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La lutte contre le changement climatique est un combat de longue haleine, qui nécessite des connaissances et des compétences solides. Pour mieux affronter le phénomène, le ministère en charge de l'environnement travaille au renforcement des capacités de ses agents. C'est ainsi que du 8 au 10 octobre 2024, 30 d'entre eux bénéficieront d'une session de formation entrant dans le cadre du plan de formation des agents du Ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement (MEEA) sur le thème : « Introduction du changement climatique et principes fondamentaux REDD+ ».
Au Burkina Faso, le MEEA a fait de la lutte contre le changement climatique son cheval de bataille. En plus des actions concrètes réalisées sur le terrain, l'institution œuvre au renforcement des capacités de ses agents. « Dans les pays de l'Afrique, au sud du Sahara et en particulier au Burkina Faso, les impacts du changement climatique menacent les systèmes naturels, les sociétés humaines et les économies. Cela perturbe les habitats naturels et entraîne la disparition de nombreuses espèces végétales et animales. Ces pays sont particulièrement vulnérables, car leurs économies fondées sur l'exploitation des ressources naturelles locales sont fortement sensibles au climat », a rappelé le directeur de cabinet du MEEA, Ousmane Bawar, représentant le ministre Roger Barro.
« Le changement climatique est l'une des questions les plus urgentes auxquelles le monde est confronté », Roger Barro par la voix de Ousmane BawarLa REDD+ dont il est question au cours de ces trois jours de formation, désigne un mécanisme institué par la convention cadre des Nations-unies pour permettre aux Etats de réduire l'émission des gaz à effet de serre. C'est un projet constitué de quatre composantes à savoir : la gestion décentralisée des ressources naturelles ; le renforcement institutionnel pour une gestion intégrée des paysages, la gestion des risques environnementaux et sociaux et la mobilisation de la finance climatique ; l'entrepreneuriat et le développement durable des chaînes de valeur ; la coordination du projet et suivi-évaluation, dont la mise en œuvre permettra de renforcer la gestion durable des paysages et améliorer la génération de revenus dans les zones forestières ciblées au Burkina Faso.
Une vue des agents qui prennent part à cette formation de trois jours au MEEA« Dans le cadre de la mise en œuvre de la sous-composante 2-1 intitulée "Harmonisation intersectorielle, coordination et renforcement de capacités pour une gestion intégrée des paysages" un plan de formation a été élaboré, et son implémentation doit contribuer à l'atteinte de l'indicateur de résultats "IR 2.1. taux d'amélioration de la compétence du personnel du ministère", ayant bénéficié des formations du projet. Ce nouveau référentiel de développement des compétences qui se donne pour objectif d'accroître les compétences managériales et opérationnelles des ressources humaines du MEEA sur la période de 2024-2026, comprend comme actions à réaliser, des formations de courtes durées », a laissé entendre Joséphine Simporé, directrice des ressources humaines du MEEA.
« Le personnel a besoin de remise à niveau parce que les connaissances évoluent », Joséphine SimporéAu total, 1 588 agents seront formés sur plusieurs thématiques. On compte parmi eux trois thèses, huit masters, 20 certificats et 49 sessions de formation continues. « Pour les masters et les thèses, les recrutements ont déjà été faits. Ils doivent s'inscrire pour compter de l'année 2024. Pour ce qui est de la formation en continue, la première session commence aujourd'hui, 8 octobre 2024 », a détaillé Joséphine Simporé. Et selon Eric Bayala, « la formation permettra plus spécifiquement aux agents d'accroître leurs connaissances sur le processus REDD ; faciliter la prise en compte des objectifs de la REDD+ dans la planification du développement local ; améliorer la mise en œuvre du processus REDD+ au niveau national : recueillir les recommandations des agents pour renforcer la synergie d'actions dans la mise en œuvre du processus REDD+ ».
« L'approche pour l'opérationnalisation la REDD+, les efforts à fournir etc. sont entre autres ce qu'on développera », Eric BayalaErwan Compaoré
Lefaso.net
Faisant suite à la déclaration fin septembre 2024 du ministre de la sécurité sur une énième tentative de coup d'Etat au Burkina Faso, la Coalition d'assaut patriotique nous a fait parvenir la déclaration ci-après. Une déclaration dans laquelle elle appelle au respect de la mémoire de ceux tombés pour la patrie.
DECLARATION SUITE AU COUP D'ETAT MANQUE
Peuple du Burkina Faso,
Hommes et femmes épris de paix
et fortement engagés avec les plus Hautes Autorités du pays pour une libération totale de notre pays de tout asservissement,
Citoyens du Burkina,
A tous ceux qui sont témoins de tous les efforts faits jusque-là par nos gouvernants pour ramener l'insécurité dans notre pays à sa portion la plus congrue en seulement deux ans ;
Convenez avec nous que le pouvoir de la transition a redonné un statut de respectabilité à notre pays partout en Afrique,
En sorte que notre cher pays impose le respect face aux autres pays prédateurs vis-à-vis de lui et en Afrique.
Très chers frères et sœurs,
Même si notre chère patrie le Burkina Faso a de l'estime aujourd'hui venant de tous les africains opprimés partout sur le continent africain et dans le monde entier, force est de constater avec regret que notre cher Faso semble encore ne pas avoir fini avec, des attitudes malheureuses et incompréhensibles de certains de ses propres fils, malgré les efforts inlassables de nos autorités de la transition.
Ces fils qui rament à contre-courant de la volonté largement et clairement exprimée par la grande majorité de la population en général et de la jeunesse en particulier. Cette jeunesse qui est la rupture d'avec la gouvernance classique faite de prédation, d'asservissement des populations et de confiscation de l'avenir de la jeunesse. Cette politique ancienne étant dominée par la volonté permanente de puissance des uns pour dominer éternellement les autres sur les mêmes terres des mêmes ancêtres.
Peuple libre du Burkina Faso,
Très chers compatriotes,
Les récents événements liés à l'avortement d'un nième coup d'État nous exaspèrent tous, mais, loin de nous casser le moral, au contraire nous galvanise davantage dans la veille et la lutte, parce que cela est la preuve que nous avons emprunté le plus dur chemin. Ce chemin fort heureusement est le bon, parce que nous savons et saurons toujours le dégager et le déblayer pour le rendre meilleur au cours de notre marche que nous voulons et que nous aurons victorieuse dans un futur très proche.
Très chers Compatriotes,
Peuple digne et courageux,
Notre Ditanyè ne nous le rappelle-t-il pas chaque fois que nous l'entonnons ? « La rapacité venue de loin les asservir, il y a cent ans » nous montre encore à suffisance que nous avons des efforts supplémentaires à faire sur le plan de l'éducation saine et de l'humanisation « positive » pour tout notre Peuple.
Chers frères et sœurs,
Œuvrons dans ce sens pour qu'à l'avenir aucun Burkinabé ne puisse penser perpétrer encore ce qui est arrivé récemment à Barsolhogo et anciennement dans d'autres localités.
Compatriotes Burkinabè,
Chers frères et sœurs,
Comment donc comprendre que nous puissions orchestrer la destruction des nôtres et nous en réjouir juste pour des velléités du pouvoir et des privilèges ?
Comment ne pouvons nous pas nous accorder de faire les pompiers solidaires quand la maison commune brule ?
Peuple du Burkina Faso,
Camarades de lutte,
Cette lutte de souveraineté est une lutte digne qui sera faite d'épreuves non des moindres,
Soyons persévérants, courageux et solidaires de nos autorités.
C'est pourquoi, la Coalition d'Assaut Patriotique voudrait saisir l'occasion pour encourager nos autorités de la transition à la persévérance et surtout à la vigilance.
Peuple digne et libre du Burkina Faso,
Peuple souverain,
Nous demandons à tous les citoyens de s'organiser dans les quartiers, les villes, secteurs et les villages et faire bloc derrière la transition pour empêcher toute tentative de déstabilisation.
Certes, des moments difficiles et très difficiles pourraient advenir dans cette lutte de libération, mais notre victoire sera notre consolation parce que nous ne pouvons abandonner les âmes de tous nos héros de guerre sans repos.
Abdiquer serait une trahison de leur mémoire, une trahison de notre lutte, de la lutte du Peuple pour la souveraineté de notre peuple. Notre victoire est une obligation parce qu'elle est la seule qui pourra en même temps soigner les plaies de nos morts et lever les plaintes des générations futures.
Au président du Faso et toute son équipe,
Nous disons de travailler toujours à consolider les acquis en rassemblant large Excellence monsieur le Président,
Nous vous encourageons à continuer de maintenir encore plus haut le flambeau, dans l'union sacrée de toutes les filles et fils patriotes actuels et à venir, car cet idéal d'union sacrée est celui qui habite tout révolutionnaire.
La Patrie Ou la mort, Nous vaincrons
Fait à Ouagadougou, le 26 Septembre 2024
Le Conseil supérieur de la Communication a mis en demeure le lundi 7 octobre 2024, les supermarchés Marina Market, Liza Market et La Clef des Châteaux/Sodibo, pour avoir diffusé des publicités sur des boissons dont le taux d'alcool est supérieur à 10 %, rapporte l'agence d'information du Burkina.
Cette mise en demeure s'explique par le fait que ces entreprises ont fait la promotion de champagnes, de vins, de cognac et autres spiritueux, dont le taux d'alcool dépasse 10 %, sur des pages Facebook comptant chacune plus de 5 000 abonnés.
Le CSC leur a donc enjoint de respecter les dispositions de la loi portant réglementation de la publicité au Burkina Faso, en cessant toute publicité sur des boissons alcooliques dont la teneur en alcool dépasse 10 %.
Pour rappel, depuis décembre 2023, les pages Facebook et autres réseaux sociaux avec plus de 5 000 abonnés sont considérées comme des médias et sont donc régulées par le CSC.
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Source : Agence d'information du Burkina
En séjour à Bamako dans le cadre de la 2e session ordinaire du parlement malien, le président de l'Assemblée législative de transition, s'est adressé aux parlementaires, nous apprend le service de communication de l'ALT.
Ousmane Bougouma a dans son intervention, rappelé les liens historiques qui unissent les deux Républiques sœurs.
Il a également souligné l'importance pour les États membres de l'Alliance des États du Sahel (AES) d'unir leurs efforts afin de répondre aux défis prioritaires du moment, tels que l'insécurité, le terrorisme, la criminalité transfrontalière et leurs conséquences économiques et humanitaires sur les pays de la Confédération de l'AES.
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Source : Assemblée législative de transition
Des représentants de haut niveau, des décideurs, des experts et acteurs de l'éducation et des organisations internationales se sont rassemblés le 3 octobre 2024 à Addis-Abeba et en ligne, sous l'invitation de l'Union africaine et de l'IICBA-UNESCO afin d'aborder de grands enjeux éducatifs. Alors que 2024 correspond à l'année de l'éducation de l'Union africaine, quatre thématiques ont marqué les échanges de la journée : les politiques enseignantes, la formation des enseignants (initiale et continue), les pratiques d'enseignement (compétences d'apprentissage fondamentales et alphabétisation), et le bien-être des enseignants.
L'UNESCO, à travers son Institut international pour le renforcement des capacités en Afrique (IICBA), a joué un rôle clé dans l'organisation de cet événement. L'IICBA, dirigé par Dr Quentin Wodon, œuvre depuis plusieurs décennies pour améliorer les politiques éducatives, avec un accent particulier sur le développement professionnel des enseignants. Dr Wodon, accompagné d'autres représentants de l'UNESCO, dont Carlos Varga de l'UNESCO siège qui a rappelé l'impératif d'une éducation de qualité pour tous en Afrique, ont apporté leur expertise à l'occasion de différentes sessions durant la journée.
Organisé en collaboration avec plusieurs partenaires, dont le bureau régional multisectoriel pour l'Afrique de l'Ouest, cet événement hybride a mis en lumière les défis et les opportunités liés à la profession enseignante, en particulier dans le cadre du renforcement des systèmes éducatifs à travers des politiques innovantes.
Focus sur le projet Sahel et les politiques enseignantes
Une intervention attendue était celle de M. Moumouni Ouattara, représentant du ministère de l'Éducation et cadre chargé de la gestion des ressources humaines au Burkina Faso. Lors de la première session sur les politiques enseignantes, modérée par Abdoulaye Salifou du Bureau de l'UNESCO à Addis-Abeba, M. Ouattara a présenté un outil novateur réalisé dans le cadre du projet « Améliorer l'enseignement dans la région du Sahel ». Financé par l'UE et mis en œuvre par l'UNESCO, ce projet vise à améliorer les systèmes éducatifs et à offrir des solutions adaptées aux contextes locaux, au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Tchad. L'outil en question est un tableau de bord de suivi des politiques enseignantes. Ce dernier est conçu pour évaluer et suivre de manière systématique les progrès réalisés en matière de recrutement, de formation et de développement des enseignants dans la région du Sahel, une zone confrontée à de nombreux défis éducatifs et socio-économiques. Le tableau de bord présenté par M. Ouattara est le premier en son genre et comprend 28 indicateurs prenant en compte les neuf dimensions de la question enseignante.
Lors d'une contribution, M. Fata Rouane, spécialiste de programme en éducation à l'UNESCO Dakar, a rappelé que le tableau de bord est un outil réalisé à la base pour le Burkina Faso. Cependant, son format est facilement transposable à d'autres pays et il comporte une valeur ajoutée. En effet, il est possible d'y renseigner des indicateurs liés à l'Objectif de développement durable 4 (ODD4) et au dialogue social promu entre les différents acteurs de l'éducation et les enseignants.
Durant la période de questions/réponses, les intervenants, dont le Dr Wodon, ont aussi pu répondre aux interrogations soulevées quant à l'apport des recommandations du Panel de haut niveau du Secrétaire général de l'ONU sur la profession enseignante de 2024 ainsi que de la Stratégie continentale pour l'éducation en Afrique (CESA) 2016-2025 aux réflexions sur les politiques enseignantes, point central de cette première session.
M. Moumouni Ouattara, chef de service de la gestion des carrières à la direction des ressources humaines du MEBAPLN (Burkina Faso)Le bien-être enseignant au cœur des discussions
Lors de la quatrième session consacrée au bien-être des enseignants, M. Alain Degan du ministère de l'Éducation du Bénin a présenté le cadre légal du droit de grève, inscrit dans l'article 31 de la Constitution du Bénin. Ce droit, auparavant reconnu pour la fonction publique sans limitation de durée, a parfois conduit à des interruptions prolongées du système éducatif. Cependant, les lois de 2001 et 2018, qui encadrent désormais l'exercice du droit de grève dans le secteur public et privé, visent à trouver un équilibre entre le droit des enseignants à revendiquer et la continuité des services publics. Cette présentation a suscité des échanges instructifs avec les participants, soulevant des questions sur l'impact des grèves sur l'éducation et les réformes nécessaires pour mieux encadrer ces mouvements.
Cet événement dans son ensemble constitue une opportunité exceptionnelle pour renforcer la coopération entre les pays de l'Union africaine, l'UNESCO et d'autres partenaires internationaux. Les recommandations qui en découleront permettront de tracer la voie vers des systèmes éducatifs plus inclusifs et résilients en Afrique, en mettant l'accent sur la reconnaissance et la valorisation du rôle central des enseignants dans la société.
Comme l'a si bien exprimé un participant : « Les enseignants insufflent la vie aux générations. Bonne Journée mondiale des enseignants ! »
Correspondance particulière
Le ministère en charge des communications électroniques en collaboration avec l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) tient du 7 au 10 octobre 2024, à Ouagadougou, un conclave pour l'amélioration de la couverture et de la qualité de service (QoS) des réseaux mobiles au Burkina Faso. Il s'agira, au cours de cette rencontre inédite, de définir de nouveaux engagements pour améliorer la couverture et la QoS dans les chefs-lieux de région et sur certains axes routiers stratégiques.
L'accès à des communications fiables et performantes est devenu un enjeu majeur pour un développement économique et social. Le Burkina Faso n'est pas en marge de cette règle. C'est pourquoi, le ministère en charge des communications électroniques en collaboration avec l'ARCEP veut attraper le taureau par ses cornes en initiant ce colloque avec comme problématique central : l'amélioration de la qualité des services offerts par les opérateurs de téléphonie mobile.
Le président du conseil de régulation de l'ARCEP, Pasteur Poda, a indiqué que son institution est consciente des enjeux et compte prendre ses responsabilitésPour le président du conseil de régulation de l'ARCEP, Pasteur Poda, l'ARCEP a la responsabilité de veiller à ce que les opérateurs respectent leur obligation et offrent des services de qualité aux consommateurs. « Je voudrais saluer la clairvoyance et le leadership du ministre de la transition digitale car en décidant de ce conclave, cela permettra de réfléchir sur l'amélioration de la qualité des services des réseaux mobiles », a-t-il situé. Puisque, a-t-il poursuivi, la question de la qualité des services est complexe et multidimensionnelle dans le contexte actuel de notre pays. Elle requiert donc que les différents acteurs travaillent en bonne synergie. « Nous avons conscience des défis qui se posent à nous. Nous sommes déterminés à y répondre avec la plus grande rigueur. Les enjeux sont importants. Il s'agit de garantir à tous les citoyens un accès équitable à des services de communication de qualité, de favoriser le développement de l'économie numérique et de renforcer l'attractivité de notre pays », a-t-il rassuré.
Le ministre en charge des communications électroniques, Aminata Zerbo Sabané est convaincue que ce conclave marquera un tournant décisifLe ministre en charge des communications électroniques, Aminata Zerbo Sabané est d'ores et déjà convaincue que ce conclave marquera un tournant décisif dans l'amélioration de la qualité de service (QoS) des réseaux de communications électroniques au Burkina Faso. Ella a fait savoir que le secteur des communications électroniques est aujourd'hui un secteur vital au développement et à l'essor des autres secteurs économiques et sociaux. « Notre contexte sécuritaire et social rend accru ce besoin de services de qualité, au-delà des indicateurs fixés dans les cahiers des charges actuels. Mais le constat, depuis la réforme du secteur des communications électroniques, est que la demande en termes de qualité est toujours au-delà de l'offre », a-t-elle fait remarquer.
Le ministre a sacrifié à la traditionnelle photo de famille avant de prendre congé des invitésL'objectif principal de ces quatre jours de réflexion, a insisté la première responsable du département, est de formaliser les propositions d'amélioration de la couverture et de la qualité de services par des engagements des opérateurs et de définir de nouveaux engagements pour améliorer la couverture et la qualité de service, notamment dans les chefs-lieux de régions et sur certains axes routiers stratégiques. Mme Sabané est persuadée que les échanges seront fructueux et permettront d'avancer vers une amélioration significative de la qualité des services de communication électronique au Burkina Faso. Elle a terminé ses propos introductifs, en saluant et en félicitant tous les acteurs qui se sont investis pour la tenue de ce conclave. « En particulier, je voudrais saluer les premiers responsables des opérateurs ONATEL, Orange Burkina Faso, Telecel Faso, pour votre ouverture d'esprit et votre sensibilité toujours exprimée sur la question de la qualité de service », a-t-elle conclu.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Dans un communiqué en date du 7 octobre 2024, le président du Conseil supérieur de la communication annonce la suspension des synchronisations des médias nationaux avec ceux de l'étranger.
Il explique que le CSC a constaté la diffusion récurrente d'informations de nature malveillante et tendancieuse par certains médias audiovisuels nationaux et ce dans le cadre des plages de synchronisation avec des médias internationaux.
"Ces informations, généralement erronées et /ou tendant insidieusement à faire l'apologie du terrorisme, sont en inadéquation avec les textes en vigueur et impactent négativement le climat socio-sécuritaire actuel du pays", peut-on lire dans le communiqué.
Le CSC invite également l'ensemble des médias internationaux émettant au Burkina Faso, à faire preuve de responsabilité dans le traitement de l'information portant sur le Burkina Faso, en tenant compte du contexte de crise socio-sécuritaire que traverse le pays.
Lefaso.net
BFVK N°2024-10-003/MOPSS/SNV
Le programme Mobilité Pastorale transfrontalière apaisée et Stabilité sociale au Sahel (MOPSS) est le fruit d'une construction entre l'Agence Suédoise de Coopération Internationale au Développement (ASDI) et le consortium composé de l'Organisation Néerlandaise de Développement (SNV), chef de file, le Réseau Billital Maroobé (RBM), l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS), le Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs de l'Afrique de l'Ouest (ROPPA), Hub Rural et CARE Danemark. La coopération suisse (DDC Bénin) et la coopération danoise (Danida) ont décidé d'accompagner le consortium à l'atteinte de ses résultats à travers des financements conjoints.
La mise en œuvre du programme a connu une première phase (MOPSS-1) de trois (3) ans qui a couvert la période de 2020 à 2022. Le MOPSS-2, deuxième phase allant de 2023 à 2026, ambitionne de renforcer les acquis du MOPSS-1, en apportant des réponses adaptées à la détérioration du contexte de crise multidimensionnelle (politique, sécuritaire, humanitaire) et aux nouveaux défis qui prévalent dans les zones de mise en œuvre du MOPSS-1 (Liptako Gourma, Kénédougou/SKBo, WAPO /BBGT).
Dans le cadre de la mise en œuvre de MOPSS-2, SNV lance la présente consultation pour recruter un prestataire d'accompagnement des acteurs de l'Espace SKBo pour l'actualisation de la cartographie des couloirs et pistes de transhumance dans l'espace SKBo, zone du programme MOPSS en complément au Schéma d'aménagement pastoral transfrontalier.
1- La consultation est ouverte à égalité de conditions à tout soumissionnaire en règle vis-à-vis de la législation et ayant une expérience et des compétences confirmées dans le domaine.
2- Les soumissionnaires intéressées par le présent avis de consultation doivent prendre connaissance des TDR en les téléchargeant à travers le lien https://urlz.fr/syKT.
3- Les offres devront être envoyées uniquement par courriel à l'adresse électronique procurementbf@snv.org en gardant en copie hbationo@snv.org et syonli@snv.org au plus tard le 21 octobre 2024 à 16 heures avec la mention suivante en objet du mail « Offre technique et financière pour le recrutement d'un prestataire en vue d'une étude complémentaire pour l'actualisation de la cartographie des cou-loirs de transhumance transfrontalière en complément du schéma d'aménagement pastorale transfrontalier dans l'espace SKBO ».
Le Burkina Faso et le Royaume de Belgique ont signé une convention spécifique, portant Programme de coopération bilatérale, pour la période du 1er novembre 2023 au 31 octobre 2027.
Ce Programme qui ambitionne de consolider et mettre à l'échelle les acquis de celui mené de 2019 à 2023 vise, de façon globale, à « renforcer la résilience socioéconomique, l'accès aux services sociaux de base et la cohésion sociale des populations vulnérables, en particulier des femmes, des jeunes et des personnes marginalisées au Burkina Faso ».
C'est dans ce cadre que les projets 1 et 2 (BFA23004- Intervention 1 : « Appui à la résilience dans le
Centre-Est et à Fada N'Gourma » BFA23005- Intervention 2 : « Appui à la résilience au Centre-Nord et Plateau Central ») du programme de coopération Bilatérale Burkina Faso – Belgique lancent l'appel à proposition suivant :
N.B. : Il s'agit d'un appel à propositions en une phase, sans note conceptuelle. Les documents doivent être soumis en même temps (proposition et ses annexes).
Les lignes directrices à l'intention des demandeurs sont disponibles sur le site web d'Enabel, l'Agence belge de développement : https://www.enabel.be/fr/subsides/
Les demandeurs peuvent envoyer leurs questions par courrier électronique comme mentionné au point 2.2.5 des lignes directrices.
Le Burkina Faso et le Royaume de Belgique ont signé une convention spécifique, portant Programme de coopération bilatérale, pour la période du 1er novembre 2023 au 31 octobre 2027.
Ce Programme qui ambitionne de consolider et mettre à l'échelle les acquis de celui mené de 2019 à 2023 vise, de façon globale, à « renforcer la résilience socioéconomique, l'accès aux services sociaux de base et la cohésion sociale des populations vulnérables, en particulier des femmes, des jeunes et des personnes marginalisées au Burkina Faso ».
C'est dans ce cadre que les projets 1 et 2 (BFA23004- Intervention 1 : « Appui à la résilience dans le
Centre-Est et à Fada N'Gourma » BFA23005- Intervention 2 : « Appui à la résilience au Centre-Nord et Plateau Central ») du programme de coopération Bilatérale Burkina Faso – Belgique lancent l'appel à proposition suivant :
N.B. : Il s'agit d'un appel à propositions en une phase, sans note conceptuelle. Les documents doivent être soumis en même temps (proposition et ses annexes).
Les lignes directrices à l'intention des demandeurs sont disponibles sur le site web d'Enabel, l'Agence
belge de développement : https://www.enabel.be/fr/subsides/
Les demandeurs peuvent envoyer leurs questions par courrier électronique comme mentionné au point 2.2.5 des lignes directrices.
Le Président de l'Ordre National des Pharmaciens du Burkina Faso a le profond regret de vous annoncer le décès du Dr BOUBACAR YOBI Diennaba épouse KAYDARA, précédemment Pharmacien titulaire de la Pharmacie YOBI sise à Ouagadougou, survenu le 24 septembre 2024 en Allemagne, suivie de l'inhumation le Dimanche 29 Septembre 2024 au cimetière municipal de Ouagadougou.
Au nom de l'ensemble des pharmaciens du Burkina Faso, il présente ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée ainsi qu'à tous les collègues de la défunte.
Unions de prière
Le Président
Dr Nedié NAO
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon
Le ministère en charge de l'Économie, dans le présent communiqué, annonce la suspension de l'opération de délivrance de Permis urbains d'habitation (PUH) et de l'Attestation d'attribution de parcelles (AAP). Sa reprise est programmée pour le lundi 21 octobre 2024. Selon le communiqué, la suspension est dûe aux difficultés qui subsistent dans le processus de paiement des coûts forfaitaires, de même qu'au niveau de la formulation et du traitement dans détails impartis des demandes de titres à travers la plateforme eTitre2.
Le ministère des infrastructures à travers un écrit publié sur sa page Facebook, invite les usagers de la route nationale n°7 reliant Bobo-Dioulasso à Banfora, à la prudence.
En effet, les techniciens de la direction régionale des infrastructures ont constaté dans la matinée de ce mardi 08 octobre 2024, que le pont de Tarfila est totalement submergé. Une situation consécutive aux fortes pluies tombées dans la région.
Le ministère a ajouté que de plus amples informations seront données dans les heures à venir sur l'état de l'ouvrage, afin de mieux situer les usagers.
L'on se rappelle que le pont de Tarfila avait subi des dommages importants, suite aux fortes pluies tombées le 8 septembre 2024. La situation avait entraîné l'interruption du traffic entre Banfora et Bobo-Dioulasso.
Des travaux de construction du remblais d'accès au pont effectués par les techniciens du ministère des infrastructures, avaient permis la reprise progressive du traffic à partir du 10 septembre 2024.
Lefaso.net
Source : DCRP/MI
Les grandes familles Doannio, Koura, Kini, Gnoumou, Bicaba, Bonzi, Siani, Tuina, Dabira, Bazin, Bondé, Liéhoun, Tamini, Yé, Lamien, Kohio, Demba, Coulibaly, Botoni, Doyé, Ouédraogo, Hennion,
Les frères et sœurs, Jacques, Colette, Sylvie, Serge, Jonas, Flavien, Aubin,
A Ouagadougou, Etats unis et Allemagne,
Les neveux, nièces et petits-enfants,
Les familles alliées et amies,
La veuve DOANNIO/SANOU Marie,
Ses enfants Angelo Marie Auguste, Générosa Marie Rita, Carole Marie Christiane, Johanna Marie, en France et à Abidjan,
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, époux, père, oncle, grand père, Pr DOANNIO Julien Marie Christian, Biologiste-Entomologiste Médical et Vétérinaire à la retraite, le Samedi 05 Octobre 2024 au CHU de Cocody à Abidjan.
Le programme des obsèques vous sera communiqué ultérieurement.
Union de prières.
RÉSUMÉ
De 2015 à 2021, un consortium de centres de recherche et d'universités du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Bénin, du Nigéria et de la Suisse et ses partenaires ont mis en œuvre, au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire, le projet YAMSYS.
Celui-ci visait à développer des innovations en matière de gestion intégrée des sols qui soient acceptables d'un point de vue biophysique, institutionnel et économique, afin d'accroître la productivité des cultures, la sécurité alimentaire, la rentabilité et la durabilité environnementale des systèmes d'igname dans des zones agro-écologiques desdits deux pays. Reposant sur quatre composantes synergiques, ce projet a permis d'améliorer le fonctionnement et la structuration de plusieurs maillons du système igname dont la production des ignames, la qualité des semences d'igname grâce à l'adoption des techniques de gestion intégrée de la fertilité des sols, le renforcement des relations d'affaires entre les acteurs des chaînes de valeur d'igname frais.
Mots clés : YAMSYS, plateforme d'innovation, igname, Burkina Faso
INTRODUCTION
La question de la sécurité alimentaire devient très cruciale pour l'atteinte des objectifs 2 du développement durable en 2030 (FAO, 2020). Ainsi les cultures vivrières en particulier, les racines et tubercules sont démontrées être amènent de contribuer plus à la sécurité alimentaire (Sanginga et Mbabu, 2015). Au Burkina Faso, elle est qualifiée « d'autres cultures » par la structure en charge de l'agriculture et donc pas considéré comme important, malgré les 62 662 tonnes d'igname produites sur 6 369 hectares. Elle a fait l'objet de très peu d'investigations scientifiques dont les premières eurent lieu au milieu des années 1990 pour une meilleure connaissance de l'itinéraire technique courante de production de l'igname afin d'orienter les recherches la concernant.
De 1998 à 2000 fut réalisée dans la province de la Sissili (notre site d'étude) une recherche-action afin de renforcer les capacités de production des ignames aptes à la transformation tout en créant un marché agroalimentaire. En 2005, l'introduction de la culture du Mucuna dans le système de production de l'igname a été très appréciée par les producteurs qui ont pu évaluer les avantages d'une rotation culturale à base d'ignames sur jachères améliorées à base de la culture de Mucuna (INERA, 2005). En 2006, le Centre d'Analyse des Politiques Économiques et Sociales (CAPES) a fait l'état des lieux des résultats de recherche et d'innovation au Burkina Faso.
Ainsi, les technologies agroalimentaires à base des sous-produits d'ignames (couscous, cossette, chips, gâteau, pâtes alimentaires) sont de plus en plus prisées par les consommateurs en milieu urbain grâce aux actions du « projet régional cossettes » sur la valorisation de l'igname pour les marchés urbains (VALIMA) mis en œuvre de mars 2003 à décembre 2003. De ce fait, elle est quasiment absente dans les projets et programmes de développement des filières agricoles de l'institution en charge de l'agriculture et de la sécurité alimentaire.
Nonobstant ces orientations politiques, la recherche réoriente la question de la sécurité alimentaire et de la gestion des ressources naturelles autour de la culture des ignames en Afrique de l'Ouest dont le Burkina Faso en 2015 à travers le projet YAMSYS.
Au départ du projet en 2015, la campagne agricole 2014-2015 estimait la production d'igname à 28 762 tonnes (MARHASA, 2015). Sa production a ensuite progressée pour atteindre 39 725 tonnes (2018-2019), puis 50 152 tonnes (2019-2020), puis 62 186 tonnes (2020-2021) et 62 662 tonnes (2022-2023). La production moyenne nationale d'ignames de 2019-2020 était en hausse de 39,66 % par rapport à la campagne 2018-2019 et de 23,51% par rapport à la moyenne quinquennale (MAAHA, 2020). D'une durée de six ans, ce projet de recherche fut une réussite, puisqu'il a engendré un accroissement soutenu de la productivité de l'igname et un développement significatif du capital humain technique et scientifique dans le système igname. YAMSYS nous permet donc de tirer plusieurs enseignements utiles pour la promotion des chaînes de valeur igname.
MÉTHODOLOGIE
Le projet YAMSYS a été mis en œuvre dans deux provinces à savoir la Sissili de la région du Centre-Ouest et le Noumbiel de la région du Sud-Ouest en collaboration avec les universités et des institutions de la Suisse (ETH, FiBL), de la Côte d'Ivoire (CSRS, UFHB), du Burkina Faso (INERA, IDR-UNB), et deux institutions du Groupe consultatif international pour la recherche agricole (CGIAR) constitué par le Centre international pour la recherche en agroforesterie (ICRAF) et l'International Institute of Tropical Agriculture (IITA). YAMSYS est financé par le fonds national suisse de la recherche scientifique (FNSNF) et l'agence suisse pour le développement et la coopération (SDC). Le projet s'est déroulé en deux phases la première est allée de 2015 à 2018 et a concerné l'exécution des activités relevant des quatre composantes du projet et la seconde phase ira de 2019 à 2021 après une évaluation concluante de la première phase.
L'ICRAF était en charge de la coordination du premier pilier relatif aux activités de description contextuelle du système igname des sites d'études. Quant à l'Université de Zurich (ETH), elle coordonnait la deuxième composante relative à la co-construction et d'adaptation des options innovantes de gestion intégrée de la fertilité des sols dans les « systèmes igname ». L'Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBl) a coordonné la composante trois en charge de co-conception des scénarios d'adoption et de diffusion des innovations dans les « systèmes igname » et enfin, les activités de la quatrième composante concernant le renforcement des capacités institutionnelles et individuelles, ont été coordonnées conjointement par l'IITA et l'ETH.
L'enquête de référence effectuée au démarrage du projet a permis d'identifier trois piliers sur lesquels s'appuyer pour améliorer la productivité de l'igname sensible à une gestion de l'environnement : les piliers « Production et gestion intégrée de la fertilité des sols », « Plateforme d'innovation », et « dynamiques institutionnelles ».
Pour le pilier « Production et de gestion intégrée de la fertilité des sols », deux types de champs écoles paysans ont été installés pour promouvoir le système de production d'igname qui s'appuie sur les principes de gestion intégrée de la fertilité du sol et de l'eau dans cinq villages par province. L'un des champs école dénommé essai mère sous contrôle des chercheurs servait de lieu de co-élaboration des options de GIFS et le second champ écolé dénommé essai fils au nombre de cinq servait d'unité de démonstration, d'apprentissage et d'application des options de la GIFS sur la production de semences saines, réunissant une cinquantaine de producteurs par campagne et par province. Des rencontres périodiques sont organisées pour partager des expériences sur les pratiques agricoles. Puis les producteurs issus de ces essais fils deviennent des producteurs expérimentateurs des technologies co-construites dans leur propre exploitation agricole.
Concernant le pilier de « plateforme d'innovation », il est un groupement d'individus représentant souvent des organisations, réunis dans le but de trouver des solutions aux problèmes communs qui limitent leurs performances. Ici, elle est composée de producteurs, transformateurs, commerçants, de structures de soutien et d'appuis (recherche, de la vulgarisation, de vendeurs d'intrants agricoles) des institutions de financement, et des acteurs de la régulation des activités agricoles (décideurs politiques, les administrations de « tutelle » de l'agriculture, de l'environnement, les organisations professionnelles). Enfin, dans le cadre du pilier « dynamiques institutionnelles » deux modules de formations ont été déroulés au profit des vendeurs d'intrants et des vulgarisateurs, le renforcement des capacités des étudiants du premier et second cycle et un réseautage des acteurs permettant d'identifier les conditions favorables à l'épanouissement de la GIFS sur les cultures de racines et tubercules sous-exploitées tant à l'échelle nationale, régionale qu'internationale. Par ailleurs, un gestionnaire de site et un facilitateur ont été recrutés, formés et positionnés dans chaque province pour accompagner la mise en œuvre des activités quotidiennes du projet.
Figure 1 : Dispositif de co-construction et de diffusion des innovations techniques et organisationnelles
RÉSULTATS
Surmonter les obstacles au changement
Le pilier « Plateforme d'innovation » fut déployé en premier afin de mettre les acteurs en relation et de créer un espace d'information, d'échange, d'identification et de résolution collectives des problèmes. Dans son exécution, il s'agissait d'abord d'identifier les acteurs impliqués dans le système igname au niveau local et national, puis d'organiser avec eux un atelier de sensibilisation, de structuration de la plateforme, d'approfondissement de diagnostic et de planification d'activités prioritaires.
Au démarrage, les charges de participation des participants à la plateforme étaient supportées par le projet puis ces prises en charge ont été progressivement revue à la baisse puis annulée. L'information n'était pas parvenue à temps à certains acteurs. Pour surmonter ces contraintes, les invitations aux activités ont été envoyées beaucoup plus tôt aux participants pour permettre à chacun de prendre ses dispositions, les facilitateurs des plateformes ayant identifié des personnes de contact servant de relai de communication dans les villages.
Pour réduire les charges liées au déplacement, de petites réunions de proximité appelé cadre de concertation furent préférées aux grands rassemblements qui restaient cependant nécessaires. Une fois les acteurs mis en relation, l'ampleur des obstacles à l'amélioration de la production et de gestion de la dégradation des sols s'est très vite révélée. Le processus de co-construction d'innovations s'est alors poursuivi dans les maillons spécifiques de la production, du renforcement du capital humain et du réseautage (Ouattara et al., 2021).
L'accompagnement des essais fils et de l'essai mère, maillon central du pilier « Production et GIFS », a consisté à identifier les producteurs intéressés, constituer des groupes d'apprentissage par village, organiser l'apprentissage et suivre les producteurs. Très tôt, les contraintes auxquelles les producteurs étaient confrontés pour l'adoption de la GIFS sont remontées à la plateforme.
Parmi elles : l'indisponibilité d'engrais et de semences saines, la réticence des structures de microcrédit à en octroyer aux producteurs – le faible niveau d'organisation des filières ne leur garantissant pas le recouvrement des créances –, ainsi que la pénibilité et l'exigence en temps du traitement des semenceaux, confection des buttes et du tuteurage. Le facilitateur de plateforme a donc aidé les producteurs à rechercher un arrangement avec les structures de distribution d'intrants (engrais et semence) et les institutions de microcrédit. Des mécanismes ont été élaborés pour mettre en confiance les institutions de services, basés sur la formation des vulgarisateurs sur l'itinéraire technique de la culture de l'igname et des vendeurs d'intrants sur les bonnes pratiques de gestion et d'usage des intrants d'une part et la sensibilisation des IMF sur la culture de l'igname afin de faciliter l'octroi de crédits aux producteurs qui ont été encouragé à se mettre en petits groupes.
Pour faire face à l'enjeu de l'amélioration de la productivité genre sensible, les producteurs ont permis à leurs femmes, pour participer aux apprentissages collectifs et l'expérimentation individuelle de production des ignames.
Effets différentiels des innovations techniques et organisationnelles de YAMSYS sur le système igname
Le principal critère d'évaluation du pilier « Plateforme d'innovation » est l'amélioration des relations entre les acteurs du système igname en retenant comme indicateurs la fréquence des rencontres d'échange et de travail, le nombre de goulots d'étranglement identifiés, l'instauration de nouvelles formes d'interaction et l'établissement de nouveaux liens d'affaires. Nous avons ainsi noté des échanges plus fréquents entre les membres des plateformes sur diverses préoccupations (via téléphone ou de petites séances de discussions sur des places spécifiques des villages) à la faveur desquels des obstacles ont pu être identifiés et traités.
Nous avons également constaté l'établissement de relations d'affaires entre les acteurs. Les bouviers mettent à la disposition des producteurs du fumier entrant dans la gestion de la fertilité des sols. Les transformatrices s'approvisionnent en ignames chez les producteurs expérimentateurs, qu'elles préfinancent pour garantir leur approvisionnement en igname de qualité. La Première Agence de Microfinance (PAMF) intervenant a élargi sa clientèle en intégrant l'accessibilité du crédit aux producteurs d'ignames. Les producteurs ont renforcé leur capacité de lobbying auprès des autorités en charge de l'agriculture qu'ils développent à chaque journée promotionnelle des tubercules.
Le retour de producteurs dans la culture des ignames et l'amélioration des rendements avec des adaptations des options de GIFS sont les critères qui nous permettent d'évaluer le pilier « Production et de gestion intégrée de la fertilité des sols ». Les producteurs échangent aisément entre pairs des connaissances explicitées grâce aux producteurs relais du projet contribuant à la réapparition des variétés Sakapiè et une hausse de production des variétés Toula, ou larbacoua
Photo1 : Visite commentée dans un champ individuel
(espèces D. rotoundata) pour répondre simultanément aux besoins des consommateurs et des transformatrices. Plus de 73% des producteurs expérimentateurs ont réduit la taille des buttes et augmenté leur densité en confectionnant environ 6000 à 8500 buttes par hectare, 87% adoptent la pratique des Minisett qui a contribué à améliorer la qualité des semences d'igname et 57% ont un usage efficient de la fertilisation minérale. En conséquence les producteurs utilisent des semences de meilleure qualité, appliquent qualitativement les engrais chimiques et organiques et multiplient leur rendement en culture frais d'ignames. Un producteur d'Onliassan témoigne : « YAMSYS avec sa technique de fertilisation minérale avec « rebutage » ou la fertilisation organo-minérale, nous a permis de comprendre réellement ses « bénéfices » que nous ne saisissons pas puisque nous croyons fortement que seul l'engrais minéral était bon et que l'engrais organique apportait des maladies.
YAMSYS dans le champ d'Onliassan a expérimenté les différents types de fertilisation pour nous montrer. Après nous-mêmes, nous avons essayé chez nous ce qui nous a poussés à réfléchir dessus et de prendre ce qui correspond à nos forces pour avancer, aujourd'hui mes rendements sont fortement supérieurs à ceux de mes frères » (N09, 40 ans).
L'enrôlement de catégories d'acteurs dans la promotion du développement de la chaîne de valeur d'igname frais constitue le résultat majeur de l'axe des « dynamiques institutionnelles ». Les vulgarisateurs impliqués dans le projet ont fortement contribué à la diffusion des résultats par le biais des formations dans les champs écoles et individuels. Une dizaine d'étudiants et de stagiaires de domaines scientifiques différents comme les agronomes, les économistes, les sociologues constituent aujourd'hui un potentiel de ressources humaines nécessaire à la restructuration de la chaine de valeur igname.
Sous l'initiative d'un ces étudiants agronomes formé devenu cadre à l'école nationale de formation agricole (ENAFA) de Matourkou introduit un dispositif pratique d'apprentissage des paquets technologiques de YAMSYS, enrichissant ainsi leur curricula dès 2020. YAMSYS par l'intermédiaire de son partenariat avec la direction générale de la production végétale (DGPV) a suscité la signature d'un mémorandum entre les structures de recherche agricole et le ministère en charge de l'agriculture afin de faciliter la mise à échelle des options de GIFS adaptés aux contextes spécifiques.
CONCLUSION
Initiée par YAMSYS, l'expérience de la plateforme d'innovation et l'approche de co-construction des options de GIFS sur le système igname menée au Burkina Faso montrent la pertinence de ce type de structures dans la diffusion et l'adoption à grande échelle de technologies agricoles éprouvées, capables d'engendrer des gains significatifs pour les utilisateurs. La plateforme d'innovation constitue un outil efficace pour régler les problèmes socio-économiques et institutionnels auxquels sont confrontés les acteurs de la filière igname et leur permet de mieux définir leurs objectifs de production, améliorer les stratégies de commercialisation et d'accéder à un marché porteur.
Yabile Florence OUATTARA
QUELQUES RÉFÉRENCES
MAAHA, (2020). Résultats définitifs de la campagne agropastorale 2019/2020 et perspectives alimentaire et nutritionnelle, Rapport global, 82.
MARHASA, (2015). Résultats définitifs de la campagne agricole 2014/2015 et perspectives de la situation alimentaire et nutritionnelle. Rapport définitif, 70p.
Yabile Florence Ouattara, Carmelle Ornélia Hounnakoun, Liomehe Sylvain Tuo, Gian L. Nicolay, Roch L. Mongbo, Anne Floquet, Innovation platforms in the yam value chain in Ivory Coast and Burkina Faso : display or filter for endogenous innovations ? In American Journal of Humanities and Social Sciences Research (AJHSSR) e-ISSN : 2378-703X Vol-5, Issue-6, 2021, pp-440-454.
Sanginga, N. et Mbabu, A. (2015) « Racines et Tubercules (Manioc, Igname, Pomme de Terre et Papate Douce) », in IITA (éd.) Conférence ‗Nourrir l‘Afrique du 21-23 Octobre 2015. Dakar, Sénégal, p. 35.