Les hommes de Djamel Belmadi sont toujours sous le feu des projecteurs. Ils continuent à briller avec l’équipe nationale, mais aussi avec leur club professionnel.
Les Fennecs présentent une grande performance sur le terrain, ce qui les a rendu visé par de grands clubs européens. Cette fois-ci, c’est bien le milieu de terrain Adem Zorgane qui est visé par les deux Milan, rapportent plusieurs médias belges.
En effet, et en quelques mois seulement, l’Algérien s’est rendu indispensable chez son club belge Sporting de Charleroi, et ce, grâce à son volume de jeu et son aisance technique.
Il est l’une des bonnes surprises de cette saison à Charleroi. Sur ce, les médias belges ont révélé l’intérêt des deux Milan pour l’international algérien Adem Zorgane, milieu de terrain des Zèbres, après qu’il a attiré l’attention de ces derniers.
L’AC Milan et l’Inter Milan s’intéressent à luiLe natif de Sétif a réussi à réserver une place essentielle avec sa nouvelle équipe, alors qu’il est arrivé cet été un peu sur la pointe des pieds. Il a également gagné la confiance du sélectionneur de l’équipe nationale Djamel Belmadi, qui l’a convoqué pour le dernier match des Verts face au Niger, où il a participé en tant que remplaçant. Ce dernier a joué quelques minutes seulement, où il a réussi à bien gérer le jeu et prouver ses compétences.
Le désir de l’AC Milan et de l’Inter Milan de recruter Zorgane intervient après les bons niveaux présentés par le joueur de 21 ans, qui, bien qu’il n’ait marqué aucun but, est apparu à un niveau remarquable, avec Charleroi en Ligue belge.
Sachant que le milieu de terrain et depuis qu’il a joué comme essentiel pour la première fois, il n’a pas perdu sa place avec le club belge, où il a participé dès l’entame à 11 confrontations complètes lors de la Ligue Belge.
Il est à noter que l’international algérien a été élu meilleur joueur du club belge Charleroi en mois d’août dernier, où les fans du club ont voté à sa faveur, pour sa haute performance et ses grands efforts avec l’équipe, lors des matchs du Championnat de Belgique.
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Pár hete jelent meg az úgynevezett Sauvé-jelentés, melyet a francia Katolikus Egyház rendelt, fizetett, s amely nem vet jó fényt ----> tovább olvasok!
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Comme à l’accoutumée, des propos et des dires des personnes de la classe politique font polémique. Néanmoins, la polémique cette fois-ci est née d’une publicité, qui selon certains n’est nullement anodine.
« La beauté est dans la diversité comme la liberté est dans le hijab » ce slogan ne vient pas d’une campagne d’un pays arabo-musulman plutôt celle du Conseil de l’Europe pour célébrer la diversité et c’est une pilule qui ne passe pas. Cette phrase était presque la goûte de trop pour beaucoup de personnalités politiques notamment en France alors que beaucoup de femmes se réjouissent de cette compagne inclusive, non-discriminatoire et tolérante.
En effet, ce qui est reproché n’est pas de prôner le vivre-ensemble, de prêcher la tolérance ou même de créer une loi quelconque puisque le port du voile dans l’espace public est un droit constitutionnel. Selon certains, l’enjeu est plus grave et le message subliminal est très dangereux. Qualifié « islamiste » car pour eux, il incite à porter le voile.
Une myriade de tweet à ce sujetMarine Le Pen explique « Cette communication européenne en faveur du voile islamiste est scandaleuse et indécente alors que des millions de femmes se battent avec courage contre cet asservissement, y compris en France. C’est quand les femmes retirent le voile qu’elles deviennent libres pas l’inverse! ».
Le député français Nicolas Dupont-Aignan s’indigne « Ceci n’est pas une campagne de propagande des Frères Musulmans, mais du Conseil de l’Europe. La liberté dans le #hijab : « femmes françaises, soyez libres ! » crieront bientôt les adeptes de la compromission. Pensée pour toutes les femmes persécutées car elles refusent le voile. »
Pourtant, le Conseil de l’Europe a précisé que ce slogan et tant d’autres ne sont pas ceux de l’institutions, mais choisis par les personnes ayant participé aux ateliers de la campagne, cela ne reflète donc pas la position du Conseil.
Retirée contre leur gréLe Conseil de l’Europe s’est vu contraint de la retirer à cause de l’effet inverse que cette campagne a engendré. Les critiques sont allées très loin, le polémiste Eric Zemmour a même qualifié cette campagne de « jihad publicitaire, une campagne ennemie de la vérité ».
Dans un communiqué, le Conseil de l’Europe a expliqué qu’une meilleure présentation de ce projet sera communiquée à la place de celle retirée. Expliquant que cette campagne était le fruit d’une collaboration avec l’Union Européenne visant à sensibiliser à la nécessité de respecter la diversité et l’inclusion et de combattre tout type de discours de haine.
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Les responsables de Blue Diamond ont annoncé ce mercredi 3 novembre, la digitalisation des œuvres des artistes chanteurs béninois depuis les années 60 jusqu'aux années 2000. Confié à Universal Music Africa, le projet de la digitalisation du patrimoine musical béninois vise à mettre en ligne sur toutes les plateformes internationales les œuvres des artistes béninois qui existaient sur supports physiques, notamment les vinyles, cassettes et CD.
Lancé officiellement ce mercredi 3 novembre, le projet de la digitalisation du patrimoine musical du Bénin est une initiative du label Blue Diamond. L'objectif de ce projet qui s'annonce comme une révolution du patrimoine musical du Bénin vise à préserver et rendre disponible la musique béninoise sur les plateformes de streaming comme Deezer, sportify ou encore Apple Music.
« (…) Quand on passe par distributeurs différents les palyslistes mis en places ne sont pas disponibles à l'international sauf si on passe par les mêmes distributeurs. En réunissant l'ensemble de ces catalogues béninois, on sera beaucoup plus fort, on sera soudé pour être plus performant sur ces plateformes », a expliqué le représentant de Universal Music Africa, Félix PEA.
Le directeur général (Dg) de Blue Diamond, Alviral Aho, a expliqué que le projet est parti du constat qu'ils se sont rendus compte que la musique béninoise des années 60 aux années 2000 n'est pas présente sur les plateformes internationales. « Où elle est présente, elle a été placée par des personnes physiques et les artistes n'ont pas le retour financier », a précisé Alviral Aho.
Blue Diamond a donc numérisé et digitalisé. « Aujourd'hui on a plus de mille album qu'on a digitalisé et on va doucement vers les artistes et beaucoup ont déjà signé », a-t-il assuré.
Le directeur du Bubedra (Bureau Béninois du Droit d'Auteur et des Droits Voisins) qui a apporté sa caution morale à cette initiative a félicité l'équipe de Blue Diamond pour cette révolution. « Là où j'apprécie à titre personnel ce projet, c'est qu'aujourd'hui, la musique est économique. Les industries culturelles créatives sont rentrées dans une phase où il faut amorcer la marche numérique », a indiqué Eugène Abalo. Selon lui, cette marche ne doit pas exclure les œuvres qui existaient par le passé. Le directeur du Bubedra a aussi réaffirmé sa disponibilité à continuer à coopérer avec Blue Diamond dans l'intérêt des artistes musiciens béninois.
Le président directeur général (Pdg) de Blue Diamond Sidikou Karimou a fait savoir au regard du travail abattu, qu'ils sont en mesure de répondre aux besoins du public à la quête de la musique des années 60. « Nous, nous travaillons pour la prostérité », a-t-il indiqué. Il par ailleurs rassuré de ce que toutes les dispositions sont prises pour que les auteurs des œuvres digitalisées ou leurs ayant-droits puissent toucher leurs droits.
Universal Universal Music assure la distribution digitale du prochain album de Fanicko
Universal Universal Music
Africa a également annoncé la distribution digitale du prochain album de l'artiste béninois Fanicko dont la sortie est prévue pour février 2022, « Nous sommes très heureux d'accueillir la distribution digitale du prochain album de Fanicko », a indiqué le représentant de Universal Music Africa, Félix PEA.
« C'est un plaisir pour moi de vous annoncer en direct que Blue Diamond en collaboration avec Universal va distribuer mon album qui va sortir en février 2022. Je considère cet album comme mon tour 1er album parce qu'un grand travail a été fait autour de cet album », a expliqué Fanicko.
Marcel HOUÉTO
Depuis plusieurs mois, les prix des plusieurs produits sidérurgiques dont le rond à béton, un matériau indispensable dans le BTP, flambent en Algérie. L’ensemble des opérateurs et des particuliers se sont donc retrouvés face à des hausses inédites ponctuées par un black-out total des autorités concernées.
Or, une explication vient d’être, en fin, donnée au niveau du complexe sidérurgique d’El Hadjar. C’est, en effet, le Directeur général du complexe qui revient sur les raisons ayant entrainé la hausse des prix des produits sidérurgiques ces derniers mois.
Intervenant hier sur les ondes de la Radio nationale, le même responsable affirme que « c’est la hausse des prix des matières premières utilisées dans les hauts fourneaux, notamment le coke, qui est à l’origine de l’augmentation excessive des prix des produits sidérurgiques ».
Selon lui, le prix du coke (résidu de charbon), qui est un produit boursier, est passé de 300 dollars US en février dernier à 650 dollars US aujourd’hui. Il s’agit en principe d’un combustible obtenu par thermolyse de la houille.
Il convient de noter que ce produit est principalement utilisé en sidérurgie pour réduire le minerai de fer dans le haut fourneau afin d’obtenir la fonte, qui est ensuite transformée en acier. Rappelant que l’activité principale du complexe est la fabrication de produits plats et longs, à l’instar des bobines et tôles d’aciers, rond à béton et tubes sans soudure.
L’appel du ministre de l’IndustrieAu cours du mois d’octobre dernier, le ministre de l’Industrie Ahmed Zeghdar avait appelé, en marge d’une visite d’inspection des unités de production de la Société algéro-qatarie de sidérurgie (Algerian Qatari Steel- AQS-) à Jijel, à la révision les prix du fer à béton.
Dans son appel lancé à l’adresse des opérateurs et spécialistes en industrie sidérurgique, le ministre a fait état de la baisse des prix du rond à béton sur les marchés internationaux.
« Les industriels des complexes sidérurgiques de Bellara à Jijel, de Sider-El Hadjar à Annaba et Tosyali-Algérie sont appelés à réviser les prix du fer conformément aux prix appliqués sur les marchés internationaux », a, en effet indiqué Zeghdar.
Il convient également de noter que les prix du rond à béton ont connu des hausses importantes, atteignant le double. En fonction du diamètre, les prix ont atteint ou dépassé les 12 000 DA le quintal.
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En pleine crise inflationniste, le dossier de l’automobile refait à chaque fois surface. L’arrêt des importations a fait flamber les prix sur le marché des voitures. Outre le retour à l’importation des voitures neuves, le gouvernement se penche également sur la possibilité de faire entrer des voitures de moins de trois ans.
En plus de ces deux précédentes options, qui visent à rendre l’acquisition d’un véhicule plus accessible au citoyen, le gouvernement semble aussi prêt à étudier les dossiers des constructeurs automobiles qui voudraient investir en Algérie. Pour rappel, la dernière expérience du pays dans le domaine du montage était catastrophique.
Invité d’une émission télévisée sur la chaine Echourouk TV, Abdelaziz Kand, directeur général au sein du ministère de l’Industrie a confié que six marques mondiales de construction automobile ont déposé des demandes pour venir investir en Algérie.
Les Autorités algériennes de leur côté n’y voient pas d’inconvénient, estime le même intervenant, qui précise toutefois que l’accord pourrait être signé à condition que le « slogan gagnant-gagnant » puisse se réaliser sur le terrain. L’intervenant n’a cependant donné aucune indication sur l’identité des six marques concernées.
Véhicules de moins de 3 ans : le bout du tunnel ?Le même responsable s’est également penché sur la question des véhicules de moins de 3 ans. Selon lui, ce dossier pourra voir le jour avant la fin de cette année en cours.
Abdelaziz Kand ajoute que le comité chargé des dossiers des concessionnaires automobiles a déjà étudié 27 dossiers. Pas moins de 19 dossiers ont été toutefois refusés, indique le même intervenant, qui explique que la raison était que les 19 candidats ne réunissaient pas les conditions nécessaires.
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L'agence de notation financière internationale Fitch a rehaussé la notation de la République du Bénin de "B avec perspective positive" à "B+ avec perspective stable". Cette décision atteste une nouvelle fois de la forte résilience du pays face à la pandémie de Covid-19, qui avait déjà conduit l'agence à relever la perspective de notation du Bénin à ‘Positif' en février 2021.
Fitch salue en particulier la forte croissance potentielle du pays, la qualité des politiques économiques proactives du gouvernement et la stabilisation de l'endettement à un niveau nettement inférieur aux pays de notation équivalente. Le Bénin conforte ainsi sa position parmi les pays africains bénéficiant de la meilleure notation de crédit, se démarquant une fois de plus par sa résilience face aux chocs externes.
Fitch constate que les mesures efficaces de réponse à la pandémie et les réformes mises en œuvre par le gouvernement au cours des dernières années ont permis de préserver le dynamisme de l'économie malgré la crise. La progression du PIB atteint ainsi 3.8% en 2020, parmi les plus élevées au monde. Fitch prévoit par ailleurs un net rebond de l'activité en 2021 (+6.1%), soutenu notamment par les dépenses ciblées du gouvernement pour soutenir la reprise, et la réouverture de la frontière avec le Nigeria. L'agence anticipe ainsi des perspectives de croissance très favorables à moyen terme, reflétant notamment les efforts déployés par le gouvernement en matière de diversification de l'économie et d'attraction des investissements étrangers.
Par ailleurs, l'agence de notation rappelle que le niveau d'endettement public du Bénin se maintient à un niveau nettement inférieur aux pays comparables. Fitch salue la qualité de la gestion proactive de la dette par le gouvernement, ayant permis de réduire significativement les risques de refinancement, ainsi que la stratégie de diversification des sources de financement du Bénin.
Cette amélioration intervient après plusieurs décisions favorables des agences de notation, en dépit du choc du Covid-19. Moody's a ainsi relevé la notation du Bénin de ‘B2' à ‘B1' en mars 2021, décision suivie par l'amélioration de ‘A-‘ à ‘A' de la notation locale du Bénin par l'agence Bloomfield, en octobre 2021. La perception favorable des agences de notation confirme une fois de plus la qualité des fondamentaux du Bénin et l'efficacité des réformes mises en œuvre.
Fait à Cotonou, le 29 octobre 2021
Agriculture accounts for over 25 percent of Africa’s GDP while employing over 70 percent of people that live in rural communities. Credit: Miriam Gahtigah/IPS
By Esther Ngumbi
URBANA, Illinois, Nov 3 2021 (IPS)
Local, national and world leaders, and committed climate change activists are in Glasgow for the 26th UN Climate Change Conference of the Parties (COP26) to share the progress they’ve made since the COP21 in Paris six years ago and to discuss what comes next. One of the issues that must be on the table at COP26 is the worrying impact of climate change on agriculture in Africa.
Agriculture accounts for over 25 percent of Africa’s GDP while employing over 70 percent of people that live in rural communities. When agriculture is impacted, women, who work in the agricultural sector suffer the consequences. The entire agriculture value chain is threatened by climate change. According to a recent World Bank Report, unless urgent actions are taken, climate change could force millions of Africans to migrate to new areas.
At the production level, climate change is impacting agriculture via drought and flooding events. In 2020, flooding in East Africa impacted over six million people. In 2021, flooding has affected 669,000 people in West and Central Africa, over 700,000 people in Sudan and South Sudan and over 100,000 people in Nigeria.
At the foundation of climate-resilient agriculture is the need for smallholder farmers to have access to dependable and year round sources of water to support agriculture. At the moment African agriculture is dependent on rain-fed agriculture and because of climate change rains are no longer dependable
It is also having an impact through invasive and transboundary plant-eating insect pests such as the fall armyworm and the desert locust. Invasive insect pests cost the African continent U.S. $1 billion every year. Impacted the most are vulnerable groups that include African small holder farmers, women and girls, children, disabled and elderly people.
Without a climate-resilient agricultural sector, even the most ambitious climate initiatives will bear minimal returns. It is imperative for countries participating in the COP26 meeting to finance agriculture initiatives.
Looking at many developed countries, it is evident that it is possible to build climate resilient agriculture. This is particularly possible when several interlinked short-term and long-term strategies are put in place. At the foundation of climate-resilient agriculture is the need for smallholder farmers to have access to dependable and year round sources of water to support agriculture. At the moment African agriculture is dependent on rain-fed agriculture and because of climate change rains are no longer dependable.
Complementing access to water for agriculture are other important tools including access to most recent and improved agricultural technologies and resources. From improved and climate-smart seeds to drought, flooding, insects and plant disease-tolerant crops varieties to recent knowledge of agricultural practices and access to markets and financial help.
Important is the need for African countries to strengthen their early warning systems. These can only be achieved through strengthening African countries abilities to tap on big data and use it as a tool to stay ahead of all the climate linked disasters. Accompanying early warning systems is the need to lay out comprehensive climate adaptation initiatives.
At the center of all actions and strategies is the need to put the people on the ground and African countries at the center of climate action. As a founder to a startup, Oyeska Greens that is working with farmers at the Kenyan Coast I have seen firsthand the value of putting farmers at the forefront. Putting them at the forefront ensures that the strategies and initiatives that are laid out are relevant and meeting the current challenges that small holder farmers and other vulnerable groups are facing as it relates to climate change. Without including the very people whom we are serving, we risk unsustainable and irrelevant solutions.
Climate change is the most urgent crisis of our times. While talk and meetings such as COP26 are important, in the end it is the initiatives and actual projects being implemented in African countries, particularly in the agricultural sector that will help move the needle and address the escalating climate change crisis.
All countries must work together and take action in the fight against climate change to avert many crises that are projected to happen if we fail to act. Lives of vulnerable citizens including women, elderly and people with disabilities are at stake. Now is the time to ACT
Dr. Esther Ngumbi is an Assistant Professor at the University of Illinois at Urbana Champaign, and a Senior Food Security Fellow with the Aspen Institute, New Voices.
Depuis le 29 octobre dernier, un cargo algérien se retrouve retenu par les autorités maritimes de Brest, une ville portuaire en Bretagne, au nord-ouest de la France. Devant se rendre au Canada, le Cargo était venu faire une escale de routine dans cette ville.
Il s’agit, selon le quotidien français « Ouest France » qui a rapporté l’information, du cargo Saoura en provenance du port d’Annaba. Arrivé le 29 octobre au port de Brest, le cargo a été mis en détention par le Centre de Sécurité des Navires (CSN) de cette même ville.
Le cargo algérien a été retenu en raison de salaires impayés à l’équipage et de plusieurs autres problèmes techniques relevés dans le cargo, précise la même source. En réaction, l’association française de défense de la mer et des marins « Mor Glaz » a salué cette initiative.
Dans un communiqué, cette association a pointé « l’armateur », qui n’est autre que la Compagnie nationale algérienne de navigation. Selon Mor Glaz, « cet Armateur, ne paie pas les marins qui sont embarqués à bord de ce navire depuis trois voire six mois pour certains ».
Plusieurs défauts techniques relevésÀ côté de cette raison, l’on reproche également au cargo algérien plusieurs défauts techniques qu’il devait réparer avant l’appareillage. Il s’agit, entre autres, de « l’installation de ballastage et de jaugeage, la remise en état du LRIT qui est en panne, un système d’identification et de suivi des navires à grande distance ».
L’association cite également, comme autre raison, « la mise aux normes des conditions de vie des 22 marins à bord ». Ces derniers manquent, en effet, de draps, d’oreillers, de taies d’oreillers, de couvertures de lits …
Il convient de noter que le cargo Saoura était destiné à se rendre au Canada après avoir fait une escale de routine à Brest en vue de se ravitailler en eau et vivres. Il était sur lest, c’est-à-dire qu’il ne transportait aucune cargaison, mais des conteneurs vides à bord.
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