La Fondation pour l’innovation politique (FONDAPOL) vient de publier une étude de Mme Laurence DAZIANO, maître de conférences en économie à Sciences Po et membre du conseil scientifique de FONDAPOL, « Repenser notre politique commerciale ». A l’heure où le protectionnisme occupe une place croissante dans le débat public aux Etats-Unis comme en Europe, nous publions, ci-dessous, […]
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Jusqu’où ira la toute-puissance des GAFAs dans l’accès et l’exploitation de nos données personnelles ? Le confort de la servitude volontaire a un prix : la mise à nu de nos usages, de notre consommation, de notre santé. Depuis les révélations du site Wikileaks, la valeur « data » est une ressource convoitée et jalousée […]
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Die Entwicklung des chinesischen Internets hat 2016 bei ausländischen Beobachterinnen und Beobachtern immer wieder Aufsehen erregt. Verantwortlich dafür waren Rekordumsätze im Internethandel, weitreichende Hackerangriffe auf Privatfirmen und Behörden, gigantische Investitionsprogramme für Start-ups, ein neues kontroverses Internetgesetz und die Zunahme der staatlichen Internetzensur. China 4.0 steht gleichermaßen für Kontrolle und Kreativität. Wie passt das zusammen? Wie diskutiert die chinesische Öffentlichkeit über Chancen und Risiken der digitalen Transformation? Welche Ziele verfolgt die Regierung des Landes, etwa mit ihren Strategien »Big Data« und »Internet Plus«? Und was bedeutet das neue Gesetz zur Internetsicherheit, das im Juni 2017 in Kraft treten wird? Neue Rahmenbedingungen werden geschaffen, die langfristig die Zusammenarbeit mit China in Fragen der Digitalisierung definieren können. Eine Analyse von Stimmen aus Partei, Wirtschaft, Militär und Wissenschaft gibt Aufschluss über die Positionen, die den chinesischen Diskurs zu dem Thema gegenwärtig prägen. Dabei geht es auch um die Frage, inwiefern China ein Labor für die digitale Zukunft der Welt sein könnte.
Indien strebt die Aufnahme in die Nuclear Suppliers Group (NSG) an, um als ein »normaler« Kernwaffenstaat anerkannt zu werden. Zwei Modelle sind dafür denkbar: ein Beitritt qua Ausnahmeregelung, bei dem Indien keine Bedingungen erfüllen muss, oder ein Beitritt, bei dem dem Land Zugeständnisse abverlangt werden. Beide Varianten haben komplexe Auswirkungen auf den Nuklearen Nichtverbreitungsvertrag (NPT), die Zusammenarbeit in der NSG und die Sicherheit Südasiens. Deutschland ist bereits in der NSG vertreten und entscheidet daher über Indiens Aufnahmeantrag mit.
One year after the great refugee influx reached Europe, lasting changes are seen to have occurred in Denmark, Finland, Norway and Sweden. All four have tightened their asylum policies, in some cases drastically, and border controls between them have been reinstated for the first time since the 1950s. While differences over joint EU migration policy also remain, the situation has also created awareness of the need to improve coordination of migration and integration policies in Northern Europe. Closer coordination with Germany would also be desirable.
Plusieurs dizaines de milliers de Rohingyas auraient fui le Nord de l’Arakan (Ouest de la Birmanie) deux mois et demi après le lancement, par l’armée birmane, d’une « opération de nettoyage », dans la région. De nombreux observateurs dénoncent des exactions à l’encontre de la minorité musulmane. Quelle est la situation des Rohingyas et du conflit en cours dans l’Arakan ?
L’offensive entamée, début octobre, par l’armée birmane répond à une attaque inédite sur les forces de police. Les assaillants, qui appartiennent à la communauté Rohingya, ont en effet pris d’assaut des postes à la frontière avec le Bangladesh. Une dizaine de policiers ont trouvé la mort durant l’attaque. En ce début d’année 2017, les clearance operations menées par l’armée se poursuivent. La fière et puissante institution militaire – la tatmadaw – opère dans ces régions sensibles (d’un point de vue ethnico-religieux) en dehors de tout contrôle du gouvernement civil, bouclant l’accès au théâtre de crise, refusant tout regard ou témoignage extérieur. Ce huis clos est à l’origine, dans une grande mesure, des inquiétudes de la communauté internationale quant aux conséquences de ces opérations contre-insurrectionnelles sur la communauté Rohingya.
Quelles sont les origines de ce rejet de la minorité rohingya ? Quels facteurs expliquent les meurtres et exactions de masses perpétrées par les Arakanais bouddhistes et l’armée birmane ?
En Birmanie, nos lecteurs seraient bien surpris de voir combien une majorité d’interlocuteurs locaux – à plus forte raison ceux appartenant au groupe ethnique majoritaire bamar (68% de la population totale) – n’ont que faire et mépris pour la communauté rohingya et son sort ténu du moment.
Officiellement, le panorama ethnique national recense 135 groupes ethniques différents parmi lesquels, pour les plus connus, les Shans (9%), les Karens (7%), les Arakanais (4%), les Mons (2%). Ne cherchez pas dans ce vaste spectre ethnique trace des Rohingyas : ces derniers – nommés du reste généralement ‘’Bengalis’’ – figurent dans la catégorie des populations apatrides…
Musulmans originaires du sous-continent indien, installés – avant, pendant ou après la période coloniale britannique – dans l’Etat occidental de l’Arakan, frontalier du Bangladesh, les Rohingyas sont perçus en ces terres de bouddhisme, à l’occasion exalté par une matrice nationaliste vivace, comme des non-Birmans, des éléments hexogènes indésirables ne partageant ni foi, culture, histoire et patrimoine linguistique.
De nombreuses voix dénoncent le silence de la démocrate Aung San Suu Kyi, conseillère d’Etat et prix Nobel de la paix. Comment expliquer son inaction ?
Six ans après l’autodissolution de la junte militaire – le terme de « mue politique encadrée et cadencée » serait plus juste…-, l’opinion publique, birmane ou étrangère, peine à considérer La Dame de Rangoun dans son rôle contemporain, celui d’une responsable politique nationale de premier plan, conseillère d’Etat et ministre des Affaires étrangères depuis avril dernier. Les Birmans et la communauté internationale ont pourtant adulé et soutenu Aung San Suu Kyi, du temps où elle incarnait l’image paisible d’une résistance pacifique face aux généraux. Du temps où, muselée et assignée à résidence (pendant plus de quinze ans entre 1989 et 2010), elle incarnait plus que jamais la cause démocratique. Entre 2012 et 2016, Aung San Suu Kyi est élue députée. Le 8 novembre 2015, son parti politique, la ligue nationale pour la démocratie (LND), remporte haut la main le scrutin législatif national. Après une maturation de six mois, tout en étant elle-même empêchée par la Constitution d’assumer les fonctions de chef de l’Etat, son parti a investi en avril 2016 la première administration civile birmane depuis les années soixante…
Neuf mois après cet événement historique, dans un cadre politique où le poids et l’autorité de l’armée demeurent considérables et limitent d’autant les marges de manœuvre d’Aung San Suu Kyi et de son gouvernement (sans expérience), l’exercice du pouvoir s’avère délicat, complexe et difficile. La Birmanie reste un pays en développement, malmené par des hostilités en divers points du territoire (Etats Shan et Kachin) entre l’armée régulière et certains groupes ethniques armés.
La Birmanie, pays aux nombreuses ethnies, est en guerre civile depuis soixante-dix ans avec des groupes ethniques rebelles. Des négociations de paix ont été entamées avec une quinzaine d’entre eux. Où en sont les négociations ? Où se situent les principales zones de combats ?
Entamé voilà six ans par l’administration Thein Sein (2011-2016), l’âpre chemin vers la paix nationale – un objectif improbable depuis un long et pénible demi-siècle – n’est pas encore à l’avant-veille de son chapitre final. Sur la vingtaine de groupes ethniques armés actifs, seuls huit – et pas forcément parmi les plus importants – ont paraphé, en octobre 2015, un accord national de cessez-le-feu (ANC), ce, conformément au souhait pressant d’une administration post-junte (mais alors encore composée à quasi 100% d’anciens officiers supérieurs…) approchant du terme de son mandat.
Depuis lors, un gouvernement LND s’évertue, sous la houlette omniprésente d’Aung San Suu Kyi, de poursuivre cette entreprise complexe, organisant notamment le 31 août dernier une Union Peace Conference (Panglong 2.0) censée imprimer un élan décisif en direction du Dialogue Politique – l’étape 2 des négociations de paix – et convaincre les groupes ethniques armés encore sceptiques et réservés sur les bénéfices immédiats de parapher l’ANC.
Lors du semestre écoulé, la Birmanie a pourtant connu dans le Nord du pays (Etat Kachin), le Nord-Est (Etat Shan), dans l’Etat Kayin ou encore en Arakan, une nette intensification des hostilités en région ethnique. La tatmadaw fait montre d’une troublante détermination à s’employer sur le terrain des hostilités, bien davantage qu’autour de la table des négociations où elle multiplie à l’endroit des responsables ethniques, les outrages et les prérequis rédhibitoires (cf. dépôt des armes et démobilisation pour certaines guérillas ethniques avant de rejoindre le processus de paix).
Priorité nationale du gouvernement LND depuis son entrée en fonction au printemps dernier, les efforts en direction de la paix nationale n’ont pas fini d’éprouver Aung San Suu Kyi et de décevoir, du fait du positionnement très équivoque de l’armée, la population ethnique (1/3 de la population totale birmane) et les observateurs étrangers.
06.01.1932
85. Geburtstag von Max Streibl
11.01.1917
100. Geburtstag von Hanns Martin Schmidramsl
17.01.1987
30. Todestag von Herbert Kolfhaus
21.01.1892
125. Geburtstag von Richard Krehle
24.01.1942
75. Geburtstag von Ingo Friedrich
31.01.2007
10. Todestag von Heinz Lechmann
No hay duda que la elección de Donald Trump como presidente de EEUU ha sido una gran sorpresa que pocos esperaban. Sin embargo, ya desde el inicio de la campaña electoral había indicios claros de que su victoria era muy posible.
Journée de l’EPhEP Samedi 28 janvier 2017 14h – 18h30 Auditorium du Centre Sèvres – 35 bis, rue de Sèvres 75006 Paris « Le populisme n’est pas une maladie qui affecte le peuple. Il est plutôt le symptôme de ceux dont l’opportunisme, mis en programme pour séduire le peuple, lui promet de devenir le maître […]
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Ancien ministre, Jean-Pierre Chevènement est Président d’honneur du Mouvement républicain et citoyen, et président de la Fondation Res Publica. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage : « Un défi de civilisation : la seule stratégie pour la France », aux éditions Fayard. Près de cinq-cents pages où il réfléchit aux motifs qui ont diminué le poids de la France dans le monde et le respect pour la République en France, et livre des pistes à suivre afin d’enrayer ces phénomènes.
Y-a-t-il un problème spécifique de l’islam en France ?
La France comptait en 2008, selon l’Institut national d’études démographiques (INED), 4,1 millions d’habitants se disant « musulmans » dans l’acception soit religieuse soit culturelle du terme. L’immense majorité a ses racines au Maghreb. Cette population est beaucoup mieux intégrée à la communauté nationale que partout ailleurs en Europe. D’abord, parce qu’une très grande majorité a partagé la même Histoire et partage aujourd’hui la citoyenneté française. Ensuite, parce que le modèle républicain fondé sur l’école exerce une fonction unificatrice. La critique faite à la laïcité comme contribuant à accroître les tensions me paraît superficielle. Cette critique méconnaît le sens profond de la laïcité et son rôle émancipateur en cristallisant sur le voile et la burqa. Cette critique, en fait, met en cause la République et son enracinement dans l’héritage des Lumières. Le modèle républicain, par l’ambition inscrite dans sa devise, et notamment par l’invocation de l’égalité, crée peut-être des frustrations – car il y a toujours un écart entre l’idéal et le réel -, mais les valeurs républicaines sont aussi une incitation à l’action publique. La spécificité de la France est que son modèle privilégie le commun et tend plutôt à décourager la communautarisation de la société. Mais l’islam, selon moi, peut fort bien s’en accommoder. On peut être citoyen ET musulman. C’est l’intérêt vital de notre pays que d’en faire la démonstration.
La France peut-elle peser plus que son poids dans les affaires mondiales ? Si oui, comment ?
Même si l’Europe, après deux guerres mondiales, a cessé d’être hégémonique, et même si le poids démographique de la France s’est beaucoup réduit depuis le XVIIIe siècle, elle peut toujours peser plus que son poids dans les affaires mondiales. Entre les États-Unis et la Chine qui domineront le XXIe siècle, elle est le pays européen le plus à même de faire avancer le projet d’une « Europe européenne », de l’Atlantique à la Russie, tel que l’avait déjà anticipé le général de Gaulle dans les années 1960. Le partenariat entre Paris, Berlin et Moscou doit s’organiser de manière à permettre aux pays européens de garder voix au chapitre. La France dispose encore de la gamme complète des moyens de la puissance, au plan diplomatique, militaire, économique et culturel. Elle ne doit pas s’en dessaisir. C’est la volonté politique persévérante des gouvernements successifs de donner vie à ce projet d’ « Europe européenne » qui fait le plus défaut. Mais de Gaulle, à gauche et à droite, redevient à la mode …
Qui a intérêt à ce que la France soit moins active sur la scène internationale ?
C’est de Gaulle qui, justement, rappelait qu’« un véritable État n’a pas d’amis ». Que la France devienne un musée ne gêne évidemment personne, et en particulier pas nos amis américains. Au contraire : c’est grâce à leurs dons généreux que le château de Versailles a pu être restauré. Mais si la France veut rétablir sa relation avec la Russie et y associer l’Allemagne et si elle veut conduire dans le monde arabo-musulman une politique de justice et de progrès, alors quelles levées de boucliers en perspective !
Pour répondre précisément à votre question : personne ne souhaite que la France soit active pour défendre son intérêt national, mais l’Humanité entière devrait souhaiter que la France s’active pour éviter le duopole étouffant de la Chine et des États-Unis sur les affaires mondiales et pour que soit relevé le défi de civilisation qui nous est jeté, afin de justement faire reculer l’idée d’un « choc des civilisations ».