COMMUNIQUE
4ième Session - Juillet 2025
Le recouvrement de créances est une composante cruciale de la bonne santé financière d'une entreprise. Les retards de paiement ont un impact significatif sur la trésorerie et la croissance de votre entreprise.
Cependant, en adoptant des pratiques efficaces, ces risques peuvent être minimisés. Vous devez chercher à optimiser la trésorerie de votre entreprise par le recouvrement de créances.
Cercle OHADA du Burkina annonce l'ouverture des inscriptions pour la 4ième Session du Certificat OHADA de spécialité en recouvrement et voies d'exécution en 40h soit 10 séances de 4h. Le démarrage de la formation est prévu pour le samedi 5 juillet 2025 à partir de 8h au CERPAMAD (siège). Cette formation spécialisée courte et intensive vise à fournir aux participants des connaissances et des pratiques adéquates en recouvrement et voies d'exécution. Un programme qui vous enrichit sans vous submergé.
Le nombre de participants est limité à 15 personnes et pour démarrer la session il faut au moins 5 inscrits.
A Cercle OHADA du Burkina nous sommes plus que jamais convaincu que la formation est un outil indispensable pour le déménagement des compétences et l'amélioration continue des performances. Seules la formation et la mise à niveau des connaissances permettent de tenir la barque et de garder le cap de l'excellence.
DOSSIER D'INSCRIPTION
• Cv actualisé
• 1 photo d'identité
• Fiche d'indentification à renseigner (fournie après réception du CV).
FRAIS DE PARTICIPATION
Les frais de participation sont fixés à 175 000 FCFA dont 75 000 FCFA à l'inscription et le reste peut se régler en deux tranches maximum contre reçu ou une décharge.
NB : Le Code vert OHADA dernière édition est obligatoire. Possibilité de l'acquérir sur place (au besoin) et le Code OHADA de recouvrement de créance (très recommandé).
Les séances se tiennent exclusivement en présentiel le samedi matin à raison de 4h par séance avec une pause-café offerte aux participants. Découvrez une approche pédagogique spécifique qui accompagne l'innovation en matière de recouvrement et intègre les meilleures pratiques afin de vous assurer une totale satisfaction et justifier votre confiance et votre fidélité. Ne laissez pas les impayés compromettre votre réussite. L'expérience de nos anciens auditeurs renseigne sur la qualité et le sérieux de cette formation.
Inscrivez-vous dès aujourd'hui à cette formation spécialisée et devenez un praticien certifié en recouvrement et voies d'exécution OHADA. Optimisez vos chances de succès et transformez les défis en opportunités grâce à cette exceptionnelle formation.
Informations § Inscriptions contacter Cercle OHADA du Burkina : Récépissé n° : N 00000 508101/MATD/SG/DGLPAP/DOASOC du 28 janvier 2019, Siège social Immeuble CERPAMAD sis à la Zone du bois ; N° IFU : 00111804 E ; E-mail : cerclohadaburkina@yahoo.fr ou cerclohadaburkina@gmail.com ; Tél / Mobile : (+226) 78 27 00 74 / 75 31 57 92 ou Tél / Fixe : (+226) 25 36 07 03 (Secrétariat du CERPAMAD, sis à la zone du bois, près du canal de Zogona, ex-secteur 13 à Ouagadougou).
Ensemble, construisons l'Afrique de demain avec l'OHADA !
Nature du contrat : Contrat à durée déterminée conformément aux lois du Burkina, temps plein, 40 heures par semaine
Lieu d'affectation/du poste de travail : Burkina Faso
Salaire et avantages : salaires compétitifs assortis de nombreux avantages sociaux
A propos de l'organisation WaterAid
Vous voulez mettre à profit vos compétences au Burkina Faso pour contribuer à rendre l'eau potable, des toilettes décentes et une bonne hygiène accessible à tous et en tout lieu ?
Nous recherchons des candidats qui sont passionnés, inventifs et dévoués. En contrepartie, vous serez soutenu et habilité à donner le meilleur de vous-même. Collectivement, notre contribution fera toute la différence.
En devenant Directeur Pays de WaterAid, vous contribuerez à transformer la vie de millions de personnes pour leur permettre de réaliser leur potentiel, de vaincre la pauvreté et de changer leur vie définitivement.
A propos de l'équipe
WaterAid est une organisation internationale dont la vision est celle d'un monde où tout le monde a accès à l'eau potable, à l'hygiène et à l'assainissement. WaterAid œuvre pour transformer des vies à travers un meilleur accès à l'eau potable et à de bonnes conditions d'hygiène et d'assainissement des populations les plus pauvres et les plus marginalisées du monde. La mise en œuvre du plan stratégique 2023-2028 de WaterAid Burkina Faso (WABF) accorde une place de choix à : une meilleure résilience des services WASH aux effets du changement climatique ; une augmentation quantitative et qualitative des financements du secteur WASH au Burkina Faso ; la mobilisation des ressources ; l'établissement de partenariats multi-acteurs ; l'utilisation de la recherche-action et de l'innovation, tout en s'appuyant sur les leçons tirées des stratégies précédentes. Ainsi, WaterAid Burkina Faso recherche une candidature qualifiée et motivée pour le poste de Directeur Pays basé à sa représentation nationale à Ouagadougou.
Concernant le poste à pourvoir
La mission principale du Directeur Pays (DP) est d'assurer le leadership du Programme Pays et également de soutenir le leadership au niveau régional, panafricain et mondial de WaterAid. Le Directeur Pays réussira sa mission à travers l'orientation du Programme Pays, la capacitation et le développement du personnel et des partenaires et à travers l'influence des institutions publiques et privées sur l'impact que peut avoir de meilleurs services d'eau potable, d'assainissement et d'hygiène sur les personnes les plus pauvres et les plus exclus, toute chose qui contribuera à réduire la pauvreté et à promouvoir le développement humain
Responsabilités :
1.Exercer un leadership stratégique de qualité au sein de l'équipe du Programme Pays pour promouvoir une culture de gestion fondée sur le soutien, l'autonomisation et la collaboration.
2. Diriger, encadrer et motiver une équipe, en créant un environnement qui permet au personnel de valoriser son potentiel et qui facilite la constitution d'équipes aux performances élevées ; s'assurer que l'équipe de direction encourage une collaboration interne efficace et un travail en synergie.
3. Élaborer et mettre en œuvre la stratégie du Programme Pays en cohérence avec la stratégie globale de l'organisation WaterAid.
4. Encourager le développement du secteur à travers de bonnes relations avec les acteurs du secteur.
5. Collaborer avec les collègues de WaterAid pour améliorer les relations et assurer un travail organisationnel efficace.
6. En qualité de membre appartenant aux équipes de direction de la région et de WaterAid, contribuer à soutenir l'efficacité et le développement de l'organisation.
7. Conduire le processus permettant au Programme Pays de prendre en compte les questions de droits, d'équité et d'inclusion dans ses activités et garantir un cadre de travail diversifié et inclusif.
8. Être toujours informé du contexte de financement local et identifier les opportunités nécessaires pour augmenter les ressources, en collaboration avec le Directeur Régional et l'Unité chargée du Financement Stratégique.
9. Avoir une compréhension profonde de l'environnement externe de nos opérations, identifier et traiter les risques, notamment à travers la mise en place de procédures appropriées en matière de santé et de sécurité.
Conditions d'actes de candidatures :
• Avoir une maîtrise ou un diplôme professionnel dans un domaine correspondant à l'objet de la candidature.
• Avoir une expérience éprouvée dans la direction d'un Programme/Bureau Pays
• Disposer d'une expérience de leadership stratégique et de gestion d'une équipe pluridisciplinaire et professionnelle, de préférence dans le secteur de l'eau et de l'assainissement.
• Expérience dans l'élaboration de plans stratégiques dans la fonction de direction.
• Expérience dans le développement des principaux partenariats stratégiques et opérationnels avec les ONG nationales et les autorités publiques dans le cadre des interventions liées aux programmes, aux politiques et au plaidoyer.
• Expérience dans la collecte de fonds auprès d'agences publiques et/ou internationales (bilatérales/multilatérales), dans la gestion de budgets élevés auprès de différents bailleurs de fonds internationaux.
• Diriger les relations avec les Gouvernements nationaux, les agences bilatérales et multilatérales pour influencer les politiques.
• Avoir des compétences confirmées en leadership et en gestion stratégique.
Pour être retenu, il faut aux candidats :
• une compréhension approfondie et fiable du développement international (politiques et programmes), notamment dans le domaine de l'eau et de l'assainissement dans les pays en développement.
• une aptitude à réfléchir et à analyser de manière claire et précise
• une capacité à élaborer des plans stratégiques à long terme pour le Programme Pays et à développer des plans opérationnels à court et à moyen terme.
• Des capacités à planifier ses propres activités, fixer des priorités et les mener à bien sous pression ou dans des situations de sollicitations divergentes.
• Une aptitude à diriger la gestion financière et budgétaire et à assurer un bon niveau de responsabilité envers les partenaires internes et externes et
• Pouvoir parler couramment le français et être capable de communiquer et de faire des présentations en anglais de manière claire, quoique non obligatoire. Il est aussi important de posséder les compétences suivantes :
• Une expérience confirmée en matière de plaidoyer et de lobbying
• Une expérience professionnelle au Burkina Faso, en Afrique de l'Ouest, ou à l'échelle internationale
• Expérience de collaboration avec les administrations locales et nationales pour fournir et mettre en œuvre des programmes d'assistance technique et de renforcement des capacités.
• Compréhension des langues locales du Burkina Faso
• Expérience professionnelle dans une organisation internationale, une agence multilatérale ou bilatérale, ou dans un milieu professionnel au niveau international.
• Connaitre et comprendre les structures et problèmes de gouvernance, notamment la gestion et l'obligation de rendre des comptes aux conseils d'administration.
• Expérience dans les approches de marketing social de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène (WASH) ou dans tout autre secteur apparenté
Date de clôture des candidatures : 12:00h GMT le lundi 07 juillet 2025
Pour postuler, cliquez sur https://apply.workable.com/wateraid/j/0E5333AE38/
https://www.linkedin.com/jobs/view/4250548089/: « postuler » et répondre aux questions de présélection : et publier votre CV et votre lettre de motivation rédigés en anglais.
Est-ce possible d'utiliser l'Intelligence Artificielle (IA) pour ma candidature ? WaterAid déconseille formellement l'utilisation de l'IA à tous les stades du processus de recrutement. Nous voulons un processus équitable et transparent qui offre à tous les candidats les chances égales de réussite. Nous souhaitons voir vos expériences et perceptions personnelles dans votre candidature mais également lors de l'entretien si vous êtes présélectionné(e).
Contrôle préalable à l'embauche :
Pour faire acte de candidature à ce poste, vous devez démontrer votre éligibilité à travailler au Burkina Faso. Tous les contrôles préalables à l'embauche seront effectués conformément à la législation en vigueur du Burkina Faso.
Nos avantages sociaux :
WaterAid s'engage à créer un environnement de travail propice à l'épanouissement et à la réalisation de soi. Ainsi, en plus de notre mission mondiale stimulante et de notre environnement de travail agréable, nous proposons un généreux programme d'avantages sociaux pour vous aider à prendre soin de votre santé, de votre bonheur et de votre bien-être.
Notre engagement en tant qu'organisation :
Engagement ou Promesse de l'équipe des Ressources Humaines :
Nous nous engageons à œuvrer avec passion et détermination pour que chacun, partout dans le monde, ait un accès sûr et durable à l'eau, aux toilettes et à l'hygiène. WaterAid est une organisation aux objectifs clairs - où les employés s'engagent pleinement et assument une responsabilité partagée de l'impact de son action. Nous sommes une communauté mondiale aux origines et aux opinions diverses, et nous sommes motivés par la réalisation d'un travail exaltant et passionnant. Nous nous attachons du prix au bien-être de notre personnel, à être une organisation où les employés sont en sécurité et peuvent exprimer leur point de vue, et à incarner réellement nos valeurs.
Chances égales dans l'emploi :
WaterAid prône l'égalité des chances et la prise en compte du handicap. Nous nous engageons à atteindre les normes les plus élevées en matière de diversité, d'équité et d'inclusion. Nous acceptons les candidatures de personnes de toutes origines, croyances, coutumes, traditions et modes de vie. Il s'agit en re autres de la race, du sexe, du handicap, de l'âge, de l'orientation sexuelle, de la religion, de l'origine nationale ou sociale, l'état sanitaire et la situation économique ou sociale.
Politique de safeguarding/Protection
Par ailleurs, nous nous employons à protéger toutes les personnes avec lesquelles nous entretenons des relations. Nous avons une politique de tolérance zéro envers l'abus de pouvoir, de privilège ou de confiance dans toutes nos activités, et contre toute forme de comportement inapproprié, de discrimination, d'abus, d'intimidation, de harcèlement ou d'exploitation. La protection des personnes et des communautés avec lesquelles nous travaillons, de notre personnel, de nos volontaires et de toute personne agissant en notre nom est notre priorité absolue, et nous tenons à assumer nos responsabilités avec le plus grand sérieux. Comme mesure de protection, WaterAid vérifie les données de référence de tous les employés potentiels. Ces vérifications sont effectuées à l'issue du processus de recrutement et avant l'entrée en fonction de l'employé.
Communiqué N° 2025_____________/MESRI/SG/UJKZ/P
Le Président de l'Université Joseph KI-ZERBO porte à la connaissance du public qu'il est ouvert, au titre de l'année académique 2025-2026, un test de recrutement d'étudiants en première année de licence DEDA à l'Unité de Formation et de Recherche en sciences Humaines (UFR/SH).
Le nombre de places est limité à soixante- cinq (65).
La durée de la formation en licence est de trois (3) ans répartis en six (6) semestres. Les cours se dérouleront uniquement en présentiel.
A. Public cible
Le programme de licence DEDA est ouvert à tout professionnel (du public et du privé) titulaire du BAC, désirant acquérir des connaissances approfondies dans le secteur de l'éducation et de la formation.
B. Conditions de candidature
Pour faire acte de candidature, le/la candidat(e) doit être titulaire d'un baccalauréat ou de tout autre diplôme reconnu équivalent par les services compétents du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation au Burkina Faso.
Le processus de recrutement se déroulera en deux phases :
– Une phase de pré-sélection sur dossier ;
– Un test écrit
C. Composition du dossier de candidature
Le dossier de candidature, pour être recevable sur la plateforme Campus Faso, doit comprendre les pièces suivantes :
– Un extrait de naissance ;
– Une copie légalisée de la pièce d'identité ;
– Une copie légalisée du diplôme du baccalauréat ;
– Un curriculum vitae détaillé, daté et signé ;
– Une lettre de motivation d'une page ;
– Le dernier certificat de prise de service
– Une autorisation de faire acte de candidature signée par l'autorité compétente
pour les fonctionnaires ;
– Une autorisation d'absence accordée par le chef de service du candidat ou par
l'autorité compétente.
D. Frais de gestion du dossier
Les frais de gestion du dossier (non remboursables) sont fixés à quinze mille cinq cents (15500) F CFA payables sur la plateforme Campus Faso par Coris Money, moov money ou orange money.
E. Soumission des candidatures
La soumission des candidatures se fera en ligne sur la plateforme Campus Faso par le lien : https://www.campusfaso.bf/formations/candidature.
F. Calendrier de déroulement du recrutement
– Du 4 juin au 30 juin 2025 à 23h 59 GMT : dépôt des dossiers de candidatures sur Campus Faso
– Le 14 juillet 2025 : résultat de la pré-sélection disponible sur la plateforme Campus Faso, aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la filière DEDA
– Du 21 au 25 juillet 2025 : test écrit
– Le 30 juillet 2025 : résultats de l'admission disponibles sur la plateforme Campus Faso, aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la filière DEDA
Le 22 septembre : début des cours
G. Droits d'inscription et de formation en FCFA
Pour tout renseignement complémentaire ; veuillez contacter :
Secrétariat de la filière DEDA : (226) 25 30 04 76/ 61 47 97 01/79 99 26 49/ 66 11 45 74
Email : uo.deda@gmail.com
P. Le président et par délégation,
Le Vice- Président chargé des Enseignements
et des Innovations Pédagogiques
Dr Bernard ZOUMA
Maitre de Conférences
Chevalier de l'Ordre des palmes Académiques
– Diffusion générale
– Le faso.net
Ampliations :
– UFR/SH
– DAOI
– VP/EIP
– Point focal Campus Faso
– Chargé de communication
– AC
– DSI
Communiqué N° 2025___________/MESRI/SG/UJKZ/P
Portant prolongation de l'appel à candidature pour le recrutement d'étudiants en première année du Master en Développement et Education des Adultes (DEDA), option Pédagogie du Changement Social et du Développement (PCSD)
Le Président de l'Université Joseph KI-ZERBO porte à la connaissance du public, en général, et des acteurs du développement en particulier, qu'il est ouvert, au titre de l'année académique 2025-2026, un test d'admission comptant pour la dixième promotion en Master Développement et Education des Adultes (DEDA), option Pédagogie du Changement Social et du Développement (PCSD).
Le nombre de places est limité à trente-cinq (35).
La durée de la formation est de deux (2) ans. Elle est organisée sur le modèle d'alternance : 4 à 6 semaines de formation intensive (bloc de cours) suivi d'environ 3 mois sur le terrain professionnel de l'étudiant. Les cours se dérouleront suivant une formule mixte : en présentiel (8 heures-12 heures et 13 heures-17 heures) à l'Université Joseph KI-ZERBO et en ligne.
A. Conditions de candidature
Pour faire acte de candidature au Master, le candidat doit :
– être titulaire d'une licence d'université ou de tout autre diplôme jugé équivalent par les services techniques du Ministère en charge de l'enseignement supérieur du Burkina Faso ;
– justifier d'au moins trois (3) ans d'expériences professionnelles.
La sélection se déroule en deux phases :
– présélection à partir d'un examen de chaque dossier de candidature ;
– un entretien avec un jury d'admission.
B. Composition du dossier de candidature
Le dossier de candidature, pour être recevable sur la plateforme Campus Faso, doit comprendre les pièces suivantes :
1. un extrait de naissance ;
2. une photocopie légalisée de la pièce d'identité ou du passeport ;
3. une photocopie légalisée du diplôme du baccalauréat ou son équivalent ;
4. une photocopie légalisée du diplôme de la licence ;
5. un curriculum vitae détaillé (avec photo), daté et signé faisant ressortir les parcours scolaire, universitaire et professionnel/extraprofessionnel, les expériences menées et les compétences acquises ;
6. une lettre de motivation d'une page maximum datée et signée, renseignant à l'en-tête outre les coordonnées (lieu de résidence y compris), l'emploi et la fonction actuels ;
7. une/des attestation (s) ou arrêté ministériel (intégration/titularisation) justifiant que le candidat possède au moins 3 années d'expériences professionnelles pour les candidats relevant du secteur public.
Une attestation de travail ou contrat de prestation / consultation pour les candidats du secteur privé.
C. Frais de gestion de dossier
Les frais de gestion du dossier (non remboursables) sont fixés à quinze mille cinq cents (15 500) F CFA payables sur la plateforme Campus Faso par Orange Money, Moov Money ou Coris Money.
D. Soumission des candidatures
La soumission des candidatures se fera en ligne sur la plateforme Campus Faso par le lien : https://www.campusfaso.bf/formations/candidature.
E. Calendrier de déroulement du recrutement
Du 1er au 30 juin 2025 à 23 h 59 GMT : dépôt des dossiers de candidature sur Campus Faso.
Le 07 juillet 2025 : résultats de la pré-sélection disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.
Du 14 au 17 juillet 2025 : entretiens oraux à l'Université Joseph KI-ZERBO.
Le 24 juillet 2025 : résultats d'admission disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.
F. Droits d'inscription et de formation en FCFA
NB : les informations détaillées de la formation (objectifs, programme, blocs, diplôme…) sont contenues dans un dépliant téléchargeable sur le site Web de l'Université Joseph KI-ZERBO www.ujkz.bf ou en prenant attache avec le Secrétariat de la Filière DEDA.
Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter :
Secrétariat de la filière DEDA : (226) 25 30 04 76 / 61 47 97 01 / 79 99 26 49 / 66 11 45 74
E-mail : uo.deda@gmail.com
P. Le Président et par délégation,
Le Vice-Président chargé des Enseignements
et des Innovations Pédagogiques
Dr Bernard ZOUMA
Maître de Conférences
Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques
Ampliations :
– UFR/SH
– DAOI
– VP/EIP
– AC
– DSI
– Point focal Campusfaso
– Large diffusion
La grande famille GOUBGOU à Ouargaye, Tenkodogo, Tiguitin, Katoulbéré, Fada, en Côte d'ivoire et aux Etats-Unis.
La grande famille BASSOLE à Réo, Fada et Ouagadougou.
Monsieur GOUBGOU Bila, inspecteur général de l'enseignement secondaire en service à la Direction Régionale de l'Enseignement Secondaire, de la Formation Professionnelle et Technique du Centre-Est, Tenkodogo.
Les enfants Brice Rivarol et Mitiba Jocely.
Très touchés par les nombreuses marques de compassion et de solidarité lors du décès au CHR de Fada de suite d'une courte maladie de leur fille, épouse, mère, belle-mère, belle-fille et grand-mère, Madame GOUBGOU/KANSOLE Korozoum Clarisse, remercient tous ceux qui, de près ou de loin les ont accompagnés en ces moments de douleur.
Les remerciements vont :
– A la Confédération Générale du Travail du Burkina(CGT-B)
– A l'Union Régionale/CGT-B de l'Est
– A l'Union Régionale/CGT-B du Centre-Est
– A la Fédération des Syndicats Nationaux des Travailleurs de l'Education et de la Recherche (F-SYNTER) et ses structures de l'Est et du Centre-Est.
– Au Mouvement Burkinabè des Droits de l'Homme et des Peuples(MBDHP) et ses structures de l'Est et du Centre-Est.
– A l'Organisation Démocratique de la Jeunesse(ODJ).
– A la Direction Régionale de l'Enseignement Secondaire et de la Formation Professionnelle et Technique du Centre-Est.
– A la Direction Régionale de l'Enseignement Secondaire et de la Formation Professionnelle et Technique de l'Est.
– Au Directeur Provincial de l'Enseignement Secondaire et de la Formation Professionnelle et Technique du Gourma.
– Aux amis et connaissances
– Aux autorités de l'église de Fada
– A la chorale
– A la CCB Saint Kisito
– Aux jeunes et aux voisins de secteur
– Aux inspecteurs de l'enseignement secondaire de toutes les 13 régions du Burkina Faso
– Aux promotionnaires d'université.
Les familles s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pas pu être cités.
Union de prière pour que l'âme de la regrettée repose en paix
23 septembre 1953 – 14 juin 2025
Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort.
Jean 11:25
La grande famille KABRE à Boussé, à Tintilou, à Boulala, à Ouagadougou, au Congo, aux États-Unis, en France et au Maroc,
KABRE Karim, KABRE Basile, KABRE Paul dit Leuk à Boussé,
La grande famille YAMEOGO à Koudougou,
Monsieur YAMEOGO Lassina à Koudougou,
La veuve Madame KABRE née YAMEOGO Emma, infirmière d'État à la retraite,
Les enfants :
KABRE Pascaline à Pointe-Noire au Congo,
KABRE Olivia à Houston au Texas,
KABRE Dim Ella à Brazzaville au Congo,
KABRE Rassindzanga à Rennes en France,
KABRE Lyn et KABRE Déo Gracias à Casablanca au Maroc,
Les oncles et tantes,
Les frères et sœurs,
Les neveux et nièces,
Les petits-enfants,
Les familles alliées TURMEL, MAYANDA MBOUNGOU respectivement en France et au Congo,
vous invitent à vous unir à eux pour la messe de funérailles chrétiennes de leur regretté :
KABRE TINGA VINCENT
Administrateur Civil à la retraite,
Ancien Haut-Commissaire du Kadiogo,
Président de la délégation spéciale de la ville de Ouagadougou,
Ancien Ministre de l'Administration Territoriale et de la Sécurité,
Ancien Secrétaire Général du Conseil Économique et Social,
rappelé à Dieu le samedi 14 juin 2025 à Ouagadougou.
PROGRAMME :
Dimanche 29 juin 2025 à 8h30
À la Paroisse Saint Jean 23 à Ouagadougou.
Salutations au domicile familial après la messe.
Père, donne à KABRE Tinga Vincent, près de Toi, la Paix, la Lumière et le Repos Éternel.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix.
Amen.
Union de prière.
Faisant sien l'appel du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, à travers l'initiative nationale « l'heure patriotique pour reverdir le Faso » de la Journée nationale de l'arbre (JNA) 2025, la commune de Niaogho, province du Boulgou, dans la région du Centre-est, s'est massivement mobilisée le samedi 21 juin 2025 pour une offensive communale de reverdissement. Une action rendue possible grâce au soutien financier et technique de The Hunger Project Burkina Faso (THP-BF), qui a également, au-delà du reboisement dans cette commune, distribué plusieurs autres centaines de plants à des localités du pays.
Dans la commune de Niaogho, ce sont 400 plants qui ont été mis à disposition de la population. Et c'est l'école primaire Tengsoba B qui a été choisie comme site de lancement communal de cette action de reverdissement. L'occasion a mobilisé diverses couches socio-professionnelles, allant des corps constitués, au service départemental de l'environnement de Niaogho (sous la direction du lieutenant des Eaux et forêts Adama Sanou), en passant par les services techniques déconcentrés, les autorités coutumières et religieuses.
Instant privilégié donc pour le directeur-pays de The Hunger Project Burkina Faso, Judicaël Bambara, de rappeler la vision de son organisation, qui est d'œuvrer pour un monde sans faim, et le sens de son engagement en faveur de la résilience climatique.
« Un monde sans faim commence par la protection de notre environnement et par sa restauration, car toute notre alimentation provient de cet environnement. Le chef de l'État a lancé un appel, de mettre cinq millions de plants en terre en une heure. The Hunger Project Burkina Faso, qui est partenaire de la commune de Niaogho, a bien voulu accompagner celle-ci, pour répondre non seulement à cet appel du président du Faso, mais aussi pour contribuer à l'atteinte de la vision qu'il s'est tracée », justifie M. Bambara, pour qui cette opération revêt également, et à la fois, un acte de patriotisme, d'espoir et porte en elle la vision d'un Burkina Faso vert, résilient et solidaire.
De quoi réjouir les autorités locales et la population bénéficiaire qui ont, dans leurs propos, mis en relief les enjeux liés à cette action de reverdissement de leur environnement.
Ainsi, pour le président de la délégation spéciale de Niaogho, Karim Sana, cet engagement de The Hunger Project Burkina Faso, qu'il salue à sa juste valeur, a également une portée capitale qui est de répondre à la vision du président du Faso. « Actuellement, nous constatons, malheureusement, une désertification avancée. Dieu merci, le chef de l'État a eu une vision, de reverdir le Faso. La population de Niaogho est vraiment engagée à accompagner la dynamique, en faisant en sorte que nous puissions planter autant d'arbres que possible. C'est l'appel que nous avons lancé, pour que chaque citoyen de Niaogho puisse se procurer un plant, le planter et l'entretenir pour qu'il puisse grandir dans de bonnes conditions », a exprimé le premier magistrat de la commune, M. Sana, insistant auprès de ses administrés sur la nécessité d'un suivi rigoureux des plants.
Pour la directrice de l'école Tengsoba B, Rianata Kouanda, site de lancement de cette offensive de reverdissement communal, cette initiative est la bienvenue, en ce sens que la cour de l'établissement n'a quasiment pas d'ombre. « Avec cette plantation, nous nous engageons vraiment à protéger ces arbres, pour que dans quelques années, nos élèves puissent avoir de l'ombre pour pouvoir s'asseoir et étudier », projette-t-elle.
Pour cette JNA 2025 renforcée par l'initiative présidentielle « L'heure patriotique pour reverdir le Faso », The Hunger Project Burkina Faso contribue avec au total 1 200 plants répartis sur le territoire national, notamment dans les localités de Niaogho, Nagréongo (région du Plateau-central), de Vowodogo (province du Kourittenga, Centre-est) et de Garango (à travers le district sanitaire).
En rappel, The Hunger Project (ou projet de lutte contre la faim) a été créé en 1977, suite à une grande crise alimentaire, une grande famine qui a sévi en Éthiopie. Cette situation pénible a poussé des personnes à créer une association, pour agir vite contre la faim. Au Burkina, The Hunger Project, qui a ouvert son bureau en février 1997 suite à la distinction de Bernard Lédéa Ouédraogo, intervient dans plusieurs localités et à travers divers projets en lien avec sa vision.
O.L
Lefaso.net
Dans le cadre de la campagne 2025 de saut parachutiste, les Forces armées nationales ont organisé une journée médias ce lundi 23 juin, sur les sites d'entraînement militaire. Cette campagne est organisée par le Centre d'instruction des troupes aéroportées (CITAP) du Groupement commando parachutiste (GCP) à Bobo-Dioulasso. La journée a permis aux professionnels des médias d'observer de près les préparatifs et les exercices pratiques liés à cette campagne cruciale pour les forces armées nationales.
Il est 6 h 18 mn lorsque nous arrivons sur le site d'embarquement situé au sein de l'aéroport international de Bobo-Dioulasso. C'est ici que les troupes embarqueront pour ensuite être larguées au-dessus du camp Ouezzin Coulibaly. En cette matinée, la base d'entraînement militaire est déjà emplie du vrombissement de l'avion-cargo. Au bord de la piste, des silhouettes en treillis s'activent. Les stagiaires s'équipent sous la supervision rigoureuse des moniteurs qui procèdent aux contrôles de sécurité avant de les laisser monter dans l'aéronef. Et ce lundi 23 juin, les Forces armées nationales ouvrent exceptionnellement leurs portes aux médias dans le cadre de la campagne 2025 de saut parachutiste.
Les stagiaires reçoivent les dernières consignes de sécurité avant l'embarquementDepuis le 19 juin dernier, environ 500 militaires participent à cette campagne de saut qui vise à renforcer leurs aptitudes aux missions aéroportées. Pour les journalistes présents, l'occasion est rare : voir de près la rigueur et l'organisation qui entourent ces entraînements exigeants. Pour l'occasion, les instructeurs expliquent les étapes d'un saut aux troupes. Tout est chronométré : mise en place des équipements, briefing de sécurité, montée à bord… puis le grand saut.
L'embarquement des stagiaires au niveau de l'aéroport international de Bobo-DioulassoLes forces armées nationales ouvrent les portes à la presse
Les journalistes suivent les troupes jusqu'au pied de l'aéronef. Puis l'avion prend son envol. Quelques minutes plus tard, au niveau du camp, des points noirs apparaissent dans le ciel, avant de s'ouvrir comme des fleurs. Les parachutes se déploient, les soldats atterrissent avec maîtrise. Au cours de cette journée qui leur a été dédiée, les journalistes ont pu assister à plusieurs démonstrations, dont des sauts tactiques, des briefings pré-opérationnels, ainsi que des séances de préparation physique et mentale, etc.
Saturnin Paré présente son prix spécial défense, reçu lors du Galian 2025, aux autorités militaires de la régionDes échanges avec des responsables de l'opération ont permis de mieux comprendre les enjeux de cette campagne qui vise à préparer le personnel des forces armées nationales aux différentes missions opérationnelles. Le chef de bataillon Sami David Palm, commandant adjoint du Groupement commando parachutiste (GCP) et commandant du Centre d'instruction des troupes aéroportées (CITAP), a présenté les grandes articulations.
Le chef de bataillon Sami David Palm expliquant l'objectif de cette campagneA l'en croire cette campagne qui a débuté le 19 juin se poursuivra jusqu'au 29 juin prochain. Il a rappelé ce qu'est le saut parachutiste dans le contexte militaire. « Il s'agit d'un mode de mise à terre permettant de projeter rapidement des unités combattantes sur un théâtre d'opérations. Cette activité, exigeante et risquée, vise non seulement à forger l'endurance et la résilience des militaires, mais aussi à développer leur confiance en soi, leur discipline et leur aptitude à intervenir en toutes circonstances », a-t-il expliqué.
Cette campagne mobilise environ 500 militaires dont des officiers, des sous-officiers ainsi que des hommes du rang. Parmi eux, on compte 15 femmes militaires dont la présence illustre la féminisation croissante des forces d'élite. Dans cet effectif, il y a également 25 stagiaires issus de dix pays partenaires et amis. « Cette dimension internationale témoigne de la crédibilité régionale du CITAP et de la coopération militaire sud-sud », a souligné Sami David Palm.
Les parachutes se déploient dans le cielDurant cette campagne, trois grandes catégories de sauts sont exécutées. Il s'agit des sauts de brevet qui visent à doter les militaires des compétences de base nécessaires pour évoluer ou servir dans une unité aéroportée ; des sauts tactiques qui sont des exercices grandeur nature simulant une projection de troupes avec armement et logistique, suivie d'une mise en œuvre de manœuvres de combat ; et les chutes opérationnelles. Il s'agit là de sauts à visée purement opérationnelle, au cours desquels les parachutistes sont projetés pour simuler une intervention réelle en zone hostile.
Des plieurs en plein pliage des voilesUne formation en deux phases
« Ce stage que nous appelons stage de brevet militaire de parachutistes vise ainsi à aguerrir le personnel des forces armées nationales et des pays amis qui nous expriment le besoin. Cela les amène à cultiver un esprit de dépassement de soi, à apprendre à vaincre leur peur, à la prise de décision. Les stagiaires ont suivi une formation qui s'est déroulée en deux phases. D'abord une formation au sol qui a duré un mois. Ils ont acquis des connaissances théoriques leur permettant de pouvoir effectuer le saut en toute sécurité. À l'issue, ils ont été évalués pour voir ceux qui sont aptes à effectuer le saut », a-t-il expliqué.
La photo de famille d'une équipe de parachutistes après avoir effectué leur sautAvant de poursuivre : « Nous avons procédé ensuite à la deuxième phase des sauts qui est prévue pendant un certain nombre de jours. Pendant cette phase, les stagiaires ont l'obligation d'effectuer six sauts selon certaines conditions. Aujourd'hui, 300 stagiaires ont pu effectuer tous les six sauts obligatoires pour se voir attribuer le prestigieux insigne de brevet militaire de parachutiste et le diplôme de brevet militaire de parachutiste ».
Cette campagne est organisée en collaboration avec l'armée de l'air du Maroc. Pour le commandant du Centre d'instruction des troupes aéroportées (CITAP), cela traduit la bonne collaboration de l'armée burkinabè avec les forces armées royales du Maroc. « Cette année, sur notre invitation, le personnel du 1er centre d'instruction des troupes aéroportées du Maroc nous fait l'amabilité de participer à cette campagne de saut à travers la mise à disposition de personnel qualifié pour les phases de saut et des moyens techniques nous permettant de pouvoir conduire à bien cette session de saut au profit de nos stagiaires », a-t-il souligné.
Une équipe de stagiaires prête pour l'embarquementIl n'a pas manqué d'afficher l'ambition de la hiérarchie militaire de faire du CITAP un centre d'excellence dans la sous-région. Au terme de cette journée, il a jugé le bilan satisfaisant. Cette journée médias a ainsi permis une meilleure compréhension de la campagne tout en mettant en lumière le professionnalisme et la rigueur des forces armées nationales.
L'atterrissage d'un parachutiste au niveau du camp Ouezzin CoulibalyLe lauréat du prix spécial Défense présente son trophée aux autorités militaires
Ce fut l'occasion pour le confrère de la RTB Hauts-Bassins, Saturnin Paré, de présenter son prix spécial Défense, reçu lors du Galian 2025, aux autorités militaires de la région, notamment au colonel Lassané Porgo, commandant de la deuxième région militaire, et au commandant du GCP, le chef de bataillon Honoré Sia. Ils ont tous félicité le lauréat et ont souhaité voir encore plus de prix pour la région lors des éditions à venir. Par ailleurs, ils ont, à tour de rôle, exprimé leur gratitude aux médias pour leur accompagnement médiatique qui contribue à faire connaître au grand public le sacrifice et le professionnalisme des troupes aéroportées en particulier et des forces armées nationales en général.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Sur un terrain d'environ un hectare à Watinooma, au secteur 2 de Manga, des tonnes de déchets plastiques multicolores (bidons, bouteilles, bassines, ustensiles, etc.) usagés s'accumulent à l'air libre. Dans ce décor particulier, Nestor Bélem, une trentaine d'années, recycle les objets collectés dans les villages environnants. Avec l'aide d'une vingtaine de femmes en situation de précarité, il transforme ces déchets en matière première destinée à la revalorisation. Une activité écologique qui rime avec autonomisation des femmes.
Sous la lumière du soleil de Manga en ce mois de juin, dans une vaste étendue parsemée d'arbres et d'arbustes, des plastiques sont classés avec minutie. Des bidons, des bouteilles, des bassines, des ustensiles de toutes les couleurs, usés, écorchés, abandonnés par les circuits classiques de consommation envahissent l'espace. Au milieu de ce paysage, un homme d'environ 1m80, toujours le sourire aux lèvres, donne une seconde vie à ces rebuts. Il s'agit de Nestor Bélem, marié et père de trois enfants. Modeste dans son attitude, mais colossal par son engagement, il s'est lancé depuis 2018 dans cette mission.
Celle de lutter contre la pollution plastique tout en vivant de l'activité. Mais surtout en créant un refuge économique pour des femmes en situation de grande précarité. « Ce travail, je l'ai hérité de mon père. C'est lui qui a commencé, je l'ai observé, j'ai appris. Et un jour, je me suis dit que je pouvais en faire quelque chose de plus grand, de plus utile pour ma communauté », confie-t-il. Mais selon lui, au-delà de la transmission, c'est un engagement que l'environnement peut être une source de développement local. Le terrain d'environ un hectare à ciel ouvert où il expose est à la fois un entrepôt, un atelier, un centre de tri et une plate-forme de transformation informelle. Chaque tas de plastique est trié selon sa couleur, sa texture ou son niveau de dégradation. Les objets viennent de loin, ramassés dans les marchés, les décharges, les arrière-cours des villages environnants de Manga. Généralement à Gonbouskou, Zabré, Nobéré et bien d'autres villages, selon Nestor Bélem.
En début de saison hivernale, les activités de Nestor tournent au ralentiNote: ">À lire : Burkina/ Art : Balguissa Sankara, celle qui donne une seconde vie aux déchets
« Ici, tout est fait à la main, sauf au moment du broyage », explique Nestor. « On commence par trier les déchets selon les couleurs : jaune, orange, blanc, bleu… Puis on les broie, on les tamise, on les lave dans nos bassins, on les sèche au soleil et on les emballe dans des sacs. Ces sacs partent à Ouagadougou où les matières servent à fabriquer des objets neufs comme à son état initial. Des seaux, des chaises, des bassines et bien d'autres objets », détaille le jeune homme. Ce processus, rudimentaire mais structuré, permet de récupérer une grande partie des déchets plastiques qui auraient autrement pollué les rues, les cours d'eau ou les champs.
Des femmes au cœur de l'activité
« Ce sont les femmes qui aiment le travail. Elles sont courageuses. Et puis, ce sont souvent elles qui n'ont pas d'autre option », pense Nestor Bélem. La majorité de ces femmes sont veuves, déplacées internes, mères célibataires ou abandonnées. La majorité n'est pas instruite, mais elles sont déterminées à s'en sortir. C'est Karidjata Yaogo Bélem, l'épouse de Nestor, qui est la cheville ouvrière de cette dynamique féminine. La jeune dame croit fermement au projet de son mari. Elle l'aide à coordonner la vingtaine de femmes présentes sur le site. « C'est moi qui les recrute, qui les encadre, qui règle les petits conflits et qui les soutient au quotidien. Ces femmes vivent des réalités très difficiles. Ici, elles trouvent une source de revenus et un espace où elles se sentent respectées », indique Karidjata.
Karidjata Yaogo Bélem, l'épouse de Nestor, appelle les organisations féminines à les aider à se formerElle porte aussi le rêve de créer une association dédiée à ces travailleuses pour leur permettre de lancer des micro-projets, d'accéder à des formations et d'améliorer leurs conditions. « Si on pouvait être accompagnées et structurées, ça changerait tout », plaide-t-elle.
Parmi ces ouvrières du plastique, certaines incarnent la dignité dans l'effort. Pauline Regtoumda, doyenne du groupe, est une veuve. Malgré ses difficultés à bien se mouvoir, c'est une bosseuse. « J'ai pratiqué l'agriculture toute ma vie. Mais avec l'âge, je n'y arrivais plus. Ici, je me sens encore utile. Je gagne un peu d'argent pour mes petits besoins », indique Pauline qui supervise aussi le tri et s'assure que les objets ne se mélangent pas. Clarisse Zoromé, elle aussi recycleuse et mère de cinq enfants, est une âme vivante du site.
Toujours souriante et taquine, elle motive ses collègues. « Ce travail est important pour moi. Grâce à ça, je peux nourrir mes enfants. Et même si ce n'est pas facile, on travaille dans une bonne ambiance. Et puis, le patron est respectueux avec nous. » Kèlou Bancé quant à elle est venue de Gonbouskou. Elle exprime les limites et les espoirs qu'elle nourrit pour cette activité qui a redonné un sens à sa vie. Ne comprenant que la langue bissa essentiellement, elle est peu bavarde avec ses collègues. « Nous faisons tout à la main. On lave, on étale, on met en sac. Mais nous manquons de moyens. Si notre patron pouvait avoir un peu plus d'aide, ce travail changerait beaucoup plus de vies », souhaite la jeune dame.
Pauline, Clarisse, Kèlou (de la gauche vers la droite), des recycleuses du centre de collecte et de tri de Nestor BélemUne activité écologique, mais un impact sous-estimé
Au-delà du geste économique et humain, l'activité de Nestor est une réponse concrète à un fléau environnemental au Burkina Faso : la prolifération des déchets plastiques dans la nature. « On parle beaucoup de l'environnement dans les discours, mais sur le terrain, personne ne nous soutient. Tout ce qu'on fait ici, c'est avec nos propres moyens », déplore Nestor. Il affirme n'avoir jamais reçu de soutien de la part de la commune de Manga pour l'encourager.
« Ne serait-ce que du matériel pour mieux stocker les déchets peut nous faciliter la tâche. Mais depuis que je suis ici, je n'ai jamais eu de soutien. J'ai même sollicité un espace pour mieux encadrer l'activité, mais je n'ai pas eu gain de cause. Je me demande souvent si les gens comprennent l'utilité du recyclage », ajoute le jeune homme. Et pourtant, il pense que l'impact de son travail est réel. Il contribue à réduire l'enfouissement des plastiques, à assainir les villages, à retarder l'érosion des sols, et surtout à transmettre une conscience écologique aux communautés locales.
Mais il est peiné de voir que l'activité soit mal perçue par certaines personnes. « Les femmes qui collectent les plastiques dans les rues sont souvent moquées. On les voit sales. Mais ce sont elles qui font le travail que personne ne veut faire, mais on ne les respecte pas toujours. Alors que sans elles, peut-être que la ville de Manga serait en pire état », regrette Nestor. Malgré la noblesse de sa mission, Nestor peine à faire tourner l'activité toute l'année. « Parfois, je suis obligé de réduire le nombre de femmes parce que je ne peux pas toutes les payer. Je fais aussi de la ferraille à côté pour compléter, mais ce n'est pas évident. » Son ambition dépasse largement les limites de son site. Il rêve d'avoir une broyeuse électrique, un bassin de lavage plus grand, un abri contre la pluie, un système de transport plus régulier vers Ouagadougou, une coopérative locale structurée. Mais surtout, il espère que les autorités verront enfin ce travail comme une opportunité de développement durable et non comme une simple activité informelle.
Nestor espère avoir du soutien de la municipalité pour accroître le recyclage.Note: ">À lire : Burkina/Eco-responsabilité : Mohamed Fayssal Nabi fonde son espoir sur les emballages réutilisables pour un avenir plus vert
Ce que Nestor fait à Manga n'est pas seulement utile à son niveau. Il estime que son modèle est duplicable. Avec des moyens, il pourrait embaucher 50, 100, voire 200 femmes. Il pourrait aussi transformer des tonnes de déchets par mois. « Je peux former des jeunes aussi et comme je recycle le fer aussi, c'est tout un ensemble qu'ils pourront apprendre », pense-t-il. Mais pour cela, il faut, selon lui, que sa voix porte au-delà de son espace et au-delà de Manga.
Dans la dynamique nationale de lutte contre la pollution plastique, les efforts de Nestor Bélem entrent en résonance avec une volonté politique plus large. En 2024, le ministère de l'Environnement, à travers le Fonds d'intervention pour l'environnement (FIE), a lancé un appel à projets doté d'une enveloppe de 750 millions de FCFA. Cette initiative vise à soutenir des actions locales de gestion, de collecte, de valorisation ou de recherche d'alternatives aux déchets plastiques sur l'ensemble du territoire burkinabè. Même si Nestor n'a pas bénéficié de cet accompagnement, il ne désespère pas d'obtenir de telles opportunités pour booster son activité à la fois écologique et porteuse d'emploi.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
Les épreuves écrites du baccalauréat session 2025 ont été officiellement lancées ce mardi 24 juin 2025 au lycée Bambata de Ouagadougou par une forte délégation gouvernementale, conduite par le ministre en charge de l'agriculture, représentant le Premier ministre. Il avait à ses côtés, ses homologues en charge de l'enseignement secondaire, de l'enseignement supérieur et de l'éducation nationale.
Le ministre de l'agriculture, Ismaël Sombié, prenant la parole au nom du gouvernement, a insisté sur la symbolique de cette présence qui est d'encourager les candidats, mais surtout, leur rappeler les valeurs fondamentales du Burkina nouveau.
« Nous voulons des Burkinabè dignes, honnêtes et intègres. C'est le message que nous avons tenu à transmettre aux candidats en ce jour d'examen. Le baccalauréat doit rester un diplôme propre, sans tricherie », a indiqué le ministre.
« Nous ne souhaitons pas avoir des diplômes de baccalauréat empreints de tricherie », a souligné le ministre en charge de l'agricultureZéro tolérance face à la fraude
S'adressant aux surveillants, désignés comme les « policiers du jour », la délégation gouvernementale a appelé à une vigilance sans faille et à une tolérance zéro face aux cas de fraude. Toute tentative de tricherie fera l'objet de sanctions exemplaires, a-t-il été souligné.
Un hommage a également été rendu aux enseignants, pour leur engagement dans des conditions souvent difficiles, ainsi qu'aux forces de défense et de sécurité, sans qui la tenue des examens dans certaines localités sensibles n'aurait pas été possible.
« La veille on sentait un peu la peur, mais actuellement nous sommes prêts », a indiqué Tanguy Josue Fabrice Ouédraogo« Nous avons insisté sur ce message d'honnêteté, ce message où nous ne souhaitons pas avoir des diplômes de baccalauréat empreints de tricherie, et nous leur avons dit à quel point nous comptons sur eux pour incarner ces valeurs. C'est également une opportunité pour nous de saluer tous ceux grâce à qui nous pouvons aujourd'hui tenir cet examen, notamment ceux qui les ont enseignés, qui, contre vents et marées, dans des conditions souvent difficiles, ont fait l'effort de leur inculquer le savoir qu'ils évaluent aujourd'hui. C'est un mot important que nous devons leur adresser, un mot de félicitation, un mot d'encouragement pour la suite et également un mot de reconnaissance de la nation », a indiqué le représentant du Premier ministre.
Des candidats entre sérénité et concentration
Rencontrés avant le début de la composition, certains candidats ont livré leurs impressions. Ibrahim Sawadogo, du jury 109, avoue être « un peu stressé » mais dit pouvoir gérer. Sa matière de prédilection reste les mathématiques. Pour Ismaël Sawadogo, bien préparé, le français est son choix de cœur. Quant à Tanguy Josué Fabrice Ouédraogo, du jury 108, il se dit « prêt » malgré une légère appréhension la veille.
À l'occasion de ce lancement, le ministre en charge de l'enseignement secondaire, Boubakar Savadogo, a levé le voile sur l'opérationnalisation de l'immersion patriotique obligatoire, instaurée par décret le 2 mai 2025. Cette initiative concerne, pour cette année, uniquement les admis au baccalauréat, estimés à environ 60 000 si l'on se base sur les taux de réussite antérieurs.
112 868 candidats sont inscrits sur toute l'étendue du territoire national pour cette session de 2025Ces nouveaux bacheliers seront internés durant un mois dans des centres répartis dans toutes les régions du pays. Les établissements publics, instituts de formation des maîtres, de santé ou autres infrastructures régionales seront mobilisés pour accueillir ces jeunes.
« L'objectif est d'inculquer aux futurs étudiants les valeurs de patriotisme, d'histoire nationale, de développement endogène et de discipline. À leur arrivée, ils passeront un examen médical et seront soumis à des exercices physiques et des modules théoriques », a-t-il expliqué.
L'évaluation à la fin du mois donnera lieu à la délivrance d'une attestation d'immersion patriotique, indispensable pour toute inscription dans les universités publiques et privées du Burkina Faso.
Le ministre a également salué le soutien des gouverneurs et la synergie entre les ministères en charge de la défense, de l'éducation et de l'initiative présidentielle pour une éducation de qualité, qui ont permis de sensibiliser élèves et parents à cette nouvelle orientation éducative.
En rappel, ce lancement officiel marque un moment important pour plus de 112 000 candidats inscrits sur toute l'étendue du territoire national, dont 52 506 garçons et 60 362 filles, répartis dans 460 jurys. Par rapport à l'année 2024, on note une baisse de 7 899 candidats.
Hanifa Koussoubé
Anita Zongo / Murielle Ouédraogo (stagiaires)
Lefaso.net
Les 24 et 25 juin 2025, environ quarante acteurs intervenant dans la protection de l'enfant verront leurs capacités renforcées sur la dépression et d'autres troubles corrélés chez les mineurs privés de liberté. La formation est initiée par le centre de protection juridique des enfants, piloté par l'ONG Children Believe. Elle a pour objectifs d'outiller les participants pour une meilleure prise en charge de la dépression chez les mineurs incarcérés et de favoriser le partage d'expériences entre les différents acteurs.
La délinquance juvénile semble prendre des proportions inquiétantes ces dernières années. En effet, selon les statistiques, le nombre de mineurs condamnés est passé de 44 en 2020 à 98 en 2022. Des chiffres qui vont crescendo et qui retiennent l'attention de Children Believe, engagé depuis plusieurs années à créer un cadre idéal de prise en charge juridique des enfants privés de liberté.
C'est pourquoi l'ONG a jugé utile d'outiller les acteurs intervenant dans la protection des enfants pour une prise en charge psycho-sociale convenable des mineurs en conflit avec la loi, fait savoir Kassoum Morgho, représentant de la directrice régionale Afrique de l'Ouest de Children Believe. « La dépression chez les enfants privés de liberté est une réalité alarmante. Elle agit en silence, ronge en profondeur et laisse des traces durables si elle n'est pas prise en charge. D'où l'importance de cette formation, qui nous permet de croiser nos regards et nos compétences », a-t-il souligné.
Selon Kassoum Morgho, représentant de la directrice régionale Afrique de l'Ouest de Children Believe, la dépression chez les enfants privés de liberté est une réalité alarmante.À en croire Lepan Djenebou Drabo, responsable du centre de protection juridique des enfants, la dépression est un sujet sensible et tabou. « Et quand elle est corrélée à la privation de liberté, elle fragilise davantage l'individu qui en souffre. Pour des enfants qui sont déjà vulnérables, souffrir de dépression n'est pas chose aisée. » Cette session de formation permettra donc, poursuit-elle, de renforcer les compétences des acteurs pour une meilleure prise en charge de la dépression chez les enfants incarcérés, de partager les expériences qui peuvent varier selon les acteurs et les établissements pénitentiaires et de formuler des recommandations pour les actions futures du centre de protection juridique.
Lepan Djenebou Drabo, responsable du centre de protection juridique des enfants, a laissé entendre que la formation va permettre d'outiller les acteurs pour une meilleure prise en charge de la dépression chez les enfants incarcérésL'atelier réunit des acteurs aux profils divers : juges des enfants, travailleurs sociaux, gardes de sécurité pénitentiaires, officiers de police judiciaire, etc. Avec le formateur, Dr Daouda Kouma, maître de conférences en psychologie, ces participants vont aborder la santé mentale en général et son importance, les outils à mettre en œuvre pour prendre en charge la santé mentale, notamment l'écoute active, ainsi que l'impact psychologique de l'incarcération (stress, anxiété, dépression sévère), précise Dr Kouma.
Dr Daouda Kouma, formateur, va donner aux participants les outils nécessaires pour rendre harmonieux le cadre de la détention afin de permettre aux enfants de s'épanouirD'autres modules portant sur la prévention et la gestion du stress chez les enfants incarcérés, les premiers secours psychologiques, la résilience. Le formateur a également laissé entendre que les participants recevront les outils nécessaires pour rendre harmonieux le cadre de la détention afin de permettre aux enfants de s'épanouir.
En rappel, le centre de protection juridique des enfants est un projet mis en œuvre par Children Believe en collaboration avec Africa Child Policy Forum. Il vise à offrir des services juridiques, judiciaires et psychosociaux aux enfants en conflit avec la loi et aux groupes en danger.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Marjorie Nerath Guillaume est Française d'origine haïtienne. Elle est conseillère au ministère français des Sports et experte dans beaucoup de disciplines sportives. Elle aime en particulier le cricket et elle a séjourné à Ouagadougou pendant une semaine. Ce fut une occasion pour elle de suivre les championnats de la ligue du Centre chez les garçons et chez les filles qui se sont déroulés les 14-15 juin 2025. Elle a créé une alliance francophone de cricket dont elle est la présidente pour promouvoir la discipline dans la sous-région. Dans cette interview exclusive, elle nous fait le bilan de son séjour dans la capitale burkinabè et le jugement qu'elle fait de la discipline.
Lefaso.net : Vous avez séjourné à Ouagadougou et vous avez pu suivre les championnats des lycées chez les garçons et des centres de couture chez les filles, alors quelle est votre appréciation ?
Marjorie Nerath Guillaume : Je remercie tout d'abord votre organe pour les efforts que vous faites pour faire connaître cette jeune discipline qu'est le cricket. En effet, en tant que présidente de l'Alliance francophone de cricket (AFC), j'ai fait le déplacement pour suivre les championnats de la ligue du Centre du Burkina Faso. Cela m'a permis de m'imprégner des réalités et de soutenir le président de la Fédération burkinabè de cricket, qui est en même temps le secrétaire général de notre alliance. Pour revenir aux jeux, ce qui m'a marquée, c'est l'événement des filles, des jeunes filles, des adolescentes, qui ont besoin d'encadrement à tous les niveaux, technique, du matériel, et puis émotionnel, pour maîtriser les jeux.
J'ai vu qu'il y a vraiment des talents, je ne suis pas coach, mais j'ai pu détecter des lanceuses, des batteuses qui sont vraiment bien et qui ont besoin d'être accompagnées. Dans l'ensemble, il y a tout un travail qui se fait ici, et c'est le lieu pour moi de féliciter, de louer le dynamisme du président de la fédération et de toute son équipe, qui, avec des moyens de bord, essaient de faire beaucoup de choses dans cette discipline qui n'est pas connue dans cette partie géographique. Mais, avec tout ce que j'ai vu, cela m'encourage, me donne l'envie d'aider, d'apporter mon soutien pour que ça avance.
Comment va se manifester votre accompagnement ?
Nous avons eu l'idée de créer l'Alliance francophone de cricket. Les objectifs de l'AFC, c'est justement d'aider à la vulgarisation de la discipline dans la sous-région francophone. Il y a les infrastructures, le matériel, la formation des encadreurs, etc. Le président de la FBC m'a informé qu'ils sont à la recherche d'un terrain pour en faire le QG du cricket. Quand tout sera au point, nous allons voir comment viabiliser le terrain pour pratiquer le cricket selon les normes internationales. Lors du championnat des filles, j'ai offert du matériel au centre d'études et de formation professionnelle. L'AFC est à ses débuts, il y a des projets, nous allons envisager des tournois entre les pays.
Lors du championnat des filles, il y a eu un couac, une équipe qui ne voulait pas reconnaître sa défaite en finale, elle a même quitté le terrain avant de revenir. Comment avez-vous jugé cela ?
Ce n'est pas fair-play, et à cause de cet incident, on a jugé que c'était nécessaire d'avoir un temps d'échanges, pour travailler sur le mental. Le mental est un des piliers très importants de la performance, notamment la gestion de l'échec. Les échanges ont concerné toutes les filles qui jouent au cricket, une cinquantaine de filles. C'est quelque chose à ne pas négliger, il n'y a pas que l'effort physique, je crois que c'est la force mentale qui fait la différence sur le terrain, les conséquences des actions sur le terrain, savoir contrôler ses émotions, même quand ça ne va pas, même quand le résultat ne va pas dans votre sens, il faut savoir se contrôler ; s'il y a des problèmes, on doit les gérer ailleurs, et non sur le terrain.
Il y a deux équipes (les filles de Sig-Noghin contre celles de Bogodogo) qui se sont affrontées en finale. Sig-Noghin, qui pensait gagner, c'est normal, quand on va en compétition, on veut gagner, c'est pour ça que l'on joue. Elles ont gagné pendant toute la saison, elles pensaient alors que la finale était déjà gagnée, sauf que l'équipe adverse, Bogodogo, a bien joué et a su élever son niveau. L'autre équipe était vexée parce qu'elle est venue croyant gagner comme d'habitude, elle a été surprise et elle a géré ça de la mauvaise manière.
Il faut savoir apprendre à gérer la défaite pour rebondir après. Même si on est en colère, il ne faut pas l'exprimer de cette manière-là, il y a des arbitres sur le terrain, c'est leur responsabilité de s'assurer que les choses se passent dans les règles, et s'il y a quelque chose, le capitaine peut aller parler à l'arbitre calmement, dire ce que l'on pense et régler ça d'une manière pacifique. Parce que là, c'était un match d'un niveau local ; si on va au niveau international, il y a des comportements qui peuvent vous disqualifier automatiquement. Je suis ravie, au sortir des échanges, c'est des filles qui ont compris, et prêtes à faire amende honorable, pour le bien du cricket.
Comment jugez-vous la semaine passée à Ouagadougou ?
C'est ma première fois au Burkina Faso et à Ouagadougou, et je me suis sentie comme chez moi. Je trouve les gens sympathiques, hospitaliers, serviables. Une chose est sûre, je vais revenir au Burkina pour un séjour plus prolongé, probablement pendant le Tour du Faso. Je suis une partenaire du ministère en charge des Sports du Burkina de par le statut que j'occupe au ministère français des Sports. J'ai voulu rencontrer le ministre en charge des Sports pour des échanges, mais il s'est posé un problème de calendrier. Ce n'est que partie remise pour ma prochaine visite. Cependant, le président du Comité national olympique et des sports burkinabè (CNOSB), Jean Yaméogo, m'a accordé une audience. J'ai pu faire une petite excursion à Bazoulé, voir les caïmans sacrés ; il y avait aussi d'autres sites à visiter, mais ça sera pour la prochaine fois. Je témoigne toute ma gratitude au président de la FBC, Ibrahim Ndiaye, qui n'a ménagé aucun effort pour rendre mon bref séjour agréable, à moi et à Cherlonne Nerath, qui est par ailleurs conseillère de l'AFC.
Barthélemy Kaboré
(Collaborateur)
Le top départ du bac 2025 a été donné ce mardi 24 juin à travers le pays. Dès les premières copies de philosophie rendues, les langues se délient. Certains élèves ont le sourire aux lèvres, d'autres peinent à cacher leur stress. Lefaso.net est allé prendre le pouls dans certains centres de composition de Ouagadougou de la série A notamment.
Samad Balima
« Le premier sujet, sans vous mentir, c'était difficile C'était la philosophie qui se traite désormais en deux parties. J'espérais au moins avoir tous les six points au niveau de la première partie. Pour la suite, on attend de voir les autres sujets tout en espérant que ce soit encore plus abordable à traiter ».
Samad BalimaMikaila Tiendrébéogo
« Bon, je peux dire que c'est abordable, parce que, sans mentir, ce sont les derniers travaux dirigés que nous avons eu à faire avec nos professeurs qui sont venus. Hier, nous avons révisé la violence et ce matin, c'est ce qui est venu. État, culture et violence, puis les questions de cours. Pour la suite, c'est Dieu, parce que c'est lui mon marabout. Je suis un candidat libre, je travaille donc je compte sur Dieu ».
Mikaila TiendrébéogoHervé Kaboré
« Nous avons commencé avec la philosophie et ce n'était pas simple. Moi, par exemple, j'ai pris une heure avant de pouvoir choisir ce que je comprends le mieux. Le temps également était peu pour moi ainsi que la nouvelle réforme sur les sujets. Mais j'ai donné le meilleur de moi-même. Ce soir, nous avons anglais et je pense que ça devrait aller ».
Hervé KaboréDave Kara
« Nous avons commencé par un sujet de philosophie. Dans l'ensemble, on peut dire que ça va, même si l'épreuve a été très difficile. C'était difficile parce que, pendant toute l'année, nous avons travaillé sur beaucoup de choses et nous avons dû faire ressortir tout cela en quatre heures de temps. Ce n'était pas vraiment facile, mais nous avons fait ce que nous pouvions faire. Nous allons prier Dieu pour que ce que nous avons appris vienne, et nous, de notre côté, nous ferons le maximum. »
Dave KaraAntonia Kaboré
« Franchement, pour une première composition, ça a été abordable. On s'attendait à quelque chose de dur, mais bon, ils ont fait ça assez léger pour nous. Et par la grâce de Dieu, on espère que ça ira pour les autres matières. On a beaucoup d'espoir pour la suite des épreuves ».
Antonia KaboréYasmine Derra
« Nous ne pouvons pas dire que c'était difficile, mais nous ne pouvons pas non plus dire le contraire. Nous avons fait ce que nous pouvions faire. Ce n'était pas tellement abordable, mais nous avons essayé. Comme il s'agit d'une nouvelle réforme, nous avons fait ce que nous pouvions. Nous espérons vraiment que la suite sera encore plus abordable, car ce n'est pas encore le cas pour le moment ».
Yasmine DerraHanifa Koussoubé
Muriel Ouédraogo / Anita Zongo (stagiaires)
La filière sésame au Burkina Faso est retenue comme une filière prioritaire à promouvoir compte tenu de son potentiel en termes de revenus et d'entrée de devises pour l'État burkinabè. Elle occupe une place importante dans l'économie du pays en termes d'exportation et de transformation (huile et produits de consommation). Mais quelle place occupe-t-elle dans l'économie du Burkina Faso ces dernières années ? Dans quelles localités est-elle produite ? Comment a évolué sa quantité produite et son prix au fil des 5 dernières années ? Lefaso.net vous apporte des éléments de réponse.
Au Burkina Faso, la filière sésame occupe une place importante dans les cultures de rente. Elle apporte une contribution significative dans les exportations du pays. « Sur la période 2010-2020, cette filière a contribué en moyenne à 1,4% au PIB du Burkina Faso et à 9,6% à la valeur ajoutée du secteur de l'agriculture », indique l'Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina).
Place de la filière sésame dans l'économie du Burkina Faso
En 2023, le sésame est le 6ᵉ produit le plus exporté par le Burkina Faso en termes de volume avec 44,2 millions de tonnes exportées. C'est le 4ᵉ produit agricole le plus exporté après le coton, les noix de cajou, et les graines de karité. En termes de valeur d'exportation, la filière sésame occupe également la 6ᵉ place des produits exportés avec 35 milliards de FCFA comme recette d'exportation.
Les pays où est exporté le sésame du Burkina Faso
Le sésame burkinabè est principalement exporté vers Singapour. En 2020, ce pays a absorbé 55% des exportations totales. Singapour est suivi du Japon (12,6% des exportations), du Togo (12%), du Ghana, de la Chine, des Émirats arabes unis, d'Israël, de la France et de la Turquie.
Historique des prix producteurs au Burkina Faso
La demande internationale est le plus grand élément déterminant de l'évolution du prix producteur du sésame au Burkina Faso durant les dernières campagnes. En effet, les prix minimums ont évolué de 220 FCFA en 2015-2016 à 450 FCFA en 2020-2021.
Quant aux prix maximums, ils sont passés de 480 FCFA en 2015-2016 pour atteindre leur pic à 750 en 2016-2017 avant de chuter à 580 FCFA en 2020-2021.
En prélude à la campagne 2020-2021, les acteurs de la filière sésame réunis autour de l'INTERSEB avec l'appui de l'État et des organisations partenaires ont fixé un prix plancher au producteur à 475 FCFA le kg, applicable sur le territoire national, tout en prenant en compte les restrictions de mobilité au niveau mondial imposées par la Covid-19. Il faut noter que durant cette campagne, le prix bord-champ (le prix d'un produit agricole fixé directement au lieu de production, c'est-à-dire à la ferme ou au champ) le plus élevé observé sur le terrain était de 575 FCFA le kg.
Pour la campagne 2024-2025, le prix plancher (prix minimum en dessous duquel un bien ou un service ne peut pas être vendu) a été fixé à 625 FCFA le kg. Mais en 2024, le prix producteur du sésame a encore évolué pour atteindre 796 FCFA au quatrième trimestre (selon le rapport tableau de bord de l'économie de l'INSD paru en mars 2025).
Les localités productrices du sésame au Burkina Faso
Au Burkina Faso, le sésame est cultivé dans plusieurs régions, mais les grandes régions productrices de sésame sont la Boucle du Mouhoun, l'Est, le Centre-ouest, les Cascades, et le Centre-sud. Ces régions produisent à elles seules environ 78,55% de la production nationale. Par ailleurs, on trouve aussi des cultures de sésame dans la région des Hauts-Bassins.
La région de l'Est, en particulier, est reconnue comme la principale productrice de sésame du pays. Plus spécifiquement, on trouve des zones de culture de sésame à l'est, dans des localités telles que Bilanga, province de la Gnagna.
Dans la Boucle du Mouhoun, le sésame est produit dans les localités de Nouna, de Djibasso, de Solenzo, et de Bomborokuy.
Forces de la filière sésame burkinabè
« Le sésame made in Burkina se distingue des autres par sa forte potentialité de la variété S42. En effet, c'est la variété la plus répandue au Burkina Faso. Elle possède un rendement potentiel de 1,5 tonnes/ha pour un cycle compris entre 90 et 100 jours », révèle l'APEX-Burkina. C'est également une variété très résistante à certaines attaques telles que la salmonelle.
De plus, sa couleur blanche et blanc crème (couleur homogène en majorité blanche) est très appréciée en pâtisserie et dans l'utilisation sur les pains pour hamburger.
Une des forces du sésame burkinabè est qu'il a une teneur en huile de 52%. Par ailleurs, il faut noter qu'environ 5% des producteurs de sésame sont certifiés bio (dans un environnement où la plupart des productions est basée sur les OGM) et produisent près de 4 000 tonnes par an.
Enfin, au Burkina Faso, la filière sésame s'appuie sur l'existence de technologie de dernière génération. Elle fait appel à de nouvelles technologies de pointe dans le domaine du tri, du calibrage et du nettoyage pour permettre la fourniture d'un sésame de meilleure qualité. Aujourd'hui, des machines existent au Burkina, permettant des sorties en fonction de la teneur en huile, de la couleur, de la taille de la graine de sésame, donnant ainsi une large possibilité de choix varié aux acheteurs.
Comment sont organisés les acteurs de la filière sésame au Burkina Faso ?
Pour contribuer à la promotion de la filière sésame et à l'épanouissement de ses membres, une organisation professionnelle d'envergure nationale a été mise en place en 2016 : l'Interprofession sésame du Burkina Faso (INTERSEB). Cette structure a été créée à la faveur de la loi 050-2012/AN du 30 octobre 2012 portant réglementation des organisations professionnelles des filières agricoles, sylvicoles, pastorales, halieutiques et fauniques au Burkina Faso. Elle est constituée des trois principaux maillons de la filière sésame que sont l'Union nationale des producteurs de sésame (UNAPROSEB), l'Association nationale des transformateurs de sésame (ATS/B) et l'Association nationale des commerçants et exportateurs de sésame (ANACESB).
L'INTERSEB a entre autres pour missions de promouvoir et garantir la qualité des produits de la filière sésame, d'encadrer et de veiller à la création de labels, et d'améliorer la compétitivité de la filière sésame.
Mesures prises par le gouvernement pour encadrer et améliorer la filière sésame
Dans l'optique de développer la filière sésame au Burkina Faso, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures et de réformes. Il s'agit de la signature, le 2 décembre 2015, de l'arrêté interministériel N° 2015-203/MARHASA/MICA/MS/MRSI/MEF, portant définition des conditions de contrôle de la qualité du sésame d'origine burkinabè destinée à l'exportation.
À cela s'ajoute l'adoption le 2 mars 2017 par le ministère en charge de l'agriculture d'un cahier des charges qui précise les droits et obligations des catégories d'acteurs de la filière sésame, ainsi que les règles, les pratiques et mesures de contrôle auxquelles elles sont soumises conformément aux lois en vigueur. Il y a aussi l'instauration de l'Autorisation spéciale d'exporter (ASE), du certificat phytosanitaire et du bulletin de vérification.
En outre, on peut citer l'instauration du contrôle par la Brigade mobile de contrôle et de la répression des fraudes qui veille au respect de la réglementation en matière de stockage, de commercialisation et d'exportation du sésame.
En 2019, selon le Fonds alimentaire mondial (FAO), le Burkina Faso était le 8ᵉ producteur mondial de sésame avec 5,3% de la production mondiale et le 4ᵉ producteur africain après le Soudan, la Tanzanie et le Nigéria.
En 2020 en Afrique, le sésame était cultivé dans 23 pays dont les 3 plus gros producteurs sont le Soudan, l'Ouganda et le Nigeria. La production du sésame sur le continent représentait alors 50 % de la production mondiale.
L'importation du sésame n'est pas interdite au Burkina Faso, mais réglementée. Pour importer du sésame, il faut obtenir une autorisation spéciale auprès des autorités compétentes et suivre les procédures établies.
Georges Youl
Lefaso.net
La province du Nayala a officiellement lancé, ce mardi 24 juin 2024, la session 2025 de l'examen du baccalauréat. C'est au lycée privé Sacré-Cœur de Toma, ex-Centre d'animation et de formation (CAF/Toma), que la cérémonie d'ouverture symbolique a eu lieu, en présence des autorités administratives et éducatives locales, avec en tête le haut-commissaire de la province, Honoré Frédéric Paré. 818 candidats prennent part aux épreuves cette année dans la province du Nayala.
L'ouverture de l'enveloppe contenant le premier sujet, moment hautement symbolique, a été effectuée dans ce centre abritant le jury n°29. Ce geste symbolique, accompli sous les regards attentifs des membres du corps enseignant, des encadreurs et des candidats, a marqué le début effectif des épreuves écrites du baccalauréat, un examen national décisif pour l'avenir de plusieurs centaines de jeunes lycéens.
Prenant la parole à l'occasion, le haut-commissaire a livré un message de soutien et d'encouragement aux candidats visiblement tendus mais déterminés. « Je suis là ce matin pour vous passer un message, un message de soutien, un message d'encouragement », a-t-il déclaré d'entrée, soulignant la solidarité des autorités à l'endroit des candidats. « Nous sommes ici à vos côtés pour ces moments de stress et d'angoisse. Donc, n'ayez pas peur », a-t-il rassuré.
Poursuivant dans un ton paternel et motivant, il a prodigué de précieux conseils aux candidats : « Ayez confiance en vous-même. Restez serein, ne trichez pas, ne regardez pas à gauche ou à droite. Vous verrez que ça va marcher. » Et de conclure son intervention par un vœu : « Bonne chance à tout le monde, bonne session. »
Pour la session 2025, la province du Nayala enregistre un total de 818 candidats répartis comme suit : 365 garçons et 453 filles. Trois jurys ont été constitués et logés dans trois centres d'examen. Il s'agit du jury n°28 au lycée municipal de Toma, du jury n°29 au lycée privé Sacré-Cœur de Toma et du jury n°30 logé au lycée provincial du Nayala.
Y. I K-Z
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L'administration des épreuves écrites et orales du baccalauréat session de 2025 a débuté au Burkina Faso ce mardi 24 juin 2025. À Dédougou, capitale de la région de la Boucle du Mouhoun, le top de départ de l'événement a été donné au lycée provincial par le gouverneur de la région, Babo Pierre Bassinga.
Des milliers de candidats, à travers le Burkina Faso, ont entamé depuis le matin de ce mardi 24 juin 2025 la composition pour l'obtention du diplôme du baccalauréat devant leur ouvrir les portes des études universitaires. Dans la région de la Boucle du Mouhoun, les autorités régionales administratives et éducatives ont choisi le lycée provincial de Dédougou pour donner le coup d'envoi de l'administration des épreuves écrites et orales de la présente session. C'est le gouverneur, Babo Pierre Bassinga, qui a procédé à l'ouverture de l'enveloppe, lançant officiellement l'examen dans la région dans cet établissement qui compte trois jurys regroupant l'enseignement général et l'enseignement technique.
A cette session du baccalauréat, la boucle du Mouhoun présente 7 843 candidats ;La peur est palpable sur le visage de certains candidats tandis que d'autres ont le sourire aux lèvres et affichent une certaine sérénité. Nema Zerbo est de cette dernière tendance. Elle dit s'être préparée depuis des mois et compte aborder l'examen avec beaucoup de confiance. Elle est candidate au baccalauréat série D.
Le directeur régional de l'Enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, Raoul Sanon, a rappelé que la région présente 7 843 candidats au baccalauréat session de 2025, toutes séries confondues. Pour lui, les dispositions sont prises de concert avec l'ensemble des acteurs afin que l'examen se déroule bien sur l'étendue du territoire régional. M. Sanon a salué l'engagement des acteurs de l'éducation et l'implication des forces de défense et de sécurité qui a permis de convoyer aux différentes destinations toutes les ressources nécessaires à l'organisation dudit examen par voie terrestre. Ce qui, dit-il, dénote de l'amélioration de la situation sécuritaire dans la région.
Il a invité les candidats à compter sur leurs efforts personnels.
Avant l'ouverture de l'enveloppe, le gouverneur a prodigué des conseils aux candidats. Il leur a demandé d'œuvrer de sorte à faire plaisir à leurs parents et à porter très haut le nom de la région au soir de la proclamation des résultats. Il a saisi l'occasion pour saluer le travail abattu par les acteurs éducatifs durant toute l'année scolaire qui a permis d'assurer la continuité éducative. M. Bassinga a loué les efforts consentis par les forces de défense et de sécurité pour accompagner le processus de l'organisation des examens scolaires de fin d'années avant de souhaiter « le meilleur et le nec plus ultra à tous les candidats ».
Alphonse Dakuyo
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Les grandes familles NIGNAN à Kalao, Silly, Tiebélé, Léo et Ouagadougou , les familles alliées ,
NIGNAN Jean Damascène, Directeur Général de l'UAB et ses enfants, le Docteur Marie Bérénice en France, Yannick au Canada, Marie Milia à Ouagadougou,
Les grandes familles TRAORE, COULIBALY, ZOUMBARA et DABOU à Bomborokuy, Yévédougou, Souankuy, Bogo, Nouna, Dédougou, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et Poro
Les parents, familles alliées et familles amies,
M. Zimapi Victorien TRAORE à Bomborokuy,
M. Batio Isaïe TRAORE à Ouagadougou et ses enfants Dabou Irène, Bathiny Abel, Valérie, Carine, Patrick,
très touchés par les nombreuses marques de compassion, de solidarité et de fraternité, renouvellent leur profonde gratitude et leur reconnaissance aux parents, collègues, amis et connaissances, pour les prières, l'accompagnement, les services et les soutiens multiformes lors du décès de leur épouse, fille, sœur, mère, belle-fille, belle-sœur,
Madame Samouhan Apolline Géraldine NIGNAN / TRAORE, précédemment assistante de direction à la Cour des comptes,
décès survenu à Ouagadougou le samedi 24 mai 2025 et de son inhumation à Ouagadougou le mercredi 28 mai 2025.
Ils expriment leurs sincères remerciements à :
* M. le premier Président de la Cour des comptes et ses collaborateurs
* M. le Ministre en charge de l'agriculture et ses collaborateurs ;
* Le président du Groupe PLANOR Afrique ;
* Le Directeur Général Pays de Africa Global Logistics ( AGL) ;
* Autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses
* Le Secrétaire Général du Groupe Planor , les Directeurs Généraux de filiales et leurs collaborateurs ;
* Les Membres du Conseil d'Administration de UAB Assurances, TELECEL Faso, Wendkuuni Bank, SBE, Fasocrédit, BFS, CAMCO ;
* Les Membres du Conseil d'Administration & le Directeur Exécutif de l'APSAB, ;
* Les Directeurs Généraux des sociétés d'assurances, de Réassurance, d'Institutions financières et leurs collaborateurs ;
* Le Conseil des Bureaux de l'Assurance Carte Brune et l'ensemble des bureaux nationaux ;
* Les Associations de courtiers et d'Agents Généraux ;
* Les partenaires, clients et collaborateurs de l'UAB ;
* L'Association des Anciens Etudiants de l'IIA ;
* Les délégations d'anciens étudiants de l'IBAM, ESCO- IGS, Aube Nouvelle, CPFA, UTS ;
* L'Association Retrouvailles à Léo « A Bùra Nebaà » ;
* Les promotionnaires de la Faculté de Droit ( FDSP 1993).
* M. le Curé de la Paroisse Notre Dame des Apôtres de la Patte d'oie, ses confrères et collaborateurs ;
* M. le Curé de la Paroisse Saint Jean XXIII , ses confrères et collaborateurs ;
* La Communauté Catholique de Base ( CCB) St Jean Bosco ;
* Les voisins de la cité Azimmo Ouaga 2000,
* personnel médical qui l'a suivie
* tous ceux qui se sont mobilisés à leurs côtés lors de cette douloureuse épreuve.
Que le Tout-Puissant comble chacun de grâces infinies et lui rende ses bienfaits au centuple.
Union de prière