Une délégation du Bénin conduite par l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC), a participé activement à la première édition du Festival ouest-africain des arts et de la culture (ECOFEST 2025), qui s'est déroulé à Dakar, du 30 novembre au 6 décembre 2025.
C'est par une série d'activités artistiques et des contributions intellectuelles de haut niveau que le Bénin, sous la conduite de l'ADAC, a participé à la première édition du Festival ouest-africain des arts et de la culture. Durant 4 jours, les artistes Otis Newton, X-Time & GHIX ainsi que la Compagnie Ashakata, ont conquis un large public composé de délégations internationales, la diaspora béninoise et le public sénégalais. Ces différents acteurs ont animé avec succès, les scènes de la Maison de la Culture Douta Seck, du Centre Culturel Blaise Senghor et du Monument de la Renaissance africaine.
Ce festival a été également l'occasion pour le Bénin de valoriser son patrimoine et son avant-garde artistique via plusieurs expositions. Le pavillon national, érigé au Monument de la Renaissance africaine selon l'ADAC, a accueilli les délégations officielles et le public sénégalais.
Sur le plan intellectuel, William Codjo, directeur général de l'ADAC, a pris part à un panel haut niveau au Musée des civilisations noires. Il a contribué activement à cette occasion, aux débats prospectifs du secteur culturel ouest-africain.
F. A. A.
Cotonou fait une entrée remarquée dans le Top 3 des villes les plus propres d'Afrique, derrière Rabat et Kigali, selon le classement publié le 11 décembre 2025 par Jeune Afrique.
La capitale économique du Bénin poursuit sa métamorphose. Cotonou est classée 3è ville la plus propre d'Afrique en 2025. Un bond significatif pour une ville classée sixième un an plus tôt.
D'après l'enquête, menée en octobre auprès de 7877 résidents dans 41 villes africaines, Cotonou obtient un indice de propreté de 7,6 et un indice global de 5,23, la plaçant également 16ᵉ au classement général de l'attractivité.
La SGDS au cœur de la transformation
Cette progression est en grande partie liée au travail mené par la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité dans le Grand Nokoué (SGDS SA). Depuis sa mise en place, la Société a renforcé la cadence de la collecte des déchets, modernisé les équipements et structuré la chaîne de transport, traitement et valorisation. Dans les rues de Cotonou, ses équipes assurent le balayage, le désherbage, le désensablement et le curage des caniveaux, un point crucial dans une ville exposée aux inondations. Elle s'occupe également du traitement des boues de vidange.
Depuis janvier 2025, la société a mis en place une facturation de la collecte des déchets ménagers. Le paiement de la redevance est dématérialisé.
Lors du 3ᵉ Forum international du cadre de vie, tenu à Cotonou en octobre, le directeur général de la SGDS, Gilles Amoussou, avait appelé à une « mobilisation de tous » pour maintenir la ville sur sa trajectoire de progrès.
Le TOP
Cotonou dépasse cette année plusieurs métropoles réputées pour leur gouvernance urbaine, dont Tanger, Marrakech, Abuja, Addis-Abeba, Gaborone, Le Cap et Casablanca en ce qui concerne le Top 10.
Dans le Top 3, Kigali conserve la première place et Rabat la deuxième.
L'édition 2025 des villes africaines les plus propres révèle des évolutions notables. Les villes sud-africaines perdent du terrain tandis que plusieurs métropoles nigérianes progressent.
Pour Jeune Afrique, ces mouvements reflètent « des politiques plus ou moins constantes » en matière de propreté et de gestion urbaine.
M. M.
Les épreuves de sélection des candidats présélectionnés aux postes de Directeur des Systèmes d'Information (DSI), Directeur des Services Techniques (DST), Personne Responsable des Marchés Publics (PRMP) et Secrétaire Administratif d'Arrondissement (SAA) se tiendront le samedi 20 décembre 2025 à Cotonou.
Selon un communiqué du coordonnateur de la Cellule de suivi et de contrôle de la gestion des communes, les candidats présélectionnés pour les fonctions de Secrétaire Administratif d'Arrondissement (SAA) subiront un « test écrit ».
Les présélectionnés aux fonctions de Directeur des Systèmes d'Information (DSI), Directeur des Services Techniques (DST), Personne Responsable des Marchés Publics (PRMP) passeront, eux, « un entretien individuel devant un jury ».
Les épreuves se dérouleront le samedi 20 décembre 2025 au CEG Sainte Rita de Cotonou.
Les candidats SAA doivent être présents « à 07 heures au plus tard ». Ceux des profils DSI, DST et PRMP sont attendus « à 08 heures 45 minutes au plus tard ».
« Les téléphones portables ne sont pas admis dans les salles de composition ». Chaque candidat devra présenter une pièce d'identité valide et se munir d'un stylo bleu, a précisé le communiqué signé par le coordonnateur Landry Hinnou.
M. M.
COMMUNIQUE TEST ET ENTRETIEN INDIVIDUEL
LISTE DES SAA, DSI, DST et PRMP PRESELECTIONNES
En ce mois de décembre, le Sofitel Cotonou Marina Hôtel & Spa célèbre une année riche en moments marquants au cours de laquelle il s'est imposé comme l'adresse de référence de l'hôtellerie haut de gamme en Afrique de l'Ouest. À l'occasion d'une conférence de presse ce jeudi 11 décembre 2025, la directrice générale, Juliette Peron, a présenté le bilan de cette première année d'activité et dévoilé les perspectives pour 2026.
« En un an, le Sofitel Cotonou Marina & Spa est devenu un employeur structurant, un acteur économique, un vecteur culturel et un lieu de rencontre et d'expérience, mais surtout un ambassadeur de l'hospitalité béninoise », a déclaré la directrice générale. Situé au cœur de Cotonou, l'hôtel est rapidement devenu un carrefour stratégique, à la croisée du monde économique, institutionnel et artistique. Selon Juliette Peron, « cette première année a été marquée par une énergie incroyable, un enthousiasme partagé et la conviction que Cotonou est aujourd'hui une destination émergente, vivante, créative et profondément tournée vers l'avenir ».
À l'en croire, le Sofitel Cotonou Marina & Spa a accueilli en une année plus de 35 000 voyageurs venus d'Afrique, d'Europe et du Moyen-Orient. L'un des faits les plus marquants de cette première année est le rôle de l'établissement dans l'organisation d'événements majeurs. « Nous avons accueilli plus de 350 événements, soit quasiment un événement par jour », informe Juliette Peron. Le Dôme, poursuit-elle, s'est imposé comme l'un des plus beaux espaces événementiels de la région.
L'ouverture du Sofitel a aussi permis de stimuler l'économie locale. L'établissement collabore avec plus de 100 entreprises béninoises : producteurs de denrées périssables, artisans, fournisseurs techniques, entreprises logistiques, ainsi que des partenaires essentiels comme le port de Cotonou ou encore la douane.
Une offre complète et raffinée
Sofitel compte plus de 450 employés, dont 90 % sont des talents béninois. « Nous avons au Sofitel 23 nationalités, dont 17 issues du continent africain. C'est une véritable fierté et cela montre que l'Afrique occupe une place très importante au sein du Sofitel », a déclaré Suzanne Kafando, directrice Talents & Culture. La formation a également été un pilier majeur de la stratégie de l'hôtel. « En un an, nous avons réalisé plus de dix mille heures de formation, couvrant les standards, l'expérience client, la cuisine et d'autres métiers. Nous avons aussi accueilli plus de 200 stagiaires », a-t-elle ajouté.
Sofitel, c'est aussi la gastronomie, les loisirs et le bien-être. « Nous avons créé des concepts clairs et adaptés à notre clientèle. Pour chaque restaurant, nous avons une vision d'excellence conforme aux standards internationaux du luxe », a indiqué Chef Raphaël Kinimo, directeur culinaire. Parmi les cinq restaurants de l'hôtel figure L'AMI, la brasserie chic imaginée par la cheffe étoilée Georgina Viou. « L'AMI est aujourd'hui, comme tous les restaurants de cet hôtel, une destination. Nous proposons une cuisine béninoise contemporaine », a-t-elle souligné. Avec ses 198 chambres, dont 24 suites – incluant 5 nouvelles suites duplex avec piscine privée – l'hôtel dispose également de salles de cinéma et d'un spa de 1 000 m².
Présent à la conférence, Robert Brazza, premier client du Sofitel Cotonou, a salué le professionnalisme des équipes. Pour le journaliste, le Sofitel est devenu plus qu'un hôtel. « Le Bénin brille comme jamais et, au cœur de Cotonou, Sofitel est un révélateur de talents », a-t-il déclaré.
Une nouvelle phase d'expansion
L'établissement amorce une nouvelle phase d'expansion, plaçant l'événementiel et le lifestyle au cœur de sa stratégie. L'un des projets majeurs annoncés pour 2026 est l'agrandissement de la cuisine de l'hôtel, un investissement stratégique destiné à renforcer la capacité de production culinaire. Selon la directrice générale, cette extension permettra de développer une véritable offre de catering, afin d'assurer des prestations gastronomiques à l'extérieur de l'hôtel. L'année 2026 s'annonce dynamique avec de nombreux événements programmés, dont plusieurs privés.
Le Sofitel Cotonou Marina entend poursuivre sa progression tout en consolidant sa place parmi les références de l'hospitalité dans la sous-région.
Akpédjé Ayosso
Les formations annoncées en novembre 2025 dans le cadre du programme ARCH-Formation ont bien démarré. Elles se déroulent depuis plusieurs semaines dans tout le Bénin.
Une mise à niveau des artisans béninois, entièrement financée par le budget national, a démarré sur le territoire national. Plus de 1200 artisans bénéficieront de ce volet Formation du projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH).
À Parakou, une session se tient au centre ESMER et concerne les artisans spécialisés en froid et climatisation. Ils viennent des douze départements. Pendant un mois, ils suivent un module intensif sur l'installation d'équipements frigorifiques et la manipulation sécurisée des fluides.
D'autres centres sont mobilisés. À Allada et Vêdoko, les formations portent sur l'électricité solaire photovoltaïque.
À Godomey et Porto-Novo, les séances visent la plomberie. À Akassato, plus de 300 artisans renforcent leurs compétences en mécanique automobile.
Plusieurs communes accueillent également des modules consacrés à l'agroalimentaire ou à la fabrication du fromage local : Natitingou, Kpomassè, Parakou, Kandi, Dassa et Bohicon.
Des sessions sont aussi ouvertes à Ouidah, Kpataba, Sékou et Agbangnizoun. Les thèmes varient : aménagement paysager, irrigation, systèmes de pompage solaire, mini-rizerie ou égrenage du maïs.
Au centre ESMER, les participants se montrent assidus. Beaucoup saluent une formation jugée indispensable.
« Par le passé, nous ne respections aucune règle. Cette formation m'a ouvert les yeux », reconnaît Idrissou Adamou, frigoriste à Kandi depuis quarante-quatre ans.
Même satisfaction pour Mathias Ayachamè, venu de Bohicon. « L'État nous offre gratuitement la formation et même nos équipements de protection. Cela change notre manière de travailler », s'est-il réjoui.
Les formateurs soulignent l'importance de cette mise à niveau alors que les technologies évoluent rapidement.
« Les techniciens doivent maîtriser les risques et adopter de nouvelles méthodes », explique Folly Rodrigue.
Pour Roger Agglassa, responsable du centre, la formation améliore aussi la relation avec la clientèle et renforce la qualité du service.
Au total, 1 273 artisans seront formés en 2025 dans plusieurs corps de métier. Le gouvernement veut ainsi professionnaliser un secteur clé, accroître la compétitivité des artisans et améliorer les services rendus aux populations.
Initiative du Ministère des Affaires sociales et piloté par l'Agence nationale de protection sociale (ANPS), ARCH-Formation s'impose peu à peu comme un outil majeur de transformation sociale et économique.
M. M.
Le Festival international de mode IKA (FiMiKA), s'est déroulé samedi 06 décembre 2025, à Cotonou. Des créateurs de 06 pays de la sous-région ont participé à ce grand évènement destiné à valoriser le tissu africain, symbole d'identité et d'élégance.
Le FiMiKA s'impose désormais comme un rendez-vous majeur de la création africaine. Le défilé de mode organisé à l'occasion de l'édition 2025, a réuni sur un même podium, des talents venus du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal et du Togo, autour d'une célébration commune de la créativité du continent. « Une célébration de notre créativité, de notre héritage, de nos tissus, symbole de notre identité et de notre élégance », dira la promotrice, Irma K. Akoha. L'ambition nourrie à travers cet évènement d'après elle, est de faire rayonner l'Afrique à travers le monde, dans toute sa splendeur.
La mode, une expression d'amour et de solidarité
Le FiMiKA selon sa promotrice, est aussi une opportunité d'expression d'amour et de solidarité. Convaincue que la mode peut aussi transformer la destinée et redonner de l'espoir, les organisateurs dans le cadre de l'édition 2025, ont offert un atelier de formation aux orphelins. L'objectif de cette initiative vise à leur transmettre un savoir, une passion, et la voie d'avenir. Des dons en espèce et en nature leur ont été également fait, a informé la promotrice soulignant que « la beauté du tissu doit remonter la beauté du cœur ». Un idéal que porte le Festival international de mode IKA qui nourrit l'ambition de « bâtir au Bénin une plateforme internationale de la mode africaine, un espace de formation, d'échange, d'inspiration, où chaque jeune fille africaine pourra trouver sa place, sa voie, son avenir ». « Nous voulons créer un village de mode africaine, un lieu vivant, durable, tourné de la jeunesse, l'artisanat et le textile éthique », a-t-elle insisté exhortant les promoteurs, mécènes et investisseurs et autres, à soutenir l'initiative et faire du FiMiKA, un héritage pour l'Afrique et pour le monde.
L'édition 2025 du Festival international de mode IKA, qui a bénéficié du soutien de l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC), est marquée par un défilé d'enfants. Le but poursuivi selon la promotrice, est de mettre en valeur le potentiel des enfants.
F. A. A.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a créé un moment de légèreté et de bonne humeur lors d’une rencontre officielle avec le directeur […]
L’article Quand Attaf menace l’Argentine… pour rire : « 90 minutes de rupture diplomatique » est apparu en premier sur .