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Afrique

Burkina/Chaînes de valeur du moringa : Les acteurs du secteur à la recherche d'investisseurs

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 18/11/2025 - 23:25

L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), en collaboration avec Agrodev Services et CBI, a organisé une journée spéciale consacrée au partage des opportunités d'investissements dans les chaînes de valeur du moringa au Burkina. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le chef de programme de l'UICN, Dr Jacques Somda. C'était aussi en présence des représentants des co-organisateurs, notamment le directeur général d'Agrodev Services Logistiques, Jean Bosco Dibouloni, et du consultant de CBI, Dr Andreas Wesselmann.

Placée sous le thème « Investir dans le moringa pour l'emploi et le climat », cette journée vise en effet à stimuler l'investissement structurant et direct dans le secteur du moringa au Burkina.

Pour ce faire, il sera spécialement question de présenter l'état des lieux du secteur moringa du Burkina, de démontrer l'existence d'un marché national, régional et international non satisfait, de partager les différents modèles économiques dans les chaînes de valeurs du moringa et leur rentabilité, ainsi qu'identifier les investisseurs potentiels et les fonds capables d'être mobilisés pour le financement du secteur.

Le présidium

En ouvrant officiellement cette journée dédiée au partage des opportunités d'investissement dans le secteur de moringa, le chef de programme de l'UICN, Dr Jacques Somda, a indiqué qu'elle trouve sa pertinence dans un contexte marqué par l'accélération de la demande mondiale de produits à base de moringa, mais également par la nécessité d'une professionnalisation accrue des acteurs et d'un passage à l'échelle des modèles de production.

En tant qu'investisseur social, l'UICN œuvre, selon lui, au renforcement des chaînes de valeur du moringa avec pour objectif de favoriser la durabilité environnementale, l'autonomisation économique des producteurs, et les chaînes de distribution.

Vue partielle des participants

Il a rappelé que le Burkina dispose de tous les atouts pour devenir le premier producteur de moringa en Afrique. Mais pour transformer ce potentiel en réalité, il est indispensable de mobiliser toutes les énergies entre les pionniers du secteur, les nouveaux acteurs, les prestations de services, les institutions financières et les chaînes de distribution, a-t-il dit, tout en appelant à l'audace et à l'innovation des entrepreneurs et investisseurs afin de développer des modèles économiques viables et compétitifs, capables de hisser le moringa burkinabè au rang des filières d'excellence.

Le directeur général d'Agrodev Services, Jean Bosco Dibouloni a renchéri en ajoutant qu'il s'agit de se donner de meilleures idées et de se donner de meilleurs filons afin de faire du Burkina, le premier pays producteur du moringa en Afrique.

Le president de la cérémonie, le chef de programme de l'UICN, Dr Jacques Somda, co- organisateur de la journée

Le consultant de CBI, Dr Andreas Wasselmann, a pour sa part, souligné que bien que le Burkina ait un potentiel climatique favorable à la production du moringa, l'offre est limitée et la production n'est pas suffisante, alors que la demande, déjà élevée, va s'accroître de plus en plus. A titre d'exemple, il dit avoir invité quelques producteurs burkinabè à une foire dénommée Biofar qui se tient en Allemagne et il y a eu une mise à relation. Après discussion, des entreprises étaient intéressées et voulaient environ 600 tonnes de moringa séchées, demande que le Burkina n'a pas pu honorer. Le défi majeur actuel au niveau du Burkina, c'est que ce sont des petits producteurs d'un ou deux hectares. Et avec ce type de production, on ne peut pas avoir de grandes quantités.

Dr Andreas Wesselmann, le consultant de CBI

C'est pourquoi il conseille aux producteurs de se regrouper en coopératives et de produire dans les mêmes conditions, c'est à dire en privilégiant la production biologique, cela permettra d'accroître l'offre.

Photo de famille

Dans les quinze prochaines années, d'après lui, la demande de moringa au niveau mondial va s'accroître de 10% chaque année.

Cette journée sur le Moringa au Burkina Faso, il faut le rappeler, est une opportunité offerte par le Gouvernement Burkinabè et la banque mondiale, à travers le Projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ ( PGPC/REDD+)

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Burkina/Localisation de l'aide humanitaire : Les acteurs adoptent les lignes directrices pour une approche harmonisée

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 18/11/2025 - 23:18

Réunies autour du Secrétariat permanent des ONG (SPONG), les organisations nationales et internationales vont valider ce jour, 18 novembre 2025, les lignes directrices de la localisation de l'aide humanitaire au Burkina Faso. Ces lignes proposent une approche harmonisée en vue d'inscrire les actions des organisations locales dans une dynamique cohérente et intégrée. Elles visent à garantir que l'aide apportée soit réellement adaptée aux besoins des populations, culturellement pertinente, et durable dans le temps. Les lignes directrices sont structurées autour de six composantes fondamentales que sont le partenariat, le financement, le développement de capacités, la coordination, l'influence et le plaidoyer ainsi que la participation des communautés affectées.

Le concept de localisation a pris une importance majeure sur la scène internationale suite aux engagements du Grand Bargain adoptés lors du Sommet mondial humanitaire en 2016. Pour améliorer l'efficacité de la réponse humanitaire, les grands donateurs se sont engagés à mettre les acteurs nationaux et locaux au cœur de la réponse humanitaire. Il s'agit d'augmenter le soutien aux acteurs locaux et nationaux, d'améliorer leurs conditions d'accès au financement, et de promouvoir un leadership local renforcé.

Depuis mai 2023, le Burkina Faso a enclenché le processus de localisation à travers diverses initiatives menées par Oxfam et Catholic Relief Services, en vue d'avoir un cadre formalisé pour rendre opérationnelle la localisation. Des concertations ont été menées en vue d'harmoniser les stratégies de localisation des organisations. Des études ont aussi été conduites, pour faire un état des lieux de la localisation. Elles ont permis en septembre 2025 d'aboutir à un document intitulé « Baromètre de la localisation ».

Yandi Lompo, chargé de l'humanitaire au SPONG

C'est à la lumière des résultats de ce baromètre que les lignes directrices qui vont conduire l'action humanitaire au niveau du Burkina Faso ont été élaborées, fait savoir Yandi Lompo, chargé de l'humanitaire au SPONG. « L'objectif final est de voir comment on améliore l'aide humanitaire au Burkina, comment avec peu de ressources on arrive à avoir de l'impact au niveau des interventions. Les financements se raréfient et il faut trouver des alternatives, et une des alternatives c'est de mettre les acteurs locaux et nationaux au centre de la réponse car ils maîtrisent le terrain et sont issus de la culture, et cela va permettre que l'aide soit efficace », a-t-il ajouté.

Pour le représentant du président du conseil d'administration du SPONG, Georges Kouwonou, ces lignes directrices constituent une approche coordonnée et unifiée qui va permettre d'améliorer la portée et la durabilité des actions menées au profit des populations. « En impliquant activement et en responsabilisant les acteurs locaux et nationaux, nous posons les fondations d'une aide humanitaire plus efficace, en même temps que nous soutenons le relèvement durable des communautés affectées. Ce cadre vise également à améliorer la redevabilité, la transparence et l'appropriation locale des réponses humanitaires », a-t-il indiqué.

Pour Georges Kouwonou, représentant du président du conseil d'administration du SPONG, ces lignes directrices constituent une approche coordonnée et unifiée qui va permettre d'améliorer la portée et la durabilité des actions menées au profit des populations

Georges Kouwonou n'a pas manqué de souligner que cette démarche de localisation n'aspire nullement à remplacer les acteurs internationaux. « Il s'agit au contraire d'instaurer une complémentarité synergique entre tous les intervenants humanitaires. Notre ambition est celle d'un système humanitaire burkinabè aussi national que possible, aussi international que nécessaire, fondé sur la confiance mutuelle et la reconnaissance effective des compétences et capacités des structures nationales par leurs partenaires internationaux », a-t-il précisé.

Les lignes directrices élaborées sont structurées autour de six composantes, qui relèvent la nécessité d'instaurer des partenariats équilibrés, de consolider l'ancrage national des programmes humanitaires et de placer la participation des communautés affectées au centre des mécanismes d'intervention. Elles portent sur le partenariat, qui doit évoluer vers des relations authentiques, basées sur des principes d'équité, de transparence et de durabilité. « Il s'agit de dépasser la simple logique de projets pour installer des partenariats stratégiques à long terme, où les projets et budgets sont co-construits, mis en œuvre et évalués par les partenaires et les communautés bénéficiaires », explique Georges Kouwonou.

Ismaël Traoré, secrétaire exécutif de l'association UNJED Afrique, s'est réjoui de l'adoption des lignes directrices

En ce qui concerne le financement, l'ambition affichée est d'augmenter la quantité et la qualité des ressources allouées aux acteurs locaux et nationaux, avec pour objectif concret d'atteindre un seuil minimal de 25 % des financements humanitaires alloués directement ou aux acteurs locaux. À ce jour, les financements humanitaires alloués directement aux acteurs locaux sont de 3 %.

Autre composante, le développement des capacités qui doit être fondé sur une approche de co-apprentissage, visant à renforcer durablement les capacités institutionnelles, organisationnelles, opérationnelles et de leadership des acteurs locaux, pour garantir leur indépendance et leur efficacité à long terme.

À cela s'ajoute la coordination qui va permettre de favoriser le renforcement du leadership, de la présence sur le terrain et de l'influence des acteurs locaux dans les mécanismes de pilotage, en veillant à ce qu'ils puissent participer équitablement, voire assumer le rôle de chef de file ou de co-leader.

L'influence et le plaidoyer sont également une composante indispensable pour assurer la reconnaissance et la visibilité des contributions locales. Ils permettent aux acteurs nationaux d'exercer un rôle actif dans l'élaboration et la révision des cadres politiques et juridiques, développant ainsi leur poids et leur légitimité dans la gouvernance humanitaire.

Sixième et dernière composante, la participation des communautés affectées, véritable socle de l'action humanitaire, garantit que ces populations seront parties prenantes à part entière dans la planification, la mise en œuvre et l'évaluation des interventions.

Ismaël Traoré, secrétaire exécutif de l'association UNJED Afrique, s'est réjoui de l'adoption des lignes directrices, qui vont permettre selon lui aux bailleurs de fonds et aux acteurs locaux de faire converger leurs points de vue. « Le contexte actuel du Burkina requiert que les organisations locales qui sont plus proches des communautés soient les premiers acteurs en ce qui concerne l'appui à l'aide humanitaire. La localisation n'exclut pas les acteurs internationaux, nous devons travailler en synergie afin que ceux qui connaissent mieux le terrain puissent vraiment répondre aux besoins. L'adoption de ces lignes directrices orientera davantage l'ensemble des acteurs afin que nous puissions regarder dans la même direction pour mettre en œuvre l'agenda de la localisation au Burkina », a-t-il soutenu.

Afin d'assurer l'efficacité de l'application des lignes directrices, les organisations ont été invitées à un effort systématique, continu et concerté.

Armelle Ouédraogo
lefaso.net

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Burkina/Changement climatique : Le Guiriko arrime son Plan régional de développement aux ambitions nationales

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 18/11/2025 - 23:15

Le secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable organise du 18 au 21 novembre 2025 à Bobo-Dioulasso, en collaboration avec le Programme des nations unies pour le développement, un atelier de formation et d'élaboration participative d'un modèle d'intégration de la Contribution déterminée au niveau national (CND) dans le Plan régional de développement (PRD) du Guiriko. L'ouverture des travaux a eu lieu ce mardi 18 novembre sous la présidence de la présidente de la délégation spéciale du conseil régional du Guiriko, représenté par le chargé de mission, Brahima Zerba.

Organisé avec l'appui du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), cet atelier vise ainsi à renforcer les capacités des collectivités territoriales pour mieux intégrer les enjeux climatiques dans leurs documents de planification. Pour le représentant du PNUD, Dr Issaka Ouédraogo, la démarche est essentielle. « Aucune action ne peut être menée si elle n'est pas prévue dans les plans régionaux ou communaux de développement », a-t-il rappelé. Selon lui, les défis climatiques à savoir les sécheresses, les inondations, les pertes de récoltes, interpellent directement le Burkina, dont plus de 70% de la population vit de l'agriculture.

Les participants à l'atelier de formation et d'élaboration participative d'un modèle d'intégration de la CND dans le PRD du Guiriko

« Donc il est important que la planification, qu'elle soit au niveau national ou au niveau local, intègre les défis climatiques pour pouvoir effectivement les voir comme des solutions, afin de résoudre les problématiques qui se posent au niveau des collectivités. Et c'est là tout l'intérêt de ce travail qui va commencer ce matin ; intégrer effectivement les questions de contributions déterminées au niveau national, qui sont des ambitions pays pour faire partie de la solution globale au niveau international à l'effort mondial de réduction des émissions de gaz à effet de serre », a-t-il expliqué.

Le représentant du PNUD, Dr Issaka Ouédraogo, soulignant l'importance de cet atelier

L'enjeu est donc d'intégrer la CDN, qui porte les ambitions du Burkina Faso en matière de réduction des émissions et d'adaptation, dans les plans locaux. Dr Ouédraogo a expliqué que les participants seront formés aux mécanismes de planification climatique et travailleront à produire un modèle d'intégration opérationnel. « Ce document permettra aux communes et à la région de disposer d'un outil pour internaliser les enjeux climatiques dans leurs politiques de développement », a-t-il laissé entendre.

Pour le secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable, représenté par Dambatia Lazare Tagnabou, l'exercice s'inscrit dans les engagements internationaux du Burkina Faso. A l'en croire, cet atelier mobilise les services techniques de l'État, les collectivités territoriales, la société civile, les partenaires techniques et financiers ainsi que le secteur privé. Il sera ponctué de communications thématiques sur les concepts climatiques, des exercices pratiques d'analyse de vulnérabilité, d'identification d'actions d'adaptation et d'atténuation, et de production d'un document de référence destiné à la région. Ce livrable devra traduire les priorités environnementales et climatiques du territoire en actions concrètes.

La photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture des travaux

Tout en soulignant l'importance de cet atelier, il a aussi rappelé que le secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable, de par sa mission, doit développer des stratégies pour permettre au Burkina de répondre aux engagements internationaux auxquels il s'est livré.

Des ambitions climatiques fortes pour le Burkina Faso

Dans son discours d'ouverture, Brahima Zerba a rappelé l'engagement du Burkina Faso dans la lutte contre les changements climatiques. Selon lui, le pays vise une hausse de ses ambitions de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le coût global de la mise en œuvre de la CDN actuelle s'élève à plus de 4, 124 milliards de dollars, dont 61% restent à mobiliser. Il a souligné que la prise en compte de la CDN au niveau régional contribuera à orienter les actions locales vers des solutions sobres en carbone, favorisant la résilience des populations. « Cet atelier est un outil d'aide à la décision pour permettre à la région du Guiriko de mieux intégrer la CDN dans son plan de développement », a confié Brahima Zerba.

Pour Dambatia Lazare Tagnabou, l'exercice s'inscrit dans les engagements internationaux du Burkina Faso

Il a rappelé que cet atelier se déroule en deux phases. « Une formation méthodologique sur l'intégration de la CDN, l'analyse de vulnérabilité et l'identification d'actions d'adaptation et d'atténuation. L'élaboration d'un modèle d'intégration, destiné à devenir un référentiel pour la planification régionale », a-t-il martelé. Il a saisi cette occasion pour exprimer la gratitude du conseil régional au PNUD ainsi qu'au ministère en charge de l'environnement pour le choix du Guiriko parmi les régions bénéficiaires.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Lutte contre les mutilations génitales féminines : L'UNFPA échange sur l'application de la loi sur les MGF avec les acteurs de la chaîne judiciaire

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 18/11/2025 - 23:10

Le mardi 18 novembre 2025, le directeur général de la famille et de l'enfant Windkouni Benjamin Ouédraogo a présidé la cérémonie d'ouverture de la rencontre d'échanges et de plaidoyer avec 30 acteurs de la chaîne judiciaire à Bobo-Dioulasso, dans la salle de réunion de la direction régionale de l'action humanitaire et de la solidarité nationale du Guiriko. Initiée par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), cette rencontre entend contribuer à la promotion de l'élimination de la pratique de l'excision.

Depuis 1996, le Code pénal burkinabé réprime la pratique des MGF. Malheureusement, cette loi n'est pas appliquée dans toute sa rigueur. En cas de condamnation ferme, les prévenus ne comprennent toujours pas la gravité de leurs actes, ni la justification de leur condamnation. Selon le directeur général de la famille et de l'enfant, le constat indique qu'au Burkina Faso, malgré l'interdiction formelle de ces pratiques par la législation en vigueur, les Mutilations génitales féminines (MGF) demeurent encore répandues dans plusieurs localités. Pour lui, les MGF constituent une violation grave des droits humains, notamment ceux des femmes et des filles. « Pour certains, l'excision s'inscrit dans la tradition et pour d'autres, elle est perçue comme un impératif religieux. Quelle qu'en soit la motivation, cette pratique engendre des conséquences sanitaires, sociales, psychologiques et économiques profondes », a laissé entendre le directeur général de la famille et de l'enfant.

Face à cette réalité, indique-t-il, le gouvernement du Burkina Faso, en collaboration avec ses partenaires sociaux, techniques et financiers, a mis en œuvre des stratégies et des approches pour l'élimination des MGF. Il souligne que selon l'Enquête démographique et de santé (EDS 2021), ce sont 56 % des femmes âgées de 15 à 49 ans et 9,4 % des fillettes de 0 à 14 ans qui sont victimes de MGF, et que toutes les 45 provinces du pays sont concernées, avec une persistance accrue dans les zones à accès fragilisé. Cette rencontre, estime-t-il, s'inscrit dans la logique du renforcement de la synergie d'actions pour l'élimination des MGF et favorise la concertation et le partage d'expériences entre acteurs, afin de garantir un traitement systématique et une gestion efficace des cas d'excision.

Un aperçu des acteurs judiciaires attentifs aux présentations

Il rappelle que la stratégie nationale d'élimination des MGF repose sur trois piliers interdépendants, à savoir la prévention, la prise en charge et la répression. Selon Windkouni Benjamin Ouédraogo, il est essentiel de réfléchir à des mesures correctives permettant aux condamnés de devenir des agents de changement de comportement dans leurs communautés après leur libération. D'où cette rencontre en vue de renforcer les connaissances des acteurs sur les méfaits de la pratique et les textes applicables en cas d'excision ; faire le point sur l'application de la loi contre les MGF au Burkina Faso ; sensibiliser à un meilleur traitement des cas d'excision, de la dénonciation au jugement et présenter le protocole d'intervention en cas de pratique d'excision.

S'adressant aux participants, il signifie que « Les échanges de cette rencontre devront permettre à chacun d'entre nous, selon son mandat, de mieux jouer sa partition pour une gestion optimale des cas d'excision et le bien-être des victimes. Ils devront aussi aboutir à la formulation de pistes et d'actions concrètes pour accompagner les condamnés afin qu'ils deviennent des relais de changement dans leurs communautés ».

Le DG (milieu) invite les auteurs à cesser cette pratique

Il dit apprécier que l'UNFPA puisse accompagner le ministère de l'Action humanitaire et de la solidarité nationale pour cette journée de plaidoyer dans le but d'éliminer la pratique réelle par des sanctions qui seront vraiment dissuasives aux auteurs d'excision au Burkina Faso. Car, regrette-t-il, il y a toujours des poches de résistance, et la recrudescence de cette pratique infamante et invalidante pour la femme et la jeune fille au Burkina Faso. Aux auteurs qui pratiquent les MGF, le directeur général de la famille et de l'enfant les appelle à abandonner définitivement cette pratique et à devenir des acteurs de changement dans leur communauté. Il prévient que cette pratique n'est ni recommandée par la religion, ni par la tradition. Au nom des autorités du pays, il remercie le partenaire l'UNFPA pour son accompagnement dans cette lutte.

Djaryigo Diarra
Lefaso.net

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Burkina/9e congrès national des médecins : « Nous invitons tous les médecins à participer massivement à ce rendez-vous très important du corps médical », Dr Aminata Ouédraogo/Wangrawa

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 18/11/2025 - 23:05

L'Ordre national des médecins du Burkina Faso organise, du 21 au 22 novembre 2025 à Ouagadougou, le 9e congrès national des médecins. Ce congrès ordinaire se tient sur le thème : « Garantir l'équité dans l'accès aux soins par une réforme structurée de l'exercice médical : régulation, formation, insertion, télémédecine et secteur privé au cœur des enjeux. » À quelques jours de l'évènement, Dr Aminata Ouédraogo/Wangrawa a accordé un entretien à Lefaso.net dans lequel, elle revient sur les objectifs du congrès et les principales activités au programme.

Bonjour, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Moi, c'est Dr Aminata Ouédraogo/Wangrawa. Je suis médecin cardiologue à l'Office de santé des travailleurs. Et je suis la trésorière générale du conseil national de l'Ordre des médecins du Burkina Faso.

Pouvez-vous présenter l'Ordre national des médecins du Burkina Faso ? Ses principales missions ?

L'Ordre national des médecins est une institution d'utilité publique créée par la loi N°028/2012 du 5 juin 2012. Sa principale mission, c'est la régulation de la pratique médicale, c'est-à-dire entre autres de veiller aux principes de moralité et de probité des médecins, de défendre l'honneur et l'indépendance professionnelle des médecins, d'exiger une compétence garantissant la qualité et la sécurité des actes accomplis.

L'ordre national des médecins du Burkina Faso organise du 21 au 22 novembre 2025, le 9e congrès national des médecins. Quel est l'objectif de ce congrès et dans quelle circonstance se tient-il ?

Il faut dire que le Congrès vient à point nommé dans le contexte de multiples réformes gouvernementales entreprises dans le domaine de la santé, non seulement du point de vue de la pratique médicale et de la formation. C'est un congrès ordinaire non électif qui se tient 2 ans après le congrès électif pour faire le bilan à mi-parcours.

Pourquoi le choix de ce thème ?

Il faut noter que le choix du thème se justifie d'abord par l'inégalité régionale et la mobilité professionnelle, nécessitant une réflexion approfondie sur la planification des ressources humaines médicales. D'autre part, le secteur privé occupe une place croissante dans l'offre des soins mais demeure confronté à des défis majeurs qui limitent sa performance. Ensuite il faut noter aussi que la télémaédecine et les innovations technologiques offrent de nouvelles perspectives pour améliorer la qualité des soins. Enfin la formation initiale et continue des médecins constitue un pilier essentiel pour une offre de soins de qualité et adaptée aux réalités sanitaires nationales.

Quelles sont les activités principales au programme de ce congrès ?

Durant ce congrès, nous aurons beaucoup d'activités. Il y aura des conférences, des communications, des panels, des expositions, etc.

Qui peut participer à ce congrès ? Tout le monde peut-il participer ou faut-il être membre de l'ordre ?

Il s'agit d'un congrès réservé aux médecins. Tous les médecins inscrits au tableau de l'ordre peuvent y participer. Toutefois les cérémonies officielles connaissent la participation d'autres corps sur invitation du Conseil National de l'Ordre des Médecins.

Avez-vous un message à lancer à quelques jours de la tenue du congrès ?

À quelques jours de l'événement, nous ne pouvons qu'inviter tous les médecins à participer massivement à ce rendez-vous très important du corps médical, qui est une occasion pour apprendre et également donner leur avis sur la vie de l'Ordre.

Quel est votre mot de fin ?

Notre mot de fin, c'est de vous remercier de nous avoir donné l'occasion de parler de notre congrès et espérer une large diffusion afin que votre journal puisse également servir de canal de mobilisation des médecins. Je vous remercie.

Propos recueillis par Mamadou ZONGO
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Décès de NAGABILA Noraogo Philippe : Remerciements et faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 18/11/2025 - 23:00

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort » Jean 11 : 25-26

Sa Majesté Naaba Têgré, chef de Zitenga à Tikaré dans la province du Bam,

Les grandes familles NAGABILA, SANKARA, OUEDRAOGO et SAWADOGO à Tikaré, Tanghin-Dassouri, Kongoussi, Ouahigouya, Kaya, Tenkodogo, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Côte-d'Ivoire et USA.

La veuve NAGABILA/PARE Kadidia à Tanghin Dassouri,

Les enfants Jean-Claude, Béatrice, Léonie, Marc, Sophie, Claudine

Les familles alliées OUEDRAOGO, SAWADOGO, KONKOBO, DIARRA, NEBIE, BAZEMO à Gourcy, Yako, Réo, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Kongoussi, Kaya.

Vous informent du rappel à Dieu le mardi 11 Novembre 2025 au CHU de Bogodogo suivi de l'inhumation le jeudi 13 Novembre 2025 à Tanghin-Dassouri de leur frère, époux, père, grand-père, oncle, beau-père NAGABILA Noraogo Philippe, précédemment Vétérinaire à la retraite à Tanghin-Dassouri, des suites d'une courte maladie.

Profondément touchées par les nombreuses marques de compassion, d'amitié, de fraternité, de solidarité et de sympathie, les familles vous remercient sincèrement pour vos soutiens multiformes (spirituel, moral, matériel et financier).

Elles remercient particulièrement :

les autorités religieuses, administratives et coutumières ;

les ressortissants de la province du Bam ;

les fidèles des Eglises des Assemblées de Dieu de Tanghin Dassouri, Ouagadougou, de Tikaré, de Kongoussi, de Kaya, de Ouahigouya, etc.

ses collègues, amis, voisins, promotionnaires et tous ceux qui de près ou de loin n'ont ménagé aucun effort pour soutenir la famille durant cette dure épreuve.

La famille se réserve de citer individuellement des noms de peur d'en oublier.

Puisse le Tout Puissant rendre à chacun le centuple de son bienfait.

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Appel d'offre ouvert national pour la mise en place de contrats cadre pour l'acquisition de fournitures de bureau/papeterie, produits d'entretien, produits pour la pause-café/boissons et similaires

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 18/11/2025 - 23:00

fournitures de bureau/papeterie
produits d'entretien
produits pour la pause-café/boissons et similaires

Ref. du marché : LVIA-CC-2025-01

L'ONG LVIA Burkina Faso dans le cadre de ses projets envisage attribuer un marché pour la fourniture de bureau/papeterie – produits d'entretien et produits pour la pause-café, boissons et similaires.

Le dossier d'appel d'offres (DAO) peut être obtenu à partir du 19 novembre 2025 de 08h00 à 16h00 à l'adresse suivante : lvia.annonces@yahoo.com

Les offres, la correspondance et les documents associés aux offres doivent être rédigés dans la langue de la procédure qui est le français. La devise de l'offre est le francs CFA. Tous les couts de préparation et de soumission des offres sont à la charge du soumissionnaire.

L'appel d'offres s'adresse à toute entreprise régulièrement installée, disposant de l'expérience et des capacités requises et qui ne se trouve dans aucune situation d'interdiction de soumissionner (faillite, liquidation, sanctions, etc.)

La date limite de soumission des offres est fixée à 11 h du 19 décembre 2025 au bureau de l'ONG LVIA – Burkina Faso, Ouagadougou ; Rue Luili Pendé n°256

Fait à Ouagadougou, 17/11/25

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Entreprendre au Faso : “Les Délices de Jolies”, des biscuits et gâteaux 100% locaux et naturels à base de produits agricoles transformés

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 18/11/2025 - 23:00

Dans ce nouvel épisode d'Entreprendre au Faso, nous recevons Mme Fatimata Zouré, promotrice des Délices de Jolie, une entreprise agroalimentaire qui transforme nos produits locaux en biscuits

Lefaso.net

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Décès PARE Noël : Faire-part de la messe de requiem tenant lieu de funérailles chrétiennes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 18/11/2025 - 23:00

Les familles PARE et KI à Toma, Yaba, Ouagadougou, Tougan,

Les familles alliées, NIKIEMA, YELEMOU, KAWANE, TOE, COMPAORE, PAGBELEM, YARO,

La veuve PARE née KI Véronique, enseignante à la retraite au 1200 logements ;

Les enfants Vladimir Paterne, Ariane Pulchérie et petits-enfants ;

Les frères PARE Valentin, enseignant à la retraite à Tougan ;

PARE Barthélémy à Toma ;

PARE Jeanne Henriette à Toma ;

PARE Jean Paul, inspecteur de l'éducation de la Petite Enfance au MEBAPLN ;

KI née PARE Léontine à Ouagadougou ;

Les cousins, cousines, neveux, nièces et leurs familles respectives.

Profondément touchés par les nombreuses marques d'affection, de compassion et de soutien multiformes qui leurs ont été témoignées lors du rappel à Dieu de leur époux, père, grand-père, frère et oncle, PARE Noël, ingénieur des travaux publics à la retraite ; décès survenu le vendredi 25 avril 2025 à Ouagadougou par suite de maladie.

Ils expriment leurs reconnaissances et leurs remerciements aux parents, voisins, amis, collègues, à la CCB des 1200 logements et connaissances qui de près ou de loin, ont apporté leurs soutiens multiformes lors de cette douloureuse épreuve.

La famille vous convie à la messe de requiem tenant lieu de funérailles chrétiennes qui se tiendra à la Paroisse Sacré Coeur de Toma, le Samedi 29 Novembre 2025 à 10h00.

UNION DE PRIERE

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ; et celui qui vit et crois en moi ne mourra jamais » (Jean 11 :25-26).

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Barrages Coupe du monde 2026 Zone Afrique : Les Léopards de la RD Congo, représentants africains

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 18/11/2025 - 22:54

Les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 sont terminées, l'on connaît depuis mi-juin dernier les neuf qualifiés africains. Il restait à jouer les barrages : Gabon, Nigeria, RD Congo, Cameroun, qui étaient admissibles pour les jouer, pour l'unique place additive possible pour l'Afrique. Maintenant c'est chose faite. Les Léopards de la RD Congo ont arraché le ticket des barrages en battant les Super Eagles du Nigeria lors de cette finale « four » au Maroc jouée les 13 et 16 novembre 2025.

En demi-finales directes, entre les Panthères du Gabon et les Super Eagles du Nigeria, ce fut le suspense total. 1-1 au temps réglementaire, c'est aux prolongations que le Nigeria l'a emporté 4-1. Dans l'autre demi-finale, où se sont affrontés les Lions indomptables du Cameroun et les Léopards de la RD Congo, ce sont ces derniers qui réussissent le hold-up parfait dans les ultimes instants grâce au but du capitaine Chancel Mbemba.

Les deux vainqueurs nigérians et congolais se sont croisés en finale. Temps réglementaire : 1-1, les prolongations non plus n'ont pu les départager. Il a fallu donc recourir à la fatidique séance des tirs au but, pour voir encore le capitaine Chancel Mbemba, transfuge de l'OM passé au LOSC en Ligue 1, en tant que dernier tireur, offrir la victoire aux siens par 4 t.a.b à 3. Les Congolais arrachent donc le ticket de barragiste africain, ils iront se mesurer à cinq barragistes d'autres continents pour deux tickets qualificatifs, tout un long processus à l'issue incertaine. Si ça marche, l'Afrique pourrait donc avoir un 10ᵉ ticket. Mais il convient de noter que le critère adopté par la CAF au final pour choisir les meilleurs deuxièmes des groupes a suscité moult controverses.

Chancel Mbemba, littéralement envahi par ses coéquipiers, après son tir victorieux

Le retrait de points des meilleurs deuxièmes, une mesure controversée

Pendant la quatrième journée des éliminatoires, la CAF a fait sortir une note informant les associations nationales de la modification des critères des meilleurs deuxièmes des groupes. Selon la note, il s'agit « d'un réajustement et d'un souci d'équité », compte tenu du fait que le groupe E a joué avec cinq pays au lieu de six. La note stipule donc que les matchs des deuxièmes des groupes avec le dernier du groupe ne seront pas pris en compte, donc annulés, et par voie de conséquence des retraits de points. Aux termes des éliminatoires, sans retrait des points, les quatre meilleurs deuxièmes sont : dans le groupe A les Étalons du Burkina 21 pts + 15, dans le groupe B, la RD Congo 22 pts + 9, dans le D le Cameroun 19 pts + 12, dans le groupe F le Gabon 25 pts + 13. Le Nigeria est bien loin derrière avec 17 pts + 7 dans le groupe C.

Une nouvelle règle qui n'arrange pas tout le monde, et qui curieusement arrange le Nigeria. Les gens ont vivement récusé cette mesure au passage. En clair, les équipes qui ont moins performé contre le dernier du groupe se frottent les mains, comme le Nigeria et le Cameroun qui n'ont pris que deux points et quatre points. Cependant une équipe qui avait gagné ses deux matchs contre le dernier du groupe se voit amputer de 6 points. C'est par exemple le cas des Étalons du Burkina qui ont perdu 6 points. Leur malheur, c'est d'avoir battu Djibouti. Les Étalons calent ainsi à un cheveu derrière le Nigeria : 15 pts + 6 contre 15 pts + 7. Cette nouvelle règle a fait finalement la part belle aux Gabonais (19 pts+5), aux Congolais de RD (16 pts+5), aux Nigérians (15 pts+7) et aux Camerounais (15 pts+9), ces derniers surtout en tirent un grand bénéfice.

Bertrand Traoré, balle au pied, et les Étalons du Burkina sont finalement les grands perdants de la règle sur les meilleurs deuxièmes

Où est l'équité finalement, tant recherchée, si la mesure fait du tort à d'autres ? Au vu du dénouement des barrages, les gens ironisent, en disant que justice immanente a été faite, les recalés camerounais et nigérians ne devraient même pas se retrouver là, n'eût été cette mesure de retrait de points.

L'Afrique souhaite bonne chance à son barragiste. Les Congolais, en cas de succès, joueront leur deuxième coupe du monde après celle de 1974. Les barrages se joueront dans le mois de mars 2026 au Mexique.

Barthélemy Kaboré

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Accidents de la route : Endeavour équipe employés et communautés de 867 casques

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 18/11/2025 - 22:50

La Fondation Endeavour poursuit son engagement en faveur de la sécurité routière au Burkina Faso à travers la campagne « 1 Casque, 1 Vie ». Au total, 867 casques ont été distribués aux personnels des sites de Mana, du bureau de Ouagadougou ainsi qu'aux communautés riveraines de la mine de Houndé. Tous ont été équipés afin de renforcer leur protection lors de leurs déplacements.

Dans un contexte où le pays enregistre encore un nombre élevé d'accidents de la route impliquant des motocyclistes, le Burkina Faso fait de la prévention un enjeu majeur de sécurité publique. C'est dans cette optique que la Fondation Endeavour, en partenariat avec Barka Énergies, a initié la campagne « 1 Casque, 1 Vie » pour promouvoir le port du casque et sensibiliser les usagers aux règles de sécurité routière.

L'opération a permis de remettre 867 casques aux employés, sous-traitants et populations riveraines de Houndé, Ouagadougou et Mana, avec pour objectif de réduire significativement les blessures graves et les décès liés aux accidents de deux-roues dans les zones d'activité d'Endeavour.

Cette initiative s'inscrit dans la continuité du partenariat engagé depuis 2023 en Côte d'Ivoire avec TotalEnergies, qui avait déjà permis la distribution de 650 casques sur les sites d'Ity, Lafigué et Tanda. Le déploiement de l'action au Burkina Faso renforce ainsi une dynamique régionale en faveur de la sécurité routière.

Avec cette campagne, Endeavour réaffirme sa volonté d'agir comme une entreprise citoyenne, engagée pour la protection des populations et l'adoption de comportements responsables. Cette action complète les efforts des autorités et des communautés pour améliorer durablement la sécurité routière au Burkina Faso.

À propos d'Endeavour Mining

Leader de la production d'or en Afrique de l'Ouest, Endeavour Mining opère cinq mines en activité en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso et au Sénégal. Le Groupe dispose également d'un solide portefeuille de projets de développement avancés et d'actifs d'exploration situés dans les formations birimiennes de la ceinture de roches vertes d'Afrique de l'Ouest.

Membre du Conseil mondial de l'or, Endeavour Mining s'engage à respecter les principes d'exploitation minière responsable et à offrir une valeur durable à ses employés, à ses partenaires et aux communautés auprès desquelles elle opère. La société est cotée aux bourses de Londres et de Toronto sous le symbole EDV.

À propos de la Fondation Endeavour

Créée en 2021, la Fondation Endeavour est chargée de mettre en œuvre des projets de développement durable à l'échelle régionale, nationale et internationale. Elle concentre ses actions sur les domaines prioritaires des pays hôtes d'Endeavour Mining, tels que la santé, l'éducation, l'accès à l'eau et à l'électricité, ainsi que le développement socio-économique des communautés.

Pour cela, elle noue de nombreux partenariats avec des acteurs du monde associatif, des grandes ONG de renommée internationale jusqu'aux associations œuvrant au niveau local. Depuis sa création, la Fondation Endeavour accompagne des projets au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire et au Sénégal.

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Projet SOLEER : Note d'information au public sur la NIES de la centrale solaire de Koulogo (30 MWc)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 18/11/2025 - 22:30

1. Généralités

Le Gouvernement du Burkina Faso, avec l'appui de la Banque mondiale, a formulé le Projet de Déploiement du Solaire à Large Echelle et d'Electrification Rurale (SOLEER). Le projet est exécuté dans toutes les régions du Burkina Faso.

2. Description sommaire du Projet SOLEER

2.1. Objectifs du Projet

Le projet a pour objectifs d'accroître l'accès aux services d'électricité dans certaines zones rurales et disponibiliser l'énergie solaire au Burkina Faso en mobilisant les financements et l'expertise du secteur privé.

2.2. Composantes du Projet

Les composantes du projet sont :
Composante 1 : Électrification rurale durable ;
Composante 2 : Solaire à grande échelle avec stockage et intégration de l'énergie ;
Composante 3 : Mobilisation du secteur privé pour l'énergie solaire à grande échelle.

2.3. Résultats attendus

Les résultats attendus du Projet SOLEER sont les suivants :

 trente-sept mille (37000) nouveaux ménages et PME/PMI raccordés dans le cadre de la densification et du renforcement du réseau national interconnecté dans certaines zones rurales ;

 quarante-deux mille (42 000) nouveaux ménages et PME/PMI raccordés dans le cadre de l'extension du réseau national interconnecté dans certaines zones rurales ;

 quarante un mille (41 000) nouveaux ménages et PME/PMI via les mini-réseau vert par des concessionnaires privés ;

 les postes électriques existants et la Télécommunication avec la boucle 90kV de Ouagadougou et du Disptaching renforcés)

 des unités de stockage d'énergie par batteries d'une capacité de 25MW/28MWh sont installées pour faciliter le transit de la production d'énergie des centrales solaires photovoltaïques ;

 des postes sources et des lignes d'évacuation de la production des centrales solaires photovoltaïques de Konéan (Poste 225kV/90kV/33kV ; Ligne de 225kV double terne) et du Kouritenga (Poste 330kV/132kV/33kV ; une Ligne 132 kv double terne et deux lignes simple terne 330kV) sont réalisés ;

 les capacités opérationnelles de l'ABER, de SONABEL sont renforcées.

3. Respect des dispositions et procédures de sauvegardes environnementale et sociale

Conformément au cadre environnemental et social de la Banque mondiale, et à la législation environnementale nationale, un Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES), un Cadre de Politique de Réinstallation des Populations (CPRP), un Plan d'Engagement Environnemental et Social (PEES), un Plan de Gestion de la Main d'œuvre (PGMO) et un Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP) ont été préparés et publiés.

Tenant compte des dispositions du Décret N° 2015-1187-PRES/TRANS/PM/MERH/ MATD/MME/MS/MARHA /MRA/MICA/MHU/MIDT/MCT du 22 octobre 2015 portant conditions et procédures de réalisation et de validation de l'évaluation environnementale stratégique, de l'étude et de la notice d'impact environnemental et social », une notice d'impact environnementale et sociale (NIES) a été élaborée pour le sous-projet de construction d'une centrale solaire de 30MWc à Koulogo, commune de Kaya, Province du Sandbondtenga, Région des Kuilsé.

4. Disponibilité et accessibilité du rapport de la NIES

Le rapport final de cette NIES est disponible et peut être consulté par toute partie intéressée, aux adresses suivantes :

Site Web du Ministère de l'Energie, des Mines et des carrières : https://www.energie-mines.gov.bf/fileadmin/user_upload/stockage/documents/NIES_Centrale_solaire_Kaya_30MWc_Clean.pdf

DNEQ / SONABEL, 55 avenue de la Nation, 01 BP 54 Ouagadougou 01, Téléphone : +(226) 25 30 61 00 à 04, E-mail : courrier@sonabel.bf ;

Unité de Gestion du Projet de Déploiement du Solaire à Large Echelle et d'Electrification Rurale (UGP-SOLEER).

Les avis, suggestions et recommandations sont recevables aux adresses suivantes : reinsa11@yahoo.fr / teegka2002@yahoo.fr

Le Coordonnateur

Saidou NANA
Chevalier de l'Ordre du Mérite

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Boualem Sansal libéré, Macron et Tebboune devraient se rencontrer lors du G20

France24 / Afrique - Tue, 18/11/2025 - 22:27
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, qui se trouvait en Allemagne depuis sa libération de prison en Algérie mercredi, a atterri sur le sol français mardi et a aussitôt été reçu par Emmanuel Macron. Le président français s'est "réjoui profondément de la libération" de ce "grand écrivain dont la dignité, la force morale et le courage ont été exemplaires". Macron et Tebboune devraient se rencontrer lors du G20 en Afrique du Sud.
Categories: Afrique

Avis de sélection d'un garage spécialisé dans la réparation et l'entretien de véhicules automobiles

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 18/11/2025 - 22:00

La Mission Résidente de la Banque mondiale à Ouagadougou recherche un garage spécialisé pour l'entretien et la réparation de ses véhicules automobiles.

Profil du garage

• un garage disposant d'une expérience avérée dans la réparation et l'entretien de véhicules automobiles ;
• un garage employant du personnel qualifié et certifié, formé aux exigences techniques des véhicules automobiles ;
• un garage capable d'assurer des interventions rapides afin de maintenir la disponibilité opérationnelle des véhicules ;
• un garage appliquant les normes de sécurité et de confidentialité ;
• un garage situé à Ouagadougou.

Services attendus

• diagnostic, réparation mécanique et électronique de véhicules automobiles ;
• entretien préventif et correctif ;
• gestion et suivi de la documentation technique et des interventions réalisées ;
• assistance technique en cas d'urgence ou de panne sur site.

Dossier de soumission

Les garages intéressés sont invités à soumettre un dossier comprenant :
• une présentation du garage et des références de prestations similaires ;
• les certificats et qualifications du personnel technique du garage ;
• la liste des tarifs des services offerts par le garage ;
• une copie de l'extrait du registre du commerce et des documents administratifs à jour.

Modalités de soumission

Les garages intéressés sont invités à visiter le parc automobile de la Mission Résidente de la Banque mondiale à Ouagadougou entre 10h00 et 17h00, jusqu'au 25 novembre 2025.

Les dossiers doivent être déposés au plus tard le 28 novembre 2025 à 17h00, à l'adresse suivante : Mission résidente de la Banque mondiale – Ouagadougou, 204 rue 53.161, Ouaga 2000.

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter le +226 05 04 37 25

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Appel à manifestation d'intérêt en vue de constituer une liste de prestataires de services de location de véhicules pour la Mission Résidente de la Banque mondiale à Ouagadougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 18/11/2025 - 22:00

La Mission Résidente de la Banque mondiale à Ouagadougou invite les prestataires répondant aux critères requis à soumettre leur dossier de candidature, conformément aux dispositions de cet appel à manifestation d'intérêt.

Les entreprises intéressées doivent remplir les critères suivants :

• disposer de chauffeurs qualifiés, expérimentés et professionnels, ayant une bonne connaissance géographique de la ville de Ouagadougou ;
• les chauffeurs doivent être formés à la sécurité routière et maîtriser le français (la maîtrise de l'anglais est un atout) ;
• offrir un service disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ;
• avoir la capacité de communiquer par e-mail ;
• disposer d'un bureau au centre-ville ou à l'aéroport de Ouagadougou ;
• fournir un service de sécurité en plus du conducteur pour les courses tardives (de 22h à 5h) ;
• proposer différents types de véhicules : citadines, 4x4, minibus ;
• respecter les normes de sécurité et de conformité en vigueur.

Dossier de candidature :

Les entreprises intéressées sont invitées à soumettre un dossier complet comprenant :
• une présentation de l'entreprise et de la flotte de véhicules ;
• les copies des documents d'immatriculation et d'assurance des véhicules de la flotte ;
• des références de clients récents ;
• les tarifs indicatifs applicables ;
• le curriculum vitae d'au moins trois chauffeurs pour les véhicules proposés à la location.

Modalités de soumission

Nous vous invitons à transmettre votre dossier par courriel à l'adresse suivante : oayinde@worldbank.org, ou à le déposer directement au siège de la Mission Résidente de la Banque mondiale à Ouagadougou, au plus tard le 28 novembre 2025 à 17h00.

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter le +226 05 04 37 25

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Le Plan « Assainir Kinshasa » se dote de sa feuille de route triennale

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 18/11/2025 - 21:14


La ville de Kinshasa s’est dotée d’un plan de gestion intégrée des déchets. Ce document a été validé lors d’une session d’échanges organisée le mardi 18 novembre entre les autorités urbaines, municipales et divers experts, dans le cadre du Projet « Assainir Kinshasa » (PASKI), soutenu par l’ambassade des Pays-Bas en RDC.


Ce projet triennal vise à transformer la gestion des déchets en une véritable industrie urbaine à impact.

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COP11 : une opportunité stratégique pour renforcer la lutte antitabac en RDC

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 18/11/2025 - 21:12


Les travaux de la 11e Conférence des Parties (COP11) à la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac (CCLAT) ont démarré dimanche 17 se poursuivront jusqu’au 22 novembre à Genève (Suisse). La République démocratique du Congo a l’opportunité de défendre des politiques adaptées à ses réalités sanitaires, économiques et sociales, au cours de cet événement mondial, réunissant 183 Parties.

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Décès de Siguio Bruno OUEDRAOGO : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 18/11/2025 - 21:00

Décès de Siguio Bruno OUEDRAOGO : Faire-part

Sa Majesté le Naaba Baongo, Chef de Gourcy,
Le Togh Naa Poko,
 Les grandes familles OUEDRAOGO à Toghin, Gourcy,
Ouagadougou, Ouahigouya, Bobo Dioulasso, Cote d'Ivoire et Canada

 Les Familles alliées OUEDRAOGO, DOULKOM, KONATE, YAMEOGO, ZANGA, BATIONO, KIONO, SALAMBERE

 La Grande famille DOULKOM à Tiibin et à Ouagadougou
 La famille de feu OUEDRAOGO Emmanuel à Songnaaba
 OUEDRAOGO Tasséré,

 OUEDRAOGO Mouri Barthélemy

 Les enfants : Lydia, Emeline, Nadine, Louise, Emile, Jean Aimé

 Les petits enfants : Chris, Ethan, Meysson, Hugo, Julius, Marion, Mathis, Sarah, Melky

Ont le profond regret de vous annoncer le décès de leur frère, père, grand père, oncle, beau-père, beau-frère, Monsieur Siguio Bruno OUEDRAOGO, précédemment ingénieur agroéconomiste au Ministère en charge de l'Agriculture, à la retraite ; Décès survenu le dimanche 16 novembre 2025 de suite de maladie au CHU de Tengandogo

Les obsèques se dérouleront selon le programme ci-après :

o Levée du corps : mercredi 19 novembre 2025 à 16h00 à la morgue du CHU de Tengandogo
o Veillée de prière : mercredi 19 novembre 2025 à 20H00 au domicile sis à Pissy côté sud de la paroisse Christ Roi de l'univers

o Absoute : Jeudi 20 novembre 2025 à 09H00 à l'Eglise Christ Roi de l'univers de Pissy, suivi de
o L'Inhumation : à son domicile sis à Pissy côté sud de la paroisse Christ Roi de l'univers, après l'absoute.
o Messe du troisième jour : samedi 22 novembre 2025 à 05h45 à l'Eglise Christ Roi de l'univers de Pissy.

Paix à son âme

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In memoria : ZALLE Wamanéguéba Malick Daniel

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 18/11/2025 - 21:00

“ Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur !” Apocalypse 14:13

18 NOVEMBRE 2015-18 NOVEMBRE 2025

Voilà déjà dix (10) ans qu'il a plu au Seigneur Tout Puissant, de rappeler à lui son fils bien aimé ZALLE Wamanéguéba Malick Daniel, précédemment Instituteur en service à la Direction Régionale du Ministère de l'Éducation Nationale du Nord (Ouahigouya).

En ce jour anniversaire et de souvenirs, sa veuve Aicha LIDO et ses enfants AHMED , SAFI, RAZAQ et AZIZE (Bébé), ainsi que ses frères, sœurs, neveux et nièces, invitent tous ceux qui l'ont connu à avoir une pensée pieuse à son intention et renouvèle leur profonde gratitude à tous ses bienfaiteurs.

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