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Diplomacy & Defense Think Tank News

100. Geburtstag von Herbert Kolfhaus

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 28/09/2016 - 11:17
Herbert Kolfhaus, geboren am 10. Oktober 1916 in Frankfurt am Main, starb am 17. Januar 1987 in München.

Le débat Clinton/Trump a-t-il changé la donne ?

IRIS - Wed, 28/09/2016 - 11:15

Après les multiples attaques personnelles auxquelles se sont livrés les deux candidats à l’élection présidentielle, le débat d’hier a-t-il finalement débouché sur une confrontation d’idées ? Quelles ont été les attitudes des deux candidats ? Hillary Clinton a-t-elle semblée plus sereine ?

Non. Le débat d’hier n’a pas vraiment donné lieu à un débat de fond. L’opposition entre Donald Trump et Hillary Clinton reste, en ce sens, conforme à la campagne et les deux candidats en partagent la responsabilité. Le républicain, d’une part, pour ses déclarations provocantes, souvent réductrices, et pour sa tendance à établir des contre-vérités ainsi que des informations erronées. La démocrate, d’autre part, qui peut être critiquée pour son incapacité à proposer un véritable programme dans cette campagne. Madame Clinton semble se cantonner à mettre en avant son expérience en tant que secrétaire d’Etat, de sénatrice de l’Etat de New-York et de First Lady.
Durant une grande partie du débat, Trump a donné l’impression d’avoir cherché à se maîtriser, à modérer ses prises de position et à paraître présidentiable comme il le fait depuis son investiture. Sur la fin du débat, il a cependant brisé l’armure en adoptant une attitude plus vindicative, agressive, voire nerveuse, attitude qui était la sienne durant les primaires républicaines. Hillary Clinton, en revanche, s’est montrée plus sereine. En démontrant notamment ses capacités à répondre aux questions de manière plus juste et modérée. Aux reproches qu’elle serait incapable d’enchainer une campagne et cinq ans de mandat présidentiel, l’ex-First Lady a mis en avant son expérience et l’endurance dont elle a fait preuve au département d’Etat, pour lequel elle a visité 112 pays, signé plusieurs traités et géré des dossiers brûlants. En ce sens, elle a semblé supérieure à son adversaire au cours du débat.
Bien que meilleure, lundi, je ne pense pas que la prestation d’Hillary Clinton l’ait été suffisamment pour qu’elle soit en mesure de mettre un coup d’arrêt à la montée de Donald Trump, en pleine progression dans les sondages.

L’actualité américaine est actuellement dominée par les questions raciales, sécuritaires et de politique étrangère. Quelles ont été les positions des candidats sur ces thématiques ?
La sécurité, avec l’emploi, fait partie des principales préoccupations des Américains. Après les attentats et les émeutes en Caroline du Nord, cette question s’invite de nouveau dans la campagne.
Hillary Clinton a, quant à elle, pris une posture plus modérée, mais ses discours ont moins d’impact sur l’opinion. En qualifiant d’« inacceptables dans une démocratie » les émeutes raciales et les problèmes liés aux forces de police en Caroline du Nord, elle adopte l’attitude qui doit être celle du président Obama. En pleine campagne, elle doit plutôt donner une dimension populiste à ses discours et se présenter comme celle qui fera, du vivre ensemble, une réalité aux Etats-Unis.
Sur ces questions, Donald Trump a fait, en revanche, preuve de lucidité et il a profité des problèmes de santé d’Hillary Clinton pour marquer des points. Il entend rassurer les Américains en se présentant comme le candidat légitime dans la lutte contre l’insécurité. En Caroline du Nord, il a dénoncé les discriminations vécues par les minorités noires. Un discours à contre-courant par rapport aux propos tenus par le républicain ces derniers mois. Il se donne ainsi, l’opportunité de susciter la sympathie des électeurs noirs qui resteront, sans doute, réfractaires au vote Trump. Toutefois, la Caroline du Nord, un Etat clé, bascule progressivement en faveur du milliardaire.
Sur la politique étrangère, les deux candidats ont refusé de rentrer dans un débat de fond. Donald Trump a mis en avant les nombreux changements qu’il souhaite opérer une fois élu tandis qu’Hillary Clinton s’est contentée de valoriser son expérience de secrétaire d’Etat. Les divergences entre le républicain et la démocrate demeurent néanmoins fondamentales. Trump, d’une part, se fait l’apôtre du réalisme en privilégiant l’intérêt national en toutes circonstances. Son réalisme, proche de la pensée d’Henri Kissinger, se traduit par une prise d’initiative quand la situation le permet, un désengagement ou un retrait dans les dossiers où les intérêts américains ne sont pas suffisamment concernés, ainsi qu’une remise en cause des alliances stratégiques et des relations américaines avec certains compétiteurs, notamment la Russie. Avec Donald Trump, le réalisme ferait son grand retour à la maison blanche.
Hillary Clinton, est, en revanche, une libérale convaincue. Elle met en avant les institutions internationales, elle prône une certaine responsabilité des Etats-Unis dans les affaires du monde. Son discours est proche du mode d’action de l’administration Bill Clinton.
Donald Trump et Hillary Clinton symbolisent deux visions différentes des relations internationales. En l’absence de débats de fond, ces visions n’ont malheureusement pas été mises en lumière.

L’Amérique assistera à deux nouvelles confrontations entre Hillary Clinton et Donald Trump. Un candidat peut-il remporter les élections sur un débat ?
Contrairement au système français où un seul débat est organisé entre les deux candidats, le système américain permet à celui qui perd le premier round, de se rattraper et de remporter les deux prochains. Cela avait notamment bénéficié à Barack Obama, lorsqu’en 2012, Mitt Romney se montre beaucoup plus convaincant que lui lors du premier débat. Les 2e et 3e débats avaient alors permis au président sortant de rendre meilleure copie et d’inverser le rapport de force.
L’enjeu de ces débats, très suivis aux Etats-Unis, est de convaincre ces 20% d’indécis, qui ne savent pas encore précisément pour qui ils voteront. En 1960, le débat entre Kennedy et Nixon ont joué en la faveur du premier qui a remporté les élections. En 1988, l’attitude, très hésitante, de Micheal Dukakis lors du débat face à Georges Bush ont contribué à sa défaite. Victorieux en 1988, l’attitude de Georges Bush lui fera défaut en 1992 lorsque, face à Bill Clinton, il regarde plusieurs fois sa montre, laissant croire que les débats l’ennuient.
Dans le cas d’Hillary Clinton, l’on ne peut pas dire que le débat de mardi ait été décisif. Cela fait trois semaines que Donald Trump progresse dans les sondages aux dépends de son adversaire. Si la prestation de la démocrate a été bonne, elle ne l’a pas suffisamment été, selon moi, pour inverser la tendance. La victoire dépendra peut-être des deux prochains débats. Elle dépendra aussi des capacités des candidats à aller à la rencontre et à convaincre les électeurs des 5 Etats clés qui seront décisifs dans la campagne (Ohio, Caroline du Nord, Floride, Colorado, Nevada). Donald Trump pour l’emporter, devrait conquérir les 5 Etats, selon les sondages, il est désormais en tête dans quatre. Les élections s’annoncent serrées.

IVG : Laurence Rossignol veut transformer l’appel à la réflexion en délit

Fondapol / Général - Wed, 28/09/2016 - 11:03

Favorable au droit à l’IVG, j’estime que la décision d’y recourir est d’une extrême gravité. Mon opinion est en passe de devenir un délit. C’est ce que vient d’annoncer la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, au micro de France Info, le 17 septembre. L’interview commence par une entrée […]

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Gender and Federalism Workshop

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 28/09/2016 - 06:17
Gender and Federalism Workshop

Mario Draghi im Bundestag: Euroraum ist noch immer fragil

SWP - Wed, 28/09/2016 - 00:00
Die Maßnahmen der EZB zur Stabilisierung des Euroraums sind derzeit alternativlos, aber nicht für eine nachhaltige Beilegung der Eurokrise geeignet. Ohne kollektive Bemühungen der Eurostaaten geht es nicht, meint Paweł Tokarski.

Nachruf auf Shimon Peres: Brückenbauer und Wegbereiter der deutsch-israelischen Beziehungen

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 28/09/2016 - 00:00
Die Konrad-Adenauer-Stiftung trauert mit seiner Familie und dem israelischen Volk um Shimon Peres.

Lehren aus dem Stresstest. Was die EU aus der Flüchtlingskrise gelernt hat – und noch lernen muss

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 28/09/2016 - 00:00
Die Europäische Union hat in den vergangenen sechzehn Monaten im Rahmen der Flüchtlingskrise sehr viel Kritik einstecken müssen. Trotz eines schwierigen Beginns hat die Europäische Union in den vergangenen Monaten jedoch in vielen Feldern Handlungsfähigkeit bewiesen und zahlreiche Maßnahmen und Reformen beschlossen. Das vorliegende Papier geht detailliert auf diese Reformen ein und zieht eine Zwischenbilanz der EU-Politik der vergangenen 16 Monate.

Das flexible Zweiverdienermodell und seine vielfältigen Chancen

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 28/09/2016 - 00:00
Junge Menschen favorisieren eine partnerschaftliche Aufteilung von Beruf und Familienarbeit. Im Zweiverdienermodell lassen sich politisch definierte Ziele besser erreichen. Familienpolitische Reformen wie Kita-Ausbau und Elterngeld üben einen positiven Einfluss auf die Geburtenrate und die Frauenerwerbstätigkeit aus. Der Schlüssel zu einem familienphasen-sensiblen Zweiverdienermodell liegt im Arbeitsmarkt: Es bedarf mehr qualifizierter Teilzeitstellen, langfristige Rückkehrperspektiven in Vollzeitarbeit und Karrierepfade, die temporäre familienbedingte Auszeiten ermöglichen.

Investing in Peace and the Prevention of Violence in West Africa and the Sahel

European Peace Institute / News - Tue, 27/09/2016 - 21:00

On Tuesday, September 27th, IPI together with the United Nations Office for West Africa and the Sahel, and the Permanent Mission of Switzerland to the United Nations, cohosted a policy forum event to share and discuss the conclusions and recommendations of a regional conversation on “Investing in Peace and the Prevention of Violence in West Africa and the Sahel” held in Dakar, Senegal on June 27-28, 2016.


Click here to view the event video on Ustream>>

The Dakar seminar addressed the nature of violent extremism in West Africa and the Sahel-Sahara sub-regions—as perceived by those affected by it. It examined approaches to the phenomenon that promoted a shift from simply addressing the factors that drive and sustain violence to strengthening those associated with peaceful and resilient societies—including social, economic, and political inclusion, as well as improved state-society relations. Participants discussed the policy implications of such a shift, and made a number of recommendations on how best to invest in peace in order to prevent violence and its various manifestations. They also examined how the UN and its partners can best support national governments and local communities in this endeavor, including by developing a shared regional perspective on the implementation of the UN Secretary-General’s Plan of Action to Prevent Violent Extremism (A/70/674).

Opening Remarks:
H.E. Mr. Olivier Zehnder, Deputy Permanent Representative, Permanent Mission of Switzerland to the United Nations
H.E. Mr. Fodé Seck, Permanent Representative, Permanent Mission of the Republic of Senegal to the United Nations

Speakers:
Mr. Mohamed Ibn Chambas, Special Representative of the UN Secretary-General and Head of the United Nations Office for West Africa and the Sahel (UNOWAS)
Ambassador Jean-Daniel Bieler, Special Adviser for Central Africa, Human Security Division, Federal Department of Foreign Affairs of Switzerland
Ms. Djeinaba Touré, Je M’Engage, Mauritania
Mr. Aslam Souli, Vice President, National Youth Initiative against Terrorism, Tunisia
Mr. Ahmed Labnouj, Interpeace, Libya

Moderator:
Dr. Youssef Mahmoud, Senior Adviser, International Peace Institute (IPI)

Les paris sportifs : « Un fléau plus important que le dopage »

IRIS - Tue, 27/09/2016 - 17:33

Pour Pascal Boniface, le trucage de paris sportifs est un phénomène autant voire plus important que le dopage. Mais la lutte s’organise, estime-t-il. Raison pour laquelle le nombre d’affaires qui éclatent au grand jour ne cesse d’augmenter.

En matière de tricherie dans le sport, on pense en premier lieu au dopage, qui a fait couler beaucoup d’encre ces dernières années. Mais les paris sportifs ne sont-ils pas un fléau plus grave, dans un milieu où les enjeux financiers sont énormes ?

L’ampleur du phénomène est très grande. Ce fléau est certainement encore plus important que le dopage, puisqu’il est multiforme et peut concerner plusieurs acteurs. Il met en cause l’intégrité des compétitions. Et permet des liens entre le crime organisé et le sport. Mais ce danger est de plus en plus pris en compte par les différentes instances sportives et les pays. Il y a une convention européenne en la matière. En Chine, les pouvoirs publics, qui étaient assez peu préoccupés par ce type de dérives, voire bienveillants à leur égard, commencent à s’organiser. Interpol également. Il y a eu un temps de retard par rapport à la lutte contre le dopage. Mais désormais, c’est un phénomène mieux identifié. Et comme pour le dopage, ce n’est pas parce qu’il y a plus d’affaires qui éclatent au grand jour, qu’il y a plus de paris truqués. Au contraire, cela signifie qu’ils sont davantage identifiés et dénoncés.

Que peut-on faire ? Est-il possible d’empêcher que des joueurs parient contre leur propre équipe, par exemple ?

C’est évidemment le pire cas d’espèce : qu’un joueur parie sur sa propre défaite. C’est le vieux mythe du boxeur qui se couche parce qu’on a parié sur sa perte. La légende est connue. De la prévention est faite dans les clubs. Quelques cas ont été révélés. Les moyens de surveillance dont on dispose aujourd’hui laissent penser que l’impunité recule. Mais comme pour le dopage ou la criminalité, il n’y a pas de risque zéro. C’est une lutte sans fin. Il y a deux excès à éviter : le déni de réalité et le « tous pourris ». Les clubs et les responsables de loterie légale eux-mêmes luttent contre ces dérives car s’ils se retrouvent impliqués dans des affaires de paris truqués, ils tuent la poule aux oeufs d’or. Ces dernières sont les premières victimes des paris truqués parce que si les joueurs ont l’impression que tout est joué à l’avance, ils ne vont plus parier.

Ces dernières années, le sponsoring par des entreprises de paris en ligne a explosé. Clubs et fédés ne sont-ils pas les victimes consentantes de ce business ?

Si un opérateur de paris qui sponsorise un club est pris la main dans le sac, son business plan est détruit. Le problème des paris truqués ne vient pas des entreprises qui ont pignon sur rue, mais d’autres opérateurs « gris ». Pour lutter contre cela, il faut certainement harmoniser les sanctions au niveau européen. Et développer le contrôle du jeu en ligne. En France, l’Arjel, l’autorité de régulation des jeux en ligne, détecte assez facilement les paris suspects. Il faudrait sans doute aussi limiter ce sur quoi on peut parier. Aujourd’hui, on peut miser sur l’équipe qui obtiendra le premier corner, etc. On pourrait limiter les paris aux résultats des matchs. Car on peut très bien truquer des paris sans truquer le résultat d’un match. Le problème aujourd’hui ne se situe pas au niveau des grands clubs, car corrompre le Real ou Manchester United, cela coûterait beaucoup trop cher. C’est dans les niveaux inférieurs qu’il y a des problèmes de corruption et de détournement de l’intégrité du sport.

Propos recueillis par Corentin di Prima

« Je crois que l’on arrive au bout du phénomène Trump »

IRIS - Tue, 27/09/2016 - 16:37

Que retenez-vous de ce premier débat Clinton-Trump ?

Le débat a vraiment été intéressant. Je n’ai pas vu le temps passer malgré l’heure peu favorable en France… Donald Trump n’est pas sorti de sa posture habituelle, comme s’il était en meeting avec des formules assez générales, un peu toutes faites. Comme face aux questions du modérateur sur le financement de sa politique fiscale. Je pense d’ailleurs qu’il ne sait pas comment la financer… Hillary Clinton était ultra-préparée, maîtresse d’elle-même, maniant même l’humour et la pugnacité, avec des formules bien préparées comme sur les positions racistes de Trump contre Obama. Pour moi, elle a gagné des points mais il ne faut pas pour autant tirer des conclusions hâtives. Il reste deux débats et les sondages sont serrés.

Trump conserve-t-il toutes ses chances ?

Ça va se jouer dans cinq à six États décisifs. Il faut remarquer que Donald Trump les a martelés en évoquant le Michigan, l’Ohio, la Floride. Il essaie de séduire dans ces États-là qui lui sont assez favorables. Mais je crois que l’on arrive au bout du phénomène Trump. Son succès est basé sur la provocation, la défense du petit peuple blanc. Pour l’instant, il ne semble pas trop capable d’aller au-delà de son électorat. Ce qui ne veut d’ailleurs pas dire qu’il va perdre. Il ne faut surtout pas le sous-estimer.

Qu’est-ce qui séduit les Américains chez Trump ?

C’est le phénomène du discours anti-élites, anti-système. De cette partie de l’électorat qui se méfie des élites politique et financière, de la mondialisation et de l’évolution démographique. C’est à peu près la même chose qui se passe en France avec la campagne de Nicolas Sarkozy qui fait du Trump. Il s’agit de jouer avec l’identité, de faire du storytelling autour de l’identité économique, historique, raciale et patriarcale.

Comment Hillary Clinton répond-elle sur son appartenance au système et son supposé manque d’endurance ?

Lors du débat, Donald Trump a beaucoup martelé sur le fait qu’Hillary Clinton est depuis longtemps au pouvoir. Mais elle a fait valoir son expérience positive, son expérience de femme d’État : « OK, j’appartiens au système mais j’ai voyagé dans 112 pays, j’ai signé des accords de paix… » De ce point de vue, elle a réussi à relancer sa campagne après sa maladie. On sent une nouvelle dynamique, appuyée par son camp, une véritable machine de guerre.

Pourquoi Clinton ne fait-elle pas plus la différence face aux excès de langage de son adversaire ?

Elle n’arrive pas à creuser l’écart parce qu’elle n’arrive pas à convaincre les jeunes. Elle ne fait pas rêver car elle ne promet pas le renouveau. Dans sa manière d’être ou de se vêtir, elle reste très classique, à la différence de l’écologiste Jill Stein ou du libertarien Gary Johnson (on les oublie mais ils se présentent aussi). Comme pour son adversaire d’ailleurs, elle a plutôt un électorat qui se situe au-delà de 40 ans.

Propos recueillis par Olivier Berger

Las FARC quieren hacer política en Colombia: ¿podrán?

Real Instituto Elcano - Tue, 27/09/2016 - 14:56
Opinión - 27/9/2016
Carlos Malamud
Las FARC se han mostrado predispuestas a transformar su pesada y jerarquizada estructura militar en un moderno aparato político capaz de participar en la luchas electorales e institucionales.

Colombie, accords de paix : quels impacts pour la population et l’économie colombiennes ?

IRIS - Tue, 27/09/2016 - 12:34

L’accord de paix avec les FARC, qui met fin à un conflit cinquantenaire et qui doit encore être validé par référendum, changera-t-il, selon vous, le quotidien des Colombiens ?

Le conflit changera le quotidien d’une certaine catégorie de Colombiens. Les FARCS sont essentiellement ancrés dans des zones rurales. La paix est susceptible d’apporter des améliorations dans la vie de ceux qui vivent dans ces régions, mais pour les habitants de grandes villes comme Bogota, Medellín, Cali, cette nouvelle parait presque aussi lointaine que pour un Européen.

Pourquoi certains politiques colombiens s’opposent-ils à l’accord ?

Les principaux opposants à l’accord sont deux anciens Présidents de Colombie : Alvaro Uribe (2002-2010), Andres Pastrana (1998-2002). Les raisons de l’opposition de ce dernier sont difficiles à comprendre. Il avait lui-même tenté de négocier un accord de paix à l’issue duquel il avait concédé aux FARC un territoire grand comme la Suisse. Mais, mal préparées, les négociations n’avaient abouti à rien de concret. Une affaire d’orgueil se cache-t-elle derrière ce refus, alors que ses successeurs réussissent là où il a échoué ?

Quant à Alvaro Uribe, il fait partie de ces notables de l’intérieur de la Colombie qui ont été victimes de tentatives d’enlèvement de la part des FARC, de chantages financiers, et qui ont activement participé à des combats plus ou moins légaux dans la guerre contre la guérilla. Alvaro Uribe représente une Colombie, rurale, héritière d’un monde, qui n’est plus celui d’aujourd’hui.

Quel sera l’impact des accords de paix en Colombie sur le trafic de drogue à l’échelle nationale et internationale ? 

La drogue fait partie des six points négociés dans le cadre de l’accord entre les FARC et le gouvernement colombien. En signant les accords de paix, les guérilleros s’engagent à abandonner leurs activités de trafic de drogue. Pendant plusieurs années, les FARC ont été accusés d’être un groupe de narcoterroristes, les auteurs de cette appréciation, laissant ainsi entendre que la résolution du trafic des stupéfiants était liée à une victoire militaire ou à un accord sur le trafic de drogue avec les seules FARC.

La situation est, en réalité, plus complexe. Le trafic de stupéfiants brasse beaucoup d’argent et touche la totalité de la société colombienne. En marge des accords de paix, plusieurs groupes armés restent actifs sur le territoire. L’ELN (l’Armée de libération nationale), seule guérilla encore en activité, et les anciens paramilitaires. Uribe avait négocié une cessation des hostilités avec ces derniers. Elle n’a pas donné les résultats escomptés. Une grande partie des paramilitaires s’est reconvertie dans le trafic de stupéfiants en créant ou renforçant des bandes criminelles, BACRIMS dans le jargon politique colombien. Si l’Etat colombien n’occupe pas le terrain, l’ELN ou les bandes criminelles risquent de se réapproprier les zones de trafics abandonnés par les FARC.

Quels sont les enjeux socio-économiques de la Colombie, aujourd’hui ? La paix peut-elle relancer la croissance et rendre le pays plus compétitif sur le plan commercial ?

La Colombie est déjà un pays compétitif. Elle fait partie des rares pays d’Amérique latine, avec notamment la Bolivie et le Pérou, qui affichent, encore aujourd’hui, une croissance positive. Anticipant les accords avec les FARC, les autorités ont d’ores et déjà lancé une offensive destinée à attirer les investisseurs étrangers. La paix devrait notamment permettre au gouvernement de diminuer ses dépenses de sécurité (armée et police), au profit de dépenses et d’investissements destinés au développement et à l’amélioration des infrastructures du pays. Certains experts estiment que la fin de la guerre pourrait faire gagner un à deux points de croissance à la Colombie.

Les accords de paix laissent envisager des horizons meilleurs pour la Colombie, d’autant plus que les accords ont été  bien accueillis par la communauté internationale. Le Secrétaire général de l’ONU, les Secrétaires d’Etat des Etats-Unis, du Vatican ainsi que quinze présidents d’Amérique latine ont fait acte de présence à Carthagène, lieu de signature des accords en Colombie, tout comme les responsables de grandes institutions financières internationales, dont la Banque mondiale, la Banque interaméricaine de développement, le FMI. Pourquoi ? Le monde, tel qu’il est aujourd’hui, laisse peu d’occasions de se réjouir. Parmi les nombreux conflits d’aujourd’hui, en Afrique, au Moyen-Orient, mais aussi en Europe de l’Est, la Colombie est un des rares exemples de résolution qui aboutit par la voie de négociations de paix.

Néanmoins, la présence européenne, modeste, est surprenante compte tenu de la portée d’un accord dont l’exemplarité dépasse la Colombie. L’Espagne, en crise, a délégué son ancien roi, Juan Carlos, et les autres pays membres de l’Union, leurs ministres des Affaires étrangères, ou vice-ministres et ministres délégués.

MEDMIG Research Brief: Understanding the dynamics of migration to Greece and the EU

ELIAMEP - Tue, 27/09/2016 - 11:56

This Research Brief presents findings in relation to refugees and migrants who traveled via the Eastern Mediterranean Route from Turkey to Greece during 2015. The research took place in collaboration with ELIAMEP between September 2015 and January 2016

The Brief focuses on four main themes: a) The factors affecting the decision to leave, b) Journeys and routes taken to reach Greece, c) Intended destinations of those migrating, and d) the use of smugglers to facilitate the journey. Υοu can find here more information.

Christen in der Politik

Hanns-Seidel-Stiftung - Tue, 27/09/2016 - 11:40
Zwischen Kompromiss und Kompromittierung? Unter diesem Motto widmeten sich altgediente, junge und aktive Politiker/innen sowie Wissenschaftler unter anderem der Frage, ob man mit der Bergpredigt Politik machen kann.

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