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Press release - Parliament demands better protection for small investors

European Parliament (News) - jeu, 01/12/2016 - 12:00
Plenary sessions : Small investors need better information about the possible risks and fees for investment products they might buy, say MEPs. They voted on Thursday, by 561 votes to 9 with 75 abstentions, to delay the introduction of a key explanatory document supplied by investment providers to consumers, while the EU Commission comes up with better proposals.

Source : © European Union, 2016 - EP
Catégories: European Union

Press release - Parliament demands better protection for small investors

European Parliament - jeu, 01/12/2016 - 12:00
Plenary sessions : Small investors need better information about the possible risks and fees for investment products they might buy, say MEPs. They voted on Thursday, by 561 votes to 9 with 75 abstentions, to delay the introduction of a key explanatory document supplied by investment providers to consumers, while the EU Commission comes up with better proposals.

Source : © European Union, 2016 - EP
Catégories: European Union

[Revue de presse] Climat : les propositions de la Commission européenne déçoivent les ONG et les entreprises

Toute l'Europe - jeu, 01/12/2016 - 11:53
La Commission européenne a présenté mercredi 30 novembre son "paquet énergie" 2020-2030. Un plan d’action pour favoriser les énergies renouvelables, de même que les économies énergétiques, dans le cadre de l’application de l’accord de Paris sur le climat. Les objectifs de l’exécutif européen sont toutefois jugés bien peu ambitieux par les ONG engagées dans la lutte contre le réchauffement climatique, ainsi que par de nombreuses entreprises. Dans le même temps, les maires des plus grandes villes du monde se réunissent à Mexico. Leur but est de partager des solutions pour rendre leurs villes plus écoresponsables.
Catégories: Union européenne

Délit d'entrave à l'IVG : bataille gauche-droite autour des sites anti-avortement

LeParisien / Politique - jeu, 01/12/2016 - 11:51
Parfois dotés d'un «numéro d'écoute», ces sites aux apparences institutionnelles se présentent comme des sites «d'information» ou de «réinformation sur la sexualité». Ivg.net, avortement.net, sosbébés.org......
Catégories: France

Orbán a Máérton: sorsdöntő a romániai választás

Krónika (Románia/Erdély) - jeu, 01/12/2016 - 11:49

Orbán Viktor szerint Magyarország ma már „egy győztes csapathoz tartozik”, mára „hirtelen” a magyar politika „a győztesek politikája lett”. A Máért csütörtöki budapesti ülésén érintette a közelgő romániai választást, amelyet sorsdöntőnek nevezett.
Kategória: Külföld

Ellentétek földje, Azerbajdzsán – Sajtóklubban Kiss Olivér és Geberan Bianka

Kolozsvári Rádió (Románia/Erdély) - jeu, 01/12/2016 - 11:48
A november 30-i élő Sajtóklubban Európa és Ázsia határán kalandoztunk. Két kolozsvári újságíró, Kiss Olivér, a Szabadság szerkesztője, a közismert blogger és Geberan Bianka nemrég Azerbajdzsánban járt. A 93%-ban muzulmánok által lakott, Európa és Ázsia határán fekvő,  számunkra igencsak  egzotikus o...

Pourquoi les Colombiens ont rejeté la paix

Le Monde Diplomatique - jeu, 01/12/2016 - 11:42

Tous les sondages donnaient le « oui » gagnant avec une marge confortable. Le 2 octobre, les Colombiens ont pourtant rejeté l'accord de paix entre le gouvernement et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), qui orchestrait la fin d'un conflit vieux de plus d'un demi-siècle. Tout aussi étrange, la participation n'a atteint que 37,4 %. Le pays préférerait-il la guerre à la paix ?

Comprendre le rejet de l'accord entre le gouvernement et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) lors du référendum du 2 octobre dernier implique de saisir les raisons qui ont conduit les deux parties à engager des pourpalers et, surtout, d'analyser le contexte dans lequel ceux-ci se sont déroulés. Le pays est en effet engourdi par cinquante-deux ans de conflit, et quatre années de négociations n'ont pas suffi à le sortir d'une torpeur politique entretenue par les grands médias.

Si les FARC et le gouvernement ont entamé ces discussions, c'est parce que les deux parties avaient compris qu'une solution militaire était impossible (1). Les FARC ont essuyé de lourdes pertes, notamment du fait de la surenchère répressive de l'ancien président Álvaro Uribe (2002-2010), qui avait mobilisé toutes les ressources de l'État pour anéantir les mouvements de guérilla. À l'époque, M. Juan Manuel Santos, l'actuel président, occupait le poste de ministre de la défense. Il était parvenu à faire exécuter plusieurs grandes figures des FARC, tandis que diverses mesures d'accompagnement invitaient les guérilleros à déposer les armes. Leurs rangs s'étaient éclaircis, mais ils n'avaient pas disparu.

L'État a compris que ses offensives ne suffiraient pas. Depuis la politique d'« ouverture économique » amorcée par le président César Gaviria (1990-1994), la Colombie entend participer davantage aux échanges mondiaux en rendant son économie plus « attractive » : réduction des droits de douane, déréglementation, privatisation, libéralisation des échanges et production destinée à l'exportation (2). Ce tournant néolibéral a cependant été contrarié par la guerre civile : les FARC et les autres acteurs du conflit ont imposé des taxes aux propriétaires terriens ; les enlèvements avec demande de rançon se sont multipliés ; les entreprises ont dépensé des fortunes pour assurer leur sécurité…

Autre facteur déterminant : la création, au début des années 1990, de forces paramilitaires d'extrême droite, notamment les Autodéfenses unies de Colombie (AUC). Leur objectif affiché était d'aider l'État à combattre les guérillas. Mais elles ont également mené une violente campagne d'assassinats politiques et œuvré au déplacement de millions de personnes qui dérangeaient l'oligarchie foncière et freinaient l'extension de l'exploitation agricole et minière tournée vers l'exportation. De sorte que paramilitarisme et néolibéralisme ont longtemps marché main dans la main.

Ce binôme s'est révélé si efficace qu'il a fini par perdre de son utilité. Au début des années 2010, l'élection de M. Santos, incarnation de l'élite néolibérale cosmopolite, suggérait que cette dernière souhaitait « moderniser » le régime d'accumulation colombien. L'heure était venue d'entamer des pourparlers avec les FARC.

Les arrière-pensées d'Álvaro Uribe

Les négociations, qui se sont ouvertes en septembre 2012 à La Havane, visaient six grands objectifs (3) : fixer les modalités d'un cessez-le-feu et d'un dépôt des armes ; rendre justice aux victimes de la guerre civile, qui a fait 220 000 morts ; résoudre le problème du trafic de drogue ; soutenir le développement rural, la pauvreté dans les campagnes étant l'un des principaux facteurs déclencheurs du conflit ; permettre aux anciens combattants de s'engager dans la vie politique et, plus largement, favoriser la participation de la population ; enfin, assurer la mise en place et le suivi de l'ensemble des accords. Soucieux d'en renforcer la légitimité, M. Santos a tenu à organiser un référendum national au sujet du document final — une proposition que les FARC, surmontant leurs réticences initiales, ont fini par accepter. Il s'en mord sans doute les doigts.

L'accord ne prévoit ni la transformation du système économique ni la résorption des inégalités foncières, dans un pays où 1 % de la population possède plus de 50 % des terres. Autrement dit, il ne traite aucun des problèmes qui sont à l'origine du conflit : il se borne à favoriser le statu quo, sans toutefois prétendre rétablir la situation d'avant-guerre. Compte tenu du nombre de Colombiens que le conflit a déplacés, les négociateurs ont convenu que la récupération des terres serait un processus délicat à mettre en œuvre.

D'emblée, la campagne en faveur des accords de paix s'est trouvée confrontée à une difficulté majeure : il fallait synthétiser un document de trois cents pages en très peu de temps, car six semaines seulement séparaient la fin des négociations (24 août) du référendum (2 octobre). Le camp du « oui » a également souffert d'une autre faiblesse : l'impopularité du président Santos, liée aux difficultés économiques du pays, où le chômage atteint 9 % et l'inflation, 7 %. Quelques semaines avant le scrutin, sa cote de popularité dépassait à peine les 20 %. Enfin, au vu des sondages, qui donnaient le « oui » largement gagnant, ses partisans ont cru leur victoire acquise et n'ont pas pris l'opposition suffisamment au sérieux.

Les handicaps de la campagne du « oui » ont rendu celle de l'autre camp d'autant plus facile. Lors d'un entretien accordé quelques jours après le référendum au quotidien La República, M. Juan Carlos Vélez, le responsable de la campagne du « non », en a révélé — accidentellement, peut-être — les dessous avec force détails (4). L'une des principales stratégies consistait à susciter « l'indignation » en diffusant des informations partielles ou fallacieuses. Les partisans du « non » ont par exemple attiré l'attention sur l'aide financière que recevraient les membres des FARC tant qu'ils n'auraient pas d'autres sources de revenus. Ils n'ont cessé de rappeler le montant de l'allocation — 212 dollars par mois, soit 90 % du salaire minimum —, jugé excessif pour un pays pauvre.

Des allégations plus pernicieuses prétendaient que les accords incluaient des clauses visant à renforcer la légalisation du mariage homosexuel en Colombie (5), pays où 30 % de la population appartient à une Église évangélique. En réalité, le texte ne mentionne ni le mariage ni l'homosexualité. Ses détracteurs ont par ailleurs proclamé qu'il transformerait la Colombie en un pays « castro-chaviste », c'est-à-dire semblable à Cuba ou au Venezuela. Enfin, l'un de leurs arguments les plus efficaces portait sur le programme de justice transitionnelle, grâce auquel les membres des FARC pourraient bénéficier de remises ou de commutations de peine s'ils avouaient leurs crimes. Cette disposition a particulièrement scandalisé une population dont la perception du conflit a été biaisée par les médias.

Une étude de la chercheuse Alexandra García (6) portant sur plus de cinq cents articles publiés dans les grands journaux (El Tiempo, El Colombiano, El Heraldo, etc.) entre 1998 et 2006 a montré que le terme « paramilitaire » ou le nom des organisations d'extrême droite n'apparaissait pas dans 75 % des articles se référant à des violences qui leur étaient imputables ; il était seulement question d'« hommes armés » ou d'« hommes encagoulés ». Dans le cas d'actes de violence impliquant la guérilla, en revanche, 60 % des articles la mentionnaient explicitement. De sorte que, pour 32 % de la population, les FARC sont les principales instigatrices de la violence en Colombie, alors que toutes les études s'entendent pour établir une autre hiérarchie des responsabilités : l'État ; la population en général ; les paramilitaires ; les narcotrafiquants ; et enfin la guérilla (7).

Tout au long de la campagne, le principal représentant du camp du « non », M. Uribe, a martelé son opposition aux dispositions en matière de justice transitionnelle. Human Rights Watch (HRW) a soutenu le camp du « non » pour les mêmes motifs. Les membres des FARC qui avouent avoir commis des crimes pendant la guerre civile ne devraient pas pouvoir commuer leurs peines de prison en simples travaux d'intérêt général ou en assignation à résidence, disent-ils tous. Pourtant, la plupart des accords de paix — par exemple ceux signés au Salvador ou en Afrique du Sud — prévoient de tels dispositifs de justice réparatrice.

L'hostilité de M. Uribe envers les accords de paix a probablement des motivations différentes de celles de HRW. Son bilan en matière de droits humains pendant son mandat de gouverneur de l'Antioquia, puis de président, laisse penser que la justice ne figure pas au nombre de ses priorités. En outre, en 2005, lorsqu'il était chef de l'État, n'avait-il pas fait en sorte que les paramilitaires bénéficient de mécanismes de justice transitionnelle encore plus généreux que ceux prévus pour les FARC ?

Ce qui le préoccupe est plus probablement la question de la restitution des terres. M. Uribe entretient en effet des liens étroits avec l'oligarchie, qui craint de devoir rendre leurs terres aux paysans déplacés. Après le résultat du référendum, il a présenté des propositions de modification du texte, et la principale porte sur ce sujet : « Les accords doivent reconnaître l'existence d'une production commerciale à grande échelle, son importance dans le développement rural et l'économie nationale et l'obligation de l'État de la promouvoir (8).  » Selon lui, il faudrait renoncer à la saisie de terres privées en friche qui appartenaient auparavant à des paysans déplacés. On ne devrait pas obliger ceux qui les ont achetées « de bonne foi » à les rendre à leurs anciens propriétaires, même si ces derniers avaient été contraints de fuir par des incursions de paramilitaires ou par la guerre civile.

Néanmoins, le rejet de l'accord s'explique surtout par le faible taux de participation : 18 % des électeurs ont voté « non », tandis que 63 % n'ont pas voté du tout. Les intempéries du 2 octobre dans les régions côtières ont sans aucun doute joué un rôle dans cette abstention massive, qui a atteint 75 % dans le département de Magdalena et 80 % dans celui de La Guajira. Mais elle résulte sans doute également de la dépolitisation de la société, fruit de la répression et de la manipulation médiatique qui caractérisent l'histoire récente du pays. Les « escadrons de la mort » des paramilitaires ont pratiquement éliminé toute une génération de militants et de défenseurs des droits sociaux. Dans ces conditions, il n'est guère étonnant que la Colombie présente l'un des taux de participation électorale les plus faibles d'Amérique latine...

La victoire du « non » place les deux camps dans une situation inconfortable. Les FARC avaient déclaré qu'elles seraient prêtes à retourner à la table des négociations, en précisant toutefois qu'elles ne reviendraient pas sur le volet de la justice transitionnelle, un point crucial pour les opposants. Ces derniers marchent également sur des œufs. Si M. Uribe a fait campagne contre la justice transitionnelle, il visait en réalité la restitution des terres. M. Santos pourrait peut-être sauver l'accord en apportant des rectifications sans conséquence à la partie consacrée à la justice, et en obtenant des FARC des concessions plus importantes sur la question agricole. Les guérilleros devraient alors accepter de concentrer leurs efforts sur la mise en œuvre de la loi sur la restitution des terres votée en 2011.

Pendant ce temps, dans toute la Colombie, les mouvements sociaux se sont mobilisés en faveur de l'application des accords de paix tels qu'ils ont été signés. Ils ont commencé à occuper l'une des plus grandes places de Bogotá et entrepris de contester le référendum auprès de la Cour suprême en arguant du caractère malhonnête de la campagne du « non ». Mais le recours risque de ne pas avoir le temps d'aboutir : l'attribution du prix Nobel de la paix 2016 à M. Santos lui confère une légitimité supplémentaire pour conclure rapidement le processus. Et un autre facteur pourrait ajouter à l'urgence : l'ouverture de négociations avec une autre guérilla, l'Armée de libération nationale (Ejército de Liberación Nacional, ELN), prévue pour le 27 octobre, à Quito, sous les auspices du gouvernement équatorien.

(1) Lire « Pourquoi la Colombie peut croire à la paix », Le Monde diplomatique, octobre 2012.

(2) Cf. Forrest Hylton, « Peace in Colombia : A new growth strategy », NACLA Report on the Americas, vol. 48, no 3, New York, 2016.

(3) Lire Maurice Lemoine, « En Colombie, “pas de justice, pas de paix” », Le Monde diplomatique, février 2013.

(4) « El No ha sido la campaña más barata y más efectiva de la historia », La República, Bogotá, 5 octobre 2016.

(5) En avril 2016, la Cour suprême colombienne a légalisé le mariage homosexuel, arguant qu'il était inconstitutionnel de réserver le mariage aux couples hétérosexuels.

(6) Auteure du blog La Perorata, http://laperorata.wordpress.com

(7) Adriaan Alsema, « How Colombia's newspapers consistently misinformed the public on the armed conflict », Colombia Reports, 18 octobre 2016, www.colombiareports.com

(8) Adriaan Alsema, « Uribe formally presents proposals to revive Colombia peace deal », Colombia Reports, 13 octobre 2016.

Primaire à gauche : Arnaud Montebourg ouvre le bal des candidatures

LeParisien / Politique - jeu, 01/12/2016 - 11:25
Dès le premier jour de la période de dépôt des candidatures ce jeudi 1er décembre, Arnaud Montebourg a officialisé sa présence à la primaire de la gauche. «Je veux donner le pouvoir aux gens pour qu'ils...
Catégories: France

Vigipirate évolue et intègre un nouveau niveau d'alerte "urgence attentat"

Lignes de défense - jeu, 01/12/2016 - 11:18

 

Le plan Vigipirate et ses deux niveaux d’alerte (vigilance et alerte attentat) est passé ce 1er décembre à trois niveaux de protection : vigilance, sécurité renforcée et urgence attentat. Initialement, c'était un code couleurs (de "blanc" à "écarlate") qui précisaient le degré d'alerte.

L'annonce de cette évolution a été faite par le Président de la République suite au conseil de défense et de sécurité nationale de mercredi, qui était consacré à la protection contre le terrorisme. 

Le SGDSN a publié un long document qui détaille le plan Vigipirate et ces mesures d'application. Lire ici.

 

 

Catégories: Défense

La Chine, rempart pour le climat dans l’ère du trumpocène ?

IRIS - jeu, 01/12/2016 - 11:15

Co-écrit avec Clémence Bourcet, diplômée de Grenoble Ecole de Management (GEM) et étudiante au sein du master Géopolitique et Prospective de l’IRIS.

Alors que l’Accord de Paris est effectivement entré en vigueur le 4 novembre dernier, les Etats-Unis et la Chine, qui représentent près de 40 % [1] des émissions de Gaz à effet de serre ou GES selon la comptabilité de l’ONU, avaient déjà, début septembre, à la veille du sommet du G20 à Hangzhou, affirmé leur volonté en la matière en signant simultanément le traité. La dynamique internationale de prise en compte et d’action pour lutter contre le changement climatique semblait bel et bien amorcée ! Cependant, l’élection du climatosceptique Donald Trump à la tête des Etats-Unis pourrait selon toute vraisemblance menacer ces avancées.

Qui pourrait alors prendre le leadership en opposition à la tendance américaine ? La Chine, premier émetteur mondial de GES et représentant plus de 20 % des émissions, connait actuellement des mutations économiques et environnementales importantes à même de structurer les évolutions climatiques internationales. Ainsi, la concomitance du rééquilibrage économique chinois (résultant notamment du 12ème plan quinquennal national achevé en 2015) et d’un 13ème plan fortement axé sur les thématiques environnementales, est sûrement une chance pour la Chine, mais également pour la sphère climatique internationale.

Rééquilibrage économique chinois : où en est-on ?

La Chine a enregistré une croissance annuelle de 6,9 % pour l’année 2015 et les prévisions pour 2016 montrent que l’économie chinoise devrait atteindre, au mieux, environ 6 %, et ce même si les estimations officielles tablent sur 6,7 %. Ces éléments conjoncturels confirment le ralentissement de l’empire du Milieu. Après avoir culminé à plus de 14 % en 2007, le taux de croissance de son économie est passé de 10,6 % en 2010 à 6,9 % en 2015, son taux le plus faible depuis près de 25 ans. Ce mouvement s’observe alors que le pays est en train de vivre l’un des plus importants changements de modèle de l’histoire économique mondiale, et ce dans un contexte international plutôt défavorable : la croissance mondiale est revue à la baisse trimestre après trimestre par les institutions internationales (FMI, Banque mondiale) et devrait juste dépasser 3 % cette année ; le commerce mondial devrait enregistrer, pour sa part, une croissance de 2,8 %, soit le même chiffre qu’en 2015. La transformation économique du modèle chinois est en outre génératrice de multiples incertitudes quant à la croissance future des pays émergents (récession actuellement au Brésil et en Russie), des pays producteurs de matières premières notamment les pays pétroliers, et des pays développés. Depuis le début 2016, la situation semble toutefois moins volatile en Chine et le pays a enregistré une stabilisation de son activité traduite par une croissance nationale en adéquation avec les prévisions gouvernementales (6,7 % sur les trois derniers trimestres), le maintien de la croissance de sa production industrielle à environ 6 %, les profits des entreprises en hausse de plus de 8 %, malgré de fortes disparités sectorielles, et une légère reprise de l’investissement manufacturier. Aussi, la Chine a, semble-t-il, enregistré un point bas en termes de croissance début 2016 après une année 2015 marquée par une forte correction boursière (un effondrement d’environ 40 % de la Bourse de Shanghai entre juin et décembre 2015), une forte volatilité des marchés financiers et de très fortes incertitudes sur le taux d’endettement des agents économiques (Etat, entreprises et ménages).

La Chine est ainsi entrée dans une véritable « décennie de transition » et elle fait face à de nombreux défis : avec un PIB par tête d’environ 8 000 dollars courants [2] en 2015, selon la Banque mondiale, le pays doit sortir de la trappe des pays à revenu intermédiaire en rééquilibrant sa croissance économique vers la consommation et les services, en réussissant la montée en gamme de ses chaines de valeur, et en adoptant des politiques monétaires permettant de piloter plus efficacement le dégonflement des bulles spéculatives immobilières et boursières observées depuis quelques années. La part du secteur tertiaire représente désormais la majorité du PIB chinois (50,5 %), contre environ 48 % en 2014 ; celle de la consommation privée est en forte progression et le commerce extérieur chinois, pivot de la croissance économique depuis près de 15 ans, voit son poids reculer. Sur l’année 2015, les exportations chinoises ont chuté d’environ 2,5 % et les importations d’environ 14,5 %. Toutes deux devraient encore reculer d’environ 4 % en 2016.

Représentant environ 15 % du PIB mondial en 2015, contre moins de 3 % en 1976, la Chine a connu une période de croissance ininterrompue supérieure à 10 % depuis près de 30 ans. Elle est devenue, en une décennie, le 1er consommateur mondial sur la majorité des marchés de matières premières et le principal importateur. Le pays a ainsi dépassé la moyenne mondiale de consommation pour un certain nombre d’entre elles et a même atteint un niveau de consommation par tête comparable aux Etats-Unis pour certains métaux non-ferreux. Il représente aujourd’hui près de 54 % de la consommation d’aluminium, 50 % de celle de nickel, 48 % de celle de cuivre, et plus généralement, son poids dépasse 40 % dans la consommation mondiale sur les marchés de métaux non-ferreux. Sa part importante dans la demande mondiale de coton (30 %) ou dans celle de nombreuses matières premières alimentaires (30 % pour l’huile ou le tourteau de soja, 30 % pour le riz, 22 % pour le maïs, 17 % pour le blé…) en fait un acteur global sur les marchés. Au final, son poids dans la consommation mondiale de pétrole (environ 12 %) ou de gaz (5,5 %) est relativement plus faible que sur les autres segments de matières premières ; en revanche, sa part dans la demande mondiale de charbon dépasse les 50 %, en liaison notamment avec la structure de sa demande d’énergie primaire.

L’impact du ralentissement chinois se diffuse ainsi au premier abord à l’ensemble des pays producteurs de matières premières et engendre des conséquences sectorielles marquées à travers le canal du commerce international. Ainsi, le secteur du transport maritime connait une déprime importante depuis 2010. Certes, le Baltic Freight Index (BFI/BDI) a enregistré un rebond depuis début 2016 mais il a été divisé par près de 4,5 depuis fin 2009 et reste toujours inférieur à son niveau initial de 1985 !

La Chine peut-elle trouver sa voie dans la croissance verte ?

Géant énergétique, le pays a surpassé les Etats-Unis comme premier consommateur mondial d’énergie dès 2008. En outre, l’accélération de la consommation énergétique chinoise, qui a doublé entre 2003 et 2015, a permis un rattrapage du niveau mondial moyen par habitant et lui est désormais supérieur de près de 20 %. Par ailleurs, la consommation énergétique du pays représente le tiers de la consommation moyenne américaine. Ce mouvement a eu pour conséquence une multiplication par trois entre 2001 et 2014 des émissions de CO2 chinoises. L’empire du Milieu représente désormais plus de 26 % des émissions de CO2 devenant ainsi le premier émetteur de la planète.

Le 13ème plan est particulièrement symptomatique de la volonté chinoise de prendre le leadership mondial sur les questions environnementales. En effet, les autorités sont conscientes des risques associés aux questions de pollution, notamment les risques de déstabilisation et de contestation politique de la part des citoyens chinois ainsi que les enjeux économiques et financiers associés. Le gouvernement chinois a mis en place, à travers son plan d’action stratégique en matière d’énergie (PASE 2014-2020) et le 13ème plan quinquennal national (2016-2020), un ensemble d’objectifs à atteindre en matière énergétique et environnementale. Ainsi, parallèlement à l’établissement d’un véritable cadre structurel favorable à l’investissement vert [3] et d’une commission (Green Finance Task Force) dès 2014, la question centrale de la transition énergétique chinoise repose sur la limitation de la consommation énergétique, la décarbonation progressive du mix énergétique et les efforts d’efficacité énergétique.

En matière de consommation énergétique, le 13ème plan fixe un plafond à environ 5 milliards de tonnes équivalent charbon (Gtec), contre 4,3 milliards actuellement, soit une hausse de seulement 16 % sur la période 2016-2020, pour une croissance annuelle du PIB de 6,5 % ! Si le charbon ne représenterait plus que 58 % de la consommation d’énergie primaire en 2020, contre 64 % actuellement, plus globalement l’intensité carbone du PIB doit être réduite de 18 % par rapport à 2015, sachant que l’objectif du 12ème plan (-17 % en 2015 par rapport à 2010) a été dépassé avec une baisse de près de 20 %. L’atteinte de cet objectif en 2020 permettrait donc à la Chine de parvenir à une réduction de 48 % de ses émissions entre 2005 et 2020, soit un dépassement par rapport à son objectif fixé à Copenhague de réduction de 40 à 45 % de ses émissions et l’engagerait vers la réduction de 60 à 65 % des émissions acceptée lors de l’Accord de Paris en 2015 ! L’intensité énergétique du PIB connaitrait également une réduction de 15 % d’ici 2020, sachant encore une fois que cette dernière a enregistré une diminution de 18 % en 2015 alors que l’objectif initial était de 16 % par rapport à 2010.

 

Tableau 1 : Capacité de production électrique

Source : D’après Tianjie, M. (2016) China’s 5 Year Plan for Energy. The Diplomat

La décarbonation du mix énergétique chinois passe par divers canaux : les investissements dans les capacités en énergies renouvelables (ENR) et le déclassement progressif des centrales à charbon. Si le gouvernement est particulièrement actif pour le premier point, le 13ème plan reste plus silencieux pour le second. En effet, la Chine affirme son leadership dans les investissements dans les ENR (elle représente 36 % des investissements internationaux en 2015, soit 102,9 milliards de dollars, avec un taux de croissance annuel moyen de 38 % depuis 2004 !). Toutefois, les efforts à venir de la Chine dans la limitation de sa consommation de charbon et le recul relatif de ce dernier dans le total de la consommation énergétique primaire (par exemple, l’objectif d’un poids des énergies non-fossiles de 15 % dans ce dernier total), affirmés dans le 13ème plan sont des pas importants montrant cette volonté de changer de modèle.

Les objectifs du 13ème plan en matières énergétique et environnementale pourraient, en outre, bénéficier des transformations du modèle économique actuel chinois. En effet, le rééquilibrage sectoriel en Chine permet de substituer progressivement le secteur des services, beaucoup moins intensif en matière d’émissions de CO2, à la production de biens manufacturés dans la composition du PIB. Le recul des exportations et des importations chinoises permet aussi d’envisager un net recul des émissions de GES liées à une certaine relocalisation des chaînes de production mondiales. Une autre composante intéressante en Chine reste l’effort à réaliser dans le management de la demande énergétique. Souvent mis à l’arrière-plan des politiques énergétiques, la gestion efficace de la consommation trouve sa place dans la politique actuelle. Elle permet d’apporter un double dividende à la politique chinoise. En effet, si les créations d’emplois dans les ENR (fabrication, pose…) resteront importantes, il est probable que les systèmes de management de la demande énergétique seront créateurs d’emplois dans les années futures. Ils devraient permettre d’atteindre l’objectif de création de 25 millions d’emplois dans les années à venir.

Pour conclure, dynamique dans le contexte mondial de transition énergétique, la Chine espère imposer son leadership sur les questions environnementales et climatiques. Ainsi, elle a fait savoir à deux reprises son opposition au candidat Trump en matière environnementale lors de la campagne électorale américaine. Elle souhaite bel et bien entrainer d’autres pays dans ce mouvement et, comme sur de nombreuses autres questions (investissements en Asie centrale dans les infrastructures à travers le projet de route de la soie, création de la Banque asiatique pour les investissements dans les infrastructures…), elle cherche à affirmer un nouveau mode de gouvernance. Dans un contexte où l’action du futur président des Etats-Unis sera très certainement en rupture avec l’administration Obama, la Chine pourrait tenter de faire entendre sa voix non plus seulement dans le cadre des Conférences of Parties internationales mais en proposant des nouveaux modes de gouvernance climatique mondiale. Comme sur de nombreux autres sujets de géopolitique internationale, la Chine cherche sa voie entre intégration dans le système international et création (imposition ?) d’un système alternatif de gouvernance !

 

[1] Selon la comptabilité de l’ONU, les Etats-Unis représentent environ 18 % des émissions.

[2] Environ 14 000 dollars en parité de pouvoir d’achat selon la Banque mondiale en 2015.

[3] Pour plus de détails, voir E. Hache, D. Leboullenger : https://theconversation.com/en-investissant-pour-sauver-le-climat-les-banquiers-sauveront-ils-les-banques-67426

Milliók milliókért

Afrikai Magyar Egyesület - jeu, 01/12/2016 - 11:10

Habár december 1-je az AIDS hivatalos világnapja, és ilyenkor minden és mindenki az ellene való küzdelemre hívja fel a figyelmet, ez egy olyan téma, amely ettől a naptól függetlenül is, szinte folyamatosan napirenden van. Lépten-nyomon olyan cikkekbe, híradásokba, bejegyzésekbe botlunk, amelyek arról tudósítanak, hogy mely hírességek és hogyan vesznek részt az AIDS elleni küzdelemben, vannak, akik a betegség kutatására adományoznak, vannak, akik a gyógyításhoz járulnak hozzá. Az ismert emberek mellett a civilek közül is nap, mint nap egyre többen emelik fel a hangjukat a témában, és az összefogás mellett a segítségnyújtásra hívják fel az emberek figyelmét, hiszen minden csepp számít abban a bizonyos tengerben.

 

Catégories: Afrika

Yemen: A Regional Problem With Regional Consequences

Foreign Policy Blogs - jeu, 01/12/2016 - 11:08

The Arleigh Burke Class guided missile destroyer USS Mason (US Navy)

Since March 2015 U.S. allies, led by Saudi Arabia, have been increasingly involved in a military campaign in Yemen against the Zaydi Shia fundamentalist rebel movement known as the Houthis, and their ally, former Yemeni President Ali Abdullah Saleh. Yemenis forced to flee their homes because of it.

Yemen’s collapsing state holds negative implications for international maritime trade, as the conflict is occurring near a major trading artery for the global economy, the Suez Canal-Red Sea shipping lane, and for regional security for countries on both sides of the Red Sea, including Saudi Arabia and the Gulf of Aden.

The lack of a deep Yemeni national identity means that the incomplete fall of Saleh has seen multiple competing power centre re-emerge. Owing to the lack of national cohesion, events could yet see the country break up entirely, pushing nation building into to the far future. Militarily, NATO should therefore stay out of this bitter factional civil war between multiple sides. However, the Alliance should seek to mitigate the effects of the conflict at sea where international shipping could be affected by the belligerents or a fresh wave of piracy.

A multisided struggle

The real roots of the present civil war stem from Yemen’s complex regional and tribal politics, long predating the Arab Spring which led to the toppling of Saleh, Yemen’s long-time dictator. Following months of protests against his rule, a Saudi-backed deal saw Saleh step down in 2012 in favour of his Vice President, Field Marshal Abdrabbuh Mansur Hadi.

Hadi took office after running in an election as the only candidate for a transitional presidency, but in 2015 he was overthrown in turn by the Houthis who allied with the deposed Saleh. Their long-running insurgency had first developed in the early 2000s under the former dictator’s rule, but the Houthis saw the chaos of the Arab Spring as a chance to expand at the expense of the weakened central government of Saleh’s successor.

Hadi bitterly denounced the Houthi move against him as a coup, eventually fleeing to Saudi Arabia. A massive Saudi-led intervention against the Houthis and Saleh followed in March 2015, by nine Arab states and assorted mercenary forces. Djibouti and Somalia open their airspace, waters and military bases to the coalition whilst the U.S. accelerated its sale of weapons to coalition states and provided intelligence and logistical support. The U.S. and UK have also deployed their military personnel in the command and control centre responsible for Saudi airstrikes.

Saudi influence has galvanized regional states to defend the internationally recognized Yemeni government. However the kingdom’s military campaign has also provided an opening for al-Qaeda in the Arabian Peninsula (AQAP) and Islamic State (IS) to seize territory in Yemen from which they operate in relative safety, and threatens to internationalize the Yemeni civil war.

A regional battle for influence

An example of this internationalization came on October 12 when the U.S. alleged that Houthi forces had fired missiles on American naval assets and struck back by targeting the rebel’s radar systems. Previously American attacks in Yemen had been limited to targeting members of Sunni militant groups in the fragmented state such as AQAP, al-Qaeda’s local franchise, which found refuge in Yemen after largely being driven out of neighboring Saudi Arabia in 2009.

Houthi hostility to America predates the U.S. backing of Saudi Arabia during its intervention on behalf of President Hadi’s feeble regime in March 2015. As a minority Shi’a community in a Sunni majority nation, they are fierce enemies of Sunni fundamentalist movements such as IS or AQAP, which view them as apostates to be exterminated. But they also oppose U.S. military involvement in the fight against the Sunni radicals as an unacceptable infringement of Yemeni sovereignty.

Now that the U.S. has supported direct military intervention against the group, this position has hardened and allegedly led to the recent missile attacks against U.S. navy ships. Though the Houthis deny their forces carried out the attacks, analysts speculate the rebels might have acquired Iranian anti-ship missiles or seized these from captured Yemeni army stocks. The result is direct hostilities have occurred between the Houthis and the U.S. for the first time.

Meanwhile the Saudis see the Shi’a Houthis as coming under the influence of Iran, though proof of Iranian backing to the rebels remains limited. As such Riyadh perceived the overthrow of the Hadi government through the lens of its struggle for influence in the Middle East with Tehran, rather than an internal development in Yemen’s turbulent politics. Thanks to forceful Saudi and U.S. support, President Hadi’s forces have been able to retake Aden and hold onto large parts of central Yemen. But the Houthis still hold the capital Sana’a and the Saudi led coalition has been unable to dislodge the rebels from the parts of Yemen unsympathetic to the internationally recognized government.

The exact extent of any Iranian backing for the Houthis is unknown but likely to remain small. The Houthis do not follow the same branch of Shi’a Islam as the Iranian regime and the Yemeni militia is not influenced by Tehran to anywhere near the same extent that Lebanon’s Hezbollah is, for example. Nonetheless there are credible reports that weapons transfers sent through neighboring Oman, said to include missiles, ammunition and small arms, have been stepped up by Iran to the Houthis in recent months. Yemeni and senior regional officials accuse the Omanis of turning a blind eye to the flow of arms through their territory and of failing to aggressively crack down on the transfers.

Western officials have been more skeptical about the scale of Iranian backing, pointing out that the Houthis secured an arsenal of weaponry when entire divisions of Yemen’s army, allied to former Yemeni President Saleh, defected to them at the start of the civil war last year. These included the crews of three Chinese-made Type 021 missile boats armed with C.801 anti-ship missiles. Some analysts claim that an unknown number of these C.801 missiles and their launchers were installed on trucks by Houthi forces and coupled with various surface-search radars to create an improvised missile system.

The Houthis had been using these weapons without success to strike at the Saudi coalition’s naval blockade against Yemen for about a year until they managed a direct hit against the catamaran Swift, a former U.S. Navy catamaran now in Emirati service. This system was destroyed in retaliatory strikes by American forces after the Houthis targeted U.S. ships but Tehran can easily supply its proxies with Iranian made replacements and the training to use them.

Since Iran offers a quasi-recognition of the Houthis as Yemen’s legitimate government and certainly sees the civil war in Yemen through the matrix of its regional conflict with Saudi Arabia, this would not be impossible to envisage. Tehran believes backing the Houthis in Yemen against Saudi Arabia is a counter move offsetting Saudi Arabia’s support for Syrian rebels fighting Iran’s ally Bashar al-Assad.

It carries the risk of potentially antagonizing the United States at a time the two countries have warily cooperated over Iran’s nuclear program, but Tehran may think of Washington’s approval of Saudi action in Yemen as a sop from the Obama administration to Riyadh. When the nuclear deal was signed in 2015 skeptical Gulf countries warned Washington it would only embolden Iran in conflicts in Syria, Lebanon, Yemen and elsewhere. The Iranians may be gambling that at least in Yemen the U.S. will not care enough to do anything except continue reassure the Saudis that they remain committed to defending Saudi Arabia’s interests.

No Kosovo

The U.S. and other Western nations are right to hesitate before committing themselves, either individually or collectively though NATO, to a military campaign aimed at resolving Yemen’s intractable differences. Yemen was only formally united as a country in 1990 and has remained deeply divided even during the height of Saleh’s dictatorship. . The new Houthi Revolutionary Committee has been unable to defeat tribesmen opposed to it in central Yemen despite holding its ground against the Saudis and their allies on its home ground in Yemen’s north-western areas.

Meanwhile, although Saudi money did much to keep Yemen afloat before the war, this has now gone. As a result, the Yemeni economy is in freefall while civilians are on the brink of starvation. Yemen’s feuding factions include hostile southern secessionists and IS and AQAP militants who would react violently to any Western intervention on behalf of the Hadi regime. Heavy casualties would be inevitable and any post-conflict clean up would take years and cost billions, particularly one aiming at a Kosovo or Bosnian style nation building program to bring a permanent end to civil war. No Western government would be willing to meet this commitment at present and any failure would damage the prestige and perceived value of NATO.

The presence of major regional powers backing different sides in the present civil war also means that Yemen makes an especially poor choice for a major NATO intervention. Admittedly Yemen is lower on the Iranian priority list than it is for Saudi Arabia; Iran is ultimately much more willing to relinquish Yemen than cede influence in Iraq or Lebanon. But it is a useful card to have, and Tehran will keep playing it for as long as it can, because the Iranian regime knows how weak its proxies are, making Iran’s major rival look through their defiance. Riyadh has always considered Yemen to be in its backyard, and insisted that foreign countries, including the United States, follow the Saudi lead when making deals with its troublesome neighbor.

Inserting NATO forces into this conflict would be unlikely to end the fighting in Yemen entirely as long as Riyadh remains determined to end the war on its terms. Iran could step up its support to compensate for any NATO troop surge, setting the stage for a wider escalation beyond Yemen if Western armies are being constantly attacked by Iranian weapons. At a time when Europe is already strained by refugees from the war in Syria, any escalation of war in the Middle East would be a disaster which would expose divergent U.S. and European interests.

A job for NATO: Maritime security

The Houthi attacks on shipping passing through the Gulf of Aden have highlighted one valuable role for NATO forces— maritime security. Indeed, the Houthis gained access to missile systems which present a real danger to international shipping in the Gulf of Aden and the nearby strait, Bab al-Mandeb. The strait is a major shipping lane between the Red Sea and the Gulf of Aden leading into the Indian Ocean, and any Houthi attempt to disrupt the passage of international shipping would have massive financial implications for logistics and insurance companies involved in the maritime sector.

It would also be an economic disaster for Egypt, which controls the Suez Canal connecting the Gulf region and Asia to Europe and North America. Egypt has committed warships to support coalition operations against the Houthis and the rebels may calculate that targeting the economies of Saudi Arabia’s allies would be a good way to weaken the coalition supporting its domestic enemies.

Missile launchers and their radar systems have proven vulnerable to U.S. countermeasures but there are also reports that the Houthis have used small speed boats to support their missile attacks on coalition and U.S. vessels. These only present a danger to unarmed support ships like the Swift or to civilian vessels but these are precisely the vessels which would be vulnerable if the Houthis decided to switch tactics and start performing suicide attacks or hijackings in the Gulf of Aden or the straits.

There are precedents for this—in 2000 the USS Cole was hit by a speed boat packed with explosives while it was being refuelled in Yemen’s Aden harbour. Meanwhile hijackings by Somali pirates using small boats to approach and board undefended civilian vessels mean ships passing through the Gulf of Aden have required a permanent international naval taskforce to protect them. Even before Yemen’s civil war reached its present heights there were fears that a devastated Yemen could serve as a new hub for piracy.

NATO should consider the possibility that the Houthis could adopt this tactic or encourage and tolerate the emergence of pirate groups on their territory as a form of economic warfare against the Saudi coalition and its Western supporters. This would function similarly to the way Iran presently sponsors the Houthi ‘government’ as a means of pressuring Saudi Arabia without fighting an open war against them.

This could be modeled on the effort to suppress Somalian piracy, which NATO has been helping to deter and disrupt since 2008, protecting vessels and helping to increase the general level of security in the Gulf of Aden, off the Horn of Africa and in the Indian Ocean. As part of this, NATO is currently leading Operation Ocean Shield in the region and working in close collaboration with the European Union’s Operation Atalanta, the U.S.-led Combined Task Force 151 and individual country contributors. Ocean Shield is scheduled to terminate in December 2016 but with the rise of the Houthi threat the alliance should shift its attention to the other side of the Bab al-Mandeb strait.

Conclusion

Yemen would be a highly unsuitable place for NATO intervention by air or on land. The interests of the Alliance at stake in Yemen are simply not high enough yet to justify intervening in what is essentially a civil war between Yemeni factions, aggravated by the sectarian struggle between Iran and Saudi Arabia. The cost of maintaining peace and security in Yemen would be staggering at a time when the Alliance needs to focus on more urgent matters, such as deterring Russian adventurism in Eastern Europe.

This could change if there is an emergence of a jihadist emirate along the style of the IS caliphate declared in Iraq and Syria or the takeover of northern Mali in 2012. But for now, AQAP and IS in Yemen have not reached such threatening heights, while the arrival of NATO units to Yemen would merely provide targets of opportunity and ideological justification to the Sunni terrorist networks currently operating there.

What would be of great value in light of the demonstrated Houthi interest and ability to hit vessels passing through the Bab al-Mandeb strait is the creation of a new NATO naval task force modeled on its Somali predecessor to help deter future attacks and enforce freedom of navigation in the Red Sea, the Bab al-Mandeb and elsewhere around the world.

A version of this article appeared earlier in the Atlantic Voices journal of the Atlantic Treaty Association and reappears here with kind permission.

The post Yemen: A Regional Problem With Regional Consequences appeared first on Foreign Policy Blogs.

Workshop on: ‘European Courts, New Technologies and Fundamental Rights’, 09/12/2016

ELIAMEP - jeu, 01/12/2016 - 11:00

The Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP), in collaboration with the Norwegian Centre for Human Rights (NCHR) of the University of Oslo, organizes a workshop on: ‘European Courts, New Technologies and Fundamental Rights’.

The event will be held in English, on Friday, 9 December 2016, from 9:00 to 15:30, at Electra Metropolis Hotel (15 Mitropoleos str., Athens).

The workshop will bring together experts from Norway, Greece and other European countries. It will be closed to the public but representatives of civil society and policy-makers will be invited to attend it.

The event is funded by the EEA Grants NGO Programme in Greece ‘We are all Citizens’ (3rd call for proposals for bilateral initiatives – measure b).

For more information, please contact:

Ms. Aimilia Kontogianni, Τ: 210 7257 123, F: 210 7257114, E-Mail: aimilia.kontog@gmail.com

Sondage : François Fillon s'impose comme le numéro un

Le Figaro / Politique - jeu, 01/12/2016 - 10:59
EXCLUSIF - Le candidat à la présidentielle bénéficie de la chute d'Alain Juppé et de Nicolas Sarkozy, selon le baromètre du mois de décembre de KANTAR Sofres-OnePoint pour Le Figaro Magazine.
Catégories: France

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