Le journaliste sportif français Christophe Gleizes, collaborateur des magazines So Foot et Society, a de nouveau comparu ce mercredi devant la Cour d’appel de Tizi-Ouzou. […]
L’article Christophe Gleizes : sa requête au juge dévoilée après près 10 ans de prison requis est apparu en premier sur .
Une famille de la commune de Milia, dans la wilaya de Jijel, était sur le point de tout perdre. Après le décès du père, une […]
L’article 1 milliard collecté en 48 h : la solidarité des Algériens sauve une veuve et ses orphelins de la rue est apparu en premier sur .
Après 15 ans de conditions de travail précaires dans un bâtiment colonial vétuste, le service de la Protection civile de Beni dispose désormais d’un nouveau siège moderne, remis officiellement ce mardi 2 décembre 2025 par la MONUSCO aux autorités locales. Une avancée majeure pour ce service étatique en première ligne lors de catastrophes et urgences humanitaires.
Les entreprises algériennes ont achevé leur participation au Salon International d’Oman pour l’Agriculture, la Pêche et l’Alimentation, « Oman Agrofood », organisé dans la capitale […]
L’article Le Made in Algeria séduit Oman : 7 contrats signés pour exporter chocolat, dattes, fruits et légumes est apparu en premier sur .
Détenu depuis 2018 et en grève de la faim avec 36 codétenus, l’Irlandais d’origine togolaise Abdoul Aziz Goma adresse une lettre poignante au Monde. Il y dénonce un procès sans preuves, la mort d’un compagnon de détention, le refus du Togo d’appliquer les décisions régionales et onusiennes, et appelle à des sanctions individuelles contre les responsables présumés des abus qu’il décrit comme systémiques.
Lettre ouverte au Monde depuis ma cellule à Lomé
Le mur où l’impunité doit se briser
Défenseur des droits humains, citoyen de la République d’Irlande détenu au Togo depuis le 21 décembre 2018, jugé collectivement le 3 février 2025 sans preuve matérielle, malgré l’absence d’indices vérifiables et le rejet systématique par l’État togolais des décisions supra-régionales contraignantes et des avis onusiens condamnant ma détention arbitraire ; en grève de la faim depuis le 8 novembre 2025, avec 36 autres détenus politiques, et marqué par la mort de mon codétenu Karrou Wawim survenue le 7 février 2025 à la suite de tortures et du refus de soins ;
je m’adresse au Monde pour exiger que l’impunité d’État cesse d’être une abstraction et devienne enfin un coup personnel, ciblé sur les individus responsables, une inférence publique capable d’interrompre l’arbitraire avant que les corps ne s’éteignent et que les dossiers ne se dissolvent dans le silence administratif.
Mon cri :
« * Si je devais tomber avant l’aube de la justice, que mes mots ne soient pas une fin, mais une transmission.
À vous, mes compagnons de la Prison Civile de Lomé qui transformez la faim en acte de vérité : sachez-le, la preuve ne doit jamais s’éteindre avec nos corps. Que votre détermination demeure le sanctuaire où l’impunité se dissout.
J’en appelle au Department of Foreign Affairs : la protection n’a de sens que lorsqu’elle protège l’humain.
Si je venais à disparaître, que mon corps retrouve une terre libre, non comme procession mortuaire, mais comme rappel sacré du devoir démocratique de défendre la lumière contre l’obscurité.
À mes soutiens visibles et invisibles : merci. Votre parole fut une flamme quand l’administration cherchait la nuit. Continuez d’exiger une justice qui coûte, car l’abus sans conséquence renaît toujours.
Aux défenseurs des droits humains : une justice qui arrive après les tombes n’est plus une justice, mais une oraison. Cherchons la vérité vivante, pas son décor funéraire.
Je ne meurs pas de la faim, mais du refus de preuve et de soin.
Si mon corps devient symbole, qu’il soit celui du prix spirituel nécessaire pour interrompre l’arbitraire.
Et à tous les détenus politiques du Togo : je vous vois.
Que notre souffle, même affaibli, marque la fin de l’impunité, non la fin de la vérité.
On peut étouffer une voix, jamais un peuple qui réclame la preuve. »
Je vous écris depuis Lomé, depuis l’intérieur même d’un État devenu maître de l’audience sans preuve, gardien d’un système où l’on torture pour écrire, accuse pour condamner, et récuse les décisions rendues au-dessus de lui sans jamais payer le prix individuel de ses récusations.
Je vous écris parce que mon dossier a circulé plus lentement que l’incrimination narrative, mais ma voix refuse d’attendre plus longtemps que mon corps ne le pourra.
Le 21 décembre 2018, j’ai été arrêté.Arrêté sans mandat indépendant.Arrêté en groupe, avec d’autres défenseurs.Arrêté parce que défendre les droits humains ici, c’est défier ceux qui les violent.Lors de cette arrestation collective par la Gendarmerie nationale togolaise, mes codétenus et moi avions subi des sévices physiques et psychologiques : positions de stress forcées, menaces, humiliations, violences visant à extorquer non un indice, mais un récit.Un récit obtenu sous la torture n’est pas une preuve.Ce n’est qu’un substitut d’instruction , jamais l’instruction elle-même.Pendant six ans et deux mois, il n’y eut pas de procès.Ce n’était ni un oubli, ni une négligence.C’était une stratégie.Car tant que l’audience ne commençait pas, la preuve n’était jamais une obligation.
J’ai saisi des ONG, adressé recours après recours, alerté les mécanismes supra-régionaux et les organes des Nations unies. Mes lettres ont peut-être été lues, jamais instruites.Elles ont été consignées dans un registre, mais jamais dans une procédure probatoire.Au Togo, un recours peut être lu.Une preuve doit être instruite par un juge.Mais l’État n’a jamais requis que le juge instruise l’indice.Il a requis que le juge enregistre les charges.
Le 3 février 2025, j’ai comparu.Comparu avec 12 autres détenus politiques, dans la même enceinte : la Prison Civile de Lomé.Deux axes étaient unis :– nos douleurs de détention prolongée ;– nos arguments de défense.Un axe manquait :– les preuves.Les accusations étaient multiples: complot contre la sûreté intérieure, destruction de biens publics, association de malfaiteurs, trouble à l’ordre public, atteinte à la sécurité nationale, charges lourdes ; dossier léger.Aucune enquête indépendante.Aucune expertise médico-légale impartiale.Aucune preuve matérielle, vidéo, audio, téléforensic, ou interception authentifiée contradictoirement.Et pourtant, j’ai été condamné.Dix ans.Dix ans au nom d’une version.Dix ans parce que la lecture a remplacé l’instruction.Dix ans parce que la sentence était prête, mais pas la preuve.Quelques jours plus tard, un corps est tombé : Karrou Wawim, mon codétenu.Mort le 7 février 2025, des suites des tortures subies lors de notre arrestation et du refus total de soins après l’audience.Aucune enquête indépendante.Aucun responsable sanctionné.Sa mort est devenue une disparition administrative, jamais un dossier judiciaire.
Le Togo refuse d’appliquer :– les arrêts contraignants de la Cour de Justice de la CEDEAO ;– l’Avis du Groupe de Travail des Nations unies sur la Détention Arbitraire ;– la résolution du Parlement européen des 10–11 septembre 2025.Ce n’est pas un accident.C’est une doctrine.
La Commission Nationale des Droits de l’Homme observe sans sanctionner.Ouvrir les yeux sans ouvrir les conséquences, c’est cosigner.Une Commission qui se tait devient spectatrice du théâtre.Ce que vous deviez interrompre est devenu ce que vous avez accepté.
Mon jeûne n’est pas esthétique.C’est un instrument de survie juridique.Quand l’État efface les preuves, le corps devient la preuve.Mais le Monde doit exiger que les procédures redeviennent preuves, avant que les corps ne disparaissent.
Je veux parler des familles. Vous avez raison de me le reprocher.Ma mère.Mes frères.Mes sœurs.Mes proches.Mes racines togolaises que l’on a éclatées manu militari.Les familles n’ont pas partagé mes actes. Elles ont partagé mes condamnations.Elles ont subi précarité, endettement, stigmate, traumatisme, isolement, entraves éducatives, coûts médicaux non pris en charge.Elles sont devenues victimes collatérales d’une procédure sans preuves.Un État qui se dispense d’enquête se dispense aussi de justice familiale.
Sanctions individuelles exigées, Je demande aux structures normatives européennes :– Interdiction totale de voyage dans tout l’espace Schengen pour tout haut responsable togolais ayant ordonné ou permis la tortures et la récusations des décisions régionales ou onusiennes ;– Gel ciblé des avoirs, comptes, actifs et privilèges financiers en Europe ;– Refus d’accès à tout visa Schengen ;– Interdiction de participation à tout forum ou commission européenne liée au développement.
Ces sanctions doivent être précoces, avant la mort des dossiers.Le coût doit être personnel, comme les privilèges.Mon corps comme dernière alarmeDepuis le 8 novembre 2025, je suis en grève de la faim.36 autres codétenus jeûnent avec moi.Je ne jeûne pas pour mourir.Mais je suis prêt à mourir si c’est le prix pour que la preuve survive au récit, et que les carrières des responsables ne survivent plus à la récusation.Si je tombe, rapatriez mon corps en terre libre.Et ne laissez pas l’administration togolaise écrire une version où ma mort deviendrait chiffre sanitaire, plutôt que dossier politico-judiciaire fondé sur les abus causaux médicaux.« Let no institution forget that a defender’s body did carry the price.But let no institution allow the price to be paid by defenders when no investigation is required from the State. »
Mes trois demandes au Monde :
1. Instruisez la preuve au dossier.2. Sanctionnez les carrières individuelles des responsables.3. Ouvrez un retrial ou libérez, mais ne scellez jamais un dossier par la disparition d’un corps.
Je refuse la tombe administrative.Je demande un coût judiciaire attaché aux individus qui ont donné les ordres.Je vous écris parce que mes juges n’ont jamais requis mes preuves.Parce que ma famille n’a jamais requis l’oubli.Parce que les mécanismes supra-régionaux n’ont pas été créés pour annoter des chiffres, mais pour sanctionner des individus.Je signe pour que mes mots survivent dans le dossier.Pour que les sanctions atteignent les responsables.Pour que le mur devienne enfin celui où l’impunité se brise.
Abdoul Aziz Goma
The post Togo/Grève de la faim, torture, procès sans preuves : Aziz Goma interpelle la communauté internationale appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.
Alors que l’Algérie enregistre une augmentation inquiétante des accidents de la route, avec plus de 3 700 décès et 35 000 blessés en 2024, le […]
L’article Auto-écoles dans le viseur : nouvelles règles et obligations pour les moniteurs est apparu en premier sur .
Insuline, anticancéreux, hormones… l’Algérie développe sa souveraineté pharmaceutique et signe des contrats d’exportation vers plusieurs pays africains. L’Algérie poursuit sa montée en puissance dans le […]
L’article L’Algérie construit son autonomie pharmaceutique : 230 unités, 780 lignes et des partenariats mondiaux est apparu en premier sur .
C’est cet après-midi que l’équipe d’Algérie A’ a effectué son entrée en lice en Coupe arabe FIFA-2025. Elle a affronté le Soudan au stade Ahmed […]
L’article Coupe Arabe FIFA 2025 : l’Algérie entame la compétition par un nul face au Soudan est apparu en premier sur .
Quelques jours après la fusillade mortelle menée par un assaillant présumé d’origine afghane, l’administration de Trump a officiellement suspendu, dès mardi, toutes les demandes d’immigration […]
L’article États-Unis : Trump bloque les demandes d’immigration de 19 pays, les Algériens à l’abri ? est apparu en premier sur .
Le tribunal de Bir Mourad Raïs ouvre, ce mercredi, l’une des affaires d’escroquerie les plus lourdes, ayant fait près de 40 victimes, toutes employées d’une […]
L’article Escroquerie immobilière géante : 173 milliards envolés pour un projet inexistant est apparu en premier sur .
Le Gouvernement congolais projette d’implanter le port sec de Kasumbalesa, dans le Haut-Katanga.
Le BC CNSS dames de la RDC séjourne depuis mardi 2 décembre au Caire (Égypte) afin de prendre part à la phase finale de la Women’s Basketball League Africa (WBLA), édition 2025, prévue du 5 au 17 décembre 2025.
Les Congolaises s’étaient qualifiées pour cette phase finale à l’issue des éliminatoires de la zone IV disputés en août dernier à Kinshasa.
La Ligue de football de Kinshasa (LIFKIN) a lancé, mardi 2 décembre, l’inscription des clubs de son entité sportive désireux de participer à la 60ᵉ édition de la Coupe du Congo de football.
Le président de cet organe faîtier de Kinshasa, Désiré Bonina, a précisé que cette opération se poursuivra jusqu’au 25 décembre courant.
À l’approche d’un congrès controversé sur le panafricanisme, l’ANC accuse le régime togolais de manipuler une cause noble pour se réhabiliter sur la scène internationale. L’appel vise particulièrement Doudou Diène, ancien enquêteur de l’ONU sur les violences de 2005.
Le régime togolais tente de récupérer le panafricanisme : la présence de Doudou Diène est une faute grave
Le 5 février 2005, après trente-huit années d’un pouvoir personnel implacable, le Général Gnassingbé Eyadéma disparaissait, laissant derrière lui un régime bâti sur la peur et la terreur, la brutalité et la confiscation du pouvoir. Le même jour, les Forces armées togolaises violaient ouvertement la Constitution en imposant son fils, M. Faure Gnassingbé, à la tête de l’État. Cette prise de pouvoir dynastique, rejetée par le peuple togolais, déboucha sur l’une des répressions politiques les plus sanglantes de l’histoire contemporaine de notre pays. Selon le rapport de la Mission d’établissement des faits de l’ONU, dirigée par M. Doudou Diène, près de 500 Togolais ont été assassinés, écrasés sous les balles d’un régime prêt à tout pour conserver un pouvoir au demeurant usurpé. Ces crimes restent impunis. Le régime, lui, est toujours là. Et Faure Gnassingbé, vingt ans plus tard, continue de se maintenir par la force, la fraude électorale et une ingénierie institutionnelle qui transforme le pays en monarchie héréditaire de fait. Aujourd’hui, ce même pouvoir prétend, dans une manœuvre aussi grossière qu’indécente, organiser un « congrès sur le panafricanisme ». Un régime qui a réprimé son peuple sans retenue, qui a constamment piétiné la souveraineté populaire et qui a passé des décennies à s’abriter derrière le soutien complaisant de certaines puissances occidentales, n’a aucune légitimité pour parler au nom du panafricanisme. Ce régime ne croit pas au panafricanisme. Ce régime tente de détourner et de dévoyer le panafricanisme. C’est dans ce contexte que la présence annoncée de M. Doudou Diène choque profondément. L’homme qui a documenté les massacres de 2005 ne peut devenir, même malgré lui, le paravent d’un régime qu’il connaît mieux que quiconque. En acceptant de participer à cette opération de communication, M. Diène prend le risque d’offrir au pouvoir togolais ce qu’il recherche désespérément : un brevet de respectabilité. La présence de M. Diène serait utilisée comme un assentiment moral, une réhabilitation symbolique.L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) affirme avec force : Aucun représentant honnête du panafricanisme ne peut se tenir aux côtés d’un régime qui a fait tirer sur son propre peuple, qui continue d’écraser les libertés publiques et qui s’accroche au pouvoir par la ruse et la violence. Aucun représentant honnête du panafricanisme ne peut se tenir aux côtés d’un régime dont la gouvernance calamiteuse demeure aux antipodes de l’idéal et des valeurs du panafricanisme. Le panafricanisme authentique est un combat pour l’émancipation des peuples africains, pas une tribune offerte aux autocrates pour se refaire une image. L’ANC appelle donc solennellement mais fermement M. Doudou Diène à renoncer à sa participation. Il en va non seulement de sa crédibilité personnelle, mais aussi de la mémoire des centaines de victimes dont il a porté la voix devant la communauté internationale. Le Togo n’a pas besoin d’un congrès de propagande. Il a besoin de vérité, de liberté et de justice. Fait à
Lomé, le 03 décembre 2025
Pour le Bureau National, Le Président,
SIGNE
Jean-Pierre FABRE
The post Togo : l’ANC fustige la participation annoncée de Doudou Diène au congrès panafricaniste du pouvoir appeared first on Togo Actualite - Premier site d'information du Togo.