La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) a condamné, mercredi novembre 2022, à 20 ans de prison, un individu reconnu pour son appartenance à un groupe terroriste qui veut s'installer au Bénin.
Il s'appelle Ousmane à l'état civil et désigné ‘'émir local'' ou ‘'émir du Bénin'' par le GSIM (Groupe de Soutien à l'Islam et aux Musulmans), une organisation terroriste basée au Burkina Faso et affiliée à Al-Qaïda. Arrêté en juillet 2021 par la police républicaine alors qu'il s'activait avec son cousin nommé Albani pour l'installation d'une cellule du GSIM au Bénin, précisément dans le village Dakoubouri à Kouandé, Ousmane est fixé sur son sort ce mercredi 16 novembre 2022.
La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) a condamné Ousmane à 20 ans de prison pour « appartenance à une organisation terroriste ».
Selon les enquêtes menées dans le cadre du dossier, c'est dans un camp du GSIM sis dans une forêt de Fada N'Gourma au Burkina-Faso que Ousmane et son cousin Albani ont été formés.
M. M.
L'avocat Me Y. K a été arrêté et placé en garde à vue à la brigade criminelle ce mercredi 16 novembre 2022 pour une présumée affaire d'escroquerie.
Garde à vue pour l'avocat Yves Kossou. Selon ‘'Le Potentiel'', il est cité dans une affaire d'escroquerie de 60 millions de FCFA. Il aurait assisté des héritiers pour la vente d'une parcelle. A l'issue de l'opération de vente, les héritiers n'ont pas eu de suite. L'affaire remonte à 2021. Les héritiers ont saisi le procureur général près la Cour d'appel de Cotonou. Arrêté, l'avocat a été placé en garde à vue à la brigade criminelle.
A.Ayosso}
L'Algérie et la Russie viennent de lancer des manoeuvres militaires dans la région d'Hammaguir à Béchar dans le sud-ouest à quelques kilomètres des frontières marocaines. L'organisation d'une telle opération non loin d'une zone, où sont menées régulièrement des exercices militaires entre les Forces Armées Royales et ses partenaires étrangers constituent une provocation, selon les observateurs.
Des manœuvres militaires algéro-russes ont démarré le 16 novembre 2022 dans la région d'Hammaguir à Béchar dans le sud-ouest de l'Algérie et se dérouleront jusqu'au 28 novembre 2022.
Cet exercice militaire se déroule à quelques kilomètres des frontières marocaines et des régions où se tiennent régulièrement des exercices militaires entre les Forces Armées Royales (FAR) et ses partenaires étrangers (Armée américaine, Armée française et autres).
Selon certains observateurs, cette opération qu'on pourrait qualifier de ''provocation'' est un message adressé au Royaume du Maroc et à ses partenaires occidentaux. Il s'agit de démontrer la force et la capacité de l'armée russe à se déployer à proximité des intérêts occidentaux dans l'ouest de la Méditerranée.
Ces manoeuvres suscitent d'ores et déjà des interrogations dans les milieux occidentaux par rapport à la période et au théâtre des opérations.
Les Etats-Unis ne cachent pas leur indignation face à ce rapprochement militaire algéro-russe. Or, les autorités algériennes avaient toujours clamé non-alignement et neutralité. Ce qui est en contradiction avec la réalité des faits : Alger ne fait que renforcer ses relations bilatérales avec la Russie surtout sur le plan militaire.
Les autorités de Washington ont dû faire des mises en garde au gouvernement algérien sur les conséquences fâcheuses qui pourraient découler de cette situation. Par ailleurs, des parlementaires américains ont appelé à des sanctions contre Alger.
Les relations militaires entre l'Algérie et la Russie ne datent pas d'aujourd'hui. En novembre 2021, un contingent algérien a participé aux manœuvres militaires conjointes en Ossétie du Sud. Des exercices militaires navals ont été régulièrement organisés entre les deux armées au cours des dernières années.
En septembre 2022, un détachement de 100 soldats de l'armée algérienne a participé à l'exercice « VOSTOK 2022 », organisé à l'extrême orient de la Russie.
Quelques jours avant ces manœuvres, le Directeur du Service Fédéral de la Coopération Militaire et Technique de la Russie, Dimitri Chougaev, s'est rendu en Algérie, où il a rencontré le Chef d'Etat-Major de l'Armée Nationale Populaire, SaÏd Chengriha, le 10 novembre 2022.
Cette visite entre dans le cadre de la consolidation de la coopération militaire entre les deux pays. Elle intervient également dans un contexte d'augmentation du budget militaire algérien au titre de l'année 2023, qui atteindra les 23 milliards de dollars. L'objectif des autorités militaires russes est de saisir l'opportunité de cette enveloppe financière pour nouer des contrats d'armement avec l'Algérie. Cette manne financière pourrait servir Moscou à financer la guerre en Ukraine.
Les exercices militaires conjoints « VOSTOK 2022 » et « Bouclier du désert 2022 » ne sont qu'un message de Moscou en direction de la communauté internationale. Moscou considère l'Algérie comme un allié auquel elle pourra recourir dans sa stratégie de confrontation avec l'Occident. Un front avancé dans sa stratégie de confrontation militaire avec l'Occident. La frontière algéro-marocaine va servir de ligne de démarcation entre la zone d'influence entre l'Occident et l'ex clan socialiste.
Ce rapprochement entre la Russie et l'Algérie doit amener les pays occidentaux à revoir leur stratégie et partenariats avec ce pays, dont les positions vont à l'encontre des intérêts géopolitiques de l'Occident.
L'Algérie qui profite des dividendes de ses contrats énergétiques avec les pays occidentaux, est accusé de faciliter l'implantation militaire russe sur le continent africain. Mais à quelle fin ?
M. M.
On 16 November, the OSCE Transnational Threats Department (TNTD) conducted an awareness-raising event on the benefits of the Intelligence-led Policing (ILP) model at national and regional levels for senior managers (one woman, 14 men) of Georgian law enforcement authorities. This event was organized in close co-operation with the Ministry of Internal Affairs of Georgia.
The event covered an introduction of the general principles and concepts of ILP delivered by an international expert, followed by a practical example of the implementation and impact of ILP approaches in Serbia, presented by a Serbian practitioner and ILP expert. The event concluded with a presentation of the Georgian Ministry of Internal Affairs on the current ILP-related developments in the country.
“The OSCE’s efforts in promoting intelligence-led policing have resulted in numerous activities organized jointly with participating States and partners over the last five years. The event in Georgia has once again shown not only the high level of interest in this policing approach but also the effective co-operation between the OSCE and participating States at the Ministerial and the law enforcement levels. We look forward to continuing to offer support to Georgia in the implementation of ILP with practical and hands-on activities,” says Sascha Strupp, Senior Programme and Analysis Officer and ILP Project Manager with the OSCE/TNTD.
The OSCE has been supporting the implementation of the ILP model in participating States in South-Eastern Europe and Central Asia. ILP remains the most widely recognized approach to policing that combines analysis, foresight, prioritization and planning in order to deliver a proactive and effective decision-making framework for policing. The OSCE has been actively promoting ILP through various activities since 2017.
This event is part of an ongoing effort to support Georgia in rolling out ILP across the country and follows up an in-depth needs assessment conducted jointly by the OSCE and Georgian authorities. The session was delivered as part of the extra-budgetary project “Building intelligence-led policing capacities on regional and national levels in the OSCE area”, funded by Germany.