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Updated: 2 weeks 14 hours ago

Encourageons les personnes handicapées à faire du sport !

Tue, 30/09/2025 - 14:27

Les personnes handicapées sont dans nos maisons, dans nos familles.
Ce sont nos frères, ce sont nos sœurs. Trop souvent, par peur ou par excès de protection, nous les cachons. Nous pensons les protéger, mais en réalité nous les enfermons. Cela s'appelle la surprotection.

Or, le sport est une chance, une ouverture, une source de santé et de dignité.
Alors, vous qui avez un frère, une sœur, un ami en situation de handicap :

Encouragez-les à bouger, à marcher, à sortir.

Aidez-les à faire des exercices simples.

Faites-leur découvrir le sport, sous toutes ses formes.

Le sport, ce n'est pas seulement la compétition. C'est aussi l'effort, le mouvement, la joie de se sentir vivant. C'est la santé du corps et l'équilibre de l'esprit.

Ne les sous-estimez pas.
Ne les surprotégez pas.
Accompagnez-les, encouragez-les, motivez-les.

Donnez-leur ce petit électrochoc qui les fera sortir, qui les fera briller à travers le sport. Parce que le handicap n'enlève pas la capacité de rêver, d'agir et de vivre pleinement.

Categories: Afrique

Appel à candidature pour le poste de directeur général de la société Faso réassurance

Tue, 30/09/2025 - 14:00

FASO Réassurances SA (FASO RE), sis 4ème étage de l'immeuble Caisse des Dépôts et d'Investissement– CDI-BF – recherche des candidats pour le recrutement de son Directeur Général.
Date de prise de fonction : Janvier 2026.

Contexte du poste :
FASO Réassurances est une société nationale de réassurance d'économie mixte, née d'une joint-venture entre l'Etat et les sociétés d'assurances du marché Burkinabè. Elle est chargée de :
la gestion, au nom et pour le compte de l'État, de la cession légale des primes ou cotisations des sociétés d'assurances exerçant au Burkina Faso ;

la souscription des opérations de réassurances conventionnelles vie et non vie ;
l'aide à la création et au fonctionnement d'institutions nationales d'assurances et le soutien au développement du marché de l'assurance burkinabè en fonction des besoins dudit marché ;
les échanges et la coopération commerciale entre les compagnies nationales d'assurances et de réassurances ;

la réalisation de toutes opérations sauf la souscription directe d'assurances et la fourniture de tous services de nature à faire progresser la réalisation de ses objectifs ;
Et d'une manière générale, la réalisation de toutes opérations financières, commerciales, industrielles, mobilières et immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement à l'objet social.

Sous l'autorité du Conseil d'Administration qui définit les objectifs globaux de la compagnie, le Directeur général devrait assurer la direction stratégique, opérationnelle et organisationnelle de la compagnie tout en garantissant sa croissance, sa rentabilité et sa solidité financière, conformément aux exigences règlementaires auxquelles elle est assujettie.

Missions principales :
mettre en œuvre le plan stratégique de la société ;
superviser les activités de souscription, de gestion des risques (notamment la rétrocession, la mise en place des process, procédures et politiques…), de gestion de sinistres et de développement commercial ;
assurer la gestion financière de la société à travers la mise en œuvre d'une planification efficace des flux de trésorerie et des investissements à la fois rentables, diversifiés et sûrs (mise en place de tableaux de bord) ;
assurer la mise en œuvre du plan informatique et de continuité d'activités de la société ;
veiller au respect des normes prudentielles et mettre en œuvre les principes de bonne gouvernance d'entreprise ;

encadrer les équipes de direction, gérer le personnel en instaurant une culture de performances et d'éthique ;
représenter la compagnie auprès des parties prenantes (actionnaires, institutions financières, investisseurs, organisations professionnelles…),
rendre compte régulièrement au CA, Autorités de régulation et toute partie prenante, des performances, risques et perspectives de la société à travers un système périodique et efficient de reporting (tableaux de bord de pilotage).

Profil recherché :

Diplôme supérieur (BAC+5 minimum) en assurance, actuariat, finance, économie, droit ou équivalent ;
Expérience confirmée (au moins 10 ans) dans l'assurance/réassurance, dont 5 ans dans un poste de direction d'une entreprise d'assurance, de réassurance ou de contrôle des assurances ;
Compétences solides en stratégie, management, négociation et gestion du changement ;
Maîtrise des marchés africains et internationaux de la réassurance ;
Avoir la nationalité Burkinabè ;
Jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ;
Etre âgé d'au moins 50 ans au 31 décembre 2024.

NB : Parler couramment anglais serait un avantage.

Qualités personnelles :

Expérience reconnue en Leadership, vision stratégique et orientation résultats ;
Capacité de décision et capacité à gérer le temps et la pression ;
Excellentes aptitudes relationnelles, communicationnelles et rédactionnelles ;
Intégrité, rigueur et sens élevé des responsabilités ;

Candidature

Le dossier de candidature se compose comme suit :

1. Une lettre de motivation adressée au Président du Conseil d'Administration justifiant les conditions de compétence, d'expérience et d'ancienneté requises ;
2. Un curriculum vitae auxquelles sont jointes les copies certifiées conformes des titres, des diplômes et attestations de qualification ;
3. Un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu (et datant de moins de trois (03) mois) ;
4. Un casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois ;
5. Un certificat médical, délivré par les Autorités Médicales agréées, attestant que le candidat remplit les conditions d'aptitude physique exigées.

Les dossiers de candidature seront transmis sous plis fermé confidentiel au plus tard le 15 octobre 2025 à 16h TU, à Monsieur le Président du Conseil d'Administration de la Société FASO Réassurances, 01 BP 5968 Ouagadougou 01, sis au 4ème étage de l'Immeuble de la Caisse des Dépôts et d'Investissements du Burkina Faso – CDI-BF, téléphone fixe (00226) 25.45.19.25.

Categories: Afrique

République populaire de Chine : Quand l'intelligence artificielle remplace le conducteur à Pékin

Tue, 30/09/2025 - 13:12

À Pékin, l'avenir de la mobilité est déjà une réalité : des véhicules autonomes, guidés par l'intelligence artificielle, transportent chaque jour des passagers sans aucun conducteur. A bord d'un mini-bus intelligent, nous avons pu vivre cette expérience futuriste ce lundi 29 septembre 2025, dans la capitale de la République populaire de Chine

Peur, hésitation, curiosité… tels étaient les premiers sentiments des journalistes africains ce matin-là, en embarquant dans les mini-bus sans chauffeurs. À l'intérieur, le volant est absent, tout comme la cabine du conducteur. Seul un tableau de bord lumineux, indiquant le niveau de recharge électrique et servant aussi de caméra, est visible.

Une fois la ceinture attachée, les portes se referment automatiquement et le véhicule se met en marche. « C'est vraiment éblouissant », lance mon confrère béninois, tout en vérifiant sa ceinture. « C'est un monde futuriste », ajoute Maria-Baptista, journaliste de Gabon24, visiblement émerveillée.

Pour la journaliste Maria-Baptista du Gabon 24, ces véhicules démontrent le quotidien du monde futur

Sur le trajet, toutes les règles de circulation sont respectées. Le véhicule freine, change de voie et klaxonne. « J'ai été surpris quand le mini-bus a klaxonné sur des piétons qui traversaient maladroitement la route », s'étonne un confrère de l'Île Maurice.

Le journaliste de la RDC, Christian-Timothée appelle l'Afrique à relever le défi de l'intelligence artificielle

À l'arrivée, la portière s'ouvre automatiquement pour laisser descendre les passagers, puis se referme seule avant que le véhicule n'aille stationner en bordure de route, sans aucune intervention humaine.

1 000 véhicules autonomes en circulation chaque année

Au Centre commercial d'innovation des humanoïdes de Pékin, les véhicules électriques guidés par l'intelligence artificielle s'étendent à perte de vue : voitures personnelles, taxis, camions… tout est disponible pour les visiteurs. Selon un responsable, ces modèles « made in China » circulent déjà dans plusieurs continents. Toutefois, aucun permis de vente n'a encore été accordé pour l'Afrique.

Un aperçu des voitures intelligentes

Très impressionnés, les journalistes africains ont quitté le centre avec des sentiments partagés entre émerveillement et impatience. Tous ont formulé le vœu de voir un jour ces véhicules intelligents rouler dans les rues africaines. Mais en attendant, ils appellent les dirigeants du continent à investir dans l'innovation et à relever le défi de l'intelligence artificielle, devenue incontournable dans le monde moderne.

Serge Ika Ki, à Pékin

Categories: Afrique

Burkina/Langue chinoise : L'ENAM lance une formation au profit des agents publics et de ses étudiants

Tue, 30/09/2025 - 13:11

L'École nationale d'administration et de la magistrature (ENAM) a lancé une formation en langue mandarin, langue chinoise au profit des fonctionnaires et de ses étudiants. Cette initiative, concrétisée par le directeur général de l'ENAM, Jacob Yarabatioula, s'inscrit dans une perspective stratégique visant à optimiser la coopération sino-burkinabè. Le lancement officiel a eu lieu ce lundi 29 septembre 2025 au sein de l'école.

Près de 350 personnes sont déjà inscrites pour participer à cette formation. La formation se fera les lundis, mercredis et vendredis. Chaque séance durera 1h30 minutes. Pour chaque classe, il y aura 60 personnes. Elle va durer trois mois pour le premier niveau. Ceux qui seront admis passeront au second niveau qui va durer également trois mois. Au troisième niveau, les apprenants auront la possibilité d'aller à l'université Nazi Boni pour recevoir leur certification. Après la certification, ceux qui désirent continuer à apprendre la langue chinoise pourront s'inscrire dans une université chinoise pour poursuivre les cours, selon le directeur de la formation continue de l'ENAM Boniface Bonané. Pour cette première cohorte, la formation est gratuite. L'ENAM a signé une convention avec l'université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso. L'université mettra à partir du 15 octobre un enseignant permanent en mandarin à la disposition de l'École nationale d'administration et de magistrature pour former les apprenants.

Une vue des participants

La Chine est la deuxième puissance économique mondiale. Le besoin de fluidifier les échanges entre le Burkina Faso et la Chine est plus pressant que jamais. La maîtrise de la langue chinoise est désormais perçue comme un levier essentiel pour déverrouiller de nouvelles opportunités de collaboration et d'investissement.

« La Chine n'est pas un petit pays. Quand elle engage une relation avec un pays, elle est respectueuse envers ce pays. Et pour cela, nous voulons avoir la Chine comme pays ami de l'ENAM. La Chine, c'est le pays qui sait faire le transfert de compétences. Elle ne fait pas qu'accompagner, elle transfère ses compétences. Et pour mieux agir, nous pensons que la langue est importante. Or à l'ENAM, nous formons les commis de l'administration. Ce sont eux qui sont à l'aéroport, aux impôts et partout dans l'administration. Donc, si nous avons une très bonne coopération avec la Chine, si nous connaissons leur langue, cela pourrait faciliter les relations entre nos deux pays. Ce programme vient renforcer les capacités linguistiques des agents publics pour préparer nos cadres et étudiants à de futures opportunités soit de formation, de travail ou de business entre la Chine et le Burkina Faso. Nous pensons que notre école, en tant que pôle de référence linguistique, pourrait être également, à partir de la langue, un niveau où on peut échanger culturellement », a indiqué le directeur général de L'ENAM.

Le directeur général de l'ENAM, Jacob Yarabatioula

La Chine souhaite entretenir de bonnes relations avec le Burkina. Elle est disposée à accompagner le Burkina Faso dans son processus de développement, a souligné l'ambassadeur de la Chine au Burkina Faso, Zhao Deyong.

« Pour la coopération entre nos deux pays, nous avons besoin davantage des talents qui maîtrisent nos deux langues. Nous apprécions beaucoup la vision du directeur général de L'ENAM. On constate que de plus en plus, les Burkinabè s'intéressent à la culture et à la langue chinoise. Nous souhaitons qu'à travers l'apprentissage de la langue chinoise, les apprenants arrivent à mieux connaître la culture et le mode de développement de la Chine. À l'avenir, l'ambassade va créer plus d'opportunités pour permettre aux élèves et étudiants de se rendre en Chine pour apprendre la culture chinoise », a indiqué l'ambassadeur.

L'ambassadeur de la Chine, Zaho Deyong et son traducteur

Il a informé que depuis le renouvellement des relations entre Pékin et Ouagadougou, plus de 5 000 Burkinabè ont obtenu le visa pour se rendre en Chine.

Rama Diallo
Lefaso.net

Categories: Afrique

SITHO 2025 : Bilan et témoignages des exposants et des visiteurs du salon

Tue, 30/09/2025 - 13:11

Durant quatre jours, exposants et visiteurs ont animé les allées du salon, entre valorisation du patrimoine, échanges d'affaires et découvertes culturelles. Le dimanche 28 septembre 2025, nous sommes allés à la rencontre de ces acteurs, pour connaître le bilan qu'ils font de cette 15ᵉ édition du SITHO.

Djouma Sirima, exposante de Banfora

« C'est la première fois que je viens au SITHO, mais j'ai déjà participé au SIAO et à d'autres foires, mais jamais au SITHO. Pour la fréquentation en termes de clientèle, je trouve cela très bien même si je n'ai pas eu beaucoup de marchés, j'ai pu quand même avoir quelque chose. Je vends de la farine de maïs blanc qui aide les diabétiques, le fonio également. J'ai aussi du couscous de petit mil sucré, j'ai des chenilles, la farine de pois de terre. En ce qui concerne la visibilité, j'ai eu beaucoup de contacts, certains ont pris mes cartes de visite et d'autres m'en ont donné. Les personnes que j'ai reçues sont plus des nationaux, mais il y a eu aussi des internationaux. Je reviendrai pour les prochaines éditions parce que lorsque l'on sort de chez soi on voit de nouvelles choses, de nouvelles expériences. En plus de cela, il y a aussi du divertissement et de la diversité, cela me pousse à venir car j'aime le divertissement. Cela m'aide à m'améliorer et sur le site j'ai acquis de nouvelles expériences à travers mes échanges avec les autres exposants. »

Madiaha Koné/Ouattara, exposante de Banfora

« Je viens de Banfora au secteur 04. Je suis teinturière, confectionneuse de kôkô-donda, batik, bogolan et Faso danfani. C'est ma première participation au SITHO. Par rapport à la fréquentation de mon stand, il y a eu de l'affluence, les visiteurs sont venus nombreux et nous avons eu beaucoup de marchés. Mais l'objectif de la vente ne se limite pas seulement à la foire, mais va bien au-delà. En effet, à l'issue de la foire, il est possible d'avoir de potentiels clients à travers les contacts que nous avons eus. Je souhaiterais revenir pour la prochaine édition. »

Nouria Ouédraogo, visiteur

« Je suis venu au SITHO aujourd'hui pour la première fois. Ce qui m'a le plus marqué, c'est le fait qu'il représente bien les cultures africaines des différents pays. J'ai découvert plusieurs sites touristiques et bien d'autres choses. L'organisation a été à la hauteur parce que nous avons pu visiter librement et c'était bien organisé. Selon moi, l'organisation est déjà bien, mais ce qui pourrait être amélioré pour les éditions à venir serait d'inviter plus de personnes à participer à ce salon pour observer les expositions des différents peuples afin de mieux connaître la culture. »

Wendyam Christelle Kaboré, visiteur

« C'est ma première participation au SITHO. J'ai vu les postes de certains participants sur les réseaux sociaux TikTok et ça avait l'air intéressant, je voyais l'ambiance et j'ai voulu y participer. J'aime beaucoup l'organisation et le fait qu'il y ait beaucoup de nationalités qui sont venues pour se regrouper, pour former une même famille, c'est vraiment bien. J'ai beaucoup aimé le stand nigérien. On a vu le Nigérien et le Burkinabè danser ensemble, c'était vraiment magnifique et beau à voir. Ce salon me donne envie de découvrir beaucoup de sites touristiques, de pays. »

Diao Souba, exposant de la région du Kuilsé

« Nous avons une fréquentation régulière des stands, plusieurs visiteurs sont passés par là. Nous avons bien évidemment atteint nos objectifs en termes de visibilité, parce que nous avons reçu une panoplie d'autorités aussi bien coutumières que régionales telles que le gouverneur de région, de personnalités du monde de la communication des arts du tourisme et de l'hôtellerie. Nous avons reçu des ressources de la région du Kuilsé. Nous avons pu exposer les potentialités de la région et c'était vraiment très intéressant. Nous avons reçu une centaine de visiteurs, mais pas particulièrement des internationaux. La plupart étaient des locaux. Je reviendrai prochainement au SITHO parce que les régions participent régulièrement. Deuxièmement, parce que ça nous permet d'exposer les potentialités culturelles, touristiques et artistiques de notre région et de vraiment augmenter la visibilité en termes de talents artistiques que nous avons dans nos régions. »

Fadilatou Kaboré, exposante

« Je suis à ma première participation et je rends grâce à Dieu. Je suis dans la vente de parfums, d'encens et d'autres articles et vu que nous sommes en saison pluvieuse, les visiteurs s'intéressent plus à nos produits. En parlant de visibilité et de contact, nous ne pouvons pas vraiment nous prononcer là-dessus. Car actuellement, il y a de nombreux festivals et c'est aussi l'approche de la rentrée, ce qui fait qu'il n'y a pas assez de visiteurs. Ce que nous faisons, c'est de partager nos cartes de visite pour qu'à la fin du SITHO les gens qui s'intéressent à ce que nous commercialisons puissent nous contacter pour acheter nos produits. Nos clients sont uniquement des locaux. Je reviendrai à la prochaine édition parce que le SITHO permet de promouvoir le tourisme du Burkina Faso et si nous venons en tant qu'exposant, ce n'est pas pour la vente mais pour la publicité des produits. Je pense aussi que c'est une belle initiative vu qu'il y a plusieurs nationalités qu'on rencontre et on crée une nouvelle famille, c'est déjà une très belle chose et je pense que je serai présente à la prochaine édition. »

Boubacar Compaoré, exposant au village SITHO

« La fréquentation du stand cette année s'est vraiment améliorée, vu qu'il y a de l'engouement à travers les visiteurs. Les années précédentes j'étais là mais l'ambiance n'était pas pareille. Nous prions que l'année prochaine soit encore meilleure. Comme clientèle, il y a eu beaucoup plus de locaux que d'internationaux vu que nous vendons des produits locaux et que la majeure partie de nos clients ont été des nationaux. Nous vendons des jus 100 % naturels faits à base de fruits du terroir comme les jus d'ananas, d'orange, de papaye, de pastèque, faits sans conservateur ni colorant. S'il plaît à Dieu, je serai là pour la prochaine édition parce qu'il y a de l'ambiance et nous arrivons à présenter nos produits à travers le monde. »

Kadizèta Ouédraogo, exposante de la région du Yaadga

« De notre côté, le marché a été favorable et même les cartes de visite que nous avons apportées sont finies, ce qui veut dire que nous aurons d'autres commandes parce que les gens ont apprécié ce que nous faisons dans la région et ils ont demandé des cartes pour pouvoir commander après le SITHO. Notre clientèle a été plus composée de nationaux que d'internationaux. S'il plaît à Dieu, je compte participer aux prochaines éditions du SITHO parce qu'à notre niveau venir au SITHO c'est honorer la région et en plus de cela nos produits sont honorés dans la région, dans les autres régions et dans d'autres pays. Les produits que nous commercialisons sont les calebasses, qui font partie de la culture et qu'on demande souvent au niveau de la tradition. Et vu aussi que présentement la calebasse tend à disparaître, c'est ce qui nous pousse à la valoriser. Nous avons aussi apporté des coupes en calebasse, des tasses en calebasse, des pots de fleurs en calebasse, des colliers. Aussi nous avons également apporté différents types de savon à base de neem, de balanites et d'argile verte. Tous ces produits sont fabriqués dans la région du Yaadga. On a aussi apporté des pagnes tissés et des aliments tels que les grumeaux, les biscuits de pain de singe, des pommes de terre, des macaronis de pommes de terre, du niébé ».

Muriel Dominique Ouédraogo
Léa Robine Fonina Tiéba
(stagiaires)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Retour sur le SITHO 2025 : Lefaso TV dresse le bilan

Tue, 30/09/2025 - 12:50

Lefaso.net

Categories: Afrique

Décès de TRAORE Mamadou Jean François de Salles : Faire-part

Tue, 30/09/2025 - 12:30

La grande famille TRAORE à Ouagadougou, Niamey, Tenkodogo, Bobo-Dioulasso, la famille de Feu TRAORE Abdoulaye à Dapoya II, Tenkodogo, les familles Bidiga à Tenkodogo, Zabsonré à Bané, Tahirou à Tillabery au Niger, la famille Sorgho à Tenkodogo,

Les familles TAPSOBA, TIEMTORE, CONGO, COMPAORE, à Zam, Tamsin, Ouagadougou et ailleurs.

La Famille OUEDRAOGO à Bendogo.

TRAORE Salifou Ingénieur Agronome, Cadre de la CEDEAO à la retraite, le Général de Brigade TRAORE Abraham à la retraite, TRAORE Youssouf Ingénieur Topographe à la retraite, Mme Nébié Née TRAORE Salimata Angèle Greffier à la retraite, Mme COMPAORE Née TRAORE Maïmounatou, au Médiateur du Faso à la retraite, TRAORE Soumane Abdoulaye précédemment à la CNSS à la retraite, TRAORE Inoussa Pharmacien à Bobo-Dioulasso, TRAORE Seydou Joel Professeur à la retraite, et leurs frères et sœurs,

Mme veuve TRAORE Née TAPSOBA Théophine, précédemment au Ministère de l'Administration Territoriale et de la Mobilité (MATM), à la retraite,

les enfants : Housseim, Aboubacar Fabrice, Abidine Stéphane, Faridatou Marie-Noëlla,

les pétits enfants,

Les familles amies et alliées,

Ont le grand regret de vous annoncer le décès de leur fils, frère, époux, père et grand-père

TRAORE Mamadou Jean François de Salles,
Assistant Major de Police à la retraite,
Décès survenu le Lundi 29 Septembre 2025 à l'âge de 68 ans.

Programme des obsèques

Mercredi 1er Octobre 2025
20h 30 mn : Veillée de prières au domicile du défunt à cité an IV B, porte N°25

Jeudi 02 Octobre 2025

08h 30 mn : Levée du corps au domicile du défunt.

09h 00 mn : Messe à l'église Saint Pierre de Gounghin, suivi de l'inhumation au cimetière de Gounghin

Union de prières

Categories: Afrique

Burkina Faso : L'État au cœur de la relance économique

Tue, 30/09/2025 - 00:15

Malgré un contexte sécuritaire fragile et une conjoncture internationale difficile, l'économie burkinabè affiche des signes encourageants. En 2024, le pays a enregistré une progression de 1,5% de son taux de croissance économique, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, l'a annoncé lors d'échanges directs avec les journalistes, sur les antennes de la télévision nationale RTB, le dimanche 28 septembre 2025. Ce résultat témoigne d'un dynamisme inattendu dans un environnement marqué par les défis sécuritaires et les pressions extérieures. Derrière cette résilience se cache une stratégie volontariste du gouvernement, centrée sur l'État comme moteur de la relance, et sur la mise en œuvre d'initiatives concrètes visant à stimuler la production nationale, réguler le marché et améliorer le quotidien des populations.

La croissance économique burkinabè ne peut se comprendre sans prendre en compte l'impact de la sécurisation progressive des zones rurales. Selon le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, la sécurisation de certaines régions a permis aux agriculteurs de reprendre leurs activités, entraînant une augmentation notable de la production agricole. Cette dynamique a favorisé non seulement la transformation locale des produits, mais également l'exportation des excédents, contribuant de manière significative à la balance commerciale du pays.

« Il y a des zones qui ont été sécurisées, ce qui nous permet de produire. C'est pourquoi la production agricole a beaucoup grimpé », souligne le président Traoré. Cette montée en production constitue un levier fondamental de la relance économique, car elle alimente à la fois les petites unités de transformation locales et les marchés d'exportation.

Parallèlement, le gouvernement met en place un suivi rigoureux des prix et des indicateurs économiques, utilisant les services de renseignement pour vérifier que la croissance macroéconomique bénéficie réellement aux ménages vulnérables. « Lorsque le ministre des finances apporte les chiffres, j'envoie quelqu'un au marché pour demander le prix de la boite de maïs ou de mil. Si le coût a baissé, je sais qu'il y a un impact sur la population, et c'est le plus important pour moi. Ce travail, on le fait constamment, et les services de renseignement sont mis à contribution pour s'assurer que les chiffres macroéconomiques aient un impact sur les personnes vulnérables surtout. On continuera cette croissance s'il plait à Dieu », a-t-il illustré.

L'objectif est donc clair, chaque décision, chaque mesure économique vise à renforcer la sécurité alimentaire et à garantir un pouvoir d'achat stable pour les populations.

La reprise d'exploitation de plusieurs mines

Un autre pilier de la relance économique réside dans le secteur minier. Selon le président Traoré, plusieurs mines, qui avaient interrompu leurs activités entre 2018 et 2020, ont repris l'exploitation, générant ainsi des revenus supplémentaires pour le pays. Mais l'élément le plus important ici, reste la stratégie de l'État, visant à reprendre le contrôle progressif de ses ressources.

« Actuellement, la tendance du gouvernement dans le secteur minier est d'exploiter notre or nous-mêmes. Il y a des mines dont on a déjà pris le contrôle et on continuera à prendre le contrôle petit à petit, ou à coexploiter avec les sociétés qui sont déjà là », explique le président. Auparavant, poursuit-il, lorsque quelqu'un obtenait un permis d'exploitation, seulement 10 % revenaient à l'État, et même cette part n'était pas contrôlée. Aujourd'hui, le gouvernement assure un suivi rigoureux afin de garantir que les ressources extraites bénéficient réellement au pays.

Pour le président du Faso, cette démarche traduit une volonté forte de souveraineté économique et d'optimisation des ressources nationales. Elle permet également de réinvestir ces fonds dans des projets structurants, tout en consolidant la position de l'État sur des secteurs stratégiques. L'exploitation minière devient ainsi un outil au service de la croissance économique, mais aussi de la redistribution équitable des richesses.

SONABHY et financement des infrastructures

Le rôle des sociétés d'État, en particulier la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY), illustre l'approche proactive du gouvernement. Passée d'une situation déficitaire en 2022 à une quasi-surliquidité en 2024, selon le chef de l'État, la SONABHY contribue désormais au financement des infrastructures publiques, notamment à travers l'approvisionnement en carburant pour les brigades de construction de routes dans chaque région.

Le président Traoré précise que le maintien de prix du carburant aux tarifs actuels fait partie des décisions stratégiques pour accélérer la réalisation des travaux des chantiers en cours. « Le carburant se retrouve moins cher au Burkina que dans certains pays côtiers, où on part le chercher. Si on doit monter à leur niveau, on fera plus de marges et on pourra bitumer beaucoup plus de routes. Mais nous gardons les prix ainsi parce qu'on veut aller vite. Aujourd'hui, je dois remercier le peuple et les amis du Burkina, parce que beaucoup contribuent à Faso Mêbo pour embellir les villes et construire des routes. À un moment donné, le gouvernement va devoir financer pour maintenir le rythme. C'est une symbiose entre nous et le peuple et je pense que s'ils comprennent l'effort qu'on fait, là où leur argent part, les gens doivent comprendre qu'on peut rester sur cette ligne. Quand on atteindra un objectif donné, on va pouvoir baisser les coûts », affirme-t-il.

Cette symbiose entre l'État et la population, notamment par la contribution volontaire des citoyens via des initiatives comme Faso Mêbo, permet de renforcer l'efficacité des investissements publics.

Ainsi, l'approche adoptée par le gouvernement vise aussi à équilibrer les intérêts des consommateurs et ceux du développement national. Ce qui se traduit par le maintien des prix relativement bas, permettant de préserver le pouvoir d'achat, et les revenus générés réinjectés dans des projets d'infrastructures essentiels, comme la réhabilitation des routes nationales, et la construction de nouvelles voies pour désenclaver les régions.

Investissements publics et infrastructures

Le président Traoré insiste sur le retard historique accumulé dans le secteur des infrastructures. « Ce qui est existant est dégradé, même la RN1, surtout la zone de Kokologho. Cela veut dire qu'on a un besoin important d'investissements dans le secteur des infrastructures routières », souligne-t-il. Dans ce contexte, l'État prend des mesures concrètes pour réhabiliter le réseau routier, construire des barrages hydroagricoles et développer des projets industriels stratégiques.

Des initiatives telles que Faso-Mêbo, l'Office national des barrages et aménagements hydroagricoles (ONBAH), la SN-SOSUCO (désormais société d'État), ou encore Faso Kosam (producteur de yaourt), témoignent de l'engagement de l'État à rattraper le retard et à créer une base solide pour le développement économique. Ces investissements, soutient le président, permettent non seulement d'améliorer les conditions de vie des populations, mais aussi de soutenir la production locale, de renforcer la résilience face aux crises, et de stimuler l'emploi.

Régulation du marché et protection du pouvoir d'achat

Face à un environnement économique marqué par la spéculation et l'inflation importée, le gouvernement burkinabè a également mis en place des mesures de régulation. L'État contrôle certaines importations pour protéger le marché intérieur, assurer la stabilité des prix des produits de première nécessité et lutter contre les pratiques spéculatives.

Le président Traoré insiste sur la nécessité de ne pas laisser l'économie dépendre uniquement du secteur privé. « Si on laisse tout aux mains du privé, il n'y aura pas de pays. Nous voulons construire, produire, et faire en sorte que tout le monde vive bien », justifie-t-il.

Une stratégie intégrée pour une relance durable

Au terme de cet exposé, il est démontré par le président du Faso que la croissance économique burkinabè repose sur une stratégie intégrée, où l'État joue un rôle central. Sécurisation des zones rurales, relance agricole, contrôle des ressources minières, financement des infrastructures, régulation des marchés, et maintien du pouvoir d'achat, constituent les piliers de cette politique. L'objectif visé se résume d'abord à stimuler la croissance économique tout en garantissant une redistribution équitable des richesses, et ensuite, à aboutir à un impact tangible sur la vie quotidienne des populations.

La vision du président Traoré met également en lumière l'importance de l'autonomie et de la souveraineté économique. Les efforts déployés pour reprendre le contrôle des mines, réguler les importations et investir dans les infrastructures démontrent une volonté forte de réduire la dépendance extérieure et d'assurer une croissance durable.

Dans ce contexte, le Burkina Faso illustre un modèle de relance économique où l'État n'est pas seulement un régulateur, mais aussi un acteur moteur, capable de mobiliser ses ressources, de coordonner ses politiques, et de travailler en symbiose avec les populations pour construire un avenir plus prospère. L'enjeu désormais est de maintenir le rythme, de poursuivre les réformes, et de s'assurer que la croissance bénéficie à tous, notamment aux plus vulnérables.

Hamed Nanéma
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Rentrée scolaire 2025-2026 : Entre budgets serrés et appels à l'harmonisation des prix des fournitures

Tue, 30/09/2025 - 00:10

À l'orée de la rentrée des classes prévue début octobre, les parents d'élèves s'activent dans les librairies pour doter leurs enfants du nécessaire scolaire. Entre budgets vite épuisés, prix jugés élevés et stratégies d'adaptation, chacun tente de préparer au mieux cette nouvelle année académique.

Il est 9h à la librairie Jeunesse d'Afrique. Les parents arrivent en compagnie de leurs enfants. Ils sillonnent les allées pour regarder les fournitures. Certains se confient aux travailleurs de la librairie.

Père de quatre élèves, Robert Traoré fait son entrée avec ses enfants. Ils font le tour de la librairie. Après constat, il se confie à une employée qui l'aide à trouver certains articles. Il estime que dans cette librairie, les prix sont plus ou moins accessibles.

Pour réduire les dépenses en achat de fournitures, M. Traoré a une stratégie : les livres utilisés par les aînés sont bien conservés afin de les remettre aux plus petits après. Ce qui lui facilite un peu la tâche. « Je souhaite qu'on puisse harmoniser les prix des fournitures scolaires. D'une librairie à une autre, on constate que les prix varient. Et la différence entre les prix est grande », a recommandé le parent d'élève.

Il a exhorté les enfants à très bien travailler à l'école pour encourager les parents à investir dans leur éducation. Notre interlocuteur invite les établissements à mieux respecter le programme d'enseignement pour permettre aux élèves d'avoir un bon niveau scolaire. Il a également invité ces derniers à mieux veiller sur les enfants.

Des parents d'élèves et leurs enfants en train de sélectionner les fournitures dont ils ont besoin

Mère de trois enfants inscrits à l'école, une citoyenne a souhaité garder l'anonymat. Elle avait déjà acheté certains livres et cahiers et elle était à la librairie pour compléter ce qu'elle a déjà acheté avec quelques annales. Ce sont des dépenses qu'elle avait déjà planifiées pour permettre à ses enfants d'entamer l'année scolaire dans la sérénité. Elle a invité les enfants à bien travailler à l'école pour rendre fiers leurs parents.

Thierry Sam est père de deux élèves. Pour cette rentrée scolaire 2025-2026, il a voté un budget de 75 000 francs CFA pour les fournitures de ses deux enfants. Mais sans avoir fini d'acheter les fournitures, son budget est épuisé. « J'ai mis 75 000 francs CFA de côté pour les fournitures de mes deux enfants. Mais ce matin j'ai déjà dépensé 66 000 francs CFA alors que je n'ai pas encore fini les achats. Il y a des livres que je n'ai pas trouvés ici, j'irai les chercher ailleurs. Les livres coûtent cher. Mon souhait est qu'il y ait des bibliothèques dans tous les établissements scolaires pour permettre aux enfants d'avoir accès aux livres, sinon si on doit acheter tous les livres, je vous assure que ce n'est pas du tout facile pour nous les parents », a suggéré M. Sam.

La rangée des livres et annales

Inoussa Ouédraogo, parent d'élève quant à lui, a invité les décideurs à mettre à la disposition des établissements scolaires tout le nécessaire pour permettre aux élèves de suivre les cours dans la sérénité. Il a terminé en souhaitant que la paix revienne au pays afin que tous les enfants en âge d'aller à l'école puissent reprendre le chemin de l'école.

Nous avons sillonné deux marchés. Le grand marché, Rood-Woko et le marché de Nabi Yaar. Les librairies sont pratiquement vides, il n'y a pas de clients. Les vendeurs se plaignent de la morosité du marché. « C'est peut-être quand les cours vont commencer que nous aurons des clients, mais pour le moment personne ne vient. Souvent c'est quand les parents ne trouvent pas certains livres dans les grandes librairies qu'ils viennent chez nous pour voir si nous en disposons », confie Marou Tapsoba.

Rama Diallo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Un forum de haut niveau pour unir les forces contre la sécheresse en Afrique de l'Ouest

Tue, 30/09/2025 - 00:05

La capitale burkinabè, Ouagadougou, est depuis ce 29 septembre 2025, le centre d'un dialogue continental majeur. Elle abrite le Forum de haut niveau sur la lutte contre la sécheresse en Afrique de l'Ouest, baptisé Defying Drought, qui réunit pendant deux jours des centaines de participants venus du Sahel et d'autres régions du monde. L'événement, est coorganisé par le groupe de la Banque mondiale, le gouvernement du Burkina Faso et l'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE).

La sécheresse est l'un des défis les plus pressants auxquels l'Afrique de l'Ouest est confrontée. Sa fréquence et son intensité s'accroissent sous l'effet du changement climatique, de la dégradation des terres et d'une démographie galopante. Les conséquences sont dramatiques : sols appauvris, récoltes compromises, moyens de subsistance fragilisés, poussée migratoire et instabilité sociale. Selon la Banque mondiale, la fréquence des sécheresses extrêmes a bondi de 23 % en quelques décennies et lorsqu'un tel épisode frappe, le PIB par habitant peut chuter d'un point. C'est pour répondre à cette urgence que le forum Defying Drought a été initié. Il ambitionne de mobiliser près de 300 décideurs, experts et partenaires techniques afin d'explorer des solutions pratiques et partagées autour de quatre axes : la surveillance et prévision de la sécheresse, la gestion proactive et le stockage de l'eau, la conservation des paysages et de l'agriculture, ainsi que le financement de la résilience et de la relance post-sécheresse.

Signature d'un protocole d'accord entre la Banque mondiale et le gouvernement burkinabè pour la création du Centre Régional Africain de l'Eau (CREA)

La cérémonie d'ouverture a été marquée par la lecture du discours officiel du Premier ministre, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, par le ministre de l'économie, des finances et de la prospective, Dr Aboubakar Nacanabo, qui le représentait. Dans son allocution, le Premier ministre a rappelé que la sécheresse ne devait pas être considérée uniquement comme un problème environnemental, mais aussi comme une menace pour la stabilité économique et sociale de la région. « La sécheresse pèse sur nos finances publiques, sur la santé des populations et sur la paix », a-t-il souligné, appelant à « appréhender cette question comme un enjeu de sécurité nationale et régionale ».

Il a également mis en avant les initiatives déjà engagées par le Burkina Faso sous l'impulsion du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, notamment l'initiative présidentielle pour l'autosuffisance alimentaire, la bataille pour l'eau, la reconstitution de la couverture végétale, ainsi que la participation active du pays à la Grande muraille verte. « Mais nul ne peut affronter seul un défi aussi vaste. D'où l'importance de renforcer la coopération régionale et internationale », a-t-il insisté, invitant les participants à faire du forum « un acte de volonté collective et un héritage de résilience pour les générations futures ».

Le ministre de l'Économie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar Nacanabo a représenté le Premier ministre Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo à la cérémonie d'ouverture

La création d'un Centre régional africain de l'eau

L'un des temps forts de cette première journée a été la signature d'un protocole d'accord entre la Banque mondiale et le gouvernement burkinabè pour la création du Centre régional africain de l'eau (CREA). Ce centre, qui sera hébergé à l'Institut 2iE à Ouagadougou, ambitionne de devenir un pôle d'excellence continental. Il servira à la fois de centre de recherche, d'innovation et de formation pour les décideurs et futurs cadres africains dans le domaine de la gestion durable de l'eau. Selon le vice-président régional de la Banque mondiale, Ousmane Diagana, présent à la cérémonie, le CREA doit permettre « de renforcer la résilience de la région face à la sécheresse en créant un espace d'innovation et de partage d'expériences Sud-Sud ».

Le ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger Baro ainsi que plusieurs personnalités ont planté un arbre dans le bosquet du quartier Nagrin

Après les discours et les échanges institutionnels, la première journée du forum s'est conclue par une activité symbolique. Le ministre de l'environnement, de l'eau et de l'assainissement, Roger Baro, accompagné d'une délégation de la Banque mondiale et de plusieurs participants, s'est rendu dans le quartier Nagrin, à Ouagadougou, pour y planter des arbres dans un bosquet. Cet acte, au-delà de sa portée écologique, a été présenté comme un symbole d'engagement collectif en faveur de la reconstitution du couvert végétal et de la lutte contre la désertification. « Planter un arbre, c'est investir dans l'avenir, c'est donner un signe concret de notre volonté de vaincre la sécheresse », a déclaré un participant à cette activité.

Les échanges, qui se poursuivent jusqu'au 30 septembre, doivent aboutir à des recommandations fortes et à une feuille de route commune pour renforcer la résilience des pays du Sahel face à ce défi climatique majeur.

Farida Thiombiano
Lefasonet.

Categories: Afrique

Rencontre du Groupe des PMA : Le patron de la diplomatie burkinabè met des points sur les i

Tue, 30/09/2025 - 00:00

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'Extérieur a participé, vendredi, 26 septembre 2025 à New-York, à la réunion des chefs de diplomatie du Groupe des pays les moins avancés (PMA). Au cours de cette rencontre, le ministre Karamoko Jean Marie Traoré a clarifié certaines conceptions usuelles et dénoncé les crises sécuritaires, climatiques, humanitaires et géopolitiques qui sapent les efforts des pays en développement, notamment ceux du Sahel.

Sur 44 pays les moins avancés (PMA), seuls quatorze répondent aux critères de reclassement, en dépit des ressources naturelles dont disposent la plupart de ces pays, analyse le chef de la diplomatie burkinabè, pour qui, cette réalité suscite des interrogations sur l'efficacité même des actions de développement actuelles.

C'est pourquoi a-t-il appelé à un « véritable changement de paradigmes », afin d'atteindre les objectifs de développement durable, conformément au Programme d'action de Doha.

Retenons au passage que le Programme d'action de Doha en faveur des pays les moins avancés pour la décennie 2022-2031, qui a été adopté en mars 2022 et approuvé la même année par l'Assemblée générale des Nations-Unies, témoigne d'une nouvelle génération d'engagements renouvelés et renforcés entre les pays les moins avancés et leurs partenaires de développement, y compris le secteur privé, la société civile et les gouvernements à tous les niveaux.

De façon précise, ce programme a pour objectif global d'aider les pays considérés à faire face à la pandémie de maladie du COVID-19 et aux répercussions socio-économiques négatives qui en découlent, à se remettre sur les rails de la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), à relever les défis liés aux changements climatiques, à renforcer la résilience et à progresser à grands pas sur la voie d'une sortie durable et irréversible de la catégorie des pays les moins avancés. Ce programme appelle tous les pays donc à intensifier leur action, à prendre des mesures extraordinaires et à renforcer la coopération internationale et multilatérale, en vue de remédier aux difficultés auxquelles font face les pays les moins avancés, sur la base de l'application du concept de la sécurité humaine et de l'engagement consistant à veiller à ce que personne ne soit laissé de côté.

Pour le ministre Karamoko Jean Marie Traoré, les efforts des pays les moins avancés sont en partie sapés par « une économie de guerre imposée par les pays dits riches qui alimentent le terrorisme et accentue la vulnérabilité des PMA, pourtant riches en ressources minières et agricoles ».

« Nos États ne sont ni pauvres, ni moins avancés : ils subissent les effets d'un système de gouvernance mondiale inéquitable et d'un ordre financier international favorable aux pays dits riches », a-t-il déclaré avant de réaffirmer l'engagement du Burkina à travailler avec tous les membres du groupe des PMA.

Selon un compte-rendu publié sur la page Facebook du département, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'Extérieur, M. Traoré, a saisit l'instant pour également décliner la vision de la Confédération des États du Sahel (AES), qui est de laisser chaque nation disposer librement de ses ressources naturelles pour le bonheur de ses populations.

De la genèse, il ressort que c'est à la fin des années 60 que les Nations-Unies ont commencé à porter une attention particulière aux pays les moins avancés, les reconnaissant comme les plus vulnérables parmi la communauté internationale. La catégorie des pays les moins avancés (PMA) va être officiellement établie en 1971 par l'Assemblée générale des Nations-Unies, afin d'attirer un soutien international particulier pour ces membres les plus vulnérables et les plus défavorisés.

Le Comité des politiques de développement (CPD) est chargé d'examiner le statut des PMA et de suivre leurs progrès après leur sortie de cette catégorie. Des pays comme le Botswana (en 1994), le Cap-Vert (en 2007), les Maldives (en 2011), les Samoa (en 2014), la Guinée-équatoriale (2017) et le Vanuatu (en 2020) sont sortis de cette catégorie de pays les moins avancés.

O.L.
Lefaso.net

Sources : DCRP/MAECR-BE et site web des Nations-Unies.

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Burkina Faso : « Être cameraman est un métier qui demande de la rigueur, de l'amour et de la passion », confie Dorcas Kaboré

Mon, 29/09/2025 - 23:55

Passionnée par la caméra depuis son enfance, Dorcas Kaboré a fait de sa curiosité un véritable métier. Entrée dans le domaine en 2015, elle raconte son parcours, ses défis dans un univers souvent considéré comme masculin et la passion qui la pousse à ne jamais lâcher son appareil.

Comment est né votre amour pour la caméra ?

Je suis dans ce métier depuis 2015 mais de base, j'ai toujours adoré la caméra. Depuis toute petite, quand je regardais la télévision, je me demandais comment les gens apparaissaient à l'écran. On me disait qu'il y avait des caméramans et moi je me demandais mais les caméramans, ce sont qui ? Des robots ou quoi ? J'avais cette curiosité que je voulais absolument satisfaire. C'est ce qui m'a poussée à aller vers ce métier.

Aviez-vous un modèle qui vous a inspirée ?

Non, je n'ai pas eu de modèle. Je voulais juste satisfaire ma curiosité qui est de savoir qui met les gens dans la télé et comment ça se passe. Petite, je suivais le journal avec beaucoup d'attention, même si c'était encore à l'époque de la télévision noir et blanc. Je posais beaucoup de questions à mon père. Il me disait que c'était le caméraman qui filmait et que je comprendrais mieux en grandissant.

Parlez-nous de vos débuts dans ce métier.

Tout a commencé en 2012, quand j'ai eu mon premier appareil photo lors d'un voyage en Europe. J'ai commencé à prendre des photos et j'ai remarqué qu'elles plaisaient. C'est à ce moment que je me suis dit que j'étais sur la bonne voie, que j'avais trouvé une passion. De là, je me suis lancée et en 2015, j'ai réellement intégré le métier.

Comment trouvez-vous maintenant votre travail au quotidien ?

Ce n'est pas facile, mais c'est une passion. Parfois, le soir, en me couchant, je me demande : « est-ce vraiment moi qui fais ce travail-là ? » Mais c'est ce qui me donne confiance. C'est un métier que beaucoup considèrent comme réservé aux hommes, et pourtant moi, j'aime justement les métiers d'hommes. Alors je me suis dit voilà une opportunité, fonce ! Et j'ai foncé. Même quand je suis malade, si je dois être derrière la caméra, je le fais. Après seulement, je me repose. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

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Coupes inter-clubs africaines : Les clubs burkinabè, Rahimo FC et l'USFA, arrachent à l'extérieur, leur qualification au second tour

Mon, 29/09/2025 - 23:50

Rahimo FC et l'USFA se sont qualifiés dans la soirée de dimanche, 28 septembre 2025, en allant battre respectivement l'AS Mangasport au Gabon, pour le compte de la Ligue des champions CAF et l'AS Gbohloé-SU au Togo pour le compte de la coupe CAF. En attendant les prochaines journées, prévues dans trois semaines, les deux représentants burkinabè en campagnes africaines savourent leur qualification, historique.

Ils étaient certainement peu, les observateurs qui vendaient chère la peau de ces deux représentants burkinabè à ces compétitions africaines, les résultats aux matchs allés n'ayant pas été confortables.

En effet, si l'Union sportive des Forces armées (USFA) avait assuré le juste minimum au stade du 4-août par un score de 1-0 face à l'AS Gbohloé-SU, les académiciens de Bama, Rahimo FC, avaient eux, concédé un match nul (0-0) à domicile. Des résultats, certes variés, mais moins rassurants.

Reçu à Franceville (Gabon) par l'AS Mangasport, son adversaire, Rahimo FC a réussi à arracher la qualification à l'issue de l'épreuve des tirs au but (2-4) ; les 90 minutes n'ayant pas pu les départager (0-0).

De son côté, à Lomé (Togo), l'USFA ne concède aucune chance à son adversaire d'espérer les tirs au but. Le club burkinabè, qui a ouvert le score dès le retour des vestiaires, va corser l'addition à la dernière minute du match. Carton plein donc pour les représentants burkinabè.

Les prochaines journées (17-19 octobre 2025) affichent Rahimo FC contre l'Espérance sportive de Tunis pour Rahimo FC tandis que l'USFA fera face au Djoliba Athlétic Club de Bamako.

O.L.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Immersion patriotique : Entre découverte de soi et éveil au civisme

Mon, 29/09/2025 - 23:45

À l'issue de la première édition de l'immersion patriotique, des jeunes participants livrent leurs impressions. Entre cohésion sociale, esprit de solidarité, discipline militaire et projet personnel, l'expérience a suscité autant de vocations pour l'armée que de choix affirmés pour d'autres carrières, mais tous reconnaissent en avoir tiré des valeurs utiles pour la vie citoyenne.

Michael Sinaré

« L'immersion patriotique m'a d'abord montré le vivre ensemble, la cohésion sociale, la tolérance et la solidarité. Ensuite je peux dire qu'avant l'immersion j'avais peur de m'approcher des hommes de tenue, mais après l'immersion patriotique j'ai remarqué que cette peur est écartée. J'ai eu à apprendre le respect de mes supérieurs et de mes camarades. J'ai appris comment, face à un danger, ce qu'il faut faire pour me sauver et sauver les autres, face à un incendie comment faire pour me protéger et protéger les autres. Enfin, cette immersion patriotique me pousse vraiment à rentrer dans l'armée, car j'ai remarqué qu'il n'y a rien de grave à l'intérieur, seulement faut être honnête, digne, aimer son prochain. »

Ismaël Kadio

« Moi particulièrement j'ai trouvé l'initiative au début comme étant une perte de temps mais sincèrement à la fin du parcours j'étais très, très fier de l'initiative du capitaine car pour une première édition c'est vraiment à féliciter. Si c'est à refaire, moi je participerai bien volontiers. Avec l'ambiance et les valeurs et forces inculquées à l'immersion, je n'hésiterai pas à m'enrôler s'il le faut pour ma patrie. Nous avons appris ce qu'est la solidarité, le patriotisme, le civisme et bien plus, on ne peut pas tout citer. »

Olivia Ouédraogo

« L'immersion patriotique, je l'ai trouvée un peu difficile pour moi. Parce qu'avec les préparatifs du baccalauréat, je ne dormais pas suffisamment. J'étais stressée parce que je voulais réussir mon examen. Donc après le baccalauréat je ne me suis pas bien remise de la fatigue et nous avons été embarquées pour l'immersion. Je me sentais un peu fatiguée. On se réveillait chaque jour très tôt pour suivre la formation. À part cela, la formation était bien. Nous avons appris beaucoup de valeurs. Je me suis fait de nouveaux amis. Je veux être médecin plus tard. Donc, je vais m'inscrire pour poursuivre mes études en médecine. »

Jonas Kaboré

« Je peux dire que nous sommes chanceux d'être la première promotion à faire cela, et c'est quelque chose que j'ai vraiment aimé. Pendant la formation, ils nous ont appris beaucoup de choses. Nous avons appris qu'est-ce qu'un soldat ? Quelle est sa mission ? Comment vivent-ils ? Nous avons appris le respect de la hiérarchie. Nous avons appris comment détecter un sabotage et l'espionnage. À vrai dire on a beaucoup appris pendant cette immersion, surtout quand ils racontent ce qu'ils vivent et rencontrent sur le terrain, c'est vraiment intéressant et si tu écoutes, je vous assure qu'il n'y a pas de plus grande fierté que d'être un soldat. En dehors de l'armée, ils ont appris également certaines valeurs morales telles que la tolérance, le respect, le vivre ensemble. Nous avons également été formés en secourisme. La formation était vraiment impeccable. Cette année, j'ai composé des concours de l'armée. Mon désir, c'est vraiment de rentrer dans l'armée ».

Rama Diallo
Lefaso.net

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