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Union européenne

Burkini, voile : les racines religieuses des leçons de « tolérance » anglo-saxonne

Coulisses de Bruxelles - mer, 07/09/2016 - 08:19

La presse britannique et américaine n’a pas ménagé ses critiques à l’égard du débat estival français sur le burkini, comme elle l’avait fait dans le passé lors de l’interdiction du voile dans les services publics puis de la burka. Le Daily Telegraph de Londres résume parfaitement le ton des médias anglo-saxons : il voit dans l’interdiction décidée par une poignée de communes du littoral un «acte d’un fanatisme insensé» et juge que «les vrais ennemis de la liberté ne sont pas les porteuses de burkini, mais les politiciens qui veulent les interdire». Le New York Times a donné la parole à des femmes musulmanes «persécutées» en France, dont l’une estime même que «les chiens ont plus de droits que les femmes voilées» (ce qui n’a pas plu à Manuel Valls, le Premier ministre). Pour bien enfoncer le clou, le journal a traduit l’article en français… Bref, la France serait quasiment une dictature qui aurait instauré un régime d’apartheid à l’égard des musulmans, une sorte d’Alabama des années 60. Ne nous y trompons pas : le débat va bien au-delà de la place de la religion musulmane (dans sa version islamiste) en France, les critiques étant tout aussi virulentes à l’égard de la politique française à l’égard des sectes, aucun Anglo-saxon ne comprenant pourquoi l’Église de scientologie, pour ne citer qu’elle, n’est pas reconnue comme une Église comme une autre.

En France, les défenseurs du droit des femmes musulmanes intégristes à couvrir leur corps à la plage ou ailleurs, soit une partie de la gauche (y compris féministe) et les libéraux, y ont vu un soutien inespéré à leur thèse, la «modernité» étant forcément anglo-saxonne. C’est moins le débat sur le burkini ou le voile qui m’intéresse ici que les raisons sous-jacentes aux critiques de la presse anglo-américaine : mis à part The Economist, qui a fait traiter le sujet par sa correspondante à Paris, elle a manifesté là une gigantesque incompréhension de ce qu’est le modèle français, et les Français qui se sont réjouis de ces critiques n’ont pas mesuré à quel point le modèle britannique et américain est différent du nôtre, un système dont ils ne voudraient par ailleurs à aucun prix : place de la religion, liberté d’expression, relativisme culturel, autant d’éléments qu’il faut prendre en compte si l’on veut comprendre la nature profondément différente du débat en France, en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis.

In god, we trust

D’abord, la place qu’occupe la religion dans le monde anglo-saxon est particulière : la laïcité à la française n’y existe tout simplement pas. Il ne faut pas oublier que les États-Unis ont été fondés par des sectes religieuses chrétiennes chassées d’Europe à cause de leur nocivité supposée et que le pays reste fortement marqué par ses origines religieuses. Certes, l’État est séparé de l’Église, mais en ce sens qu’il est neutre à l’égard des religions, qu’il n’en favorise aucune en particulier. Mais, la religion est partout. Toutes les religions sont autorisées en vertu du premier amendement de 1791 : «le Congrès ne fera aucune loi qui touche l’établissement ou interdise le libre exercice d’une religion». Depuis 1956, la devise officielle est «in god we trust» et elle figure même sur la monnaie américaine. Mieux, le président américain prête dans la quasi-totalité des cas serment sur la Bible (mais c’est une pratique non obligatoire).

Résultat, même les sectes les plus extrémistes y ont droit de cité (des Mormons de l’Utah aux Amishs, en passant par les Témoins de Jéhovah, les Scientologues, etc). On compte aux États-Unis plus de 450.000 églises et ce n’est pas demain la veille qu’un président officiellement athée pourra se faire élire. À cela s’ajoute le respect absolu de la liberté d’expression, pendant de la liberté religieuse totale : on peut proférer toutes les opinions même les plus extrémistes, qu’elles soient racistes, antisémites, négationnistes, etc. L’existence officielle du KKK et d’autres groupes suprématistes blancs sont là pour le montrer.

C’est aussi vrai, mais dans une moindre mesure, en Grande-Bretagne où l’anglicanisme (une communauté d’églises autocéphales en réalité, à mi-chemin du protestantisme et du catholicisme), religion d’État (la reine est le gouverneur suprême de l’église d’Angleterre), s’est parfaitement accommodé du communautarisme, en particulier religieux : ainsi 85 tribunaux islamiques rendent des jugements dans les domaines civils et commerciaux, jugements qui doivent cependant être confirmés par la High Court pour avoir force obligatoire (en réalité s’ils sont contestés). En outre, la société britannique reste une société de classe strictement hiérarchisée où chacun fait ce qui lui plait dans sa classe sociale tant que l’ordre social n’est pas perturbé. Enfin, outre-Manche, tout comme outre-Atlantique, la liberté d’expression y est quasi absolue, héritage de la rupture avec Rome et ses dogmes.

Fellation interdite

Cette liberté a néanmoins ses limites, des limites marquées au coin de la religion : pendant longtemps, l’homosexualité a été durement réprimée (alors que la polygamie des sectes était admise), et, comme dans une banale théocratie, les États américains n’hésitent pas à s’inviter dans le lit de leurs citoyens (à ma connaissance, ce n’est pas le cas en Grande-Bretagne). Ainsi l’Alabama a interdit, jusqu’en 2014, la fellation et la sodomie, même au sein des couples hétérosexuels, la Virginie interdit de faire l’amour en pleine lumière ou encore le Dakota du Sud impose que les hôtels aient des chambres à lits jumeaux séparés de 60 centimètres si le couple réserve pour une seule nuit. Il est même précisé qu’il est formellement interdit de faire l’amour au sol, entre les deux lits… Les lois et pratiques de la plupart des États américains sur les atteintes à la pudeur n’ont rien à envier aux pays musulmans (rappelons le scandale du Nipplegate). Et que dire de l’abrogation des lois sur la mixité décidée sous l’administration Georges W. Bush qui autorise les écoles réservées aux enfants de même sexe ?

Allons un peu plus loin et rappelons à nos amis américains que la ségrégation à l’égard des Noirs, peuple fondateur des États-Unis d’Amérique, n’est pas si lointaine – en considérant même qu’elle ait vraiment cessé — et que les États-Unis n’ont pas hésité, il y a 70 ans à enfermer dans des camps tous les Américano-japonais parce que soupçonnés d’être génétiquement des ennemis… Si une femme musulmane française voilée affirme sans rire qu’elle est moins bien traitée qu’un chien alors qu’une autre se demande si on ne va l’obliger à «porter une lune pour être reconnue» (heu, ça n’est justement pas le but du voile ?), que pourraient dire les Afro-américains, eux, qui peuplent les geôles américaines et qui n’ont pas intérêt à avoir affaire à la police blanche s’ils ne veulent pas être abattus…

Un modèle religieux

Enfin, rappelons que ce sont les Anglo-américains qui se sont jetés à corps perdu dans des guerres contre des pays musulmans avec les résultats que l’on voit, ce qui accroît le sentiment d’une guerre entre le monde occidental et le monde musulman. Les leçons de tolérance des Américains sont assez étonnantes à l’heure où le candidat républicain, Donald Trump, veut interdire l’accès du territoire aux Musulmans, ce qui est autrement plus grave que quelques interdictions municipales du burkini. Faut-il aussi rappeler que la ville de New York s’est opposée à la construction d’une mosquée à proximité du mémorial du 11 septembre ? Et on n’a guère entendu les Anglo-saxons lorsque tous les pays d’Europe de l’Est ont refusé d’accueillir des réfugiés parce que musulmans. Mais le burkini, voilà une atteinte intolérable aux droits des femmes musulmanes…

Il ne s’agit pas de dire que le modèle français est parfait, ce qui n’est manifestement pas le cas, mais qu’il est différent : la liberté d’expression n’est pas totale (diffamation, lois mémorielles, répression du racisme et de l’antisémitisme), l’espace public est étroitement réglementé, la séparation de l’Église et de l’État est absolue (sauf en Alsace-Moselle), l’Église catholique ayant été renvoyée dans ses églises avec une violence dont on n’a pas idée aujourd’hui. Même la langue française a un statut incompréhensible pour le reste du monde (c’est la seule langue admise par la Constitution et une Académie veille à sa pureté) si on ignore qu’elle a été imposée par la force aux dizaines de peuples qui vivaient dans l’espace français afin de cimenter le pays.

Bref, invoquer l’exemple de «tolérance» anglo-américain est donc un non-sens puisqu’il ne se découpe pas en tranche et qu’elle est religieuse. Est-ce de ce modèle dont nous voulons ?

N.B.: Il y a 7,5 % de musulmans en France, le pays occidental qui en compte le plus, 4,6 % en Grande-Bretagne et 0,8 % aux Etats-Unis. Même s’ils sont à prendre avec d’infinies précautions, ces chiffres de 2011 restent intéressants, car ils montrent aussi la spécificité de la France qui accueille forte communauté non chrétienne.

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Royaume-Uni: le prédicateur islamiste Choudary condamné à cinq ans de prison

RFI (Europe) - mar, 06/09/2016 - 23:39
Un prédicateur radical, Anjem Choudary, a été condamné mardi à cinq ans et demi de prison par un tribunal de Londres pour avoir appelé à soutenir le groupe jihadiste État islamique (EI).
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Rentrée européenne : le Royaume-Uni joue la montre avant de lancer le Brexit

Toute l'Europe - mar, 06/09/2016 - 18:07
Outre-Manche, rien de nouveau ou presque sur le terrain du Brexit. Plus de deux mois après le résultat choc du 23 juin, et en dépit du remplacement de David Cameron par Theresa May au poste de Premier ministre, le Royaume-Uni ne semble pas prêt de déclencher l'article 50 du traité européen, procédure officielle du retrait d'un pays de l'UE. Le 16 septembre à Bratislava, le sujet devrait de nouveau être débattu par les 27 autres dirigeants européens à l'occasion d'un sommet sur la "relance de l'Europe". Peu de résultats sont toutefois attendus de cette réunion.
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Lutte contre le sida : une bonne décision de la Commission européenne .Le Truvada fait sa rentrée en Europe !

EU-Logos Blog - mar, 06/09/2016 - 17:53

La Commission européenne a approuvé la mise sur le marché du Truvada le 19 août dernier. Ce médicament est le seul traitement qui existe pour la prophylaxie pré-exposition (PrEP) au VIH. La distribution de ce traitement préventif pourrait empêcher la multiplication du virus en Europe et protéger les populations à risque.

 La principale conclusion que nous pouvons tirer de la 21ème conférence internationale sur le sida, qui s’est tenue en juillet à Durban, est que l’objectif d’éradiquer le virus en 2030 ne sera pas atteint. Les derniers chiffres indiquent une hausse du virus dans certains pays et une diminution des fonds alloués à la recherche. C’est pourquoi le mot d’ordre du rassemblement de cette édition était « Access equity rights now » (« Accès à l’égalité des droits maintenant »). En effet, il s’agit de prendre en compte les multiples dimensions de la lutte contre cette épidémie : le droit au traitement, l’accès à la prévention et le droit à l’égalité devant la loi peu importe le statut de la personne. Rappelons que les personnes qui sont part ailleurs déjà victimes de discrimination dans la société font partie des communautés les plus vulnérables au virus: les personnes trans, les travailleurs du sexe, les migrants, les femmes… Lutter efficacement contre le sida passe donc aussi par l’inclusion de toutes les personnes concernées dans la réponse contre l’épidémie.

En autorisant la mise sur le marché du Truvada, l’Union européenne fait un pas significatif dans la lutte contre le sida par la voie de la prévention. En effet, ce médicament ne s’adresse pas aux personnes séropositives mais aux personnes qui les côtoient et sont exposées au risque d’être infecté. Le Truvada combine deux molécules anti-VIH : l’emtricitabine et le ténofir. Ce médicament peut être pris de façon continue ou à la demande avant un rapport sexuel. Néanmoins, les études montrent que l’efficacité du produit augmente avec une prise régulière. Ainsi, si le traitement est bien appliqué il pourrait à terme réduire à 100% le risque d’infection.

À ce jour, deux études ont apporté de très bons résultats et ont contribué à favoriser la mise sur le marché du Truvada : l’étude anglaise PROUD et l’étude française IPERGAY. Elles montrent que l’utilisation du Truvada de façon continue permettrait d’éviter jusqu’à 86% de transmission du virus. Ce médicament représente donc une vraie opportunité de s’attaquer à la transmission du sida. L’utilisation du médicament doit être comprise comme faisant partie d’une stratégie plus large de prévention.

En 2015, avec « The HIV prevention Manifesto – We need PrEP now ! » des associations LGBT et de lutte contre le sida attiraient l’attention des institutions européennes et des industries pharmaceutiques pour demander que la PrEP soit accessible en Europe, grâce au Truvada. En effet, 2014 est l’année où il y a eu le plus de nouveaux cas diagnostiqués en Europe, et parmi ceux-ci, 94% ont été infectés par rapport sexuel. En ce sens, le Truvada est un outil de prévention qui –associé à des pratiques sexuelles plus responsables – peut faire la différence. Par ailleurs, l’usage du Truvada en guise de PrEP est déjà autorisé aux Etats-Unis, en Australie, au Canada, au Kenya, en Afrique du Sud et au Pérou.

La mise sur le marché du Truvada pour la prophylaxie pré-exposition est nouvelle mais le Truvada avait déjà été approuvé par l’agence européenne du médicament en 2005 pour une utilisation en combinaison avec un autre médicament antiviral pour les adultes atteints du VIH. Néanmoins, aux vues du nombre croissant de transmission, les moyens de prévention classiques (tests sur base volontaire, promotion de l’usage de préservatifs, service d’assistance…) n’étaient plus suffisants.

La prise de Truvada peut avoir des effets secondaires telles que des nausées, des diarrhées, des douleurs abdominales ou des maux de têtes mais ceux-ci diminuent et disparaissent après quelques semaines de traitement. Néanmoins, il n’y a aucune interaction connue avec l’alcool, les drogues récréatives, les moyens contraceptifs ou d’autres traitements hormonaux. C’est pourquoi le comité des médicaments à usage humain a estimé que les bénéfices du traitement étaient supérieurs aux risques, et a recommandé la délivrance de l’autorisation de mise sur le marché – qui a été approuvée pour une période illimité.

Il est maintenant du ressort de chaque État membre de fixer le prix et les conditions de remboursement du médicament. De même, il reste à déterminer qui peut avoir recours à ces traitements et où il sera disponible. C’est pourquoi il est important d’engager le dialogue avec toutes les communautés concernées afin que la Truvada soit au mieux intégrée dans l’approche préventive de lutte contre le sida. La conférence du Durban a rappelé que le sida est une maladie qui continue de faire des victimes, et parmi celles-ci on constate de grandes inégalités dans l’accès aux soins. Il en va du respect des droits fondamentaux des personnes d’avoir accès à tous les moyens de prévention qui existent en matière de soins de santé, comme l’affirme explicitement l’article 35 de la charte des droits des fondamentaux de l’Union européenne. Nous ne pouvons qu’espérer que l’autorisation de mise sur le marché de ce traitement préventif ne passera pas inaperçu et redonnera un souffle nouveau à la lutte contre le sida. A ce titre, l’autorisation de mise sur le marché du Truvada doit permettre de réaliser l’objectif fixé par l’OMS de proposer un traitement antirétroviral préventif à chaque personne exposée à un risque substantiel d’infection par le VIH.

 

Elisa Neufkens

 

Pour en savoir plus :

 

 

 

 

 


Classé dans:Dignité humaine, Droit à la santé, DROITS FONDAMENTAUX
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Article - Apple : « Attirer des investissements par le biais d'aides d’État est illégal »

Parlement européen (Nouvelles) - mar, 06/09/2016 - 16:25
Général : Il y a quelques jours, la Commission européenne a conclu que les avantages fiscaux accordés par l’État irlandais à l’entreprise Apple étaient illégaux au regard du droit européen en matière d’aides d’État. Nous avons rencontré Markus Ferber, député démocrate-chrétien allemand et auteur d’un rapport sur l’échange automatique des informations dans le domaine fiscal, pour en savoir plus sur cette décision.

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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84/2016 : 6 septembre 2016 - Arrêt de la Cour de justice dans l'affaire C-182/15

Cour de Justice de l'UE (Nouvelles) - mar, 06/09/2016 - 14:57
Petruhhin
DISC
Un État membre n’est pas tenu d’accorder à tout citoyen de l’Union ayant circulé sur son territoire la même protection contre l’extradition que celle accordée à ses propres ressortissants

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Allemagne: une figure du salafisme devant la justice

RFI (Europe) - mar, 06/09/2016 - 14:50
Ouverture, ce mardi 6 septembre à Düsseldorf, d'un procès contre une figure de la scène salafiste en Allemagne. Le converti Sven Lau se voit reprocher d'avoir soutenu le départ de jihadistes vers La Syrie et d'avoir appuyé matériellement et financièrement une organisation proche du groupe EI.
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Royaume-Uni: un Brexit dans le brouillard

RFI (Europe) - mar, 06/09/2016 - 13:18
Il s'agit du dossier chaud de la rentrée au Royaume-Uni. Le Parlement britannique a repris ses travaux, lundi 5 septembre, avec l’épineuse question du Brexit au centre des débats. Deux mois et demi après le référendum qui a vu la victoire des partisans d’une sortie de l’UE, le flou le plus total règne sur les modalités et le calendrier de retrait. Le gouvernement de Theresa May semble avoir du mal à définir sa politique en la matière.
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Communiqué de presse - Émissions automobiles: réponses des anciens commissaires Potočnik et Tajani - Commission d'enquête sur la mesure des émissions dans le secteur de l'automobile

Parlement européen (Nouvelles) - mar, 06/09/2016 - 12:29
La commission d'enquête sur la mesure des émissions dans le secteur automobile (EMIS) a auditionné lundi les anciens commissaires européens (de 2010 à 2014) en charge de l'environnement, Janez Potočnik, et de l'industrie et l'entrepreneuriat, Antonio Tajani.
Commission d'enquête sur la mesure des émissions dans le secteur de l'automobile

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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[Revue de presse] Brexit : Theresa May entame les négociations commerciales avec les pays du G20, mais reste floue sur la sortie de l'UE

Toute l'Europe - mar, 06/09/2016 - 12:12
En déplacement à Hangzhou (Chine) pour le sommet du G20, la Première ministre britannique a commencé à discuter des futurs accords commerciaux post-Brexit avec plusieurs de ses partenaires internationaux. Une démarche qui irrite la Commission européenne, d'autant que le gouvernement reste très évasif sur les modalités de son retrait.
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Royaume-Uni: David Davis, le «Mister Brexit», entretient le flou

RFI (Europe) - mar, 06/09/2016 - 00:03
Tandis que, depuis le G20 en Chine, la Première ministre britannique Theresa May rejetait l'idée d'un système d'immigration à points, son ministre du Brexit devait, lui, donner de plus amples détails sur les projets de Londres en vue d'une sortie de l'UE. Mais ceux qui attendaient des éclaircissements en ont été pour leurs frais.
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Communiqué de presse - Soutien à l’exemption de visas pour les citoyens du Kosovo et de Géorgie - Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures

Parlement européen (Nouvelles) - lun, 05/09/2016 - 18:48
Des propositions pour accorder aux citoyens du Kosovo et de la Géorgie le droit de voyager dans l'espace Schengen sans visa ont été soutenues par les députés de la commission des libertés civiles lundi.
Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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Allemagne: depuis la Chine, Angela Merkel assume la déroute de son parti

RFI (Europe) - lun, 05/09/2016 - 17:17
La sévère défaite de son parti aux élections régionales du Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale a conduit Angela Merkel à réagir depuis l'étranger, ce qui très inhabituel. La chancelière l'a fait depuis le sommet du G20 qui s'achève en Chine.
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Communiqué de presse - Financement futur de l'Union européenne - Commission des budgets

Parlement européen (Nouvelles) - lun, 05/09/2016 - 17:16
Une conférence avec les parlements nationaux sur le financement futur de l'Union européenne aura lieu au Parlement européen à Bruxelles les 7 et 8 septembre 2016. La conférence constituera une étape importante dans les travaux du groupe de haut niveau sur les ressources propres, permettant une discussion en profondeur avec les parlements nationaux sur la façon dont l'UE devrait être financée à l'avenir.
Commission des budgets

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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Article - Cette semaine au Parlement : émissions automobiles, financement de l’UE

Parlement européen (Nouvelles) - lun, 05/09/2016 - 12:13
Général : Janez Potočnik et Antonio Tajani, anciens Commissaires européens entre 2010 et 2014, seront entendus par la commission d’enquête sur la mesure des émissions dans le secteur de l’automobile. Les députés évoqueront avec leurs homologues nationaux le futur financement de l’Union européenne. Ils prépareront également la session plénière de la semaine prochaine, au cours de laquelle le Président de la Commission Jean-Claude Juncker tiendra son discours annuel sur l’État de l’Union.

Source : © Union européenne, 2016 - PE
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[Revue de presse] Election régionale partielle en Allemagne : un revers fâcheux pour Angela Merkel

Toute l'Europe - lun, 05/09/2016 - 11:35
La défaite était attendue, mais elle n'en demeure pas moins douloureuse. La CDU d'Angela Merkel a été battue, hier, par le Parti social-démocrate (SPD) et surtout par l'AfD, formation populiste antieuropéenne de droite, dans la région du Mecklembourg-Poméranie occidentale. Un revers électoral particulièrement cuisant pour la chancelière qui avait fait de cette région du nord-est de l'Allemagne son fief, et qui aborde les élections législatives de 2017 dans une position historiquement faible depuis son accession au pouvoir en 2005.
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En Italie, une campagne pour la natalité fait polémique

RFI (Europe) - lun, 05/09/2016 - 11:08
Réputés pour leur créativité, les Italiens ne sont pas à l'abri des dérapages. En témoigne une campagne pour encourager les naissances et lancer la « journée de la fertilité » fixée au 22 septembre par la ministre de la Santé, Beatrice Lorenzin. Les réactions d’indignation se sont déchaînées sur les réseaux sociaux. A tel point que cette campagne a dû être jetée aux orties...
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La crise des réfugiés met à l’épreuve l’Union européenne

RFI (Europe) - lun, 05/09/2016 - 10:19
En 2015, plus d'un million de réfugiés sont arrivés sur le sol européen mettant à l'épreuve l'Union européenne. Les Vingt-Huit n'ont jamais réussi à trouver un accord pour faire face à cette crise des migrants, plusieurs propositions ont été faites sans jamais voir le jour mais certains pays de l'Europe de l'Est se refusent toujours à accueillir des réfugiés. Aujourd’hui dans l’Union européenne avec cette crise des réfugiés, c’est le chacun pour soi qui semble dominer.
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Hongrie: il y a un an, la crise migratoire faisait les affaires de Viktor Orban

RFI (Europe) - lun, 05/09/2016 - 10:07
Il y  un an, la Hongrie était confrontée à une crise des réfugiés sans précédent. Début septembre 2015, près de 3 000 migrants franchissaient chaque jour la frontière hongroise. La présence de ces milliers de migrants entassés dans la gare de l'Est à Budapest avait eu pour effet de renforcer les positions anti-immigration du gouvernement populiste de Viktor Orban.
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