Vous êtes ici

Afrique

Transports et logistique : Ouagadougou renoue avec le Translog Africa, après une décennie de suspension

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 27/02/2024 - 21:55

C'est parti pour le 4e Symposium international sur le transport et la logistique en Afrique (Translog Africa, 27 au 29 février 2024), avec la cérémonie officielle d'ouverture ce mardi 27 février 2024 à Ouagadougou. Placée sous le thème « Développement de la chaîne logistique globale : défis et opportunités pour les chargeurs à l'ère de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) », cette édition qui mobilise de nombreux pays invités apparaît comme celle d'une renaissance, la dernière édition ayant eu lieu en 2012.

Elle se tient sous le très haut patronage du président de la transition, chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, représenté à l'ouverture par son directeur de cabinet.

Ainsi, du 27 au 29 février 2024, chargeurs, transporteurs, commissionnaires agréés en douane, chercheurs, représentants de structures publiques et d'appui au secteur privé, étudiants en transport/logistique, et bien d'autres acteurs du secteur échangeront autour du thème. Et ce, à travers des communications sur plusieurs sous-thèmes, des rencontres informelles et bien d'autres activités connexes telles que l'espace d'exposition dédié aux entreprises et structures du domaine (les activités ont lieu à la salle de conférences de Ouaga 2000).

« Dans le contexte que traverse le Burkina, le secteur des transports paie un lourd tribut. En effet, ils sont nombreux, ces chauffeurs, apprentis, passagers et propriétaires de camions, en somme, acteurs de la chaîne de transport et logistique, à avoir perdu la vie en voulant approvisionner le pays en denrées et marchandises de première nécessité », a situé le chef de l'Etat, à travers son message lu par le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Roland Somda, avant de rappeler que Translog Africa renaît ainsi, après les éditions de 2007, 2010, 2012 et celle manquée de 2014 du fait de la maladie Ebola.

« Cette renaissance est une preuve de résilience du vaillant et digne peuple burkinabè en général, des courageux acteurs du secteur des transports en particulier, surtout en ces moments où l'industrie des transports et de la logistique se réinvente, après avoir subi les effets néfastes des différents facteurs, tels que la conjoncture post-Covid et les incertitudes économiques liées à la guerre russo-ukrainienne qui a entraîné la perturbation des chaînes mondiales d'approvisionnement », a poursuivi le président de la transition.

Il estime que l'importance de la thématique n'est plus à démontrer, au regard des avantages qu'offre l'accord portant création de la zone de libre échange continental africaine pour le secteur des transports.

« Nous nous réunissons pour mettre en lumière les opportunités »

« Il est donc nécessaire que l'ensemble des acteurs qui animent le secteur des transports et de la logistique s'approprient les implications prévisibles du développement de la chaîne logistique dans le cadre de la mise en œuvre de cet accord, pour en tirer le meilleur profit », invite donc le chef de l'Etat, rappelant que cette édition va passer en revue, entre autres, la mise en œuvre des recommandations du dernier symposium, analyser l'aspect sécuritaire lié à l'acheminement des marchandises et s'imprégner des dispositions novatrices liées aux procédures douanières ainsi que des conditions de passages portuaires.

Pour le porte-parole des parrains, que sont les présidents des patronats du Burkina, Mali et Niger, Idrissa Nassa, la ZLECAF représente une avancée majeure dans l'intégration économique du continent. Il rappelle que la mise en œuvre à partir du 1er janvier 2021, de l'accord sur la ZLECAF est une initiative qui vise à stimuler la croissance, réduire la pauvreté et à élargir l'inclusion économique à l'échelle continentale.

« Mais ces opportunités viennent également des défis complexes, liés à la connectivité, à l'efficacité des infrastructures, à la gestion des flux de marchandises, à la sécurité des trajets et à bien d'autres encore. Aujourd'hui, nous nous réunissons pour explorer ces défis, mais surtout pour mettre en lumière les opportunités qui se présentent à nous. (…). Tel un phénix qui renaît de ses cendres, Translog Africa voit de nouveau le jour, plein d'énergie, de jeunesse et de dynamisme, après plus d'une décennie de suspension. C'est l'occasion pour l'institution des chargeurs et ses partenaires, de tabler sur les exigences du nouvel environnement international marqué ces dernières années par la libéralisation du secteur du commerce et des services, notamment le transport, et d'établir des perspectives d'action », a exprimé M. Nassa. Soulignant qu'il s'agit, par ce cadre, de partager les expériences, les connaissances et les meilleures pratiques, nouer des partenariats et des collaborations qui ouvriront la voie à une logistique plus fluide, plus rapide et plus rentable.

« L'Afrique est un continent riche en ressources, mais ... »

« Je suis convaincu que ce symposium sera un catalyseur pour des initiatives futures et des projets concrets qui contribueront au développement durable du transport et de la logistique en Afrique. L'Afrique, riche de sa diversité et de son potentiel, est à un moment charnière de son histoire économique. Effet, la ZLECAF, qui est en train de devenir une réalité tangible, offre une opportunité sans précédent de renforcer les liens commerciaux entre les nations, d'encourager l'investissement et de favoriser la croissance économique. Elle ouvre la voie à une intégration économique accrue et à une collaboration plus étroite entre les pays africains, avec des implications significatives pour le secteur du transport et de la logistique. Elle crée également un marché plus vaste et plus intégré avec un potentiel d'environ 1, 2 milliard de personnes, offrant des débouchés commerciaux considérables pour les chargeurs africains », apprécie pour sa part, le directeur général du Conseil burkinabè des chargeurs, Kassoum Traoré, président du comité national d'organisation du symposium.

C'est conscient donc des enjeux du secteur et des défis à surmonter, que sous l'égide du ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), à travers une de ses missions qui est de créer des cadres de réflexions-prospectives sur la facilitation du transport international de marchandises, organise ce 4e symposium.

Le directeur de cabinet du chef de l'État (en treillis), avec à sa droite, le ministre en charge des transports et le président de la délégation spéciale de Ouagadougou et à sa gauche, le porte-parole des parrains et le président du comité national d'organisation.

« L'Afrique est un continent riche en ressources, mais pour maximiser son potentiel, nous devons surmonter certains obstacles ; les infrastructures de transport doivent être améliorées, les procédures douanières simplifiées et une coopération régionale renforcée. Ces défis ne peuvent être relevés que par une collaboration étroite entre les gouvernements, le secteur privé, les organisations internationales et les chercheurs », convainc Dr Kassoum Traoré, pour qui, l'une des principales difficultés est l'harmonisation des réglementations et des procédures de transit à travers les frontières africaines.

O.L.O
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Football : Arsène Zola et Koweït Sporting Club remportent la Super coupe du Koweït

Radio Okapi / RD Congo - mar, 27/02/2024 - 21:51


L'international congolais Arsène Zola a remporté, lundi 26 février, la Super coupe du Koweït avec son club le Sporting Club, après la finale gagnée (2-1) face à l’équipe de Kazama au Jaber Al-Ahmed International Stadium. 


Arsène Zola est auteur du but égalisateur de son équipe à la 36e minute. Il réagissait ainsi à l’ouverture du score par le joueur Teidi de l’équipe adverse trois minutes plutôt, soit à la 33e minute.

Catégories: Afrique

Lutte contre l'insécurité au Burkina : Les populations invitées à alerter les FDS sur tout comportement suspect

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 27/02/2024 - 21:30

Dans ce communiqué parvenu à la rédaction de Lefaso.net, le ministre en charge de la sécurité, Emile Zerbo, invite les populations à alerter les forces de défense et de sécurité (FDS) sur tout comportement suspect.

Parmi les comportements supsects cités dans le communiqué, l'on note, entre autres, la présence prolongée d'individus à proximité d'un site sensible, l'excitation et la nervosité d'un individu sans cause apparente, ainsi que les prises de vue d'installations sensibles et stratégiques.

L'intégralité dans le communiqué ci-dessous.

Lefaso.net

Catégories: Afrique

Kongo-Central : plus de 2300 cas de rougeole répertoriés en 2 mois (OMS)

Radio Okapi / RD Congo - mar, 27/02/2024 - 21:17


Plus de 2300 cas de rougeole sont enregistrés en deux mois dans 25 zones de santé sur les 31 que comptent la province du Kongo-Central, a révélé mardi 27 février à Radio Okapi le docteur Luc Shabungu, chef de sous bureau de l'OMS dans cette partie du pays.


Dr Shabungu a précisé qu’il n'y avait cependant pas de cas décès :

Catégories: Afrique

Programme des obsèques de Madame GO née PARE Nakié Régine

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 27/02/2024 - 20:57

Programme des obsèques de Madame GO née Paré Nakié Régine, attachée de santé en ORL. Ex major du service d'ORL du CHU-YO, admise à la retraite en décembre 2023.

Mercredi 28 février 2024
15h00 : Levée du corps à la morgue de l'hôpital de BOGODOGO suivie du transfert au domicile, sis au côté Est de la CNSS Tampouy
20h00 : Veillée de prière au domicile situé à TAMPOUY

Jeudi 29 février 2024
8h00 : Levée du corps à domicile
8h30 : Messe d'absoute à la Paroisse Saint Jean-Marie Vianney de TAMPOUY, suivie de l'inhumation au cimetière municipal de Gounghin

Union de prières

Catégories: Afrique

Sud-Kivu : des dizaines de maisons menacées d'effondrement à Kabare

Radio Okapi / RD Congo - mar, 27/02/2024 - 20:39


Des dizaines des maisons d’habitation dans le territoire de Kabare (Sud-Kivu) sont menacées d’écroulement à la suite du glissement des terres d’une montagne du côté Rwanda, dans la rivière Ruzizi, causant des inondations dans la même zone. Les experts des services intervenants dans la gestion des catastrophes ont tiré la sonnette d'alarme mardi 27 février.


Ces experts font état de l‘apparition des fissures sur sol et sur les murs des maisons du sous village de Buhozi en groupement de Mudusa.

Catégories: Afrique

Est de la RDC : Félix Tshisekedi ouvert à une rencontre directe avec Paul Kagame

Radio Okapi / RD Congo - mar, 27/02/2024 - 18:45


Au cours de sa rencontre avec son homologue angolais, Joao Lourenço, ce mardi 27 février à Luanda, le président congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, aurait donné son accord de principe pour rencontrer le président du Rwanda, Paul Kagame. C'est ce qu'a rapporté à la presse le ministre angolais des Affaires étrangères, Tete Antonio.

Catégories: Afrique

Burkina/Droits d'auteurs du mois de février 2024 : Plus de 145 millions de FCFA à repartir entre 3 467 créateurs

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 27/02/2024 - 18:21

Le Bureau burkinabè des droits d'auteurs (BBDA) lance, à partir du 29 février 2024, les répartitions des droits d'auteurs du mois de février 2024. L'information a été donnée ce mardi 27 février 2024 au cours d'un point de presse à Ouagadougou. Plus de 161 millions de francs CFA ont été récoltés et plus de 145 millions de francs CFA seront répartis entre 3 467 bénéficiaires, toutes catégories confondues.

Pour la première répartition de l'année 2024, le BBDA met sur la table plus de 145 millions de francs CFA sur plus de 161 millions de francs CFA collectés, à partager entre 3 467 bénéficiaires, toutes sociétés confondues, soit 2 434 membres du BBDA. La répartition débutera à partir du 29 février 2024, sur toute l'étendue du territoire national. La somme à partager est ce qui reste à l'issue des prélèvements statutaires du BBDA, à savoir les frais de gestion, le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et les œuvres sociales. À la même période, c'est-à-dire, en février 2023, ce sont plus de 148 millions de francs CFA qui ont été réunis, soit une hausse de 8,30%.

La répartition concerne les redevances de droits collectés en 2023. Il s'agit des droits de reproduction mécanique (DRM), des œuvres musicales ; des droits de rémunération pour copie privée (RCP) des ouvrages édités ; des droits de reproduction par reprographie (RRO) des ouvrages édités ; et des droits au titre des téléchargements des œuvres musicales.

Le directeur général du BBDA salue l'accompagnement des hommes et femmes de media

Outre cette répartition, les droits en instance, estimés à plus 450 millions de francs CFA, (2020, 2021, 2022 et 2023), seront mis en paiement. En somme, pour la répartition du mois de février 2024, c'est un montant total de près de 600 millions de francs CFA qui sera mis en paiement. La plus grosse somme qui sera perçue par un créateur s'élève à plus de 4 millions de francs CFA et la plus faible, 3 600 francs CFA, qui est le minimum payable.

Les paiements se feront en espèces au niveau du siège et à la direction régionale de l'Ouest du BBDA. Par chèques au niveau du siège et à la direction régionale de l'Ouest du BBDA. Par Orange money au siège du BBDA et par virement bancaire au siège du BBDA. Les réclamations pourront se faire dès le jeudi 29 février 2024 auprès du comité de réclamation qui sera mis en place à cet effet.

La directrice de la documentation a indiqué que cette répartition concerne essentiellement les œuvres musicales et littéraires

La directrice de la documentation générale et de la reproduction, Delphine Somé/Zongo a informé que chaque année, le BBDA fait trois grandes répartitions (février, mai et août). La présente répartition, a-t-elle fait savoir, concerne essentiellement les œuvres musicales et les œuvres littéraires. Les ayant droits sont les compositeurs, les arrangeurs, auteurs et les éditeurs dont les œuvres ont été reproduites.

Revenant sur la hausse concernant le montant collecté, Mme Somé a révélé que c'est dû à l'abnégation et le travail de toute une équipe malgré la situation sécuritaire. Le directeur général du BBDA, Dr Hamed Patric P. Lega, a traduit sa reconnaissance et sa gratitude aux hommes et femmes de media qui ont, selon lui, toujours répondus aux sollicitudes du BBDA. Il dit compter sur eux pour relayer suffisamment ce qu'il qualifie de restitution du travail effectué par son équipe.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina : Un dialogue pour relever les défis des secteurs de l'éducation et de la formation

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 27/02/2024 - 18:21

Face à la crise multisectorielle que traverse le Burkina Faso, le Cadre sectoriel de dialogue éducation et formation (CSD-EF) a été organisé ce mardi 27 février 2024, à Ouagadougou, pour relever les défis des domaines de l'éducation et de la formation. L'évènement a été placé sous la présidence du ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, et en présence du ministre des sports, de la jeunesse et de l'emploi, Aboubakar Savadogo.

Le Cadre sectoriel de dialogue éducation et formation (CSD-EF) constitue, selon le ministre de l'éducation, Jacques Sosthène Dingara, un espace efficace pour le renforcement du dialogue avec tous les acteurs. Cela, afin de construire une résilience réelle du secteur de planification, et partant, du pays face aux différents défis.

Pour ce faire, la présente session va analyser les performances réalisées en 2023 dans le cadre du plan sectoriel de la transition. Il va aussi permettre de passer en revue les insuffisances enregistrées dans la mise en œuvre des actions, et d'ajuster les stratégies ainsi que les actions à mener pour atteindre les résultats programmés sur la période 2024-2026.

« Nous voulons réformer l'éducation et la formation à la hauteur des ambitions et des défis auxquels fait face notre pays », Jacques Sosthène Dingara, ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales

Les acquis engrangés

D'ores et déjà, le ministre de l'éducation souligne qu'au cours de l'année 2023, l'engagement et la conjugaison des efforts de tous, ont permis d'engranger des résultats importants malgré le contexte particulièrement difficile que traverse le pays des hommes intègres.

En témoignent, présente-t-il, les taux de réalisation physique et financière du Plan d'action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) dans le secteur, qui sont respectivement de 86,67% et de 71,88%.

Les actions qui ont concouru à l'atteinte de ces taux sont entre autres : le développement d'une stratégie de réponse à l'éducation en situation d'urgence, l'octroi de subventions à 750 élèves déplacés internes (EDI), le renforcement des capacités de 2 014 enseignants en appui psychosocial (APS) et autres thématiques en lien avec l'éducation en situation d'urgence.

Vue des participants au Cadre sectoriel de dialogue éducation et formation

À cela s'ajoutent l'élaboration et la validation du livre blanc de l'enseignement supérieur et de la recherche, la formation aux métiers de 4 993 personnes en âge de travailler sur financement du Fonds d'appui à la formation professionnelle et à l'apprentissage (FAFPA). Aussi, il est enregistré la construction de nouvelles salles de classe complémentaires ainsi que la réhabilitation des infrastructures éducatives endommagées des zones reconquises dans les établissements d'enseignement et de formation technique et professionnel.

Parmi les acquis, il est également noté la construction de cinq lycées scientifiques régionaux, la construction d'un espace numérique ouvert, et l'acquisition d'ordinateurs à prix subventionnés au profit des étudiants.

« Nous restons engagés à côté du gouvernement pour avancer », Adama Traoré, représentant des partenaires techniques et financiers

Dans ce bilan dressé par le ministre de l'éducation, l'on retient en outre, la révision à la baisse des contributions de certains partenaires du Compte d'affectation spécial du trésor/Fonds de soutien au développement de l'enseignement de base (CAST/FSDEB) et le retrait d'autres contributeurs.

Les défis à relever

Malgré les actions couronnées de succès sus-citées, plusieurs défis restent à relever en vue d'accroître l'offre, améliorer la qualité de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la formation, en adéquation avec les besoins de l'économie. Au nombre des défis à relever, l'on retient notamment la mise en place d'un dispositif efficace pour apporter une réponse urgente à la situation des élèves déplacés internes et la digitalisation du système éducatif afin de disposer grâce aux outils numériques, des ressources éducatives accessibles à tous, même dans les zones à forts défis sécuritaires.

« Notre tendance va être d'avoir le maximum de jeunes dans le dispositif de formation professionnelle », Aboubakar Savadogo, ministre des sports, de la jeunesse, et de l'emploi

Cette rencontre s'est tenue dans un contexte où le Burkina Faso a récemment été victime d'attaques terroristes notamment dans les régions de l'Est et du Sahel. De ce fait, le ministre de l'éducation a eu une pensée pieuse lors de son discours, à l'égard des familles endeuillées. Il a souhaité un prompt rétablissement aux blessées et a rendu un vibrant hommage à la fois aux forces combattantes engagées au front et à ses collègues exerçant dans les zones à fort défi sécuritaire, ainsi qu'à toute la population consentant le sacrifice pour un retour de la paix dans le pays.
« J'ai une pensée particulière pour notre collègue Souleymane Korma de l'école ESSAKANE Village, resté sous les balles assassines le dimanche 25 février dernier », a regretté Jacques Sosthène Dingara, demandant à l'assistance d'observer une minute de silence à la mémoire du disparu.

Le CSD-EF représente une étape cruciale dans la consolidation des efforts visant à améliorer le système éducatif au Burkina Faso. En favorisant la collaboration et la coordination entre les différents acteurs, cet événement contribue à bâtir un avenir meilleur pour les générations présentes et futures, et à promouvoir le développement socio-économique dans le pays.

Hamed Nanéma
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Bobo-Dioulasso : La Maison de la parole fait le point de son projet de formation sur la pratique du conte

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 27/02/2024 - 18:21

Faire revivre le conte dans une société qui fait face à d'énormes difficultés. C'est la mission que s'est donnée l'association la Maison de la parole. C'est dans cette dynamique qu'elle a organisé une série de formations au profit d'acteurs de quatre zones différentes, à savoir Bobo-Dioulasso, Bama, Houndé et Orodara. Face à la presse le lundi 26 février 2024 à Bobo-Dioulasso, les premiers responsables de l'association ont fait le point de la série de formations.

Les acteurs de la Maison de la parole sont convaincus que le conte permet de remédier aux problèmes de la société, dus au manque d'éducation. C'est ainsi qu'à travers cette association dénommée la Maison de la parole, une association culturelle qui milite dans la promotion du patrimoine immatériel et beaucoup plus dans la promotion des arts de la scène dont le conte, ils ont initié plusieurs actions. Ce projet de formation autour du conte s'inscrit dans cette dynamique. Il fait suite à un appel à projets du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) à travers le Programme d'appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC GC).

« C'est un appel à projets spécifique qui a été lancé pour la région des Hauts-Bassins et nous avons postulé pour un montant d'un peu plus de neuf millions de FCFA, avec une contrepartie de la Maison de la parole qui est d'un peu plus de deux millions de FCFA », explique l'administrateur de la Maison de la parole, Abdoulaye Ouattara. Ce projet visait ainsi à outiller une quarantaine de personnes sur les techniques du conte. A en croire l'administrateur, la première phase du projet a eu lieu du 2 au 12 octobre 2023 à Bobo-Dioulasso. Cette phase a permis de recruter et de former huit acteurs qui, à leur tour, étaient chargés de former d'autres acteurs dans leurs localités respectives.

Le choix de ces huit acteurs a été fait par la Maison de la parole en fonction de leur expérience et leur amour pour le conte. « C'est un projet qui avait pour objectif de former au moins 48 personnes de façon directe. Nous avons d'abord formé huit créateurs de spectacles du 2 au 12 octobre. A l'issue de cette formation, ils avaient pour tâche à leur tour, d'aller former d'autres acteurs dans leurs localités respectives à savoir Houndé, Orodara, Bama et Bobo-Dioulasso. Chaque binôme avait donc l'obligation de former au moins dix acteurs », a indiqué Abdoulaye Ouattara.

La Maison de la parole fait le point de son projet de formation sur la pratique du conte

C'est la zone de Bama qui avait débuté cette série de formation. Pour avoir débuté avec onze acteurs, Bama terminera la formation avec dix acteurs. Le onzième qui s'était inscrit de manière volontaire a décidé d'abandonner. Après Bama, c'est la ville de Bobo-Dioulasso qui a débuté sa formation avec ses dix acteurs au départ. Malheureusement trois participants ne termineront pas la formation, car touchés par la dengue.

Ce qui fait que Bobo a terminé seulement avec sept participants. Puis vient le tour de Orodara avec une équipe de onze personnes. C'est la ville de Houndé qui a clos cette série de formation autour du conte. Tout comme Orodara, Houndé a travaillé avec une équipe de onze personnes également. « Notre objectif était de former 40 personnes dans ces différentes localités, mais on se retrouve avec 39 qui ont pu suivre la formation », a souligné l'administrateur de l'association.

La formation a permis aux acteurs, entre autres, de pouvoir faire la différence entre un conte et une fable. Elle a été plus pratique que théorique. Durant les dix jours de formation, ils ont appris comment attirer l'attention du public, comment se déplacer sur la scène. Il a été question aussi de la carrière de l'artiste et de la déclaration au niveau du Bureau burkinabè de droits d'auteurs (BBDA).

« Cette formation a été très bénéfique pour beaucoup de créateurs autodidactes comme moi. Elle nous a permis d'avoir plus de précisions qu'on n'avait pas. Cela nous permet d'être plus performants. Nous avons su à travers cette formation qu'il y avait plusieurs types de contes. Moi, dans ma formation personnelle, un conte doit toujours avoir une morale à la fin. Lors de la formation nous avons appris que lorsque vous terminez un conte par une moralité, automatiquement ce conte devient une fable », a dit Joseph Sanou, premier prix en conte à la Semaine nationale de la culture passée, par ailleurs participant à la formation.

En dehors de la formation, l'association a acquis du matériel au profit des différentes équipes pour faciliter un tant soit peu la formation. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina : Le transfert des ressources financières aux collectivités territoriales au cœur d'un atelier à Ouagadougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 27/02/2024 - 18:21

La conseillère technique du ministère de l'Economie, Mariam Hien/Zerbo, a présidé ce mardi 27 février 2024, l'ouverture des travaux d'un atelier national d'examen du projet de directive de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) portant sur le transfert d'au moins 20% des recettes fiscales des Etats aux collectivités territoriales. Cet atelier national de deux jours est le premier d'une série d'autres dans les sept autres pays membres de l'UEMOA en vue d'enrichir le contenu du projet de directive.

Des études ont révélé que l'une des raisons de propagation du terrorisme en Afrique de l'Ouest et dans l'espace UEMOA est le faible développement des localités prises d'assaut par ces groupes armés. Le développement des localités nécessite, de ce fait, plus d'engagement des pouvoirs publics qui sont appelés à promouvoir le développement local par une territorialisation des politiques publiques. Des efforts ont été consentis dans ce sens mais les résultats sont mitigés en matière de transferts de compétences et d'allocation des ressources financières.

En réponse à cette problématique, la Commission de l'UEMOA s'est engagée aux côtés des Etats, à travers l'initiative d'une directive devant favoriser le transfert d'au moins 20% des recettes fiscales aux collectivités territoriales de l'union. Afin de mieux outiller les collectivités territoriales pour la prise en charge du développement local, un atelier national de 48 heures se tient à Ouagadougou, avec l'appui financier de la Commission de l'UEMOA et la coopération suisse à travers le Programme régional d'appui à la décentralisation financière en Afrique de l'Ouest (PRADEF). Les travaux devront permettre de présenter le contenu du projet de directive aux parties prenantes au niveau national, de recueillir les observations, amendements et recommandations pour enrichir le projet de directive afin qu'il soit accepté par les instances d'évaluation et d'adoption.

Vue d'ensemble des participants

Spécifiquement, les aspects principaux qui seront examinés au cours de cet atelier sont le taux de transfert les sources de financement. « Cet atelier vise à promouvoir le transfert effectif des ressources financières des Etats aux collectivités territoriales. C'est un processus entamé depuis quelques années par la Commission de l'UEMOA, en étroite collaboration avec les États membres. L'UEMOA a voulu adopter une démarche participative. C'est la raison pour laquelle des ateliers nationaux sont tenus. « Nous démarrons avec le Burkina Faso », a déclaré la directrice de l'aménagement du territoire au département de l'aménagement du territoire communautaire, des transports de la Commission de l'UEMOA, Mame Marie Bernard Monteiro/Camara.

L'atelier national du Burkina Faso constitue le lancement d'une série d'ateliers qui se dérouleront dans les sept autres pays de l'UEMOA. Ces ateliers seront marqués à la fin par un atelier régional regroupant l'ensemble des Etats de l'Union. In fine, « ce processus devrait permettre de voir le développement local comme une opportunité pour les Etats membres. Et le fait de transférer ces ressources aux collectivités territoriales leur permettront de pouvoir promouvoir le développement territorial à travers différents projets territoriaux pour le grand bonheur de nos populations », a conclu Mme Monteiro.

Depuis la constitution du 2 juin 1991, le Burkina Faso fait de la décentralisation une priorité afin de construire un développement à la base. Ce choix politique a entraîné l'adoption de plusieurs instruments dont la vision prospective de la décentralisation à l'horizon 2040. « Chaque année, le gouvernement procède à la mise à disposition des collectivités territoriales, de ressources financières pour leur permettre de prendre en charge les compétences qui leur ont été transférées », a rappelé la conseillère technique du ministère de l'Economie, Mariam Hien/Zerbo.

Elle en veut pour preuve, les dotations globales, les subventions telles que la part de la taxe sur les produits pétroliers revenant aux collectivités territoriales, la taxe superficielle, les droits de tirage accordés par l'Agence d'appui au développement des collectivités territoriales, et certains projets et programmes financés par l'Etat, le fonds minier de développement local, les dotations des ministères sectoriels.

Photo de famille

Si ces efforts sont à saluer, les chantiers sont encore énormes. Les collectivités territoriales continuent de faire face à de nombreuses difficultés exacerbées par la crise sécuritaire qui impacte fortement leur développement. « Le financement des collectivités territoriales du Burkina Faso constitue donc une préoccupation majeure pour le gouvernement », a fait remarquer la conseillère technique du ministère de l'Economie.

C'est dans ce cadre qu'un mécanisme de financement efficace des collectivités territoriales a été pensé depuis 2020. Au titre des acquis, ce mécanisme a permis de reformer le Fonds permanent pour les collectivités territoriales et la création de la taxe sur les véhicules à moteurs qui permettent d'améliorer sensiblement le financement des collectivités territoriales. Dans cette même lancée, une loi de programmation financière est en cours d'élaboration. « L'atelier de ce jour entre en droite ligne avec l'objectif recherché par le gouvernement burkinabè qui est de renforcer l'appui aux collectivités pour une meilleure prise en charge des compétences à elles transférées afin d'améliorer l'offre de service public local aux populations », estime Mariam Hien/Zerbo.

Dans son mot de bienvenue, le directeur de cabinet du commissaire chargé du département de l'aménagement du territoire communautaire et des transports de l'union, a exprimé sa gratitude au ministre de l'économie, et ses vifs remerciements à la coopération suisse qui accompagne le projet de la directive devant favoriser le transfert d'au moins 20% des recettes fiscales aux collectivités territoriales de l'union.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Budgétisation sensible au genre : Christian Aid forme 30 acteurs clés des ministères et de l'ALT

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 27/02/2024 - 18:20

Christian Aid, en collaboration avec l'Alliance technique d'assistance au développement (ATAD), organise un atelier de formation à Koudougou, du 27 février au 1er mars 2024. Cet atelier vise à renforcer les compétences des acteurs clés des ministères et de l'Assemblée législative de transition (ALT) en matière de budgétisation sensible au genre (BSG). L'événement s'inscrit dans le cadre du projet « Fostering Gender-Just Recoveries », en français « Favoriser un relèvement économique équitable du point de vue du genre ».

Depuis 2019, le Burkina Faso a entrepris un processus d'implémentation de la budgétisation sensible au genre, une approche qui permet d'identifier l'impact différencié des recettes et des dépenses des budgets publics sur les femmes et les hommes, et à proposer des mesures pour rééquilibrer les écarts constatés.

Vue partielle des participants issus de 14 ministères et de l'ALT

Le pays a opté pour une entrée progressive dans la budgétisation sensible au genre par ministères suivant une approche de gestion axée sur les résultats. Ce principe de progressivité a permis l'entrée dans la BSG de six ministères en 2019, dix-huit en 2020, vingt au titre de l'année 2021, tous les ministères en 2022, l'ensemble des ministères et institutions en 2023.

Afin de consolider les acquis de la BSG et d'améliorer les performances des départements ministériels dans sa mise en œuvre, il est nécessaire de renforcer les capacités techniques des acteurs. C'est dans cette optique que Christian Aid, dirigé par Justin Ilboudo, en partenariat avec l'ONG ATAD organisent une formation de quatre jours à l'intention d'une trentaine de participants issus de 14 départements ministériels et de l'ALT.

Le directeur pays de Christian Aid, Justin Ilboudo, était présent à l'ouverture de l'atelier de formation

L'atelier, qui se déroule sous les auspices du secrétaire général du ministère des Finances, représenté par le directeur des réformes budgétaires René Tassembédo lors de la cérémonie d'ouverture, vise entre autres à expliquer de manière accessible la budgétisation sensible au genre aux participants et à cerner tous ses contours. Plusieurs modules seront abordés lors de la formation, couvrant notamment les outils de diagnostic, la prise en compte du genre et l'évaluation de cette intégration dans la performance des programmes budgétaires.

« En français facile, la budgétisation sensible au genre consiste à prévoir des activités et des actions dans les programmes budgétaires qui vont contribuer à réduire les inégalités qui existent entre les hommes et les femmes en matière de développement. Le Gouvernement seul ne peut réussir cette réforme s'il n'a pas le soutien de certains partenaires en termes de ressources financières et de capacités techniques », a indiqué M. Tassembédo avant de remercier les différents acteurs pour les efforts consentis.

Le secrétaire général du ministère en charge des finances s'est fait représenter par le directeur des réformes budgétaires, René Tassembédo

Diffuser le savoir

Selon Joséphine Rouamba/Nandnaba, Senior programme officer Gender and Inequality à Christian Aid, cette formation revêt une importance particulière dans un contexte de réforme institutionnelle et de mouvements fréquents du personnel technique. « Il y en a qui ont changé de ministère et ce n'est pas sûr que les nouveaux ont déjà bénéficié de cette formation », a-t-elle fait savoir.

Et de renchérir : « Nous entendons poursuivre les formations dans l'élaboration de plans de plaidoyer en vue de mettre en exergue les évidences d'une recherche que nous avons menée de façon parallèle, pour améliorer la prise en compte des spécificités hommes et femmes au Burkina dans le cadre de la budgétisation sensible au genre ».

Joséphine Rouamba Nandnaba, Senior programme officer Gender and Inequality à Christian Aid a annoncé la poursuite des formations après celle de Koudougou

Christian Aid et son partenaire ATAD attendent des participants, acteurs stratégiques en matière d'élaboration et de suivi de l'exécution budgétaire, qu'ils diffusent ces connaissances à leurs collaborateurs pour rendre effective et réelle la prise en compte du genre dans le budget. Pour sa part, Madame Zalissa Bayala/Ouédraogo, chargée d'appui technique à la direction générale de la promotion de la femme et du genre, s'est engagée à partager son savoir de retour au ministère pour que le genre soit pris en compte depuis la planification jusqu'à la réalisation des activités.

Ousseini Kouraogo, coordonnateur des opérations de ATAD, partenaire de Christian Aid

Fredo Bassolé
Lefaso.net

Catégories: Afrique

​13e conférence des ministres de l’OMC: Jean Lucien Bussa décrie la circulation des minerais de sang

Radio Okapi / RD Congo - mar, 27/02/2024 - 17:40


Le ministre congolais du Commerce extérieur, Jean Lucien Busa, participe depuis lundi 26 février à la treizième session de la conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui se tient à Abu Dhabi.


Au cours de son intervention, le ministre congolais a déploré la libre circulation des minerais de sang, au mépris des règles et des disciplines du système commercial multilatéral :

Catégories: Afrique

Ituri : début des audiences sur les contentieux électoraux à la cour d’appel

Radio Okapi / RD Congo - mar, 27/02/2024 - 16:53


Le procès sur les contentieux électoraux pour la députation provinciale a débuté au premier degré, lundi 26 février, à la cour d'appel de Bunia (Ituri).


Au total, dix-sept (17) recours en contestation des résultats des élections législatives ont été introduits par différents candidats devant cette cour.

Catégories: Afrique

Justice et droits humains : La revue annuelle du cadre sectoriel fait état d'un taux d'exécution de 84,12%

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 27/02/2024 - 16:29

Le ministère de la Justice et des droits humains dresse ce mardi 27 février 2024, la revue annuelle du cadre sectoriel de dialogue « Justice et droits humains » de l'année 2023. L'objectif est de discuter des questions stratégiques du secteur afin d'apporter des réponses aux préoccupations des populations. La cérémonie de lancement des travaux a été présidée par le premier responsable du ministère, Me Edasso Rodrigue Bayala, en présence du ministre d'Etat, de la défense et des anciens combattants, Kassoum Coulibaly.

Le Burkina Faso vit depuis un peu plus de sept ans une crise sécuritaire qui ébranle son vivre-ensemble. Au niveau du secteur judiciaire, la question du respect des droits humains se pose de plus en plus avec acuité. Et en faisant la revue annuelle du cadre sectoriel de dialogue « Justice et droits humains », le ministère de la Justice et des droits humains entend relever ses faiblesses et les rehausser pour une justice beaucoup plus pratique et efficiente.

De façon spécifique, il s'agit : « d'examiner et de valider l'état d'exécution des actions et des produits du plan d'action pour la stabilisation et le développement sectoriel au cours de l'année 2023 ; de faire le bilan de l'exécution financière des produits inscrits dans la matrice du plan d'action ; d'examiner les difficultés liées à la mise en œuvre de certaines mesures ; d'examiner et de valider les programmations physique et financière des produits inscrits dans le plan d'action pour la stabilisation et le développement du secteur pour la période 2024-2026 ; de donner des orientations et suggestions pour lever les contraintes de réalisation des produits ».

Une vue des acteurs présents à l'occasion du lancement de la revue annuelle du cadre sectoriel, ce mardi 27 février 2024

En 2022, le taux d'exécution physique était de 74,2%. Pour l'année écoulée, l'on a noté une nette amélioration de la situation, avec un taux d'exécution physique de 84,12%. Une performance que le ministre ne s'est pas empêché de saluer, au regard du contexte et des conditions souvent difficiles que rencontrent les acteurs à pied d'œuvre pour la bonne marche du système judiciaire. « Comme acquis, nous avons pu relever, entre autres, la réouverture des TGI de Kongoussi et de Dori ; le jugement de 184 dossiers lors des audiences des chambres criminelles des cours d'appel ; le jugement de 87 dossiers par les pôles spécialisés dans la répression des infractions économiques et financières ; la tenue de 53 audiences foraines au cours desquelles, 1 031 décisions dont 94 arrêts ont été rendues, 927 certificats de nationalité et 464 casiers judiciaires ont été délivrés ; l'octroi de l'assistance judiciaire à 1 235 personnes ; le renforcement de la sécurité des juridictions par l'opérationnalisation de 02 nouvelles unités spéciales judiciaires ; la formation de 396 détenus majeurs et de 563 mineurs en divers métiers ; la sensibilisation de 760 personnes comprenant des Personnes déplacées internes (PDI) sur la culture de la paix, la prévention de la radicalisation et le renforcement de la résilience ; le développement de la plateforme de demande en ligne du casier judiciaire qui est déployé dans 11 juridictions dont toutes les juridictions situées dans les zones à défis sécuritaires ; le renforcement de l'effectivité des droits humains à travers la formation de 797 FDS en droits humains et en droit international humanitaire ; le renforcement de la bonne gouvernance administrative à travers la suppression de 05 institutions ; le traitement de 5 972 dossiers de conflits individuels et de 12 conflits collectifs de travail ; la sensibilisation de plus de 150 000 personnes sur le civisme, le dialogue et l'engagement citoyen ; la sensibilisation de 114 630 jeunes et femmes exposés au risque de basculement dans l'extrémisme violent sur la citoyenneté et l'insertion socio-économique ; etc. » s'est réjoui le ministre.

« Notre pays doit disposer à l'horizon 2027, d'une justice crédible, accessible à tous et respectueuse des règles d'un Etat de droit » Edasso Rodrigue Bayala

Rappelons que lors de la revue à mi-parcours du cadre sectoriel qui s'est tenue en août 2023, les Partenaires techniques et financiers (PTF) ont insisté sur l'adoption de réformes pour relever le défi des innombrables dossiers en attente de jugement. « A cela s'ajoute la poursuite et l'intensification des audiences du pôle judiciaire anti-terroriste ; la poursuite de la relocalisation des juridictions des zones à forts défis avec en amont, la problématique de la sécurisation des juridictions ; l'accès à la justice pour tous ; l'intensification de la production pénitentiaire ; la couverture sanitaire des détenus ; la surpopulation carcérale avec ses conséquences sur les droits humains des détenus ; l'insuffisance des actions de promotion et de protection des droits humains, et du droit international humanitaire, dans un contexte de lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme, y compris les questions du monitoring des sites des déplacés internes et des lieux de détention et des centres pour mineurs ; l'allocation de ressources financières suffisantes au profit du ministère en charge de la justice et des droits humains », a entre autres relevé Alfredo Teixeira, représentant résident du PNUD au Burkina Faso, par ailleurs chef de file des partenaires techniques et financiers.

« C'est ensemble, dans la collaboration et la co-création, que nous pouvons relever les différents défis qui se dressent devant nous », Alfredo Teixeira

Le mot d'ordre du ministre à l'occasion de cette cérémonie de lancement a été de redoubler d'efforts, pour optimiser les résultats dans la réalisation des actions planifiées, particulièrement au titre de l'année 2024.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Culture : La 3e édition du festival Tomalataaba du 22 au 28 avril 2024 à Tanghin-Dassouri

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 27/02/2024 - 16:29

La 3e édition du festival culturel Tomalataaba aura lieu du 22 au 28 avril 2024 à Tanghin-Dassouri. Elle se tiendra sous le thème : « Notre culture, nos traditions pour notre cohésion sociale ». L'annonce a été faite par l'association Tond La Taaba, initiatrice de l'évènement, à l'occasion d'une conférence de presse ce mardi 27 février 2024 à Ouagadougou.

Cette conférence de presse tenue en présence de plusieurs têtes couronnées au musée national a été l'occasion pour les organisateurs de demander leur implication pour la réussite de l'événement. Durant une semaine, dans la commune de Tanghin Dassouri, située dans la région du Centre, les festivaliers vont faire la promotion du brassage culturel dans un Burkina Faso en proie à l'insécurité.

Au menu des activités, il y aura, entre autres, des conférences publiques, la cérémonie du faux départ du Mogho Naaba, une soirée d'échanges sur l'histoire des peuples fafarsé, dagomba et moaga, des prestations d'artistes, un parade de troupes de danse et une rue marchande.

Le président de l'association Tond La Taaba, Gérard Yanogo, invite les bonnes volontés à accompagner cette 3e édition

« Notre festival est parti à sa naissance, d'un profond désir de retour aux sources » a indiqué le président de l'association Tond La Taaba, Gérard Yanogo. Cette 3e édition, affirme-t-il, est celle de la maturité. Elle permettra selon lui, de magnifier les cultures fafarsé et moagha ; de favoriser la rencontre des peuples fafarsé, dagomba et moosé ; de promouvoir la cohésion sociale et de jeter les bases d'un jumelage entre les communes de Tanghin-Dassouri et de Zecco. Pour le président, le festival a grandi en notoriété. Tout est mis en œuvre pour la réussite de cette 3e édition, a-t-il confié.

Selon Razaag-Naaba Belemwendé de Boudri, la promotion du brassage culturel permet la culture de la paix

Pour Razaag-Naaba Belemwendé de Boudri, le festival est une aubaine de promotion culturelle. Toutes les communautés sont invitées pour célébrer le brassage culturel, a-t-il lancé. « C'est une occasion pour nous d'apporter notre contribution au brassage culturel et à la cohésion sociale », a-t-il conclu.

« Le musée de la Femme sera inauguré le 8 mars 2024 » a informé sa promotrice, Yabré Juliette Kongo

Cet événement vise à favoriser les échanges entres les populations, selon Yabré Juliette Kongo, promotrice du musée de la Femme. Pour elle, ce retour aux « sources » est une initiative à saluer. « Si on était resté dans nos valeurs traditionnelles, on allait être à l'abri de ce qui se passe aujourd'hui » se convainc-t-elle. « On a besoin d'un retour aux fondamentaux pour favoriser le brassage culturel pour faire face à la menace terroriste », a-t-elle laissé entendre, en ajoutant que les armes seules ne suffiront pas à venir à bout de ce phénomène.

Serge Ika Ki
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Côte d'Ivoire : Une centaine d'hectares d'anacarde et des habitations ravagés par le feu à Tournan dans le centre-Ouest

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 27/02/2024 - 16:28

Un incendie a ravagé une centaine d'hectares d'anacarde, des habitations et un grenier rempli de vivres, dimanche 25 février 2024 à Tournan, un village de la sous-préfecture de Kamalo, dans le département de Séguéla (centre-Ouest, région du Worodougou).

C'est l'information donnée par l'agence ivoirienne de presse (AIP) dans sa publication de ce 27 février 2024.

Selon les informations qu'elle a collectées auprès des sources villageoises, le feu s'est déclenché aux environs de 12H. Les populations ont tenté de l'éteindre en vain.

Le président de la mutuelle de développement du village, Issouf Karamoko, et des membres de son bureau, avec l'aide du sous-préfet de Kamalo, Ipou Konan Justin, ont fait appel aux pompiers civils de Séguéla.

Arrivés sur les lieux aux environs de 18 h, les soldats du feu ont accompli leur tâche jusqu'à 21h. Mais après leur départ, le feu a repris tard dans la nuit jusqu'au petit matin.

Heureusement, aucune perte en vies humaines n'a été enregistrée.

Lefaso.net
Source : AIP

Catégories: Afrique

RDC : des réactions après le ralliement de Jean-Jacques Mamba au mouvement rebelle de Nangaa

Radio Okapi / RD Congo - mar, 27/02/2024 - 16:14


Des réactions sont enregistrées en RDC après le ralliement du député honoraire au mouvement rebelle Alliance fleuve Congo (AFC) de Corneille Nanga, et ce, après qu’il a dénié la légitimité au président Felix Tshisekedi et toutes les institutions du pays.


La première réaction est celle du Mouvement de libération du Congo (MLC) parti de Jean-Pierre Bemba où Jean-Jacques Mamba a été l’un des cadres.


En effet, le MLC fixe l’opinion que le concerné n’est plus membre du parti depuis le 19 janvier dernier.

Catégories: Afrique

Pages