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France

Les Oscars seront diffusés uniquement sur YouTube à partir de 2029

L`Humanité - 13 hours 49 min ago
L’Académie américaine des arts et des sciences du cinéma, derrière l’événement vitrine d’Hollywood, a officialisé, mercredi 17 décembre, un partenariat avec YouTube. Si la centième cérémonie, en 2028, sera prise en charge par le diffuseur historique, ABC, le géant du streaming prendra le relais l’année suivante et jusqu’en 2033.
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« Le sommet européen le plus important depuis le Covid » pour l’aide à l’Ukraine : l’UE face à son moment de vérité

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

À Bruxelles, où se réuniront ces jeudi et vendredi les États membres de l’UE, les diplomates au cœur des préparatifs annoncent le « sommet européen le plus important depuis l’ère du Covid ». Les Vingt-Sept n’évoqueront pas seulement le controversé projet d’accord commercial avec le Mercosur, qui suscite la colère des agriculteurs, dont plusieurs milliers défileront d’ailleurs en marge du Conseil européen. Ils sont aussi appelés à prendre une décision de la plus haute importance pour aider l’Ukraine.

En l’état, le pays agressé par la Russie serait à court d’argent dès la fin du premier trimestre 2026, tant pour financer son État que pour maintenir l’effort de guerre. Les Européens, qui ne peuvent plus compter sur les États-Unis pour mettre la main au portefeuille, entendent prendre leur responsabilité. Cependant, certains pays membres très endettés peuvent difficilement se permettre d’aligner les milliards, à commencer par la France, prise dans de délicates tractations budgétaires.

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Commission d’enquête sur l’audiovisuel public : Charles Alloncle, le député UDR qui voudrait crever l’écran

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

À 32 ans, Charles Alloncle est en train de se faire une petite notoriété sur le dos de l’audiovisuel public, dont il est accusé de vouloir la peau. Le député ciottiste (allié du RN) de l’Hérault est sous les projecteurs depuis le lancement, fin novembre, de la commission d’enquête sur la neutralité, le fonctionnement et le financement de l’audiovisuel public. Une mission lancée à l’initiative d’Éric Ciotti et de son parti l’UDR, dont le jeune élu est le rapporteur.

Mercredi 17 décembre, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, lui a adressé un courrier en forme de rappel à l’ordre. « La commission dont vous êtes le rapporteur a d’ores et déjà donné lieu à des incidents d’une fréquence et d’une ampleur inédite : (…) rappels à l’ordre répétés du président, interruption de séance, échanges d’invectives (…) », liste-t-elle, lui demandant par ailleurs de « faire preuve de retenue sur [ses] prises de position et [ses] expressions publiques » liées aux travaux de la commission.

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« Je vois des gens saoulés tous les jours » : les aléas du RER D, un enjeu de la campagne des municipales 2026 ?

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

Les déboires des usagers du RER D, Benjamin pourrait en faire un livre. Quand un train n’arrive pas à l’heure, c’est à ce vendeur du point presse de la gare de Montgeron-Crosne (Essonne) que les voyageurs sur le carreau commandent un café et font part de leur frustration.

Ligne la moins fiable du réseau avec près de 86 % de ponctualité cette année, le RER D est en effet un métronome qui rythme le quotidien de façon un peu trop aléatoire au goût de ses usagers. Certains, comme Matthieu, restent à regret à la maison le week-end plutôt que de sortir à Paris en raison d’une offre de transport « insuffisante » le soir après 22 heures. D’autres, comme Arlena, aide-soignante, ou Farès, lycéen, ont pris l’habitude de justifier leurs nombreux retards auprès de leur employeur ou de l’administration en prenant en photo les perturbations indiquées sur les écrans d’affichage en gare. « Tous les jours, je vois des gens saoulés qui se plaignent à cause des trains supprimés ou retardés, résume Benjamin. Quand on discute, certains me disent que, s’ils trouvent un job ici, ils le prendront, quitte à perdre 200 euros par rapport à leur boulot à Paris. »

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« Une signature serait prématurée » : Rome rejoint Paris, ça chauffe pour le Mercosur

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

Le sommet européen qui s’ouvre ce jeudi 18 décembre à Bruxelles s’annonce très chaud, et ce ne sont pas les milliers d’agriculteurs venus de pays voisins occuper les rues de la capitale belge, avec leurs tracteurs, qui vont apaiser le climat. En jeu, encore et toujours, le Mercosur, ce traité qui ferait de l’Union européenne et de ce groupe de pays d’Amérique latine (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay) la plus vaste zone de libre-échange au monde. Négocié depuis… un quart de siècle, cet accord devait en principe être enfin paraphé ce samedi, à Foz do Iguaçu au Brésil, lors d’un sommet du Mercosur, par Ursula von der Leyen.

Mais voilà, faute d’un accord de la majorité des Vingt-Sept qui paraissait acté ces derniers jours, la présidente de la Commission européenne risque de garder son billet d’avion dans la poche.

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Municipales : « Nous voulons ouvrir une nouvelle page pour Paris », promet Emmanuel Grégoire, candidat de la gauche

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

Après un dernier vote de validation des familles politiques ce mercredi soir, Emmanuel Grégoire (PS) se retrouve à la tête d’une liste de gauche inédite au premier tour de l’élection municipale à Paris (15 et 22 mars 2026).

L’ancien premier adjoint d’Anne Hidalgo a reçu le soutien des écologistes et communistes pour ce qui pourrait être un duel haletant face à la candidate de droite, Rachida Dati. Et toujours sans LFI.

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« Alignement du narcotrafic sur le terrorisme » : les idées du gouvernement pour mener la guerre contre la drogue

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

Le gouvernement présentera de nouvelles mesures dans un projet de loi examiné « au premier semestre 2026 » pour renforcer l’arsenal notamment judiciaire contre le narcotrafic, a annoncé Sébastien Lecornu mercredi. Il s’agit de « mesures législatives pour adapter encore notre arsenal à cette menace, avec notamment l’alignement des réductions de peine et du régime de la libération conditionnelle des narcotrafiquants sur celui des terroristes », a affirmé le Premier ministre lors d’un débat sur le narcotrafic à l’Assemblée nationale.

Le narcotrafic n’est plus un problème isolé : il explose, se rajeunit et touche tout le territoire, des communes rurales aux Outre‑mer.

Il faut une rupture. Et cette rupture ne peut prendre que deux formes : soit la légalisation, soit la mobilisation générale.

Le Gouvernement… pic.twitter.com/RNWp25NPRV

— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) December 17, 2025

Ce débat a été suivi d’un vote symbolique, puisque non contraignant, à l’issue duquel les députés ont approuvé la déclaration du gouvernement. Le Sénat en a fait de même à l’unanimité en fin de soirée après un débat similaire. Cette séquence était destinée à favoriser l’adoption du budget pour 2026, qui s’annonce ardue.

Les nouvelles mesures sur le narcotrafic figureront dans le projet de loi « Sure » présenté par le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, visant à assurer une « sanction utile, rapide et effective », selon le ministère de la Justice. Le texte doit notamment prohiber les permissions de sortie pour les détenus placés dans les quartiers haute sécurité, qui ne pourront bénéficier d’un aménagement de peine avant les deux tiers. Les réductions de peines ne pourront quant à elles pas excéder un tiers de celle prononcée.

Un statut de « repenti »

L’exécutif a promis une bataille sans merci contre le narcotrafic. « Nous sommes tous concernés. Nous devons tous mener ce combat collectif », a insisté le chef du gouvernement. Plusieurs ministres se sont exprimés lors du débat. Gérald Darmanin a précisé qu’un décret sur le statut de « repenti » serait pris « avant la mi-janvier ».

Son collègue à l’Intérieur, Laurent Nuñez, a mis en avant « les problèmes d’attractivité » des métiers de la justice, soulignant que cette question « dépend surtout de l’adoption du budget » qui prévoit la création de « 700 emplois dans la filière judiciaire, dont 300 qui seront directement affectés au narcotrafic ».

Ras-le-bol du narcotrafic qui fout nos villes et nos quartiers en l’air. On a changé de méthode et on commence à faire bouger les choses. pic.twitter.com/cvMRZ1L38Z

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) December 16, 2025

« En 2023, 14,6 % des adultes de 18 à 64 ans ont déjà consommé au moins une fois une drogue illicite autre que le cannabis, une hausse de 50 % par rapport à 2017 », a alerté de son côté la ministre de la Santé Stéphanie Rist, qui prépare une campagne nationale de prévention au premier trimestre 2026.

Le narcotrafic est un sujet omniprésent depuis l’assassinat le 13 novembre à Marseille du jeune Mehdi Kessaci, tué sans doute pour intimider son frère Amine, militant anti-drogue. À Marseille mardi, Emmanuel Macron assuré de sa volonté de traquer les têtes de réseaux qui opèrent depuis l’étranger et de sévir plus durement contre les consommateurs de stupéfiants.

La députée Horizons Agnès Firmin-Le Bodo a dénoncé des réseaux qui se sont « internationalisés, structurés et développés jusqu’à devenir aujourd’hui une des principales menaces » du pays.

Mais « incarcérer toujours plus sans politique de prévention, sans traitement des causes sociales, c’est engorger les prisons » et « renforcer les réseaux » qui recrutent « dans une société où l’ascenseur social est en panne », a souligné le député GDR de Guyane, Davy Rimane.

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« Un déni de démocratie » : François Fillon critique le front républicain, et appelle à la démission d’Emmanuel Macron

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

Un pas de plus vers le rapprochement entre la droite et l’extrême droite : l’ancien Premier ministre (LR), François Fillon, s’est élevé contre un « barrage républicain » contre le RN, estimant que ce serait « un déni de démocratie ». Dans cet entretien mis en ligne mercredi sur le site du Figaro, il a aussi dit qu’il « démissionnerait » s’il se trouvait « à la place » d’Emmanuel Macron, dans un entretien.

« Tous les partis qui respectent la Constitution font partie de l’arc républicain. C’est clairement le cas du Rassemblement national », observe François Fillon, condamné définitivement en juin par la cour d’appel de Paris à quatre ans de prison avec sursis pour détournement de fonds publics, pour les emplois fictifs de son épouse Penelope à l’Assemblée nationale.

« Appeler au front républicain serait un déni de démocratie », estime le candidat battu lors de la présidentielle de 2017. Pour bien souligner le renversement des alliances, il fait la différence entre le RN et LFI « dont nombre de ses membres poursuivent un projet révolutionnaire assumé », deux décennies après que le patron d’alors de la droite, Jacques Chirac, ait dressé un barrage étanche entre son parti et l’extrême droite.

Ces déclarations interviennent après la promesse de Nicolas Sarkozy à Marine Le Pen qu’il ne s’associerait pas à un éventuel « front républicain » contre le RN, comme il l’a révélé dans son récent livre « Le journal d’un prisonnier ». Interrogé sur la situation financière de la France, l’ex-Premier ministre en attribue la responsabilité au chef de l’État pour avoir « fait campagne contre les solutions nécessaires que je proposais pour rétablir les comptes publics » en 2017.

« À la place d’Emmanuel Macron, je tirerais les conséquences de l’état du pays et donnerais ma démission pour ne pas faire perdre dix-huit mois au pays », ajoute François Fillon, soutien de Bruno Retailleau, l’actuel président de LR. Si le président de la République « décide d’aller au bout de son mandat, alors il devrait dissoudre l’Assemblée nationale et rendre la parole aux Français », avance-t-il.

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Municipales 2026 à Paris : les Écologistes votent pour une alliance au premier tour derrière le PS, sans LFI

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

Les militants écologistes parisiens ont voté mercredi pour une liste commune à gauche dès le premier tour des municipales, sans LFI, qui sera conduite par le socialiste Emmanuel Grégoire, a annoncé leur chef de file, David Belliard.

Si socialistes et écologistes gouvernent ensemble la capitale depuis 2001, ils n’avaient encore jamais mené campagne commune dès le premier tour.

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Le projet d’union a été approuvé par 73,7 % des suffrages exprimés, ont précisé les Écologistes parisiens dans un communiqué. David Belliard a salué sur Instagram « un vote de responsabilité, historique, pour faire gagner l’écologie sociale et populaire ».

« Les Écologistes créent les conditions pour que l’union de la gauche et des écologistes gagne les élections municipales à Paris en 2026, au premier et au second tour, face à une droite trumpiste, anti-pauvres, affairiste et climatosceptique » incarnée selon eux par Rachida Dati.

« La candidature la mieux placée dans les sondages »

Le projet d’union était également soumis aux instances des fédérations socialistes et communistes, qui devraient l’approuver d’ici jeudi matin.

David Belliard avait appelé ses adhérents à « entrer dans une coalition derrière la candidature la mieux placée » dans les sondages, en l’occurrence celle du député PS Emmanuel Grégoire, l’ex-premier adjoint de la maire sortante, Anne Hidalgo.

L’accord a été arraché au terme de plus de trois mois de difficiles négociations. Les discussions achoppaient notamment sur la place des écologistes en lice pour le Conseil de Paris. Selon l’accord, 36 écologistes seraient éligibles contre 28 élus actuellement.

Source de profondes crispations chez les militants socialistes, les écologistes ont également obtenu que David Belliard soit tête de liste dans le XIe arrondissement, où fut élu Léon Blum et où l’est l’actuelle maire socialiste, Anne Hidalgo. Une troisième mairie verte en plus de celles du XIIe et du XIVe qu’ils administrent déjà.

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Le gouvernement veut inscrire l’interdiction des drogues dans le Code du travail

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

Le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou a annoncé ce mercredi vouloir inscrire dans le Code du travail l’interdiction de travailler après avoir consommé des stupéfiants.

Le ministre a déclaré lors d’un débat sur le narcotrafic à l’Assemblée nationale vouloir « inscrire dans le Code du travail une interdiction générale et absolue de travailler sous l’emprise de substances psychotropes ».

Jean-Pierre Farandou a rappelé que « les employeurs peuvent déjà, si le règlement intérieur de leur entreprise le prévoit et pour des postes qui le justifient, organiser des dépistages inopinés. Et s’y soustraire est passible de sanctions disciplinaires, voire de licenciement ».

L’alcool déjà proscrit

Le ministre a aussi mis l’accent sur la prévention et indiqué que « le cinquième plan santé au travail, qui doit être publié au premier semestre 2026, proposera de renforcer l’accompagnement des employeurs, de mobiliser davantage encore les services de prévention et de santé au travail pour sensibiliser les salariés et d’améliorer la prise en charge des salariés consommateurs de stupéfiants ».

Le code de la santé publique prévoit déjà que « l’usage illicite de l’une des substances ou plantes classées comme stupéfiants est puni d’un an d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende », une peine qui peut être alourdie à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende pour les dépositaires de l’autorité publique ou le personnel d’une entreprise de transport.

Le Code du travail réglemente, lui, déjà la consommation d’alcool, stipulant qu’« aucune boisson alcoolisée autre que le vin, la bière, le cidre et le poiré n’est autorisée sur le lieu de travail ».

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François Bayrou hospitalisé : l’ancien Premier ministre est sorti de réanimation après « une grippe très sévère »

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

L’ex-Premier ministre François Bayrou, maire de Pau, est sorti mardi soir des services de réanimation de l’hôpital de Pau, où il avait été pris en charge pour « une grippe très sévère », a-t-on appris mercredi auprès de la mairie.

L’ancien chef du gouvernement, en fonction entre décembre 2024 et septembre 2025, âgé de 74 ans, avait d’abord été placé vendredi en « soins intensifs ». Il avait intégré mardi soir le service infectiologie, pour un suivi hospitalier « classique », a indiqué la ville de Pau, confirmant une information de la République des Pyrénées.

« Son état de santé s’est grandement amélioré », a ajouté la communication de la mairie après avoir annoncé en début de semaine que François Bayrou souffrait d’« une grippe très sévère ».

Maire de Pau depuis 2014, François Bayrou est pressenti pour briguer un troisième mandat mais n’a pas encore officialisé ses intentions pour les élections municipales de mars.

Selon le bulletin hebdomadaire de Santé publique France publié mercredi, l’activité grippale était « en augmentation dans toutes les classes d’âge », avec l’ensemble des régions hexagonales passées en niveau d’alerte épidémie.

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« Votre bilan est d’avoir tout cédé à la gauche » : la charge de sénateurs contre le gouvernement

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

Le Sénat, d’ordinaire, est une chambre réputée pour son calme et sa stabilité. Mais dans cette période de haute tension budgétaire, ce n’est plus un mystère, les esprits s’échauffent souvent très vite… même dans la chambre haute. Ce mercredi 17 décembre, à l’occasion des traditionnelles questions au gouvernement, Sébastien Lecornu n’a pas manqué d’en faire les frais, en essuyant une série de questions virulentes de la part de la droite majoritaire. C’est ainsi que dans un hémicycle remonté — tout particulièrement sur les bancs de la droite —, le président du groupe LR, Mathieu Darnaud, et plusieurs sénateurs n’ont pas hésité à reprocher au Premier ministre d’avoir lâché trop de lest à la gauche sur le budget.

La première note est venue de Mathieu Darnaud pendant les questions d’actualité : « Plutôt que de vous ériger en censeurs, comme l’a fait le ministre de l’Économie, allez-vous réellement nous proposer et mettre sur la table de nouvelles sources d’économies ? » Agité sur son banc, contrairement à ses habitudes, le Premier ministre s’est trouvé bien en peine : « Le gouvernement respecte et respectera toujours le Parlement. Je suis un défenseur du bicamérisme. »

Deux jours avant que ne se tienne une commission mixte paritaire — durant laquelle sept députés et sept sénateurs tenteront de dégoter un compromis sur le projet de loi de finances —, les parlementaires reprochent au gouvernement de ne pas avoir considéré assez le travail qu’ils ont mené sur le texte budgétaire. « Allez-vous reconnaître et allez-vous considérer le travail constructif et responsable du Sénat, plutôt que de les laisser dénigrer ? », attaque Sophie Primas, sénatrice LR… et ancienne porte-parole de François Bayrou.

« Nous avons choisi en conscience de travailler avec le PS »

Dans le viseur de cette dernière notamment, les propos tenus deux jours plus tôt par le ministre de l’Économie Roland Lescure. Après l’adoption par le Sénat lundi, d’une copie ramenant le déficit budgétaire à 5,3 % (dépassant les 5 % qu’appelle à ne pas franchir le gouvernement), le locataire de Bercy n’avait pas hésité à lancer aux sénateurs que « personne ici n’a la vertu de la discipline budgétaire ».

Ce que n’a pas digéré Sophie Primas (et plus largement l’ensemble du groupe LR) qui a lancé à son ex-collègue au gouvernement Amélie de Montchalin : « Puisque nous sommes à l’heure du bilan, dressons une comparaison du bilan à date entre ceux du gouvernement et celui du Sénat. Votre bilan est d’avoir tout cédé à la gauche ». Et de fustiger entre autres l’adoption de la suspension de la réforme des retraites, dans le budget de la Sécurité sociale.

« Nous avons choisi en conscience de travailler avec le PS et les forces de gauche républicaines », a tenté de se justifier Amélie de Montchalin. Et Sébastien Lecornu, derrière elle, de lâcher à voix haute : « C’est mieux que le RN ! » Ambiance…

Rarement, les relations auront été aussi tendues lors des questions d’actualité au Sénat… où, pendant quelques instants, on se serait cru à l’Assemblée. De quoi rendre compliqué un futur compromis budgétaire. « Le constat est implacable, fait valoir le sénateur Cédric Vial en relayant un avis largement partagé, il n’y aura pas de budget, nous nous dirigeons vers une loi spéciale ». Avant d’aller jusqu’à lancer : « Votre position de Premier ministre n’est-elle pas la seule chose que vous aurez finalement réussi à sauver pendant cette discussion budgétaire ? » La messe est dite.

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« Ce n’est pas terminé » : le maire de Chessy persiste à ne pas vouloir marier un étranger en situation irrégulière

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

C’est ce mercredi que la décision de justice en faveur de l’union de Matilda et Abdel (les prénoms ont été changés) devait être signifiée par voie d’huissier à la mairie de Chessy (Seine-et-Marne). D’ici à vendredi, les bans annonçant l’union de cette consultante de nationalité finlandaise de 49 ans et de cet Algérien de 39 ans actuellement déménageur — tous deux résidant dans la commune hôte de Disneyland Paris — devront donc être publiés sur place. Et ce, conformément au délibéré du tribunal judiciaire de Meaux en date du 10 décembre, que les fiancés avaient saisi en référé. Mais qu’en sera-t-il réellement ?

Car le maire (DVD) et ses sept adjoints sont contre cette union. Pour contester ce mariage — comme ils le font depuis des mois — qu’ils estiment arrangé, ils ont tous renoncé samedi à leurs fonctions exécutives. Sauf que la préfecture de Seine-et-Marne a refusé ce lundi 15 décembre leurs démissions. Sollicitée par nos soins, elle explique son choix dans le but « de prévenir toute perturbation éventuelle du fonctionnement de la commune » et de « préserver la continuité de la vie communale, particulièrement à l’approche des prochaines élections municipales. »

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« Vous direz qu’il a travaillé » : écoutes accablantes au procès pour emploi fictif du maire d’Orange

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

« Elle est en train de mentir à tout le monde. » « Yann Bompard est un ignoble petit merdeux d’une famille de tarés et, elle, c’est une bonne pomme. » « Il n’en a pas branlé une ! » À la barre et les mains croisées sur le ventre, la députée (RN) du Vaucluse Marie-France Lorho a écouté stoïquement, ce mercredi 17 décembre, devant le tribunal correctionnel de Marseille, les édifiantes écoutes téléphoniques datant de septembre 2023 de son attaché parlementaire Jean-Baptiste Rolland.

Poursuivie pour « détournement de fonds publics » mais aussi « subornation de témoin », la députée est soupçonnée d’avoir fourni un emploi fictif de collaborateur parlementaire à Yann Bompard, maire d’Orange (Vaucluse) sous l’étiquette Ligue du Sud, le micro-parti d’extrême droite familial.

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Jean-François Husson, rapporteur général du budget au Sénat : « La seule voie de passage est un 49.3 »

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

Depuis l’une des salles de réunion de la commission des finances du Sénat, Jean-François Husson ne cache pas ses inquiétudes. Vendredi 19 décembre, le rapporteur général du budget au Sénat tentera — aux côtés de six autres sénateurs et sept députés — de dégoter un compromis en commission mixte paritaire sur le budget, avant de le soumettre au vote de la représentation nationale. Illusoire.

Face à cette situation de blocage, le sénateur LR appelle à son tour Sébastien Lecornu à recourir au 49.3. Car, il l’assure, déclencher une loi spéciale début 2026 constituerait un « affaiblissement général du pouvoir ».

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SCAF : la France « préoccupée » par l’avenir du nouvel avion de combat européen

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

Dans la tourmente depuis l’automne, le projet franco-allemand-espagnol de se doter d’un avion de chasse européen a du plomb dans l’aile. Si Emmanuel Macron et Friedrich Merz, le chancelier allemand, n’ont de cesse d’exhorter les industriels à s’entendre, les différends entre Dassault et Airbus semblent, à ce stade, inconciliables. Invités à participer à une réunion de médiation entre les ministres de la Défense des trois pays, la semaine dernière à Berlin, leurs représentants « se sont parlé avec courtoisie, mais les points de tension demeurent », témoigne un participant.

Érigé en « priorité à court terme » du ministère des Armées à Brienne (Paris VIIe), le sujet doit être une nouvelle fois évoqué, en privé, par Emmanuel Macron et Friedrich Merz en marge du Conseil européen, qui débute ce jeudi 18 décembre à Bruxelles. Et le ton n’incite guère à l’optimisme : alors que les industriels ne cessent de s’invectiver publiquement de part et d’autre du Rhin, certains observateurs se demandent s’ils n’ont pas atteint un point de non-retour.

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« Pas question de céder » Hunter et Matthew : la France assure qu’elle n’abandonnera pas au Vanuatu ses deux îlots du Pacifique

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

Perdus dans le Pacifique sud, deux cailloux volcaniques inhabités cristallisent les tensions entre la France et le Vanuatu. Un différend territorial ancien, qui ne cesse d’empoisonner les relations entre ces pays. À l’automne dernier, des discussions se sont engagées pour évoquer la question des îlots Matthew et Hunter, ces terres isolées et escarpées situées à quelques centaines de kilomètres à l’est de la Nouvelle-Calédonie.

Une délégation du Quai d’Orsay s’est rendue dans la capitale Port-Vila, les 20 et 21 novembre derniers. De nouvelles discussions vont avoir lieu au cours du premier trimestre, cette fois à Paris. Il n’en fallait pas plus pour déclencher une polémique, sur fond d’accusation de cession de territoires. « La France envisage-t-elle réellement de renoncer à sa souveraineté sur Matthew et Hunter dans le cadre des discussions en cours avec le Vanuatu ? » s’est inquiété le sénateur Christophe-André Frassa (LR) dans une lettre ouverte le 11 novembre dernier.

À l’extrême droite, même crainte d’une cession de ces terres au Vanuatu, pays formé de 80 îles qui s’étendent sur 1 300 km : « La souveraineté nationale ne se négocie pas ni ne s’abandonne. Les Français n’attendent pas du pouvoir macroniste qu’il dépèce dans leur dos nos territoires d’Outre-mer », écrit Marine Le Pen sur X, le 15 décembre. Jordan Bardella évoque, lui, « une menace inadmissible contre l’intégrité territoriale de la France et sa zone économique exclusive d’une valeur inestimable », quand l’eurodéputée Marion Maréchal pointe une « faute stratégique majeure pour la France ».

Soutien du FLNKS

« Il n’a jamais été question de céder ces îlots », tranche une source diplomatique. Le différend a été abordé en 2023 par Emmanuel Macron, quand il s’est rendu au Vanuatu. Le président s’était engagé à « identifier une solution rapide et pragmatique » et un « dialogue ouvert ». Le dossier est sensible politiquement car le FLNKS, mouvement indépendantiste kanak en Nouvelle-Calédonie, a notamment signé en 2009 un accord avec Port-Vila qui reconnaît implicitement le rattachement de ces deux îles en raison de « droits coutumiers immémoriaux ».

« Aucune renonciation à notre souveraineté n’a été évoquée » lors du déplacement du chef de l’État, rappelle le Quai d’Orsay. La France appuie une solution de codéveloppement sur la pêche et la recherche scientifique. L’enjeu est considérable, bien que ces terres soient inhabitées : posséder Matthew et Hunter permet à la Nouvelle-Calédonie, et donc à la France, d’avoir une zone économique exclusive (ZEE) importante.

Avec cette législation adoptée lors de la convention de Montego Bay en 1982, la France, deuxième puissance maritime au monde, bénéficie autour des deux îles de 350 000 km² de territoire marin, potentiellement riches en ressources halieutiques et minérales. C’est aussi une zone traversée par des câbles sous-marins de communication.

« La France a pour principe de ne rien rendre »

Les deux îlots ont été découverts par les Occidentaux à la fin du XVIIe siècle, mais longtemps boudés en raison de leurs caractéristiques - petits (0,7 et 1 km²), difficiles d’accès, sans ressources exploitables. En 1965, le Royaume-Uni déclare officiellement qu’il reconnaît que ces îles font partie de la Nouvelle-Calédonie. La France y mène des missions militaires et scientifiques régulières depuis les années 1950. Une station météo automatique est ainsi installée en 1979 sur l’île Matthew. En 2015, du personnel est héliporté via la frégate « Vendémiaire ».

Derrière la revendication du Vanuatu, faut-il voir aussi l’ombre de la Chine, dont les appétits sont importants dans la zone ? « Le Vanuatu, qui serait potentiellement sensible à Pékin, pourrait éventuellement offrir des concessions de pêche à la flotte chinoise », indique Paul Tourret, directeur de l’Institut Supérieur d’Économie Maritime (ISEMAR). « De plus en plus présente dans la zone, comme en Nouvelle-Calédonie ou en Polynésie, la Chine réfléchit à des points d’ancrage », complète un spécialiste du sujet qui souhaite garder l’anonymat.

Surtout, une cession de ces îlots pourrait ouvrir la porte à d’autres demandes, estime Paul Tourret : « La France a pour principe de ne rien rendre. Cela créerait un précédent et pourrait encourager d’autres revendications, comme les Comores sur Mayotte ou encore Madagascar sur les îles stratégiques de Tromelin et Éparses ».

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Municipales 2026 : la sécurité, thème prioritaire pour la moitié des Français, selon un nouveau sondage

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

La sécurité et la lutte contre la délinquance semblent être les thématiques qui tiennent le plus à cœur aux Français pour les prochaines municipales, selon un sondage Odoxa publié mardi par Public Sénat et la presse régionale. Ce sont les deux réponses les plus citées par les sondés, à la question : « parmi les thématiques suivantes, lesquelles devront, selon vous, faire partie des priorités de votre futur(e) maire pour son mandat à venir ? »

Elles arrivent en tête des « thématiques prioritaires » chez 50 % des électeurs interrogés. Ce chiffre grimpe même à 60 % au sein de la tranche d’âge des 65 ans et plus. Odoxa souligne que la prépondérance de la sécurité avait déjà été observée lors des dernières élections municipales.

Cette thématique, si elle est partagée par toutes les catégories de Français, est surtout mise en avant par les électeurs de droite, d’extrême droite mais aussi du centre : 47 % des sympathisants de Renaissance la citent, 67 % de ceux de LR, 62 % de ceux du RN.

La santé et les impôts, les deux autres thématiques importantes

Outre la sécurité, la santé et les impôts locaux (35 %) sont les thématiques qui, selon les sondés, devront faire partie des priorités de leur futur maire.

Viennent ensuite le développement économique local (27 %), la propreté (25 %), l’environnement et la lutte contre la pollution (19 %), les conditions de circulation (17 %), les transports en commun (15 %) et tout en bas le sport et les loisirs (9 %), l’engouement après les Jeux olympiques de Paris semble être bien retombé.

Cette thématique est plus valorisée par les jeunes de 18 à 24 ans (19 %). Ces derniers placent d’ailleurs l’environnement et la lutte contre la pollution en tête de leurs préoccupations (31 %), suivie des transports en commun (26 %).

Le front anti-LFI plus fort que le front anti-RN

Autre enseignement de ce sondage, un front anti-LFI semble se dégager. 59 % des Français sont prêts à faire barrage à LFI en votant pour un candidat qui n’avait pas initialement leurs faveurs, contre seulement 44 % qui le feraient contre un candidat RN.

Les Insoumis sont désormais de loin la première force contre laquelle les Français sont prêts à mobiliser leur « vote de barrage ». Selon le sondage : 69 % des électeurs du RN feraient barrage contre LFI, 85 % chez LR mais aussi 85 % chez Renaissance. Ainsi les sympathisants du camp présidentiel, s’ils sont toujours prêts à se mobiliser contre le parti de Jordan Bardella, à 74 %, le feraient moins massivement que contre LFI.

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« L’attente est extrêmement puissante » : Aurore Bergé promet l’application du congé de naissance « le plus rapidement possible »

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

Si cette nouvelle mesure doit entrer en vigueur en 2026, aucune date précise n’a encore été fixée. Mais la ministre déléguée chargée de l’Égalité femmes-hommes Aurore Bergé a promis mercredi un « déploiement » le « plus rapide possible » du nouveau congé de naissance prévu dans le cadre du budget de la Sécurité sociale pour 2026 adopté définitivement mardi.

Ce dispositif s’ajoute aux congés maternité et paternité existants, avec un niveau d’indemnisation plus élevé que le congé parental actuel, également maintenu.

Interrogée sur la date d’entrée en vigueur de ce congé supplémentaire, Aurore Bergé a confirmé qu’un « certain nombre d’éléments » allaient devoir « être pris par décret », notamment la question de l’indemnisation ou encore le délai de prévenance de l’employeur.

« Nous commençons nos travaux dès demain »

« L’objectif, c’est que chacun puisse bien avoir accès au congé de naissance et les embarquer dès le début, ce qui parfois n’a pas toujours été fait dans un certain nombre de politiques », a-t-elle déclaré à l’Assemblée nationale dans le cadre de la mission d’information sur les causes et conséquences de la baisse de la natalité en France.

« Nous commençons nos travaux dès demain au niveau interministériel pour arbitrer sur ces éléments de décret et garantir un déploiement le plus rapide possible » parce qu’on « sait que l’attente est extrêmement puissante », a-t-elle précisé.

Annoncé en janvier 2024 par Emmanuel Macron en vue d’un « réarmement démographique » dans un contexte de baisse de la natalité, le congé de naissance instauré par la loi de financement de la Sécurité sociale pourra aller jusqu’à deux mois pour chacun des deux parents.

70 % du salaire net

Il pourra être pris soit simultanément soit à des moments distincts par les deux parents et s’ajoutera aux congés maternité (seize semaines) et paternité (28 jours). Le gouvernement a indiqué que le montant d’indemnisation serait de 70 % du salaire net le premier mois et 60 % le second.

Le calendrier de son application, initialement fixée à juillet 2027, a fait débat au Parlement où elle a été avancée à l’Assemblée nationale à janvier 2026, puis décalée à janvier 2027 au Sénat - où ont notamment été mises en avant des contraintes techniques - avant d’être finalement fixée à janvier 2026.

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Municipales 2026 : après LR, Horizons soutient à son tour Louis Sarkozy, candidat à Menton

LeParisien / Politique - 13 hours 49 min ago

Horizons se range du côté de Louis Sarkozy. Ce mercredi, la Commission nationale d’investiture du parti, présidée par Christelle Morançais, a accordé ses premières investitures et ses premiers soutiens dans le cadre des élections municipales de 2026. Le parti d’Édouard Philippe soutiendra donc le fils de l’ancien président Nicolas Sarkozy, à Menton (Alpes-Maritimes). Ce dernier, jeune papa, devrait concourir sous l’étiquette LR, a annoncé la formation mercredi dans un communiqué consulté par l’AFP.

« Horizons revendique son ambition d’être le parti des maires et des territoires. Ces élections sont l’occasion de poursuivre son implantation », souligne la présidente de la commission d’investiture du parti, Christelle Morançais dans le communiqué.

Louis Sarkozy avait déjà reçu le mois dernier, le soutien des Républicains pour sa candidature aux élections municipales à Menton. Chroniqueur pour LCI, RMC et le magazine conservateur Valeurs actuelles, « il ne sera formellement investi que quand il lancera officiellement sa campagne pour ne pas que ses déclarations dans les médias soient avant cela comptabilisées comme du temps de parole », avait précisé un cadre LR.

« Menton exige du sang neuf »

Louis Sarkozy, fan de Napoléon, s’est déclaré candidat dans la coquette ville portuaire à la frontière italienne en septembre. « Je ne suis Mentonnais ni de lignée, ni d’origine, ni de naissance, ni d’éducation » mais « d’adoption », avait-il alors expliqué, se posant comme le candidat du « renouveau », et estimant que « Menton exige du sang neuf ».

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Dans un message sur Instagram, le fils de l’ancien président avait indiqué qu’il constituera une équipe « diverse » qui incarnera notamment « l’engagement qui est le mien, celui que tout le monde connaît de La Droite Républicaine ». Leur mission sera « de gouverner Menton avec équilibre et avec sagesse », assure-t-il.

Cinq candidats de droite et un seul candidat de gauche

Pour remporter la municipalité, Louis Sarkozy devra faire face notamment à Alexandra Masson, actuelle députée du Rassemblement national (RN), favorite dans les scrutins. Trois autres personnalités de la droite se présentent également : Florent Champion (ancien adjoint au maire actuel, Yves Juhel), Emilie Ria (soutenue par Reconquête) et Sandra Paire (ancienne première adjointe du maire de à Menton, Jean-Claude Guibal). Cette dernière a été condamnée fin novembre à deux ans d’inéligibilité en appel, mais sans exécution provisoire.

Une seule personne représente la gauche unie pour ce scrutin : Laurent Lanquar-Castiel.

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