Par Rodrigue Ahégo
La Voix des Sans Voix
L’année 2025 aura marqué un tournant historique pour plusieurs peuples africains qui, portés par une soif de liberté et de dignité, ont su renverser des régimes autoritaires installés depuis des décennies. Du Sahel à l’Afrique centrale, des révolutions populaires ont émergé, impulsées par une jeunesse éveillée, des sociétés civiles déterminées et des contextes sociopolitiques et économiques devenus intenables. Malgré la répression, les coupures d’internet, l’usage disproportionné des forces de sécurité, les citoyens ont bravé la peur et imposé des transitions. Ces victoires ne sont pas parfaites, mais elles démontrent que lorsqu’un peuple se lève, ni la violence d’un régime, ni le silence de la communauté internationale ne peuvent contenir éternellement le vent du changement. Hélas pour le peuple togolais qui égrène encore et malheureusement son chapelet de soif de liberté, dans une symphonie inachevée. Il se fait encore compter dans le lot des ces nombreux pays où les efforts n’ont pas permis d’achever ou de conclure les longues luttes.
En effet, dans ces nombreux pays, si les révolutions piétinent, ce n’est pas par manque de bravoure. C’est parce qu’elles se heurtent à des systèmes d’une sophistication redoutable, passés maîtres dans l’art de manipuler les apparences pour séduire le monde tout en étouffant les leurs. Le Togo, sous l’ère de Faure Gnassingbé, est devenu le laboratoire de cette « dictature de velours » à l’extérieur, mais de fer à l’intérieur.
La vitrine contre la réalité : un double langage permanent
Le régime togolais a appris à jouer une partition savante. Sur la scène internationale, il arbore un visage fréquentable : médiateur de paix, hôte de grands sommets, adepte des réformes économiques avec des rapports ronflants à couper le souffle. Le Togo serait peint en un paradis sur terre. Alice au pays des merveilles ! C’est une diplomatie du charme, une diplomatie agissante, une diplomatie enivrante… portée par des lobbyistes influents, destinée à masquer une réalité bien plus sombre. Il est devenu une ruche qui attire les fourmis. Il suffit de chanter les louanges du chef d’orchestre, vomir dans tous les micros des médias assujettis pour engloutir des dizaines voire des centaines de millions. Et la gorge se déploie tristement davantage ! Bref, quiconque chante à la gloire du maître, arrondit les chiffres de son compte bancaire. L’argent du Togo est devenu une matière capable de transformer les hommes. Suivez-mon regard.
Derrière ce rideau de fumée, le quotidien des Togolais est marqué par l’asphyxie des libertés (interdictions systématiques de manifester et coupures d’internet), la peur au corps (arrestations arbitraires, emprisonnement, usage de la violence et de la torture, militarisation de l’espace public), le silence imposé (un contrôle étroit des médias et une justice instrumentalisée qui semble avoir oublié le sens du mot « équité »).
L’art de se maintenir sans convaincre
Le pouvoir a compris une leçon cruciale : pour durer, il faut savoir muter. Il se drape dans des habits « réformistes » tout en vidant les institutions de leur substance. On impose une Constitution digne d’une épître selon Saint Faure à ses seules aspirations ; On fragmente l’opposition ; On affaiblit la société civile ; On transforme chaque crise en un nouvel outil de contrôle… C’est une dictature qui a pris un visage civilisé pour mieux perpétuer des méthodes d’un autre âge.
La solitude d’un peuple courageux
Depuis 1990, de 2005 à 2025, le peuple togolais n’a cessé de se lever. Pourtant, à chaque fois, il se retrouve tragiquement seul. Les puissances étrangères, souvent plus attachées à la « stabilité » géopolitique qu’aux droits humains, détournent le regard. Ce silence international est un poison : il nourrit le cynisme du pouvoir et épuise l’espoir des citoyens.
« On ne vit plus, on survit. On ne rêve plus, on obéit. »
Aujourd’hui, une partie de la jeunesse est condamnée à l’emprisonnement, à l’exil ou à une résignation amère. Le risque est de voir le citoyen devenir un étranger sur sa propre terre, un « boy » dans son propre pays, courbé par une peur qui finit par vider l’existence de son sens.
Le chemin vers la dignité
Si la révolution semble s’essouffler, c’est que la machine étatique est huilée pour diviser et corrompre. Mais l’histoire nous rappelle qu’aucun régime ne peut régner éternellement par la seule force du silence imposé ou forcé, de la manipulation, de la violence, de la peur.
Pour que le Togo sorte de cette si longue nuit, le courage seul ne suffira pas. Il faudra une stratégie cohérente qui dépasse les clivages, un leadership fédérateur capable d’unir les aspirations, une solidarité internationale qui place enfin l’humain avant les intérêts. Il est regrettable que, chaque fois que des efforts sont consentis pour aboutir, des individus malintentionnés surgissent pour saboter tout le travail accompli.
Une chose est sûre, l’épilogue est certain. Et cet épilogue de l’humiliation nationale ne sera pas un cadeau, mais une reconquête. Il viendra d’un peuple qui, malgré les cicatrices, refuse de rester esclave chez lui et choisit de reprendre sa dignité en main. Il viendra d’un peuple qui se libère et décide de reconstruire sa souveraineté.
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Qualcomm Technologies Inc a clôturé ce mercredi 17 décembre 2025, la troisième édition annuelle de son programme de mentorat pour startups « Make in Africa » (QMIA). Elle a dévoilé le lauréat du Fonds d'impact social Wireless Reach 2025.
Qualcomm met en lumière la créativité et la détermination des entrepreneurs africains qui exploitent des technologies de pointe telles que l'IA, la 4G/5G, la robotique, la connectivité et l'IoT pour relever des défis concrets et pressants. C'est à travers son programme « Make in Africa ».
Pour l'édition 2025, Qualcomm a accompagné dix startups innovantes du Kenya, de la Tunisie, du Nigéria, du Bénin et du Sénégal. L'objectif est d'accélérer la croissance des startups “tech” émergentes. Elles ont bénéficié d'un mentorat individuel, un accompagnement commercial personnalisé, des consultations d'experts en ingénierie et des conseils expert en protection de la propriété intellectuelle. A cela s'ajoute une formation en ligne L2Pro Africa.
Selon Elizabeth Migwalla, Vice-présidente des affaires gouvernementales internationales, Qualcomm Incorporated, « la cohorte de cette année a fait preuve d'une ingéniosité incroyable, transformant des défis complexes en solutions technologiques évolutives qui auront un impact social et économique à travers le continent ».
« L'innovation est le moteur de l'avenir de l'Afrique, et les startups de cette année en sont une brillante démonstration. L'Union africaine des télécommunications (UAT) est fière de s'être associée à Qualcomm pour le programme Make in Africa de cette année », a déclaré John Omo, Secrétaire général de l'UAT.
Ensemble, poursuit-il, nous œuvrons à l'harmonisation des politiques de gestion du spectre, des normes régionales et des pratiques en matière de de données ouvertes (open data), mais nous savons que le véritable progrès repose sur un soutien à grande échelle. Le Secrétaire général de l'UAT a appelé les gouvernements, les universités, les investisseurs et l'industrie à soutenir ces initiatives.
La cohorte 2025 comprend les startups innovantes suivantes
• Aframend (Nigéria) : Utilise l'IA pour explorer les plantes médicinales africaines à des fins de découverte de nouveaux médicaments et vise à transformer les remèdes locaux en traitements sûrs et abordables contre les maladies.
• AmalXR (Tunisie) : Propose des séances de rééducation virtuelle alimentées par l'IA sur des appareils du quotidien, permettant aux patients et cliniciens de suivre facilement les progrès.
• Archeos (Bénin) : Automatise la pisciculture grâce à des capteurs et distributeurs d'aliments à énergie solaire, fournissant des données en temps réel sur la qualité de l'eau et les niveaux d'alimentation pour améliorer la santé des poissons.
• ClimatrixAI (Nigéria) : Conçoit et installe des stations météorologiques et d'alerte aux inondations connectées avec une plateforme d'IA pour prévoir les risques rue par rue, renforçant les alertes précoces et la réponse aux catastrophes pour les communautés locales.
• Ecobees (Tunisie) : Développe des moniteurs de ruches intelligents et une plateforme numérique pour obtenir des informations en temps réel sur la santé des ruches, afin de protéger les abeilles et les cultures qui en dépendent.
• Edulytics (Sénégal) : Applique l'IA sur des appareils d'échographie portables pour la détection précoce des maladies du foie, dans le but de rendre ce dépistage spécialisé largement accessible.
• Farmer Lifeline (Kenya) : Déploie de petits appareils à énergie solaire qui scannent les champs à la recherche de parasites et de maladies, qui et envoient des alertes directement sur les téléphones des agriculteurs pour protéger les cultures.
• Pollen Patrollers (Kenya) : Une startup agritech dirigée par des femmes utilisant la technologie de ruches connectées et l'IA pour maintenir les colonies d'abeilles en bonne santé.
• Solar Freeze (Kenya) : Fournit des chambres froides avec surveillance à distance, fonctionnant à l'énergie solaire et permettant aux agriculteurs de conserver la fraîcheur des fruits et légumes et d'augmenter leurs revenus.
• Pixii Motors (Tunisie) : Conçoit des scooters électriques dotés de batteries intelligentes pouvant être échangées dans des stations locales, visant à révolutionner la mobilité urbaine.
Farmer Lifeline, lauréat du Fonds d'impact social Wireless Reach
La startup kenyane Farmer Lifeline a remporté le Fonds d'impact social Wireless Reach. Ce fonds annuel, parrainé par l'initiative Qualcomm® Wireless Reach™, valorise l'utilisation innovante de la connectivité sans fil pour répondre aux besoins urgents des communautés. La startup va bénéficier d'un financement dédié ainsi que d'un soutien technique personnalisé pour déployer sa solution à plus grande échelle.
« Farmer Lifeline s'est distingué par une technologie innovante permettant aux exploitants locaux de scanner leurs champs pour protéger leurs cultures, augmenter leurs rendements et améliorer leur sécurité alimentaire », a déclaré Erica Ciaraldi, Vice-présidente, Wireless Reach, Qualcomm Incorporated. Selon lui, « leur approche visionnaire et leur dévouement à la résilience agricole les ont positionnés comme leaders dans leur domaine, générant un changement significatif et inspirant pour les agriculteurs locaux ». « Ce fonds leur permettra d'amplifier davantage leur impact, favorisant une portée plus large et une influence plus profonde à travers l'Afrique et le monde », a-t-il ajouté.
Tous les finalistes recevront chacun une allocation de $5000 afin accélérer leur croissance, soutenir leur développement stratégique et protéger leur propriété intellectuelle. Ce soutien global témoigne de l'engagement de Qualcomm à favoriser l'innovation et à garantir que ces projets visionnaires puissent prospérer durablement.
Lancement du programme de mentorat Qualcomm Make in Africa 2026
Qualcomm lancera une quatrième édition du programme en 2026. Cette édition permettra à Qualcomm de renforcer davantage le soutien aux startups en encourageant le prototypage rapide avec des plateformes telles qu'Arduino en combinaison avec l'intégration IA/ML et la collaboration open source. Les candidats sont invités à se rendre sur le site Web de Qualcomm pour plus d'informations et postuler.
À propos de Qualcomm
Qualcomm innove sans relâche pour offrir l'informatique intelligente partout, aidant le monde à relever certains de ses défis les plus importants. En nous appuyant sur nos 40 ans de leadership technologique dans la création d'avancées qui définissent les époques, nous proposons un large portefeuille de solutions construites avec notre IA de pointe, notre informatique haute performance et basse consommation, et notre connectivité inégalée. Nos plateformes Snapdragon® alimentent des expériences consommateur extraordinaires, et nos produits Qualcomm Dragonwing™ permettent aux entreprises et industries d'atteindre de nouveaux sommets. Avec nos partenaires de l'écosystème, nous permettons la transformation numérique de nouvelle génération pour enrichir les vies, améliorer les entreprises et faire progresser les sociétés. Chez Qualcomm, nous œuvrons pour le progrès humain.
Qualcomm Incorporated comprend notre activité de licence, QTL, et la grande majorité de notre portefeuille de brevets. Qualcomm Technologies, Inc., filiale de Qualcomm Incorporated, exploite, avec ses filiales, la quasi-totalité de nos fonctions d'ingénierie et de recherche et développement et la quasi-totalité de nos activités de produits et services, y compris notre activité de semi-conducteurs QCT. Les produits de marque Snapdragon et Qualcomm sont des produits de Qualcomm Technologies, Inc. et/ou de ses filiales. Les technologies brevetées de Qualcomm sont concédées sous licence par Qualcomm Incorporated.
La journaliste Angela Kpeidja a été libérée et mise sous convocation après son interpellation à la suite de ses commentaires sur les réseaux sociaux après la mutinerie déjouée au Bénin.
La journaliste Angela Kpeidja a été écoutée sur l'une de ses publications ayant rapport à la mutinerie déjouée du 7 décembre. « Où est le chef d'Etat major ? Où est celui qui vend habituellement la mèche des coups d'Etat », avait écrit la journaliste Angela Kpeidja sur sa page Facebook. Après son audition, elle a été libérée et mise sous convocation.
Dans le cadre de la mutinerie orchestrée par le lieutenant-colonel Pascal Tigri, des mutins et civils ont été arrêtés. Certains ont été déposés en prison après leur audition.
A.A.A
Le Conseil des ministres s’est réuni le mercredi 17 décembre 2025, sous la présidence de Faure Essozimna GNASSINGBE, Président du Conseil. À l’ordre du jour figuraient deux (2) projets de loi, deux (2) décrets, une (1) communication et des nominations.
Au titre des projets de loi :
Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi de finances rectificative, exercice 2025
Ce projet de loi s’inscrit dans un contexte international et national marqué par des incertitudes persistantes, nécessitant une actualisation des prévisions budgétaires initiales afin de garantir la sincérité et la transparence dans la gestion des finances publiques.
Ainsi, les recettes budgétaires sont révisées à mille quatre cent soixante-douze (1.472) milliards de francs CFA, en baisse d’un pour cent (1%), par rapport à la loi de finances initiale, essentiellement en raison des réajustements de certaines prévisions initiales.
Les dépenses connaissent également des réajustements. Elles sont portées à mille sept cent dix-sept virgule un (1.717,1) milliards de francs CFA, soit une hausse de deux virgule trois pour cent (2,3%), par rapport aux prévisions initiales.
Le budget rectifié s’équilibre à deux mille quatre cent trente-six (2.436) milliards de francs CFA, soit une augmentation d’un virgule six pour cent (1,6%). Il ressort un déficit budgétaire de deux cent quarante-cinq virgule un (245,1) milliards de francs CFA, entièrement financé par le solde positif de la trésorerie.
Le Conseil des ministres a également examiné et adopté le projet de loi de ratification de l’Accord se rapportant à la convention des Nations unies sur le droit de la mer et relatif à la conservation et à l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale (Accord BBNJ), adopté le 20 septembre 2023 à New York
Élaboré dans un contexte de pressions croissantes sur le milieu marin, liées aux rejets industriels, au trafic maritime et à l’exploitation des ressources par les grandes puissances et multinationales, l’Accord BBNJ consacre une approche prudente et coopérative. Il vise à assurer la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité en haute mer, par la mise en œuvre effective des dispositions pertinentes de la convention des Nations unies sur le droit de la mer et le renforcement de la coopération et de la coordination internationales.
S’inscrivant dans la continuité de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, l’Accord fournit un cadre juridique pour toutes les activités menées dans les océans et les mers. Sa ratification permettra à notre pays de bénéficier des mécanismes de financement, notamment le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), en vue de soutenir les efforts de conservation et de lutter contre la pollution marine. Elle contribuera également à la gouvernance mondiale des océans, en instituant des aires marines protégées, en garantissant un accès équitable aux ressources génétiques marines et en imposant des évaluations d’impact environnemental pour les activités en haute mer.
Au titre des décrets :
Le Conseil des ministres a examiné et adopté le décret portant approbation de la politique nationale de protection sociale (PNPS)
Notre pays s’est engagé, depuis plusieurs années, dans le renforcement de son système de protection sociale à travers des investissements significatifs, ayant permis des avancées notables dans la lutte contre la pauvreté et la réduction des vulnérabilités.
Toutefois, la persistance de défis structurels a rendu nécessaire l’élaboration de la politique nationale de protection sociale, en vue d’améliorer la cohérence, la coordination et l’efficacité des interventions publiques pour un impact accru au bénéfice des populations.
L’approbation de cette politique et sa mise en œuvre permettront de consolider les mécanismes de protection sociale, de renforcer la coordination des interventions de l’État et de soutenir un développement économique inclusif et durable.
Le Conseil des ministres a ensuite examiné et adopté le décret portant modalités d’application de l’ordonnance fixant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement des services du Protecteur du citoyen
Ce décret vient préciser et compléter les dispositions de l’ordonnance n° 2025 005 du 30 avril 2025, qui a établi les principes fondamentaux régissant cette institution. Il constitue ainsi une étape déterminante pour assurer son opérationnalisation effective.
Ce texte d’application vise à garantir la pleine effectivité du Protecteur du citoyen en clarifiant ses modalités pratiques de fonctionnement, en structurant ses services de manière cohérente et efficiente, et en dotant l’institution des mécanismes procéduraux nécessaires à l’accomplissement de sa mission. L’objectif est de permettre au Protecteur du citoyen d’exercer pleinement son rôle de rempart contre les abus administratifs et de garant des droits fondamentaux.
En effet, le Protecteur du citoyen, créé en remplacement du Médiateur de la République, est chargé de veiller au respect des droits et libertés par les administrations de l’Etat, les collectivités territoriales, les établissements publics ainsi que par tout organisme investi d’une mission de service public. Il protège les individus contre toutes les formes d’abus de l’administration publique et contribue à la résolution équitable des litiges en accompagnant tout citoyen s’estimant lésé par le fonctionnement d’un service public ou d’un organisme chargé d’une mission de service public.
Par ailleurs, le Président du Conseil a instruit le gouvernement d’accélérer l’opérationnalisation effective des autres institutions prévues par la Constitution du 6 mai 2024, dont les textes d’organisation sont déjà adoptés. Cette instruction vise à garantir la mise en place rapide et cohérente de l’ensemble des organes constitutionnels nécessaires au bon fonctionnement de l’État.
Il s’agit notamment de :
La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) qui voit ses missions réaménagées et élargies autour de quatre axes principaux : la promotion et la protection des droits de l’homme, la protection des défenseurs des droits de l’homme, la contribution à l’action humanitaire aux niveaux national et international, et la prévention de la torture. Ces attributions renforcées s’accompagnent d’un pouvoir de plaidoyer substantiellement accru ;
La Haute autorité pour la transparence, l’intégrité de la vie publique et la lutte contre la corruption (HATIC), en remplacement de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA), qui a pour mission de promouvoir la probité et l’exemplarité des responsables publics. Elle reçoit et contrôle les déclarations de situation patrimoniale et d’intérêts, contribuant ainsi à renforcer durablement les mécanismes de bonne gouvernance ;
La Haute autorité de régulation de la communication écrite, audiovisuelle et numérique (HARC), qui succède à l’ancienne HAAC avec des prérogatives considérablement élargies. Elle devient le régulateur unique de la communication écrite, audiovisuelle et numérique, incluant les plateformes en ligne et les réseaux sociaux. La HARC est chargée de garantir l’équilibre entre liberté d’expression, liberté d’opinion et liberté de presse, tout en veillant au respect des règles déontologiques et professionnelles ;
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE), en remplacement du Conseil économique et social (CES), est une assemblée consultative dont la mission principale est de formuler des avis sur les projets de lois, d’ordonnances et de décrets, ainsi que les propositions de lois soumis à son examen par le gouvernement, l’Assemblée nationale ou le Sénat. L’élargissement de ses compétences au domaine environnemental, traduit une volonté d’adapter l’institution aux enjeux contemporains de gouvernance durable et inclusive, tout en préservant les missions économiques et sociales antérieures.
Au titre des communications :
Le Conseil a écouté une communication relative à la participation du Togo à la 30ᵉ Conférence des Parties (COP30) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, tenue à Belém, au Brésil, du 10 au 21 novembre 2025.
Les travaux ont principalement porté sur l’accélération de la transition énergétique, la mobilisation de 1.300 milliards USD de financements climat d’ici 2035, la finalisation des indicateurs de l’objectif mondial d’adaptation ainsi que le renforcement du mécanisme relatif aux pertes et préjudices.
La délégation togolaise, composée de représentants des administrations publiques, du secteur privé, de la société civile, des collectivités territoriales, de l’Assemblée nationale, des institutions universitaires et des médias, a présenté plusieurs projets structurants et consolidé des partenariats stratégiques, notamment avec le Fonds vert pour le climat, le Fonds pour les pertes et préjudices liés aux changements climatiques et l’Alliance mondiale pour l’économie verte.
La participation du Togo à cette COP a permis de renforcer sa position dans les négociations internationales et d’améliorer ses perspectives de mobilisation de ressources en vue d’accompagner la transition vers un développement sobre en carbone et résilient aux effets des changements climatiques.
Au titre des nominations :
Au ministère des transports, ont été nommés, les membres du conseil d’administration de l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET). Cette nomination vise à rendre opérationnel cet organe de gouvernance en vue d’assurer la supervision des actions de l’Agence.
Au ministère des finances et du budget, Madame Mila AZIABLE est nommée directrice nationale du contrôle de la commande publique.
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Lors du conseil des ministres tenu ce mardi 17 décembre 2025, le gouvernement togolais a été invité par le Président de la République, Faure Gnassingbé, à accélérer l’opérationnalisation des institutions prévues par la Constitution du 6 mai 2024. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la mise en place rapide et cohérente des organes constitutionnels nécessaires au bon fonctionnement de l’État.
Parmi les principales réformes annoncées figure la transformation de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) en Haute Autorité de Régulation de la Communication écrite, audiovisuelle et numérique (HARC). Selon les directives données en conseil, la HARC devient le régulateur unique de l’ensemble de la communication écrite, audiovisuelle et numérique, y compris les plateformes en ligne et les réseaux sociaux.
La nouvelle autorité se voit dotée de prérogatives élargies pour garantir l’équilibre entre la liberté d’expression, la liberté d’opinion et la liberté de presse, tout en veillant au respect des règles déontologiques et professionnelles. Cette réforme traduit la volonté de Faure Gnassingbé de renforcer le cadre institutionnel et de moderniser la régulation des médias dans le pays.
Le gouvernement est désormais chargé d’accélérer la mise en œuvre de cette transition, afin que la HARC puisse fonctionner pleinement et jouer son rôle dans la consolidation de la gouvernance et de la démocratie au Togo.
Togoactualité
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Le chef de l'Etat Patrice Talon, va délivrer mardi 23 décembre 2025, son message sur l'état de la Nation devant l'Assemblée nationale.
Conformément aux dispositions de l'article 72 de la Constitution, le président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement, Patrice Talon va prononcer le mardi prochain son discours sur l'Etat de la Nation. Ce sera face aux élus du peuple. C'est son dernier message sur l'Etat de la Nation dans un contexte marqué par la mutinerie déjouée du 7 décembre 2025.
Dans son message, le Chef de l'État mettra en lumière les avancées enregistrées dans les secteurs-clés. Il abordera les défis persistants, les points d'insatisfaction et aussi les perspectives.
A.A.A
La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a procédé, ce mercredi 17 décembre 2025, à la remise des exemplaires des spécimens de bulletins uniques aux partis engagés dans les élections communales et législatives.
La CENA poursuit son calendrier électoral. Elle vient de procéder à la remise des exemplaires des spécimens de bulletins uniques aux partis politiques en lice. La remise des spécimens s'inscrit dans le cadre des obligations de transparence et d'équité électorale prévues par la législation en vigueur.
Cinq (5) partis politiques se sont engagés dans la course pour les élections législatives et communales du 11 janvier. Il s'agit des partis FCBE, UP-R, "Les Démocrates" Moele Bénin et BR.
A.A.A
Le Bénin vient une fois de prouver la résilience de son économie à travers une opération de levée de fonds sur le marché financier de l'UEMOA. Le pays vient de lever la somme de 100 milliards de francs CFA dans un contexte marqué par la mutinerie déjouée.
Les évènements du 7 décembre 2025 n'ont pas émoussé les ardeurs des investisseurs à faire confiance au Bénin. Une opération d'émission d'Obligations assimilables au Trésor (OAT), s'est soldée par un succès franc ce mardi 16 décembre 2025.
Pour un objectif de 100 milliards de francs CFA mis en adjudication, le marché a répondu favorablement avec 117,8 milliards de francs CFA, pour une couverture de 117,8%. Les 100 milliards recherchés ont été intégralement mobilisés confirmant ainsi la vitalité économique du pays.
Une telle souscription de la part des investisseurs témoigne de la résilience de l'économie béninoise malgré les chocs exogènes.
En dépit du contexte de coup d'Etat manqué, le Trésor béninois a pu se permettre de retenir l'intégralité du montant visé tout en rejetant 15,1% des offres. Avec un taux d'absorption de 84,9%, le Bénin prouve sa capacité à lever des fonds dans les conditions les plus maitrisées.
F. A. A.
Dernière ligne droite pour les Guépards du Bénin avant les matchs de la CAN Maroc 2025
Les Guépards du Bénin ont bouclé, dans l'après-midi ce mercredi 17 décembre 2025, leur dernière séance d'entraînement avant le coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025.
Durant environ deux heures, les poulains de Gernot Rohr se sont entraînés sur le terrain du complexe sportif de Ziaida Benslimane, situé à quelque 25 km de Rabat.
Le jeudi 18 décembre, l'équipe rejoindra la capitale marocaine vers 11h pour participer dans la soirée à la cérémonie officielle de remise du drapeau national à l'ambassade du Bénin.
Le coup d'envoi de la compétition pour les Guépards est fixé au 23 décembre à 15h30 contre la République démocratique du Congo (RDC). Cette équipe, qui a empêché le Nigeria de se qualifier pour la Coupe du monde 2026, sera un premier test décisif pour les Béninois.
M. M.
La fin de semaine marque le début des vacances scolaires d’hiver, tant attendues par les familles et les élèves. Pourtant, la météo pourrait bouleverser certains […]
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