About 12,000 troops will parade through Tiananmen Square in Beijing tomorrow to celebrate the 70th anniversary of Japan’s surrender to the allies in World War II. China’s leadership is ostensibly using the anniversary as an opportunity, to use the Chinese phrasing, to celebrate “victory in the World Anti-fascist War and the Chinese people’s War of Resistance against Japanese Aggression.”
But really, the purpose is to display its modernized weaponry ahead of several key international visits by President Xi Jinping. For Western leaders, the parade has proven a diplomatic nightmare: The Chinese have pressured them to attend, but they realize that the event is aimed at celebrating the country’s new international assertiveness (and perhaps to sideline a rather bloody summer on the Chinese stock markets).
It’s the present, stupid
Sixty-six years after the end of the war, the world has been learning how to deal with a new China—now a powerful country with a strong economy and an increasingly well-equipped military. China’s defense budget has seen a double-digit increase for the past 25 years, and the country now has J-15 fighter jets, Z-19 attack helicopters, and a truck-mounted version of the DF-41 intercontinental missile. There is little doubt the parade will be impressive both in precision and display.
In spite of how the Chinese leadership spins it, the parade is not just about history—it’s also about the present and the future. China is using it as a moment to show off its strengths and assert a stronger role in the Asia-Pacific region (as tensions in the South China Sea remain high), if not the world.
The red carpet
One interesting sight will be the VIP box: Which heads of state will actually attend? Confirmed leaders include Russian President Vladimir Putin (who himself hosted Xi Jinping last May for a huge victory parade in Moscow); South African President Jacob Zuma; Venezuelan President Nicolas Maduro; Sudanese President Omar Hassan al-Bashir (who has an international arrest warrant against him); and—somewhat unexpectedly considering World War II sensitivities in the region—South Korean President Park Geun-hye. Park will attend ceremonies, but not the parade. North Korean leader Kim Jong Un will not be present, nor will Japanese Prime Minister Shinzo Abe.
Fellow leading industrial nations countries don’t want to put Japan in a bind, but no one is willing to offend China. Hence, state leaders have responded to the standing Chinese invitation with an array of contortions. In the end, no Western leader will attend: President Barack Obama—who will be hosting Xi Jinping in the United States in a few weeks—will be represented by U.S. Ambassador to China Max Baucus. Unlike for the launch of the Asian Infrastructure Investment Bank (AIIB) earlier this year, Washington didn’t pressure other Western leaders to avoid Beijing. This wasn’t necessary, as those governments all had their own reasons for staying away. Even the German president—a largely ceremonial figure—has declined. So has his French counterpart François Hollande, who will travel to China in October to discuss climate issues; French Foreign Minister Laurent Fabius will attend instead. Italy will also be represented by its foreign minister. As for the United Kingdom, Prime Minister David Cameron chose to wait for the Chinese state visit to London in October to meet Xi in person. Britain is represented by a former Conservative cabinet minister, Kenneth Clarke. Even more surprising is the list of retired statesmen: former German Chancellor Gerhard Schroeder, who is known to have engaged with Russia’s Putin after leaving office in 2005, will be in there, like his friend and former U.K. counterpart Tony Blair.
Enough troubles
The U.S.-China relationship is already complicated enough and needs no further upsets. While China flexes its muscles with a parade, America is in the middle of a presidential campaign during which candidates—such as Republican Wisconsin Governor Scott Walker, who recently called on President Obama to cancel Xi’s visit—are openly criticizing China. For his part, Donald Trump claimed that “China would be in trouble” should he become president, adding: “The poor Chinese.” Although these kinds of comments cannot be taken too seriously, they will require even more diplomatic skills on the part of the current administration, and its successor, to fully restore fully the U.S.-China dialogue.
In these circumstances, it is no surprise that Washington has shown little interest in attending the Beijing events. Nor does the Obama administration want to be part of a demonstration of assertiveness weeks before a state visit to Washington by President Xi. History tells us that U.S.-China relations are going to get even more interesting than a parade.
Article originally published in the Brookings Institute website.
Benoît Muracciole, président de ASER, qui a participé à la Conférence des États parties au Traité sur le commerce des armes (TCA), à Cancún, répond à nos questions :
– La position commune de l’Union européenne en 2008 sur les exportations d’armes des pays membres prévoyait déjà des restrictions d’exportations. En quoi le TCA peut-il devenir un nouveau modèle de régulation sur le commerce des armes ?
– Le secrétariat du TCA et son président siégeront à Genève. Concernant la mise en application effective, où en est-on ? Quelles sont les perspectives d’une signature des Etats-Unis et quid de la ratification de la Russie, de la Chine et de l’Inde ?
– Plusieurs ONG insistent sur l’application des mesures et leur véritable transparence concernant le commerce d’armes conventionnelles. Les Etats sont-ils prêts à communiquer publiquement l’ensemble des informations concernant leurs ventes d’armes ?
Les manifestations qui secouent la capitale libanaise, initialement motivées par la crise des ordures, semblent dégénérer et l’on ne sait plus vraiment quelles sont les revendications des organisateurs et quels sont les objectifs ultimes. Que vous inspire ce mouvement social ?
La situation est en effet extrêmement confuse et inspire des sentiments mitigés. C’est typiquement l’une de ces situations où les émotions et la raison ne se retrouvent pas forcément sur la même longueur d’onde. Ce mouvement incarne à la fois le meilleur et le pire de ce que le Liban peut offrir. Il porte de grands espoirs et d’immenses risques.
Ce qu’il y a d’intéressant, c’est la mobilisation, que l’on n’a pas vu depuis fort longtemps, de vastes franges jusque-là marginalisées de la société libanaise, issues de tous les communautés religieuses et de tous les milieux sociaux, autour de slogans économiques et sociaux, infiniment légitimes, loin des atavismes et des réactions pavloviennes, loin des traditionnelles manifestations communautaires, partisanes ou identitaires.
A l’heure où le Liban est profondément polarisé politiquement et idéologiquement, qu’il est l’un des champs de bataille où se joue la guerre par procuration irano-saoudienne, des dizaines de milliers de Libanais se sont spontanément mobilisés, non pas pour répondre à l’appel de leurs leaders communautaires, mais pour réclamer la dignité, pour protester contre la corruption endémique, l’incurie et l’incompétence de la classe politique.
La crise des ordures a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, et l’on a assisté à une agrégation rapide de tous les mécontentements, à un effet boule de neige qui a permis la réussite de la grande manifestation, largement pacifique, de la place Riyad El Solh. Ce succès a fait paniquer la classe politique et tous les leaderships traditionnels qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. Embarrassés, ces derniers tentent tantôt maladroitement de récupérer ce mouvement, et tantôt l’accusent de conduire le pays vers l’inconnu.
Le fait d’avoir commencé à briser le carcan d’impuissance et d’avoir transcendé les clivages stériles est l’un des acquis considérables de ce mouvement. Autre point positif, la focalisation sur des questions économiques et sociales concrètes, qui touchent à la vie quotidienne des citoyens, plutôt que sur les métadiscours liés à l’identité ou au contexte régional, sur lequel les Libanais n’ont que peu d’influence.
Mais le véritable problème réside dans l’absence de perspectives claires qui permettraient de transformer l’initiative et d’aboutir au changement politique escompté. Au-delà de son côté initialement bon enfant, le mouvement de protestation peine à sortir de l’amateurisme, les risques de récupération et de dérapages sont énormes, les slogans fluctuent de jour en jour, les organisateurs sont assez peu connus et leurs objectifs ne sont pas vraiment clairs. En outre, il serait illusoire de penser que le « système » pourrait être affaibli et se remettre en cause aussi facilement. Ce système a encore de la ressource, les leaders communautaires continuent de tenir leurs troupes, ils ne se laisseront pas renverser et il y a fort à craindre que cette révolution balbutiante se fera rapidement étouffer, confisquer ou kidnapper comme tant d’autres mouvements de ce type. Chacune des mouvances politiques libanaises a des arrière-pensées et s’efforcera de tuer dans l’œuf toutes les velléités de réformes.
Par ailleurs, certains slogans soulevés par les manifestants sont tellement vastes qu’ils en viennent à manquer leurs cibles. Dire que toute la classe politique est corrompue peut sembler juste et légitime, mais si l’on cible tout le monde, on dilue tellement la responsabilité qu’on rend l’accusation insignifiante. Si tout le monde est corrompu, plus personne ne l’est vraiment… Les réformes ne peuvent naître que de revendications précises, claires, étudiées et ciblées. Quand elles sont trop vagues, les grandes imprécations permettent de servir d’exutoire à la colère populaire mais ne font que noyer le poisson et font le jeu du conservatisme et du « système », qui joue sur la peur du chaos.
Le Liban compte énormément de conservateurs frileux, communautaristes et chauvins, une droite dure rétive à toute réforme, et il compte aussi un nombre non négligeable de révolutionnaires exaltés voulant mettre à bas tout le système, une gauche radicale d’inspiration anarchiste, parfois sympathique mais très brouillonne et souvent contreproductive. Face à ces deux mouvances, ce qui manque au Liban, ce sont des réformateurs raisonnés, libéraux, sociaux-démocrates ou progressistes, qui ont les compétences techniques nécessaires et qui pourraient faire évoluer le système et le démocratiser sans jeter le bébé avec l’eau du bain. Ceux qui sont dans cet état d’esprit se font soit éjecter violemment par le système, soit récupérer et corrompre par l’un des deux grands axes régionaux.
John Kennedy disait fort justement que « ceux qui rendent impossible la révolution pacifique rendront inévitable la révolution violente. » Les manifestations récentes illustrent parfaitement ce blocage libanais : c’est un pays où les réformes, même modestes, sont systématiquement torpillées par le pouvoir, et comme la révolution est impossible, elle prend tous les trente ans la forme d’une déferlante de violence.
Les slogans de ces derniers jours oscillaient entre des demandes révolutionnaires et des revendications réformistes. Heureusement, à côté des slogans du type « tous pourris », et « mettons à bas tout le système en faisant tabula rasa », sont apparues des revendications plus constructives et plus réfléchies. Des revendications appelant à l’adoption d’une loi électorale équitable qui permettrait le renouvellement des élites, à la sortie de la confusion permanente entre le spirituel et le temporel, à la mise en place de mécanismes pour imposer l’accountability, pour les droits des femmes, pour assurer la transparence dans la gestion des appels d’offre, pour mettre fin aux monopoles qui étouffent l’économie libanaise, et des appels à une refondation du système sur des bases plus saines… A commencer bien sûr par la nécessaire élection d’un président de la République.
En effet, le Liban est privé de président de la République depuis plus d’un an. Quelles en sont les raison et y-a-t-il une issue à cette crise institutionnelle ?
Depuis l’expiration du mandat de Michel Sleiman, les députés libanais se sont déjà réunis 27 fois pour tenter d’élire un président et à chacun de ces 27 rounds, le quorum requis n’a pas été atteint. Soit dit en passant, nous sommes encore loin du record mondial, qui est détenu par la Turquie. En 1980, à l’expiration du mandat du président Fahri Korutürk, les députés turcs ont tenu pas moins de 115 séances pour tenter d’élire l’un des deux généraux en retraite qui étaient candidats à la présidence, mais aucun des deux n’a jamais obtenu les deux tiers des voix nécessaires. Après la 115ème séance, cela s’est terminé par l’interruption du processus électoral et par un coup d’Etat mené par un troisième général, le fameux coup d’Etat du général Kenan Evren.
Au Liban, on commence à entendre des voix réclamer un scénario à l’égyptienne et qui souhaitent voir l’armée prendre le pouvoir. Mais dans un pays comme le Liban encore plus qu’ailleurs, cette idée ne peut-être que stérile et dangereuse. Le Liban n’a pas besoin d’un régime militaire, d’un « homme providentiel » ou d’un « sauveur », il a besoin d’un Etat impartial et d’institutions solides. Tout le reste n’est que chimères. Le drame vient du fait que le Liban n’a jamais accédé à une authentique souveraineté. Son Etat, faible et impotent, son système de partage des dépouilles et le phénomène de clientélisation des communautés font qu’il demeure entièrement dépendant du jeu des puissances régionales, qui exploitent les angoisses existentielles des communautés libanaises. Le déblocage de la crise présidentielle ne pourra venir que d’une détente irano-saoudienne ou du moins d’une décision internationale de mettre le Liban temporairement à l’écart de ce grand affrontement qui se joue aujourd’hui en Syrie, en Irak et au Yémen.
En l’absence de déblocage régional, et compte tenu des tensions dans les rues de Beyrouth, quels sont les principaux risques de dérive ?
Ils sont nombreux car ces manifestations interviennent dans un contexte où toutes les institutions sont sclérosées ou bloquées. Il n’y a pas de président de la République, le parlement s’est autoprorogé dans des conditions très douteuses, le conseil constitutionnel est paralysé, le conseil économique et social est aux abonnés absents, l’armée libanaise est en situation de surextension et doit lutter simultanément sur plusieurs fronts, le gouvernement est une auberge espagnole dans laquelle toutes les factions sont représentées, se partagent le fromage et se neutralisent mutuellement…. Si le gouvernement devait chuter, aucun mécanisme institutionnel ne prévoit ce qu’il adviendrait.
Chacun des deux camps soupçonne l’autre de manipuler la révolte citoyenne. La confusion règne. Le ministre de l’Intérieur, proche de l’Arabie saoudite, a accusé le Qatar de soutenir les manifestants. Des proches du Hezbollah ont insinué que certains des organisateurs étaient proches des Etats-Unis. Le général Aoun les a carrément accusé de lui avoir « volé ses slogans ». Le mouvement du 14 mars craint quant à lui que le Hezbollah ne profite du désordre ambiant pour emmener le pays vers une nouvelle assemblée constituante qui sortirait des accords de Taëf et chercherait à renégocier les quotas communautaires.
A ce stade, les manifestants ont intelligemment rejeté toute récupération et ont refusé toute participation des responsables politiques à leurs mouvements. Les seuls hommes politiques qui trouvent grâce aux yeux de la jeunesse en colère sont Ziyad Baroud et Charbel Nahas, deux anciens ministres réformateurs qui ont incarné, chacun à sa manière, une nouvelle façon de faire de la politique, en rupture avec l’esprit milicien, le féodalisme, le clientélisme et l’affairisme ambiants.
Mais la société civile elle-même est profondément divisée. Il ne faut pas céder à la tentation de voir dans la société civile libanaise un chevalier blanc sans peur et sans reproche qui ferait face à une classe politique corrompue. Cette société civile est à l’image de la société libanaise, avec beaucoup de qualités, une résilience remarquable, mais aussi beaucoup de défauts, beaucoup de contradictions et beaucoup de frustrations. Si cette colère populaire est intelligemment canalisée, si elle parvient à se doter d’une feuille de route qui soit à la fois ambitieuse et réaliste, si elle trouve un leadership moins brouillon et plus professionnel, ce mouvement pourrait être la première pierre sur le chemin d’un Liban nouveau. Si, par contre, les manipulations, les récupérations, le venin du confessionnalisme, les mesquineries et petitesses prennent le dessus, ce qui est le plus probable, le Liban paiera encore une fois le prix fort.
Les dirigeants russes, allemands et français se sont entendus pour obtenir un nouveau cessez-le-feu de la part de Kiev et des séparatistes pro-russes à partir du 1er septembre. Où en sommes-nous vraiment ? Y-a-t-il une chance pour que les accords de Minsk II, prévoyant l’arrêt des combats entre l’Ukraine et la région du Donbass, soient effectivement respectés ?
Il y a, hélas, très peu de chances que ce cessez-le-feu perdure davantage que les précédents. Il ne suffit pas d’affirmer à nouveau le retrait des armes lourdes d’un calibre supérieur à 100 millimètres de la ligne de front. Avec des armes automatiques et des mortiers, le risque de dérapage demeure tout autant lorsque les positions des belligérants sont proches. Tant qu’une zone démilitarisée de plusieurs dizaines de kilomètres de large ne séparera pas physiquement les combattants, avec, si possible une force d’interposition comme nous l’avions fait avec l’opération Licorne en Côte d’Ivoire, provocations et accrochages se poursuivront avec, à la clé, le risque d’un nouvel embrasement général. Tant que Kiev ne sera pas prêt à accepter un recul stratégique de ses forces, que les séparatistes ne peuvent se permettre compte tenu de l’exigüité de leur territoire, que le Président Porochenko ne sera pas en mesure d’imposer l’obéissance aux bataillons de représailles tels Azov ou Dniepr, voire de les désarmer, la guerre continuera car l’on sait que, dans une large mesure, ce sont les troupes de Kiev qui violent le cessez-le-feu. Malheureusement les violentes manifestations qui ont eu lieu à Kiev devant la Rada, opposant les ultra-nationalistes ukrainiens aux forces de l’ordre, à propos de la révision constitutionnelle introduisant une dose d’autonomie pour les oblasts de Donetsk et de Lougansk, n’incitent pas à l’optimisme. Porochenko est confronté à une fraction déterminée qui est prête à un nouveau Maïdan, et donc prête à le renverser, s’il accorde la moindre concession aux séparatistes.
Dans ce contexte d’affrontements et de division autour du projet de loi vers une plus grande autonomisation des régions de l’Est de l’Ukraine, que faut-il attendre des prochaines élections locales ? Auront-elles également lieu dans les régions pro-russes ?
Ces élections, quoiqu’il advienne, peuvent-elles réellement avoir une valeur démocratique ? Il faut rappeler que plusieurs partis politiques structurant traditionnellement la vie politique ukrainienne, le Parti des régions et le Parti communiste, ne peuvent plus faire entendre leur voix en Ukraine. Il est évident que la campagne électorale et le scrutin n’auront lieu nulle part dans des conditions de transparence et de sérénité, quel que soit le côté de la ligne de front où l’on se trouve. Toute personne, a fortiori tout candidat, qui prônera la paix et le compromis avec les séparatistes, peut s’attendre à être la cible des miliciens de Pravy Sektor et de Svoboda. De même, tout partisan du dialogue avec Kiev est condamné aux pires difficultés en zone séparatiste compte tenu des haines suscitées dans la région par les bombardements ukrainiens. La tenue d’élections dans le Donbass à une date qui n’est pas celle retenue par les autorités de Kiev, sous l’égide des autorités séparatistes, est aussi un facteur de tension supplémentaire.
L’Ukraine a récemment bénéficié d’une restructuration de sa dette privée avec une réduction à hauteur de 20% (environ 16 milliards d’euros). L’Ukraine peut-elle sortir de cette crise financière et économique, plombée un peu plus par les tensions et les violences à l’Est de l’Ukraine ?
L’Ukraine n’est pas encore sortie de cette crise. Premièrement parce qu’elle doit encore 3 milliards de dollars à la Russie, remboursables avant le 20 décembre, et que celle-ci n’a certainement pas l’intention de consentir à un délai. Ensuite parce que la situation économique se dégrade de plus en plus rapidement dans le pays, bien trop vite pour que tous les moratoires sur la dette et toutes les aides accordées soient en mesure d’enrayer la dégradation du pays. Selon les estimations, le PIB ukrainien devrait reculer de 9 à 15% en 2015 alors qu’il a déjà accusé une baisse de 7,5% en 2014. Kiev a choisi de couper les liens qui l’unissent depuis toujours avec son principal partenaire commercial, la Russie. L’Ukraine, qui n’a pas trouvé dans l’Union européenne le partenaire de substitution espéré, en paie logiquement le prix. Pour des mois, voire des années sans doute, le pays est condamné à vivre sans cesse au bord de la cessation de paiement. Enfin, la constante tension qui règne à Kiev, entre les ultra-nationalistes et les autorités, n’est pas de nature à encourager les investissements dans un pays que la plupart des industries fuient déjà compte tenu de la corruption endémique.
Deutsche Beobachter betrachten die Ursachen und Konsequenzen des Konflikts um die Ukraine vorwiegend im euroatlantischen Zusammenhang. Für sie stehen die europäischen Wirtschafts- und Stabilitätsinteressen im Vordergrund. Die japanische Diskussion zeigt eine andere Sichtweise auf die Geschehnisse. Dabei wird deutlich, dass Russland in Japan nicht primär als europäische, sondern als asiatische Macht wahrgenommen wird. Bei der Analyse der Ursachen und Folgen des Konflikts konzentrieren sich die japanischen Experten entsprechend auf den asiatischen Kontext. Viele von ihnen fordern von Tokio eine Annäherung an Moskau, auch wenn dies ein Ausscheren aus der G7-Linie und der westlichen Sanktionspolitik bedeute. Ein solcher Kurs werde den japanischen Interessen am ehesten gerecht.
Tribune de Laurence Daziano parue le 24 juillet 2015 dans Le Point.fr. Pour l'auteure, la France a un rôle central à jouer dans la redéfinition de la relation de l'Europe avec la Russie. Une relation à rétablir absolument.
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ELIAMEP Briefing Note 36/2015 explores whether Somalia could be stabilised in the future. It is written by Research Associate of Middle Eastern Research Programme of ELIAMEP Mr Eleftherios Mastrotheodoros.
The euro and the Schengen zone have been two of the EU’s most tangible and widely recognizable achievements. Now, both are faced with considerable, even existential, challenges. The concept of a border-free Europe is being tested by the evolving migration and refugee crisis, with an extremely high number of people from Syria and other conflict regions trying to cross into European countries (mainly Greece and Italy) in an attempt to seek asylum in their final destination country in Northern Europe. The limited enthusiasm of most EU states—with the notable exceptions of Germany and Sweden—to undertake any commitments in the context of a burden-sharing agreement promoted by the European Commission is once more testing the limits of European solidarity and the idea of common European policies.
An additional concern about radical individuals entering Europe disguised as refugees complicates the situation even further at a time of increasing radicalization of societies in some EU countries and rising xenophobia or Islamophobia in others. Schengen, and the whole European experiment, will soon be dead unless Europeans act on the basis of the assumption that “we must all hang together, or assuredly we shall all hang separately.” In the meantime, the fighting in Syria should stop. Talk to the Iranians and the Russians ASAP.
Dr Thanos Dokos