Mon portrait de Jean-Claude Juncker est ici. Objet d’une campagne de dénigrement virulente de la presse anglaise, américaine et allemande sur le thème de son alcoolisme, de son absentéisme, de ses maladies, et j’en passe, le président de la Commission a accepté de me rencontrer pour répondre à ces attaques très personnelles.
Il en ressort ce portrait qui a fortement déplu (on peut dire ça comme ça) à ses portes-paroles qui auraient voulu que je n’écrive pas, en particulier, qu’il avait bu quatre coupes de champagne pendant le déjeuner, montrant ainsi qu’ils n’ont pas vraiment compris ce qu’était le journalisme... Le mérite de Juncker est justement qu’il ne dissimule pas et refuse de rentrer dans le cadre technocratique dont rêve pour lui un entourage pas toujours très inspiré ou plutôt un peu trop centré sur ce que pense une presse anglo-saxons hygiéniste et politiquement correcte (et d’une rare hypocrisie quand on connait le rapport des Britanniques à l’alcool...).