« La République démocratique du Congo n’est plus qu’à 90 minutes d’une qualification historique pour la Coupe du monde, 52 ans après notre unique participation », a déclaré le Président Félix Tshisekedi, lundi 8 décembre 2025, devant le Parlement.
La cité de Luvungi dans la plaine de la Ruzizi (Sud-Kivu) est désormais entre les mains de l’AFC-M23 depuis le week end dernier. Un des notables de Luvungi, contacté par Radio Okapi, affirme que les rebelles ont procédé lundi 8 décembre à la désignation d’un nouveau chef de la cité.
L’ancienne équipe dirigeante de Luvungi ayant fui, le chef de la cité voisine de Kamanyola a été désigné pour administrer les deux entités.
Revue de presse du mardi 9 décembre 2025
Les journaux parus mardi 9 décembre à Kinshasa commentent abondamment le discours sur l’état de la Nation, prononcé la veille par Félix Tshisekedi devant le Parlement.
Député de l’Union sacrée, Yannick Mambu, estime que le discours prononcé par le Président de la République devant le Parlement a été un "moment de vérité, de clarté, de lucidité et de fermeté".
Près de 70 % des déplacés du site de Kigonze en Ituri ont quitté le camp pour se réfugier dans les habitations environnantes. Beaucoup ont passé la nuit dehors, sous les arbres ou sur les vérandas des habitants, par peur d’être arrêtés lors des bouclages menés régulièrement par les services de sécurité. Environ 80 déplacés ont été interpellés ces deux derniers mois, dont une vingtaine déjà relâchée.
Prince Epenge, porte-parole de la plateforme d'opposition Lamuka, a salué « l'aveu d’échec », du Président Félix Tshisekedi ce 8 décembre devant le Parlement ; qualifiant l'accord de paix de Washington signé le 4 décembre de « mort-né ».
Nicéphore Dieudonné Soglo, l'ancien président du Bénin, a « condamné avec la plus grande fermeté » la tentative de coup d'Etat militaire survenue dimanche 7 décembre au Bénin.
Dans une déclaration rendue publique ce lundi 8 décembre, l'ancien président du Bénin et premier président de l'ère démocratique a condamné la tentative de coup d'Etat perpertrée le 7 décembre dernier au Bénin. « J'ai pris connaissance avec consternation et une grande indignation des informations faisant état d'une tentative de coup d'État militaire visant la déstabilisation des institutions de la République du Bénin », a écrit l'ex président du Bénin.
Nicéphore Dieudonné Soglo a salué la réaction rapide des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qu'il décrit comme les garantes de la stabilité institutionnelle : « Grâce à la bravoure des Forces de Défense et de Sécurité, notre pays a évité le pire. Au prix du sacrifice suprême, elles ont su préserver l'intégrité de la République ». Il souligne que les militaires ont fait preuve de « loyauté » et de « professionnalisme » dans la gestion des événements.
L'ex-président dit également sa proximité avec le chef de l'État en exercice. Nicéphore Dieudonné Soglo a salué « le Président de la République, Patrice Talon, qui a su coordonner avec le Commandant militaire les opérations ayant permis de montrer une fois de plus la solidité de notre pays face à cette épreuve ». Pour lui, la tentative de putsch est injustifiable d'autant plus que le chef de l'État « n'est pas candidat à un 3ᵉ mandat ».
Nicéphore Dieudonné Soglo a appellé à l'unité nationale dans cette période de tension. « J'en appelle au sursaut patriotique, à l'apaisement et à l'unité nationale afin que notre Nation continue d'avancer sur le chemin de la paix, du progrès et de la démocratie », déclare-t-il. Il invite les citoyens à « apporter leur soutien au Président Talon et à son gouvernement ».
L'ancien président a exprimé également sa « profonde tristesse » après l'annonce des pertes en vies humaines. Il a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et salué la mémoire des victimes : « Que la mémoire de leurs proches disparus demeure à jamais une source d'inspiration, de force et d'unité pour notre Nation ». Il a adressé un message particulier au général Bertin Bada, dont l'épouse a été tuée lors des événements, la qualifiant d'« amazone des temps modernes ».
Il a souhaité « un prompt et total rétablissement » aux blessés. Nicéphore Dieudonné Soglo a conclu sa déclaration en appelant à la résilience nationale : « Que Dieu protège notre pays et bénisse chacun de ses filles et fils ».
Réuni en Conseil extraordinaire élargi aux Ministres conseillers et haut commandement militaire ce lundi 8 décembre 2025, le gouvernement a fait le point sur la mutinerie du 7 décembre 2025 qui a été « planifiée pour démettre le Président » et renverser l'ordre constitutionnel.
« Le groupuscule de soldats … avait planifié de démettre de ses Fonctions le Président de la République lui-même ». Les mutins visaient aussi à « soumettre les Institutions de la République », selon le point fait sur la mutinerie du 7 décembre en Conseil extraordinaire des Ministres.
La nuit débute vers 2h du matin. Les assaillants se présentent au domicile du général Bertin Bada. Le directeur du cabinet militaire échappe au groupe. Son épouse est mortellement blessée.
Le commandement demande alors un soutien de la base militaire de Togbin. Celle-ci tarde. Le colonel Faïzou Gomina est dépêché sur place, mais il est « violenté et fait otage ». La mutinerie prend corps à la base.
Les mutins poursuivent leur progression. Ils s'en prennent ensuite au général Abou Issa, chef d'état-major de l'Armée de terre. Il résiste mais est enlevé par une « équipe supposément venue en renfort ».
Vers 5h, les assaillants atteignent la résidence présidentielle. La Garde républicaine est en position. De violents échanges s'ensuivent. Le Président assiste aux combats, « aux côtés des éléments de la Garde Républicaine ». Les mutins battent en retraite.
Ils s'emparent alors de la Télévision nationale. Ils y lisent une déclaration avant d'être délogés. Puis tentent de rouvrir un front à Togbin. L'armée loyaliste encercle la base.
Pour éviter un affrontement lourd en zone habitée, des « frappes aériennes ciblées, chirurgicales » sont décidées. Les mutins fuient. Plusieurs sont arrêtés.
Le général Abou Issa et le colonel Gomina sont finalement libérés à Tchaourou lundi à l'aube.
M. M.
Au lendemain du coup d'Etat déjoué par l'Armée béninoise, le chef de l'Etat Patrice Talon et ses ministres ont tenu lundi 8 décembre 2025, une session extraordinaire du Conseil des ministres. Au cours de le rencontre élargie à la hiérarchie militaire et aux ministres conseillers, un point global de la situation a été fait.
Patrice Talon et son gouvernement en session extraordinaire du Conseil des ministres au lendemain du coup de force orchestré par un groupe de mutins. Au cours de la rencontre, le chef de l'Etat a exprimé ses remerciements à l'ensemble du Peuple béninois pour son soutien indéfectible et son attachement à la bonne marche du pays. Il a félicité à l'occasion l'Armée béninoise et ses responsables qui ont su montrer leur loyauté et leur sens du devoir républicain.
Des instructions ont été données afin que les familles de ceux qui se sont sacrifiés
en défendant la patrie soient assistées convenablement.
Le président de la République s'est par ailleurs félicité de la solidarité des pays de la CEDEAO, en particulier le Nigeria et la Côte d'Ivoire.
Il n'a pas manqué d'inviter le Gouvernement et le Peuple tout entier à voir dans cette épreuve, un motif de continuer à bâtir un Bénin fort et résilient, qui protège l'ensemble de ses enfants mais où chacun devra aussi apprendre à répondre de ses actes surtout lorsqu'ils se révèlent attentatoires aux intérêts du pays.
Le chef de l'Etat a affirmé sa conviction que le Bénin va poursuivre sa marche vers le progrès et que les filles et fils du pays devront tirer tous les enseignements de ces événements pour qu'ils ne se reproduisent plus jamais.
F. A. A.
Des forces régionales ont appuyé l'armée béninoise dans la journée du 7 décembre, lors de la tentative de coup d'Etat, selon le Conseil des ministres extraordinaire tenu ce lundi 8 décembre 2025.
Dès les premières heures du soulèvement du dimanche 7 décembre 2025 au Bénin, la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a été informée.
« La coopération sous-régionale s'est mise en branle, sous l'égide de la CEDEAO et à la demande de notre pays. Le Nigeria nous est dès lors venu en assistance en menant des frappes en fin de journée, par son aviation militaire qui a immobilisé certains des engins blindés », a indiqué le Conseil des ministres extraordinaire tenu lundi 8 décembre 2025.
L'opération déroulée « sans pertes en vies humaines » a permis de mettre en déroute les premiers assaillants et le contrôle de la base de Togbin à Fidjrossè.
Dans la nuit, « une force en attente de la CEDEAO composée de soldats nigérians » a été déployée à Cotonou. Logée à la base de Togbin, cette force a appuyé l'armée béninoise.
« Une force spéciale est venue de Côte d'Ivoire en cette même fin de journée du dimanche pour se positionner à Cotonou en vue d'autres actions si besoin en était », précise le gouvernement.
L'armée béninoise déjà mobilisée autour de Togbin et de la résidence présidentielle, s'est appuyée sur ce renfort régional pour verrouiller les derniers points de tension.
Lors du Conseil des ministres élargi aux Ministres conseillers et au haut commandement militaire, le Chef de l'Etat Patrice Talon a salué « la solidarité des pays de la CEDEAO, en particulier le Nigeria et la Côte d'Ivoire ».
M. M.
Réuni en session extraordinaire ce lundi 8 décembre 2025, sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon, le Conseil des ministres a annoncé que la mutinerie ayant secoué le Bénin dans la nuit du 6 au 7 décembre a pris naissance au sein de la base militaire de la Garde nationale de Togbin.
Les conclusions du point détaillé en Conseil des ministres établissent que le groupuscule de soldats auteurs de l'insurrection a coordonné ses opérations depuis la base militaire de Togbin, d'où sont sortis armes, blindés et premières équipes d'assaut.
Selon le gouvernement, les mutins ont d'abord ciblé des officiers supérieurs afin de neutraliser le commandement militaire. Le général Bertin Bada, directeur du cabinet militaire, a échappé de justesse à une attaque meurtrière qui a coûté la vie à son épouse. Le colonel Faïzou Gomina, commandant de la base de Togbin dépêché en renfort, y a été séquestré, révélant que la mutinerie était bien interne à cette caserne.
Les assaillants ont ensuite enlevé le général Abou Issa, chef d'état-major de l'Armée de terre, avant de tenter de s'emparer de la résidence présidentielle à l'aube.
Repoussés par la Garde républicaine après de violents affrontements, au domicile du Chef de l'Etat, ils ont brièvement investi la Télévision nationale pour y diffuser un message.
Cernés à Togbin, les mutins ont tenté d'ouvrir de nouveaux fronts. Pour éviter des combats lourds au cœur d'une zone habitée, des frappes aériennes ciblées ont été menées, notamment avec l'appui du Nigéria dans le cadre de la coopération CEDEAO. La base a ensuite été sécurisée et reprise.
Les officiers enlevés ont été libérés au petit matin du lundi 8 décembre à Tchaourou, où les mutins en fuite tentaient de les exfiltrer.
Le Gouvernement a annoncé l'ouverture d'enquêtes pour identifier les instigateurs de la tentative de renversement et évaluer les dégâts. Tout en saluant la loyauté de l'Armée et la mobilisation sous-régionale, le Président Talon a appelé à tirer tous les enseignements de ces événements afin d'éviter qu'une telle mutinerie ne se reproduise.
Akpédjé Ayosso
La France a formellement condamné la tentative de coup d'Etat survenue au Bénin ce dimanche 7 décembre 2025. C'est à travers une déclaration du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères.
Comme l'Union africaine et la CEDEAO dont elle soutient les efforts, la France condamne la tentative de coup d'Etat au Bénin et appelle au respect de l'ordre constitutionnel et au fonctionnement normal des institutions.
La France annonce qu'elle est mobilisée pour veiller à la sécurité de la communauté française présente au Bénin et appelle à la plus grande prudence.
Un groupuscule de soldats, sous prétextes de revendications fallacieuses, a entrepris une mutinerie au petit matin du dimanche 7 décembre à l'effet de s'attaquer aux institutions du Bénin. Les mesures appropriées ont été prises pour faire échec à cette œuvre. La situation est désormais sous contrôle.
A.A.A