Nous, descendants d'Africains réduits en esclavage, dont la condition demeure celle d'hommes et de femmes dominés et humiliés, 172 années après la seconde abolition de l'esclavage de 1848..
• Constatant que la première Abolition du 4 février 1794 -que nous devons essentiellement au combat de nos frères haïtiens- fut une condamnation éphémère d'un système inique- puisque dès le 20 mai 1802, Napoléon BONAPARTE rétablit l'esclavage. Il faut par ailleurs souligner que le jeune Etat haïtien qui a pris naissance
le 1er janvier 1804 a été contraint par la France à payer très cher sa libération.
• Constatant que la seconde Abolition du 27 avril 1848, fut une abolition hypocrite,
qui ne constitua en aucun cas une condamnation du système esclavagiste, mais une entente, un arrangement financier entre copains et coquins, entre Etat français et esclavagistes, négociant pied à pied le coût du rachat de chaque tête d'Africain réduit en esclavage.
• Constatant que la Loi dite d'indemnisation des ‘'Colons'' du 30 avril 1849 venant ratifier ces accords est une loi scélérate, en ce qu'elle a octroyé des centaines de millions d'équivalents euros aux bourreaux de nos aïeux, en plus de la création de Banques coloniales , financées par une partie de ces indemnités, telle la Banque des Antilles françaises. Constatant encore que ces mêmes prédateurs conservaient la propriété des terres mises en valeur par la sueur et le sang de nos ancêtres et également les usines où les mêmes allaient continuer à travailler pour eux pour des salaires de misère..
• Constatant que la seconde Abolition de l'Esclavage, ne fit pas de nous des Hommes libres, mais des Affranchis -ce que nous sommes toujours- condition que nul ne peut objectivement contester..
• Constatant que la Loi TAUBIRA du 10 mai 2001, votée à l'unanimité par le Sénat français, et reconnaissant l'Esclavage et la Traite Négrière comme crimes contre l'Humanité, ne fut qu'une nouvelle supercherie des parlementaires français voulant se donner bonne conscience..En effet, la Cour Constitutionnelle française a déclaré ultérieurement et sans état d'âme que cette Loi n'était que mémorielle et n'avait aucune valeur normative, contrairement aux Lois condamnant la SHOA.
• Constatant qu'à ce jour le Code Noir, rédigé par Jean-Baptiste COLBERT et promulgué par LOUIS XIV en mars 1685, n'est toujours pas abrogé...
• Constatant qu'à ce jour, les Békés descendants d'esclavagistes, qui ont bénéficié des indemnisations pour la perte de ce qu'ils considéraient être leur ‘'cheptel'' sont encore plus puissants qu'avant la seconde Abolition de l'Esclavage, à l'instar des Bernard HAYOT et de toute la caste des békés de Guadeloupe et de Martinique..
• Constatant qu'à ce jour nos Pays restent dirigés par un Préfet, représentant l'Etat colonial français, et par une kyrielle de'' blanfwans'' occupant toutes les Directions Administratives, Economiques et Financières, qui nous relèguent au rang de d'exécutants ou de supplétifs.
• Au moment où tous les Etats du Monde, à la lumière du drame planétaire que constitue la pandémie du Coronavirus, semblent reconsidérer leur vision des relations humaines et internationales, il nous apparait fondamental de donner une traduction concrète à cet ultime acte de libération, dès lors que la volonté politique existe. Cette ultime décolonisation, pour laquelle il faudra encore se battre, prendra la forme d'un ACTE POLITIQUE, FORT, HISTORIQUE ET SINGULIER, qui confèrera à nos Peuples la légitime maitrise de leur destin, à travers la reconnexion des valeurs, qui ont fait de nos ancêtres les inventeurs de la civilisation.
Signataires de la présente DECLARATION SOLENNELLE :
MIR Guadeloupe :
MIR Guyane :
MIR Martinique :
C.I.P.N. :
Kolektif Doubout Pou Gwadloup : F.K.N.G. :
CINNA Marigwadloup APAMUMIA Makéba
0690 145373 0694 450164
MALSA Garcin JACQUERAY Jacqueline
0696 919192 0690 863671
MANGO Tony 0667 091026 BROCHANT Nita 0690 445849
Le leadership américain dans la lutte mondiale contre le Covid-19 s'inscrit dans la durée et dans la continuité de jours, de mois, et de décennies d'assistance. Chaque jour, une assistance technique et matérielle américaine supplémentaire arrive dans les hôpitaux et les laboratoires du monde entier. Ces efforts s'appuient eux aussi sur des décennies d'expertise, de générosité et de planification sans égales de la part des États-Unis.
L'aide des États-Unis répond à des motifs altruistes, car nous pensons que c'est la chose à faire. Nous agissons également de la sorte parce que les pandémies ne respectent pas les frontières nationales. Si nous pouvons aider les pays à contenir les épidémies, nous sauverons des vies à l'étranger et aux États-Unis.
C'est cette générosité et ce pragmatisme qui font que les États-Unis ont été l'un des premiers pays à venir en aide au peuple chinois dès que des informations ont fait état d'une autre épidémie à Wuhan. Début janvier, le gouvernement des États-Unis a proposé une assistance technique immédiate au Centre chinois de contrôle des maladies.
Notre réponse va maintenant bien au-delà de cet engagement initial. Depuis le début de l'épidémie de COVID-19, le gouvernement américain a engagé à ce jour une aide de près de 500 millions de dollars. Ce financement permettra d'améliorer l'éducation en matière de santé publique, de protéger les établissements de santé et d'accroître les capacités de laboratoire, de surveillance des maladies et d'intervention rapide dans plus de 60 des pays les plus à risque au monde.
Notre assistance aide les gens dans les circonstances les plus difficiles. Par exemple, le gouvernement américain travaille avec des ONG pour livrer des médicaments, des fournitures médicales et de la nourriture au peuple syrien, y compris dans les zones contrôlées par le régime en place. En Somalie, l'assistance sanitaire et humanitaire d'urgence fournira un soutien et des fournitures en matière de santé afin de renforcer les activités liées à l'eau et à l'assainissement. Nous aidons nos amis de l'Afrique à l'Asie et bien au-delà.
Notre pays reste le plus grand donateur en matière de santé et d'assistance humanitaire pour le développement et le renforcement de capacités à long terme face à des crises récurrentes. Ces fonds ont permis de sauver des vies, de protéger les populations les plus vulnérables aux maladies, de construire des établissements de santé, et de contribuer à la stabilité des communautés et des nations.
L'Amérique finance près de 40 % des programmes mondiaux d'assistance sanitaire, à hauteur de 140 milliards de dollars d'investissements sur les 20 dernières années, soit cinq fois plus que le deuxième bailleur de fonds. Depuis 2009, les contribuables américains ont généreusement financé plus de 100 milliards de dollars d'aide sanitaire et près de 70 milliards de dollars d'aide humanitaire dans le monde.
Cela inclut le Bénin, où nous avons soutenu la lutte contre le paludisme, renforcé les efforts pour améliorer la santé de la mère et de l'enfant, et répondu au besoin de planning familial. La semaine dernière encore, l'Initiative du Président des Etats-Unis contre le Paludisme a fourni deux millions de moustiquaires dans le cadre de la campagne de distribution de moustiquaires menée par le Ministère de la Santé, et elle finance actuellement un programme de pulvérisation intradomiciliaire d'insecticide à effet rémanent dans six communes, ce qui permettra de protéger un million de personnes contre le paludisme.
Dans le cadre de leur contribution annuelle de 25 millions de dollars à l'aide au développement au Bénin, les États-Unis forment des agents de santé communautaires et équipent les établissements de santé afin qu'ils puissent fournir des soins vitaux en première ligne de la maladie. Et l'Agence des Etats-Unis pour le Développement International prête également son expertise au Ministère de la Santé pendant la pandémie du COVID-19, partageant son expérience en matière de logistique de la chaîne d'approvisionnement, de renforcement des systèmes de santé et d'épidémiologie.
Bien sûr, ce n'est pas seulement notre gouvernement qui aide le monde. Les entreprises, les ONG et les organisations confessionnelles luttent contre la pandémie à l'étranger, main dans la main avec leurs homologues. Ici, au Bénin, l'exportateur de ‘'sodabi'' Tambour, une compagnie qui appartient à des Américains, a réorienté sa production vers les gels désinfectants pour les mains destinés au marché local afin de répondre à la demande croissante. Des linguistes d'une université américaine ont collaboré avec une ONG béninoise exclusivement féminine pour produire une vidéo de prévention du COVID-19 en langue fon.
Comme ils l'ont fait à maintes reprises, les États-Unis aident les autres lorsqu'ils en ont besoin.
La pandémie du COVID-19 ne fait pas exception à cette règle. Nous continuerons d'aider les pays à mettre en place des systèmes de soins de santé résilients permettant de prévenir et de détecter les épidémies de maladies infectieuses ainsi que d'y réagir. Tout comme les États-Unis font du monde un lieu plus sain, plus pacifique et plus prospère depuis des générations, ils montreront la voie et vaincront notre ennemi pandémique commun, afin que nous en ressortions tous plus forts.