Today is the International Day for the Elimination of Violence against Women. As Ban Ki-moon puts it, « Violence against women and girls is a human rights violation, public health pandemic and serious obstacle to sustainable development. it imposes large-scale costs on families, communities and economies. The world cannot afford to pay this price. ». To take action against this phenomenon, there is a need to enhance funding available for research and for initiatives that help preventing and ending violence against women. From today until December 10, there will be 16 Days of Activism against Gender-based violence.
At the European level, the treaty that tackles gender-based violence is the Istanbul Convention on preventing and combating violence against women and domestic violence. According to the Convention, its members have to improve protection of victims and condemn aggressors. It also aims at criminalising violence against women (whether it is physical or psychological), reinforcing the power of the police towards aggressors and creating shelters for victims. Up to this day, 22 countries have ratified the Convention and 21 have signed it without ratifying it.
In March, the Commission asked the European Union and its Member States to join the Convention as it is binding and it could support European policies addressing violence against women. Talks in the Council lag behind but the European Parliament has adopted yesterday a resolution to urge Member States and the European Union to ratify the Convention.
Just as in the 2014 resolution, MEPs asks the Council to recognise violence against women as a matter of criminality that could be prosecuted according to article 83 of the Treaty on the Functioning of the EU.
According to the latest survey of the European Agency for Fundamental Rights:
– 20% of women between 18 and 29 have experienced online sexual harassment
– one in five women has been tracked
– one in twenty women has been raped
– more that one in ten women has suffered from sexual violence
A study from the Eurobarometer shows that 27% of the respondents think that sexual intercourse without consent can in certain circumstances be justified!
As a sign of support for the United Nations’ campaign, the Commission’s buildings are illuminated in orange today – a colour chosen to symbolize a brighter future without violence. In France, a group of women published a toolkit destined to journalist to raise awareness on the fact that the way they relate stories of gender-based violence can have negative impacts on victims and perpetuate stereotypes.
Elisa Neufkens
For further information:
Une belle histoire qui a sa morale que vous lirez en conclusion. L’Europe peut-elle tenir son rang dans le monde ? La preuve vient de nous en être administrée.
L’Agence spatiale européenne (ESA) constitue la porte d’accès de l’Europe à l’espace. L’ESA est une organisation intergouvernementale créée en 1975, dont la mission consiste à œuvrer au développement des capacités spatiales de l’Europe en veillant à ce que les investissements dans le secteur spatial bénéficient aux citoyens d’Europe et du monde entier.
Quatre satellites Galileo supplémentaires viennent d’être lancés par une Ariane 5, ce qui accélère le déploiement du futur système de navigation par satellite. Le lanceur, exploité par Arianespace, a quitté le port spatial de l’Europe à Kourou (Guyane française) en emportant les satellites Galileo 15-18. La première paire de satellites s’est séparée du lanceur 3 heures 35 minutes et 44 secondes après le décollage, la seconde 20 minutes plus tard. Le nouveau système d’éjection conçu pour prendre en charge quatre passagers a largué avec succès les satellites à l’altitude prévue.
Au cours des prochains jours, les ingénieurs les placeront sur leur orbite opérationnelle finale et commenceront les essais pour vérifier qu’ils sont prêts à rejoindre la constellation. Ce travail devrait prendre environ six mois. Le système Galileo comptera alors 18 satellites. Grâce aux 14 satellites déjà en orbite, lancés par paire à l’aide d’un Soyouz-Frégate, la Commission européenne devrait annoncer le démarrage des services initiaux dès la fin de l’année. « Maintenant que nous pouvons faire appel à cette puissante version d’Ariane 5, le déploiement de Galileo va pouvoir s’accélérer pour offrir un système pleinement opérationnel », explique Paul Verhoef, Directeur du Programme Galileo et des Activités de navigation à l’ESA.
Deux autres lancements sont prévus en 2017 et 2018 par une Ariane 5. L’intégralité du système, qui comporte 24 satellites et plusieurs unités de réserve, devrait être en place d’ici 2020. « Ce 75e succès d’affilée d’Ariane 5 établit un nouveau record pour les lanceurs européens et démontre une fois de plus leur fiabilité », souligne Daniel Neuenschwander, Directeur des Lanceurs à l’ESA.
À propos de Galileo
Galileo est le système de navigation par satellite à couverture mondiale de l’Europe. Il permettra à ses utilisateurs du monde entier de connaître leur position exacte dans le temps et l’espace de manière très précise et fiable. Une fois complet, le système consistera en 24 satellites opérationnels et l’infrastructure au sol associée pour fournir des services de localisation, navigation et synchronisation. Le programme Galileo appartient à l’UE, qui le finance. La Commission européenne, en sa qualité de responsable de l’ensemble du programme, assure la gestion et la supervision de la mise en œuvre de toutes les activités afférentes. Le déploiement de Galileo, la conception et le développement de systèmes de nouvelle génération ainsi que le développement technique de l’infrastructure sont confiés à l’ESA. Les phases de définition, de développement et de validation en orbite (IOV) du programme Galileo ont été conduites par l’ESA et financées conjointement par l’ESA et la Commission européenne.
L’Agence du GNSS européen (GSA) assure la promotion et la sécurité de Galileo. À compter de 2017, elle sera également responsable de l’exploitation de Galileo et de la fourniture des services correspondants.
À propos de l’Agence spatiale européenne
L’ESA est une organisation intergouvernementale créée en 1975, dont la mission consiste à œuvrer au développement des capacités spatiales de l’Europe en veillant à ce que les investissements dans le secteur spatial bénéficient aux citoyens d’Europe et du monde entier.
L’ESA compte vingt-deux États membres : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. Vingt d’entre eux font également partie de l’Union européenne (UE).
L’ESA a mis en place une coopération officielle avec sept autres États membres de l’UE. Par ailleurs, le Canada participe à certains programmes de l’ESA au titre d’un accord de coopération.
En coordonnant les ressources financières et intellectuelles de ses membres, l’ESA peut entreprendre des programmes et des activités qui vont bien au-delà de ce que pourrait réaliser chacun de ces pays à titre individuel. Elle coopère en particulier avec l’UE à la mise en œuvre des programmes Galileo et Copernicus. Grâce aux lanceurs, aux satellites et aux moyens sol développés par l’ESA, l’Europe joue un rôle de premier plan sur la scène spatiale mondiale.
Aujourd’hui, l’ESA développe et place en orbite des satellites d’observation de la Terre, de navigation, de télécommunication et d’astronomie, expédie des sondes jusqu’aux confins du Système solaire et participe à l’exploration humaine de l’espace.
La morale de l’histoire
C’est un succès glorieux de l’Europe qui année après année ne se démentit pas. Le citoyen européen que l’on maintient dans l’ignorance ne le sait pas. Mme le Pen ne se prive pas de faire remarquer que c’est un succès technique rendu possible par le fait que les bureaucrates technocrates de Bruxelles n’en ont eu aucune responsabilité. La petite histoire en raccourci qui vient de se dérouler sous vos yeux en est l’exemple parfait de la campagne négationniste eurosceptique. Pas de Galileo sans la volonté farouche de quelques uns pendant de longues années, souvent à deux doigtes du renoncement et de l’abandon : laissons les autres faire tout cela, l’Europe n’est pas à la hauteur.
Or il a fallu une construction politique, financière et administrative solide pour que s’enracine dans le temps un tel projet à l’image de ce que devrait être une construction de l’Europe qui serait une réussite. L’actualité fait parfois douter de la place de l’Europe, l’ambition est aux autres….Alors que l’Europe occupe une place éminente. Un dernier exemple à la Cop 22 de Marrakech l’Europe de l’espace a été à l’origine d’une réunion des agences spatiales du monde. Conséquence, le rôle de la lutte des satellites dans la lutte contre le changement climatique a été renforcé à cette occasion. Le Programme Ariane 6 des lanceurs a été confirmé. Tous les responsables politiques partagent la conviction que l’espace peut nous permettre de jouer dans la cour des grands. Pourquoi n’en serait-il pas de même dans d’autres secteurs si nous appliquions les mêmes recettes ?
L’industrie spatiale est une des meilleurs du monde : elle sait s’organiser, évoluer, innover, travailler avec les autres. Elle dispose et garantit, plus que les autres, des meilleures coopérations internationales, assurant le rayonnement et les parts de marché qui vont avec. L’Europe est capable de gagner et de tenir son rang dans le monde. Les performances de Galileo vont très vite en faire le premier système de positionnement mondial . Ces résultats signifient des dizaines milliers d’emplois hautement qualifiés partout en Europe et une croissance à près de deux chiffres. Il y a de quoi faire rêver bien des secteurs industriels.
Pour en savoir plus : principales sources d’informations
-.ESA : www.esa.int