La situation reste, ce mardi 14 octobre 2025, toujours confuse à Madagascar, où une manifestation de rue conduit à une implication politique. De revendications sociales, les manifestants ont exigé la démission du président, finalement contraint à l'exil, mais sans renoncer au pouvoir.
Une unité militaire qui s'est ralliée aux manifestants contre le président Andry Rajoelina, a annoncé au cours de la journée, prendre le pouvoir. C'est la confusion qui règne, quand on sait que l'Assemblée nationale a voté, toujours ce mardi, la destitution du président Andry Rajoelina à une large majorité, alors que le chef d'Éta avait prononcé plus tôt la dissolution de l'institution.
Quelques heures également avant cette déclaration, le président a, via la réseaux sociaux, et de son exil, adressé un message à la nation, dans lequel il a expliqué qu'une tentative d'attaque contre le palais avait été planifiée en fin de semaine.
"La Haute cour constitutionnelle (HCC) s'invite dans la résolution de la crise. Dans une décision rendue ce mardi, elle constate la vacance de la présidence de la République et invite l'autorité militaire qu'elle dit ""incarnée par le Colonel Michael Randrianirina", à assumer les fonctions de chef de l'Etat. La décision de la HCC a été prise suite à une requête déposée lundi par le vice-président de l'Assemblée nationale Siteny Randrianasoloniaiko qui est aussi chef de l'opposition parlementaire. Selon la décision de la HCC, toutes les institutions de la République devraient rester en place et des élections doivent être organisées dans les 60 prochains jour", reconstitue le média malgache, 2424.mg.
Situation socio-politique à Madagascar, une actualité qui reste donc vive.
Lefaso.net
Le secteur pétrolier algérien affiche une dynamique remarquable pour le mois de septembre 2025. Selon le dernier rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de […]
L’article Le pétrole algérien maintient son élan : production en hausse pour le 5ᵉ mois consécutif est apparu en premier sur .
L'artiste comédienne Justine Antoinette Bada, alias « Mémé Dédié » ou « Mémé Propriétaire » ou encore « mémé Djabi », est décédée dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 octobre 2025 à Tori-Bossito.
L'annonce de son décès a été faite par l'humoriste Biscotino 90 cerveaux, un proche de la défunte. Il précise que c'est à 4 h du matin que la comédienne béninoise est passée de vie à trépas.
Justine Antoinette Bada souffrait de plusieurs maux dont l'hypertension artérielle, selon ses proches. Il y a quelques mois, une cotisation avait été lancée sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok, pour lui venir en aide.
Ancienne actrice bien connue du public béninois, elle s'est faite remarquer sur les podiums avant de participer à plusieurs projets cinématographiques. Elle a surtout marqué les esprits avec le film du comédien Caïman, dans lequel elle incarnait une propriétaire exigeant à ses locataires de payer avant d'aller aux toilettes.
Marina HOUENOU (Stag)
Gestionnaire en hôtellerie et restauration, Ratamanégré Ali Taonsa veut redonner vie au tourisme local à travers son projet « Village de vacances Ratamanégré ». Implanté dans son village natal, Kuy, dans la commune de Boussé, ce site entend allier hospitalité, gastronomie locale et développement communautaire.
Ratamanégré Ali Taonsa : Lefaso.net : Qu'est-ce qui vous a motivé à initier ce projet ?
La principale motivation de la mise en œuvre du projet vient de ma formation et de ma passion pour le domaine hôtelier et touristique. En tant qu'étudiant en gestion des entreprises hôtelières, j'ai toujours rêvé de contribuer à la promotion et à la modernisation du secteur touristique au Burkina Faso. Ce projet vise donc à valoriser le tourisme burkinabè et à offrir une nouvelle expérience à la fois aux touristes et aux habitants.
À quel public s'adresse votre projet ?
Le « Village de vacances Ratamanégré » s'adresse en priorité aux touristes, qu'ils soient nationaux ou internationaux, mais aussi aux autochtones qui souhaitent découvrir ou redécouvrir leur patrimoine local. Il proposera des services d'hébergement, de restauration et des espaces de jeux et de détente accessibles à tous.
En quoi votre projet se distingue-t-il des autres structures existantes ?
Ce qui fait la particularité du Village de vacances Ratamanégré, c'est son concept intégré. Nous proposons des packs complets qui regroupent hébergement, restauration, loisirs et animations sur un même site. Contrairement aux hôtels classiques, nos clients achèteront une formule tout-en-un, leur permettant de profiter de tous les services du site sans contrainte.
Où sera implanté le village ?
Le site sera implanté dans mon village d'origine, Kuy, situé dans la commune de Boussé, à environ trente kilomètres de Ouagadougou. C'est une zone à fort potentiel naturel et culturel.
Pourquoi avoir choisi cette localité ?
Nous avons choisi Kuy d'abord pour contribuer à son développement. Le projet permettra de valoriser les produits locaux et de créer des emplois sur place. Nous voulons aussi mettre en avant les richesses naturelles et gastronomiques de la région. Par ailleurs, un projet de désenclavement routier est en cours car une route goudronnée passera bientôt par là, ce qui facilitera l'accès au village et favorisera la fréquentation touristique.
À quel stade se trouve actuellement le projet ?
Le projet est à sa phase de démarrage. Nous avons déjà défini les grandes orientations et les bases conceptuelles. Nous sommes actuellement en recherche de partenaires techniques et financiers pour concrétiser la construction et l'équipement du site. L'un des obstacles rencontrés jusque-là était l'état des routes, mais avec le projet de goudronnage annoncé, nous avons bon espoir d'avancer plus rapidement.
Quelle est votre vision à court et à long terme ?
À court terme, nous souhaitons obtenir les accompagnements techniques et financiers nécessaires à la mise en place des premières infrastructures et à l'acquisition des documents administratifs.
À long terme, notre ambition est de faire du Village de vacances Ratamanégré un site touristique de référence au Burkina Faso, capable d'accueillir des visiteurs venus de partout et de collaborer avec les autres promoteurs du pays pour dynamiser ensemble le paysage touristique national.
Quelle sera la capacité d'accueil du village ?
Nous prévoyons un site comprenant 40 chambres, dont 30 chambres standards et 10 suites. Il y aura également une salle de réunion de 50 places, un restaurant de 50 places, une cuisine moderne, un hall d'accueil, un espace de sport et de loisirs, ainsi qu'un marché local pour les produits des agriculteurs et artisans de la région.
Nous comptons également développer sur le site un petit élevage (poulets locaux, petits ruminants) afin de proposer aux visiteurs une alimentation saine et typiquement burkinabè. Enfin, un espace sera réservé aux producteurs locaux pour qu'ils puissent exposer et vendre leurs produits.
Un mot de fin ?
Je tiens à remercier le ministère de la Culture, des arts et du tourisme, ainsi que Faso Tourisme, pour l'organisation du concours qui nous a permis de présenter ce projet. C'est une belle initiative qui encourage les jeunes promoteurs à innover dans le secteur touristique. Grâce à cette opportunité, nous avons pu défendre notre idée et remporter le troisième prix. Je remercie aussi la commission des concours et distinctions pour leur soutien et leur écoute.
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Sidi Ould Tah, a participé, lundi 13 octobre 2025, aux travaux du Conseil consultatif de haut niveau sur l'emploi du Groupe de la Banque mondiale à Washington, D.C.
En marge des Assemblées annuelles 2025 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à Washington, le Conseil consultatif de haut niveau sur l'emploi a tenu une réunion. La séance a réuni des dirigeants d'institutions financières internationales, des ministres et des chefs d'entreprises ainsi que le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Sidi Ould Tah. L'objectif est de créer des emplois par le biais d'investissements à fort impact.
« La jeunesse africaine n'est pas un fardeau à gérer ; elle est le moteur de l'avenir de notre continent », a déclaré Ould Tah. Selon lui, il faut investir dans les compétences adéquates, formaliser l'économie informelle et apporter un soutien massif aux MPME. Le Conseil consultatif de haut niveau sur l'emploi a mené des échanges sur le tourisme et la formation professionnelle, deux secteurs importants en Afrique.
Sidi Ould Tah n'a pas manqué de présenter les initiatives de la Banque qui visent à accélérer la création d'emplois. Il s'agit notamment de la Stratégie pour l'emploi des jeunes en Afrique avec une mobilisation de plus de 105 milliards de dollars de financement qui devrait générer 19 millions d'emplois d'ici fin 2025. Un nouvel outil de suivi de la qualité des emplois et de l'inclusion dans les projets financés par la Banque a été aussi mis en place.
A.A.A
Le gouvernement des Comores et Nekton s'associent à WILDTRUST, dans le cadre du programme R-POC (Renforcement de la Protection des Océans aux Comores), pour lancer la première exploration systématique de l'océan aux Comores, de la surface jusqu'à 900 mètres de profondeur. Les eaux entourant les Comores, au cœur du canal du Mozambique, comptent parmi les régions les plus riches en biodiversité et pourtant les moins étudiées de l'océan mondial.
« L'océan est le berceau de notre nation et la pierre angulaire de notre civilisation sur les rivages de cet archipel bien-aimé. Cette mission reflète la prise de conscience croissante du rôle décisif et essentiel de l'océan dans la lutte contre les crises de la biodiversité et du climat », a déclaré S.E. Abubakar Ben Mahmoud, Ministre de l'Environnement, chargé du Tourisme. Face à ces défis, poursuit-il, nous devons continuer à nous mobiliser et à placer la mer au cœur de nos préoccupations, en prenant des mesures décisives pour la protéger. « Grâce à ce partenariat entre le gouvernement des Comores, Nekton et WILDOCEANS, nous approfondissons notre compréhension de nos écosystèmes marins afin de préserver 30 % de nos terres et de nos mers d'ici 2030, pour le bien-être de nos communautés aujourd'hui et des générations à venir », a ajouté Abubakar Ben Mahmoud.
Au cœur de la mission se trouvent les scientifiques comoriens et les voix de la communauté. Le Dr Nadjim Ahmed Mohamed, co-responsable scientifique de la mission, de l'Université des Comores, soutenu par 17 chercheurs comoriens, ainsi que Nekton et ses partenaires, dirigera les efforts visant à documenter les habitats inexplorés tels que les récifs mésophotiques et les écosystèmes d'eaux profondes, tout en développant un programme de recherche comorien sur le légendaire cœlacanthe, un « fossile vivant » vieux de 410 millions d'années connu localement sous le nom de Gombessa.
« Cette expédition offre une occasion unique d'explorer et de mettre en valeur la richesse des écosystèmes marins et côtiers des Comores. Elle permettra d'approfondir notre compréhension de la biodiversité et des pêcheries, de produire de nouveaux inventaires et cartes des habitats, et de renforcer les compétences des chercheurs et étudiants comoriens », déclare Dr Soulé Hamidou, Doyen de la Faculté des Sciences et Technologies de l'Université des Comores. A l'en croire, ces efforts favoriseront la collaboration régionale et internationale et fourniront des recommandations claires pour une gestion durable de nos ressources marines pour les générations futures. »
Comme l'a déclaré le Président Azali Assoumani devant l'Assemblée générale des Nations Unies : « Dans l'océan Indien, les Comores sont confrontées à un front différent. » L'expédition « Première Descente : Comores » soutient son Plan Comores Émergentes, qui promeut le leadership national dans les sciences océaniques, le développement durable et l'économie bleue.
S'achevant à la veille de la COP30 au Brésil, la mission « Première Descente : Comores » soutiendra directement l'engagement audacieux du pays à protéger 30 % de ses eaux d'ici 2030, à préserver les moyens de subsistance et à approfondir la connaissance de sa biodiversité unique. Pour les Comores, petite nation insulaire en première ligne face à la crise climatique, la protection des océans est à la fois urgente et vitale.
Inscrite dans le cadre du programme R-POC (Renforcement de la Protection des Océans aux Comores), la mission rassemble des scientifiques, des écologistes et des spécialistes de la communication comoriens et internationaux. R-POC est une initiative nationale menée par le gouvernement comorien avec des partenaires tels que la Direction générale de l'environnement et des forêts, l'Université des Comores, le CNDRS (Centre national de documentation et de recherche scientifique), l'Agence des parcs des Comores, CORDIO Afrique de l'Est et WILDTRUST (programme WILDOCEANS). Les résultats de l'expédition contribueront à la création et à l'extension d'aires marines protégées et à l'élaboration de stratégies nationales pour la protection des océans et une économie bleue durable.
L'expédition se déroulera du 6 octobre au 6 novembre 2025 à bord du N/R Angra Pequena, un navire de recherche de 22 mètres exploité par WILDTRUST, partenaire comorien de la mission. Le projet déploiera des technologies telles qu'un véhicule télécommandé (ROV), des atterrisseurs stéréo-vidéo sous-marins télécommandés (stereo-BRUV) et un échosondeur multifaisceaux haute résolution, tous fournis par le partenaire de la mission, l'Institut sud-africain pour la biodiversité aquatique (NRF-SAIAB). L'ensemble des données et des échantillons restera la propriété du gouvernement des Comores.
« C'est la première fois que ces profondeurs seront étudiées. Chaque découverte que nous ferons contribuera directement à l'engagement 30x30 des Comores et contribuera à la compréhension mondiale de l'une des régions océaniques les plus riches en biodiversité de la planète », a déclaré le Dr Lucy Woodall, co-responsable scientifique de la mission et chercheuse principale de Nekton, Université d'Exeter.
Le soutien international à First Descent : Comores est assuré par Kensington, partenaire fondateur de Nekton, en collaboration avec la Nippon Foundation-Nekton Ocean Census, l'Institut sud-africain pour la biodiversité aquatique (NRF-SAIAB) et l'Université d'Exeter. Ces partenaires apportent une expertise scientifique, technique et en communication pour garantir que les découvertes soutiennent directement l'engagement 30x30 des Comores et les objectifs régionaux plus larges de protection des océans.
Icône nationale
Le cœlacanthe, ou Gombessa, est l'une des espèces les plus rares de la planète ; un « fossile vivant » vieux de 410 millions d'années. Le cœlacanthe a été découvert au large des côtes sud-africaines en 1938, et en 1952, un deuxième cœlacanthe a été découvert aux Comores. Aujourd'hui, les Comores demeurent l'un des quatre seuls habitats connus du cœlacanthe dans le monde. L'emblématique Gombessa est à la fois un symbole de biodiversité et de fierté nationale ; même l'équipe de football des Comores porte son nom.
Un message à la COP30
Pour les Comores, la mer est une ressource vitale et un patrimoine, mais les influences anthropiques ont mis ses écosystèmes à rude épreuve. Avec le R-POC et ses partenaires, le gouvernement est déterminé à changer de cap. First Descent : Comores fournira les données scientifiques, les récits et la reconnaissance internationale nécessaires pour atteindre l'objectif 30x30 et mettre en lumière le rôle des petites nations insulaires dans la protection mondiale des océans.
La mission est conçue et codirigée avec des scientifiques et des institutions comoriennes dans le cadre du R-POC. Les chercheurs comoriens joueront un rôle central dans les analyses et les publications, garantissant ainsi que les découvertes bénéficient directement aux Comores et laissent un héritage scientifique durable.
depuis le navire de recherche R/V Angra Pequena.
Événement de pré-lancement - 25/10/09
Une conférence de presse a été organisée à Moroni au Musée national des Comores, qui fait partie du Centre national de documentation et de recherche scientifique (CNDRS), avec la participation de hauts fonctionnaires du gouvernement et de partenaires de la mission.
Partenaires de mission
Nekton
Nekton est un institut de recherche indépendant à but non lucratif et un organisme de bienfaisance enregistré au Royaume-Uni. Nekton œuvre pour accélérer l'exploration scientifique et la conservation des océans par le biais d'expéditions, de recherche appliquée, de récits et d'échanges de connaissances. La mission aux Comores s'inscrit dans le cadre du programme First Descent de Nekton, les missions précédentes aux Seychelles et aux Maldives constituant une série d'expéditions dans l'océan Indien, lancées en partenariat avec les gouvernements et les scientifiques de la région.
CORDIO East Africa
Recherche et développement sur les océans côtiers dans l'océan Indien (CORDIO), Afrique de l'Est, est une organisation non gouvernementale qui œuvre à l'intersection de la recherche scientifique marine et des politiques et pratiques de conservation dans l'océan Indien occidental (OIO). Les activités de CORDIO s'étendent de la promotion d'une utilisation durable des ressources au sein des communautés de pêcheurs à l'élaboration de politiques nationales et régionales visant à améliorer la gouvernance des écosystèmes marins.
WILDTRUST (Programme WILDOCEANS)
WILDTRUST est une organisation sud-africaine à but non lucratif, non gouvernementale et d'utilité publique, fondée en 2004. Elle poursuit la réalisation de sa vision d'un monde prospère et résilient grâce à deux programmes principaux : WILDLANDS et WILDOCEANS.
En tant que programme de WILDTRUST, WILDOCEANS promeut des solutions inclusives et locales qui préservent et restaurent les espèces et les écosystèmes océaniques, renforcent la gouvernance et créent des avantages durables et tangibles pour les communautés côtières qui dépendent de l'océan pour leurs moyens de subsistance. Parallèlement, nous catalysons et contribuons à des actions nationales, régionales et mondiales à grande échelle.
Grâce à des données scientifiques solides, des partenariats stratégiques et un développement communautaire inclusif, WILDOCEANS a un impact local et mondial significatif, contribuant à l'objectif 30x30 de conservation des océans et à des efforts plus larges en matière d'action climatique, tout en construisant des systèmes résilients pour et avec les générations futures.
NRF-South African Institute for Aquatic Biodiversity
L'Institut sud-africain pour la biodiversité aquatique (NRF-SAIAB) est une institution nationale de la Fondation nationale pour la recherche (NRF). Le NRF-SAIAB contribue à deux laboratoires nationaux, Operation Phakisa Labs, qui visent à libérer le potentiel de l'Afrique du Sud dans les domaines de l'économie de la biodiversité et de l'économie bleue.
Grâce à un financement de base du ministère sud-africain des Sciences, de la Technologie et de l'Innovation et de la NRF, l'Institut a développé des plateformes de recherche avancées capables d'opérer dans divers environnements aquatiques. Ces plateformes ont fait du NRF-SAIAB un leader innovant de la recherche sur la biodiversité aquatique. Par ses recherches, l'encadrement de ses étudiants et la mise à disposition de plateformes, le NRF-SAIAB soutient le secteur de l'enseignement supérieur en formant et en perfectionnant les chercheurs et gestionnaires aquatiques de demain.
Kensington
Kensington est le leader du voyage de luxe privé avec guide, proposant des séjours sur mesure dans plus de 120 pays. Son portefeuille comprend Kensington Tours, Croisières, Villas, Air et sa société sœur Kensington Yachts, courtier en yachts spécialisé dans l'alliance d'expériences terrestres et maritimes. Sa dernière-née, Kensington Expeditions, propulse le luxe et l'aventure vers de nouveaux sommets avec des itinéraires immersifs sur terre, en mer, dans les airs et même dans l'espace.
Des fusils d'assaut et des centaines de cartouches ont été confisqués dans un camion ce lundi 13 octobre 2025 dans le nord du Bénin.
Les forces de l'ordre en patrouille réquisitionnent 16 fusils d'assaut et 775 cartouches à N'dali sur l'autoroute du Nord.
Le camion immatriculé au Bénin a quitté Parakou pour Kalalé et chargé de sacs d'oranges. En collaboration avec des éléments du chef service de lutte contre la fraude Borgou Alibori, le colonel Rodrigue Alofa, a donné les consignes fermes pour une fouille minutieuse du camion. Cette opération a permis la découverte et la saisie de 16 fusils d'assaut et 775 cartouches.
Selon le colonel Alofa, le chauffeur du camion est mis aux arrêts. Les procédures sont en cours en vue de sa présentation aux autorités judiciaires.
Marina HOUENOU (Stag)
Déférent à la décision du juge des référés en date du 13 octobre sur requête de Michel François SODJINOU, la Cena a invalidé la fiche de parrainage n° G9G3-LTE9-
OMXN-3C6Y délivré à l'élu de la 19eme circonscription électorale . Lire l'extrait de la décision
D É C I D E
Article 1 : Exécution de la décision du tribunal de première instance statuant en m a t i è r e de. r é f é r é
En exécution de l'ordonnance et du procès-verbal de délibération du Conseil électoral ci-dessus visés, la fiche de parrainage n° G9G3-LTE9-0MXN-3C6Y, en date du 02
septembre 2025, délivrée à Monsieur Michel François Oloutoyé SODJINOU, est invalidée.
Article 2 : Annulation de la fiche de parrainage délivrée le 02 septembre 2025
La fiche de parrainage délivrée le 02 septembre 2025 est nulle et non avenue.
Article 3 : Effet de la décision
La présente décision d'invalidation prend effet immédiatement.
Article 4 : Délivrance d'une nouvelle fiche de parrainage
Il sera délivré à l'intéressé une nouvelle fiche de parrainage en vue de lui permettre d'exercer les droits qui y sont attachés.
Article 5 : Notification de la décision et publication
La présente décision sera notifiée à l'intéressé, au Parti politique « Les Démocrates »
Lire l'intégralité de la décision
Le général Abdourahamane Tiani a centré sa visite à Bamako, le 30 septembre, sur la Force unifiée de l'Alliance des États du Sahel (FU-AES).
A l'issue de son entretien avec le président Assimi Goïta, Abdourahamane Tiani a fait savoir que le commandement unifié de la force militaire était à présent en fonctionnement. Les premiers bataillons ont été formés et sont en position de veille pour réaliser des opérations conjointes.
À la suite de l'instauration de la Force, un reportage « Micro-trottoir » a été effectuée auprès des habitants de Bamako, la capitale du Mali, afin d'évaluer si cette démarche conjointe est considérée comme essentielle et convenable. Quels sont les résultats attendus en termes de restauration de la sécurité dans la région du Sahel ?
Selon un membre du Comité Consultatif pour la Sécurité de la Commune V : « C'est nécessaire. Je suis très content pour la création de cette force. Elle est nécessaire parce que là où nous sommes actuellement, la sécurité nous demande ça aujourd'hui. Avec les résultats, cette force va réussir. Et puis, tous les citoyens africains vont apprécier cette force ».
Il est à souligner que, depuis sa création, l'AES a progressé pour se transformer en un important regroupement régional qui privilégie une politique autonome et déploie de manière graduelle une stratégie sécuritaire efficace. Les premières opérations de mise en service ont débuté au début de 2025, ciblant des régions particulièrement exposées aux attaques de groupes armés. Selon les responsables de l'AES, la FU-AES devrait être capable d'intervenir sans délai lors d'une urgence dans l'un des trois pays et garantir la sûreté au sein de l'espace de l'Alliance.
Pour les habitants de Bamako, cela constitue une avancée majeure en matière de sécurité : « C'est très nécessaire de créer cette force-là, face aux attaques terroristes. L'Afrique de l'Ouest n'est pas sécurisée. Si vraiment l'AES a eu cette idée pour créer une force cohérente, pour faire face à cette situation, vraiment, c'est le bienvenu. Il faut mettre tous les moyens à leur disposition : il y a les moyens financiers, il y a les moyens matériels, pour faire face aux attaques terroristes et à sécuriser les frontières. Il faut faire face pour avoir l'indépendance totale », dit un enseignant malien.
La Force unifiée de l'AES réunira 5 000 soldats issus des trois branches militaires nationale. Elle dispose de capacités aériennes, de services de renseignement et d'équipements communs conçus pour exécuter des missions sur l'ensemble du territoire des pays partenaires. Par ailleurs, sur le plan de la sécurité, la force conjointe est désormais opérationnelle, avec un quartier général établi à Niamey et des bataillons s'engageant dans des actions bilatérales et multilatérales.
Tandis que l'AES lance une nouvelle direction souveraine grâce à la coalition de ces trois nations, les Bamakois demeurent opportunistes quant à l'avancée d'une telle alliance sécuritaire : « La création de cette force-là, elle est à saluer. On a besoin de ça pour la sécurité des personnes et des biens de ces trois pays-là. Le territoire de l'AES est très vaste, donc il faut qu'on soit unis. Ensemble, en commun, pour sécuriser notre territoire. Vraiment, on attend que ça. Je m'adresse aux autorités de l'AES, d'avancer. Il faut que les trois pays fassent le travail ensemble pour la sécurisation de notre territoire », explique un autre Malien.
Grâce à cette force militaire conjointe, l'AES représente une avancée significative dans la lutte contre l'insécurité au Sahel. En renforçant leur collaboration et en unissant leurs efforts, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont célébré leurs triomphes sur le champ de bataille et réussi à redéfinir les piliers de la sécurité dans cette région.
Soulaymane Diallo
Tony Elumelu, l'un des investisseurs les plus influents d'Afrique, demande à la Norvège de cesser de considérer l'Afrique comme un projet d'aide.
"Nous avons besoin de partenaires qui investissent et construisent avec nous", déclare-t-il.
Tony Elumelu sur le balcon de sa suite au Grand Hôtel, avec vue sur le Palais et l'Hôtel de Ville. "Je vois les grandes opportunités dans les partenariats entre la Norvège et l'Afrique", déclare Tony Elumelu. Photo : Jørgen Indrøy StrømsnesTony Elumelu sur le balcon de sa suite au Grand Hôtel, avec vue sur le Palais et l'Hôtel de Ville. "Je vois les grandes opportunités dans les partenariats entre la Norvège et l'Afrique", déclare Tony Elumelu. Photo : Jørgen Indrøy Strømsnes
La version courte
• Tony Elumelu, l'un des investisseurs les plus influents d'Afrique, exhorte la Norvège à investir plutôt qu'à fournir de l'aide à l'Afrique.
• Il estime que la coopération dans les domaines de l'énergie, des infrastructures et de la technologie peut générer de la croissance.
• Elumelu a mis en garde l'Europe contre toute forme de passivité envers la Chine et les États du Golfe.
Depuis sa suite au sommet du Grand Hôtel, Tony Elumelu regarde le soleil d'automne scintiller sur Karl Johan.
Il est l'un des investisseurs les plus influents d'Afrique – propriétaire d'une banque, philanthrope et défenseur de ce qu'il appelle lui-même l'africapitalisme : la conviction que l'avenir du continent doit être construit par les entrepreneurs, et non par l'aide. "L'Afrique a besoin de partenaires, pas de charité", affirme avec fermeté Elumelu.
– Nous souhaitons coopérer avec des pays comme la Norvège, des pays qui dispensent de capitaux, d'expertise et d'un profil climatique solide, mais qui comprennent que la croissance et le développement doivent être créés par des investissements, et non par des dons. Les arrêtés de penser à l'aide, pensent plutôt aux entreprises, dit-il.
Vouloir une « transition énergétique juste »
Elumelu dirige la société d'investissement Heirs Holdings et United Bank for Africa, présente dans 20 pays africains, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et aux Émirats arabes unis. Il est à Oslo pour le sommet des affaires nordiques-africaines et espère que cette visite marquera le début d'un rapprochement entre la Norvège et le continent africain. « J'admire la coopération entre la Norvège et l'Afrique. Mais j'invite la Norvège à faire davantage. À investir, et pas seulement à donner », dit-il.
Elumelu est considéré comme l'un des hommes et des femmes les plus influents d'Afrique. Le montant de sa fortune actuelle est inconnu, mais Forbes l'estimait à environ 700 millions de dollars en 2015. Il a bâti sa fortune grâce à des investissements dans les secteurs bancaire, énergétique, immobilier et de la santé. En 2020, il a été classé parmi les 100 personnes les plus influentes au monde par le magazine TIME.
Elumelu souligne que l'énergie, les infrastructures et la technologie sont des domaines dans lesquels la Norvège et les entreprises norvégiennes peuvent faire la différence.
Mise en garde contre la passivité européenne
Elumelu met également en garde l'Europe contre le fait de rester à l'écart tandis que la Chine et les États du Golfe renforcent leurs positions en Afrique par des investissements massifs.
– L'Afrique se développe rapidement. La Chine est déjà fortement impliquée dans les infrastructures, la technologie et la finance. Si l'Europe et la Norvège n'agissent pas maintenant, d'autres prennent le relais, affirme-t-il.
Selon les chiffres de Menon Economics, les investissements norvégiens en Afrique ontchuté de près de 90 % depuis 2014, tandis que les investissements mondiaux sur le continent ont expérimento augmenté.
– C'est un paradoxe. Les entreprises norvégiennes peuvent avoir d'énormes opportunités en Afrique, mais beaucoup sont effrayées par le risque et les mauvaises nouvelles. Je dis : chaque défi est une opportunité commerciale, affirme-t-il.
– Beaucoup de gens ne comprennent pas le terrain
Plusieurs grandes entreprises norvégiennes ont tenté de s'implanter en Afrique, mais sans succès. Selon vous, quelles erreurs ont-elles commises ? "La plupart des gens qui échouent le font parce qu'ils ne comprennent pas le terrain", répond Elumelu sans hésitation.
– On ne peut pas investir sur un marché qu'on ne connaît pas. Il faut un partenaire local crédible qui maîtrise le système. C'est ainsi qu'on réussit en Afrique. Il cite sa précédente collaboration avec la société norvégienne de forage Seadrill comme exemple de la manière dont la collaboration peut fonctionner.
En 2013, la société d'investissement Heirs Holdings est devenue partenaire de Seadrill Mobil Units au Nigéria.
– Ils possédaient l'expertise technique, et nous la connaissance du terrain. C'était une bonne combinaison. Les entreprises norvégiennes devraient rechercher leurs partenaires plutôt que de se débrouiller seules.
– De nombreux investisseurs perçoivent l'Afrique comme un marché à haut risque. Que leur diriez-vous ?
– Oui, il y a un risque. Mais il y a un risque partout, y compris aux États-Unis, dit Elumelu en souriant.
« La différence, c'est qu'en Afrique, les rendements sont plus éléfêt. Un risque élevé signifie une récompense élevée, si l'on sait le gérer », explique Elumelu.
Par l'intermédiaire de la Fondation Tony Elumelu, il a soutenu plus de 24 000 jeunes entrepreneurs à travers l'Afrique, qui, selon la fondation, ont créé 1,5 million d'emplois. « Je crois au pouvoir de la jeunesse. Lorscur'on leur offre des capitaux et des opportunités, ils créent des emplois et de l'espoir, et cela met fin aux migrations non désirées. Personne ne quitte son pays natal lorsqu'il a de l'espoir économique », affirme Elumelu.
Il décrit cela comme le projet de sa vie : construire une nouvelle génération d'entrepreneurs africains capables de transformer le continent de l'intérieur.
– Je suis fidèle au principe de l'africapitalisme : le secteur privé doit assumer la responsabilité du développement. Nous devons investir dans les secteurs créateurs de croissance et de prospérité, et réinvestir notre argent en Afrique, et non en Europe ou aux États-Unis.
– Nous devons développer l'Afrique nous-mêmes
– Qu'est-ce qui vous motive personnellement à consacrer autant de temps et de ressources à l'entrepreneuriat et au développement ?
– D'abord et avant tout parce que je crois que personne d'autre ne développera l'Afrique à notre place. Nous devons le faire nous-mêmes, dit-il.
– Nous, le secteur privé Africain, devons penser différemment et investir pour créer de la croissance économique et de la prospérité, et non pas seulement pour notre propre profit. Si nous ne créons pas davantage de prospérité, nos entreprises ne survivront pas non plus.
Il estime que le développement ne peut pas être laissé à l'État seul.
Les gouvernements doivent offrir un cadre stable, mais c'est le secteur privé qui doit impulser le changement. Notre mission est de démontrer que les investissements peuvent être à la fois rentables et transformateurs.
Perspectives à l'horizon 2050
– Comment imaginez-vous l'Afrique en 2050 et quel rôle espérez-vous y jouer ?
« Je vois un continent autonome, porté par de jeunes entrepreneurs confiants. Un continent qui a bâti sa prospérité, sans se la laisser abuser », dit-il.
Il met ses mains sur ses genoux, sourit et ajoute :
– C'est pour cela que je me bats. L'Afrique n'a pas besoin de plus de sympathie. Nous avons besoin de partenaires qui créent en nous.
Publié par E24 le 11 octobre 2025
Les efforts de paix se poursuivent et se vivent de diverses manières à travers le pays, et à travers toutes les couchés sociales. Cette détermination des Burkinabè fait écho dans la province des Banwa, précisément à travers la commune rurale de Kouka, dans la région des Bankui. Là, c'est la frange jeune qui a, selon l'A.I.B,, doté les Volontaires pour défense de la patrie (VDP) d'un drone et exprimé sa solidarité envers les familles des personnes disparues.
En plus du drone, les donateurs ont offert une enveloppe financière à ces forces combattantes (VDP, Dozos), lit-on dans une publication de l'Agence d'information du Burkina (A.I.B.).
« En plus de ce don, chacune des familles des VDP tombés a reçu un sac de riz de 50 kg, 1 bidon d'huile de 5 litres et une enveloppe de 10 000 F CFA, soit un total de 7 sacs de riz de 50 kg, 7 bidons d'huile de 5 litres et la somme de 70 000 F CFA d'aide aux familles de nos illustres disparus. Ce don a été rendu possible grâce à une contribution volontaire de la population. Ici à Kouka, c'est grâce à l'entente, à la cohésion et au vivre-ensemble que nous avons pu faire ce don. Si nous avons décidé de suivre la vision de notre Président le capitaine Ibrahim Traoré, alors nous devons soutenir nos VDP et nos dozos qui font un travail remarquable », rapporte l'A.I.B, citant le président communal de la jeunesse de Kouka.
Pour lui, le don des vivres aux familles des victimes est, explique l'interlocuteur, un acte de solidarité de la jeunesse envers les familles de leurs valeureux combattants tombés sur le champ d'honneur.
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L'Association du transport aérien international (IATA), en collaboration avec la firme Oliver Wyman, un leader mondial en conseil de gestion, entreprise de Marsh McLennan (NYSE : MMC), a publié lundi 13 octobre 2025, une étude conjointe intitulée Reviving the Commercial Aircraft Supply Chain. Le rapport traite des problèmes de chaîne d'approvisionnement dans l'industrie aérospatiale, et explore les causes fondamentales, les impacts sur les compagnies aériennes, ainsi que les initiatives susceptibles de faire progresser l'industrie aérienne.
Les problèmes dans la chaîne d'approvisionnement de l'industrie aérospatiale retardent la production de nouveaux aéronefs et de pièces de rechange, de sorte que les compagnies aériennes doivent réévaluer la planification de leurs flottes et, dans plusieurs cas, maintenir en fonction des appareils plus vieux pour une période prolongée. À l'échelle mondiale, les arriérés de commandes ont atteint en 2024 un sommet historique de 17 000 aéronefs, considérable plus que les arriérés d'environ 13 000 aéronefs par année pour la période de 2010 à 2019. La lenteur de la production pourrait coûter à l'industrie aérienne plus de 11 milliards $ en 2025, en raison de quatre facteurs principaux.
Coûts excédentaires du carburant (≈4,2 milliards $) : les compagnies aériennes exploitent des aéronefs plus vieux et moins efficaces sur le plan énergétique parce que les livraisons de nouveaux appareils sont retardées, ce qui entraîne des coûts de carburant plus élevés.
Coûts de maintenance excédentaires (3,1 milliards $) : la flotte mondiale est vieillissante et les aéronefs plus vieux exigent des opérations de maintenance plus fréquentes et coûteuses.
Augmentation des coûts de location des moteurs (2,6 milliards $) : les compagnies aériennes doivent louer un plus grand nombre de moteurs puisque les moteurs sont retenus plus longtemps au sol durant les opérations de maintenance. Les taux de location des aéronefs ont aussi augmenté de 20 à 30 % depuis 2019.
Augmentation des coûts de maintien de stocks (1,4 milliard $) : les compagnies aériennes stockent un plus grand nombre de pièces de rechange pour pallier les perturbations imprévisibles de la chaîne d'approvisionnement, ce qui accentue le coût des stocks.
En plus des coûts croissants, les problèmes de chaîne d'approvisionnement empêchent les compagnies aériennes de déployer suffisamment d'aéronefs pour répondre à la demande croissante de la part des passagers. En 2024, le trafic de passagers a augmenté de 10,4 %, surpassant l'expansion de la capacité de 8,7 % et faisant grimper le taux d'occupation à un niveau record de 83,5 %. La tendance à la hausse de la demande du secteur passagers se maintient en 2025.
Le modèle économique actuel de l'industrie aérospatiale, les bouleversements occasionnés par l'instabilité géopolitique, la pénurie de matières premières et le marché du travail tendu sont autant de facteurs à l'origine du problème. En tenant compte de ces causes sous-jacentes, le rapport résume les initiatives clés qui devraient permettre aux fabricants d'équipements d'origine (OEM), aux bailleurs et aux fournisseurs soutenus par les compagnies aériennes d'affronter le déséquilibre entre l'offre et la demande et de construire une plus grande résilience.
Selon Willie Walsh, directeur général de l'IATA, les compagnies aériennes ont besoin d'une chaîne d'approvisionnement fiable pour exploiter et agrandir leurs flottes efficacement. « Nous sommes aux prises actuellement avec des temps d'attente sans précédent pour les aéronefs, les moteurs et les pièces, et des calendriers de livraison imprévisibles. Ces problèmes combinés ont fait grimper les coûts d'au moins 11 milliards $ cette année, et ont limité la capacité des compagnies aériennes de répondre à la demande des consommateurs », a-t-il déclaré. A l'en croire, il n'y a pas de solution simple à ce problème, mais plusieurs actions pourraient procurer un soulagement. Pour le directeur général de l'IATA, « ouvrir l'après-marché offrirait aux compagnies aériennes un plus grand choix et donnerait accès aux pièces et aux services ». Parallèlement, poursuit-il, une plus grande transparence quant à l'état de la chaîne d'approvisionnement fournirait aux compagnies aériennes les données requises pour planifier les situations de blocage, tout en aidant les fabricants d'équipements d'origine à réduire les goulots d'étranglement ».
Voici les actions à envisager pour l'industrie aérospatiale
Ouvrir les bonnes pratiques de l'après-marché en rendant les activités d'entretien, réparation et révision (MRO) moins dépendantes des modèles de licences commerciales des OEM, et en facilitant l'accès à des sources alternatives de matériaux et de services.
Améliorer la visibilité de la chaîne d'approvisionnement en assurant une meilleure visibilité à tous les niveaux de fournisseurs pour repérer rapidement les risques, réduire les goulots d'étranglement et les inefficiences, et utiliser des données et des outils améliorés pour rendre l'ensemble de la chaîne plus résiliente et fiable.
Libérer la valeur des données en profitant des connaissances de la maintenance prédictive, en mettant en commun les pièces et en créant une plateforme commune de données sur la maintenance pour optimiser les stocks et réduire les temps d'immobilisation.
Accroître les capacités en matière de réparation et de pièces pour accélérer l'approbation des réparations, soutenir les solutions de pièces alternatives et de matériaux d'occasion utilisables (USM), et adopter des techniques de fabrication avancées pour réduire les goulots d'étranglement.
Pour mettre en œuvre chacune de ces alternatives, la première étape et la plus critique pour les joueurs de l'industrie aérospatiale sera de développer une approche stratégique parmi tous les intervenants de la chaîne d'approvisionnement. Les problèmes à facettes multiples qui affectent l'industrie exigent de la collaboration pour se rapprocher de l'objectif de mieux répondre à la demande de production et d'entretien des aéronefs.
« La flotte d'aéronefs est plus grande aujourd'hui, plus avancée et plus efficace au plan énergétique que jamais », explique Matthew Poitras, partenaire chez Oliver Wyman et spécialiste en matière de transports et de pratiques industrielles avancées. Il soutient que les problèmes de chaîne d'approvisionnement ont des conséquences pour les compagnies aériennes et les fabricants d'équipements d'origine. « Nous voyons une occasion de catalyser l'amélioration de la performance des chaînes d'approvisionnement qui profitera à tous, mais il faudra pour cela des gestes collectifs pour remodeler la structure de l'industrie aérospatiale et il faudra travailler ensemble sur la transparence et les talents », a-t-il affirmé.
« La liberté du parrain dans l'élection présidentielle au Bénin : Qu'apporte de nouveau l'ordonnance N°254/AUD-PD/2025 du 13 Octobre 2025 rendue par le président du Tribunal de première instance de Cotonou ? »
L'article 44 de la Constitution béninoise, repris à l'article 132 du code électoral, dispose : « Nul ne peut être candidat aux fonctions de Président de la République ou de vice-président de la République s'il :
- n'est de nationalité béninoise de naissance ou acquise depuis au moins dix ans ;
– n'est de bonne moralité et d'une grande probité ;
– ne jouit de tous ses droits civils et politiques ;
– n'est âgé d'au moins 40 ans révolus et au plus 70 ans révolus à la date d'entrée en fonction ;
- a été élu deux (02) fois Président de la République et a exercé comme tel deux mandats ;
– n'est présent en République du Bénin lors du dépôt de sa candidature ;
- ne jouit d'un état complet de bien-être physique et mental dûment constaté par un collège de trois médecins assermentés désignés par la Cour constitutionnelle.
- n'est dûment parrainé par des élus dans les conditions et suivant les modalités fixées par la loi. » (Il faut, selon l'article 132 nouveau du code électoral1 , être « parrainé par un nombre de députés et/ou de maires correspondant à au moins 15% de l'ensemble des députés et des maires et provenant d'au moins 3/5 des circonscriptions électorales législatives »).
La jurisprudence de la Cour constitutionnelle du Bénin donnait quelques précisions sur le parrainage des candidats à l'élection présidentielle.
Premièrement, dans la décision EP 21-016 du 17 février 2021 la Cour a affirmé la liberté du parrain en énonçant que « l'acte de parrainage qui est la manifestation d'un engagement unilatéral de son auteur de présenter un candidat bénéficiaire à l'élection présidentielle n'est soumis qu'à la volonté librement exprimée des titulaires du droit de parrainer ».
Deuxièmement, dans la décision EP21-012 du 17 février 2021, la Cour constitutionnelle a reconnu la possibilité de rétractation du parrainage en affirmant que : « l'acte de parrainage est un engagement unilatéral à présenter un candidat à l'élection du président de la République susceptible de rétractation, à condition que cette rétractation ne soit pas abusive ; qu'une rétractation du parrainage par le titulaire du droit est abusive lorsqu'elle intervient après l'examen du dossier de candidature et, surtout, après la proclamation de la liste des candidatures par la structure en charge de l'organisation de l'élection concernée, et qu'elle n'est pas notifiée au candidat et à cette structure ; ».
Troisièmement, la réforme du code électoral en 2024 est venue semer le doute sur, d'une part, la liberté négative du parrain, d'autre part, son droit de rétractation. En effet, au regard de la loi N° 2024-13 du 15 mars 2024 modifiant et complétant la loi n° 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral, et au bénéfice de la nouvelle rédaction de l'article 132 du code électoral, il est désormais de droit que : « Un député ou un maire ne peut parrainer qu'un candidat membre ou désigné du parti sur la liste duquel il a été élu. Toutefois, en cas d'accord de gouvernance conclu avant le dépôt des candidatures à l'élection du duo président de la République et vice-président de la République et déposé à la Commission électorale nationale autonome, le député ou le maire peut parrainer un candidat membre de l'un ou l'autre des partis signataires de l'accord ».
Cette nouvelle rédaction règle nettement la question de la liberté positive de parrainage, c'est-à-dire la liberté de parrainer qui on veut. En la matière, une restriction est intervenue en 2024. Si le parrain décide de parrainer un candidat, il ne peut parrainer n'importe lequel. La loi l'oblige à ne parrainer que le candidat voulu par son parti politique, soit du fait de l'appartenance de ce candidat au même parti ou de sa désignation par ledit parti, soit du fait d'un accord de gouvernance conclu et déposé à la commission électorale nationale autonome entre un autre parti auquel appartient le candidat bénéficiaire du parrainage et le parti du député ou du maire parrain.
Mais sur la liberté négative de parrainer et le droit de rétractation c'est-à-dire, sur le fait que le parrain peut, d'une part, choisir de ne parrainer personne, d'autre part, retirer le parrainage qu'il a donné à quelqu'un avant la publication de la liste des candidats par la CENA, le doute persistait jusqu'au 13 Octobre 2025.
Quatrièmement, l'ordonnance N°254/AUD-PD/2025 du 13 Octobre 2025 rendue par le président du Tribunal de première instance de Cotonou règle désormais la question de la liberté négative du parrain. Elle affirme que « le formulaire de parrainage est nominatif ; qu'il est attaché à la personne de chaque élu habilité légalement à parrainer ; que donc, il ne peut être retenu par le parti ou le président du parti, contre la volonté de l'élu, sans que cette rétention soit irrégulière ou arbitraire ».
Cinquièmement, la clarification sur le nouveau droit positif de la liberté négative de parrainage et le droit de rétractation de parrainage pouvait provenir, soit du juge constitutionnel, soit du juge ordinaire. La Cour constitutionnelle avait reconnu le partage de compétences entre elle et le juge ordinaire sur la question de parrainage en énonçant, dans la décision EP21-012 du 17 février 2021 que : « la vérification de l'authenticité du parrainage et les effets qui pourraient en être déduits au plan répressif relèvent des prérogatives du juge judiciaire ; toutefois, il appartient à la haute Juridiction de s'assurer que le formulaire de parrainage est correctement et complètement rempli et, que ce faisant, de vérifier, en particulier, qu'il est signé et daté ; le parrain est titulaire de l'un des mandats électifs retenu par la loi et qu'il n'est pas démissionnaire de son mandat à la date à laquelle il a signé le parrainage ; que l'acte est bien délivré au profit d'un candidat et d'un seul ;que ce candidat est correctement identifié par son nom et son ou ses prénom(s) ; ».
Sixièmement et pour ne pas conclure : Sous réserve d'une décision en sens contraire qui proviendrait de hautes juridictions, notamment du juge constitutionnel, juge du contentieux préélectoral des candidatures à l'élection présidentielle, cette position du président du tribunal de première instance de Cotonou doit être considérée comme l'apport du juge judiciaire au droit positif béninois sur le parrainage des candidats à l'élection présidentielle.
Par Gilles BADET
Maitre-Assistant des universités, Ancien secrétaire général de la Cour constitutionnelle du Bénin.
Le gouverneur de la région des Koulsé a poursuivi le lundi 13 octobre 2025, sa tournée entamée la veille en vue de constater l'état d'avancement de la campagne agricole. Pour cette deuxième journée, le colonel-major Blaise Ouédraogo et sa délégation ont visité au total trois sites. Il s'agit de deux bas-fonds rizicoles dans les villages de Ziga et de Kossin ainsi qu'un champ de sorgho de 5 hectares. La particularité du dernier site visité, est que la production a été faite sur une terre dégradée, qui a été récupérée avec l'appui du projet résilience climatique dans le bassin du Nakambé (RECLIM). Le champ a fière allure et la récolte s'annonce bonne.
Mahamoudou Sawadogo est un producteur du village de Komtenga dans la région des Koulsé. Lors de la précédente campagne agricole, il n'a pu exploiter aucune spéculation parce que son champ était totalement dégradé et pas du tout propice à la production. Pour la présente campagne agricole, les choses ont radicalement changé pour lui. En effet, grâce à l'appui technique et matériel qu'il a reçu du projet Résilience climatique dans le bassin du Nakambé (RECLIM), il a pu récupérer 5 hectares de terres dégradées par la technique du Zaï où il y a produit du sorgho.
Avec l'appui de RECLIM, Mahamoudou Sawadogo a pu récupérer 5 hectares de terres dégradées et y produire du sorgho« Le projet RECLIM nous a accompagné avec des semences, de la fumure organique, des pelles, des brouettes. Avec les agents d'agriculture, nous avons aussi été formés sur la technique du Zai afin de pouvoir récupérer nos terres et nous sommes ravis. Avant, cette parcelle de terre était remplie de cailloux et on ne pouvait rien y produire. Mais grâce à l'appui que nous avons reçu, nous nous sommes investis dans le travail et le champ a bien donné », a indiqué Mahamoudou Sawadogo. Selon ses estimations, la récolte devrait atteindre un peu plus de 5 tonnes.
Le gouverneur de la région des Koulsé, Blaise Ouédraogo, s'est réjoui de l'appropriation par les populations de l'offensive agropastoraleLe colonel-major Blaise Ouédraogo s'est dit impressionné par la prouesse du producteur sur une terre autrefois dégradée. « Quand nous voyons des efforts qui ont permis de récupérer une terre à la limite ingrate, c'est une grande preuve de l'adhésion et de l'appropriation de l'offensive agricole, de la vision de souveraineté alimentaire du président capitaine Ibrahim Traoré par les populations. Et c'est cette appropriation qui va nous permettre d'aller vers les succès et les objectifs assignés. Je voudrais donc féliciter les agents d'agriculture qui tous les jours sont sur le terrain pour accompagner les producteurs », a-t-il laissé entendre.
A Ziga, c'est un bas-fond aménagé de 30 hectares qui a été aménagé pour la production du riz paddyIl faut souligner que le projet RECLIM qui a accompagné Mahamoudou Sawadogo, intervient dans les régions des Koulsé et de Oubri dans cinq communes que sont Kaya, Korsimoro, Ziniaré, Absouya et Zitenga. L'objectif global du projet est de contribuer à accroître la résilience des communautés du bassin du Nakambé en protégeant les vies et les moyens de subsistance contre les sécheresses et les inondations. Pour cette campagne agricole, le projet a doté les producteurs des communes bénéficiaires de matériels pour la réalisation du Zaï et des demi-lunes (pioches, brouettes, pelles, marteaux, triangles à pente, etc.) et de semences.
A Kossin, le gouverneur de la région des Koulsé a donné le top départ de la récolte du rizEn plus du champ de sorgho de Komtenga, le gouverneur et sa délégation ont aussi visité deux bas-fonds rizicoles à Kossin et à Ziga. A Ziga, c'est un bas-fond aménagé de 20 hectares exploité par 114 personnes que les visiteurs du jour ont pu apprécier. Les agriculteurs y ont produit du riz paddy et espèrent récolter au moins 70 tonnes à la fin de la saison. La vente du riz après déduction des charges, devrait permettre aux producteurs de tirer leur épingle du jeu. Le gouverneur les a félicités pour leur abnégation au travail qui a permis d'arriver à cette production. Il les a également sensibilisés sur la réforme achat bord champ de la SONAGESS, qui leur permettra en période de soudure de pouvoir acheter le riz à un prix social.
A Kossin, après avoir visité le bas-fond aménagé de 17,76 hectares, le gouverneur a donné le top départ de la récolte du riz.
Armelle Ouédraogo
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La Russie est disposée à examiner le plan d'autonomie marocain à condition qu'il soit approuvé par toutes les parties et placé sous la supervision des Nations Unies. Cette déclaration a été faite par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lundi 13 octobre 2025, à Moscou, lors d'une rencontre avec des médias arabes.
La position de la Russie sur le dossier du Sahara connaît un tournant décisif à quelques jours d'une session décisive du Conseil de sécurité de l'ONU. Pour la première fois, Moscou se dit disposé à examiner « favorablement » le plan d'autonomie proposé marocain.
La Russie reste attachée au « principe d'autodétermination par le dialogue », mais reconnaît que l'option d'un référendum d'indépendance, longtemps défendue, « ne correspond plus à la réalité du terrain ». Le Chef de la diplomatie russe a souligné que le plan marocain offre aujourd'hui une « voie réaliste de règlement » du conflit, à condition qu'il bénéficie d'un consensus entre les parties concernées et d'un cadre onusien solide.
Cette prise de position constitue une inflexion majeure dans la politique étrangère russe sur le dossier du Sahara. Jusque-là, Moscou s'était montré réservé, préférant une posture d'équilibre entre Rabat et Alger.
En octobre, la Russie assure la présidence tournante du Conseil de sécurité, ce qui lui donne un poids particulier dans l'orientation des débats. La question du Sahara est même inscrite parmi les priorités des discussions. Moscou prévoit aussi une déclaration présidentielle rappelant le rôle central de l'ONU dans la recherche d'une solution politique durable.
Une évolution aux répercussions régionales et internationales
Ce repositionnement russe n'est pas sans conséquence pour l'Algérie. Alger, qui considérait Moscou comme un partenaire stratégique de son camp, redoute désormais un isolement croissant sur la scène diplomatique. D'après plusieurs sources, les démarches entreprises récemment par des émissaires algériens à Moscou n'ont pas abouti.
Sur le plan international, la posture de la Russie pourrait influencer d'autres membres du Conseil de sécurité, notamment les pays du Sud, encore hésitants sur la question. En se rapprochant de la position des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni, Moscou contribue à consolider le consensus autour du plan d'autonomie marocain comme base crédible de règlement, sous l'égide onusienne.
Des observateurs évoquent la possibilité d'un geste similaire de la Chine. Pékin, jusqu'ici fidèle à une neutralité prudente, n'a jamais contesté la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud. Si la Chine venait à suivre la trajectoire diplomatique de la Russie, le rapport de force au sein du Conseil de sécurité s'en trouverait profondément transformé, ouvrant la voie à une reconnaissance internationale élargie du plan d'autonomie marocain.
A.A.A
L'Honorable Éric Houndété ne pourra pas porter le flambeau du parti Les Démocrates à la présidentielle 2026. Une situation qui a surpris plus d'un eu égard au profil et aux multiples efforts consentis par le personnage à la tête du parti. Mais à y voir de près, on se rend compte que l'ancien vice-président de l'Assemblée nationale était à courant des intrigues contre sa candidature.
C'est fait ! Le député Éric Houndété ne sera pas candidat du parti Les Démocrates au scrutin présidentiel du 12 avril 2026. En lieu et place, le parti a opté pour le duo Agbodjo-Lodjou. Si les faits sont surprenants, il faut reconnaître que le député annonçait déjà les couleurs.
Dans une requête en date le 09 Octobre 2025, adressée à la Cour Constitutionnelle, l'élu de la cinquième circonscription exposait ce qui suit :
« Députés élus à l'Assemblée nationale, 9 ème législature, sous labannière du parti LES DEMOCRATES, dans le cadre de la préparation de l'élection présidentielle prévue pour l'année 2026, nous avons manifesté notre intention de présenter notre candidature, conformément à la Constitution et aux lois de la République.
Mais un débat fait rage dans le parti : celui de la candidature des députés titulaires du parrainage dont la candidature à la présidentielle tend à être retoquée au motif de notre mandat de député détenteur du parrainage.
Ce débat sur le parrainage par soi-même vise en réalité à nous empêcher d'exercer nos droits politiques garantis par la Constitution et à sanctionner notre liberté de choix politique et in fine, à préjudicier de manière irréversible et irrémédiable à notre possible candidature à l'élection présidentielle de 2026, ce que votre auguste Cour ne s'aurait tolérer. »
Par la suite, il a évoqué des motifs de droit pour démontrer la nature discriminatoire dans la mesure où d'après l'article 26 de la Constitution Béninoise « L'État assure à tous l'égalité devant la loi sans distinction d'origine, de race, de sexe, de religion, d'opinion politique ou de position sociale… »
Pour Éric Houndété , « la tendance pour le parti de recaler les candidats à la candidature à l'élection présidentielle de 2026 à cause de notre qualité de député, opère une discrimination fondée sur notre position sociale, puisque d'autres citoyens peuvent se porter candidats sans sanction, alors que les requérants que nous sommes pourraient subir de manière préjudiciable, cette injustice à quelques jours du dépôt des candidatures à la CENA.
Il affirme « Cette tendance du parti, méconnaît la Constitution et porte atteinte à l'exercice de nos droits constitutionnels d'être candidats et à l'égalité des chances d'accès aux fonctions publiques tous pourtant garantis et protégés par la Constitution. »
S'il est vrai que le recours du député a été retiré par la suite devant la Cour Constitutionnelle, il sied de reconnaître que le critère d'auto-parrainage évoqué par le président Boni Yayi et les siens était discriminatoire.
En marge de la formation sur les risques et les accidents liés au travail à Ouahigouya, la Caisse nationale de sécurité sociale du Burkina mène plusieurs autres activités. Du palais royal de la « cité de Naaba Kango » au 12ᵉ Régiment d'infanterie commando, en passant par la Maison d'arrêt et de correction de Ouahigouya (MACO), la CNSS a témoigné sa compassion aux résidents, ce 13 octobre 2025.
Le directeur général de la CNSS, Dr Herman Nacambo, a, au cours de cette journée du 13 octobre 2025, rendu une visite de courtoisie à Sa Majesté Naaba Kiba pour demander ses bénédictions pour la bonne marche de ses activités dans sa cité.
Après le palais royal, Dr Nacambo a mis le cap sur le camp du 12ᵉ Régiment d'infanterie commando. Accueilli sur place par le chef de corps, le capitaine Bèbè Noufé, il a par la suite été conduit au niveau du centre médical militaire de Ouahigouya au sein du camp où il a souhaité prompt rétablissement aux forces combattantes blessées convalescentes et leur a adressé des mots d'encouragement et de compassion.
Remise symbolique du chèque au représentant des blessés« Vous êtes nos blessés, vous êtes les blessés de la nation, parce que c'est pour la nation que vous avez combattu. Et nous sommes là pour vous rassurer que vous pouvez compter sur nous et nous ferons tout pour que vous ne manquiez de rien », a dit Dr Herman Nacambo aux blessés. Tout en remettant un chèque d'un million de francs CFA.
Le chef de corps du 12e régiment d'infanterie commando de Ouahigouya, le capitaine Bèbè NouféAprès la visite et les échanges avec les blessés pour les réconforter, le chef de corps, le capitaine Noufé, a pris la parole pour faire savoir au directeur général de la CNSS que la somme n'est pas modeste parce que c'est le geste qui compte et surtout l'acte d'humanisme que son institution a fait à leur égard qui compte plus.
À la suite des forces combattantes blessées, le directeur général a terminé ses visites de la journée à la Maison d'arrêt et de correction de Ouahigouya. Là encore il a laissé parler son cœur en faveur des détenus avec un million de FCFA. Ce geste, selon lui, s'inscrit dans la vision des premières autorités qui appellent à l'humanisation des prisons de notre pays.
La visite de la Maison d'arrêt et de correction de Ouahigouya n'est pas une première pour le premier responsable de la CNSS. Ayant occupé la fonction de juge d'instruction, il venait déjà à l'époque au sein de la maison d'arrêt pour échanger avec les détenus sur leurs conditions de détention. C'est comme un retour même si ce n'est plus dans le même cadre. Dr Herman Nacambo a donc pris le temps de constater de visu les différents services avec un seul message à leur endroit : « Vous êtes peut-être ici parce que vous avez commis des erreurs, mais la CNSS reste à vos côtés pour que vous ne soyez pas coupés du monde extérieur et qu'on prépare votre réintégration dans la société », a-t-il déclaré aux détenus.
Armand Sawadogo, le directeur régional de la Maison d'arrêt et de correction de OuahigouyaLe directeur régional de la maison d'arrêt et de correction, Arma Sawadogo, a pour sa part fait savoir que c'est une première pour la CNSS. C'est pourquoi il a tenu à remercier toute l'équipe de la CNSS, tout en lançant un appel à toutes les personnes de bonne volonté à accompagner l'administration pénitentiaire dans la prise en charge de ces détenus. « Pas pour faire des prisons cinq étoiles, mais faire en sorte qu'elles puissent être des cadres humanisés, en leur offrant le repas quotidien comme à tout être humain », dit-il.
Le directeur général de la CNSS, Dr Herman Nacambo plantant un arbre à la MACO de Ouahigouya pour marquer son passageCe troisième et dernier site de visite s'est achevé par une plantation d'arbres en vue de marquer le passage de la délégation de la CNSS au sein de cette maison pénitentiaire.
Yvette Zongo
Lefaso.net