A kijevi diplomácia vezetője hangsúlyozta, hogy ezért minőségileg új együttműködésre van szükség a NATO és Ukrajna között a Fekete-tengeren.
Kuleba arra reagált, hogy az orosz védelmi minisztérium közlése alapján egy orosz őrhajó figyelmeztető lövéseket adott le egy brit romboló felé a Fekete-tengeren, az Oroszország által 2014-ben Ukrajnától önkényesen elcsatolt Krím félsziget partjai közelében. Az orosz fél szerint a brit romboló megsértette Oroszország határait. Egy SzU-24M típusú repülőgép később figyelmeztető bombavetést is végrehajtott a romboló útvonalán, amely ezt követően elhagyta Oroszország területi vizeit – közölte az orosz védelmi tárca.
Az Ukrajinszka Pravda hírportál hozzáfűzte, hogy a “HMS Defender” elnevezésű brit romboló Ukrajna, Nagy-Britannia és az Egyesült Államok különleges erőinek egy közös tengeri hadgyakorlatában vett részt. A jövő héten kezdődik a “Sea Breeze-2021” elnevezésű ukrán-amerikai hadgyakorlat a Fekete-tengeren, amelyen idén rekordszámú, 32 ország vesz részt mintegy ötezer katonával, 32 hadihajóval és 40 repülőgéppel. Az Egyesült Államok haditengerészetének hatodik flottája kedden erősítette meg hivatalosan, hogy részt vesz a hadgyakorlaton. Szerdán Oroszország washingtoni nagykövetsége a Twitteren arra szólította fel az Egyesült Államokat, hogy mondjon le idén a “Sea Breeze” hadgyakorlatról, mert az még inkább fokozza Kijev “militarista érzelmeit”.
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The Pentagon launched Artificial Intelligence (AI) and Data Acceleration (ADA) initiative, goal of which is to rapidly advance data and AI dependent concepts, like joint all-domain command and control. Speaking virtually to the opening of the Defense Department’s Artificial Intelligence Symposium and Tech Exchange, Deputy Defense Secretary Kathleen H. Hicks said DOD’s operators must come to trust the outputs of AI systems; its commanders must come to trust the legal, ethical and moral foundations of explainable AI; and the American people must come to trust the values DOD has integrated into each of its applications.
Northrop Grumman has successfully flight demonstrated its new Terracotta sensor. The sensor is a digital open mission systems (OMS)-compliant wideband active electronically scanned array (AESA). Terracotta’s nearly 200 wideband digital channels can be molded cooperatively or segmented for unique purposes, including electronic warfare, airborne early warning radar, active and passive sensing, and communications. This most recent flight verified Terracotta’s ability to simultaneously perform active and passive radio frequency capabilities. The flight test was a follow-on to successful ground and flight demonstrations of Terracotta conducted last fall.
Middle East & AfricaNordic Monitor has obtained and published a technical agreement document between Qatar and Turkey. While the agreement is to permit Qatar to send up to 36 military aircraft and not more than 250 personnel to Turkey for training. The agreement also allows Qatar to transport Turkish military equipment, material, dangerous goods, ammunition, personnel or humanitarian aid materials inside and outside of Turkey. Under point 10, “in case of a support requirement of (Turkey), (Qatar) is to avail of its other type of aircraft in (Qatar’s) inventory for transportation of (Turkey’s) military equipment, material, dangerous goods, ammunition, personnel or humanitarian aid materials, if it is deemed suitable by competent authority of Qatar.”
EuropeBoeing won a $580.6 million delivery order for 14 Chinook H-47 extended range rotary wing aircraft that satisfy the United Kingdom’s requirement for heavy assault, rotary wing aircraft. This modification exercises an option that was awarded on an existing delivery order. Foreign Military Sales funding from the United Kingdom in the amount of $580.6 is being obligated at the time of award. The United Kingdom will be the first international operator of a Block II Chinook. Deliveries are scheduled to start in 2026. The Block II variant was officially launched in 2017. Block II Chinook improvements are applicable to “regular” CH-47Fs, and Boeing began flying a Block II CH-47F trials aircraft on March 28, 2019, albeit initially lacking the new rotors. Work will take place in Pennsylvania. Expected completion will be by July 2026.
Damen Naval and German ship classification society DNV, signed a contract for the comprehensive classification and verification of the new F126 frigates that a Damen-led team is building for the German Navy. Following the signing of the contract on June 7 at the DNV Maritime headquarters at its German office, DNV will carry out extensive work and conduct in-depth ship verifications and surveys in Hamburg, Wolgast and Kiel throughout the duration of the project.
Asia-PacificMalaysia published the tender for the supply of eighteen Fighter Lead In Trainer-Light Combat Aircraft for the Royal Malaysian Air Force on June 22. Closing date for the tender is September 22. Currently, the tender website is offline.
Today’s VideoWatch: Here Comes the New MH-47G Chinook Helicopter
Dans la plupart des communautés au Bénin, que d'épreuves attendent les femmes qui viennent de perdre leur conjoint. En milieu Baatonu, tant d'exigences entourent la pratique du veuvage à laquelle elles sont également soumises. Au nom de la tradition, tout ce passe dans un silence complice.
Peuple du nord-est du Bénin, les Baatonu restent accrochés au respect de leurs traditions. C'est le cas avec le veuvage. Malgré l'invasion de l'islam, du christianisme et des religions révélées, ils ont permis aux rituels liés à cette pratique, de ne pas perdre leur importance. L'objectif est d'amener la conjointe d'un Baatonu décédé, à vaincre sa douleur ou surmonter sa souffrance. Au détour de diverses épreuves, il s'agit de la libérer des obligations contractuelles envers lui.
Tout un cérémonial autour
Selon la tradition Baatonu, avant de subir les rites du veuvage, il faut que ce soit l'homme qui l'ait marié et doté, alors qu'elle était encore une jeune fille. Dans le cas contraire, elle ne peut être considérée comme sa veuve, quel que soit le nombre d'enfants qu'ils ont eu.
En effet, aussitôt après le décès d'un Baatonu, la femme avec laquelle il s'est marié et a créé son foyer, est entouré par les vieilles femmes de la famille. Avant de lui retirer tout ce qu'elle porte comme bijoux, elles vont l'isoler quelque part.
Installée sur une natte, elle garde ses pieds allongés jusqu'à l'enterrement. « La nuit tombée, on va la chercher pour venir rester, en compagnie des vieilles femmes ou des femmes de sa génération, dans une chambre aménagée pour la circonstance », explique le journaliste à la retraite, Jacques Bagoudou.
Le visage voilé et un pagne traditionnel ceint au niveau de la poitrine, elle est d'abord conduite sur la tombe de son défunt époux, avant de rentrer dans la chambre pour le veuvage. Elle la touche simplement et y passe quelques instants.
Pour accéder à la chambre, c'est en reculant qu'elle le fera. D'ailleurs, interdiction lui est faite, d'en sortir seule. Elle y reste assise toute la journée sur une natte. C'est pour y passer aussi ses nuits. Même pour aller se soulager, elle doit se faire accompagner par les vieilles.
A l'entrée de la chambre de son conjoint, il y a un coussin de paille sur lequel est posée une petite jarre remplie d'eau et de feuilles de karité et de néré. C'est pour permettre aux visiteurs du monde auquel appartient désormais son conjoint, d'étancher leur soif.
Il y a un couteau traditionnel qu'elle tient dans tous ses déplacements. Selon le vieux Jacques Bagoudou, il lui permet de se défendre contre certains esprits mauvais qui accompagne son mari et qui voudront s'en prendre à elle. Dans sa main gauche, fait-il remarquer, la veuve tient en plus du couteau, une petite calebasse peinte en rouge et dans laquelle, se trouvent 3 morceaux de tiges rassemblés et dont les bouts sont attachés avec des fils blancs et noirs.
A l'arrivée des visiteurs, elle doit se mettre à pleurer et se lamenter, sans pour autant chercher à les dévisager. Ces derniers louent son courage, en lui lançant « Katoukabou ».
Des morceaux spécifiques prélevés sur l'animal abattu au cours des obsèques sont réservés pour ses repas dont la préparation est confiée à une vieille appelée Yon yankuru. Cette dernière étant appelée à diriger toute la cérémonie de veuvage, ce n'est pas la première venue qui s'occupe de ses propres repas. « En les préparant, celle sur qui le choix s'est porté ne doit pas adresser la parole ou répondre à qui que ce soit », explique Jacques Bagoudou. Le Yon yankuru a également l'obligation de ne pas manger seule. Elle partage son repas avec une autre personne de sa génération susceptible de la remplacer. Cette dernière a comme mission, d'empêcher les mouches de s'y poser. Le cérémonial va durer au moins une semaine. A partir du 8e jour, la veuve quitte le domicile conjugal pour une période de 4 mois. C'est pour rejoindre sa famille ou un de ses proches.
L'instituteur à la retraite, Idrissou Bio Abdoulaye, estime que ces 4 mois ne sont pas le fait du hasard. Selon lui, c'est le temps qu'il faudra pour qu'une éventuelle grossesse, si le défunt en était l'auteur, apparaisse au grand jour. Un avis que ne partage pas Jacques Bagoudou. « Si c'est le cas, pourquoi impose-t-on également les 4 mois à celles qui ne peuvent plus procréer », demande-t-il. Chez les Baatonu, soutient-il, le chiffre 4 est attribué aux femmes et le 3, aux hommes. « Lorsque c'est la femme qui décède, son conjoint observe 3 mois de veuvage », insistera le septuagénaire.
A la fin des 4 mois, elle se fera raser. C'est pour abandonner ensuite son pagne et son voile afin de renouer avec son habillement habituel. Quel que soit son âge, elle est alors libérée de tout engagement et peut retourner chez elle. Mais avant, elle ira remercier ceux qui l'ont assisté aux cours des obsèques.
Autant de réalités
La femme ne sera tout à fait pas soumise à ces mêmes pratiques, si l'homme a divorcé avec elle, après l'avoir épousé à son jeune âge. Si elle n'est pas éloignée des lieux, elle abandonne son nouveau foyer pour se présenter à la famille de son ex époux décédé. Mais encore faudrait-il qu'il n'y ait pas à la base du divorce, des problèmes d'indignité notoire ou de mauvaise conduite dans son ancien foyer conjugal. Si c'est le cas, elle ne sera pas autorisée à effectuer le veuvage.
Avant de rentrer dans la chambre de veuvage, il lui est demandé de jeter un œuf de poule d'une extrémité à l'autre de la tombe. Celui avec qui elle s'est entre temps remariée, ne doit pas l'en empêcher. Sous peine de compromettre sa vie, il s'abstiendra de chercher à la rencontrer au cours de la période.
Il y a aussi le cas de la femme qui n'a pas été mariée à son jeune âge. Elle était divorcée ou déjà veuve. Son veuvage, informe Jacques Bagoudou, est particulier. Elle peut porter son foulard et ne sera pas soumis aux autres rites. L'obligation ne lui est pas faite d'observer les 4 mois de veuvage.
En réalité, chez les Batonou, ce n'est qu'une seule fois dans sa vie que la femme subit les rites du veuvage. L'homme n'en est pas pour autant épargner. Il observe aussi les pratiques de veuvage qui le préparent à une nouvelle vie, sans sa compagne disparue.
Généralement, explique le sociologue Chamsdine Orou Goura, les plus concernées sont les femmes. « Nous sommes dans une société au sein de laquelle on pense que c'est la femme qui doit se soumettre. C'est elle qui est appelée à rejoindre son conjoint. On estime qu'elle n'ignore pas souvent la cause de son décès », poursuit-il.
Par ailleurs, rapporte le sociologue, il y a des hommes qui, de leur vivant, demandent à leurs conjointes de ne pas observer le veuvage à leur décès. « En dehors de la gestion de l'héritage qu'ils laissent, les dernières volontés d'un défunt ne peuvent reléguer la tradition au second plan », fait-il constater.
Autant de réalités qui, au-delà de la tradition, en ajoutent à la solennité du veuvage dans l'aire culturelle Baatonu. Ce qui n'empêche pas que dans la rue, chacun se fasse son opinion par rapport à la pratique.
Quoiqu'étant en plein 21e siècle, reconnaîtra Claude Yarou, nous ne devrons pas rejeter notre tradition. « Craignant des représailles pour leur vie, les femmes s'y soumettent. Elles sont obligées d'adopter un profil bas. Mais à leur place, je ne me laisserai pas faire », indiquera à sa suite, Anicette Orou Kouma. Selon elle, ces pratiques sont rétrogrades et constituent une nouvelle forme d'esclavage. « Doit-on torturer, sous prétexte qu'on la protège des mauvais sorts, celle avec qui le disparu a partagé une partie de sa vie ? », s'interroge cette étudiante à l'Université de Parakou. Abondant dans le même sens, Albertine Sossoumihin estime que le veuvage est un acte déshumanisant qui éprouve davantage la femme éplorée.
En réalité, chez les Baatonu, le veuvage affine le sens de la solidarité familial. Sans conséquence pour la personne qui l'observe, il lui permet de se refaire ou non, une nouvelle vie conjugale, tout en gardant les relations avec sa belle-famille. Que la communauté internationale se mobilise de plus en plus aujourd'hui, pour lutter contre toutes les formes de discriminations faites aux femmes, le risque de voir sa pratique disparaître, devient malheureusement élevé.
Nem sokkal a londoni cáfolat előtt az orosz védelmi minisztérium közölte, hogy egy orosz őrhajó két figyelmeztető lövést adott le a HMS Defender nevű brit romboló felé, miután a brit királyi haditengerészet hajója három kilométerre behatolt az orosz területi vizekre a Fekete-tenger északnyugati térségében. A moszkvai bejelentés szerint a műveletben egy Szu-24M típusú orosz katonai repülőgép is részt vett, amely ugyancsak figyelmeztetésként négy bombát vetett a tengerbe a HMS Defender nyomvonalában.
A londoni védelmi minisztérium sajtóosztálya szerda délutáni reagálásában közölte ugyanakkor, hogy a HMS Defenderre senki nem adott le figyelmeztető lövést, a brit romboló folytatja “az ártatlan célú áthaladást az ukrajnai területi vizeken” a nemzetközi jognak megfelelően. A tárca közleménye szerint a brit fél úgy tudja, hogy az oroszok tüzérségi gyakorlatot tartottak a Fekete-tengeren, és erre előzetesen fel is hívták a hajózó közösség figyelmét.
A brit védelmi minisztérium a kommüniké végén megismétli, hogy a HMS Defender felé senki nem adott le figyelmeztető lövést. A közlemény megfogalmazása szerint a tárca nem tudja azonosítani azokat az állításokat sem, hogy a brit hadihajó nyomvonalában bombákat dobtak volna le.
Ben Wallace brit védelmi miniszter személyes nyilatkozatban is cáfolta az incidensről szóló beszámolókat. Wallace a tárca Twitter-oldalán ismertetett közleményében leszögezte: a HMS Defender rutinjellegű áthaladást hajtott végre Odesszából Georgia felé a Fekete-tengeren. A miniszter szerint a brit hadihajó – ahogy ezen az útvonalon ez szokás – nemzetközileg elismert forgalomelkülönítő folyosón haladt, és ezt a tengeri folyosót brit idő szerint délelőtt háromnegyed tízkor biztonsággal el is hagyta.
Áthaladása idején a HMS Defendert szintén rutinjellegű módon orosz hajók kísérték, és az orosz fél tudatta a brit hajóval, hogy tágabb környezetében kiképzési célú gyakorlat folyik – áll a brit védelmi miniszter nyilatkozatában. A londoni védelmi tárca szerdai ismertetése szerint Odesszában a HMS Defender fedélzetén írták alá brit és ukrán illetékesek azt a memorandumot, amely az ukrajnai haditengerészet képességnövelését célzó, tavaly októberben kötött kétoldalú egyezmény végrehajtásáról intézkedik.
A brit védelmi minisztérium tájékoztatása szerint az egyezmény egyebek mellett rakétaeladásokról, a majdani új és a már szolgálatba állított ukrajnai haditengerészeti járőrözési és légi eszközrendszerek integrálásáról, valamint nyolc, rakétákkal felszerelt gyorshadihajó közös gyártásáról szól. Szerepel a megállapodásban egy új ukrán haditengerészeti támaszpont kiépítése a Fekete-tengeren – ez lesz az ukrán haditengerészet elsődleges flottatámaszpontja -, valamint egy új támaszpont létesítése az Azovi-tengeren is. A szerződés alapján a Babcock International nevű brit védelmi ipari vállalatcsoport részt vesz a korszerű ukrán fregattkapacitás létrehozását célzó programban is, emellett a brit kormány elad Ukrajnának két felújított hajót, amelyek tengeri aknák felkutatására és megsemmisítésére alkalmasak.
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