L’Association des entrepreneurs algériens assurent que les entreprises du BTPH souffrent non seulement de créances impayées, mais également de baisse drastique de commandes publiques.
Le secteur du BTPH se débat dans des difficultés d’une grande acuité. Des centaines d’entreprises, essentiellement des PME, sont mises à mal et le risque de mortalité de ces entreprises s’est fortement accru. Une menace sérieuse pèse, par conséquent, sur des milliers d’emplois. C’est ce qui ressort d’un état des lieux effectué par l’Association générale des entrepreneurs algériens (Agea).
L’organisation patronale relève que faute de plans de charges suffisants, de nombreuses entreprises du secteur BTPH sont en difficulté. “Des incertitudes économiques et des risques de trésorerie pèsent ainsi sur l’activité du BTPH”, indique l’Agea, ajoutant que ces entreprises souffrent non seulement de créances impayées, mais également de baisse drastique de commandes publiques. La chute des revenus pétroliers a engendré le gel de la majeure partie des projets non entamés et une insuffisance des crédits de paiement pour les projets en cours de réalisation. “Ces deux phénomènes viennent percuter de front les entreprises de réalisation, qui, dès lors, voient les retards de paiement s’allonger et s’accumuler, pour atteindre pour certaines entre 6 et 8 mois, voire plus, assistant, par ailleurs, au tarissement de la commande publique”, constate l’association patronale, qui évoque un “horizon assombri” dans ce secteur qui “fonctionne au ralenti”.
Selon l’Agea, quelques entreprises seulement se portent relativement bien, “le reste végète”, qualifiant l’environnement dans lequel évolue le secteur de “chaotique”. “Ce sont près de 35 000 entreprises offrant près de 1 000 000 d’emplois directs et indirects qui risquent de disparaître progressivement avec tout le cortège de mises au chômage et de misère que cela implique”, alerte l’association patronale. Cette dernière ajoute que les entreprises du BTPH n’arrivent plus à régler régulièrement les salaires de leurs employés, à payer leurs fournisseurs ni même à s’acquitter de leurs charges fiscales et parafiscales, ce qui leur vaut de lourdes pénalités. “Le rôle des pouvoirs publics dans ce secteur est aujourd’hui plus que jamais nécessaire”, estime l’Agea qui avance plusieurs propositions, pour sauvegarder et valoriser le potentiel de réalisation. L’association patronale demande, entre autres, l’installation d’une commission interministérielle, en vue de revoir le cahier des charges relatif à la promotion immobilière mixte (60% en vente et 40% en location).
Elle plaide pour la création de zones d’activités exclusives au BTPH au niveau des wilayas, en vue de l’implantation de projets d’investissements permettant davantage de création d’emplois. L’Agea souligne, également, la nécessité d’améliorer le climat des affaires par le respect des délais de paiement des créances, pour permettre aux entreprises de respecter leurs engagements et poursuivre la réalisation de leurs projets. L’association propose, aussi, la création d’un observatoire national des entreprises du secteur BTPH.
Meziane Rabhi
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ALGER – Deux fusils semi-automatiques, des munitions et une centaine de kg de kif traité ont été saisis mercredi à Adrar par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), en coordination avec les services des Douanes, indique jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, un détachement de l’Armée nationale populaire, en coordination avec les services des Douanes, a saisi, le 30 janvier 2019 à Adrar (3ème Région militaire), deux (02) fusils semi-automatiques de type Simonov, 272 balles de différents calibres, ainsi que 100,8 kilogrammes de kif traité », précise la même source.
Dans le même contexte, des détachements combinés de l’ANP « ont appréhendé, à Ain Defla et Tipaza (1ere RM), deux (02) narcotrafiquants en possession de 54 kilogrammes de kif traité », tandis que « 3.152 unités de différentes boissons ont été saisies à Bechar (3ème RM) et El-Oued (4ème RM) ».
D’autre part, des détachements de l’ANP « ont saisi, lors d’opérations distinctes menées à In-Guezzam et Bordj Badji Mokhtar (6ème RM), 4 camions, un véhicule tout-terrain, 40 tonnes de denrées alimentaires, 4.480 litres d’huile de table et 31.200 litres de carburant », alors que des éléments de la Gendarmerie nationale « ont découvert, à Skikda (5ème RM), un atelier de confection d’armes artisanales et saisi 3 fusils de chasse, une paire de jumelle, 370 cartouches, 150 capsules, 2,9 kilogrammes de plomb et des outils de remplissage de cartouches », ajoute le communiqué.
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Axes routiers bloqués, éboulements, infiltrations des eaux dans les écoles sont entre autres désagréments provoqués par les intempéries.
Les intempéries, qui ont affecté ces trois derniers jours Béjaïa, n’ont pas été sans conséquences sur le quotidien des citoyens. Outre la circulation automobile restée difficile sur plusieurs axes routiers en raison des averses continues, ont été aussi signalés des coupures d’eau provoquées par des conduites endommagées, des inondations dans certaines écoles et le transport ferroviaire perturbé. En effet, si les fortes pluies ont permis un taux de remplissage élevé du barrage de Tichy Haf, atteignant les 88%, soit 72 millions de m3, plusieurs quartiers de la ville de Béjaïa (Ihaddaden, quartier Seghir, Naceria, Lekhmis, Sidi Ahmed, Dar Nacer, Haute ville…) ont été privés d’eau en raison de réparations prévues sur la conduite les alimentant depuis la source Bleue.
La montée des eaux de l’oued Agrioun, passage de la conduite, a retardé l’exécution des travaux contraignant ainsi les responsables de l’ADE à alimenter par alternance les quartiers sans eau depuis le barrage de Tichy Haf. Selon un responsable, des travaux pour sécuriser la conduite sont prévus l’été prochain. Ils mettront fin à ces désagréments qui surviennent à chaque montée des eaux. Aussi, des infiltrations ont été signalées dans certains établissements scolaires à travers la wilaya.
C’est le cas du lycée El-Hammadia à Béjaïa, où des problèmes d’étanchéité ont affecté les conditions de scolarité des élèves. Même constat au CEM Base-5 à Sidi Ahmed où les infiltrations d’eau ont suscité l’ire des parents d’élèves qui ont prévu des actions si le problème n’était pas pris en charge par les responsables du secteur. À noter, par ailleurs, que les fortes pluies qui se sont abattues sur Béjaïa n’ont pas manqué de causer des désagréments aux voyageurs par bus, par train (autorail et train Corail) mais aussi aux marchandises. Des éboulements, signalés en certains endroits ont obstrué la voie ferrée causant ainsi l’annulation de certaines dessertes.
Dans la wilaya de Bouira, les dernières pluies ont également causé des dégâts. À Saharidj, le comité de village d’illiten, à une soixantaine de kilomètres à l’est de Bouira, interpelle le wali de Bouira, via une requête portant le sceau de l’urgence pour dépêcher une commission d’expertise quant aux récents éboulements qu’a connus la région. Ainsi, dans sa requête, le mouvement associatif local insiste sur le caractère “urgent” et “crucial” de l’envoi d’une commission d’experts et d’enquête pour constater les affaissements de terrain qui se sont produits dans ladite localité et qui représentent, selon les rédacteurs dudit document, un danger pour de nombreuses familles qui résident en aval.
Selon la même requête, le village d’illiten est en proie à plusieurs mouvements de sol, qui seraient causés par la vétusté des canalisations des eaux usées et des installations de Sonelgaz, situées en amont. Il est vrai que plusieurs affaissements de terrain ont été enregistrés durant ce mois-ci dans plusieurs villages de la commune de Saharidj, ce qui a occasionné des dégâts matériels importants. Nombre de citoyens avaient fait état de leurs craintes de voir ce phénomène empirer. “Nous avons eu de belles frayeurs. Nous avons tout d’abord cru à un tremblement de terre. Par la suite, nous avons constaté que c’était la route se trouvant à quelques dizaines de mètres de nos habitations, qui s’était affaissée”, nous ont confié certains villageois.
H. Kabir/R. B.
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A Hargita Megyei Törvényszék ugyanis nem fogadta el Ráduly Róbert Kálmán csíkszeredai polgármesternek azt a keresetét, amelyben a Méltóságért Európában Polgári Egyesület által kezdeményezett per által született ítélet részleges megváltoztatását, az egyesület kérésének elutasítását, illetve a bírság kifizetése alóli mentesítést kérte. A Dan Tanasă által vezetett egyesület 2018 februárjában azt kérte a bíróságtól, hogy kötelezzék a csíkszeredai polgármestert a bruttó minimálbér 20 százalékának megfelelő bírság kifizetésére minden nap késlekedésért, mert elmulasztotta a Városi Művelődési Ház közelében elhelyezett székely- és városzászlók eltávolítását, miután erre jogerős bírósági ítélet kötelezte. A Hargita Megyei Törvényszék ezt elfogadta, és a júniusban hozott ítélete szerint, amit a Marosvásárhelyi Ítélőtábla is jóváhagyott, a polgármesternek 75 130 lejt kell fizetnie.
Jugeant encourageants les résultats du dialogue multilatéral de décembre 2018 à Genève, l’émissaire onusien propose au Conseil de sécurité de rencontrer ses interlocuteurs en février et de tenir une seconde table ronde en mars.
Lors de la présentation de son rapport intermédiaire au Conseil de sécurité de l’ONU mardi soir, l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Horst Kohler, a annoncé son intention de poursuivre la série de rencontres entre les deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, en présence des deux pays voisins, l’Algérie et la Mauritanie. Il envisage ainsi de rencontrer dès ce mois de février ses interlocuteurs et de convoquer en mars une nouvelle table ronde, après avoir jugé la reprise du dialogue multilatéral en décembre encourageant. Après une session à huis clos de l’organe exécutif de l’ONU au cours de laquelle Horst Kohler a rendu compte de ses travaux, les ambassadeurs sud-africain, Jerry Matthews Matjila, et français, François Delattre, ont estimé que la première rencontre de Genève a été “très positive” et “l’environnement est bon”.
Nouveau membre non permanent depuis le 1er janvier, l’Afrique du Sud soutient les revendications de référendum et d’indépendance du Front Polisario, avec lequel elle entretient des relations diplomatiques. De son côté, la France soutient sans réserves la position du Maroc qui refuse tout référendum et toute autre solution pour le Sahara occidental qu’une autonomie sous souveraineté marocaine. Horst Kohler “est très prudent dans son approche et ne veut perdre personne en route”, a expliqué à des journalistes l’ambassadeur allemand à l’ONU, Christoph Heusgen. Ce dernier a ajouté : “Ce qu’il nous faut maintenant, c’est réaliser des progrès” et Horst Kohler dispose d’un large soutien au Conseil pour des “mesures de confiance : déminage, réunion des familles dispersées”.
L’émissaire de l’ONU a donc fait part de sa volonté d’organiser la prochaine table ronde en mars, sans toutefois en préciser la date et le lieu de son déroulement. Juste après le briefing de Horst Kohler devant le Conseil de sécurité, le Front Polisario a indiqué dans un communiqué qu’il existait “une réelle fenêtre d’opportunité” pour régler le conflit au Sahara occidental, appelant le Conseil de sécurité à “agir dans l’intérêt du processus de paix”. “Grâce au leadership de l’envoyé personnel et au soutien actif du Conseil de sécurité, nous avons maintenant une réelle fenêtre d’opportunité pour trouver une solution juste, pacifique et durable menant à un véritable processus d’autodétermination au Sahara occidental”, a souligné le Front Polisario.
Rappelons que les discussions début décembre à Genève étaient les premières depuis six ans. Selon plusieurs diplomates, à la différence de précédentes négociations, elles se sont déroulées dans une “très bonne atmosphère”, “un très bon climat”, une “grande cordialité”, “chacun écoutant l’autre”. Des rires ont même parfois fusé lors d’échanges.
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