ALGER – Le MC Alger, l’un des trois représentants algériens en Coupe arabe des clubs champions de football, tentera de composter son billet pour les quarts de finale en affrontant les Saoudiens d’Al-Nasr, mercredi au stade 5-Juillet (19h00) en 1/8 de finale (retour) de la compétition.
Vainqueur lors de la première manche disputée le 7 novembre à Ryadh (1-0) grâce à une réalisation signée Walid Derrardja, le MCA va faire face à une équipe saoudienne qui a effectué le déplacement à Alger avec la ferme intention de renverser la vapeur.
En dépit de l’avantage pris à l’aller, le MCA est appelé à rester vigilant, d’autant que ses dernières prestations en championnat ne plaident pas en sa faveur. En effet, le Mouloudia s’est fait rejoindre au score lors des deux derniers matchs de la phase aller en déplacement face au MO Béjaïa et à l’AS Aïn M’lila (1-1), perdant même à domicile devant l’USM Bel-Abbès (1-0).
« Al-Nasr reste une bonne équipe. Il faut qu’on oublie ce match aller et jouer avec la même détermination et volonté pour assurer la qualification.
On n’a pas droit à l’erreur et si on veut aller au stage hivernal avec un bon moral, il faut se qualifier. On sait ce qui nous attend mercredi.
Al-Nasr n’a rien à perdre, il va tout faire pour rectifier le tir, mais une chose est sûre, on ne va pas leur donner cette occasion, car on est bien armés pour cette bataille. On promet de la joie et du plaisir à nos supporters », a dit le défenseur central Zidane Mebarakou.
Côté effectif, le MCA se présentera amoindri par l’absence du défenseur Ayoub Azzi et du milieu de terrain malgache Ibrahim Amada, blessés, alors que l’attaquant Hicham Nekkache, aux soins, reste incertain.
De son côté, la formation d’Al-Nasr est arrivée lundi à Alger sans son attaquant vedette marocain Noureddine Amrabat (ex-Malaga / Espagne), blessé aux adducteurs.
Al-Nasr, dont l’entraîneur uruguayen José-Daniel Carreno a été limogé à l’issue de la défaite du match aller, sera dirigé sur le banc par le directeur technique des jeunes catégories Hilder Christofao qui assure l’intérim. Un changement qui s’est avéré bénéfique pour le club puisqu’il reste sur deux victoires de rang en championnat : en déplacement face à Al-Ittifaq (2-1) et à domicile devant Al-Shabab (1-0).
L’ES Sétif avait ouvert le bal pour les clubs algériens dans ces 1/8 de finale en s’inclinant à domicile face aux Saoudiens du Ahly (0-1), alors que l’USM Alger a chuté lourdement à Omdurman face aux Soudanais d’Al-Merrikh (4-1).
La finale de la compétition se déroulera en avril prochain à Al-Aïn (Emirats arabes unis) et le vainqueur empochera une prime conséquente de 6 millions de dollars.
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ALGER- Trente-sept (37) personnes ont perdu la vie et 1.149 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus du 18 au 24 novembre dans plusieurs régions du pays, indique mardi un bilan établi par les services de la Protection civile.
La wilaya de Bechar déplore le bilan le plus lourd avec le décès de 4 personnes alors que 18 autres ont été blessées, suite à 12 accidents de la route.
Durant la même période les unités de la Protection civile sont intervenues pour l’évacuation de 10.874 malades vers des structures sanitaires et pour l’extinction de 772 incendies urbains, industriels et autres.
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SAIDA – Neuf conventions cadre de formation de jeunes gérants de micro-entreprises ont été signées lundi à Saïda, au terme des assises régionales des jeunes entrepreneurs.
Ces conventions ont été paraphées entre la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs et les directions de l’énergie, de l’industrie, de l’environnement, la conservation des forêts, l’université « Dr Moulay Tahar » de Saida, l’APC de Saida, la chambre de l’industrie et du commerce « Okabane et les entreprises publiques des centres d’enfouissement technique et d’amélioration urbaine.
Ces conventions signées en présence des autorités locales portent sur la formation de jeunes gérants de micro-entreprises dans les domaines de leurs spécialités pour développer et élargir leurs activités d’investissement dans la wilaya, a souligné le vice-président de la Fédération nationale, Youb Okacha.
Ces jeunes promoteurs pourront, à la faveur des conventions cadre, améliorer et développer leurs compétences dans la gestion des micro-entreprises.
Pour sa part, le directeur de l’énergie de la wilaya de Saida, Yazid Zenzedj a exhorté, lors des assises, les jeunes promoteurs à faire preuve d’esprit d’entreprenariat et à contribuer au soutien à l’économie nationale, affirmant que ses services ouvrent leurs portes à ces promoteurs en les assistant et les accompagnant pour la réussite de leurs projets au titre des dispositifs d’emploi accordés par l’Etat.
Le même responsable a invité les jeunes diplômés des CFPA et des universités de se diriger vers la production à travers la création de micro-entreprises activant dans le domaine de l’énergie. Les jeunes peuvent créer des micro-entreprises dans les spécialités de montage et d’installation de plaques photovoltaïques et d’équipements Sighaz pour les véhicules, a-t-il dit.
Les assises régionales des jeunes entrepreneurs, organisées trois durant par la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs sous le slogan « la micro-entreprise, outil de développement local » a vu la participation de 30 micro-entreprises de 12 wilayas de l’Ouest du pays.
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ALGER- L’assemblé générale extraordinaire de l’Union postale méditerranéenne (UPMED) a voté lundi, à l’unanimité, pour l’adhésion d’Algérie Poste à cette organisation régionale, a indiqué mardi l’entreprise dans un communiqué.
L’assemblé générale extraordinaire de l’UPMED, réunie à Madrid, « a voté, à l’unanimité des voix des 16 pays membres présents, pour l’adhésion d’Algérie Poste à cette organisation régionale », précise la source.
Cette adhésion permet à l’opérateur postal algérien dans le cadre de cette communauté d’entreprendre « un vrai dialogue technique pour échanger autour des différentes expériences dans le domaine postal et de s’imprégner également des meilleures pratiques et modèles postaux réussis ».
L’UPMED est une organisation restreinte, à caractère technique, chargée de promouvoir les intérêts collectifs de ses membres, d’encourager les transferts de savoir-faire et de technologie au sein de l’espace méditerranéen et de fournir des services de consulting, d’expertise dans le cadre du développement commun des relations entre les membres, en vue de renforcer l’intégration du réseau et l’interopérabilité des services postaux.
Cette union Méditerranéenne est composée d’opérateurs postaux désignés des Etats des deux entités postales régionales, européenne et arabe, Post-Europ, et la Commission Arabe Permanente des Postes (CAPP).
Elle compte les opérateurs désignés de la Croatie, Chypres, l’Egypte, la France, la Grèce, l’Italie, la Jordanie, le Liban, la Libye, Malte, la Mauritanie, le Maroc, Monaco, la Palestine, le Portugal, la Slovénie, l’Espagne, la Tunisie, la Turquie et la Syrie.
A rappeler que l’Algérie est aussi membre actif du Conseil d’administration de l’Union Postale Universelle (UPU), de l’Union Panafricaine des Postes (UPAP) et au sein de la Commission Arabe Permanente des Postes (CAPP).
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CONSTANTINE – Le développement local, la démocratie participative et l’administration consultative participent à l’enracinement et à l’enrichissement de la gouvernance locale au service des citoyens.
C’est dans cette optique que le conseil consultatif de la commune d’El Khroub à Constantine sera installé incessamment dans le cadre du programme pilote pour le développement local et la démocratie participative (CapDel).
Le Conseil est présenté par des experts en gouvernance participative comme un partenaire « privilégié » de l’Assemblée populaire communale (APC), avec pour objectif d’instaurer le dialogue avec les acteurs locaux en les consultant sur les options de développement et les projets prioritaires de la commune ayant une incidence sur les conditions de vie des citoyens.
L’élection des représentants des différentes catégories de citoyens qui siégeront au sein du conseil consultatif a commencé mardi et s’étalera sur 3 jours (du 27 au 29 novembre), a indiqué à l’APS Boubaker Bouras, président de l’APC.
De son côté, Imène Zeghbid, coordinatrice locale du programme CapDel, a affirmé que la mise en place de ce conseil consultatif « permettra le renforcement des capacités des acteurs locaux, de la société civile et des opérateurs économiques afin d’améliorer leur travail conjoint et leur implication dans le développement de leur commune ».
Elle a fait savoir que 8 catégories seront représentées au sein de ce conseil avec un nombre de sièges bien défini, à savoir les associations (15), les opérateurs économiques (15), les comités de quartier (12), les femmes (3), les jeunes (3), les personnes aux besoins spécifiques (2), l’université (2) et 8 sièges au profit de la société civile (experts dans les domaines de la santé, l’éducation, le sport, la culture, l’urbanisme, …).
Au total, le conseil consultatif comptera entre 50 et 60 sièges, avec une représentation du nombre d’hommes et de femmes égale dans chaque catégorie et tiendra 4 réunions plénières ordinaires par an, sur convocation de son président.
La coordinatrice du programme affirme que la mise en place du conseil consultatif « permettra de dégager une vision commune qui sera intégrée au nouveau plan communal de développement (PCD) », d’autant que les membres de ce conseil jouissent collectivement d’un statut spécial qui en fait des partenaires de l’action communale.
Faisant partie des citoyens experts dans leur catégorie, Ahmed Kehili, directeur du collège d’enseignement moyen (CEM) Abdelhamid Kerboua d’El Khroub, estime que le programme CapDel « apporte un plus en matière de participation citoyenne en permettant que les avis des citoyens de la commune soient écoutés ».
Adhérant pleinement à cette idée et se disant prêt à apporter sa contribution, qu’il fasse partie ou pas du futur conseil consultatif, M. Kehili considère également que cet espace constitue une « réelle opportunité de pouvoir participer au développement local ».
Préparer les conditions d’une gouvernance locale consultative
En perspective de la mise en place du conseil consultatif, deux sessions de formation des acteurs locaux, encadrées par des experts en gouvernance participative et en planification stratégique locale, ont eu lieu au cours des mois de juin et octobre 2018, dans le cadre de l’exécution du programme CapDel, en vue de préparer les conditions pour une gouvernance consultative, axée sur les aspirations des citoyens, a-t-on rappelé.
En plus de ces formations, la charte communale de participation citoyenne a été également adoptée, début octobre 2018, conformément aux directives du programme CapDel, pour l’encadrement de la participation des citoyens et des acteurs de la société civile dans la gestion des affaires de la commune et la planification stratégique de son développement pour les 4 prochaines années.
Ayant participé aux sessions de formation des acteurs locaux, les membres de l’association locale « Ichrak » d’aide aux femmes et aux jeunes en difficulté, considèrent que « le conseil consultatif constitue une occasion de se faire entendre en étant assis à la même table que les décideurs et les élus locaux », exprimant le voeu que les choses se concrétisent par la suite réellement sur le terrain.
Dans cette optique, l’APC d’ El Khroub a lancé un appel en direction des citoyens et des acteurs de la société civile pour participer aux élections des membres du conseil consultatif, afin que chacun puisse concourir, en fonction de ses compétences, à la gestion des affaires de la commune et améliorer les conditions de vie des habitants, a-t-on indiqué.
Initié au titre d’une coopération triangulaire entre le gouvernement algérien, l’Union européenne (UE) et le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), l’atelier du programme CapDel,a été lancé le 6 avril 2017 à El Khroub.
Ce programme est mené à travers dix (10) communes du territoire national à savoir, El Khroub (Constantine), Babar (Khenchela), Djemila (Sétif), Massaad (Djelfa), Ghazaouet (Tlemcen) et Djanet (Illizi), Timimoune (Adrar), Ouled Ben Abdelkader (Chlef), Beni Maouche (Béjaïa) et Tighzirt (Tizi-Ouzou).
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IVRY-SUR-SEINE (France) – Les territoires occupés sahraouis sont une « grande prison » dans laquelle les Sahraouis subissent quotidiennement la torture, la répression et de la souffrance, a affirmé lundi à Ivry-sur-Seine la fille du plus ancien prisonnier politique sahraoui au Maroc, Fatou Yahia Mohamed el-Hafedh.
« Nous sommes dans une grande prison dans les territoires occupés et nous souffrons tous les jours de l’occupation marocaine qui nous fait subir de la torture, de la répression et de l’injustice », a indiqué cette membre de la Ligue de protection des prisonniers politiques sahraouis au cours d’un débat sur le thème « Droits humains au Maroc, la défense des prisonniers politiques marocains et des prisonniers politiques sahraouis ».
Cette jeune sahraouie, venue d’El-Ayoun (capitale sahraouie occupée), a évoqué au cours de la soirée-débat, organisée dans le cadre du Festival des solidarités Internationales, la situation des Sahraouis dans les territoires occupés qui subissent les « affres » du colonialisme marocain, dont les forces de l’occupation s’abattent systématiquement et particulièrement sur les familles des prisonniers politiques sahraouis qui sont, selon elle, au nombre de 45.
« Les travailleurs sahraouis dans les territoires occupés qui manifestent pour le soutien des prisonniers politiquesvoient, sans aucune justification, leur salaire réduit », a-t-elle ajouté dans son témoignage.
Claude Mangin, épouse de Naâma Asfari, militant sahraoui détenu au Maroc du groupe de Gdeim Izik, a mis en exergue les conditions « inhumaines » que connaissent les prisonniers sahraouis dans les geôles de la puissance occupante, citant le cas de son mari qui « ne reçoit aucun soin dont il a besoin ».
« Les prisonniers politiques sahraouis sont détenus dans sept prisons éloignées entre elles qui sont très loin de leurs familles », a-t-elle rappelé, soulignant que les prisonniers sont traités comme des criminels.
La justice marocaine, un outil de propagande contre les Sahraouis
« La puissance occupante a mis sur pied une machine judiciaire qui broie les militants sahraouis des droits de l’Homme, malgré le fait qu’elle ait signé tous les accords et conventions internationaux », a ajouté cette militante française interdite par les autorités marocaines de rendre visite à son époux, se disant indignée de voir « l’incapacité » des autorités françaises face à l’application d’un droit international humanitaire.
De son côté, l’avocate des prisonniers politiques sahraouis, Ingrid Metton, expulsée du tribunal en plein procès, a indiqué que la justice au Maroc est un « outil » de propagande contre le peuple sahraoui qui revendique son droit à l’indépendance à travers un référendum d’autodétermination, un droit garanti par les résolutions des Nations unies.
Après avoir fait état des difficultés rencontrées lors de la défense des prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik, Ingrid Metton a affirmé qu’il existe au Maroc des violations « constantes » des droits de prisonniers sur lesquels « on n’applique aucune procédure judiciaire », avant de les juger.
« Nous, avocats français, avons subi lors du procès au Maroc ce que les Sahraouis subissent depuis plus de 40 ans », a-t-elle résumé, se disant « pessimiste » quant à la justice marocaine mais « optimiste » vis-à-vis de la justice internationale qui permettra, selon elle, à « faire avancer les choses ».
Les prisonniers marocains du Rif, accusés de séparatistes, ont subi de la torture
L’intellectuel, artiste et cinéaste américain Jean Lamore est venu témoigner sur la décision récente et « injustifiée » du centre Georges-Pompidou de retirer d’une présentation un ouvrage collectif, dont il est co-auteur, « Necessita dei Volti » (L’urgence des visages).
Il a déploré, dans cette affaire, que l’Etat français et ses institutions cèdent à la pression du royaume du Maroc, relevant les relations « intimes » d’un grand nombre de responsables français avec le palais marocain. Ce qui a laissé penser maître Ingrid Metton que les Marocains « détiendraient des dossiers sur ces responsables français ».
Dans cette soirée-débat, deux Marocains défenseurs des droits humains étaient présents pour apporter leurs témoignages sur la situation des droits de l’Homme au Maroc, notamment dans la région du Rif qui a connu une révolte populaire réprimée dans le sang et par l’emprisonnement « systématique » des révoltés.
Ayad Ahram, de l’Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), créée en 1984 à l’initiative de démocrates marocains résidant à l’étranger, a évoqué la machine répressive des autorités marocaines qui s’abat sur les Rifains et les citoyens d’autres régions exprimant, de manière pacifique, leurs revendications sociales ou socio-économiques.
« Ces mouvements populaires revendiquent l’alimentation en eau, de l’emploi et de la considération. La réponse des autorités se manifestent par les détentions, les intimidations, la répression et les procès sont entachés d’irrégularités », a-t-il témoigné, soulignant le caractère « pacifique » de ces mouvements.
L’autre défenseur des droits de l’Homme au Maroc, Boualem Azzaoum du Comité de soutien du Rif, a indiqué que les révoltés du Rif sont accusés par la justice marocaine de « séparatistes », de « soutiens » au Front Polisario ou encore d’être « financés » par l’Algérie, notant que les tribunaux au Maroc « travaillent en permanence » depuis deux ans.
Avec ironie, il cite pour exemple, relevant de la « tragicomique », une plainte déposée par 180 policiers contre 19 citoyens du Rif, une région qui a connu dans son histoire, a-t-il dit, « beaucoup de souffrances et de malheurs ».
« Il n’y a pas de villes où des familles n’ont pas été touchées par la répression des autorités marocaines. Les prisonniers, qui sont dans 11 prisons, ont subi de la torture et les peines sont distribuées en vrac avec comme accusations de séparatisme, intelligence avec des puissances étrangères », a-t-il précisé, indiquant qu’aujourd’hui, les Marocains « ne peuvent pas se balader à trois ».
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