Federica Mogherini, alors ministre des Affaires étrangères italienne, et Herman van Rompuy, ex-président du conseil européen, le 30 août 2014 à Bruxelles. Photo Eric Vidal. Reuters
Comme nous le révélions le 26 avril, l’Italienne Federica Mogherini va bien devenir rectrice du Collège d’Europe, plus connu sous le nom de Collège de Bruges. Jeudi, le conseil académique, où siègent les professeurs et l’administration, a validé la nomination de l’ancienne ministre des Affaires étrangères de l’Union (2014-2019) à la tête de cette école fondée en 1949 afin de former les élites européennes. Un cas consternant de copinage.
Conflit d’intérêts
Voulant absolument rester à Bruxelles pour des raisons familiales et à la recherche d’un point de chute depuis la fin de son mandat, Mogherini a pu compter sur l’appui sans réserve de l’Allemande Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, qui a donné son feu vert, le 22 avril, à sa candidature. Mais aussi du Belge Herman van Rompuy, l’ancien président du Conseil européen (2009-2014) qui a été porté en décembre à la tête du conseil d’administration du Collège, l’organe où siègent les ambassadeurs des Etats membres et qui nomme le recteur. C’est lui qui a manœuvré pour écarter les candidats les plus sérieux à la succession de l’Allemand Jörg Monar afin de faire place nette pour l’ancienne ministre des Affaires étrangères. Et qu’importe qu’elle n’ait jamais été formellement candidate et qu’elle ne remplisse aucune des qualifications requises (niveau de diplôme, expérience, etc.) par l’appel à candidatures lancé il y a un an.
Même le conflit d’intérêts généré par sa nomination ne l’a pas gêné outre mesure : le financement du Collège étant assuré à 50% par le budget communautaire, nommer une ancienne vice-présidente de la Commission posait pourtant un vrai problème. Le comité d’éthique de l’Union, saisi préalablement, lui a d’ailleurs interdit de s’occuper des questions financières si elle était nommée rectrice, alors qu’il s’agit là de l’une des fonctions clés de ce poste…
Une fois l’affaire révélée par Libération, le Collège aurait pu relancer toute la procédure en modifiant l’appel à candidatures : comme il s’agit d’une simple association, il est parfaitement libre de le faire. Mais il ne s’est pas encombré d’un tel formalisme, donnant ainsi un magnifique exemple de morale élastique à ses élèves qui n’est pas sans rappeler l’affaire Martin Selmayr, nommé en février 2018 secrétaire général de la Commission en violation de toutes les règles internes avant d’être démis de ses fonctions par Von der Leyen en juillet dernier.
Anciennes gloires
Impavide, le comité de recherche présidé par… Van Rompuy a auditionné par visioconférence Mogherini le 30 avril, à l’exclusion de tout autre candidat, et sa candidature a été validée. Et le Conseil académique qui n’a rien à refuser à son principal bailleur de fonds, la Commission, s’est couché, non sans que deux professeures s’insurgent, en vain, contre le non-respect de la procédure. Une pétition a même été lancée pour protester contre ce cas flagrant de copinage qui nuit à l’image de l’école.
Cette affaire offre l’occasion de s’interroger sur la raison d’être d’une telle école en 2020. Si en 1949, les études européennes étaient rares, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Or le collège coûte cher aux contribuables européens : 12 millions d’euros par an pour 471 élèves (ceux-ci s’acquittant de 25 000 euros de frais qui couvrent le logement et le couvert). Un rapport coût-bénéfice qui n’a rien d’évident alors que beaucoup d’universités européennes, qui dispensent d’excellentes formations, crient misère. La question devrait aussi se poser pour l’Institut européen de Florence, un autre dinosaure hérité des débuts de la construction communautaire, qui a souvent servi à recycler d’anciennes gloires des institutions… A l’heure où l’Union doit se reconstruire après la crise du coronavirus, il est peut-être temps de faire le ménage.
L'installation des nouveaux conseils communaux et municipaux après les résultats proclamés par la CENA démarre cette semaine. Selon certaines sources, le Conseil municipal de Cotonou sera installé le jeudi 28 mai 2020.
La séance prévue pour jeudi permettra au Conseil municipal d'élire le prochain maire de Cotonou et ses 16 adjoints dont 13 chefs d'arrondissement.
A Cotonou, l'Union Progressiste (UP) a obtenu la majorité absolue des conseillers élus, soit 30 sièges sur 49. Le Bloc Républicain (BR) dispose des 19 restants.
A.A.A
La rencontre des 8e de final retour de Ligue des champions, disputée le e 11 mars en Angleterre entre Liverpool et l’Atlético Madrid, « pourrait être lié à la mort de 41 personnes », indique une étude britannique publiée hier dimanche. Selon les données des autorités sanitaires du Royaume-Uni, citées par cette étude, ces 14 […]
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Le test de recrutement des nouveaux aspirants au métier d'enseignant est fixé au samedi 13 juin 2020. Il prend en compte les enseignements maternels, primaires et secondaires.
Selon le communiqué conjoint du ministre des enseignements maternel et primaire et celui de l'enseignement secondaire, à partir du 2 juin, les numéros de table et les centres de composition seront affichés dans les directions départementales.
Les candidats de la maternelle vont composer dans la matière "pédagogie appliquée". Ceux du primaire seront évalués dans les matières telles que : communication écrite et mathématiques.
Il est prévu pour les candidats du secondaire, une épreuve de culture générale et une épreuve de spécialité selon la matière à enseigner.
Ce nouveau test d'aspirants au métier d'enseignant permettra « de disposer d'une base plus fournie qui servira de vivrier pour la satisfaction des besoins des établissements scolaires ».
Die Bilder in den Nachrichten waren eindrucksvoll: Kristallklares Wasser und Schwärme von Fischen in den Kanälen Venedigs, sinkende Luftverschmutzung oder Schwarzwild, das in menschenleeren Städten durch die Straßen zieht. Die Einschränkungen im Kontext der COVID-19-Pandemie wirkten sich unmittelbar auf die Umwelt aus und führten zu einem Rückgang des globalen CO2-Ausstoßes. Deutschland könnte Prognosen zufolge sogar sein Klimaziel für 2020 erreichen. Grund zur Freude besteht trotzdem nicht: Die Folgen der Pandemie könnten für die globale Klimapolitik einen schweren Rückschlag bedeuten.
Obwohl es sich bei beiden Krisen um globale (Gesundheits-)Notstände handelt, sind die Reaktionen auf COVID-19 und den Klimawandel sehr unterschiedlich. In der Pandemie wurden drastische Maßnahmen ergriffen, um die Anstiegskurve der Infektionen abzuflachen. Auch der Klimawandel ist ein globaler Notstand, der künftig jährlich über 250.000 Todesfälle durch Hitzewellen, Dürren und den Anstieg des Meeresspiegels verursachen könnte. Mit der fortschreitenden globalen Erwärmung nehmen die negativen Auswirkungen auf alles Leben auf unserem Planeten immer weiter zu. Wissenschaftler*innen warnen vor „Kipp-Punkten“ im Erdsystem, mit verheerenden Folgen für besonders betroffene Regionen und künftige Generationen. Ungeachtet dieses Wissens wird der Klimawandel nach wie vor nicht als globale Notlage wahrgenommen und behandelt. Nun droht die Pandemie auch noch die Dynamik der Klimabewegung zu bremsen, indem sie dem Thema Aufmerksamkeit entzieht und Protestmöglichkeiten einschränkt. Die entscheidende UN-Klimakonferenz 2020 (COP26) wurde auf 2021 verschoben, was den ohnehin schleppenden internationalen Klimaprozess weiter schwächen wird.
Zudem wird der Rückgang der CO2-Emissionen nicht von Dauer sein. Jetzt, wo viele Länder ihre Einschränkungen lockern, werden die Menschen zu alten Gewohnheiten wie häufigen Flugreisen zurückkehren. Die kurzfristig abgeflachten Emissionen werden also wieder ansteigen – durch einen erwarteten Rebound-Effekt vermutlich sogar schneller als zuvor. Darüber hinaus haben mehrere Regierungen bereits angekündigt, die Luftfahrt und andere Sektoren der fossilen Energiewirtschaft zu retten, was Treibhausgasemissionen auch längerfristig befeuert. Es ist also offensichtlich, dass die kurzfristig gesunkenen Emissionen im Zuge der Pandemie nicht ansatzweise ausreichen, um die globale Erwärmung aufzuhalten.
Die Länder des globalen Südens sind besonders stark von der Pandemie als auch vom Klimawandel betroffen. Nun müssen sie gegen beides kämpfen, die Folgen von COVID-19 und die verheerenden Auswirkungen der Erderwärmung. Diese Mammutaufgaben treffen auf ohnehin schwierige Bedingungen wie den beschränkten Zugang zu Wasser und sanitären Einrichtungen, schwache und überlastete Gesundheitssysteme, fehlende soziale Absicherung sowie Armut, Hunger oder Konflikte. Nach Angaben des Internationalen Währungsfonds haben ausländische Investoren bereits 100 Milliarden USD aus Schwellen- und Entwicklungsländern abgezogen. Es wird zudem erwartet, dass die Geldsendungen von Migrant*innen an ihre Familien im globalen Süden stark abnehmen werden. Diese zusätzlichen Herausforderungen und finanziellen Verluste schränken den Spielraum weiter ein, der für die Umsetzung der internationalen Klima- und Nachhaltigkeitsziele zur Verfügung steht. Die Entwicklungspolitik hat bereits auf die Corona-Krise reagiert, muss aber auch die Unterstützung in der Klimakrise weiter ausbauen.
Im Gegensatz zur Corona-Krise ist die Klimakrise bislang weniger sichtbar. Doch wir müssen ähnlich drastisch und konsequent handeln. Es bedarf langfristiger Lösungen, politischer Maßnahmen und systemischer Veränderungen, um unser Wirtschaftssystem auf Klimaneutralität und das globale Gemeinwohl auszurichten. Auch unsere Demokratien müssen wir an diese Herausforderungen anpassen. Nur so können wir Krisen wie dem Klimawandel besser begegnen. Es ist höchste Zeit, Klimaschutz zum Staatsziel zu erheben. Für eine angemessene Reaktion auf die drohende Klimakatastrophe muss der globale Norden jetzt handeln. Der erste Schritt ist, dass Deutschland und die EU sämtliche Maßnahmen zur Förderung des wirtschaftlichen Aufschwungs nach der Pandemie und darüber hinaus am1,5-Grad-Ziel des Pariser Abkommens ausrichten.
Die Tatsache, dass viele Regierungen auf die Wissenschaft gehört und drastisch auf den Ausbruch des Coronavirus reagiert haben, zeigt, dass starke Volkswirtschaften das nötige politische und finanzielle Kapital aufbringen können, um auf die Klimakrise zu reagieren. Während die Pandemie hoffentlich mit Hilfe eines Impfstoffs überwunden werden kann, gibt es gegen den Klimawandel keine Impfung. Die gute Nachricht ist, dass auch beim Klimawandel wissenschaftlicher Rat zur Verfügung steht. Alle staatlichen Maßnahmen zur Bewältigung der Folgen des Lockdowns müssen also mehrere Zwecke gleichzeitig erfüllen: Kurz- und mittelfristige Anstrengungen müssen mit langfristigen Nachhaltigkeitszielen im Einklang sein und die lokale Solidarität der letzten Monate muss auf die globale Ebene ausgeweitet werden. Bei allem Leid, das COVID-19 verursacht, bieten die aktuell geschnürten Rettungspakete auch die Chance, uns in eine bessere Zukunft zu schicken. Flatten the curve – ab jetzt auch bei der Erderwärmung.
Dieser Text ist Teil einer Sonderreihe unseres Formats Die aktuelle Kolumne, die die Folgen der Corona-Krise entwicklungspolitisch und sozioökonomisch einordnet. Sie finden die weiteren Texte hier auf unserer Überblicksseite.
Die Bilder in den Nachrichten waren eindrucksvoll: Kristallklares Wasser und Schwärme von Fischen in den Kanälen Venedigs, sinkende Luftverschmutzung oder Schwarzwild, das in menschenleeren Städten durch die Straßen zieht. Die Einschränkungen im Kontext der COVID-19-Pandemie wirkten sich unmittelbar auf die Umwelt aus und führten zu einem Rückgang des globalen CO2-Ausstoßes. Deutschland könnte Prognosen zufolge sogar sein Klimaziel für 2020 erreichen. Grund zur Freude besteht trotzdem nicht: Die Folgen der Pandemie könnten für die globale Klimapolitik einen schweren Rückschlag bedeuten.
Obwohl es sich bei beiden Krisen um globale (Gesundheits-)Notstände handelt, sind die Reaktionen auf COVID-19 und den Klimawandel sehr unterschiedlich. In der Pandemie wurden drastische Maßnahmen ergriffen, um die Anstiegskurve der Infektionen abzuflachen. Auch der Klimawandel ist ein globaler Notstand, der künftig jährlich über 250.000 Todesfälle durch Hitzewellen, Dürren und den Anstieg des Meeresspiegels verursachen könnte. Mit der fortschreitenden globalen Erwärmung nehmen die negativen Auswirkungen auf alles Leben auf unserem Planeten immer weiter zu. Wissenschaftler*innen warnen vor „Kipp-Punkten“ im Erdsystem, mit verheerenden Folgen für besonders betroffene Regionen und künftige Generationen. Ungeachtet dieses Wissens wird der Klimawandel nach wie vor nicht als globale Notlage wahrgenommen und behandelt. Nun droht die Pandemie auch noch die Dynamik der Klimabewegung zu bremsen, indem sie dem Thema Aufmerksamkeit entzieht und Protestmöglichkeiten einschränkt. Die entscheidende UN-Klimakonferenz 2020 (COP26) wurde auf 2021 verschoben, was den ohnehin schleppenden internationalen Klimaprozess weiter schwächen wird.
Zudem wird der Rückgang der CO2-Emissionen nicht von Dauer sein. Jetzt, wo viele Länder ihre Einschränkungen lockern, werden die Menschen zu alten Gewohnheiten wie häufigen Flugreisen zurückkehren. Die kurzfristig abgeflachten Emissionen werden also wieder ansteigen – durch einen erwarteten Rebound-Effekt vermutlich sogar schneller als zuvor. Darüber hinaus haben mehrere Regierungen bereits angekündigt, die Luftfahrt und andere Sektoren der fossilen Energiewirtschaft zu retten, was Treibhausgasemissionen auch längerfristig befeuert. Es ist also offensichtlich, dass die kurzfristig gesunkenen Emissionen im Zuge der Pandemie nicht ansatzweise ausreichen, um die globale Erwärmung aufzuhalten.
Die Länder des globalen Südens sind besonders stark von der Pandemie als auch vom Klimawandel betroffen. Nun müssen sie gegen beides kämpfen, die Folgen von COVID-19 und die verheerenden Auswirkungen der Erderwärmung. Diese Mammutaufgaben treffen auf ohnehin schwierige Bedingungen wie den beschränkten Zugang zu Wasser und sanitären Einrichtungen, schwache und überlastete Gesundheitssysteme, fehlende soziale Absicherung sowie Armut, Hunger oder Konflikte. Nach Angaben des Internationalen Währungsfonds haben ausländische Investoren bereits 100 Milliarden USD aus Schwellen- und Entwicklungsländern abgezogen. Es wird zudem erwartet, dass die Geldsendungen von Migrant*innen an ihre Familien im globalen Süden stark abnehmen werden. Diese zusätzlichen Herausforderungen und finanziellen Verluste schränken den Spielraum weiter ein, der für die Umsetzung der internationalen Klima- und Nachhaltigkeitsziele zur Verfügung steht. Die Entwicklungspolitik hat bereits auf die Corona-Krise reagiert, muss aber auch die Unterstützung in der Klimakrise weiter ausbauen.
Im Gegensatz zur Corona-Krise ist die Klimakrise bislang weniger sichtbar. Doch wir müssen ähnlich drastisch und konsequent handeln. Es bedarf langfristiger Lösungen, politischer Maßnahmen und systemischer Veränderungen, um unser Wirtschaftssystem auf Klimaneutralität und das globale Gemeinwohl auszurichten. Auch unsere Demokratien müssen wir an diese Herausforderungen anpassen. Nur so können wir Krisen wie dem Klimawandel besser begegnen. Es ist höchste Zeit, Klimaschutz zum Staatsziel zu erheben. Für eine angemessene Reaktion auf die drohende Klimakatastrophe muss der globale Norden jetzt handeln. Der erste Schritt ist, dass Deutschland und die EU sämtliche Maßnahmen zur Förderung des wirtschaftlichen Aufschwungs nach der Pandemie und darüber hinaus am1,5-Grad-Ziel des Pariser Abkommens ausrichten.
Die Tatsache, dass viele Regierungen auf die Wissenschaft gehört und drastisch auf den Ausbruch des Coronavirus reagiert haben, zeigt, dass starke Volkswirtschaften das nötige politische und finanzielle Kapital aufbringen können, um auf die Klimakrise zu reagieren. Während die Pandemie hoffentlich mit Hilfe eines Impfstoffs überwunden werden kann, gibt es gegen den Klimawandel keine Impfung. Die gute Nachricht ist, dass auch beim Klimawandel wissenschaftlicher Rat zur Verfügung steht. Alle staatlichen Maßnahmen zur Bewältigung der Folgen des Lockdowns müssen also mehrere Zwecke gleichzeitig erfüllen: Kurz- und mittelfristige Anstrengungen müssen mit langfristigen Nachhaltigkeitszielen im Einklang sein und die lokale Solidarität der letzten Monate muss auf die globale Ebene ausgeweitet werden. Bei allem Leid, das COVID-19 verursacht, bieten die aktuell geschnürten Rettungspakete auch die Chance, uns in eine bessere Zukunft zu schicken. Flatten the curve – ab jetzt auch bei der Erderwärmung.
Dieser Text ist Teil einer Sonderreihe unseres Formats Die aktuelle Kolumne, die die Folgen der Corona-Krise entwicklungspolitisch und sozioökonomisch einordnet. Sie finden die weiteren Texte hier auf unserer Überblicksseite.
Die Bilder in den Nachrichten waren eindrucksvoll: Kristallklares Wasser und Schwärme von Fischen in den Kanälen Venedigs, sinkende Luftverschmutzung oder Schwarzwild, das in menschenleeren Städten durch die Straßen zieht. Die Einschränkungen im Kontext der COVID-19-Pandemie wirkten sich unmittelbar auf die Umwelt aus und führten zu einem Rückgang des globalen CO2-Ausstoßes. Deutschland könnte Prognosen zufolge sogar sein Klimaziel für 2020 erreichen. Grund zur Freude besteht trotzdem nicht: Die Folgen der Pandemie könnten für die globale Klimapolitik einen schweren Rückschlag bedeuten.
Obwohl es sich bei beiden Krisen um globale (Gesundheits-)Notstände handelt, sind die Reaktionen auf COVID-19 und den Klimawandel sehr unterschiedlich. In der Pandemie wurden drastische Maßnahmen ergriffen, um die Anstiegskurve der Infektionen abzuflachen. Auch der Klimawandel ist ein globaler Notstand, der künftig jährlich über 250.000 Todesfälle durch Hitzewellen, Dürren und den Anstieg des Meeresspiegels verursachen könnte. Mit der fortschreitenden globalen Erwärmung nehmen die negativen Auswirkungen auf alles Leben auf unserem Planeten immer weiter zu. Wissenschaftler*innen warnen vor „Kipp-Punkten“ im Erdsystem, mit verheerenden Folgen für besonders betroffene Regionen und künftige Generationen. Ungeachtet dieses Wissens wird der Klimawandel nach wie vor nicht als globale Notlage wahrgenommen und behandelt. Nun droht die Pandemie auch noch die Dynamik der Klimabewegung zu bremsen, indem sie dem Thema Aufmerksamkeit entzieht und Protestmöglichkeiten einschränkt. Die entscheidende UN-Klimakonferenz 2020 (COP26) wurde auf 2021 verschoben, was den ohnehin schleppenden internationalen Klimaprozess weiter schwächen wird.
Zudem wird der Rückgang der CO2-Emissionen nicht von Dauer sein. Jetzt, wo viele Länder ihre Einschränkungen lockern, werden die Menschen zu alten Gewohnheiten wie häufigen Flugreisen zurückkehren. Die kurzfristig abgeflachten Emissionen werden also wieder ansteigen – durch einen erwarteten Rebound-Effekt vermutlich sogar schneller als zuvor. Darüber hinaus haben mehrere Regierungen bereits angekündigt, die Luftfahrt und andere Sektoren der fossilen Energiewirtschaft zu retten, was Treibhausgasemissionen auch längerfristig befeuert. Es ist also offensichtlich, dass die kurzfristig gesunkenen Emissionen im Zuge der Pandemie nicht ansatzweise ausreichen, um die globale Erwärmung aufzuhalten.
Die Länder des globalen Südens sind besonders stark von der Pandemie als auch vom Klimawandel betroffen. Nun müssen sie gegen beides kämpfen, die Folgen von COVID-19 und die verheerenden Auswirkungen der Erderwärmung. Diese Mammutaufgaben treffen auf ohnehin schwierige Bedingungen wie den beschränkten Zugang zu Wasser und sanitären Einrichtungen, schwache und überlastete Gesundheitssysteme, fehlende soziale Absicherung sowie Armut, Hunger oder Konflikte. Nach Angaben des Internationalen Währungsfonds haben ausländische Investoren bereits 100 Milliarden USD aus Schwellen- und Entwicklungsländern abgezogen. Es wird zudem erwartet, dass die Geldsendungen von Migrant*innen an ihre Familien im globalen Süden stark abnehmen werden. Diese zusätzlichen Herausforderungen und finanziellen Verluste schränken den Spielraum weiter ein, der für die Umsetzung der internationalen Klima- und Nachhaltigkeitsziele zur Verfügung steht. Die Entwicklungspolitik hat bereits auf die Corona-Krise reagiert, muss aber auch die Unterstützung in der Klimakrise weiter ausbauen.
Im Gegensatz zur Corona-Krise ist die Klimakrise bislang weniger sichtbar. Doch wir müssen ähnlich drastisch und konsequent handeln. Es bedarf langfristiger Lösungen, politischer Maßnahmen und systemischer Veränderungen, um unser Wirtschaftssystem auf Klimaneutralität und das globale Gemeinwohl auszurichten. Auch unsere Demokratien müssen wir an diese Herausforderungen anpassen. Nur so können wir Krisen wie dem Klimawandel besser begegnen. Es ist höchste Zeit, Klimaschutz zum Staatsziel zu erheben. Für eine angemessene Reaktion auf die drohende Klimakatastrophe muss der globale Norden jetzt handeln. Der erste Schritt ist, dass Deutschland und die EU sämtliche Maßnahmen zur Förderung des wirtschaftlichen Aufschwungs nach der Pandemie und darüber hinaus am1,5-Grad-Ziel des Pariser Abkommens ausrichten.
Die Tatsache, dass viele Regierungen auf die Wissenschaft gehört und drastisch auf den Ausbruch des Coronavirus reagiert haben, zeigt, dass starke Volkswirtschaften das nötige politische und finanzielle Kapital aufbringen können, um auf die Klimakrise zu reagieren. Während die Pandemie hoffentlich mit Hilfe eines Impfstoffs überwunden werden kann, gibt es gegen den Klimawandel keine Impfung. Die gute Nachricht ist, dass auch beim Klimawandel wissenschaftlicher Rat zur Verfügung steht. Alle staatlichen Maßnahmen zur Bewältigung der Folgen des Lockdowns müssen also mehrere Zwecke gleichzeitig erfüllen: Kurz- und mittelfristige Anstrengungen müssen mit langfristigen Nachhaltigkeitszielen im Einklang sein und die lokale Solidarität der letzten Monate muss auf die globale Ebene ausgeweitet werden. Bei allem Leid, das COVID-19 verursacht, bieten die aktuell geschnürten Rettungspakete auch die Chance, uns in eine bessere Zukunft zu schicken. Flatten the curve – ab jetzt auch bei der Erderwärmung.
Dieser Text ist Teil einer Sonderreihe unseres Formats Die aktuelle Kolumne, die die Folgen der Corona-Krise entwicklungspolitisch und sozioökonomisch einordnet. Sie finden die weiteren Texte hier auf unserer Überblicksseite.
L’office nationale de météorologie a annoncé ce lundi que des pluies orageuses affecteront deux wilayas du sud du pays. Les wilayas concernées, selon la carte de vigilance publiée ce lundi, sont Tamanrasset et Illizi. La validité du bulletin sera à partir de midi de ce lundi ’jusqu’à 18 heures de la même journée, indique la […]
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