Le Centre Hospitalier International de Calavi (CHIC) franchit un nouveau cap dans la qualité de prise en charge de ses patients et de son personnel. Cette semaine, les équipes de SERVAIR ont intégré les cuisines de l'établissement, marquant le démarrage officiel de la restauration collective.
Bonne nouvelle pour les patients et personnels du Centre Hospitalier International de Calavi. La restauration dans cet établissement est désormais opérationnelle. Elle sera assurée par les équipes de SERVAIR.
Ce projet s'inscrit dans une vision globale du bien-être des patients, en associant sécurité alimentaire, qualité nutritionnelle et plaisir gustatif. Les menus proposés sont élaborés par un chef, et privilégient des produits locaux valorisant ainsi la richesse de la cuisine béninoise.
« Le repas n'est pas un simple service. Il est pensé comme un véritable moment de plaisir et de réconfort pleinement intégré au parcours de soins et au séjour hospitalier », souligne la direction du CHIC. Avec ce lancement, le CHIC confirme sa volonté d'offrir à ses patients et à son personnel une bonne expérience hospitalière.
A.A.A
Le Professeur et ancien député Octave Cossi Houdégbé a rendu l'âme mardi 9 décembre 2025.
Décès de l'homme politique béninois Octave Cossi Houdégbé. L'ancien député et promoteur de l'université privée Houdégbé North American University of Benin (HNAUB) est décédé à l'âge de 80 ans. Le défunt a occupé plusieurs postes en République centrafricaine sous le président André Kolingba à partir de 1981. Il a été chargé de mission du Président de la République ; Secrétaire d'Etat du Président de la République, Chargé des Affaires Financières et Economiques ; Président du Conseil d'Administration des Lignes Centrafricaines et ministre Résident de la NANA-MEMBERE. Il a aussi occupé les postes de Secrétaire d'Etat du Président de la République ; délégué au Ministère de l'Energie, des Mines et de l'Hydraulique et ministre Conseiller du Président de la République, Chargé des Dossiers de l'Economie et Finances, avec rang et Prérogatives de Ministre d'Etat. Octave Cossi Houdégbé est aussi le président fondateur de Houdégbé North American University au Ghana et en Centrafrique.
Il a été élu député à l'Assemblée nationale du Bénin, 7e et 8e législature. Marié et père de plusieurs enfants, Octave Houdégbé porte aussi le titre de Sa Majesté Dada Awignan Médjèmadokokpon. Il a reçu plusieurs distinctions honorifiques telles que Commandeur de l'ordre des Palmes Académiques ; Commandeur de l'Ordre du Mérite Centrafricain ; Grand Officier, Cordon Rouge de l'Etoile Brillante de Chine et Docteur Honoris Causa (HNAUB).
Les condoléances au domicile du défunt au quartier Akpakpa CENSAD débutent le 29 décembre 2025.
A.A.A
La mise en œuvre du Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC) transforme peu à peu plusieurs quartiers de la ville. C'est le cas du quartier Ladji, autrefois insalubre, régulièrement inondé et enclavé.
Situé dans le 6e arrondissement, Ladji bénéficie désormais d'infrastructures modernes qui améliorent la mobilité et le cadre de vie. Grâce au financement de la Banque Européenne d'Investissement et à la coordination de la SIRAT SA, plusieurs ouvrages d'assainissement et aménagements urbains ont été réalisés.
Le PAPC a notamment permis la construction d'un collecteur primaire de près de 1,3 km et le pavage de 1,4 km de rues, soit environ 41.000 m². Lancés en février 2022, les travaux ont rencontré des défis techniques qui ont prolongé leur durée initiale de 12 mois. La supervision a été assurée par le groupement INROS-LACKNER/IGIP AFRIQUE/IGIP/DECO et le pool PAPC de la SIRAT, avec AGETUR pour la maîtrise d'ouvrage déléguée.
« Avant, la voie était impraticable. Personne ne pouvait traverser le rond-point Sainte-Cécile. C'était un calvaire », raconte Georges Gnonlonfoun, chef du quartier. Aujourd'hui, la circulation est fluide, la zone assainie, et de nouvelles activités économiques se sont développées. « Quand vous venez ici les soirs, c'est un autre marché. Aïmonlonfidé, Toyôyômè sont des agglomérations qui ont des constructions sur pilotis. Les jeunes viennent donc ici les soirs pour se distraire, et faire des achats », a indiqué le chef quartier de Ladji.
Le PAPC a également généré jusqu'à 65.000 emplois à l'échelle du programme. « Nous remercions le président Talon de nous avoir donné la possibilité de rentrer chez nous plus facilement. Aujourd'hui, le Bénin a changé. Les bas-fonds sont devenus de grandes voies », confie un riverain.
Malgré ces avancées, certaines voies restent à aménager et des défis structurels persistent, notamment en matière d'électricité et d'accès à l'eau potable. Le chef du quartier appelle les autorités à accompagner la population pour libérer les espaces réservés et protéger les infrastructures contre le vandalisme.
La première édition de la CAM Bénin s'est achevée dans une atmosphère de fête populaire, dimanche 14 décembre 2025, au Centre Sowéto à Cotonou. C'est avec la prestation des artistes "D Blue" et "Vano Baby".
Après un mois de matchs intenses, Akpakpa FootGoal Club a remporté la finale de la première édition de la CAM Bénin face à Kandi FootGoal Club (1-0). Le but a été inscrit dès la deuxième minute de jeu.
Mais bien après le coup de sifflet final, c'est la musique qui a pris le relais sur l'esplanade du Centre Séwoto à Cotonou ce dimanche 14 décembre 2025. Peu après 23h, Vano Baby, guest spécial et Brand Ambassador de la CAM, fait son entrée sous les acclamations. « Azéto Gbèdè » commence avec son titre "Nou towé lè", repris en chœur par les mélomanes.
Puis, silence radio !
« Vous êtes trop éloignés de moi ! », lance Vano Baby au public en langue fon. En quelques secondes, la foule se rapproche du podium, brouillant la frontière entre l'artiste et ses fans.
Le show reprend !
Les titres s'enchaînent dans une ambiance électrique. Madame, Côté, Weekend Mood, Do bandit min, Bô Ébi ou encore Fitè sont repris en chœur par un public compact, téléphones levés, lumières allumées. La communion est totale lorsque Vano Baby relance la foule sur C'est toi. L'artiste termine sa prestation, peu après minuit, avec Adigoué Gboum-Gboum et un autre titre en hommage à la femme.
Un peu plus tôt dans la soirée, l'artiste béninois de la musique urbaine "D Blue" avait déjà donné le ton, juste après la finale et la remise des récompenses.
La soirée avait démarré à 17 heures avec des animations folkloriques, avant le match de classement lancé à 17h45.
À 18h58, le public a assisté à une succession de tableaux culturels mêlant danse Têkê, Zinli et Guèlèdè, exécutés par le groupe Berceau Culture.
Un danseur Guèlèdè, portant trois pots de feu sur la tête, a suscité de longues salves d'applaudissements.
Prenant la parole avant la finale, la présidente du comité d'organisation, Ariane Eteka, a souligné la portée symbolique de l'événement. « Aujourd'hui, c'est la grande fête. C'est la fête des Béninois. C'est aussi la fête des Ivoiriens », a-t-elle déclaré, rappelant l'origine de la compétition.
Des figures du monde artistique dont le zookeur béninois Richard Flash et l'influenceur ivoirien Général Makosso, ont également marqué leur présence.
Akpakpa FootGoal Club, vainqueur de la CAM Bénin est reparti avec une enveloppe de 3 millions de FCFA, tandis que Kandi FootGoal Club, finaliste malheureux, a reçu 1 million de FCFA.
Lokossa FootGoal Club, gagnant du match de classement (3-2) face à Vêdoko FootGoal Club, a décroché la troisième place et 500 000 FCFA.
Des distinctions individuelles ont également été attribuées, avec 250 000 FCFA chacun pour le meilleur buteur et le meilleur joueur du tournoi.
Le vainqueur du jeu de pronostics en ligne a, lui, remporté un ordinateur de la marque béninoise Assuka Spirit.
Compagnie Africaine Morrison (CAM), est une compétition panafricaine qui a révolutionné le Football Petits Poteaux rebaptisé « FootGoal ». Héritée des éditions ivoiriennes, la formule associe sport, culture et communauté dans un format court. Avec huit clubs engagés, la CAM Bénin a mis en valeur les talents issus des quartiers et des villes. Cette première édition au Bénin s'est déroulée avec l'appui de plusieurs partenaires dont l'Agence de Développement de la Culturel (ADAC).
M. M.
La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a entamé, lundi 8 décembre 2025, les opérations de préparation et d'emballage du matériel électoral pour les élections générales de 2026. Cette étape technique, appelée « colisage », a été renforcée par la réception, le mercredi 10 décembre, d'un important lot d'équipements au centre de colisage d'Akpakpa.
La CENA poursuit les préparatifs pour la bonne organisation des élections générales de 2026. L'institution a déjà reçu un important lot d'équipements tels que des cantines métalliques pour le transport sécurisé des procès-verbaux, des sacs et cotons pour les coordonnateurs locaux, ainsi que des encres, encreurs et autres articles indispensables au déroulement du vote. Le lot comprend également des pots de colle, cachets officiels, chasubles d'identification, lampes et piles pour les zones mal desservies, ainsi que du petit matériel de bureau comme stylos, marqueurs, ciseaux ou calculatrices.
Ces équipements visent à standardiser les procédures, assurer la fluidité du vote et garantir la fiabilité des résultats. Le processus de colisage permet de vérifier, trier et conditionner méthodiquement chaque article avant son envoi vers les différentes localités du pays. Ces préparatifs sont essentiels pour organiser des élections transparentes et apaisées, dans le respect des principes démocratiques.
A.A.A
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a maintenu la peine de 2 ans contre Steve Amoussou et requalifié les faits. C'est le verdict rendu ce 15 décembre 2025, après appel de la décision du tribunal.
La chambre d'appel de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme rend son verdict dans l'affaire Steve Amoussou. Ce dernier avait été condamné à 2 ans de prison ferme et 2 millions FCFA d'amende pour injure avec motivation politique, initiation et diffusion de fausses nouvelles.
En appel, le juge a maintenu la peine de 2 ans et requalifié les faits. Il est désormais condamné pour les faits de « harcèlement par le biais d'une communication électronique, publication de fausses nouvelles et incitation à la rébellion ».
Arrêté au Togo en août 2024, Steve Amoussou est soupçonné d'être à l'origine des chroniques diffusées sous le pseudonyme « Frère Hounvi ». L'intéressé a réfuté toute implication dans ces publications.
A.A.A
Le verdict du procès en appel du prévenu Steve Amoussou présenté comme le célèbre chroniqueur « Frère Hounvi » est tombé ce lundi 15 décembre 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Le juge de la Chambre des appels a donné raison au ministère public qui ne conteste pas la peine de prison mais la requalification des infractions faite par le premier juge.
Le prévenu est désormais fixé sur le sort de son procès en appel. Ce lundi 15 décembre 2025, la chambre des appels de la CRIET a annulé le jugement rendu sur la requalification des faits faite par le premier juge puis l'a condamné à 24 mois ferme et à 2000.000 FCFA d'amende.
En rendant son verdict ce lundi 15 décembre 2025, la chambre des appels a annulé la requalification des infractions faite par la chambre de jugement telles que : « injure avec motivation politique, initiation et diffusion de fausses nouvelles ». Le juge des appels de la CRIET a désormais retenu que Steve Amoussou est coupable des infractions de « harcèlement par le biais d'une communication électronique, initiation et diffusion de fausses nouvelles, et d'incitations à la rébellion » qui ont été retenues par le parquet spécial de la CRIET. Ses avocats disposent de trois jours pour pourvoi en cassation, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Lors du verdict prononcé le lundi 2 juin 2025, la chambre correctionnelle de la CRIET a requalifié les faits de « harcèlement par le biais d'une communication électronique, initiation et diffusion de fausses nouvelles, et d'incitations à la rébellion » en « injure avec motivation politique, initiation et diffusion de fausses nouvelles ».
Pour le ministère public lors de l'audience en appel du lundi 1er décembre 2025, le justiciable Steve Amoussou alias Frère Hounvi est bien coupable des faits de harcèlement par le biais d'une communication électronique, initiation et diffusion de fausses nouvelles, et d'incitations à la rébellion. Le parquet spécial n'était pas d'accord avec la requalification faite par la chambre correctionnelle mais ne conteste pas la peine de prison infligée à Steve Amoussou par le premier juge.
Steve Amoussou est en détention depuis août 2024, quelques jours après son arrestation au Togo, où il aurait été enlevé. Il est alors soupçonné d'être derrière le compte anonyme "Frère Hounvi", qui distille depuis des années des critiques acerbes envers le pouvoir du président Patrice Talon.
Lors du procès devant la chambre de jugement, Steve Amoussou a toujours nié être le fameux "Frère Hounvi", malgré les éléments à charge présentés par l'accusation. Ses avocats avaient également dénoncé les "conditions inhumaines" de son arrestation, estimant que son procès n'aurait jamais dû avoir lieu.
Visé par un mandat d'arrêt émis par les autorités béninoises, l'activiste panafricaniste Kemi Seba a répondu par une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Cette procédure judiciaire, engagée par un État africain, intervient après un long parcours marqué par des condamnations en France et une déchéance de nationalité. Elle relance aussi une interrogation sensible : celle de la transparence des moyens d'un militant devenu figure transnationale.
Une procédure béninoise inédite
Le Bénin a émis un mandat d'arrêt international contre Kemi Seba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi. Selon des sources judiciaires relayées par l'AFP, il est poursuivi pour apologie de crimes contre la sûreté de l'État et incitation à la rébellion. La réponse de l'intéressé s'est faite par l'image : une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux, dans laquelle il conteste la légitimité des poursuites et affirme poursuivre son combat.
Un passé judiciaire en France
Avant ce dossier béninois, le parcours de Kemi Seba a été jalonné de plusieurs condamnations judiciaires en France. Dans les années 2000, alors qu'il dirige le mouvement Tribu Ka, dissout par les autorités françaises, il est condamné à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale et antisémitisme. Ces dernières années, Kemi Seba a organisé ou participé à plusieurs manifestations contre le franc CFA dans différents pays africains. Après l'incinération symbolique d'un billet de franc CFA à Dakar, il a été interpellé, jugé puis acquitté avant d'être expulsé. Ces antécédents culminent en juillet 2024 avec sa déchéance de la nationalité française, actée par décret.
Rupture proclamée, pratiques observées
Depuis plusieurs années, Kemi Seba développe une rhétorique ouvertement anti-française, dénonçant le néocolonialisme et appelant à une rupture totale avec l'ancienne puissance coloniale. Ce discours de radicalité contraste toutefois avec plusieurs éléments factuels relevés par la presse et des centres de recherche : malgré ses prises de position publiques, l'activiste a continué à circuler en Europe et a notamment été interpellé à Paris en octobre 2024, soit plusieurs mois après sa déchéance de la nationalité française. Un décalage qui alimente les interrogations sur l'écart entre la posture de rupture affichée et certaines pratiquespersonnelles.
Parallèlement, plusieurs médias internationaux et organismes spécialisés dans l'analyse des stratégies d'influence estiment que Kemi Seba relaie régulièrement des narratifs favorables à la Russie sur le continent africain. Ces analyses s'appuient notamment sur ses prises de position sur les réseaux sociaux et sur sa proximité idéologique avec des figures connues pour leur soutien au Kremlin.
La question sensible des financements
Au-delà du judiciaire, l'affaire relance une question régulièrement évoquée dans le débat public : de quoi vivent les mouvements panafricanistes transnationaux très actifs sur les réseaux sociaux ? Dès 2017, Le Monde évoquait une économie militante reposant sur la vente de produits et les dons. Aucun chiffre n'a été avancé. En mars 2023, RFI relayait des enquêtes faisant état de financements en lien avec l'écosystème de l'ex-patron de Wagner. Ainsi, Kemi Seba aurait perçu la somme de 440000 dollars. Ces éléments soulignent un déficit de lisibilité sur les ressources, les circuits financiers et les partenariats éventuels d'un mouvement opérant à l'échelle internationale.
Des critiques internes au panafricanisme
Début décembre 2025, l'historien Amzat Boukari-Yabara, animateur de la Ligue panafricaine – UMOJA, publie un communiqué intitulé « Le panafricanisme n'est pas à vendre ». Sans viser explicitement Kemi Seba, le texte met en garde contre la captation d'un idéal panafricaniste par des logiques d'influence et des agendas opaques. Quelques jours avant, Marie-Cécile Zinsou, figure de la société civile béninoise, avait adressé une lettre ouverte à l'activiste, contestant la légitimité d'une parole qui prétend s'imposer à une nation sans mandat démocratique.
Une affaire aux répercussions politiques
Enfin, les critiques portent sur l'usage intensif des réseaux sociaux par Kemi Seba. Ces plateformes servent-elles principalement à informer ou à mobiliser émotionnellement ? Plus largement, comment distinguer, dans cet espace numérique transnational, l'information factuelle de la mobilisation militante, et à partir de quel seuil une stratégie d'influence peut-elle peser sur les équilibres politiques nationaux ?Au-delà de la personne de Kemi Seba, cette affaire pose une question plus large : celle de la responsabilité et de la transparence des acteurs politiques transnationaux, à l'heure où l'influence numérique permet de mobiliser bien au-delà des cadres institutionnels classiques.
L'économiste et ancien Premier ministre béninois Lionel Zinsou prend la tête du Conseil d'Administration de Shelter Afrique Development Bank (ShafDB). Son élection est intervenue le 11 décembre 2025, à l'issue de la 149ᵉ réunion du Conseil.
Un nouveau leadership s'installe à la tête de Shelter Afrique Development Bank (ShafDB). Lionel Zinsou a été élu président du Conseil d'Administration de cette banque multilatérale de développement panafricaine dédiée au financement du logement, du développement urbain et des infrastructures connexes. Il succède au Dr Chii Akporji, dont le mandat a été salué par l'institution. Said Athman Mtwana a été élu vice-président du Conseil d'Administration.
À l'occasion de son élection, Lionel Zinsou a exprimé son engagement à diriger la Banque « avec clarté, détermination et ambition », en veillant à ce que les investissements contribuent à renforcer les communautés, à créer des opportunités économiques et à révéler le potentiel du continent africain. « Je suis honoré d'assumer la présidence de la ShafDB à ce moment charnière de sa transformation. Sur tout notre continent, la demande de logements dignes et abordables ainsi que d'environnements urbains dynamiques est à la fois urgente et inspirante », a-t-il déclaré.
Le directeur général de la Banque, Thierno-Habib Hann, a salué l'élection des nouveaux membres du Conseil d'Administration. Il a également rendu hommage au président sortant, Dr Chii Akporji, ainsi qu'au vice-président sortant, Ahmed Belayat, pour leur contribution à la gouvernance et à l'orientation stratégique de l'institution.
« Leurs conseils seront essentiels pour promouvoir des solutions innovantes de financement du logement, renforcer les partenariats et accélérer le développement urbain et immobilier inclusif et résilient au changement climatique dans nos États membres (…) », a ajouté Habib Hann.
Avec l'arrivée de Lionel Zinsou à la présidence de son Conseil d'Administration, Shelter Afrique Development Bank ouvre un nouveau chapitre, placé sous le signe du renforcement de son impact et de l'accélération de sa transformation au service des villes africaines et du logement pour tous.
A.A.A
Le Mouvement Wadagni–Talata (MWAT) a été officiellement lancé le samedi 13 décembre 2025 au Palais de la Gratitude à Abomey-Calavi. L'événement a rassemblé de nombreux jeunes hommes et femmes venus de tous les départements du Bénin, déterminés à soutenir la candidature du duo Romuald Wadagni-Mariam Chabi Talata à l'élection présidentielle du 12 avril prochain.
Le coordonnateur national du MWAT, Jean-Marie Aniglé, a présenté le mouvement comme un creuset citoyen destiné à promouvoir la continuité des réformes du Président Patrice Talon et à renforcer les actions sociales. Les représentants du MWAT au niveau départemental ont successivement exprimé leur adhésion à cette dynamique et appelé à une mobilisation nationale en faveur du duo candidat. Les mouvements alliés ont également salué cette initiative courageuse des jeunes, engagés à ratisser large pour soutenir Wadagni et Talata.
Le point culminant de cette sortie politique a été la lecture de la motion de soutien, qui a officiellement consacré la naissance du MWAT et son engagement aux côtés du duo Wadagni–Talata pour la poursuite des acquis et le développement du Bénin. La motion a été remise à Mathias Allowanou, représentant du duo, pour transmission.
Avec cette sortie officielle, le MWAT s'affirme comme un nouvel acteur citoyen de la mouvance présidentielle, résolu à peser dans la mobilisation électorale en vue des élections de 2026.
Sorti le 18 septembre 2025, l'ouvrage intitulé ‘'Le Bénin à l'épreuve du développement. Politiques publiques et espace social dans l'Afrique d'aujourd'hui'' propose une analyse approfondie de la société béninoise contemporaine. L'ouvrage signé par Joël Noret et Sophie Andreetta, s'appuie sur des enquêtes de terrain pour explorer les relations entre les politiques publiques et les dynamiques sociales.
‘'Le Bénin à l'épreuve du développement. Politiques publiques et espace social dans l'Afrique d'aujourd'hui'' examine comment l'État, dans sa quête de développement, interagit avec un espace social marqué par des inégalités importantes et des fragmentations multiples. Les trajectoires sociales de citoyens « ordinaires » y sont analysées.
L'ouvrage met en perspective les défis auxquels le Bénin est confronté : modernisation de l'État, équité sociale et effets contrastés des politiques publiques. Il constitue une référence précieuse pour les chercheurs, les étudiants, les décideurs et tous ceux qui souhaitent comprendre les transformations profondes de la société béninoise.
Joël Noret, professeur d'anthropologie à l'Université libre de Bruxelles, mène des recherches au Bénin depuis plus de vingt-cinq ans, sur des sujets allant des funérailles au changement religieux et aux inégalités sociales. Sophie Andreetta, chercheure qualifiée du Fonds de la Recherche Scientifique (FNRS) à l'Université de Liège apporte un éclairage sur la manière dont le droit et les institutions façonnent les rapports sociaux et politiques.
Secteur d'activité : Mutualité sociale
Secteurs d'activités additionnels : Santé et prestations sociales
Spécialité concernée : Agent de soutien.
Niveau du poste : cadre moyen.
Nombre de poste : 01.
Recruteur : Mutuelle des Agents des Finances (MUAFI).
Structure bénéficiaire : Mutuelle des Agents des Finances (MUAFI).
Type de contrat : Contrat à durée déterminée (CDD).
Lieu d'affectation : Ouagadougou.
Dans le cadre du renforcement de ses capacités administratives et logistiques, la Mutuelle des Agents des Finances (MUAFI) reçoit les candidatures de personnes qualifiées pour le recrutement d'un(e) Agent(e) de Bureau.
Ce recrutement vise à améliorer l'efficacité des opérations internes par un appui administratif et logistique quotidien.
1. Tâches et responsabilités
Placé sous l'autorité du Président du Conseil d'Administration, l'agent de bureau sera commis à différentes tâches, dont certaines s'effectueront à Ouagadougou en présentielle au bureau ou en dehors du bureau et d'autres, en déplacement à l'extérieur de Ouagadougou. Il sera donc permanemment en contact avec les mutualistes et régulièrement en contact avec les partenaires de la Mutuelle des Agents des Finances (MUAFI).
A ce poste, l'agent de bureau devra s'acquitter de tâches de secrétariat, de bureautique, de réceptionniste et de service courrier. Il sera chargé :
– de recevoir le courrier arrivé (demande de remboursement, factures, correspondances etc.) ;
– de tenir les registres du courrier arrivé et du courrier départ et procéder aux enregistrements puis distribution ;
– d'assurer la vérification des pièces des dossiers avant traitement ;
– de classer et d'archiver les documents administratifs ;
– de collecter les courriers destinés à la MUAFI dans la ville de Ouagadougou ;
– de contribuer à la saisie, numérisation, scannage et reproduction des documents ;
– d'assister aux tâches de traitement des dossiers sur les logiciels informatiques ;
– d'assister les rapporteurs des différentes réunions de la MUAFI pour la rédaction des comptes rendus et procès-verbaux ;
– d'accueillir les visiteurs et assurer le standard téléphonique ;
– d'assurer les opérations de reprographie, numérisation, scannage, impression ;
– d'appuyer la logistique des réunions et déplacements ;
– de réaliser des courses administratives si nécessaire ;
– de fournir un soutien général au personnel administratif ;
– d'accomplir toute autre tâche relevant de ses compétences, selon les besoins du service.
2. Profil et expériences requis
Le poste d'agent de bureau est ouvert aux personnes des deux (02) sexes, de nationalité burkinabè, âgées de vingt (20) ans 00 mois 00 jour au moins et de trente-neuf (39) ans 00 mois 00 jour au plus au 31 décembre 2025 remplissant les conditions suivantes :
– être titulaire d'un diplôme de CAP d'Etat en secrétariat bureautique ou équivalent ;
– avoir au moins deux (02) ans d'expérience dans le domaine ;
– n'avoir pas fait l'objet de condamnation à une peine d'emprisonnement ferme de trois (03) mois au moins ou d'une peine d'emprisonnement avec sursis de dix-huit (18 mois au moins ;
– avoir une bonne maîtrise de l'outil informatique (Word, Excel, Powerpoint,…) et des tâches informatiques (numérisation, scannage, impression, photocopie, reluire,...) ;
– maîtriser le traitement du courrier et la tenue des registres.
– savoir conduire un véhicule à deux (02) roues ;
– maîtriser la langue française ;
– connaître l'environnement des mutuelles sociales serait un atout ;
– avoir un permis de conduire de véhicules au moins quatre (04) roues serait un atout ;
– être apte à travailler en équipe et sous pression.
3. Qualités exigées
Les candidats au poste d'agent de bureau devront :
– jouir de ses droits civiques ;
– avoir une intégrité professionnelle ;
– avoir le sens de l'organisation du travail et du respect des délais ;
– avoir un esprit d'initiative, d'anticipation et de rigueur dans l'exécution des tâches quotidiennes ;
– avoir une bonne capacité de compréhension et de résolution des problèmes liés à la mise en œuvre des activités ;
– être de bonne moralité ;
– avoir une bonne tenue et de la courtoisie ;
– avoir un sens élevé de l'accueil et des notions de protocole ;
– connaître la ville de Ouagadougou ;
– connaître l'organisation du Ministère en charge des Finances ;
– connaitre les Ministères et Institutions du Burkina Faso,
– être d'une grande disponibilité et d'une bonne organisation ;
– avoir le sens de la solidarité et de l'entraide ;
– avoir la maîtrise de soi.
4. Conditions particulières
Les candidats au poste d'agent de bureau devront s'engager à :
– réaliser les prestations avec célérité et professionnalisme, conformément au contrat de travail qui sera établi et tel que signé par les deux parties ;
– être astreint à une obligation de réserve et un devoir de probité et ceci conformément à la déontologie de sa fonction.
5. Dépôt en ligne des dossiers pour la présélection
Les dossiers de candidatures sont composés exclusivement comme suit :
– un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu ou une photocopie légalisée de l'une de ces pièces ;
– une photocopie légalisée de la Carte Nationale d'identité (CNIB) ou du Passeport en cours de validité ;
– un curriculum vitae (CV) détaillé à jour, daté, signé et certifié sincère faisant ressortir les expériences pertinentes et les aptitudes du/de la candidat (e) en cinq (05) pages au maximum ;
– une photocopie légalisée du diplôme ou de l'attestation de succès valide.
Les pièces ci-dessus sont recevables à l'adresse suivante :
muafi2021@gmail.com
Lesdites pièces sont recevables du mardi 16 décembre 2025 au mercredi 24 décembre 2025 à 23 heures 59 minutes.
NB : Les photos et images de ces pièces constitutives des dossiers de candidature en ligne ne seront pas examinés.
6. Composition du dossier physique de candidature à l'issue de la présélection
Les dossiers de candidature devront comprendre obligatoirement :
– une demande manuscrite timbrée à 200 francs CFA adressée au Président du Conseil d'Administration de la Mutuelle des Agents des Finances (PCA/MUAFI) ;
– une lettre de motivation de deux (02) pages maximum, datée et signée ;
– un curriculum vitae (CV) détaillé à jour, daté, signé et certifié sincère faisant ressortir les expériences pertinentes et les aptitudes du/de la candidat (e) en cinq (05) pages au maximum ;
– une photocopie légalisée du diplôme ou de l'attestation de succès valide ;
– une photocopie des certificats ou attestations de travail ou tout autre document pouvant attester des compétences et expériences mentionnées dans le CV ;
– un certificat de nationalité burkinabè ;
– un casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois ;
– un certificat médical de visite et de contre visite ;
– un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu ou une photocopie légalisée de l'une de ces pièces ;
– une photocopie légalisée de la Carte Nationale d'identité (CNIB) ou du Passeport en cours de validité.
Seuls les candidats admissibles déposeront les dossiers physiques aux dates et heures qui seront communiqués à l'issue de la phase de sélection.
7. Rémunération
Les prestations feront l'objet d'un contrat de travail dont la rémunération sera définie conforment à la règlementation applicable aux Etablissements Publics à Caractère administratif de l'Etat.
8. Lieu d'affection et durée du contrat
Le lieu d'affectation est Ouagadougou dans la région du Kadiogo.
Les conditions d'emploi seront précisées dans un contrat conformément à la réglementation nationale.
Le renouvellement du contrat est conditionné par les résultats des évaluations de performance de l'agent.
9. Déroulement du recrutement
Le recrutement se fera en trois (03) phases :
• Présélection sur dossier
Les cents (100) dossiers de candidature reçus en ligne seront traités. Tout dossier incomplet, ou contenant des images ou photos des pièces demandées ou soumis hors délais ne sera pas examiné. Sur ces dossiers reçus en ligne, seuls les quarante (40) meilleurs feront l'objet de présélection sur la base de l'expérience.
Le communiqué de présélection donnera les précisions sur la suite du processus de recrutement.
• Tests pratiques
L'accès à la salle de composition des candidats présélectionnés est subordonné à la présentation de la page imprimée de son mail de soumission de sa candidature et de la Carte Nationale d'Identité Burkinabè (CNIB) ou du passeport ayant servi à l'inscription. Les candidats sont informés que les déclarations de perte de CNIB ou de Passeport ne sont pas acceptées.
Les épreuves écrites via l'outil informatique consistent en des tests pratiques notés sur 20 points :
– de bureautique (coefficient 4) ;
– de secrétariat (coefficient 3) ;
– de culture générale sur l'administration publique (coefficient 1) ;
– de culture générale sur la mutualité (coefficient 1).
Toute note inférieure à 7/20 est éliminatoire.
La liste des candidats admissibles sera publiée.
• Entretien avec le comité de recrutement
Les candidats admissibles subiront un entretien avec le comité de recrutement. Ils devront se présenter avec les originales des pièces constitutives du dossier candidature. Ce test oral, noté sur 20 points, a un coefficient de 2.
Il ne sera pas initié une session de rattrapage pour les éventuels(es) absents(es) le jour de l'entretien.
NB : La Mutuelle des Agents des Finances (MUAFI) se réserve le droit de donner une suite ou pas à ce processus de recrutement.
Le Président du Conseil d'Administration
Mahamadou DRABO
La famille BAKYONO à Réo (Sinkou).
Le patriarche Maadiou Bationo à Réo (Sinkou).
Le patriarche Paul Omoua Bationo à Ouagadougou.
La famille KINDA à Réo (Kinkianly).
Le patriarche Allai KINDA à Réo (Kinkianly).
Le patriarche Emmanuel KINDA à Réo (Kinkianly).
KINDA Marie Thérèse épouse de Feu Eloi BAPINA à Ouagadougou.
KINDA Marie Germaine épouse de Grégoire BADO à Ouagadougou.
Les enfants :
• Toussaint BAMOUNI et son épouse Félicité KANKYONO
• Joseph BABINE et son épouse Dorothée KANKYONO
• Alexis BAKO et son épouse Eudoxie KANKYONO
• Bienvenue Ambroise BAKYONO et son épouse Rasmata Rose Clémence NABALOUM
• Asseta Gwladys GOUEM épouse de Feu Gildas BAKYONO
• Kisito BADO et son épouse Carine KANKYONO.
Les familles alliées : BAMOUNI, BABINE, BAKO, BADO, NABALOUM, GOUEM,
Les petits enfants,
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, sœur, mère, grande mère et belle-mère Mme BAKYONO née KINDA Pierrette décès survenu le vendredi 12 décembre 2025 à Réo.
Programme des obsèques de Mme Bakyono née Kinda Pierrette
• Jeudi 18 décembre à 19 h
Veillée de prière au domicile à Réo secteur 2.
• Vendredi 19 décembre à 14 h
Messe funérailles à l'Eglise Sainte Alphonse de Réo suivie de l'enterrement au domicile sise à Réo secteur 2.
• Samedi 20 décembre à 11h
Prière de levée de deuil au domicile suivi d'un rafraichissement.
« Sur Dieu seul mon âme se repose paisiblement ; de lui vient mon salut » Psaumes 62 : 2
« jai combattu le bon combat et j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi » 2Timothée 4 :7
UNION DE PRIERE
Suite au rappel au père céleste de notre fils, frère, oncle, époux, père et grand-père Feu Capitaine Jean Roger OUEDRAOGO, survenu le 29 Novembre 2025 au CHU de BOGODOGO suivi de l'enterrement le mardi 02 Décembre 2025 au cimetière route Saponé,
- les grandes familles OUEDRAOGO, NANA, COMPAORE, NIKIEMA & ILBOUDO à Ouagadougou, DOULOUGOU, KOMBISSIRI et au GABON.
Le vieux ILBOUDO Souleymane et la famille à Goaghin dans le canton de DOULOUGOU expriment leur profonde gratitude envers tous les parents, les belles familles, les voisins, les amis, les collègues, les sympathisants ;
– Les responsables et les membres de la chapelle Saint Jean Samuel de Kalgondin
– Les responsables et membres de la CCB Saint Antoine de Padoue de Kalgondin
– L'amicale des anciens élèves de l'école Cathédrale de Ouagadougou promotion 1972
– Ses collègues retraités et toujours en fonction de l'OFINAP
– Les jeunes, les anciens, les voisins et les amis de Kamsonghin
– Les jeunes, les anciens, les voisins et les amis de Kalgondin
Pour leurs soutiens multiformes notamment les prières, matériels, financiers, marques de sympathie et de solidarité dont ils ont été entourés dans cette douloureuse épreuve.
La veuve Mme OUEDRAOGO/SAWADOGO Bibata Elsa et ses enfants Docteur Anne Marie Josiane, Steve Marius, Fred Marie Ludovic ont trouvé un réel réconfort du fait de votre présence à leur côté.
Que Dieu tout puissant vous le rende au centuple.
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort » Jean11 :25
Les familles BAKYONO et ZABSONRE à Réo, Tenkodogo et Ouagadougou ont le profond regret de vous annoncer le décès de BAKYONON Ambroise, Professeur certifié de lettres à la retraite, ancien Haut Commissaire, ancien Directeur de l'Enseignement Secondaire, ancien Directeur de l'Imprimerie du Ministère des enseignements secondaire et supérieur, ancien Coordonnateur de la Cellule d'appui à la Formation professionelle, ancien Directeur Général de la Formation professionelle, ancien Chef de Départementdes Affaires Culturelles et Sociales au Premier Ministère, ce jour samedi 13 décembre 2025 à 01 H 05 à son domicile à Somgande/ Ouagadougou à l'âge de 65 ans.
Le programme des obsèques se présente comme suit :
Lundi 15 décembre 2025
– 15 H 30 : levée de corps à la morgue de l'hôpital de Bogodogo et transfert de la dépouille mortuaire au domicile familial sis à Somgande ;
– 16 H 45 : Recueillement sur la dépouille mortuaire et salutations au domicile familial ;
– 20 H : veillée de prière au domicile familial ;
Mardi 16 décembre 2025
• 7 H 30 : Levée de corps pour l'Eglise de la Paroisse Saint Gabriel de Somgande ;
• 8 H : Messe et absoute à l'Eglise de la Paroisse Saint Gabriel de Somgande, suivies de l'inhumation au cimetière de Tourweogo.
• 12 H : salutations et remerciements au domicile familial.
– 12 H 30 : salutations et remerciements au domicile familial ;
– 16 H : transfert des effets funéraires à Kyon / Province du Sanguié ;
Mercredi 17 décembre 2025
10 H : Prière de levée de deuil en grande famille à Kyon.
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de notre Cher Ambroise repose en paix.
La mise en place du Sénat en 2026 inaugure une nouvelle architecture institutionnelle au Bénin. Elle s'inscrit dans la continuité des équilibres issus de la Conférence nationale de 1990, tout en les adaptant aux exigences contemporaines de stabilité, de mémoire institutionnelle et de gouvernance apaisée.
Sa première configuration, largement déterminée par les membres de droit prévus par la Constitution révisée, apparaît comme une véritable galerie des grandes figures de la vie politique et institutionnelle béninoise. Elle traduit un double mouvement : la transmission d'un héritage démocratique forgé depuis plus de trois décennies et l'organisation méthodique de la continuité de l'État.
Les membres de droit appelés à siéger incarnent chacun un pan décisif de l'histoire politique nationale. Si le Sénat est installé en 2026 :
Nicéphore Soglo, ancien président de la République, ancien premier ministre de la transition, économiste de formation et acteur majeur de la Conférence nationale, aura alors 95 ans. Figure fondatrice de l'ère démocratique, il siégera, au titre des dispositions transitoires, jusqu'à 100 ans, prolongeant ainsi sa contribution à la consolidation institutionnelle.
Boni Yayi, ancien président de la République, docteur en économie, aura 74 ans en 2026. Dirigeant pendant dix années un pays traversé par de fortes tensions politiques et sociales, il apportera au Sénat l'expérience d'un exercice du pouvoir exécutif confronté à la turbulence politique permanente.
Patrice Talon, ancien président de la République à compter de mai 2026, capitaine d'industrie jusqu'à son élection, aura alors 68 ans. Initiateur de réformes structurelles profondes de la société béninoise, il a récemment affronté la tentative de déstabilisation la plus violente de l'histoire politique du pays, à travers un coup d'État militaire innommable déjoué. Cette expérience singulière, au sommet de l'État, constitue un capital institutionnel rare.
Il faut souligner que Yayi et Talon, contrairemeent à Soglo, pèse chacun dix ans de charge suprême.
Adrien Houngbédji, ancien président de l'Assemblée nationale pour trois mandats à des périodes distinctes, ancien premier ministre, docteur en droit, magistrat puis avocat, aura 84 ans. Acteur clé de la Conférence nationale, plusieurs fois candidat à l'élection présidentielle et opposant ferme mais non violent pendant au moins 22 ans sur les 35 de l'ère démocratique, il siégera jusqu'à 89 ans, incarnant la permanence du débat institutionnel et parlementaire, la politique par le respect des textes.
Bruno Amoussou, ancien président de l'Assemblée nationale, ancien ministre d'État chargé du Plan, ingénieur agronome, aura 87 ans. Artisan de compromis majeurs et acteur de premier plan des équilibres politiques depuis la transition démocratique, il apportera au Sénat compromis, expérience et mémoire institutionnelle. Il achèvera ce premier mandat sénatorial à 92 ans.
Idji Kolawolé, ancien président de l'Assemblée nationale, ancien ministre des Affaires étrangères, diplomate de carrière, aura 80 ans. Son parcours parlementaire et diplomatique conférera au Sénat une expertise précieuse des relations institutionnelles et internationales. Il siègera jusqu'à 85 ans.
Mathurin Nago, ancien président de l'Assemblée nationale pour deux mandats, ancien ministre de l'Enseignement supérieur, professeur titulaire de biochimie et sciences alimentaires, aura 76 ans. Fort de huit années au perchoir, il contribuera à la rigueur méthodologique et à la qualité du travail législatif sénatorial.
Louis Vlavonou, président sortant de l'Assemblée nationale, au perchoir pour la deuxième fois, Colonel des douanes, aura 73 ans. Il ne deviendra membre de droit du Sénat qu'en cas de non-renouvellement à la tête du Parlement. Son sens du dialogue et sa diplomatie parlementaire efficace reconnue par tous les bords politiques, constituent un atout institutionnel certain.
Robert Dossou, ancien président de la Cour constitutionnelle, ancien ministre des Affaires étrangères, avocat et constitutionnaliste, aura 87 ans. Président du Comité préparatoire de la Conférence nationale, il demeurera une référence doctrinale jusqu'à 92 ans.
Théodore Holo, ancien président de la Cour constitutionnelle, ancien président de la Haute Cour de Justice, ancien ministre des Affaires étrangères, agrégé de droit et de sciences politiques, aura 78 ans. Membre du présidium de la Conférence nationale, il apportera une rigueur scientifique et institutionnelle éprouvée.
Enfin, Joseph Djogbénou, ancien président de la Cour constitutionnelle, ancien ministre de la Justice, ancien president de la Commission des Lois, professeur titulaire, agrégé des facultés de droit privé et sciences criminelles, avocat, aura 57 ans. Il est le plus jeune des membres de droit. Son horizon sénatorial, pouvant s'étendre jusqu'en 2055, fait de lui un pilier potentiel et la mémoire vivante de l'institution sur près de trois décennies.
Cette chambre haute est certes marquée par l'âge, mais elle n'est nullement figée. La Constitution prévoit la désignation pour un mandat de cinq ans de “cinq personnalités de haut rang ayant été au commandement dans les forces de défense et de sécurité”, ainsi qu'un mécanisme de complément conjoint entre le président de la République et le président de l'Assemblée nationale afin d'atteindre l'effectif de vingt-cinq membres (Article 113-3 alinéas 3 et 4). Ces désignations ouvrent la possibilité d'intégrer des profils plus jeunes.
Par ailleurs, les dispositions transitoires neutralisent temporairement la limite d'âge de 85 ans. À l'issue du premier quinquennat, plusieurs membres de droit actuels deviendront juridiquement forclos. Sont ainsi appelés à quitter naturellement le Sénat après 2031 : Nicéphore Soglo, Bruno Amoussou, Robert Dossou, et Adrien Houngbédji. Ce mécanisme garantit un renouvellement profond de la chambre haute.
Au-delà de cette première génération, il faut souligner un point essentiel : le Sénat béninois restera structurellement une institution de mémoire. À chaque cycle institutionnel, de nouveaux anciens présidents de la République, anciens présidents de l'Assemblée nationale et anciens présidents de la Cour constitutionnelle y entreront comme membres de droit. Le Sénat sera ainsi, dans le temps long, la bibliothèque vivante de l'État. Le lieu où s'accumulent l'expérience, la jurisprudence politique et la sagesse institutionnelle.
Enfin, le Sénat est conçu comme un espace d'expertise et de hauteur. L'article 113-4 alinéa 2 de la Constitution impose une stricte obligation de réserve politique aux sénateurs. À ce titre, Joseph Djogbénou, s'il choisit de siéger, devra se démettre de toute responsabilité partisane, notamment de la présidence de l'Union Progressiste le Renouveau.
Cette première configuration du Sénat n'est ni un aboutissement ni un verrou. Elle est un socle. Elle n'est pas une nostalgie, mais une transmission. Elle n'est pas une clôture, mais un passage institutionnel assumé.
Le Bénin fait ainsi le choix d'installer sa nouvelle chambre dans la continuité de son histoire démocratique, en confiant son démarrage à ceux qui l'ont fondée, dirigée, arbitrée et protégée. Mais n'aurait-il pas été plus productif de donner un mandat à vie aux membres de droit comme c'est le cas en France pour les anciens presidents de la République qui sont membres de droit à vie du Conseil constitutionnel ?
Romain KIKI
Juriste
Consultant en Communication politique et institutionnelle
Diplômé de l'Université Paris XI
Une semaine environ après la mutinerie déjouée dimanche 7 décembre 2025, les manifestations populaires visant à dénoncer toute initiative de prise de pouvoir par la force au Bénin se sont poursuivies ce weekend. Si dans les communes de Savalou et de Savè dans les Collines, les populations sont sorties massivement dans les rues pour « Non, plus jamais ça au Bénin », ailleurs dans l'Ouémé et la région septentrionale, des messes et prières ont été dites.
Dimanche 7 décembre 2025, un groupe de mutins a troublé la quiétude des populations à travers une entreprise malsaine de renversement de l'ordre constitutionnel dans le pays. Fait inédit depuis plusieurs décennies, et qui a suscité indignation au sein de toutes les couches de la société. Partout dans le pays, les populations sont sorties massivement exprimer leur attachement aux valeurs de paix, de stabilité et de démocratie, et dire « NON » aux coups d'Etat. Ces manifestations anti-putsch enclenchées depuis lundi, se sont poursuivies ce weekend.
Marche populaire à Savalou et Savè
A Savalou dans les Collines ce samedi 13 décembre 2025, une marche populaire qui a mobilisé plus de 5000 fils et filles de la localité, a permis d'adresser un message clair et sans ambiguïté : « Non à la violence, non au chaos, non à l'instabilité. Savalou dit oui à la démocratie, oui au progrès social, oui à la stabilité politique et oui à la cohésion nationale ». L'initiative selon les organisateurs, vise à « dénoncer la tentative de coup d'État perpétrée par des forces hostiles au progrès démocratique et au développement du Bénin ».
Cette mobilisation citoyenne selon le président du Conseil économique et social (CES), Conrad GBAGUIDI, leader de la région, traduit le « soutien ferme et indéfectible » des populations au président Patrice TALON, dont le leadership a permis au Bénin « d'enregistrer, depuis plus de dix ans, des avancées significatives sur les plans institutionnel, économique et social ».
Dans la même dynamique, les populations de Savè sont sorties le même jour battre le macadam pour exprimer leur opposition aux coups d'Etat dans le pays. « Savè dit Non aux coups d'Etat au Bénin », « Ensemble pour la République du Bénin », « la stabilité construit l'avenir », sont entre autres messages inscrits sur les panneaux que les citoyens tenaient dans leurs mains.
Des prières et messes d'action de grâce
Dans la partie septentrionale du pays, notamment la 6ᵉ circonscription électorale, des militants du parti Bloc républicain (BR), sous l'égide du ministre d'Etat en charge de la coordination de l'action gouvernementale, ont initié une séance de prière pour la nation béninoise, afin d'implorer la paix et de dire « Plus jamais aux tentatives de déstabilisation ».
La séance de prière a également connu la présence de plusieurs personnalités politiques dont Hyppolite AHONDEME et Aya Hatikatou MAMAN.
Les militantes et militants ont profité de cette occasion pour exprimer leur soutien au gouvernement du président Patrice TALON à accompagner la dynamique engagée et consolider le développement déjà amorcé.
Du côté de Porto-Novo, c'est le patriarche Karim da SILVA qui a organisé une messe d'action de grâce à l'église Sainte Geneviève. Le président de l'Assemblée nationale qui a participé à cette célébration eucharistique, dit avoir rendu grâce à Dieu pour la préservation de la démocratie béninoise, prié pour le chef de l'Etat, les Forces de défense et de sécurité, et pour tous ceux qui sont tombés dans l'accomplissement de leur devoir. « Plus que jamais, gardons foi en la paix, en l'unité nationale et en l'avenir du Bénin », a écrit Louis G. VLAVONOU sur sa page Facebook.
Un peu plus loin à Akpro-Missérété, c'est l'église du Christianisme Céleste Sainte Trinité de Vakon-Centre qui a servi de cadre à la plateforme Jeunesse WADAGNI pour un culte d'action de grâce et de prière pour la Nation. Les membres de cette plateforme ont profité de cette occasion pour inviter les différentes confessions religieuses à unir leurs prières pour la préservation de la paix et la protection des institutions républicaines sur l'ensemble du territoire.
Les manifestations anti-putsch, messes et prières peuvent se poursuivre les jours à venir.
F. A. A.
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