Le Portugais José Mourinho a quitté son poste d'entraîneur du club de football italien Roma, a rapporté le service de presse du club.
"Nous remercions José pour sa passion et son dévouement. Nous garderons toujours de merveilleux souvenirs de lui. Mais nous pensons que des changements dans le meilleur intérêt du club sont nécessaires. Nous souhaitons à José et à son équipe tout le meilleur pour l'avenir", indique le communiqué du club.
José Mourinho a 60 ans. Il encadrait la Roma depuis 2021. Sous sa direction, l'équipe a remporté la première Ligue Europa Conférence en 2022. La saison dernière, la Roma a atteint la finale de la Ligue Europa, où elle a perdu contre Séville. Cette saison, l'équipe se classe neuvième du championnat italien avec 29 points après 20 matchs. Le 10 janvier, le club a quitté la Coupe d'Italie, s'inclinant 0-1 face à la Lazio.
Au cours de sa carrière d'entraîneur, Mourinho a également dirigé Porto (2002-2004), l'Inter (2008-2010), Chelsea (2004-2007, 2013-2015), ainsi que Manchester United (2016-2018), Tottenham (2019-2021) et le Real Madrid (2010-2013). Avec Chelsea, il a remporté trois fois le championnat d'Angleterre et trois fois la Coupe de la Ligue anglaise, la Coupe d'Angleterre et la Supercoupe du pays. Avec Manchester United, le Portugais a remporté la Ligue Europa (2017) et la Supercoupe d'Angleterre (2016). Mourinho est deux fois vainqueur de la Ligue des champions avec Porto en 2004 et l'Inter en 2010, vainqueur de la Coupe UEFA (2004), double champion du Portugal, double champion d'Italie et champion d'Espagne. Début 2017, l'Union des associations européennes de football (UEFA) a inclus Mourinho dans la liste des dix plus grands entraîneurs ayant eu la plus grande influence sur le football européen.
TASS
(B2) En mer Rouge, les échanges de tirs s'enchaînent entre les Alliés et les rebelles Houthis. La coalition durcit le ton, mais la division affleure. Américains et Britanniques militent pour des frappes préventives. Et passent à l'action. La plupart des Européens sauf les Pays-Bas redoutent une escalade et préfèrent une posture défensive.
Un destroyer américain visé
Un « missile de croisière antinavire a été tiré » depuis les zones houthis du Yémen vers le destroyer « USS Laboon (DDG 58), dans le sud de la mer Rouge », dimanche (14 janvier) vers 16 h 45 (heure de Sanaa), annonce l'US CentCom, le commandement américain responsable pour la zone du Proche-Orient. Le missile a « été abattu à proximité de la côte d'Hodeïda par des avions de combat américains ». « Sans blessé ni dommage » est-il précisé.
Une première frappe sur les bases des Houthis au Yémen
On peut y voir une réplique à une frappe menée par les forces américaines contre un site radar Houthi au Yémen. Une première série de frappes a été faite dans la nuit de jeudi à vendredi (12 janvier). A 2 h 30 (heure de Sanaa), les forces du commandement central américain, en coordination avec le Royaume-Uni ont mené des frappes conjointes sur des cibles houthistes. Objectif : « dégrader » la capacité des Houthis « à poursuivre leurs attaques illégales et imprudentes contre les navires américains et internationaux et la navigation commerciale dans la mer Rouge ». Cible visée : « les systèmes radar, les systèmes de défense aérienne, ainsi que les sites de stockage et de lancement de systèmes aériens sans pilote d’attaque unidirectionnelle, de missiles de croisière et de missiles balistiques ».
Un soutien minimal
Frappes menées « avec le soutien de l'Australie, du Canada, des Pays-Bas et de Bahreïn » est-il précisé. Mais « sans aucun lien et (bien) distinctes de l’opération Prosperity Guardian, une coalition défensive de plus de 20 pays opérant dans la mer Rouge, le détroit de Bab al-Mandeb et le golfe d’Aden » prend bien soin de préciser le communiqué US. Notons qu'un seul pays de l'UE — les Pays-Bas — a été associé à la coalition ad hoc sous direction américaine. « Un soutien non opérationnel » prend bien soin de préciser le gouvernement de La Haye.
Seconde frappe
Une seconde frappe a été menée par l'USS Carney (DDG 64), un destroyer américain de la classe Burleigh Burke, dans la nuit de vendredi à samedi (13 janvier), à 3 h 45 (heure de Sanaa), à l'aide de missiles d'attaques terrestres Tomahawk, visant un « site radar Houthis ». Une sorte « d'action de suivi ». La première n'ayant pas a priori tout à fait atteint sa cible ? Ces frappes « n'ont aucun lien et sont distinctes de l'opération Prosperity Guardian, une coalition défensive de plus de 20 pays opérant dans la mer Rouge, le détroit de Bab al-Mandeb et le golfe d'Aden » prend bien soin de préciser cette fois le commandement américain. Une manière de se dédouaner d'une opposition interne bien présente.
L'attaque de grande ampleur
Ces frappes se veulent une réplique à l'attaque « de grande ampleur » menée par les Houthis mardi (9 janvier). A 21h16 (locales), une salve de 18 drones de type OWA, deux missiles de croisière et un missile balistique sont lancés simultanément depuis des bases yéménites, visant des navires en mer Rouge, indique l'US CentralCom. Tous interceptés par les efforts combinés des avions F18 des quatre navires américains — USS Dwight D. Eisenhower (CVN 69), USS Gravely (DDG 107), USS Laboon (DDG 58), USS Mason (DDG 87) — et le britannique HMS Diamond (D34). Aucun blessé ni dommage n'est signalé (1).
Désapprobation discrète de la plupart des Européens
La plupart des alliés européens des Américains — France, Italie, Espagne notamment de façon visible, Grèce de façon plus discrète— désapprouvent ce type de frappes ou, plutôt, s'ils ne s'y opposent pas, ne veulent pas y être associés. Quelques uns ont ainsi signé la déclaration US du 3 janvier (Danemark, Allemagne, Pays-Bas...) condamnant les attaques houthis. Mais pas la France ni l'Espagne par exemple. Et la liste des soutiens se réduit au fil des évènements. L'Italie (et la Norvège hors UE) ont ainsi marqué le coup refusant de signer la dernière déclaration sur les frappes de rétorsion, ne partageant pas automatiquement la même définition de la légitime défense (cf. Carnet 16.01.2024). Ne parlons pas de la Turquie qui a une autre appréciation du conflit au Proche-Orient que les Américains. De façon autonome, les 27 s'organisent plutôt pour préparer leur propre opération (lire : [Confidentiel] Face aux attaques des Houthis en mer Rouge, une opération européenne se planifie…).
(Nicolas Gros-Verheyde)
Lire aussi : [Verbatim] La tactique des Houthis à l’épreuve en mer Rouge. La réaction des marines (E. Slaars)
Des systèmes d'atterrissage automatique en cas d'urgence et des intelligences artificielles facilitant le suivi ou l'optimisation de notre santé et notre bien-être : voilà juste quelques exemples des nombreuses technologies présentées lors de l'un des plus grands rendez-vous annuels du secteur high-tech.
Le CES 2024, le nouveau nom du Consumer Electronics Show, a ouvert ses portes le 9 janvier à Las Vegas, au Nevada. Jusqu'au 12, il accueillera 4 000 exposants du monde entier qui vont présenter de nouvelles technologies destinées à améliorer notre quotidien. Quelque 130 000 professionnels de l'industrie y sont attendus. Élargir l'accès au numérique, diagnostiquer ou traiter des maladies, faciliter la vie des personnes en situation de handicap ou simplement nous faire sourire : les solutions proposées sont aussi nombreuses que variées.
« La technologie bâtit un monde meilleur pour des milliards de personnes, et nous ne faisons qu'effleurer la surface de ce qui est possible », pointe Gary Shapiro, président directeur général de la Consumer Technology Association, qui organise ce salon annuel.
Voici quelques innovations à découvrir au CES 2024 :
Améliorer la sécurité aérienney
Garmin présente des équipements qui peuvent être déployés dans certains avions pour permettre un atterrissage en toute sécurité si le pilote n'est plus en mesure de diriger l'appareil. La possibilité d'intégrer les systèmes Autoland et Autothrottle aux avions existants constitue « un grand pas en avant vers la transformation de la flotte d'aviation générale et d'affaires grâce à des technologies autonomes qui améliorent la sécurité », se félicite la société basée à Olathe, dans le Kansas.
Améliorer la vision et la mobilité
Les lunettes intelligentes EyeCane de la société sud-coréenne Cellico compensent la perte partielle de capacité visuelle due à la dégénérescence maculaire liée à l'âge. Au moyen d'une caméra et d'une application mobile, elles transmettent ce qu'elles filment aux parties de l'œil qui fonctionnent encore.
Le GyroGlove aide les personnes atteintes de tremblements dus à la maladie de Parkinson ou à d'autres pathologies à retrouver l'usage de leurs mains. Ce dispositif a été mis au point par la société GyroGear, basée au Royaume-Uni et fondée par le docteur Faii Ong, qui a mené des recherches à la faculté de médecine de l'université Harvard, à Boston.
Surveiller sa santé
La société sud-coréenne Waycen intègre l'IA dans son analyseur de toux WAYMED Cough, qui permet aux utilisateurs de l'appli d'identifier diverses pathologies respiratoires.
Décoder les pleurs de son bébé
La startup Cappella, basée à Cambridge (Massachusetts), a mis au point un outil d'IA pour aider les parents à interpréter les pleurs de leurs enfants. Elle a développé son appli en s'appuyant sur l'expertise de professionnels de la santé qui prennent en charge des nourrissons dans les hôpitaux.
L'appli aide « un nouveau parent à comprendre ce que dit le bébé et à réagir avec plus d'efficacité et de pertinence », explique Apolline Deroche, fondatrice de Capella, qui a développé la technologie lorsqu'elle préparait un master à la Sloan School of Management de l'institut de technologie du Massachusetts.
Élargir l'accès au numérique
La start-up californienne Augmental a récemment lancé son dispositif MouthPad, qui permet à ses utilisateurs de contrôler des appareils électroniques d'un simple mouvement de la langue. Une solution bien pratique pour les personnes qui vivent avec un handicap.
Mais comme le souligne le cofondateur d'Augmental, Corten Singer, dans un communiqué, ce dispositif « présente l'intérêt d'élargir considérablement l'accès au numérique pour tout le monde, pas seulement pour les personnes à mobilité réduite ».
Apolline Deroche, de Cappella, se réjouit à la perspective de présenter son appli et de découvrir d'autres technologies au salon. « C'est l'endroit incontournable où les nouvelles innovations sont présentées au monde entier, dit-elle. Notre produit figurera parmi toutes les meilleures innovations. »
Cela fait une semaine que les agriculteurs roumains protestent contre les surcoûts de l'essence et des assurances qui les étranglent. Après avoir fait la sourde oreille, le gouvernement a fini par entendre leur colère, alors que l'extrême-droite tentait d'instrumentaliser le mouvement.
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