Ce mardi 18 novembre, la communauté internationale célèbre la Journée mondiale pour la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels, une occasion de sensibilisation majeure contre l’un des fléaux les plus graves touchant les enfants dans le monde.
Un avion de type Embraer ERJ-145, exploité par Airjet Angola, a été victime d’un accident le lundi 17 novembre à l’aéroport de Kolwezi, en République démocratique du Congo. Tous les passagers ont pu sortir de l’appareil avant qu’il ne prenne feu, selon plusieurs sources officielles.
L’ONG Caritas-Développement rejette fermement les accusations de détournement d’un mois de salaire formulé à son encontre par des enseignants des sous-provinces éducationnelles Kasaï 2 et Kasaï Central 2. Cette organisation de l’Eglise catholique est chargée par le Gouvernement de procéder à la paie des enseignants.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont découvert, le lundi 18 novembre 2025, une dizaine de caches d’armes dans plusieurs villages du territoire de Djugu, en Ituri, dans le cadre d’opérations menées contre la milice de la Convention pour la révolution populaire (CRP) de Thomas Lubanga.
Au Kasaï-Oriental, la ville de Mbuji-Mayi connaît une véritable métamorphose grâce à la modernisation de ses voies urbaines. Ce renouveau infrastructurel stimule fortement le secteur de l’hôtellerie, qui se développe pour répondre à une demande croissante. De belles bâtisses surgissent le long des grandes artères, suscitant l’enthousiasme des habitants.
Ce lundi 17 novembre 2025, le commissariat d'Aglogbè, localité située dans la commune d'Adjarra, département de l'Ouémé, a démantelé un réseau de faussaires. Des plaques d'immatriculation d'engins et d'autres objets ont été saisis.
Un réseau de faussaires démantelé à Adjarra. La Police, au terme d'une enquête a procédé à l'interpellation de deux suspects ce lundi 17 novembre 2025. La perquisition effectuée au domicile des mis en cause a permis la découverte d'un important matériel suspect, incluant notamment un ordinateur portable de marque HP, 22 plaques d'immatriculation d'engins, 30 cartes grises, des clés de motocyclettes, 19 cachets, 04 encreurs, des badges d'accès, des cartes de visite, un routeur, ainsi que divers documents et d'autres pièces à conviction.
Interrogés sur l'origine et l'usage de ces objets, les deux individus n'ont fourni aucune justification probante. Ils sont actuellement gardés à l'antenne Sud de la Brigade criminelle à Porto-Novo L'enquête se poursuit.
F. A. A.
Le processus d'inscription de « Vodun : rites, pratiques sociales et arts de vie » sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité a franchi une nouvelle étape. Un atelier de renforcement de capacités s'est tenu, jeudi 13 novembre 2025, à Abomey, réunissant des cadres institutionnels, des universitaires et acteurs culturels engagés dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine national.
Organisée sous l'égide de l'Agence de sauvegarde de l'aire culturelle d'Adja-Tado, la session a permis aux participants d'examiner en profondeur les exigences de la Convention de 2003 et de s'approprier les rôles qui leur incombent dans la préparation du dossier d'inscription. L'assiduité et l'implication manifeste des représentants des institutions culturelles illustrent la volonté collective d'accompagner cette dynamique impulsée par le Gouvernement.
Ce projet porté par la vision du Président de la République et le leadership du Ministre en charge de la Culture, Babalola Jean-Michel ABIMBOLA, s'inscrit dans une stratégie plus large de valorisation et de rayonnement du patrimoine béninois à l'international.
Après les succès enregistrés avec Guèlèdè et Koutammakou, le Bénin entend désormais faire reconnaître le Vodun comme un ensemble vivant de pratiques, de croyances et d'expressions artistiques authentiques.
Le Conseiller technique à la Culture, Florent Raoul COUA-ZOTTI, représentant le ministre, le Directeur général de l'Agence de sauvegarde de la culture d'Adja-Tado, Dr Paul AKOGNI, ainsi que les experts dont les professeurs Dodji Amouzouvi et Bienvenu AKOHA et les cadres techniques venus des trois autres agences de sauvegarde, ont unanimement salué la pertinence de l'initiative. Tous ont réaffirmé leur engagement à œuvrer pour la réussite du dossier, convaincus de l'importance de cette reconnaissance internationale pour le Bénin et pour la mise en valeur de son héritage culturel.
Le Commissariat de Police de l'Arrondissement n°8 de la ville de Ouagadougou a mis la main sur deux malfrats. Selon la police nationale qui rapporte l'information sur sa page Facebook, les malfrats s'adonnaient à des actes d'agressions, de vols à main armée et de viols dans les quartiers Bassinko et Yagma de la ville de Ouagadougou.
En ce qui concerne le mode opératoire, ces individus avaient pour cible la gent féminine. Ils sillonnaient les quartiers cités plus haut et repéraient les maisons où vivent uniquement des personnes de sexe féminin. Il arrivait également qu'ils empruntent les voies menant aux établissements scolaires et accostaient les élèves qui, de retour de l'école, se retrouvaient dans des zones éloignées des habitations.
Une fois les domiciles identifiés, ils s'y introduisaient nuitamment et, à l'aide de leurs armes, ils tenaient leurs victimes en respect, les dépossédaient de leurs biens et exigeaient d'elles le code secret de leurs comptes Orange money pour ensuite procéder au retrait de l'argent dans des boutiques de transfert d'argent. Aussi, ils procédaient souvent au viol de leurs victimes avant de disparaitre. Après leur forfait, les butins obtenus, notamment les téléphones portables, étaient écoulés sur le marché noir.
Il est à noter que ce binôme a à son actif une dizaine de dames victimes, dont quatre ont subi des agressions sexuelles parmi lesquelles figurent deux élèves dont une mineure âgée de 17 ans. Grâce à la collaboration des populations, les enquêteurs ont, au cours de l'interpellation des malfrats, saisi un fusil de chasse, deux couteaux, des téléphones portables et divers autres objets.
La Police Nationale remercie l'ensemble des populations qui œuvrent inlassablement aux côtés des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour combattre l'insécurité sous toutes ses formes. Par ailleurs, elle les invite à toujours dénoncer les cas suspects aux numéros verts que sont les 17, 16 et 1010.
Lefaso.net
Source : Police Nationale
À quelques jours du Sommet UE-UA, l'Africa-Europe Foundation (AEF) publie le rapport The State of Africa-Europe 2025.
Le rapport souligne la nécessité d'un véritable changement de paradigme : un nouveau pacte financier capable d'accélérer le co-investissement, le partage des risques et la création de valeur durable, tout en offrant à l'Afrique et à l'Europe l'occasion de se positionner conjointement comme un axe stabilisateur dans un paysage mondial de plus en plus fragmenté.
Le Bénin figure parmi les cinq pays impliqués dans le corridor Abidjan-Lagos. Le rapport souligne son rôle dans l'amélioration de la facilitation du commerce, la modernisation des infrastructures et la création de liens logistiques régionaux, soutenus par des investissements européens.
Le rapport 2025 de l'Africa-Europe Foundation est disponible ici : https://back.africaeuropefoundation.org/uploads/AEF_State_of_Africa_Europe_Report_November_2025_2cab991eac.pdf
Vous trouverez le résumé exécutif ici : https://back.africaeuropefoundation.org/uploads/AEF_State_of_Africa_Europe_Report_Executive_Overview_November_2025_0d0db65e53.pdf
Un enseignant de Sciences de vie et de la terre (SVT) a été interpellé à Lobogo, une localité de la commune de Bopa, dans le département du Mono. Il est mis en cause dans une affaire d'abus sexuel sur l'une de ses apprenantes.
Enseignant de SVT, marié et père de famille, il entretient une relation amoureuse avec l'une de ses apprenantes, et enceinte celle-ci. Craignant les représailles, il tente un avortement clandestin et conduit la jeune fille dans un centre de santé. La Police débarque sur les lieux et procède à son interpellation. Il sera présenté au Procureur de la République pour répondre de ses actes.
Il risque gros selon la loi N°2021-11 du 20 décembre 2021 portant répression des infractions commises à raison du sexe des personnes et de protection de la femme en République du Bénin, qui interdit les relations amoureuses entre enseignants et apprenants.
F. A. A.
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Le verdict de la Chambre des appels de la CRIET sur la décision d'incompétence rendue par la chambre correctionnelle dans le procès de l'ex-Directeur général de la police nationale (DGPN) Louis Philippe Sessi Houndégnon est tombée ce lundi 17 novembre 2025.
Le dossier de l'ex-Dgpn Houndégnon et de son coprévenu Coffi Camille Amoussou sera à nouveau examiner devant la Chambre correctionnelle de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Dans ce dossier, la chambre correctionnelle de la CRIET s'est déclarée incompétente le lundi 19 mai 2025 au motif que les faits reprochés aux deux prévenus sont de nature criminelle. Elle a ensuite confirmé le mandat de dépôt et a renvoyé le ministère public à mieux se pourvoir. Les deux prévenus Louis Philippe Sessi Houndégnon ainsi que le ministère public ont alors fait appel de cette décision du premier juge.
Après plusieurs semaines de procès, la chambre des appels de la CRIET a indiqué dans une décision rendue le lundi 17 novembre 2025 que les faits reprochés aux deux mis en cause relèvent bien de la compétence de la CRIET. En conséquence, elle a affirmé dans sa décision que la chambre correctionnelle de la CRIET est compétente et a ordonné le retour du dossier pour examen, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
En attendant un nouveau procès devant la chambre correctionnelle de la CRIET, les mandats de dépôt de Louis Philippe Sessi Houndégnon et de Coffi Camille Amoussou ont été confirmés. Les deux prévenus restent en prison. Toutes les demandes de remise en liberté provisoire introduites par les prévenus ont été rejetées par la chambre des appels de la CRIET.
Retour sur les faits
En novembre 2024, Louis Philippe Houndégnon, a été interpellé par la police à la suite de plusieurs interviews accordées à la presse dans lesquelles il déclarait avoir reçu des propositions de coup d'État contre le président Patrice Talon. Le parquet spécial l'accusait alors d'avoir remis en cause la Constitution béninoise et d'avoir appelé la population au soulèvement à travers son "Mouvement 11/12".
Lors des audiences devant la chambre de jugement, le ministère public, représenté par le premier substitut du procureur spécial Armand Donald Reagan Hounguè, avait fait ses réquisitions. Selon le procureur, Houndégnon aurait "manqué de réserve même étant à la retraite" et aurait travaillé à "recenser les personnalités clés de l'État" dans le but de fomenter un coup d'État. Le parquet avait donc demandé à la CRIET de retenir Houndégnon pour des faits présumés d'incitation à la rébellion et de harcèlement par le biais d'un système électronique et de le condamner à deux ans de prison.
Les déplacés de Burhinyi, dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu, traversent une période particulièrement difficile. Hébergés au sein de familles d’accueil elles-mêmes dépourvues de biens essentiels, ces populations vivent dans une grande précarité.