Les forces de sécurité gambiennes étaient déployées en masse vendredi à Banjul, où l’issue du scrutin présidentiel restait indécise entre Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, et le candidat d’une coalition d’opposition, Adama Barrow, crédité d’une légère avance selon des résultats partiels, une première dans le pays.
Le réseau internet et les communications téléphoniques internationales étaient toujours coupés, afin d’empêcher la diffusion de résultats non officiels, une pratique observée dans une récente série d’autres scrutins africains sous haute tension (Gabon, Congo, Tchad …), afin de prévenir des troubles post-électoraux.
Selon de premiers résultats annoncés à la télévision par la Commission électorale, M. Barrow l’emportait symboliquement sur l’ensemble des circonscriptions de Banjul, avec 49,67% des voix, devant M. Jammeh, à 42,64% et Mama Kandeh, ex-député du parti au pouvoir, candidat d’une nouvelle formation, à 7,6%.
Quelque 890.000 électeurs, sur près de 2 millions d’habitants de ce pays d’Afrique de l’Ouest enclavé dans le territoire sénégalais, hormis sa façade atlantique, étaient appelés aux urnes jeudi, pour départager les trois candidats.
Dès la fermeture des bureaux de vote, qui ont connu une grande affluence, a commencé le décompte des billes déposées dans les trois bidons de couleurs différentes – vert pour Jammeh, gris pour Barrow et violet pour Kandeh – un système de vote unique au monde.
« Par la grâce de Dieu Tout-Puissant, ce sera le plus grand raz-de-marée de l’histoire de mes élections dans ce pays », a lancé Yahya Jammeh après avoir voté.
Porté au pouvoir par un coup d’Etat en 1994, il a été élu pour la première fois en 1996 puis réélu trois fois.
L’opposant Adama Barrow a affiché la même assurance. « S’il (Jammeh) perd, il faut qu’il reconnaisse sa défaite. Et nous savons qu’il va perdre », a-t-il déclaré.
– ‘Illusion de liberté’ ? –
Un homme d’affaires, Sulayman Jallow, s’est dit impatient d’une alternance, après 22 ans. « Cela fait trop longtemps », a-t-il affirmé: « Nous avons été marginalisés, persécutés et torturés ».
« Notre président est un type travailleur, un homme bien, il aime tout le monde », a au contraire estimé Modou Job, 36 ans, peintre en bâtiment.
Résumant la crainte de violences au sein de la population, Kaddy Kanu, une femme de 30 ans, a affirmé que « l’important, c’est que ce soit une élection pacifique ».
M. Jammeh a prévenu qu’il ne tolérerait aucune contestation des résultats dans la rue, mais exclusivement devant les tribunaux, assurant que la fraude était impossible.
Le ministre de l’Information, Sheriff Bojang, a qualifié l’interruption des communications de « mesure de sécurité qui sera levée dès l’annonce des résultats ». Il a invoqué la nécessité « d’empêcher les gens de donner de fausses informations, comme au Gabon », en référence aux troubles dans ce pays après la présidentielle du 31 août.
Le département d’Etat américain a salué « une participation manifestement élevée et un climat généralement pacifique » lors du vote, mais s’est inquiété « des pressions et des intimidations » avant le scrutin.
Amnesty International a de son côté déploré le blocage des communications, qui « dissipe l’illusion de liberté apparue pendant les deux semaines de campagne électorale », et Human Rights Watch (HRW) a appelé les autorités à les rétablir et à « autoriser la tenue de manifestations pacifiques ».
La Gambie a également fermé depuis mercredi soir ses frontières terrestres, comme à chaque élection, selon une source de sécurité sénégalaise.
Selon des analystes et l’opposition, c’est la première fois que le régime, qui a survécu à de nombreuses tentatives de coup d’Etat, est sérieusement menacé par un scrutin, au terme d’une campagne marquée par l’expression d’un pluralisme inhabituel.
Malgré la répression, la parole se libère depuis des manifestations en avril pour réclamer des réformes politiques, puis pour dénoncer la mort en détention d’un opposant et la condamnation en juillet à trois ans de prison d’une trentaine de participants à ces rassemblements, dont le chef de l’opposition, Ousainou Darboe.
Les ONG et certaines chancelleries condamnent les violations des droits de l’Homme sous Yahya Jammeh, des accusations qu’il rejette.
Beaucoup de Gambiens portent néanmoins à son crédit la stabilité du pays et certains progrès, notamment en matière d’éducation et de santé. Mais de nombreux autres fuient la pauvreté et la répression sur les routes de l’émigration clandestine.
Az orosz visszahívás a 2010 augusztusa és 2016 májusa között értékesített BMW X3 F25 és az BMW X4 F26-os modellekre vonatkozik.
A BMW német járműgyártó oroszországi képviselete 33 ezer BMW autót hív vissza ellenőrzésre a gyerekülések rögzítésének esetleges hibája miatt.
A BMW-képviselet szerint deformálódhat az ISOFIX gyerekülés rögzítési rendszer egyik alkatrésze hosszabb használat során, ami csökkenti az ülés megbízhatóságát.
A visszahívás a 2010 augusztusa és 2016 májusa között értékesített BMW X3 F25 és az BMW X4 F26-os modellekre vonatkozik.
Le 30 novembre 2016 est désormais entré dans l’agenda des dates célèbres au Mali. Il est la date d’ouverture du procès tant attendu des 18 militaires, auteurs de l’un des coups d’Etat qualifié des plus stupides et abjects. Ils sont accusés des crimes les plus horribles d’assassinats et de complicités d’assassinats contre leurs frères d’armes, « les Bérets rouges ». Le « Général » Amadou Haya Sanogo et ses 17 compagnons d’infortune répondront tout au long de ce procès des chefs d’accusation que le Procureur Général leur avait déjà notifié. Ils se défendront bec et ongle pour prouver leur innocence et tenter d’échapper à la peine de mort au regard des faits graves qui leur sont reprochés. Ils pourraient dévoiler beaucoup de secrets d’Etat qui mouilleraient certainement beaucoup de cadres dans les rangs du pouvoir. Ce procès est suivi avec une grande attention par les parents de victimes qui attendent la fin du procès pour faire leur deuil. Mais aussi les organisations des Droits de l’Homme, la communauté internationale et tous ceux qui ont soif de la vérité et qui sont épris de justice.
Pour rappel, le procès du Général Amadou Haya Sanogo est le quatrième procès de groupes de militaires de l’indépendance à nos jours. Le dénominateur commun à ces différents procès est qu’ils sont tous liés au coup d’Etat ou tentative de coup d’Etat.
Le premier procès a eu lieu en 1969 soit juste un an après le coup d’Etat du Comité Militaire de Libération Nationale dirigé par le Lieutenant Moussa Traoré. Diby Silas Diarra et 32 autres compagnons comparaissaient dans un procès inique pour tentative de coup d’Etat contre le régime militaro fasciste. La sentence avait été la peine de mort.
Le second procès était celui de Tiécoro Bagayoko, de Kissima Doukara, de Karim Dembélé et autres, considérés par certains comme les bourreaux des premières victimes que furent Diby Silas Diarra et ses compagnons. Ce second groupe fut également jugé et condamné à la même peine que le premier.
Le troisième procès fut celui contre le général Moussa Traoré qui, après 23 ans de gouvernance, s’est vu renverser par les militaires qui parachevèrent la longue lutte du peuple malien un 26 Mars 1991. L’ironie de l’histoire, le Général Moussa Traoré et ses quatre infortunés qu’étaient les généraux Mamadou Coulibaly, Sékou Ly et le colonel Ousmane Coulibaly furent condamnés à mort comme leurs nombreuses victimes. Ils n’échappèrent à cette sentence que grâce à la clémence et à la magnanimité du Président Konaré qui commua leur peine à la prison à perpétuité.
Le quatrième procès est donc celui du Général Amadou Haya et 17 autres frères d’armes pour assassinats et complicité d’assassinats suite au contre coup d’Etat avorté des Bérets rouges. Ce Procès sera-t-il le dernier des militaires pour un coup d’Etat au Mali ?
Youssouf Sissoko
Source : inf@sept
Paul Kaba Thiéba, le chef du gouvernement burkinabè pilote une levée de fonds à Paris pour financer sa stratégie de développement. Il dévoile ses priorités dans une interview exclusive à paraître dans le numéro 2917 de Jeune Afrique, en kiosque du 5 au 11 décembre.
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« Le scénario est presque écrit d’avance », nous explique plusieurs personnes présentes dans la salle. Selon eux, le principal accusé sera condamné à perpétuité puis gracié à la fin du mandat du président IBK. Pour eux, ce dossier dépasse de loin le seul pouvoir judiciaire; ce qui se comprend aisément quand on sait que la séparation des pouvoirs n’est qu’un concept creux dans nos Etats africains, particulièrement au Mali où l’Exécutif peut même se permettre de relâcher dans la nature des terroristes avérés, impliqués dans la tuerie sauvage de nombreux fils du pays. Au nom d’un soi-disant « intérêt général » voire une « raison d’Etat ».
« Amadou A. Sanogo, qu’on le veuille ou pas, a directement ou indirectement contribué à la seconde vie politique d’IBK et à son élection. Le président n’a peut-être pas oublié ce soutien inestimable », nous explique madame Keita venu pour que justice soit faite.
« De toutes les façons, tout ça c’est du cinéma ! On sait tous comment ça va finir, dans 10 ans il sera gracié et remis dans ses droits. On a vu Moussa Traore ici qui a éliminé des civils désarmés et qui joue au almamy dans les cérémonies et qui continue de jouir dans le grand luxe à Djicoroni para. » écrit Aminata Ouédrago sur sa page Facebook.
Nombreux sont les maliens qui imaginent le scenario de cette manière. Quant aux membres du collectif des familles des victimes, ils pensent que justice sera faite et que les condamnés exécuteront leurs peines sans bénéficier d’aucune faveur de qui que ce soit.
Taquinant ses co-accusés, Sanogo ne ressemblait aucunement à quelqu’un qui ignore l’issue de son procès en voyant son comportement le premier jour de son procès où il s’est présenté comme étant un général d’armée et ex chef d’état de la république. Plus de 90% des gens interrogés sur place imaginent le scenario de cette façon.
Salif Diarrah envoyé spécial de maliactu.net
Selon Gaoussou Diakité, superviseur d’Alphalog, il s’agit d’informer, de sensibiliser les groupes cibles sur les enjeux du lavage des mains au savon. L’observation de ce geste simple et peu coûteux permettant de sauver autant de vies que n’importe quel vaccin, doit être désormais ancré dans nos habitudes, a souligné M. Diakité.
La Journée mondiale du lavage des mains au savon, s’adresse tout particulièrement aux écoles, aux enfants qui devraient adopter ce comportement à la maison et le répandre dans la communauté. Les autorités administratives, politiques locales et scolaires ont exprimé toutes leur gratitude à l’endroit d’Alphalog et invité les populations cibles à l’observation stricte des mesures d’assainissement. Les activités de la journée se sont poursuivies par la présentation de sketches sur la pratique. La cérémonie a pris fin par la remise de cadeaux aux gagnants des questions posées aux élèves sur l’assainissement et certains participants.
L’ONG initie aussi des activités d’assainissement dans certaines communautés, notamment au niveau des établissements scolaires. C’est dans ce cadre que les écoles de N’Golonianasso, Zangorola, Sanga et N’Tosso Kolonigué, Djitamana dans les communes rurales de N’Golonianasso, N’Goutjina, Kolonigué et Zangasso ont réservé un accueil chaleureux à la délégation composée du représentant du CAP et des maires desdites communes.Cette rencontre avait pour objectif d’informer les écoles et les communautés, des décisions et des dispositifs pris par les enseignants, Conseil de gestion scolaire (CGS) et les élèves pour gérer l’eau, l’hygiène et l’assainissement à l’école, présenter les nouveaux clubs d’hygiène et susciter l’émulation entre les écoles. Il s’agissait de s’assurer de l’utilisation efficiente du dispositif de matériel d’assainissement mis à la disposition des écoles par l’UNICEF, de la pratique des règles élémentaires d’hygiène, de la mise en œuvre des recommandations d’Alphalog et du respect des engagements pris par les groupes cibles comme, entre autres, l’arrêt de la défécation à l’air libre, le lavage des mains au savon, la création des clubs d’hygiène et l’engagement des CGS à soutenir les actions WASH dans leurs écoles. Les participants ont fait une présentation du bilan des activités WASH. Il ressort de cette présentation qu’une véritable émulation est créée entre les écoles par rapport à l’assainissement, l’entretien du matériel, les efforts consentis par les CGS.
Dans son intervention, Gaoussou Diakité a remercié tous les acteurs pour leur implication ayant contribué à porter haut le flambeau de l’assainissement à l’école. Il a félicité et salué les acteurs pour l’assimilation de la pratique de l’assainissement dans l’environnement scolaire, mais aussi félicité l’UNICEF pour son accompagnement des activités des acteurs et du gouvernement.
S. DIAMOUTéNé
Amap Koutiala
Source : L’Essor
Nagy valószínűség szerint újabb támadásokat tervez elkövetni Európában a közeljövőben az Iszlám Állam nevű terrorszervezet – közölte az európai uniós tagországok hágai székhelyű rendőri együttműködési szervezete, az Europol pénteken.
A friss jelentés szerint leginkább azok az országok lehetnek veszélyben, amelyek részt vesznek a Szíria és Irak területén tevékenykedő, az Iszlám Állam (IÁ) legyőzésén munkálkodó katonai koalícióban.
Titkosszolgálati információk szerint az IÁ több tucat embert irányít Európában, akik képesek terrortámadások elkövetésére. A beszámolók szerint a terrorszervezet megtalálja és több esetben arra buzdítja a társadalom peremére sodródott vagy mentálisan terhelt fiatalokat is, hogy a nevében támadásokat kövessenek el.
Az Europol felhívta a figyelmet arra, hogy az Iszlám Állam a Közel-Keleten ismert taktikáját – például az autóba rejtett pokolgépekkel vagy más módon elkövetett robbantásokét – bevetheti Európában is, ahogyan ezt a párizsi vagy a brüsszeli összehangolt merényletek is bizonyítják.
A jelentés kiemelte, hogy míg a terrorszervezet korábban elsősorban a katonai és rendfenntartó erőket célozta, ma már a civil lakosságot is célba veszi, amivel a társadalom megfélemlítését kívánja elérni. Az olyan infrastruktúrák, mint az elektromos hálózat vagy az atomerőművek a jelentés szerint jelenleg nem tartoznak a kiemelt célpontok közé.
Az Europol azt kérte az uniós tagállamoktól, hogy fokozzák az együttműködést a kiberfenyegetés megelőzése terén, mivel az ilyen típusú támadások sem zárhatók ki.
Az év elején Marokkóban meghiúsított, az Iszlám Államhoz köthető támadást követően talált biológiai és kémiai fegyverek arra utalnak, hogy a terroristák kiszélesítették Európában is bevethető eszközeik skáláját, a jelentés szerint ugyanakkor továbbra is nagyobb a valószínűsége az egyszerűbben beszerezhető, könnyen kezelhető és rövid távon hatékonyabb automata lőfegyverek, kések és a járművekbe rejtett pokolgépek használatának.
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Peu à peu, la future administration américaine prend forme. Ainsi, en matière de sécurité et de défense, Donald Trump, qui succédera à Barack Obama en janvier prochain, a déjà nommé l’ex-général Michael Flynn au poste de conseiller à la sécurité nationale et le « faucon » Mike Pompeo à la CIA. Ancien directeur de la DIA (Defense […]
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