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Union européenne

La réforme française du droit d’asile en désaccord avec le droit européen

Euractiv.fr - lun, 23/04/2018 - 11:06
Après une semaine de débat, le projet de loi asile immigration a été adopté en première lecture par les députés français. Certaines dispositions pourraient s’avérer contraire au droit européen.
Catégories: Union européenne

Grand Paris: Hidalgo veut «trouver l’équilibre» avec la banlieue nord

Euractiv.fr - lun, 23/04/2018 - 10:49
À l’occasion de la pose de la première pierre de la Cité des Humanités et des Sciences sociales à cheval entre le 18e et Aubervilliers, la maire de la capitale, revient sur ce projet grand-parisien. Une interview de notre partenaire, La...
Catégories: Union européenne

Fonds marins: Claire Nouvian récompensée par le prix Goldman

Euractiv.fr - lun, 23/04/2018 - 10:49
L’inébranlable présidente de l’association Bloom, qui défend la conservation des fonds marins depuis une dizaine d’années, reçoit le prix Goldman, prix le plus prestigieux pour les défenseurs de l’environnement. Un article de notre partenaire, le Journal de l’Environnement.
Catégories: Union européenne

L’économie européenne bondit à l’Est, stagne à l’Ouest

Euractiv.fr - lun, 23/04/2018 - 10:48
Si l’écart économique entre les régions européennes se réduit, notamment en Europe orientale, la croissance en Europe occidentale stagne. Un article d’Euractiv Allemagne.  
Catégories: Union européenne

Les outils de gestion des risques valident un modèle de PAC non durable

Euractiv.fr - lun, 23/04/2018 - 10:01
Les politiques publiques ne devraient pas soutenir des outils de gestion des risques qui cimentent un système agroalimentaire non durable selon l'ONG Greenpeace.
Catégories: Union européenne

Les Verts appellent à un boycott de la Coupe du monde en Russie

Euractiv.fr - lun, 23/04/2018 - 09:57
Rebecca Harms, experte de l’Europe de l’Est pour le groupe des Verts au Parlement européen, est à l’origine d’une lettre ouverte appelant les gouvernements à garder leurs distances avec la Coupe du monde qui se déroule en Russie, en juin.  
Catégories: Union européenne

Les régions en transition craignent la stagnation économique

Euractiv.fr - lun, 23/04/2018 - 09:16
Alors que son allègement est en discusion, les régions veulent au contraire un renforcement de la politique de cohésion.
Catégories: Union européenne

Elections en Turquie: vers un front commun de l'opposition contre Erdogan

RFI (Europe) - dim, 22/04/2018 - 22:43
Après l'annonce surprise d'élections anticipées – législatives et présidentielle – le 24 juin prochain en Turquie, l'opposition se met en ordre de marche. La commission électorale a confirmé ce dimanche 22 avril que 10 partis allaient pouvoir présenter des candidats. Parmi ceux-ci, le tout nouveau Bon Parti, qui va tenter de faire front commun avec le principal parti d'opposition au Parlement pour évincer le président Recep Tayyip Erdogan.
Catégories: Union européenne

En Arménie, la contestation prend de l'ampleur

RFI (Europe) - dim, 22/04/2018 - 20:27
Un grand rassemblement se déroulait ce dimanche soir à Erevan, la capitale arménienne, au dixième jour de manifestations pour réclamer la démission du Premier ministre Serge Sarkissian.
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Parlement européen: Macron ne marche plus seul

Coulisses de Bruxelles - dim, 22/04/2018 - 19:31

Emmanuel Macron a lancé sa campagne en vue des élections européennes de mai 2019, mardi 16 avril, à Strasbourg, en répondant durant 3h30 aux questions des députés européens. Ce n’est pas un hasard si le Président de la République a choisi cette date pour honorer l’invitation que lui a adressé, au lendemain de son élection, Antonio Tajiani, le président du Parlement européen, comme il l’a reconnu: « ce moment » est « particulier », car « c’est celui qui nous sépare des élections européennes à venir, où nous aurons à faire vivre nos combats pour les idéaux qui nous ont faits ». Très combatif, il a donc proclamé qu’il n’avait renoncé à aucun de ses projets de réformes de l’Union énoncés lors de son discours de la Sorbonne de septembre dernier, même s’ils sont pour l’instant enlisés.

Macron choisit le débat

Surtout il a fait le déplacement de Strasbourg pour se positionner dans la réorganisation de l’échiquier politique européen qui s’annonce, En Marche n’ayant aucune existence au niveau européen, faute d’élus et faute d’appartenir à l’une des grandes familles politiques. Pour préparer son déplacement, il a reçu à Paris, la semaine dernière, les patrons des groupes politiques non eurosceptiques de l’europarlement... Sauf Guy Verhofstadt, le très fédéraliste patron du groupe libéral, victime collatéral des bombardements en Syrie: lui qui lui coure après depuis un an devra encore patienter…

« Je lui ai proposé deux formats pour son intervention », m’a expliqué Antonio Tajiani : « soit un discours sans question comme le font les chefs d’Etat et les rois, soit un débat avec les eurodéputés, un exercice auquel sont davantage habitués les chefs de gouvernement. C’est lui qui a choisi le second format qui est inédit pour un chef d’Etat français ». Et cela lui a réussi, Emmanuel Macron n’étant jamais aussi bon que dans l’échange musclé comme il l’a montré lors du débat de second tour face à Marine Le Pen ou lors de son entretien avec Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel. Il a d’ailleurs regretté de ne pas pouvoir le faire en France, Constitution oblige.

Enfoncer un coin dans le PPE

Dans son discours introductif, Emmanuel Macron a d’emblée voulu enfoncer un coin au sein du PPE (conservateurs européens), le principal groupe politique du Parlement, qui accueille sur ses bancs des partis qui sont plus proches de l’extrême droite que des valeurs de la démocratie-chrétienne des origines. Sans jamais citer le Fisdesz du Hongrois Viktor Orban ou les partis conservateurs alliés à l’extrême droite, à l’image des Autrichiens, il a mis en garde contre la réapparition d’une « forme de guerre civile européenne », « où nos différences, parfois nos égoïsmes nationaux paraissent plus importants que ce qui nous unit face au reste du monde »,« la fascination illibérale grandit chaque jour ». « Je ne veux pas laisser s’installer cette illusion mortifère qui, ne l’oublions jamais, ici moins qu’ailleurs, a précipité notre continent vers le gouffre. L’illusion du pouvoir fort, du nationalisme, de l’abandon des libertés. Et je récuse cette idée qui gagne même l’Europe que la démocratie serait condamnée à l’impuissance. Face à l’autoritarisme qui partout nous entoure, la réponse n’est pas la démocratie autoritaire mais l’autorité de la démocratie ». Pour Macron, « la démocratie européenne, je le crois très profondément, est notre meilleure chance. La pire des erreurs serait d’abandonner notre modèle, j’ose dire notre identité ».

S’il a abandonné l’idée, fantasmagorique, de détacher la CDU du PPE, le principal vecteur d’influence allemande au sein de l’Union, il n’a manifestement pas renoncé à affaiblir ce regroupement des conservateurs européens soit en le poussant à faire le ménage dans ses rangs, soit en détachant les partis les plus mal à l’aise avec amitiés malsaines, à l’image d’une partie des Républicains progressistes (et non de l’UDI comme écrit par erreur) ou de la Nouvelle Démocratie grecque tentée de moderniser son image. Un tel éclatement du PPE, encore improbable il y a six mois, a pris davantage de consistance avec sa droitisation menée tambour battant par l’Allemand Manfred Weber, membre de la très conservatrice CSU bavaroise, secondé par le très réactionnaire Partido Popular espagnol. Sentant le danger, des caciques du PPE ont proposé à En Marche de les rejoindre, ce qui serait évidemment un suicide pour Macron et pas seulement à cause de sa dérive droitière: aujourd’hui, ce groupe est la principale force de blocage des réformes européennes…

Un groupe autour d’En Marche

Le second groupe, « socialiste et démocrates » (S&D), est d’ores et déjà en lambeau après les élections allemandes et italiennes. Le parti démocrate italien semblait prêt à rejoindre En Marche, peu soucieux de rester dans le même groupe que le PSOE espagnol qui soutient, pour cause de crise catalane, Jean-Claude Juncker, le président PPE de la Commission, et son âme damnée et secrétaire général, l’Allemand du PPE Martin Selmayr, accusés d’avoir fait le jeu des démagogues en Italie par leur politique migratoire. Mais, pressés par leurs partenaires sociaux-démocrates, ils hésitent à franchir le pas. Ce qui risque de leur coûter cher, le Mouvement Cinq étoiles (M5S), qui a gagné les élections générales et est déjà donné vainqueur des prochaines européennes, ayant fait des offres de services à Macron en faisant valoir qu’il était sur la même longueur d’ondes sur les questions européennes…

L’Allemand Udo Bullman, le patron du groupe socialiste et démocrate (S&D), en lançant à Macron, « avec qui allez-vous travailler » a paru totalement déphasé et en retard d’un train. Car En Marche devrait agréger autour de lui, outre M5S ou les Démocrates, Ciudadanos, le parti qui caracole en tête des sondages en Espagne, trois quart du groupe libéral de Guy Verhofstadt, peut-être les Verts allemands et une partie du PPE. En Marche n’exclut même plus de devenir le premier groupe du Parlement, un pari qui paraissait fou il y a quelques mois encore. Macron, encore une fois, est servi par la chance: affaiblissement des chrétiens-démocrates allemands, crise catalane, effondrement des Démocrates italiens et normalisation du M5S, autant d’évènements qui ont rebattu les cartes européennes.

Macron ne renonce à rien

Macron a profité de ces grandes manoeuvres pour envoyer un signal de fermeté à Angela Merkel, la chancelière allemande, dont le parti semble toujours aussi peu allant dès qu’il s’agit de réformer l’Union et surtout la zone euro. Le socialiste Udo Bullman a d’ailleurs reconnu que « de petits Schäuble (du nom de l’ancien ministre des Finances) ont commencé à se positionner au Bundestag pour empêcher toute réforme de l’Union ». Macron n’a donc laissé aucun doute sur sa détermination de tout changer: la zone euro, avec un budget propre, une union bancaire, un ministre des finances et un parlement dédié. Le budget à 27 dont les dépenses devraient être conditionnés à des critères de convergence fiscale et sociale.

Les institutions en rejetant tout élargissement aux Balkans, comme le veulent Berlin et la Commission,: « on ne va continuer à cavaler sans réformes institutionnelles ». « Ce n’est pas le peuple qui a abandonné l’idée européenne, c’est la trahison des clercs qui la menace », a taclé le chef de l’Etat. « Il faut entendre la colère des peuples d’Europe. Nous ne pouvons pas aujourd’hui faire comme hier, c’est-à-dire refuser de parler d’Europe, répartir les places et accuser Bruxelles ou Strasbourg de tous les maux ». Macron veut donc répéter son succès hexagonal en faisant table rase de « l’ancienne Europe »… On aurait tort de le sous-estimer.

Photo: REUTERS/Vincent Kessler

N.B.: version longue et modifiée de mon article paru dans Libération du 18 avril.

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Allemagne: Andrea Nahles, première femme à la tête du Parti social-démocrate

RFI (Europe) - dim, 22/04/2018 - 16:29
En Allemagne, le plus vieux parti politique du pays sera désormais dirigé par une femme pour la première fois de sa très longue histoire. L’ancienne ministre du Travail. Andrea Nahles a été portée ce dimanche 22 avril à la tête du Parti social-démocrate. Désormais, sa mission est de sortir le SPD de la crise politique.
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Arménie: situation tendue, dialogue avorté entre le pouvoir et l'opposition

RFI (Europe) - dim, 22/04/2018 - 12:25
La tension monte à Erevan, la capitale arménienne, au dixième jour de manifestations pour réclamer la démission du Premier ministre. Ce dimanche 22 avril 2018, la police antiémeute a procédé à des interpellations, dont celle du meneur de la contestation, Nikol Pachinian. Samedi, déjà, plus de 100 manifestants ont été arrêtés. Les forces de l'ordre ont tenté de disperser des rassemblements dans la capitale arménienne. Les tentatives de dialogue entre le meneur de la contestation et le chef du gouvernement ont tourné court.
Catégories: Union européenne

Des milliers de Hongrois manifestent contre la mainmise d'Orban sur les médias

RFI (Europe) - dim, 22/04/2018 - 11:58
Des dizaines de milliers de Hongrois sont descendus dans les rues de Budapest samedi 21 avril. Une mobilisation contre le Premier ministre Viktor Orban qui a largement remporté les élections législatives du 8 avril. Une victoire due notamment, selon les manifestants, à la mainmise qu’exerce Viktor Orban sur les médias publics.
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Allemagne: Andrea Nahles s'apprête à prendre la tête du SPD

RFI (Europe) - dim, 22/04/2018 - 08:25
Le Parti social-démocrate allemand, allié aux chrétiens-démocrates d'Angela Merkel au sein du gouvernement, doit désigner sa nouvelle présidente, ce dimanche 22 avril 2018. Pour la première fois, une femme, Andrea Nahles, prendra les rênes du parti. Elle succède à Martin Schulz, qui avait emmené le SPD aux dernières élections et avait enregistré un échec historique.
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Allemagne: un festival néonazi sous haute surveillance

RFI (Europe) - sam, 21/04/2018 - 23:01
Des centaines de néonazis se retrouvent ce week-end dans une petite ville d'ex-Allemagne de l'Est pour y célébrer l'anniversaire d'Hitler, à l'occasion d'un festival de musique-kermesse sous haute surveillance.
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Neuvième jour de manifestations anti-gouvernementales en Arménie europe-RFI

RFI (Europe) - sam, 21/04/2018 - 22:22
A Erevan, des manifestants ont bloqué des rues avec leurs véhicules ce samedi 21 avril. Dans l’après-midi, plusieurs milliers de personnes se sont à nouveau réunies sur la place de la République en plein centre de la capitale arménienne pour demander la démission de l’ex-président Serge Sarkissian de son poste de Premier ministre. La police a procédé à une centaine d’interpellations.
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Israël-Palestine : l'Europe peut-elle changer la donne ?

Toute l'Europe - ven, 20/04/2018 - 18:00
70 ans après la déclaration d’indépendance d’Israël, les négociations du conflit israélo-palestinien sont au point mort et les actions américaines bouleversent la région. Bien que certains de ses membres soient des acteurs de longue date dans le conflit, l’Union européenne n’a eu qu’une influence mineure sur le processus de paix. La situation actuelle lui offre-t-elle une nouvelle opportunité ? Retour sur le rôle de l'Europe dans le conflit israélo-palestinien.
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SelmayrGate: Juncker et Selmayr, deux "morts-vivants"

Coulisses de Bruxelles - ven, 20/04/2018 - 17:27

Pour le Parlement européen, la nomination de l’Allemand Martin Selmayr comme secrétaire général de la Commission est un «coup de force à la limite de la légalité, voire au-delà», ce qui rend nécessaire de «procéder à une nouvelle évaluation de [sa] procédure de nomination». La réponse de la Commission ne s’est pas fait attendre. Quelques minutes après le vote à une écrasante majorité (659 voix contre 32 et 6 abstentions) de cette résolution particulièrement dure «sur la politique d’intégrité de la Commission, en particulier la nomination du secrétaire général de la Commission européenne»«sur la politique d’intégrité de la Commission, en particulier la nomination du secrétaire général de la Commission européenne», l’Allemand Günther Oettinger (CDU), le commissaire chargé de la fonction publique, a envoyé sèchement paître les eurodéputés. Dans un communiqué, il proclame que la «nomination du nouveau secrétaire général de la Commission ne peut être révoquée et elle ne le sera pas» puisque «la Commission a respecté tant l’esprit que la lettre de toutes les règles»… Pour mieux se faire comprendre, il n’hésite pas à accuser les eurodéputés de ne pas avoir examiné «les choses de manière sereine, objective et lucide». Un communiqué dans lequel on reconnaît la patte de Selmayr, qui montre ainsi qu’il n’a aucune intention de céder le moindre pouce de terrain aux parlementaires. «C’est vraiment la cour de récréation», se désole une eurodéputée influente: «le côté nananère est désolant».

Cette «arrogance», dénoncée par Dennis de Jong (gauche radicale néerlandaise), est d’autant plus lunaire que c’est la première fois dans l’histoire communautaire que la nomination d’un fonctionnaire est ainsi mise en cause par le Parlement, la seule instance européenne élue au suffrage universel. Comme le note la résolution, cette nomination a réussi l’exploit de «susciter l’irritation et la désapprobation de vastes pans de l’opinion publique» jusqu’à entacher «la réputation» de l’Union. Elle va même jusqu’à demander que la Commission reconnaisse publiquement que le «Selmayrgate» a «été préjudiciable à sa réputation».

Deux promotions en une minute

De fait, le Parlement confirme toutes les étapes du coup d’Etat, révélé par Libération, mené par le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, au profit de Selmayr qui sont autant de violations du statut de la fonction publique européenne, un texte voté par le Parlement et les Etats. Rappelons les faits : le 21 février, Juncker décide de promouvoir Martin Selmayr, qui était jusque-là son chef de cabinet, au poste de secrétaire général, la tour de contrôle de la Commission. Simple conseiller principal, sa fonction dans l’administration, il s’est d’abord porté candidat à un poste de secrétaire général adjoint (SGA), qu’il a fait opportunément libérer fin janvier en promouvant sa titulaire. Une procédure taillée sur mesure pour lui : seul autre concurrent, sa cheffe adjointe de cabinet, Clara Martinez, qui retire sa candidature dès l’appel d’offres clôt… Le 21 février, il est donc nommé SGA.

Puis, Juncker annonce que le secrétaire général sortant, le Néerlandais Alexander Italianer, prend sa retraite (à 61 ans), après trois ans seulement à son poste. Dans le même mouvement, il nomme Selmayr à sa place, sans qu’aucun des 27 commissaires ne proteste. Deux promotions en une minute, une procédure de recrutement bidonnée, le passage par l’étape SGA étant nécessaire pour être nommé SG, aucun appel à candidatures pour le poste de SG afin d’éviter la concurrence. La résolution du Parlement se lit d’ailleurs comme un long acte d’accusation listant toutes les irrégularités ou les mauvaises pratiques qui ont émaillé la nomination de Selmayr. Le Parlement met aussi en cause la faillite du politique dans cette affaire. La résolution s’étonne que «pas un seul commissaire», tous d’anciens Premier ministre ou ministre (comme le socialiste Pierre Moscovici, chargé des affaires économiques), «ne semble avoir mis en doute cette nomination surprise ni avoir demandé le report de la décision de nomination».

La peur d’une crise politique

Pourtant, le Parlement n’a pas osé aller jusqu’au bout de son analyse en demandant la démission de Selmayr. Pour la députée Ingeborg Grässle (CDU), la présidente de la commission du contrôle budgétaire, «le Parlement ne peut juridiquement pas le faire». Mais l’affaire était politique : comme organe de contrôle de l’exécutif, il pouvait mettre en cause Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, en exigeant de lui qu’il mette fin à cette farce. Mais celui-ci a mis sa démission dans la balance : «S’il part, je pars», a-t-il lancé en substance aux chefs de gouvernement conservateurs à la mi-mars. Ce qui a fait hésiter, non pas les conservateurs du PPE qui ont protégé sans état d’âme le président de la Commission, leur tête de liste lors des élections européennes de 2014, mais la très grande majorité du groupe socialiste. A l’exception des Français, des Néerlandais, des Belges et des démocrates italiens, il a eu peur d’une crise politique en plein Brexit…

La quasi-totalité des autres groupes (libéraux, verts, gauche radicale, eurosceptiques de l’ECR, europhobes) étaient prêts à aller à la crise, mais leurs troupes coalisées ne forment pas une majorité, loin de là. Reste que Martin Selmayr et Jean-Claude Juncker sont politiquement morts, comme en conviennent la plupart des députés. «Des morts-vivants», lâche même Philippe Lamberts, le patron du groupe vert, une expression reprise par la LR Françoise Grossetête.

N.B.: article paru dans Libération du 19 avril (et mis à jour).

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La Commission propose de signer les accords de libre-échange avec le Japon et Singapour

Toute l'Europe - ven, 20/04/2018 - 14:29
Le 18 avril, la Commission a présenté le résultat des négociations sur les projets d'accords commerciaux avec le Japon et Singapour. Ces deux traités, que l'exécutif européen souhaite mettre en œuvre d'ici 2019, pourraient poser les jalons d'un futur accord d'envergure avec l'ASEAN, l'association des nations de l'Asie du Sud-Est.
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« La Pologne devrait entrer dans la zone euro, mais pas pour le moment »

Euractiv.fr - ven, 20/04/2018 - 14:15
L’adhésion à la zone euro ne serait pas profitable pour la Pologne actuellement, mais elle pourrait s’avérer bénéfique au moment propice, selon Leszec Skiba, le vice-ministre des Finances polonais. Un article d’Euractiv Pologne.
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