Le dimanche 12 octobre 2025, à Marcoussis, un quartier de l'arrondissement 9 de la ville de Ouagadougou, les habitants se sont mobilisés pour réhabiliter leurs voies dégradées à l'aide de la technique Do-nou. Accompagnés par les volontaires du Programme national de volontariat du Burkina Faso, les riverains ont uni leurs forces pour améliorer leurs conditions de vie et encourager l'esprit de solidarité et de citoyenneté active.
Assèta Diallo
« Nous n'avons pas de bonnes routes dans notre quartier. Pour parcourir une petite distance à l'intérieur du quartier, c'est tout un casse-tête. Exemple : si tu dois parcourir une distance qui va me prendre 15 minutes normalement à cause de l'état des routes, je peux faire 30 minutes et plus. Il y a tellement de secousses sur nos voies. Imaginez la souffrance des femmes enceintes qui vivent ici. Vraiment nous souffrons beaucoup de cette situation. Avec la nouvelle technique Do-nou, nous allons être soulagés un tant soit peu. J'invite les riverains à s'organiser pour réhabiliter les voies. Nous sommes tous des résidents et personne ne viendra réhabiliter nos routes à notre place. Un Burkimbila, doit aider, doit mettre sa main à la pâte pour la construction de son pays. Je remercie les volontaires qui ont accepté de se joindre à nous pour travailler ».
Asseta Diallo, riveraineAboubacar Sore
« Aujourd'hui, nous sommes mobilisés pour réhabiliter certaines voies dans notre quartier. C'est vraiment une bonne initiative à saluer et à perpétuer. Ici nous avons un sérieux problème de routes. Nos routes sont en mauvais état. Nous allons continuer ce que les volontaires ont commencé. Les weekends, nous allons nous organiser pour réhabiliter certaines voies. Cependant, j'ai un autre cri de cœur. Nous avons des terrains de foot et des espaces de loisirs pour jeunes qui ont été transformés en maquis, kiosques et certaines personnes même ont construit sur certains terrains de foot. Ce n'est pas normal. Nous demandons à la mairie de faire quelque chose pour résoudre ce problème. Nous n'avons pas plus d'espaces de loisirs ni de terrain de foot, pourtant dans le plan du quartier il y a bel et bien des espaces de loisirs ».
Aboubacar Sore, riverainDelphine Tiogo
« Vous voyez, je suis enceinte. À cause de l'état des routes, j'ai peur de sortir de la maison. Je ne sors plus. Je suis obligée de confier mes courses à quelqu'un à cause des secousses. C'est vraiment très difficile pour nous. Il faut vivre ici pour comprendre notre souffrance. Avec la réhabilitation de certaines voies, notre souffrance va s'atténuer un peu. J'appelle les riverains à sortir nombreux pour la bonne cause ».
Ahoua Boly
« Je suis vieille, je ne peux pas travailler, mais je suis sortie pour encourager et féliciter les jeunes pour le bien qu'ils sont en train de nous faire. C'est vraiment un acte salutaire. Chez nous ici il est difficile de sortir à pied, n'en parlons pas de sortie avec une moto ou un véhicule. Nos routes sont impraticables. Nous saluons les autorités et les volontaires pour cette action pour notre quartier ».
Ahoua Boly, riveraineRama Diallo
Lefaso.net
La Chambre de commerce et d'Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) met les bouchées doubles pour transformer ses plateformes économiques, notamment Ouaga Inter, afin de fluidifier les échanges et d'améliorer l'expérience des transporteurs et transitaires. Ces efforts s'inscrivent dans une vaste politique de réhabilitation dont le coût global s'élève à près de 82,5 milliards de francs CFA sur une période de quatre ans (2025-2028).
A Ouaga Inter, des mesures immédiates ont été prises pour résoudre les problèmes de stationnement des véhicules et camions. Soucieuse d'améliorer la gestion des flux, la CCI-BF a mis en place un dispositif d'orientation des véhicules. En collaboration avec la direction générale du programme national de volontariat, des volontaires ont été recrutés. Leur mission est de guider les chauffeurs vers les espaces de stationnement disponibles, assurant ainsi une meilleure fluidité.
De plus, la propreté des zones de stationnement est devenue une priorité. La Chambre de Commerce a recruté une Association qui met à sa disposition des femmes spécifiquement chargées du nettoyage des espaces, garantissant que les aires soient dégagées et propices au stationnement.
Des volontaires guidant les véhicules vers des espaces libres pour le stationnement« Nous réalisons les infrastructures pour faciliter le stationnement des camions afin de pouvoir accomplir les formalités. A Ouaga inter, nous avons de différents parkings pour recevoir les camions. Pour ce qui concerne les parkings, nous avons entrepris la réhabilitation des parkings à Ouaga Inter dont la zone pavée a été réalisée en 2022 et mise en service en 2023. Il reste d'autres parkings à réhabiliter notamment les parkings recevant les plateaux et ceux situés aux alentours des magasins 35, 39 et 40 », a indiqué Hyacinthe Tiendrebeogo, le Directeur des plateformes économiques et de la facilitation de la chambre de commerce.
Hyacinthe Tiendrebeogo, le directeur des plateformes économique et de la facilitation de la chambre de commerce.Et d'ajouter « depuis le début de cette année, il y a une politique qui est mise en place pour la réhabilitation de notre plateforme. Dès la prise de fonction en février du Directeur général Seydou Tou, de nombreuses actions ont été posées. Il a visité toutes les plateformes et un plan d'action a été mis en place pour la réhabilitation des différentes plateformes. Le coût de la réhabilitation de l'ensemble des plateformes s'élève à près de 82,5 milliards de francs CFA en quatre ans. Nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour que les travaux démarrent d'ici le mois de novembre 2025. Pour cela nous avons une rencontre d'information prévu 8 octobre 25 avec nos partenaires pour leur faire part des travaux prévus ».
Des travaux d'aménagement en train d'être fait pour fluidifier le stationnement des véhiculesIl a rassuré les transporteurs que des actions sont en train d'être menées pour améliorer les services. Il a également demandé aux sociétés de transit de faire un effort pour une meilleure collaboration. « Nous invitons les transitaires en relation avec les importateurs à s'approprier de leurs dossiers dès le matin pour pouvoir accomplir les formalités dans de meilleurs délais afin que les dossiers puissent être traités par les différents intervenants », a indiqué le directeur des plateformes économique et de la facilitation de la chambre de commerce.
Ces initiatives confirment la volonté de la CCI-BF de faciliter les opérations des plateformes logistiques et de renforcer la position du Burkina Faso comme plateforme d'échange régionale.
Rama Diallo
Lefaso.net
Nouveau rebondissement sur la scène politique béninoise à six mois de la présidentielle 2026. Le parti d'opposition Les Démocrates (LD), dirigé par l'ancien président Boni Yayi, risque de ne pas présenter de candidat à l'élection d'avril 2026. Voici la raison.
Le député Michel Sodjinou, membre du groupe parlementaire Les Démocrates, a, par exploit d'huissier, sommé le président du parti, Yayi Boni à lui rendre son parrainage qu'il avait retiré auprès de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).
L'affaire a été portée devant le juge des référés du Tribunal de Cotonou.
Un parrainage en moins, Les Démocrates hors course
Statuant publiquement et de manière contradictoire, le tribunal a ordonné la restitution immédiate du formulaire au député Sodjinou, et ce « nonobstant toute voie de recours ».
Une décision qui a des conséquences politiques immédiates. Les Démocrates se retrouvent désormais avec seulement 27 parrains sur les 28 requis par le Code électoral pour faire valider la candidature d'un duo présidentiel.
Le dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle prend fin ce mardi 14 octobre 2025.
Un coup dur pour ce grand parti de l'opposition.
Sur requête du député Sodjinou François, le Tribunall de Première Instance de Cotonou, statuant en référé à ordonner à Boni Yayi , la restitution du parrainage au député, ordonne à la Cena d'établir au requérant un autre parrainage en cas de refus du président des LD
Lire l'intégralité de la décision
Le journaliste Rock Judicaël Hounwanou a été désigné colistier de Paul Hounkpè pour l'élection présidentielle de 2026 au Bénin. Une première pour cet homme de médias, qui fait son entrée dans la course à la magistrature suprême.
Journaliste, Directeur de publication et actuel secrétaire général de la Plateforme des Promoteurs et Acteurs pour le Développement des Médias (PADEM-Bénin), Rock Judicaël Hounwanou est le colistier de Paul Hounkpè, candidat des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) à la présidentielle de 2026.
Agé d'une quarantaine d'années, Rock Judicaël Hounwanou est membre du Bureau politique national et consultant média du parti d'opposition FCBE
De sources proches du parti, la priorité a été donnée à la conquête de sièges au Parlement et dans les mairies. Un choix qui a ouvert la voie à Judicaël Hounwanou pour accompagner Paul Hounkpè.
Le ticket Hounkpè-Hounwanou devient ainsi le premier duo de l'opposition officiellement annoncé, après celui de la mouvance présidentielle composé de Romuald Wadagni et de Mariam Talata.
Le dépôt du dossier de candidature du tandem est prévu pour mardi 14 octobre à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA). L'investiture officielle des deux candidats aura lieu dimanche 19 octobre au Palais des Congrès de Cotonou, à l'issue du Conseil national du parti.
M. M.
L'auteur du dictionnaire baatonu, Père Léonard Goragui, est décédé ce vendredi 10 octobre 2025 au Bénin.
L'archidiocèse de Parakou pleure un de ses prêtres. Il s'agit du vicaire Léonard Goragui. L'auteur du dictionnaire baatonu à tiré sa révérence ce vendredi 10 octobre.
Né en 1951 à Gougnaka dans la commune de Tchaourou, il est ordonné prêtre en juin 1975. Il a consacré sa vie au service de l'Église. Ayant officié comme Curé à la Cathédrale de Parakou, le père Léonard Goragui laisse derrière lui, un héritage inestimable en faveur de l'inculturation.
Il fut le moteur de la rédaction du Dictionnaire Baatonu et l'auteur de la traduction de plusieurs extraits de la Bible en langue baatɔnum.
Marina HOUENOU (Stag)
Le ministre d'État, Romuald Wadagni, candidat de la mouvance présidentielle et sa colistière Mariam Chabi Talata ont déposé officiellement, ce lundi 13 octobre leurs dossiers de candidature à la Commission électorale nationale autonome (CENA). De nombreux militants, sympathisants et cadres des partis de la mouvance se sont rassemblés pour témoigner leur soutien.
Le Ministre d'État de l'économie et des finances, Romuald Wadagni, et l'actuelle Vice-Présidence de la république, Mme Mariam Talata épouse Yerima, ont été accueillis par plusieurs personnalités dont les représentants et militants des partis de l'Union Progressiste-Le Renouveau, Bloc Républicain, Renaissance nationale et Moèle-Bénin massivement mobilisés. Les mouvements sociopolitiques soutenant la candidature du duo n'étaient pas du reste.
Le duo candidat de la majorité présidentielle à l'élection d'avril 2026, Romuald Wadagni-Mariam Chabi Talata a été accueilli dans une ambiance festive lundi 13 octobre au siège de la Cena pour le dépôt de leur dossier de candidature.
Les orchestres de fanfare, les groupes de danse patrimoniale et autres groupes d'animation ont donné une ambiance particulière à cet événement. Cette mobilisation témoigne une fois encore de la forte adhésion du peuple à la candidature de l'unique duo de la mouvance politique.
Le directeur des rédactions du quotidien L'Observateur Paalga, Ousséni Ilboudo, a été interpellé dans la matinée de ce lundi 13 octobre 2025, par des individus se présentant comme des éléments de l'ex-Agence nationale du renseignement (ANR).
Selon le média, M. Ilboudo s'apprêtait à présider la conférence de rédaction quotidienne lorsqu'il a été abordé par ces hommes à l'intérieur même des locaux du journal.
Il aurait immédiatement obtempéré avant d'être conduit à bord d'une fourgonnette pour une destination inconnue.
Depuis cette interpellation, la rédaction du quotidien affirme être sans nouvelle de son directeur. Les raisons de cette interpellation demeurent, pour l'heure, inconnues.
Lefaso.net
Source : Losbpaalga.com
La billetterie de la TotalEnergies CAF Coupe d'Afrique des Nations Maroc 2025 est ouverte ce lundi 13 octobre, via l'application YALLA.
La vente des billets pour le plus grand événement sportif du continent, la TotalEnergies CAF Coupe d'Afrique des Nations, Maroc 2025, débutera le lundi 13 octobre 2025, avec une période de prévente exclusive de 48 heures réservée aux détenteurs de cartes VISA, à partir de 09h00 (heure marocaine), soit 08h00 GMT.
Les passionnés de football africain et ceux du monde entier pourront ainsi réserver leur place pour célébrer ensemble la plus grande fête du football continental.
Les détenteurs de cartes VISA bénéficieront d'un accès prioritaire à la billetterie du 13 octobre à 8h00 GMT au 15 octobre 2025 à 08h00 GMT. La vente grand public s'ouvrira ensuite, et sera accessible à tous les autres moyens de paiement.
Afin d'offrir une expérience fluide et connectée, le Comité Local d'Organisation (LOC) a officiellement lancé l'application YALLA, la plateforme dédiée au Fan ID – indispensable pour acheter des billets – ainsi qu'au e-visa/AEVM pour entrer au Maroc.
La TotalEnergies CAF Coupe d'Afrique des Nations, Maroc 2025 se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Le Fan ID délivré par l'application YALLA est obligatoire pour toute acquisition de billet. Tous les membres de la grande famille du football sont invités à finaliser leur inscription. Chaque Fan ID permet d'acheter un seul billet par match.
Voici les étapes à suivre :
1. Téléchargez l'application YALLA, disponible dès à présent sur Google Play et App Store.
2. Faites votre demande de Fan ID et, si nécessaire, de e-visa/AEVM via l'application.
3. Une fois votre Fan ID reçu, les détenteurs de cartes VISA pourront accéder à la plateforme officielle tickets.cafonline.com dès le lundi 13 octobre à 09h00 (heure marocaine) / 08h00 GMT pour acheter leurs billets pour la TotalEnergies CAF Coupe d'Afrique des Nations, Maroc 2025.
Pour plus d'informations sur la TotalEnergies CAF CAN Maroc 2025, rendez-vous sur www.cafonline.com.
En marge des activités de la rentrée académique 2025-2026, le ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, le Pr Adjima Thiombiano, a rencontré, ce lundi 13 octobre 2025, les étudiants des universités publiques et privées de la ville de Bobo-Dioulasso ainsi que les enseignants-chercheurs et le personnel ATOS de l'université Nazi Boni. Ces échanges ont eu lieu à l'Institut supérieur des sciences de la santé (INSSA), en présence de plusieurs responsables d'institutions d'enseignement supérieur du pays.
La visite du ministre a débuté par une cérémonie de montée des couleurs nationales, symbole d'unité et de patriotisme. Pour le Pr Thiombiano, ce geste marque non seulement le respect dû aux valeurs de la nation, mais aussi la reconnaissance des efforts consentis par les acteurs du monde universitaire pour redresser le calendrier académique. « Nous sommes venus à l'université Nazi Boni pour honorer la nation à travers la montée des couleurs, mais aussi pour célébrer les acquis majeurs engrangés durant l'année écoulée », a déclaré le ministre.
Les étudiants des universités publiques et privées de Bobo-Dioulasso échangent avec le ministre de l'enseignement supérieur, Pr Adjima ThiombianoIl a salué l'engagement collectif qui a permis d'atteindre un taux de 92,52 % de normalisation des filières dans les institutions publiques. Un résultat qu'il qualifie de « remarquable », fruit du patriotisme et du sacrifice des enseignants, des étudiants et du personnel administratif.
Le ministre a salué l'engagement collectif qui a permis d'atteindre un taux de 92,52 % de normalisation des filières dans les institutions publiquesDes défis persistants mais pris en compte
Les échanges avec les différents acteurs ont permis d'aborder plusieurs préoccupations. Parmi les points soulevés : les infrastructures universitaires, les conditions de travail, ainsi que certaines questions administratives telles que les indemnités de surveillance ou de correction. Le ministre a assuré que ces préoccupations sont « prises à bras-le-corps » dans le cadre de l'initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous.
La photo de famille des étudiants avec le ministre Adjima Thiombiano« Ce n'est pas un problème de disponibilité de ressources, et toutes les questions soulevées seront réglées avant la fin de l'année 2025 », a-t-il affirmé, réaffirmant ainsi la volonté du gouvernement de trouver des solutions durables. Le Pr Adjima Thiombiano a également tenu à encourager les étudiants pour, dit-il, leur sens du devoir et leur implication croissante dans la réussite du système éducatif. « Nous assistons depuis deux ans à une prise de conscience des jeunes. Les nouveaux bacheliers, grâce à l'immersion patriotique, montrent un réel engagement pour la réussite de leur année », a-t-il laissé entendre.
La photo de famille des enseignants-chercheurs et le personnel ATOS avec leur ministre de tutelleLe ministre a par ailleurs rappelé aux nouveaux étudiants qu'ils bénéficient d'un contexte favorable. « Les bacheliers de 2024 ont entièrement bouclé leur année académique, et il n'est plus question de retards. Aucun étudiant ne doit se permettre le luxe de ne pas achever son année au 31 juillet », a-t-il insisté.
Les enseignants-chercheurs et le personnel ATOS de l'université Nazi Boni face à leur ministre de tutelleLa recherche, pilier du développement national
Au cours de son séjour, le ministre en charge de l'enseignement supérieur doit aussi échanger avec les acteurs de la recherche. C'est pourquoi, au-delà de la pédagogie, le ministre a rappelé le rôle essentiel des chercheurs dans la consolidation de la normalisation académique et le développement du pays. « Depuis 2023, la majorité des chercheurs interviennent dans les enseignements. Leur contribution est capitale. Le gouvernement compte sur eux pour accompagner sa vision du développement », a-t-il souligné, invitant les chercheurs à inscrire leurs travaux dans la dynamique nationale.
Pour le président de l'université Nazi Boni, le Pr Hassan Bismarck Nacro, la visite du ministre est un honneur et une source de motivation pour toute la communauté universitairePour le président de l'université Nazi Boni, le Pr Hassan Bismarck Nacro, la visite du ministre est un honneur et une source de motivation pour toute la communauté universitaire. « C'est un geste fort que M. le ministre, malgré un agenda chargé, a pris le temps d'échanger avec nous. Cela témoigne de son attachement à l'enseignement supérieur », a-t-il salué. Cette rencontre aura permis ainsi de renforcer la cohésion entre les acteurs de l'enseignement supérieur. Tous ont réaffirmé leur engagement à poursuivre les efforts en vue de la normalisation totale des années académiques et de l'amélioration continue de la qualité de l'enseignement et de la recherche au Burkina Faso.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Dans un communiqué en date du dimanche 12 octobre 2025, le consulat honoraire du Bénin à Abidjan invite la communauté béninoise résidant en Côte d'Ivoire à se tenir à l'écart de toute activité politique.
Le 25 octobre prochain, les Ivoiriens seront aux urnes pour élire le président de la République. À cette occasion, le consulat honoraire du Bénin en Côte d'Ivoire invite la communauté béninoise à se tenir à l'écart de toute activité ou débat à caractère politique. Le consulat demande aux Béninois vivant en Côte d'Ivoire de faire preuve de discrétion, de sagesse en cette période particulière.
Le Consulat appelle la communauté à faire preuve de respect et de neutralité.
Marina HOUENOU (Stag)
Le ministre d'État, Romuald Wadagni, candidat de la mouvance présidentielle et sa colistière Mariam Chabi Talata ont déposé officiellement, ce lundi 13 octobre leurs dossiers de candidature à la Commission électorale nationale autonome (CENA).
C'est désormais effectif. Le duo Wadagni–Talata vient de déposer leurs dossiers pour l'élection présidentielle de 2026. C'est la première candidature enregistrée à la CENA depuis l'ouverture du dépôt des dossiers vendredi 10 octobre. Ce dépôt du duo Wadagni–Talata marque une étape importante dans le processus électoral.
L'arrivée du duo à la CENA a suscité une forte mobilisation. De nombreux militants, sympathisants et cadres des partis de la mouvance se sont rassemblés pour témoigner leur soutien. Plusieurs ministres et personnalités politiques de la mouvance présidentielle ont également fait le déplacement.
Après avoir rempli les formalités d'enregistrement, le ministre dEtat, Romuald Wadagni n'a pas fait de déclaration. Romaric Ogouwalé du Bloc Républicain, s'est réjoui de la forte mobilisation autour de la candidature du duo Wadagni-Talata. « C'est avec sérénité que notre duo aborde cette nouvelle étape », a-t-il affirmé. A la CENA, le dépôt des dossiers sera clôturé ce mardi 14 octobre 2025.
A.A.A
Le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a tenu, ce lundi 13 octobre 2025 à Bobo-Dioulasso, une conférence de presse sur la rentrée académique 2025-2026 et la situation des retards académiques dans les universités publiques du Burkina Faso. La rencontre, présidée par le ministre Adjima Thiombiano, a permis de dresser un bilan encourageant des efforts engagés pour la normalisation du calendrier universitaire à l'échelle nationale.
Face à la croissance rapide des effectifs, à l'insuffisance des infrastructures pédagogiques et au déficit d'enseignants, les Institutions d'enseignement supérieur et de recherche (IESR) du Burkina Faso ont longtemps été confrontées à des retards et des chevauchements d'années académiques. Selon le ministre Adjima Thiombiano, grâce aux réformes entreprises par le ministère depuis 2023, la situation connaît une amélioration significative.
Pour la rentrée académique 2025-2026, le ministère vise un taux de normalisation de 100%En effet, selon le Pr Thiombiano, le taux de normalisation des années académiques est passé de 50,47% en octobre 2023 à 81,30% en septembre 2024, pour atteindre 92,52% au 30 septembre 2025. Ces résultats ont été obtenus grâce à la poursuite des activités académiques pendant les périodes de vacances et à la mise en place d'un dispositif rigoureux de planification et de suivi des cours dans les Institutions d'enseignement supérieur et de recherche (IESR).
Plusieurs actions structurantes ont contribué à ces performances. Parmi elles, la réhabilitation d'infrastructures pédagogiques, l'équipement des laboratoires, la dotation en ordinateurs portables des chefs de départements, et la connexion internet dans les universités publiques. Le ministère a également veillé au règlement partiel de la dette sociale, au maintien des œuvres universitaires (restauration et hébergement) durant les vacances, ainsi qu'à l'appui de la SOTRACO pour le transport des étudiants.
Des acteurs du monde de l'enseignement et de la recherche présents à la conférence de presseL'opérationnalisation de la plateforme numérique Campus Faso a aussi marqué un tournant majeur dans la gestion administrative et académique. « Cet outil facilite désormais la programmation des cours, la tenue des délibérations, la délivrance des attestations et relevés de notes, ainsi que la gestion des salles », a-t-il laissé entendre.
Un bilan globalement positif, mais des efforts à poursuivre
Malgré ces avancées, certaines filières accusent encore des retards. Au total, 24 filières sur 321 (7,48%) restent non normalisées. L'université Joseph KI-ZERBO concentre à elle seule 13 filières en retard (20%), suivie de l'université Nazi BONI (5 filières, 6,49%), de l'université Norbert ZONGO (4 filières, 5,71%), de l'université Thomas SANKARA (1 filière, 2,17%) et de l'Université Virtuelle du Burkina (1 filière, 7,69%).
Cependant, certaines institutions se distinguent par leurs performances. C'est le cas de l'École polytechnique de Ouagadougou (EPO), de l'École normale supérieure (ENS), de l'Université Lédéa Bernard Ouédraogo (ULBO), de l'Université Yembila Abdoulaye Toguyeni (UYAT) et désormais de l'Université Daniel Ouézzin Coulibaly (UDOC), toutes ayant réussi à normaliser leurs années académiques.
Pour la rentrée académique 2025-2026, le ministère vise un taux de normalisation de 100%. Selon le Pr Adjima Thiombiano, cet objectif passe par le renforcement du système de gestion administrative et académique, l'intensification de l'utilisation de la plateforme Campus Faso, la mise en œuvre des nouveaux régimes d'études, et l'amélioration continue des capacités d'accueil à travers l'Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ).
Les premières infrastructures issues de cette initiative sont attendues dès janvier 2026. « Elles devraient considérablement renforcer les capacités d'accueil et améliorer la qualité de l'enseignement supérieur burkinabè », a souligné le ministre Adjima Thiombiano. Au cours de cette conférence, le ministre Thiombiano a exprimé sa reconnaissance à l'ensemble des acteurs du système notamment les enseignants-chercheurs, les chercheurs, le personnel ATOS, les étudiants, ainsi qu'aux administrations universitaires pour leur engagement, leur abnégation et leur sens du devoir.
Les journalistes présents à la conférence de presseIl a également salué le soutien constant du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, pour son attention particulière à l'éducation et à l'enseignement supérieur, et remercié le Premier ministre pour son engagement en faveur de la formation. Enfin, le ministre a adressé ses remerciements aux partenaires techniques et financiers, aux structures déconcentrées de l'État, ainsi qu'aux parents d'étudiants pour leur confiance et leur accompagnement.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Depuis 1976, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a engagé près de 10 000 milliards FCFA pour soutenir la croissance et l'intégration économique des pays membres de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).
Réunis en visioconférence à l'occasion de la 148ᵉ session ordinaire du Conseil d'Administration, les administrateurs de l'institution ont approuvé huit nouvelles opérations d'un montant global de 148,15 milliards FCFA. Ces nouvelles approbations portent ainsi le volume total des engagements de la BOAD à 9 939,6 milliards FCFA, depuis le démarrage de ses activités opérationnelles il y a près d'un demi-siècle (1976).
Sous la présidence de Serge Ekué, Président du Conseil d'Administration et Président de l'institution, les travaux ont permis de réaffirmer la volonté de la Banque de soutenir des projets structurants dans divers domaines.
Un moteur du développement sous-régional
Institution financière commune aux huit États membres de l'UMOA, la BOAD joue depuis 1976 un rôle central dans le financement du développement économique et social de la région. Au fil des années, la Banque a multiplié les initiatives en faveur d'une croissance durable et inclusive. Les engagements cumulés (près de 10 000 milliards FCFA), témoignent non seulement de la capacité financière croissante de l'institution, mais aussi de sa résilience et de sa pertinence stratégique dans un contexte mondial marqué par de fortes contraintes économiques.
Aujourd'hui, tout se partage sur internet. Une photo postée sur Facebook ou Instagram peut être utilisée sans votre autorisation. Certains la partagent sans mauvaise intention, d'autres s'en servent pour des publicités ou même des escroqueries. Pourtant, cela reste du vol, et c'est interdit par la loi. Voici quelques conseils simples pour protéger vos photos.
Dès que vous prenez une photo, elle vous appartient. Cela signifie que personne n'a le droit de l'utiliser sans votre accord, que ce soit pour un site web, une page Facebook ou une affiche. Si quelqu'un la publie sans vous demander, vous pouvez lui demander de la retirer ou même porter plainte, même si cela est peu probable sous nos cieux au Burkina Faso. Néanmoins, gardez toujours les fichiers originaux dans votre ordinateur, un disque dur externe ou sur le cloud. Cela pourrait servir si vous devez prouver que vous êtes bien l'auteur.
Pour décourager les voleurs, ajoutez votre nom, logo ou signature directement sur la photo avant de la publier. Vous pouvez placer ce filigrane dans un coin de l'image ou en transparence au centre. Cela dissuade la plupart des voleurs. Vous pouvez utiliser des outils gratuits comme Phonto ou Canva pour signer vos photos. Il y a aussi iWatermark, mais qui est payant et disponible sur Android ou iOS.
Avant de poster une photo, réfléchissez à l'endroit où vous la partagez. Certains réseaux sociaux, comme Facebook ou Instagram, peuvent réutiliser vos images pour leur publicité. Aussi, évitez de publier vos photos en très haute qualité. Si quelqu'un les copie, il ne pourra pas les utiliser à des fins commerciales. Réduisez donc la taille des images avant de les poster. Aussi, ne publiez pas vos meilleures photos sur Internet.
Si la photo est sensible ou personnelle, partagez-la uniquement avec des personnes de votre entourage en modifiant les paramètres de confidentialité. Vous pouvez aussi choisir de la garder en photo et de ne l'utiliser que pour un usage professionnel. Des plateformes comme Flickr ou 500px offrent plus d'options de gestion de vos photos en ligne.
Il est aujourd'hui possible de retrouver vos images sur le web grâce à des outils de recherche inversée. Des sites comme Google Images et TinEye permettent de voir si quelqu'un a utilisé vos photos sans votre permission. Tapez régulièrement vos photos ou votre nom sur Google pour vérifier si elles apparaissent ailleurs. Certains services comme Pixsy ou Imatag vont encore plus loin en surveillant vos photos en continu. Ils vous alertent en cas d'utilisation illégale.
Si vous trouvez votre photo utilisée sans autorisation, contactez la personne ou la page qui l'a publiée pour lui demander de la retirer. Faites une capture d'écran avec la date et l'adresse du site. Signalez le vol à la plateforme (Facebook, Instagram, etc.).
Certes, aucun moyen n'est infaillible, mais il faut être vigilant quand on choisit de faire de la photographie son gagne-pain. Mieux vaut toujours prévenir que guérir.
Ces astuces ne sont pas exhaustives. Si, de par votre expérience, vous connaissez d'autres astuces et applications pour échapper aux voleurs, n'hésitez pas à les partager en commentaire.
Fredo Bassolé
Lefaso.net
Le duo Romuald Wadagni -Mariam Chabi Talata est déjà dans les locaux de la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour le dépôt de leur dossier de candidature à l'élection présidentielle 2026.
Dépôt officiel de dossier de candidature du ministre d'Etat, Romuald Wadagni. Il s'est rendu ce lundii avant 17h à la CENA avec sa colistière, Mariam Chabi Talata. Le candidat de la mouvance présidentielle va donc procéder au dépôt de son dossier. Une forte mobilisation des militants et sympathisants est constatée à la CENA. Plusieurs ministres et figures politiques ont également fait le déplacement.
A.A.A
L'université Aube nouvelle a effectué sa rentrée universitaire ce lundi 13 octobre 2025. Pour l'année 2025-2026, l'université a accueilli environ 1 000 nouveaux étudiants. La cérémonie officielle d'accueil a connu la présence effective des nouveaux bacheliers, des anciens étudiants et du corps enseignant.
Une année placée sous le signe de la rigueur et de l'intégrité académique, c'est ce que soutient Isidore Gnatan Kini, président-directeur fondateur de l'université Aube Nouvelle ex-ISIG international.
La rigueur dans le travail et l'honnêteté font partie des engagements de l'université. Ces qualités constituent pour lui l'une des raisons pour un étudiant de choisir l'université Aube Nouvelle. À l'entendre, Aube Nouvelle est une université soucieuse de l'avenir de ses étudiants, à telle enseigne que les étudiants qui y fréquentent ne viennent pas uniquement se faire former. Ils apprennent également à s'intégrer dans la société.
« À l'université Aube-Nouvelle, nous nous préoccupons de la formation assurée, d'où l'intégrité, l'honnêteté dans les évaluations, pas de tricherie. La moindre fraude est extrêmement réprimandée. Un étudiant pris en flagrant délit de fraude voit un semestre annulé. Donc cette rigueur académique est vraiment notre préoccupation et nous voudrions que les parents la sachent », a-t-il expliqué.
Cette cérémonie officielle d'accueil, dont l'objectif est de permettre aux nouveaux arrivants de s'assurer du choix qu'ils ont fait, a été marquée par la présentation du programme de l'année, du mécanisme et système d'évaluation ainsi que du système Licence Master Doctorat (LMD).
Par ailleurs, ils ont également été initiés au règlement intérieur. À cet effet, la secrétaire générale de l'université Aube nouvelle Ouaga, Chantal Bouda, a invité les étudiants au respect strict de ce règlement intérieur et au respect mutuel du personnel, car aucune réussite ne peut être atteinte sans discipline.
En outre, Chantal Bouda a encouragé les jeunes étudiants à ne pas se fier aux mauvaises pratiques comme la tricherie, l'usage inapproprié de l'intelligence artificielle, mais plutôt à compter sur leurs propres connaissances et à demeurer des modèles.
« Nous avons encouragé les étudiants à travailler de façon probe, à être des étudiants modèles. Nous les avons encouragés aussi à travailler leurs neurones pour ne pas être au service de ChatGPT. Nous les avons aussi encouragés au respect mutuel car le respect invite au respect », a-t-elle confié.
Durant la cérémonie, les nouveaux arrivants ont assisté à une prise de contact avec le personnel de l'université, allant des coordonnateurs en passant par les chargés d'études, les chefs de scolarité, sans oublier les enseignants à temps plein, etc.
Créée depuis 1992, l'université Aube Nouvelle compte aujourd'hui 26 enseignants permanents au rang de docteur et environ 400 enseignants vacataires. Elle dénombre également plus d'une soixantaine de filières.
L'année universitaire qui a débuté ce 13 octobre 2025 prendra fin en juillet 2026. À noter que pour le classement des universités privées du Burkina Faso, U-Auben est classée 15ᵉ pour son campus de Ouagadougou et 6ᵉ pour celui de Bobo-Dioulasso.
Hanifa Koussoubé
Muriel Dominique Ouédraogo (stagiaire)
Crédit photos Bonaventure Paré
Lefaso.net
Une délégation de la communauté burkinabè résidant au Ghana conduite par M. Romuald Sawadogo, représentant du Haut Conseil des Burkinabè de l'étranger pour la région du Grand Accra, s'est rendue au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur. Accompagnée de chefs coutumiers et de personnalités ressources, elle a procédé à une remise solennelle de dons au Fonds de soutien patriotique.
Cette contribution s'inscrit dans le cadre de la Journée de mobilisation patriotique et culturelle (JMPC), organisée les 5 et 6 juillet 2025 par l'ambassade du Burkina Faso à Accra. Cette initiative avait permis de collecter la somme de 10 000 000 de francs CFA.
La cérémonie officielle de remise s'est tenue le mercredi 8 octobre 2025. La délégation, comptant parmi ses membres des autorités coutumières telles que El Hadj Mohammed Anebahoum Badjembou, chef de la communauté kassena-nankana d'Accra, a officiellement remis le fruit de cette collecte aux représentants du département ministériel.
Profitant de leur séjour au Burkina Faso, les membres de la délégation se sont également rendus sur le site de Faso Mêbo, où ils ont effectué un don complémentaire de 50 tonnes de ciment, renforçant ainsi leur engagement concret envers le développement national.
Agbegnigan Yaovi
Lefaso.net
Le Bénin se distingue à l'Exposition Universelle Osaka 2025. Le Pavillon du Bénin a déroché le trophée d'Or dans la catégorie “Exhibition and Design”. Cette distinction du Bureau International des Expositions (BIE) et du Comité d'organisation japonais témoigne du travail exceptionnel et rigoureux mené par le Bénin depuis l'ouverture officielle de l'Expo, le 13 avril dernier.