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Antar Yahia et la « bipolaire » de Bruxelles

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 11:43

Par Zouhir MEBARKI.

Relève. On dit qu’il «faut de tout pour faire un monde». Cela se vérifie amplement, surtout que les occasions ne manquent pas. Il y a des Algériens (très courageux!) qui lorsqu’ils sont à l’étranger n’hésitent pas à «vendre» leur pays à qui veut. Comme cela vient d’être le cas à Bruxelles où une ancienne employée de l’Entv «congédiée pour son comportement bipolaire» a décidé pour «des considérations purement mercantiles et opportunistes, de vomir sa haine de l’Algérie, ses symboles et ses institutions» comme l’a dénoncé, vendredi dernier, dans un communiqué, notre ambassade en Belgique. Comme quelques autres journalistes algériens qui «se sont faits la main» et appris le métier grâce à leur pays et puis un jour, pour une raison ou une autre, offrent leurs services à l’étranger. Ils sont à Dubai, Londres, Bruxelles ou Paris. Les plus «visibles» d’entre eux, ont une conditionnalité à remplir.

Celle de taper sur l’Algérie, peuple et Etat. Comme cette «bipolaire» de Bruxelles qui a repris une ancienne «lettre ouverte», publiée le 4 février dernier sur un site Web de Fake-News, pour la transformer en vidéo diffusée, jeudi dernier (soit 4 mois après), sur les réseaux sociaux. On sent l’acharnement et la haine à cette seule transformation. Une vidéo postée «porte plus» qu’une lettre écrite même «ouverte». Une vraie «bipolaire» qui relève de la psychiatrie lourde et dont les symptômes s’étalent dans certains de ses écrits comme les femmes, toutes les femmes, qu’elle décrit comme étant des «boîtes à gènes» ne pensant qu’à «la reproduction». Laissons cette femme d’officine (qui a des problèmes même dans son village natal de Bouira) s’attirer encore plus les foudres de son pays et de ses citoyens. Elle n’est, de toutes façons, pas la seule dans ce cas. Face à cette catégorie de harkis «4G», il y a des Algériens qui, eux aussi vivent à l’étranger, font la fierté des 41 millions d’Algériens. Samedi dernier, le COA (Comité olympique algérien) a décerné la médaille de l`Ordre du mérite olympique à Antar Yahia, cet immense joueur de football qui n’est plus à présenter, et à Fériel Sakhi, escrimeuse algérienne de niveau olympique. Après Nourredine Morcelli qui a été décoré de la même distinction en décembre dernier, ce sont, donc maintenant trois athlètes algériens qui ont cette médaille. Nous disions donc que face aux harkis «4G» (4ème génération) nous avons dans notre communauté algérienne vivant à l’étranger de farouches patriotes. L’un d’eux, Antar Yahia l’a encore souligné samedi dernier en marge de la cérémonie. «Je serais toujours au service de mon pays, c’est une certitude» a-t-il tenu à rappeler.

C’est lui qui, en 2009 et suite à son historique but qui qualifia l’Algérie à la Coupe du monde 2010, a déclaré: «L’Algérie, c’est le pays des hommes. Cette qualification, je la dédie aux 1 million et demi de martyrs.» Pour tous les Algériens, Antar Yahia est et restera le héros de Omdourman (ville du Soudan où s’est déroulé le match en question). On peut être né comme lui à Mulhouse (France) et être un vrai patriote algérien quand d’autres, comme la névrosée de Bruxelles, sont nés en Algérie pour devenir des collabos à l’étranger. Quand on vous disait au début qu’il «faut de tout pour faire un monde». Ou pour faire un pays!

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Categories: Afrique

Mémoire du chaudron 88

24 Heures au Bénin - Mon, 06/04/2018 - 11:42

Principal centre urbain du septentrion, la ville de Parakou offre un intéressant terrain d'étude des rapports complexes entre les différents groupes socioculturels composant le Bénin. L'occupation spatiale du territoire de la ville par ces différents groupes humains fait apparaître de subtiles lignes de failles, lisibles dans les urnes à chaque élection présidentielle. Mais, de façon schématique, quatre grandes zones d'installations humaines composent le damier anthropo-sociologique de la ville.

À l'entrée sud de la ville, on trouve essentiellement les populations tchabès dont la légitimité territoriale se fonde sur la présence du palais royal des Akpaki. Il s'agit du quartier _"Sinanguru"_. Précisons ici que pour des raisons liées à l'histoire, les Tchaabè-Nagots se sentent autochtones dans cette cité fondée au 18è siècle et dont le premier roi fut un Nagot élevé et ennobli dans la cour royale de Nikki, au milieu des princes wassangaris. Cette passerelle historique entre les populations Tchaabè-Nagots et les Baribas reste très perceptible dans les plaisanteries séculaires entre ces deux peuples.

C'est tout le contraire des rapports de méfiance entre les populations fons d'Abomey et les Gouns de Porto-Novo, bien que le roi Toffa ait été élevé dans la cour royale d'Abomey et que son intronisation sur le trône royal de _"Hôgbonou"_ ait été supervisée par un régiment de l'armée du roi Glèlè. Deux histoires similaires aux issues diamétralement opposées.

À Parakou donc, les Tchaabè-Nagots se sentent autant autochtones que les Baribas qui occupent le quartier historique de _"Kpèbié"_ et toute la zone nord de la ville. Ce qui n'est évidemment pas le cas des Fons qui, persécutés depuis la chute du royaume guerrier d'Abomey, s'installent prudemment dans toutes les villes desservies par le chemin de fer, autour de la gare. C'était pour eux, en effet, la meilleure façon de s'assurer le premier train en cas d'explosion de folie xénophobe à leur encontre.

Ainsi, à Parakou, ils occupent tous les quartiers limitrophes de la gare ferroviaire. Quartiers _"Dépôt"_, _"Alagare_", _"Camp Adagbè"_. Le cœur de la ville est occupé par les Dendis, peuple commerçant et citadin venu du Burkina Faso et du Mali, et qui a pris ses quartiers essentiellement dans les grandes villes du nord du Bénin, comme Natitingou, Djougou, Parakou, Kandi et Nikki. Les Dendis occupent à Parakou les deux grands quartiers rivaux autour du marché _"Arzèkè"_. Il s'agit des quartiers chauds et populeux de _"Yèboubèri"_ qui, en dendi, signifie justement _"grand marché"_, et de _"Yarakinnin"_. Ces deux quartiers dendis, étalés de part et d'autre du marché Arzèkè, entretiennent, sur beaucoup de sujets, un rapport de susceptibilité et de rivalité que tous les acteurs politiques de la ville ont à rentabiliser sans scrupule.

Je me rappelle les matchs de football opposant ces deux quartiers et qui finissaient systématiquement dans la bagarre, quel que soit le score, l'arbitre finissant toujours sur une civière d'hôpital pour un penalty non accordé ou un tacle non sanctionné et que les spectateurs étaient toujours les seuls à voir. Je me rappelle aussi l'immense conflit qui opposa ces deux quartiers très musulmans lorsqu'il se fut agi de choisir lequel devait abriter la mosquée centrale de la ville. Yèboubèri remporta cette mise et la frustration fut vive à Yarakinnin qui érigea, peu de temps après, sa propre mosquée. Mais, s'il y avait une chose sur laquelle ces deux quartiers s'entendaient, c'était le rejet viscéral du christianisme. Et jusqu'à mon départ de la ville en 1991, aucune église ne put être érigée sur le territoire de Yarakinnin ou de Yèboubèri, où pratiquement chaque pâté de maisons disposait de son école coranique.

L'islam fut très présent dans mon quotidien. En dehors de la mosquée centrale de la ville, bâtie à quelques encablures de notre maison et dont les appels du muezzin rythmaient mes journées, une autre mosquée, secondaire, fut érigée à deux pas de notre bâtiment. Et en période de Ramadan, les prières quotidiennes de rupture de jeûne transformaient le quartier en zone assiégée. Mais, étant né dedans, je n'avais jamais perçu ces encombrements de voies publiques comme un problème. La chose m'aurait été sans doute plus inconfortable aujourd'hui, mais à l'époque, j'aimais bien le goût puissant de ce jus de citron épicé au gingembre, très prisé pour la rupture du jeûne.

J'aimais le goût aigre de cette bouillie de mil mi-cuite accompagnée d'un gâteau épicé appelé _"massa"_. Sans jamais jeûner, j'avais droit à tous les bonheurs de la rupture de jeûne, parce que tous les soirs, toutes les mamans de notre cour commune faisaient converger vers notre chambre une partie de ce qu'elles ont préparé pour leur rupture de jeûne.
Cette pratique était plus visible encore lors des fêtes de Tabasski où nous recevions, pendant des jours, des gigots entiers de mouton. Mais, je crois que nous devions ces marques d'attention à la personnalité de ma mère qui prenait aussi part, de façon active, à la vie de la communauté. Car, cette générosité de nos voisins du quartier ne se limitait d'ailleurs pas seulement aux célébrations musulmanes. Les retours de chasse qui mobilisaient toute la jeunesse du quartier pendant l'unique saison sèche, se ressentaient toujours chez nous de façon agréable. Les acteurs de ces chasses communautaires appelées _"damara"_ faisaient converger vers nous, les soirs, des morceaux de gibiers de toutes sortes.

Ma mère avait une grande capacité relationnelle et nous savions distinguer de loin l'écho de sa voix quand, de retour du marché, le soir, elle mettait un point d'honneur à distribuer des salutations à gauche et à droite, les légères génuflexions là où il fallait. Je me rappelle encore ces agacements furieux de mon père quand, revenant parfois de la ville avec ma mère, sur sa moto, il devait supporter les salutations que celle-ci lançait de façon interminable. _"Djani-non (mère de Jeanne !), je finirai par te débarquer de la mobylette pour que tu t'occupes mieux de tes salutations"_, finissait-il par exploser.

Je vous l'avais déjà dit, mon père et ma mère étaient deux faces diamétralement opposées d'une médaille. Ma mère, d'un naturel enthousiaste, se faisait _"belle-mère"_ de tout le monde, _"coépouse"_ de tout le monde, _"bru"_ de toute nourrice. Mon père, cérébral et introverti, était réglé comme une horloge dans toutes ses activités et avait le maniement de la lanière facile quand il fallait remettre sur le bon chemin l'un quelconque de ses enfants. Dernier de ses garçons, je n'eus pas à subir la force de sa rigueur autrement que cette sévère correction qu'il m'administra lorsque mon maître d'école du CM1 lui fit parvenir une lettre d'amour que j'avais gribouillée sur un morceau de papier, à l'intention de Mariama qui s'asseyait deux rangées plus loin. Je gardai longtemps une dent contre ce salaud de Bruno qui me dénonça. Mais, cette réaction de mon père, bien que sujet à caution aujourd'hui à la lumière de la dénonciation ambiante du châtiment corporel, me fit pourtant le plus grand bien et relança mes performances académiques qui s'étaient assoupies au cours des mois antérieurs.

Et ce n'est pas le très charismatique _"maître Akpaki"_ que j'eus l'année suivante, au CM2, qui s'en plaindrait. J'étais imprenable sur ses dictées de 7 heures par lesquelles il nous faisait démarrer nos journées, avec sa formule effrayante, _"une faute, un coup"_. Et ces coups qui devenaient particulièrement mémorables en période d'harmattan, m'avaient souvent contraint à faire une photographie mentale des textes de Bernard Dadié avec son sacré _"Climbié"_, des textes de Olympe Bêly-Quenum avec son _"Bossou ligoté par quatre singes"_, et autres textes d'anthologie, compilés dans la collection _"Pages africaines"_.

Mon goût pour la prose vient sans doute de là, de la rigueur de _"maître Akpaki"_ dont les longues cicatrices ethniques sur chaque tempe paraissaient devenir autant de lanières quand il empoignait la chicotte. Cet enseignant eu sur la constitution de mon profil moral et intellectuel, un impact hors de l'imagination.

Les maillons les plus sensibles dans un système éducatif tourné vers la construction d'une nation, ce ne sont ni les professeurs agrégés, ni les titulaires de chaire. Les plus sensibles sont les instituteurs qui reçoivent la motte d'argile pendant qu'elle est encore fraîche, vulnérable et malléable. Lorsqu'ils s'y prennent mal, il est souvent trop tard.

La ville de Parakou, c'est aussi cette importante communauté de ressortissants de la Donga et de l'Atacora-ouest, installés à l'est, dans les zones périphériques derrière le quartier Banikani. Ces populations, courageux travailleurs de la terre, s'y sont installées à cause de la proximité de terres fertiles. Dans ce quartier limitrophe à l'est de la ville, se trouvent également quelques grands noms dynastiques mahis, tels que les _"Gbaguidi"_ et les _"Cakpo-Chichi"_.

L'architecture sociale de la ville en fait un microcosme idéal pour l'expérimentation et la culture du _"vivre-ensemble"_. Yayi, mieux que Kérékou, mobilisa toutes ces composantes ethniques de la ville par des combinaisons qui étaient naturellement en sa faveur. Étant Nagot, il s'adjugeait logiquement l'électorat des quartiers sud, en même temps que celui des quartiers nord, baribas, pour des raisons spécifiques à l'histoire de la ville et dont j'ai parlé plus haut.

L'électorat dendi accompagna le choix des Baribas. Les Fons des quartiers ouest, traditionnellement acquis à Nicéphore Soglo, se portèrent majoritairement sur Yayi à cause de son passé de collaborateur du président Soglo, et en l'absence d'un grand leader fon dans la compétition. La diaspora de la Donga et de l'Atacora-Ouest, en l'absence de Mathieu Kérékou, opta pour celui qui faisait presque l'unanimité dans leurs régions d'origine. Voilà comment la conjoncture fit d'un débutant en politique, le champion d'une ville si complexe et fit de notre meeting électoral de ce samedi, neuvième jour de campagne, un sacre historique dans Parakou.

Nous quittâmes la ville au crépuscule et mîmes le cap sur Tchaourou, le berceau de Yayi. L'étape tant attendue de la campagne...

(✋À demain)

*Tibo*

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« Mettre une barrière pour que l'Assemblée ne soit pas un refuge des délinquants financiers » (Porte-parole UDBN)

24 Heures au Bénin - Mon, 06/04/2018 - 11:40

Invité sur Dimanche politique de Eden TV et Diaspora FM, ce dimanche 3 juin 2018, le secrétaire général adjoint, porte-parole de l'UDBN, a fait le tour des sujets de l'actualité politique. Il est revenu sur la situation actuelle du pays avec la gestion que fait le chef de l'Etat. Aussi, a-t-il révélé ce que fait l'UDBN pour les prochaines élections.

La situation politique du pays ne laisse personne indifférent. Alors que certains se plaignent, d'autres applaudissent. Les actions du chef de l'Etat sont diversement appréciées. Gildas Aïzannon, membre du bureau politique de l'UDBN, s'est prononcé sur les faits manquants dans le pays. Répondant à son absence sur l'arène politique, il explique : « on ne parlera pas de déconnexion. J'ai été dans le conseil municipal (de Parakou ndlr), mais je ne suis jamais resté loin de la politique ». C'est d'ailleurs ce qui l'amène à remercier le maire de Parakou qui a mis sa confiance en lui en le nommant chargé de mission. « Les autorités de Parakou continue de bénéficier de mes services. J'ai été appelé par le maire Charles Toko en tant que chargé de mission », rappelle-t-il. « Le maire nous a fait confiance et il nous a appelé à l'accompagner. Au côté du maire, nous recevons des dossiers et nous lui proposons les choses. Il faut dire que le maire Toko fait un très bon travail », souligne-t-il. Parakou est devenu une ville importante. Selon lui, la situation de Parakou mérite une attention particulière. Il fait remarque que « des actions ont été initiées par le régime défunt mais la traversée de la ville a été une réalité sous le président Patrice Talon ». Le chargé de mission du maire de Parakou confie que « autant il faut remercier le président Boni Yayi, autant il faut remercier Talon qui a modifié le projet qui était une seule voie en double ». C'est aussi le lieu pour lui, de reconnaître la valeur et l'engagement de l'actuel locataire de l'hôtel de ville. Il montre que « le maire Toko traduit sa vision, la vision d'un manager de développement. Au lieu de s'inscrire dans les actions de saupoudrage, il a pris les initiatives pérennes ».

La vie de l'UDBN

« On entend beaucoup parler de l'UDBN comparativement au passé. Vous aviez été témoin de la liesse dans laquelle on a organisé le congrès extraordinaire », informe-t-il. Il confirme que « les jeunes se sont vraiment mobilisés pour le congrès tout en montrant la force du parti ». Il faut selon lui, ‹‹ saluer l'activisme de la présidente Claudine Prudencio avec certains projets de lois qu'elle a portés. La loi sur le tabagisme et la prévention et prise en charge des hépatites ». Toutes les circonscriptions électorales grouillent d'activités politiques. « La sixième est une circonscription très active. La présidente a quand-même réussi à imposer sa voix. C'est une circonscription électorale majeure en terme de démographie », explique-t-il. Mais pour Gildas Aïzannon, la président Claudine Prudencio, « c'est la députée qui est arrivée à asseoir son hégémonie. Elle a réussi à se faire élire deux fois déjà ». Même s'il reste convaincu que « l'opposition aussi veut faire de la circonscription son fief », il dira : « nous observons ce qui se passe. Nous autres on affûte nos armes ». Il demeure confiant que « le maillage de toute la circonscription est déjà fait. Sans langue de bois, si c'est aujourd'hui les élections auront lieu et l'on doit tenir compte de la force politique de l'UDBN, on peut engranger deux députés ». A Parakou, le porte-parole pense que l'UDBN est bien présente et fera parler d'elle pour les prochaines élections. Même s'il reste convaincu que la bataille ne serait pas aisée.

La gestion sous la Rupture

« Les populations béninoises n'ont pas élu le président Patrice Talon pour que le président vienne perpétuer la politique de populisme que nous avions connue pendant 10 ans. Les populations l'ont élu sur la base d'un programme qui tourne autour du Nouveau départ et de la Rupture ». Cette Rupture confie-t-il, c'est « la rupture avec les mauvaises pratiques du passé, la rupture avec la corruption et l'impunité, la rupture avec le gaspillage des ressources de l'État ». Le secrétaire général adjoint et porte-parole de l'UDBN pense que « les mêmes populations aujourd'hui demandent à ce que les ceintures soient desserrées ». Il explique que « le chef de l'État, quand il a pris le pouvoir, il a clairement montré là où il voulait aller et il a demandé au peuple qui lui a demandé la rupture de se serrer les ceintures parce que d'une manière ou d'une autre on allait empêcher l'argent sale de circuler et procéder à l'assainissement des finances publiques ». Gildas Aïzannon ajoute que « on a conscience que la même facilité qu'il y avait par le passé n'existe pratiquement plus ». L'éventualité selon lui, est que le chef de l'Etat pense à « comment aider la population à passer du laxisme, comment aider le peuple à gagner son pain au lieu d'être dans l'asservissement ». Il se dit donc confiant de l'amélioration du climat des affaires et des avancées dans le domaine économique. « C'est vrai mais je continue par croire que la population qui a demandé ce programme de rupture sait que c'est pour le bien de la nation béninoise ». Pour lui, « si la présidente Claudine Prudencio accorde son soutien au programme du gouvernement, c'est parce qu'elle croit, parce que le bureau politique croit ». Mais il souligne que « cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas des choses à redire. Mais nous travaillons de manière à informer le chef de l'Etat de la situation et à travailler de façon ferme pour corriger sans grand tapage ». Bien qu'il pense que tout n'est pas rose, Gildas Aïzannon voit déjà que « les résultats pointent déjà à l'horizon. Nous n'avons pas peur ». « Nous, nous gardons espoir que les fruits vont tenirr la promesse des fleurs. Nous sommes convaincus que Patrice Talon sera porté en triomphe », assure-t-il. Il ajoute que « nous n'avons pas de doute que Patrice Talon va convaincre les Béninois et ça se passe à partir de cette année ».

Le nouveau défi

Concernant l'affaire de levée d'immunité du député Valentin Djènontin qui est un handicap pour eux dans la sixième circonscription électorale, le secrétaire adjoint de l'UDBN pense qu'il doit se mettre à la disposition de la justice pour laver son honneur. Pour lui, il ne faut pas se cacher derrière son immunité et bavarder. Pour l'avancée de ce pays, chacun doit répondre de ses actes dans sa gestion antérieure de la chose publique. M. Aïzannon ne pense pas qu'il y a une chasse aux sorcière puisque les faits selon lui sont là et chacun le constate.
Par rapport au code électoral, le porte-parole de l'UDBN soutient qu'il faut corriger certaines choses. Et pour cause, « pour moi ça ne me paraît pas très juste que dans une certaine circonscription électorale, on ait besoin de 40 mille voix alors qu'ailleurs, c'est 7 mille. Ils sont tous représentants du peuple. L'écart est trop. Il faut qu'on corrige et qu'on tienne compte du poids démographique ». Il affirme aussi qu'il est « très important de faire la promotion du genre puisque ça ne sert à rien de crier promotion des femmes sans pour autant les porter ». Aussi, pense-t-il qu'il faille mettre « une barrière pour que l'assemblée ne soit pas un refuge des délinquants financiers. Il y a certains qui érigent des titres honorables alors qu'ils n'ont rien d'honorables ». Selon lui, « c'est une plaie pour notre système électoral. Le code peut empêcher ces gens qui ont des profils sombres et douteux. Que ces gens n'accèdent pas pour se cacher sous une forme d'immunité parlementaire qui les éloigne du jugement ».
Le porte—parole de l'UDBN n'a pas manqué de réaffirmer la volonté du bureau de l'UDBN d'entrer dans le dynamisme de reconstitution des partis en grand bloc. « Tous les blocs sont en discussions. L'UDBN reste dans cette dynamique voulue par le chef de l'Etat. Mais il faut prendre le temps des discussions au sein du parti. Il faut laisser du temps au temps. Ce qui est sûr, l'UDBN va se retrouver dans un camp qui va lui assurer le maximum de garantie », conclut-il.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Naples: La clause de Ghoulam passe à 48 millions d’euros

Algérie 360 - Mon, 06/04/2018 - 11:38

En vacances à Saint-Etienne, l’international algérien, Faouzi Ghoulam, continue de travailler pour retrouver les terrains le plus tôt possible, comme le souhaite son nouvel entraîneur à Naples, Carlo Ancelotti, lequel veut tout faire pour le convaincre de rester. Il s’entraîne avec son frère Nabil, ancien coureur de demi-fond, en attendant de passer de nouveaux examens médicaux le samedi prochain pour savoir si sa blessure au genou est totalement rétablie. Sur un autre sillage, le président de Naples a indiqué qu’à partir du 15 juin prochain, la clause libératoire de Ghoulam passera de 38 à 48 millions d’euros. Chose qui risque de freiner ses courtisans, notamment Manchester United, où Mourinho insiste à la recruter.

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Categories: Afrique

Monsanto verschwindet – zumindest dem Namen nach

Euractiv.de - Mon, 06/04/2018 - 11:34
Nach langem kartellrechtlichem Hin und Her will Bayer den größten Zukauf seiner Geschichte noch in dieser Woche perfekt machen.
Categories: Europäische Union

Baleset Pozsonyban: A villamossíneken kötött ki egy kocsi

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - Mon, 06/04/2018 - 11:26
Baleset történt Pozsonyhidegkúton (Dúbravka). Egy ideig nem járt a a 4-es 5-ös villamos, de már nem kell pótlóbuszozni.

Croatian President Backs Conservatives’ Referendum Initiative

Balkaninsight.com - Mon, 06/04/2018 - 11:23
President Kolinda Grabar Kitarovic said she supports the holding of a referendum advocated by conservative campaigners who want to change the country's electoral law and restrict ethnic minority MPs' voting rights.
Categories: Balkan News

L'aéroport déconseille de prendre l'avion le 21 juin

24heures.ch - Mon, 06/04/2018 - 11:20
Le secteur aéroportuaire sera saturé en seconde partie de journée par la messe que le pape donnera à Palexpo.
Categories: Swiss News

Aktuelle Stellenanzeigen der Abteilung Energie, Verkehr, Umwelt

Post-Doctoral Position in Energy Market Modeling
Die Abteilung Energie, Verkehr, Umwelt sucht eine/n wissenschaftliche/n MitarbeiterIn mit hohem Interesse an Energiewirtschaft und Modellierung des Energiemarkts.
Alle Informationen finden Sie in der Stellenanzeige.

Studentische Hilftkräfte
Außerdem werden derzeit studentische Hilfskräfte zur Mitarbeit in diversen Forschungsprojekten gesucht.
Bewerbungsschluss ist der 11. Juni 2018. Weitere Informationen finden Sie hier.


Davis will „zollrechtliche Pufferzone“ in Nordirland

Euractiv.de - Mon, 06/04/2018 - 11:07
Der britische Brexit-Minister David Davis arbeitet an Plänen für eine zollrechtliche "10-Meilen-Pufferzone" rund um die Grenze zwischen Nordirland und der Republik Irland.
Categories: Europäische Union

La Roumanie s’attaque à la mafia du bois

Euractiv.fr - Mon, 06/04/2018 - 10:57
Les autorités roumaines ont orchestré une série de raids contre une mafia du bois qui pourrait peser 25 millions d’euros. C’est la plus grande opération de ce type en Europe. Un article de notre partenaire, le Guardian.
Categories: Union européenne

Interaktive Karte: Mit Highspeed durch die Stadt

Blick.ch - Mon, 06/04/2018 - 10:53

Die Formel-E kommt nach Zürich! Alle Infos zum City-Rundkurs: Start, Boxengasse, Schikane, Highspeed-Strecke und die besten Plätze für die Zuschauer. Klicken Sie sich durch die interaktive Karte!

Categories: Swiss News

Angela Merkel répond enfin à Emmanuel Macron sur la réforme de la zone euro

Euractiv.fr - Mon, 06/04/2018 - 10:44
Angela Merkel a enfin répondu à Emmanuel Macron sur sa vision de la réforme de la zone euro post-Brexit dans une interview au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le président français avait détaillé la sienne en septembre 2017. Un article de notre partenaire La Tribune
Categories: Union européenne

Le G7 finance toujours les énergies fossiles

Euractiv.fr - Mon, 06/04/2018 - 10:44
Près de 100 milliards d’euros soutiennent la production et la consommation de pétrole, de gaz et de charbon dans les pays du G7. Et ce malgré la promesse de cesser de subventionner les énergies fossiles d’ici 2025.  
Categories: Union européenne

Motocross-Held fährt trotz Steintreffer weiter: Jeremy Seewer schockt mit Blut-Bild!

Blick.ch - Mon, 06/04/2018 - 10:38

Ein Stein mitten ins Gesicht stoppt den Schweizer Motocross-Piloten Jeremy Seewer nicht. Er fährt den Grossbritannien-GP zu Ende. Und scherzt dann über seine Freundin.

Man muss zweimal hinsehen. Gesicht, Helm, Trikot und Handschuhe sind vollgesudelt. Hat Motocross-Pilot Jeremy Seewer (23) in einem Regenrennen die gewohnte Ladung Schlamm abgekriegt?

Es ist kein Schlamm. Es ist Blut. Seewer schockt nach dem MXGP-Event in Grossbritannien seine Instagram-Follower mit einem Horrorbild. Und schreibt: «Habe einen Stein ins Gesicht gekriegt, habe überlebt. Nun habe ich die gleiche Narbe wie meine Freundin...»

Der beste Schweizer Motocross-Fahrer wird im 1. Lauf von einem aufgewirbelten Stein voll an der Stirn getroffen. «Der Stein ging glatt durch die Brille durch», sagt Seewer zu BLICK. Dann fliesst das Blut. Aber er steuert seine Yamaha weiter. «Schmerzen hatte ich keine. Aber ich musste die Brille abnehmen, weil sie sich mit Blut gefüllt hat.»

Seewer fährt mit Sichtproblemen die fünf verbleibenden Runden zu Ende, holt Rang 12, lässt sich verarzten und braust im 2. Lauf auf den 8. Rang. Das ergibt im GP-Klassement den 9. Platz – als ob nichts gewesen wäre. Und die Anspielung auf seine Freundin? «Nur ein Scherz. Sie hat auch eine Narbe auf der Stirn, aber nur eine kleine!»

Seewer stieg wie im Strassensport MotoGP-Fahrer Tom Lüthi als Vize-Weltmeister in die Königsklasse auf, obwohl seine MXGP-Zukunft nach dem Ausstieg von Suzuki lange unsicher war. Aber nun startet der Bülacher bei Wilvo-Yamaha voll durch: Er ist als WM-Neunter hinter lauter etablierten Cross-Stars bester Neuling. Und schrieb jetzt die verrückteste Geschichte der bisherigen Saison.

Categories: Swiss News

En Lituanie, un hackathon pour créer une monnaie de collection numérique

Euractiv.fr - Mon, 06/04/2018 - 10:37
La Banque centrale de Lituanie a organisé un hackathon, un marathon informatique, pour mettre en place la première monnaie de collection numérique au monde. Vilnius a l'ambition de devenir un pôle d’attraction en Europe du Nord pour les sociétés fintech et les start-ups utilisant la technologie blockchain. Un article de notre partenaire l'Ouest-France
Categories: Union européenne

L’environnement et le climat, parents pauvres de la PAC post-2020

Euractiv.fr - Mon, 06/04/2018 - 10:37
Le commissaire à l’agriculture Phil Hogan a présenté ce 1er juin les propositions de Bruxelles pour revoir la politique agricole commune (PAC) après 2020, faisant fi des objectifs environnementaux et climatiques. Un article de notre partenaire, le Journal de l’environnement.  L’enveloppe...
Categories: Union européenne

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