Les agréments pour l’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs font toujours défaut. Le blocage que connait le dossier de l’importation de voitures neuves risque de perdurer encore.
Le ministre de l’Industrie Ahmed Zeghdar a annoncé jeudi dernier qu’aucun agrément pour l’importation des voitures n’a été retenu jusqu’à présent. La commission technique chargée d’examiner les demandes d’agrément a émis moult réserves selon lui.
« La commission technique chargée d’examiner les demandes d’agrément pour l’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs a étudié jusqu’à présent 27 dossiers sur 66 déposés par les opérateurs économiques », a-t-il fait savoir lors d’une plénière de l’APN.
Ces demandes déposées portent sur l’importation de véhicules touristiques et utilitaires, camions, tracteurs, autocars et camionnettes, engins roulants, tracteurs agricoles et motocycles. Cependant, annonce encore le même intervenant, « aucun agrément n’a été délivré pour diverses réserves émises par la commission ».
Dans ce sens, le premier responsable du secteur industriel a fait savoir que parmi les dossiers étudiés, huit ont fait l’objet de réserves notifiées aux opérateurs. Ainsi, l’examen de ces dossiers est reporté jusqu’à obtention des informations complémentaires demandées.
Les raisons derrière les réservesPour ce qui est des réserves émises par la commission technique, le ministre explique qu’elles portent majoritairement sur les infrastructures nécessaires pour l’exercice de cette activité, dont les showrooms et les dépôts, notamment en ce qui concerne sa nature juridique.
À ce propos, il affirme « qu’il est inconcevable d’octroyer un agrément pour l’exercice de cette activité sur une terre agricole ». Autre raison, il évoque la « grande rentabilité de ce créneau » qui a « suscité intérêt des opérateurs économique venus déposer leurs demandes pour pouvoir accéder en premier à ce marché ».
Selon lui, « la précipitation dans le dépôt des dossiers s’est toutefois négativement impactée notamment sur le respect du cahier des charges ». En fin, il souligne que « les agréments seront accordés seulement avec un avis favorable de la commission technique ».
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Les personnes impliquées dans l'affaire 780Kg de cocaïne séjournent désormais en prison. La Commission d'instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a décidé de les placer en détention provisoire en attendant leur procès.
Après quelques jours de garde à vue, l'homme d'affaires libanais à qui appartiendrait la boutique dans laquelle le produit prohibé a été découvert, le gardien et une autre personne ont été transférés en prison dans la nuit du vendredi 05 au samedi 06 novembre 2021. Ils ont été reconnus coupables de « trafic international de drogue à haut risque et blanchiment de capitaux » par le parquet spécial de la CRIET.
F. A. A.
Le contrat d’approvisionnement de l’Espagne et du Portugal en gaz via le GME transitant par le Marco a pris fin le 31 octobre dernier. La décision de l’Algérie de ne plus renouvelle ce contrat a suscité des inquiétudes auprès du parlement européen. De son côté, l’Algérie ne cesse de rassurer.
Par le biais du président de la délégation du Parlement européen pour les relations avec les pays du Maghreb, Andrea Cozzolino, l’Union européenne s’est dite « préoccupé » par cette situation.
En effet, « l’annonce par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, de la suspension des relations commerciales entre la société nationale Sonatrach et l’ONEE ainsi que le non-renouvellement de l’accord d’approvisionnement en gaz, est une source de grave préoccupation », avait indiqué Andrea Cozzolino.
Dans sa lettre, le chef de la délégation du Parlement européen a indiqué que « cet accord d’approvisionnement concerne directement, non seulement le Maroc, mais aussi l’Union européenne ».
L’Algérie répond et rassureDe son côté, l’Algérie ne cesse de rassurer, en premier lieu, l’Espagne, puis le parlement européen. Vers la fin de la semaine dernière, l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles et chef de mission auprès de l’Union européenne (UE), Mohammed Haneche, a répondu à Andrea Cozzolino.
Dans sa réponse, l’ambassadeur algérien a tenu à rappeler que « l’accord portant construction et exploitation du gazoduc Maghreb-Europe a été signé pour une durée normale de 25 ans expirant le 31 octobre 2021 ».
Dans le même sillage, il explique que le renouvellement de l’accord sur l’exploitation du gazoduc nécessitait l’ouverture de nouvelles négociations depuis une année. Chose ignorée par le Marco, selon lui.
« Si l’Algérie et l’Espagne ont émis le vœu de négocier cette possibilité, le Maroc n’a donné aucune indication claire de sa volonté de renouveler cet accord jusqu’à la mi-août 2021, amenant ainsi l’Algérie à envisager une solution alternative pour maintenir ses engagements contractuels avec l’Espagne », a-t-il souligné.
Par conséquent, le chef de mission auprès de l’UE estime qu’il est donc « injuste et inapproprié de rejeter de manière péremptoire la responsabilité au non-renouvellement de l’accord sur le gazoduc sur l’Algérie ». Il a également réitéré que l’Algérie entendait assumer totalement ses engagements.
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La société MYAH Tipaza vient d’annoncer un nouveau programme de distribution de l’eau potable, qui touchera certaines communes des wilayas d’Alger et de Tipaza. Il s’agit en effet de l’interruption totale de la station de Dessalement d’Eau de Mer de Fouka, en raison des travaux de réparation.
Cette interruption prendra effet à compter de ce lundi 8 novembre et expirera jeudi prochain 11 novembre. C’est ce qu’a annoncé MYAH Tipaza via un communiqué publié sur sa page Facebook. D’après la même source, cela va entrainer un déficit hydrique estimé à 120000 mètres cube/jours.
Par conséquent, certaines communes des wilayas d’Alger et de Tipaza connaîtront des perturbations dans la distribution de l’eau potable, durant la période des travaux de réparation.
À cet effet, la Société des Eaux et de l’Assainissement d’Alger (SEAAL) effectuera quelques changements dans les programmes de distribution de l’eau afin de limiter les effets de cette interruption.
Les communes concernéesConcernant la wilaya d’Alger, les changements de programme de distribution toucheront les communes de Zeralda, Staoueli, Ain Benian, Khraicia, Mahelma, Souidania (partiellement), Chéraga (partiellement), El Hammamet (partiellement), Birtouta (partiellement), Saoula, Douera (partiellement) et la nouvelle ville de Sidi Abdellah.
Il convient de préciser en outre que le retour à la normale des opérations d’approvisionnement se fera progressivement à partir du 11 novembre 2021, à 8h du matin. SEAAL n’a pas manqué cependant à s’excuser auprès de sa clientèle.
Enfin, pour la wilaya de Tipaza, l’interruption de la station de Dessalement d’Eau va causer une perturbation et des irrégularités dans les opérations de distribution, durant 36 à 48 h, et ce, au niveau de toutes les communes.
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(B2) Gagner la guerre avant la guerre. C’est ainsi que le nouveau chef d’état-major français résume sa vision stratégique.
(crédit : DICOD/EMA)Un outil militaire primordial
Dans une Europe qui semble souvent hésiter à utiliser l’outil militaire, celui a fait ses armes dans la Légion étrangère, de Djibouti au CPCO, l’affirme haut et fort : « la force militaire est l’un des éléments indispensables de la politique de puissance et d’influence internationale de la France ». Une France qui doit « assumer son statut de puissance d’équilibre ».
La compétition se durcit
Face au « durcissement de la compétition entre grandes puissances, au réarmement et la désinhibition de certaines puissances régionales », les armées doivent « faire preuve de la plus grande agilité » Elles doivent « embrasser les changements contre lesquels on ne peut agir, et saisir toutes les opportunités pour défendre les intérêts stratégiques de la France et de l’Europe ».
Une agilité intellectuelle
Cette agilité intellectuelle doit d’abord être « intellectuelle ». Elle doit « irriguer l’ensemble de la chaîne de commandement » comme tous les secteurs : les opérations, le soutien, la préparation opérationnelle, le développement capacitaire. « Des états-majors au terrain, il faut promouvoir un état d’esprit qui permette de gagner la bataille des idées, d’anticiper davantage, d’être encore plus réactifs et d’imposer le rythme des initiatives. »
Une organisation pour faire face à la structure stratégique
Les armées doivent être « organisées pour faire face à la surprise stratégique, résilientes au-delà des seules postures permanentes de dissuasion nucléaire, de sûreté et de protection ». Elles doivent être ainsi « aptes en permanence à s’engager pour répondre à toute situation qui menacerait la France et ses intérêts ». Du niveau infra-conflictuel — qui est le plus courant — jusque « si nécessaire dans un affrontement de haute intensité ».
Une palette d’intervention infra-conflit
Le chef des armées doit être en capacité de « proposer au président de la République une très large palette d’options militaires » insiste le général cinq étoiles. On doit pouvoir « combiner des effets maîtrisés dans tous les milieux et champs de confrontation, avec une attention particulière pour l’action dans les milieux exo-atmosphérique et cyber et dans le champ informationnel ». L’objectif reste le même : dissuader l’adversaire, « infléchir [sa] détermination en imposant des rapports de force favorables ». En trois mots : « gagner la guerre avant la guerre ».
(Nicolas Gros-Verheyde)
Télécharger la vision stratégique FR / ENG
Lire : Les compétiteurs deviennent plus agressifs. Il faut être plus stratégique. Les sept réflexions du général Burkhard (CEMA) – article ouvert ces jours-ci
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Mort du chauffeur d'un véhicule dans un accident de la circulation, vendredi 05 novembre 2021, à Cotonou. L'accident a eu lieu à Vèdoko sur l'axe carrefour Toyota - Stade l'Amitié.
Selon plusieurs sources, le chauffeur du véhicule Peugeot 404 pick-up bâché chargé d'ananas était en arrêt après une panne. Un véhicule roulant à vive allure a percuté le chauffeur alors qu'il posait les panneaux de signalisation. La victime est décédée sous le choc. Après les constatations d'usage, son corps a été déposé à la morgue.
A.A.A
Deux individus ont été interpellés, vendredi 5 novembre 2021, à Lalo, département du Couffo.
A la suite d'une opération menée dans la nuit du jeudi 4 au samedi 5 novembre 2021, les agents du commissariat de Lalo ont appréhendés deux individus qui se déplaçaient à moto. Les deux étaient en possession d'un sac de riz de 5kg contenant une mâchoire humaine avec 16 dents, un lot d'amulettes et de gris-gris.
Les deux individus ont été embarqués au commissariat. Lors de leur interrogatoire, l'un des individus confie que le crâne humain lui a été remis par son père depuis 2012. Mais la mâchoire retrouvée en leur possession est maculée de sang.
Poursuivis pour trafic d'organes et d'ossements humains, les deux individus ont été placés en détention au commissariat de Lalo centre.
Les deux prévenus ont nom Daniel Kago et Laurent Kohoungo. Ils roulaient sur une motocyclette de marque Sanili immatriculée 2H 18 23 RB au moment de leur interpellation.
La police a ouvert des enquêtes complémentaires.
M. M.
L'Institut Africain des Sciences Mathématiques (AIMS) a ouvert les candidatures relatives à la quatrième promotion de son Master Africain en Intelligence Artificielle (AMMI), un programme intensif d'à peu près un an qui offre aux jeunes Africains brillants une formation de qualité dans le domaine de l'apprentissage automatique et ses applications.
« Les précédentes cohortes de l'AMMI ont reçu une formation intensive, en Intelligence Artificielle et en apprentissage automatique, susceptible de les amener à réfléchir à de nouvelles méthodes de résolution des problèmes locaux et mondiaux. Ces cohortes ont mis en valeur le potentiel de la recherche fondamentale sur l'Intelligence Artificielle et l'apprentissage automatique et travaillent à enrichir l'écosystème de l'Intelligence Artificielle sur le continent Africain. Nous sommes impatients d'accepter de nouvelles candidatures pour le programme », a déclaré le professeur Moustapha Cissé, directeur du programme AMMI à l'AIMS et Responsable du Laboratoire Intelligence Artificielle de Google au Ghana.
La nouvelle promotion de l'AMMI, soutenue par Facebook et Google, est basée sur le campus de l'AIMS Sénégal à Mbour et commencera les cours en janvier 2022. Après le programme intensif d'environ un an, les diplômés sont encouragés à poursuivre des études de doctorat ou à rejoindre les meilleurs laboratoires de Recherche et Développement industriels et publics, en Afrique et au-delà. Le programme AMMI est dispensé en anglais.
Pour postuler, les étudiants doivent être titulaires d'une licence en mathématiques ou d'un diplôme équivalent, s'intéresser à l'intelligence artificielle et à l'apprentissage automatique ou avoir des connaissances dans ces domaines, posséder des qualités de leadership et adopter une attitude panafricaine.
Veuillez consulter aimsammi.org pour de plus amples informations et soumettez votre candidature avant la date limite.
A propos de AIMS
Fondé en 2003, l'Institut africain des sciences mathématiques (AIMS) est un réseau panafricain de centres d'excellence destiné à promouvoir la formation postuniversitaire, la recherche et l'engagement public dans le domaine des sciences mathématiques. Le réseau AIMS compte cinq centres d'excellence qui proposent un master en sciences mathématiques, incluant une option coopérative en rapport direct avec l'industrie dans trois centres. Actuellement, le réseau compte plus de 2 400 anciens étudiants originaires de 43 pays africains. Le réseau comprend également des centres et des programmes de recherche avec 90 chercheurs, dont six chaires de recherche prestigieuses à travers le réseau AIMS.
A propos de AMMI
En septembre 2018, l'AIMS a lancé le master africain en intelligence artificielle sur son campus au Rwanda. En partenariat avec Facebook et Google, l'objectif de l'AMMI est d'apporter le meilleur de l'éducation en intelligence artificielle en Afrique, et de permettre aux étudiants de l'AMMI d'interagir avec des conférenciers de classe mondiale afin d'accroître leurs compétences techniques pour répondre aux besoins actuels et futurs de l'Afrique et du monde entier.