présenté l'approche africaine de la dignité fondée sur les valeurs communautaires et a illustré l'expérience marocaine à travers les réformes juridiques post-2011 et les politiques publiques menées dans les provinces du Sud. Il aussi évoqué le travail des commissions régionales du CNDH et les politiques sociales intégrées qui garantissent concrètement le droit à la dignité.

Les juristes marocains, par leur participation remarquable au congrès ont promu la vision du Royaume en matière de droits humains et de développement territorial, mais réaffirmé la pertinence du Plan d'autonomie comme solution réaliste, durable et conforme aux standards internationaux au différend artificiel autour du Sahara Marocain.

Le congrès a été clôturé, ce 6 mai, par une cérémonie présidée par le président dominicain Luis Abinader et le roi Felipe VI d'Espagne.

Le Prix mondial de la paix et de la liberté 2025 a été remis à la juge Sonia Sotomayor de la Cour suprême des États-Unis.

Categories: Afrique

Marchands et usagers apprécient la propreté du marché Ganhi

Tue, 05/06/2025 - 16:36

Le gouvernement béninois a procédé depuis quelques mois à l'ouverture de plusieurs infrastructures marchandes dont celle de Ganhi à Cotonou. Ce nouveau marché de Ganhi offre un environnement propre, organisé et accueillant, tant pour les marchands que pour les clients.

Le marché moderne de Ganhi s'impose comme une référence en matière d'infrastructures marchandes propres et bien organisées à Cotonou. Dès l'entrée, le visiteur est frappé par l'ordre et l'hygiène dans ce marché. Tout est mis en œuvre pour offrir aux usagers un cadre agréable et sain. C'est le résultat d'une gestion quotidienne du site.

L'entretien du marché est assuré par l'entreprise ATALYS. Spécialisée dans le nettoyage, elle mobilise chaque jour ses agents pour assurer la propreté des lieux. Leur présence constante contribue à maintenir un haut niveau de propreté, essentiel dans le nouveau marché moderne de Ganhi. Ces efforts sont d'autant plus importants qu'ils participent à la préservation de la santé publique et à l'amélioration de la qualité de vie urbaine.

Étals de fruits et légumes au marché Ganhi, Cotonou

Les marchands eux-mêmes se réjouissent d'exercer leurs activités dans ces conditions.« Le marché est propre et quand les clients viennent, ils ne sont pas pressés de partir. On ne peut pas comparer à là où on était. Chacun jetait ses ordures où il veut », a souligné dame Odette, vendeuse de fruits depuis plus de 10 ans à Ganhi. Selon elle, le marché de Ganhi garde sa propreté depuis son ouverture. « C'est bon pour nous et les clients aussi », a-t-elle ajouté.

Pour dame Léonie, les agents d'entretien font bien leur travail. « Ils viennent chaque jour nettoyer les lieux. Nous aussi, nous sommes tenus de maintenir nos étals propres » , a indiqué la revendeuse de produits divers.

La discipline instaurée incite aussi les usagers du marché à adopter de meilleurs comportements en matière de gestion des déchets. « Tu ne peux pas venir dans ce marché et jeter les ordures au sol parce que c'est bien propre par ici. Honnêtement, je suis impressionnée. Je viens chaque semaine et je remarque que les coins sont entretenus. Cela donne envie de revenir faire ses courses » , a confié Viviane Nounagnon, usager du marché Ganhi.

Selon Julien Fernando, ces efforts doivent continuer pour maintenir la propreté au sein du marché de Ganhi. « Il ne faut pas s'arrêter là après quelques mois. Nous voulons toujours voir ce lieu propre. C'est avant tout une question de santé », a indiqué ce client.

Akpédjé Ayosso

Categories: Afrique

L'écrivaine Elena Miro K. dévoile « Penser. Être. Devenir »

Tue, 05/06/2025 - 16:26

L'écrivaine béninoise Elena Miro K. a publié son ouvrage « Penser. Être. Devenir », aux éditions Éditions Jets d'Encre. Il s'agit d'un guide puissant pour révéler sa force féminine et se réinventer.

Tous les outils-clés pour prendre conscience de ses capacités et de sa force féminine afin de renaître. C'est dans l'ouvrage « Penser. Être. Devenir » d'une écrivaine béninoise. Elena Miro K. invite à explorer les tréfonds de votre condition et à, un pas après l'autre, vous débarrasser des excuses pour marcher résolument vers une version plus épanouie de vous-même.

Cet ouvrage dévoile des outils inédits pour faciliter le voyage vers cette quête profonde de soi et de son environnement et ainsi permettre de s'ouvrir au bonheur et à la liberté. Ce guide comble un vide pour toutes celles qui, voulant croire en leurs potentiels et en leur force intérieure, veulent assumer la pleine responsabilité de leur bonheur et se révéler au monde dans toute leur puissance féminine.

À travers des histoires inspirantes, des exemples concrets, des témoignages et des exercices à réaliser, Elena Miro K. amène, chapitre après chapitre, ses lectrices à prendre peu à peu confiance en elles et à révéler la femme forte et courageuse qui sommeillait.

Qui est Elena Miro K ?

Elena Miro K. est une écrivaine engagée et stratège d'influence reconnue. Entrepreneure visionnaire, experte en personal branding et présidente de la Women's Empowerment Foundation, elle façonne des leaders et accompagne les personnalités à bâtir une empreinte durable. À travers ses écrits et ses engagements, elle fusionne art, leadership et impact stratégique pour inspirer et transformer.

Categories: Afrique

2 911 milliards FCFA de dépôt mobile effectués en 2024

Tue, 05/06/2025 - 16:25

Au Bénin, les services financiers mobiles ont enregistré 2 911,23 milliards de francs CFA en dépôts, au cours de l'année 2024, selon des données de l'ARCEP-Bénin.

Les dépôts effectués via les services financiers mobiles au Bénin ont totalisé 2 911,23 milliards de francs CFA en 2024, soit une baisse de 15,13% par rapport à l'année précédente.

Les volumes des opérations de dépôt et de retrait d'espèces enregistrés auprès des trois fournisseurs de services financiers mobiles (MTN MOBILE MONEY, MOOV MONEY et CELTIIS CASH) sont respectivement estimés à 272,24 millions et à 242,55 millions en 2024.

Selon le rapport annuel d'activités 2024 de l'Arcep Bénin, ces opérations de rechargement de porte-monnaie électronique et de retrait d'espèces sont respectivement en hausse de 19,35% et de 12,51% par rapport à 2023, et représentent respectivement 10,8% et 9,7% du volume global des transactions enregistrées en 2024.

« Les transactions effectuées via la téléphonie mobile au Bénin sont relatives aux dépôts et retraits d'argent, aux achats de crédit téléphonique, aux transferts push et pull, aux paiements des salaires, aux paiements marchands, aux transferts P2P, aux transferts P2C et aux transferts internationaux entrants et sortants ».

« Le volume des transactions des services financiers mobiles est évalué à 2 512 millions de transactions en 2024, soit une moyenne journalière de 6,88 millions d'opérations. Comparé aux données de 2023, cet indicateur a connu une croissance de 21,15%.

Ce volume est constitué de 99,5% de transferts nationaux et de 0,5% de transferts internationaux ».

Chiffre d'affaires et part de marché

Le chiffre d'affaires des fournisseurs du service financier mobile est estimé à 64,2 milliards de francs CFA au 31 décembre 2024. Ce chiffre d'affaires a connu un accroissement de 22% par rapport à 2023.

MTN MOBILE MONEY, MOOV MONEY et CELTIIS CASH en part de marché selon la valeur des opérations mobiles en 2024

Cette valeur de marché des services financiers mobiles est répartie entre les opérateurs avec 85,4% pour MTN MOBILE MONEY, 13,2% pour MOOV MONEY et CELTIIS CASH 1,4%.
M. M.

Categories: Afrique

CELTIIS, MTN et MOOV engrangent 339,578 milliards FCFA

Tue, 05/06/2025 - 16:13

En 2024, le marché des opérateurs de téléphonie mobile au Bénin affiche une croissance de 1,4% soit un chiffre d'affaires global de 339,578 milliards de FCFA pour les 3 réseaux de communication électronique (CELTIIS, MTN et MOOV AFRICA).

Le marché des opérateurs de téléphonie mobile au Bénin a généré en 2024 un chiffre d'affaires global de 339,578 milliards de francs CFA. Ce chiffre d'affaires est en hausse de 1,4% comparativement à l'année 2023. Cette tendance masque, toutefois, des disparités entre les acteurs du marché.

« De 2023 à 2024, on note une baisse des chiffres d'affaires de SPACETEL BENIN et de MOOV AFRICA BENIN », selon le rapport annuel d'activités 2024 de l'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (Arcep Bénin).

« La baisse est plus prononcée au niveau de l'opérateur SPACETEL BENIN dont le chiffre d'affaires est passé de 223,3 milliards de francs CFA à 186,7 milliards de francs CFA sur la période revue, soit une baisse de 16,4%. Au cours de la même période, le chiffre d'affaires de MOOV AFRICA BENIN est passé de 99,3 milliards de francs CFA à 97,6 milliards de francs CFA, soit une baisse de 1,8% ».

« L'opérateur CELTIIS nouvel entrant poursuit sa pénétration du marché mobile au Bénin à travers les multiples stratégies commerciales déployées par ce dernier. Son chiffre d'affaires est passé de 12,3 milliards de francs CFA en 2023 à 55,4 milliards de francs CFA en 2024 », précise la même source.
M. M.

Categories: Afrique

Tragédie de Pahalgam : Une attaque brutale aux conséquences considérables

Tue, 05/06/2025 - 14:50

Les paisibles prairies de Baisaran, souvent surnommées la « mini-Suisse » du Cachemire, se sont récemment transformées en un lieu d'horreur inimaginable lorsque des terroristes ont abattu 26 touristes innocents, dont un citoyen népalais. Cet attentat a secoué non seulement l'Inde, mais le monde entier.

Des survivants racontent des détails glaçants. Avant d'ouvrir le feu, les assaillants auraient exigé des victimes qu'elles récitent des versets islamiques ou, dans de nombreux cas, les auraient forcées à se déshabiller partiellement pour vérifier leur circoncision, identifiant ainsi clairement leur religion avant de les exécuter. Les touristes non musulmans ont été séparés et abattus sans pitié devant leurs familles, les tueurs ordonnant aux survivants de « prévenir Modi », en référence au Premier ministre indien.

Un groupe militant obscur, « La Force de Résistance » (TRF), connu comme une couverture de Lashkar-e-Taiba (LeT), une organisation terroriste désignée par l'ONU, a initialement revendiqué le massacre via son compte X (anciennement Twitter). Les autorités indiennes ont depuis publié les portraits de quatre hommes soupçonnés d'être à l'origine de l'attaque : Ali Bhai alias Talha, Asif Fauji, Adil Hussain Thoker et Ahsan. Deux d'entre eux, Ali Bhai et Asif Fauji, seraient des ressortissants pakistanais infiltrés en territoire indien.

Cette attaque brutale est la plus meurtrière visant des touristes au Cachemire depuis 2000. Historiquement, les groupes militants évitaient de s'en prendre aux touristes, conscients du rôle crucial de ce secteur dans l'économie du Cachemire. Cependant, cette fois, c'est le pilier même de l'économie du Cachemire qui a été délibérément touché.
La question demeure : pourquoi maintenant ?

Le tourisme au Jammu-et-Cachemire, la région administrée par l'Inde, a connu un essor extraordinaire au cours des dernières années. De 16 millions de touristes en 2018, le nombre est passé à plus de 23 millions en 2024. La contribution économique du tourisme au PIB de la région—estimée entre 223 et 255 millions de dollars par an—a constitué un pilier essentiel de la reprise post-COVID. À l'inverse, le Cachemire administré par le Pakistan s'effondre sous le poids de manifestations quotidiennes concernant des besoins fondamentaux comme la nourriture, l'électricité et les infrastructures. Ce contraste flagrant n'est pas passé inaperçu.

L'attaque semble viser le sabotage de la stabilité et la prospérité croissante du Cachemire sous gouvernance indienne, en perturbant le secteur touristique en plein essor.

Au-delà de la tragédie immédiate, l'attaque de Pahalgam s'inscrit dans un schéma plus large. L'objectif semble être d'instiller la peur, de déstabiliser la région et de provoquer une réaction tout en maintenant une dénégation plausible. Le moment est également critique, coïncidant avec une profonde crise interne au Pakistan.

Aujourd'hui, le Pakistan fait face à de graves défis existentiels. L'économie est paralysée, la direction politique est sans cap, et les mouvements séparatistes au Baloutchistan et au Khyber Pakhtunkhwa prennent de l'ampleur. Parallèlement, les politiques du Pakistan consistant à soutenir des groupes terroristes se retournent contre lui, avec des organisations comme Tehrik-i-Taliban Pakistan (TTP) et l'État islamique au Khorasan (ISKP) lançant des attaques sur le sol pakistanais.

Confronté à un effondrement intérieur, l'establishment militaire semble, comme par le passé, se tourner vers le Cachemire pour détourner l'attention et raviver un élan nationaliste. Historiquement, chaque période de tension entre civils et militaires au Pakistan a coïncidé avec une intensification des activités au Cachemire.

À cela s'ajoute le rôle du général Asim Munir, actuel chef de l'armée pakistanaise. Connu pour ses positions radicales, Munir a récemment réaffirmé l'engagement obsolète du Pakistan envers la « théorie des deux nations », qualifiant le Cachemire de « veine jugulaire » du Pakistan et appelant à l'endoctrinement des générations futures avec une idéologie islamiste. Sa rhétorique reflète les discours extrémistes et laisse présager un retour stratégique à l'aventurisme militant.

Ce positionnement idéologique ne se limite pas aux discours. Plus tôt cette année, une conférence à Rawalakot organisée par Lashkar-e-Taiba et Jaish-e-Mohammed a réuni des leaders du Hamas qui ont lié la « lutte » du Cachemire à la cause palestinienne, dans une tentative d'internationalisation et de radicalisation du conflit. L'un des intervenants a insisté sur la nécessité de mener en Inde des attaques similaires à celle du 7 octobre perpétrée par le Hamas.

Le Pakistan a assoupli ses réglementations en matière de lutte contre le terrorisme après avoir été retiré de la liste grise du GAFI en 2022. Un contrôle moins strict sur les madrassas et les flux financiers a redonné un souffle aux groupes terroristes, permettant aux efforts de radicalisation de prospérer sans réelle surveillance.

La réaction du Pakistan a été prévisible. Islamabad a rapidement qualifié l'attaque d'« opération sous fausse bannière » prétendument orchestrée par l'Inde elle-même. Cette accusation est totalement dénuée de sens : pourquoi le gouvernement indien, qui s'efforce de projeter une image de normalité au Cachemire et qui promeut activement le tourisme dans la région, entreprendrait-il une action qui compromettrait entièrement ces efforts ? D'autant plus qu'aucune élection n'est imminente. Cette accusation ne tient donc pas.

Il est intéressant de noter que The Resistance Front (TRF), qui avait revendiqué l'attentat sans hésitation, est ensuite revenu sur sa déclaration, affirmant, sous pression apparente, que son compte sur les réseaux sociaux avait été « piraté ». Ils ont également affirmé dans leur communiqué qu'il s'agissait d'une « opération sous fausse bannière », s'alignant ainsi sur la position officielle du Pakistan. Ce revirement brutal n'a fait que souligner la relation de marionnette que TRF entretient avec l'establishment pakistanais.

Cette attaque a déclenché une réaction sans précédent au Cachemire indien. Pour la première fois, des manifestations de masse contre le terrorisme ont éclaté, avec des habitants brandissant des drapeaux indiens et des commerçants fermant volontairement leurs boutiques en solidarité avec les victimes.

Le gouvernement indien a pris une série de mesures de représailles, notamment l'annulation de tous les visas délivrés aux ressortissants pakistanais, la réduction du personnel de l'ambassade du Pakistan à New Delhi, la fermeture de la frontière et la mise en suspens du traité des eaux de l'Indus (IWT). Le Pakistan a annoncé des mesures similaires, y compris la fermeture de son espace aérien aux compagnies aériennes commerciales indiennes. On s'attend à ce que l'Inde entreprenne une action militaire, au moins de manière ciblée, contre les infrastructures terroristes situées sur le territoire pakistanais dans les prochains jours. Cependant, étant donné que les deux pays sont des puissances nucléaires, la probabilité d'une guerre totale entre eux reste faible.

Categories: Afrique

The Pahalgam Tragedy : A Brutal Attack with Far-Reaching Consequences

Tue, 05/06/2025 - 13:18

The serene Baisaran meadows, often called the “mini-Switzerland” of Kashmir, turned into a site of unimaginable horror recently when terrorists gunned down 26 innocent tourists which also included a Nepali citizen. The attack has shaken not only India but the entire world.

Survivors recount chilling details. Before opening fire, the attackers allegedly demanded the victims to recite Islamic verses or, in many cases, forced them to undress partially to check for circumcision—clearly identifying their religion before executing them. Non-Muslim male tourists were separated and mercilessly shot in front of their families, with the killers instructing the survivors to “tell Modi.”, referencing to Indian Prime Minister.

A shadowy militant group, “The Resistance Force” (TRF)—widely known as a front for Lashkar-e-Taiba (LeT), a UN-designated terrorist organization—initially claimed responsibility for the massacre via their X (formerly Twitter) account. Indian authorities have since released sketches of four men believed to be behind the attack : Ali Bhai alias Talha, Asif Fauji, Adil Hussain Thoker, and Ahsan. Two of them, Ali Bhai and Asif Fauji, are reportedly Pakistani nationals who infiltrated into Indian territory.

This brutal attack is the deadliest targeting tourists in Kashmir since 2000. Historically, militant groups avoided harming tourists, understanding the sector's critical role in Kashmir's economy. However, this time, the very lifeline of Kashmir's economy was deliberately struck.

The question remains : why now ?

Tourism in Jammu and Kashmir, the Indian administered Kashmir has witnessed an extraordinary boom in the past few years. From 16 million tourists in 2018, the number surged to over 23 million in 2024. The economic contribution of tourism to the region's GDP—estimated between $223 million and $255 million annually—has been a cornerstone of post-COVID recovery. On the other side, Pakistan administered Kashmir is crumbling under daily protests over basic necessities like food, electricity, and infrastructure. This glaring contrast has not gone unnoticed.

The attack seems aimed at sabotaging Kashmir's growing stability and prosperity under Indian governance, disrupting the thriving tourism sector.

Beyond the immediate tragedy, the Pahalgam attack fits a broader pattern. The goal appears to be to instill fear, destabilize the region, and provoke a reaction while maintaining plausible deniability. The timing is critical too, coinciding with deep internal turmoil in Pakistan.

Today, Pakistan faces serious existential challenges. The economy is paralyzed, political leadership is directionless, and separatist movements in Balochistan and Khyber Pakhtunkhwa are gaining ground. Meanwhile, Pakistan's own policies of nurturing terror groups are backfiring, with organizations like Tehrik-i-Taliban Pakistan (TTP) and ISKP launching attacks inside Pakistan itself.

Faced with a domestic meltdown, the military establishment, as in the past, appears to have turned to Kashmir to divert attention and reignite nationalist fervor. Historically, every bout of civil-military tension in Pakistan has coincided with heightened activity in Kashmir.
Compounding matters is the role of General Asim Munir, Pakistan's current army chief. Known for his hardline views, Munir recently reaffirmed Pakistan's outdated commitment to the “two-nation theory,” calling Kashmir Pakistan's “jugular vein” and urging the indoctrination of future generations with Islamist ideology. His rhetoric mirrors extremist narratives and suggests a strategic shift back to militant adventurism.

This ideological posturing is not limited to speeches. Earlier this year, a conference in Rawalakot organized by Lashkar-e-Taiba and Jaish-e-Mohammed featured leaders from Hamas tying Kashmir's “struggle” to the Palestinian cause, attempting to internationalize and radicalize the issue. One of the speakers stressed on the need to have Hamas style October 7 attacks in India.

Pakistan has rolled back on counterterrorism regulations after being removed from the FATF grey list in 2022. Looser controls on madrassas and financial flows have given terror outfits new lifelines, allowing radicalization efforts to flourish with little oversight.

Pakistan's response was predictable. Islamabad promptly labeled the attack a “false flag operation” allegedly orchestrated by India itself. This is completely devoid of any sense as why would Indian government, which has been projecting normalcy in Kashmir and aggressively promoting tourism there, would do anything that would completely jeopardise this. There is no elections also close by. Hence this labelling cannot fly.

It is interesting to note that TRF which claimed responsibility without hesitation, later, under apparent pressure, backtracked, claiming their social media account had been “hacked.”. They also claimed in their statement that this is a ‘false flag' operation, matching with Pakistan's official position. This abrupt reversal only underscored TRF's puppet-like relationship with Pakistan's establishment.

This attack has triggered an unprecedented reaction within India's Kashmir. For the first time, mass protests erupted against terrorism, with locals waving Indian flags and traders voluntarily shutting down markets in solidarity with the victims.

Indian government has taken a slew of retaliatory measures which included cancellation of all visas issued to Pakistan nationals, reducing the personnel in the Pakistan Embassy in New Delhi, closing of border and keeping the Indus Waters Treaty (IWT) in abeyance. Pakistan on its count has announced similar measures and also added closing of its airspace for Indian -commercial carriers. It is anticipated that India could take military action at-least on a smaller scale against the terror infrastructure inside Pakistan territory in the coming days. However, with both countries being nuclear powers, the possibility of all out war between both sides is remote.

Tragédie de Pahalgam

Une attaque brutale aux conséquences considérables

Les paisibles prairies de Baisaran, souvent surnommées la « mini-Suisse » du Cachemire, se sont récemment transformées en un lieu d'horreur inimaginable lorsque des terroristes ont abattu 26 touristes innocents, dont un citoyen népalais. Cet attentat a secoué non seulement l'Inde, mais le monde entier.

Des survivants racontent des détails glaçants. Avant d'ouvrir le feu, les assaillants auraient exigé des victimes qu'elles récitent des versets islamiques ou, dans de nombreux cas, les auraient forcées à se déshabiller partiellement pour vérifier leur circoncision, identifiant ainsi clairement leur religion avant de les exécuter. Les touristes non musulmans ont été séparés et abattus sans pitié devant leurs familles, les tueurs ordonnant aux survivants de « prévenir Modi », en référence au Premier ministre indien.

Un groupe militant obscur, « La Force de Résistance » (TRF), connu comme une couverture de Lashkar-e-Taiba (LeT), une organisation terroriste désignée par l'ONU, a initialement revendiqué le massacre via son compte X (anciennement Twitter). Les autorités indiennes ont depuis publié les portraits de quatre hommes soupçonnés d'être à l'origine de l'attaque : Ali Bhai alias Talha, Asif Fauji, Adil Hussain Thoker et Ahsan. Deux d'entre eux, Ali Bhai et Asif Fauji, seraient des ressortissants pakistanais infiltrés en territoire indien.

Cette attaque brutale est la plus meurtrière visant des touristes au Cachemire depuis 2000. Historiquement, les groupes militants évitaient de s'en prendre aux touristes, conscients du rôle crucial de ce secteur dans l'économie du Cachemire. Cependant, cette fois, c'est le pilier même de l'économie du Cachemire qui a été délibérément touché.
La question demeure : pourquoi maintenant ?

Le tourisme au Jammu-et-Cachemire, la région administrée par l'Inde, a connu un essor extraordinaire au cours des dernières années. De 16 millions de touristes en 2018, le nombre est passé à plus de 23 millions en 2024. La contribution économique du tourisme au PIB de la région—estimée entre 223 et 255 millions de dollars par an—a constitué un pilier essentiel de la reprise post-COVID. À l'inverse, le Cachemire administré par le Pakistan s'effondre sous le poids de manifestations quotidiennes concernant des besoins fondamentaux comme la nourriture, l'électricité et les infrastructures. Ce contraste flagrant n'est pas passé inaperçu.

L'attaque semble viser le sabotage de la stabilité et la prospérité croissante du Cachemire sous gouvernance indienne, en perturbant le secteur touristique en plein essor.

Au-delà de la tragédie immédiate, l'attaque de Pahalgam s'inscrit dans un schéma plus large. L'objectif semble être d'instiller la peur, de déstabiliser la région et de provoquer une réaction tout en maintenant une dénégation plausible. Le moment est également critique, coïncidant avec une profonde crise interne au Pakistan.

Aujourd'hui, le Pakistan fait face à de graves défis existentiels. L'économie est paralysée, la direction politique est sans cap, et les mouvements séparatistes au Baloutchistan et au Khyber Pakhtunkhwa prennent de l'ampleur. Parallèlement, les politiques du Pakistan consistant à soutenir des groupes terroristes se retournent contre lui, avec des organisations comme Tehrik-i-Taliban Pakistan (TTP) et l'État islamique au Khorasan (ISKP) lançant des attaques sur le sol pakistanais.

Confronté à un effondrement intérieur, l'establishment militaire semble, comme par le passé, se tourner vers le Cachemire pour détourner l'attention et raviver un élan nationaliste. Historiquement, chaque période de tension entre civils et militaires au Pakistan a coïncidé avec une intensification des activités au Cachemire.

À cela s'ajoute le rôle du général Asim Munir, actuel chef de l'armée pakistanaise. Connu pour ses positions radicales, Munir a récemment réaffirmé l'engagement obsolète du Pakistan envers la « théorie des deux nations », qualifiant le Cachemire de « veine jugulaire » du Pakistan et appelant à l'endoctrinement des générations futures avec une idéologie islamiste. Sa rhétorique reflète les discours extrémistes et laisse présager un retour stratégique à l'aventurisme militant.

Ce positionnement idéologique ne se limite pas aux discours. Plus tôt cette année, une conférence à Rawalakot organisée par Lashkar-e-Taiba et Jaish-e-Mohammed a réuni des leaders du Hamas qui ont lié la « lutte » du Cachemire à la cause palestinienne, dans une tentative d'internationalisation et de radicalisation du conflit. L'un des intervenants a insisté sur la nécessité de mener en Inde des attaques similaires à celle du 7 octobre perpétrée par le Hamas.

Le Pakistan a assoupli ses réglementations en matière de lutte contre le terrorisme après avoir été retiré de la liste grise du GAFI en 2022. Un contrôle moins strict sur les madrassas et les flux financiers a redonné un souffle aux groupes terroristes, permettant aux efforts de radicalisation de prospérer sans réelle surveillance.

La réaction du Pakistan a été prévisible. Islamabad a rapidement qualifié l'attaque d'« opération sous fausse bannière » prétendument orchestrée par l'Inde elle-même. Cette accusation est totalement dénuée de sens : pourquoi le gouvernement indien, qui s'efforce de projeter une image de normalité au Cachemire et qui promeut activement le tourisme dans la région, entreprendrait-il une action qui compromettrait entièrement ces efforts ? D'autant plus qu'aucune élection n'est imminente. Cette accusation ne tient donc pas.

Il est intéressant de noter que The Resistance Front (TRF), qui avait revendiqué l'attentat sans hésitation, est ensuite revenu sur sa déclaration, affirmant, sous pression apparente, que son compte sur les réseaux sociaux avait été « piraté ». Ils ont également affirmé dans leur communiqué qu'il s'agissait d'une « opération sous fausse bannière », s'alignant ainsi sur la position officielle du Pakistan. Ce revirement brutal n'a fait que souligner la relation de marionnette que TRF entretient avec l'establishment pakistanais.

Cette attaque a déclenché une réaction sans précédent au Cachemire indien. Pour la première fois, des manifestations de masse contre le terrorisme ont éclaté, avec des habitants brandissant des drapeaux indiens et des commerçants fermant volontairement leurs boutiques en solidarité avec les victimes.

Le gouvernement indien a pris une série de mesures de représailles, notamment l'annulation de tous les visas délivrés aux ressortissants pakistanais, la réduction du personnel de l'ambassade du Pakistan à New Delhi, la fermeture de la frontière et la mise en suspens du traité des eaux de l'Indus (IWT). Le Pakistan a annoncé des mesures similaires, y compris la fermeture de son espace aérien aux compagnies aériennes commerciales indiennes. On s'attend à ce que l'Inde entreprenne une action militaire, au moins de manière ciblée, contre les infrastructures terroristes situées sur le territoire pakistanais dans les prochains jours. Cependant, étant donné que les deux pays sont des puissances nucléaires, la probabilité d'une guerre totale entre eux reste faible.

Categories: Afrique

Le Bénin soutient la Mauritanie pour la présidence de la BAD

Tue, 05/06/2025 - 13:15

Le Bénin a officiellement réaffirmé son soutien au candidat mauritanien, Dr Sidi Ould Tah, pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD). Une délégation gouvernementale béninoise en visite à Nouakchott a porté ce message au président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Conduite par les ministres d'État Abdoulaye Bio Tchané et Romuald Wadagni, la délégation béninoise a remis une lettre personnelle du président Patrice Talon à son homologue mauritanien.

A l'issue de l'entretien avec le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, les émissaires du président Patrice Talon ont réaffirmé le soutien du Bénin au candidat mauritanien, Dr Sidi Ould Tah, pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD).

« Le Bénin est très soucieux de la bonne gouvernance de la BAD, et nous croyons que Dr Sidi Ould Tah possède les qualités et l'expérience requises pour diriger efficacement l'institution dans les années à venir », a déclaré le ministre d'État, Abdoulaye Bio Tchané.

Les représentants béninois ont également affirmé vouloir aller au-delà du simple appui. Ils comptent mobiliser d'autres partenaires africains pour soutenir le candidat mauritanien.

Les deux ministres d'Etat, émissaires du président Talon

Fondée en 1964, la BAD finance l'investissement dans ses Etats membres (81 pays dont 54 en Afrique) à travers divers projets. Les ressources de la Banque proviennent notamment des souscriptions des pays membres, des emprunts effectués sur les marchés internationaux, et des remboursements et revenus des prêts.

La Banque Africaine de Développement fonctionne sous la direction du président, qui, conformément à l'article 37 de l'Accord portant sa création, préside le Conseil d'administration. Le président est le chef du personnel de la Banque et le représentant légal de la Banque. Il gère les affaires courantes de la Banque, sous la supervision du Conseil d'administration.

Réélu le 27 août 2020, le président en exercice, Akinwumi A. Adesina, de nationalité nigériane, est en fin de mandat.
Cinq (05) candidats sont en lice pour succéder au président Adesina. Il s'agit de la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala ; du Sénégalais Amadou Hott ; du Tchadien Mahamat Abbas Tolli ; du Zambien Samuel Munzele Maimbo et du Mauritanien Sidi Ould Tah.

Le président est élu par le Conseil des gouverneurs de la Banque. Le Conseil des gouverneurs est constitué des représentants des 81 pays membres, qui sont habituellement les ministres des Finances et du Plan ou des gouverneurs de banques centrales, ou de leurs suppléants dûment désignés.

L'élection est prévue pour le 29 mai 2025.

Le candidat de la Mauritanie a présidé la BADEA (Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique). La BADEA a doublé son capital sous la présidence de Sidi Ould Tah. Selon les informations, l'élection de Sidi Ould Tah faciliterait les financements du Golfe à la BAD.
M. M.

Categories: Afrique

Voici les bénéficiaires d'avancement automatique d'échelon et de grade

Tue, 05/06/2025 - 12:28

Un nouveau décret encadre la carrière des agents publics exerçant des fonctions politiques. Pris le 9 avril 2025, le décret n°2025-165 fixe des fonctions ouvrant droit à des avancements automatiques d'échelon et de grade. Voici les fonctions politiques concernées.

Le décret s'appuie sur la loi n°2015-18 du 1er septembre 2017 portant statut général de la fonction publique conformément à l'article 133, alinéa 2. L'avancement d'échelon et de grade est automatique pendant toute la durée de la mission politique pour tout fonctionnaire détaché ou mis à disposition pour exercer une fonction politique, selon l'article 3.

La liste des postes concernés est détaillée dans l'article 4. Elle comprend les plus hautes fonctions de l'État, mais aussi des responsabilités locales et administratives. Il s'agit des fonctions de : président et vice-président de la République ; membres du gouvernement ; députés ; préfets de département.

Sont également concernés : les maires, adjoints au maire et chefs d'arrondissement ; les membres des cabinets présidentiels ou ministériels ; les secrétaires généraux à la Présidence ou au Gouvernement ; les cadres détachés pour une mission spécifique par le Gouvernement.
M. M.

VOICI LE DECRET N° 2025- 165 DU 09 AVRIL 2025 FIXANT LA LISTE DES FONCTIONS POLITIQUES OUVRANT DROIT A DES AVANCEMENTS AUTOMATIQUES D'ECHELON ET DE GRADE

Categories: Afrique

Une nouvelle gare routière en construction à Cotonou

Tue, 05/06/2025 - 12:22

Cotonou va se doter d'une nouvelle gare routière.

Encombrée par des embouteillages monstres dus à l'absence d'infrastructures modernes pour gérer les flux des transports urbain et interurbain, la ville de Cotonou sera dotée d'une nouvelle gare routière.

La gare sera construite sur un site de 15 hectares à Houéyiho dans le 11è arrondissement. Avec cette nouvelle infrastructure, les autorités espèrent désengorger le centre-ville. Des emplois seront également créées grâce à ce projet.

Categories: Afrique

7 officiers de police arborent de nouveaux galons

Tue, 05/06/2025 - 12:02

Promus récemment à divers grades pour le compte des premier et deuxième trimestres de l'année 2025, sept (07) officiers de la Police républicaine ont arboré leur nouveau galon ce lundi 5 mai 2025.

Un commissaire divisionnaire de police élevé au grade de contrôleur général de police, trois commissaires principaux de police promus au rang de commissaires divisionnaires de police et trois commissaires majeurs de police promus au grade de commissaires principaux de police ont arboré leur galon respectif.

La cérémonie s'est déroulée, lundi 05 mai 2025, à la Direction générale de la Police républicaine à Cotonou.

Après avoir félicité les récipiendaires, le Directeur général de la Police Républicaine a tenu à souligner l'importance de cet honneur. Il a exhorté chaque nouvel promu à faire preuve de plus d'engagement et de professionnalisme dans l'accomplissement de sa mission quotidienne.
M. M.

Categories: Afrique

Plus de 260 maisons à raser à Houéhiyo 1

Mon, 05/05/2025 - 21:51

A Houéyiho 1 dans le 11è arrondissement de Cotonou, plusieurs lots, environ 15 hectares, sont déclarés d'utilité publique. Résidences, commerces, une école, un temple vodun... tous seront bientôt rasés pour faire place à une nouvelle gare routière. Derrière la décision municipale, c'est une douleur discrète qui submerge les habitants du quartier.

A l'entrée d'une maison du lot 1978 de Houéyiho 1 ce vendredi 2 mai 2025, est assis un homme aux cheveux grisonnants. L'homme âgé de 85 ans a acquis cette parcelle en zone inondable pendant la période coloniale. Mais ce lot et plusieurs autres du quartier seront bientôt rasés, selon un arrêté de la mairie de Cotonou en date de 25 septembre 2024. Comme un couperet, la nouvelle de l'expropriation parvient aux habitants cinq mois après.

« Le 4 février 2025, le gongonneur (crieur public, NDLR) a annoncé qu'on devait se rendre à l'arrondissement. Là-bas, on nous a expliqué le projet. Mais pourquoi ne pas nous avoir informés avant ? Pourquoi ne pas nous avoir consultés ? Tout ça est tellement brusque », se désole Bidossessi, la fille d'un des propriétaires de terrain dans le secteur exproprié.

Certains propriétaires ont reçu par voie d'huissier la notification de l'arrêté municipal portant déclaration d'utilité publique du site retenu pour la construction de la gare routière. Pour d'autres habitants, comme Serge (nom d'emprunt), gérant d'un petit restaurant dans le secteur concerné, la situation est encore floue. Son bailleur ne l'a pas encore informé. « Moi, on ne m'a rien dit. Je n'ai reçu aucun avis officiel, pas même une lettre. Je n'ai entendu parler de ce projet que par les rumeurs. Qu'est-ce que je vais devenir si c'est vrai ? », confie-t-il visiblement inquiet.

« On doit penser également à la paix sociale »

Les propriétaires de terrain ont été invités à l'arrondissement pour les formalités de dédommagement, selon leurs dires. Mais pour eux, il ne s'agit pas uniquement de question d'argent. Le fondateur d'une école privée dans la zone, installé depuis plus de vingt ans, parle avec amertume. « J'ai un titre foncier ici depuis 2013, j'ai vidé ma famille de la maison pour y faire école (…). On me demande de fermer ce qui me nourrit et que je serai dédommagé. Je n'ai pas de problème avec l'argent. Mais mon problème, c'est l'école, les enfants, le personnel. Où vais-je les envoyer ? Acheter une parcelle aujourd'hui, c'est compliqué, et même si je pouvais, déplacer l'école, ce n'est pas comme ça. Il faut des autorisations, il faut du temps », se lamente-t-il.

Le vieil homme du lot 1978 s'interroge sur ce qu'il pourra faire avec l'indemnité qui lui sera versée dans un contexte économique où les matériaux sont hors de prix ? Il doute d'autant plus qu'il est un chauffeur qui a cessé toute activité. « J'ai consacré ma vie à cette maison. J'ai élevé mes enfants ici. Combien vais-je recevoir pour reconstruire ma maison ? Ce n'est pas qu'une question d'argent. J'ai dépensé beaucoup pour rendre cette parcelle habitable. C'est une zone où l'eau arrivait jusqu'au nombril en saison des pluies », se rappelle-t-il le souvenir encore vivace.

Coordonnées de la zone objet d'expropriation à Houéyiho1

Pour Bidossessi, le quartier n'est pas qu'un simple ensemble de parcelles, mais un lieu chargé de souvenirs, d'émotions et d'attachements profonds. « Force reste à la loi mais on doit penser également à la paix sociale », suggère-t-elle.

La nouvelle gare routière facilitera le transport interurbain et permettra de désengorger la ville de Cotonou.

Marc MENSAH

Vue partielle de quelques parcelles de la zone

Categories: Afrique

Une apprentie couturière vole 60.000 FCFA pour préparer sa dot

Mon, 05/05/2025 - 21:06

Une apprentie couturière de 18 ans a volé 60.000 FCFA à sa patronne pour financer sa dot.

A Tchanhoué (commune de Bopa), dans le département du Mono, une apprentie couturière a volé l'argent de sa patronne. Selon les informations, la jeune fille aurait avoué avoir utilisé l'argent pour acheter des biens pour son mariage.

Mais son plan a échoué. La patronne exige le remboursement de la somme et convoque l'apprentie au commissariat de Bopa. C'est là que la situation prend une autre tournure Le compagnon de la jeune fille, embarrassé, a promis de rembourser les 60.000 FCFA.

Les parents de la jeune couturière sont choqués. Sous pression, la jeune apprentie a quitté la maison familiale pour rejoindre sa belle-famille.
M. M.

Categories: Afrique

Une cagnotte de 100 millions FCFA à gagner ce jeudi

Mon, 05/05/2025 - 20:52

Ce jeudi 8 mai 2025, la capitale économique ivoirienne accueillera la 22ᵉ édition de la Masse Commune UEMOA. Cette édition permettra de faire gagner aux parieurs une cagnotte spéciale de 100 millions FCFA.

Le PMU offre une cagnotte record de 100 000 000 FCFA à l'occasion du Quinté spécial (sans bonus) de la course Nationale 1. Avec une mise de 300 FCFA, chaque parieur a la possibilité de décrocher ce jackpot monumental. Une occasion en or pour les passionnés de turf et les curieux de tenter leur chance !

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