Un homme a comparu, mardi 13 mai 2025 devant le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou pour des faits d'agression et de vol de moto. Il risque une peine de 60 mois de prison, dont 48 mois ferme.
Identifié comme l'un des présumés malfrats après une agression et vol de moto, un jeune homme se retrouve en prison. Les faits remontent au lundi 21 avril 2025. Un homme revenant de la ville a été attaqué devant son portail par trois individus armés de couteaux et de machettes aux environs de 5 heures 30. Pris par surprise, il a dû céder sa moto à ses agresseurs pour sauver sa vie.
Près d'une heure plus tard, la victime a été contactée par le commissariat du 5ᵉ arrondissement de Cotonou. Deux (2) éléments de police en patrouille venaient d'interpeller un individu suspect au quartier Zongo, dans les environs du Port Sec de Cotonou.
À l'audience, la police est revenue sur les circonstances de l'interpellation. Selon l'agent de police, trois hommes ont été aperçus lors de la patrouille, dont l'un vêtu comme un conducteur de taxi-moto. Sur les lieux, la police a demandé les pièces de leur moto. C'est à ce moment qu'ils ont pris la fuite abandonnant l'engin volé. Après une course-poursuite, l'un des suspects a été interpellé. La moto bien que dépouillée de ses documents, contenait un petit papier permettant d'identifier son propriétaire. C'est ce détail qui a permis à la police de joindre la victime.
Déclarations contradictoires à la barre
À la barre, le prévenu a nié toute implication dans l'agression. Il a déclaré avoir quitté la place de l'Amazone en direction de Godomey. Selon lui, il s'est arrêté pour monnayer un billet de 2000 FCFA afin de payer le conducteur de Zémidjan une fois à destination. Il réfute toute idée de fuite ou de course-poursuite.
Le témoignage de la victime fait état d'un détail troublant : l'un de ses agresseurs portait une chemise blanche et un pantalon rouge. Lors de son passage au commissariat, il n'a pu identifier formellement son visage, mais a décrit la tenue du suspect interpellé. Le prévenu portait effectivement les vêtements décrits.
Estimant que la victime a échappé de peu à la mort pour une simple moto, le ministère public a qualifié les faits de graves. Pour lui, l'accusé nie l'évidence et ne veut pas assumer ses actes. Il a donc requis une peine de 60 mois de prison, dont 48 mois ferme. Le verdict est attendu pour le 10 juin 2025.
A.A.A
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