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Afrique

La vague de nationalisation des ressources minières dans les pays de l'AES pourra-t-elle profiter aux populations ?

BBC Afrique - Wed, 09/07/2025 - 14:23
Selon des experts, le Mali, le Burkina Faso et le Niger pourraient rationaliser les bénéfices des ressources minières, augmenter leurs budgets et développer leur pays avec la nationalisation.
Categories: Afrique

Résultats du CQP 2025 : Un taux de réussite de 97,80 % pour le premier centre d'examen à Toma, dans le Nayala

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 14:19

Les résultats tant attendus du Certificat de qualification professionnelle (CQP) ont été officiellement proclamés le mardi 8 juillet 2025 à Toma, chef-lieu de la province. Le Nayala qui a accueilli pour la toute première fois cette année, un centre d'examen, enregistre 89 admis sur 91 candidats présents, soit un taux de réussite de 97,80%.

Deux jurys étaient concernés par cette session inédite : le jury 239, relatif à la spécialité couturier, et le jury 253, consacré à la spécialité Teinturier-tisseur. Au total, 112 candidats (exclusivement féminins) étaient inscrits pour ces deux spécialités.

Pour la spécialité couturier (jury 239), 46 candidates étaient inscrites. Après l'absence de 9 d'entre elles, ce sont 37 candidates qui ont effectivement pris part aux épreuves. Sur ce nombre, 35 ont été déclarées admises, soit un taux de réussite de 94,59 %.

Du côté de la spécialité teinturier-tisseur (jury 253), 66 candidates étaient attendues. Malgré 12 absences, les 54 candidates présentes ont toutes été admises, enregistrant ainsi un taux de réussite de 100 %.

À l'échelle provinciale, les résultats cumulatifs révèlent 89 admis sur 91 candidats présents, soit un taux global de réussite de 97,80 %. Ce score exceptionnel place le Nayala parmi les provinces les plus performantes du pays pour cette session 2025 du CQP.

L'organisation d'un centre d'examen dans la province représente une avancée significative pour l'accès à la certification professionnelle, notamment pour les jeunes filles et les jeunes femmes en quête de qualification et d'autonomisation. Cette première édition, marquée par un fort taux de réussite, témoigne non seulement de la qualité de l'encadrement mais aussi de la motivation des apprenantes.

Y.I K-Z
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Distinction de Nestlé aux vitrines RSE : « Ces distinctions confirment la vision de Nestlé, qui est d'être une force au service du bien », Omaro Kane

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 12:58

Les vitrines RSE qui sont une plateforme de célébration des efforts des acteurs du privé en lien avec la responsabilité sociétale des entreprises, se sont tenues du 26 au 28 juin 2025 à Ouagadougou. Au cours de cette édition, deuxième du genre, Nestlé Burkina a été auréolé de deux prix. Il s'agit du prix pour le meilleur engagement dans le domaine de l'industrie et du prix spécial pour l'accompagnement de la jeunesse. Ces distinctions à en croire Omaro Kane, directeur de la communication et des affaires publiques de Nestlé Burkina, sont une reconnaissance de l'ensemble des programmes impactants conduits par Nestlé Burkina au profit de la population en général et des jeunes en particulier. Dans l'interview qu'il nous a accordé, il revient sur les programmes menés ainsi que sur les prochaines actions qui seront déroulées au profit de la jeunesse.

Lefaso.net : Nestlé Burkina a récemment remporté deux distinctions lors des vitrines RSE, parlez-nous de votre participation à cette initiative.

Omaro Kane : Nestlé Burkina a été contacté par le commissariat des vitrines RSE qui lui a présenté l'initiative. Après cela, nous avons cherché à bien comprendre l'initiative, les critères d'évaluation, les catégories qui faisaient l'objet de compétition. Une fois que nous avons pris connaissance de tout cela via l'appel à candidature, Nestlé Burkina a postulé dans deux catégories. Il faut noter qu'il y a plusieurs secteurs comme les mines, les banques, etc. Et nous avons postulé pour le secteur de l'industrie et les initiatives environnementales.

Qu'est ce qui, selon vous, a demarqué Nestlé Burkina de ses challengers et qui a valu ces distinctions ?

Nous avons obtenu le prix de la meilleure initiative des industries en matière de RSE. Le deuxième prix que nous avons reçu est une reconnaissance sous forme de prix spécial, reconnaissant l'ensemble de nos initiatives en faveur de l'employabilité et l'entreprenariat des jeunes.

Nestlé Burkina a reçu deux distinctions au cours des vitrines RSE

Je dirai que ce qui nous a démarqué des autres, ce sont principalement trois aspects. La première est la qualité de nos initiatives, la deuxième est relative à l'impact qui est créé chez les bénéficiaires et le troisième élément c'est le long terme. De ce que nous avons compris, le jury a particulièrement apprécié le portefeuille élargi d'initiatives que nous avons pour les jeunes. Nous avons une diversité de projets qui visent à employer les jeunes peu importe leur niveau d'études. Qu'ils soient allés à l'école ou pas, Nestlé Burkina développe des programmes relatifs à l'entreprenariat dans la vente de boissons chaudes. Ce programme permet aux jeunes, peu importe leur niveau d'études, de se lancer dans ce business et de réussir à avoir des revenus moyens qui tournent autour de 100.000 FCFA par mois.

En plus de ce programme nous avons d'autres initiatives en lien avec l'entreprenariat. Nous avons un programme de formation digitale qui permet à tout jeune qui se trouve au Burkina Faso, d'aller sur notre plateforme mondiale (www.nestleyouthentrepreneurship.com), de s'inscrire et de suivre des cours sur comment lancer un business de l'idée à sa matérialisation et cette formation est assortie d'un certificat. Nous avons un autre programme qui vise à stimuler l'entreprenariat chez les jeunes étudiants. Aujourd'hui, seulement 10% des étudiants qui se retrouvent sur le marché de l'emploi ont des opportunités directes. Il y a donc 90% qui se retrouve de façon indirecte sur le marché de l'entreprenariat. Nestlé campus challenge permet donc à des jeunes issus des universités, de participer à un concours d'entreprenariat pour stimuler l'esprit d'entreprenariat pendant qu'ils sont toujours sur les bancs. Nous avons également un programme de formation professionnelle avec Chef André par rapport à son centre de formation aux métiers de bouche. À cela s'ajoutent les forums que nous initions sur l'employabilité notamment. Je pense que c'est cet ensemble d'initiatives qui a motivé le jury à decerner à Nestlé le prix spécial pour les initiatives jeunes.

La première distinction est le prix de la meilleure initiative des industries en matière de RSE.

Le deuxième prix que nous avons reçu est relatif à l'initiative industrie. L'industrie alimentaire est faite de produits mais aussi d'emballages. Aujourd'hui chez Nestlé, tout emballage marketing que nous produisons est récupéré après utilisation et recyclé et transformé en tables-bancs. Et en synergie avec le ministère de l'Éducation, nous identifions des écoles et nous remettons ces tables-bancs. Nous implémentons ce projet depuis trois ans avec environ 700 tables-bancs déjà distribués et qui bénéficient chaque année à un peu plus de 1 500 écoliers.

Comment est-ce que Nestlé accueille ces deux prix ? Que représentent-ils pour vous ?

C'est déjà une reconnaissance donc c'est une fierté. Nous aimons bien dire que nous sommes fiers d'être Nestlé. Et nous sommes encore plus fiers lorsque nous créons plus d'impact. Pour nous, ces distinctions confirment la vision de Nestlé, qui est d'être une force au service du bien. Être une force, c'est parce que nous sommes leader mondial dans l'alimentaire, ce qui signifie que notre responsabilité est grande. Et cette force que nous avons doit être au service du bien donc le bien nutritionnel parce que c'est notre corps de métier. Et au-delà des aspects nutritionnels, il y a les aspects communautaires et planétaires.

La deuxième distinction est un prix spécial récompensant l'engagement de Nestlé dans l'accompagnement de la jeunesse

Cette reconnaissance est aussi un appel à faire plus et cet appel nécessite l'implication de tout le monde. C'est un appel à faire une synergie d'action avec d'autres entreprises, des organisations de la société civile mais aussi avec le gouvernement. Et ces prix sont aussi des prix qui reviennent au gouvernement parce que tout ce que l'on fait est en droite ligne avec les stratégies du gouvernement et nous nous assurons que tout ce qui est fait est associé avec les autorités gouvernementales donc pour nous c'est une satisfaction partagée.

Ces distinctions reçues tout en reconnaissant vos efforts sont sûrement une invite à la persévérance, quelles sont vos perspectives en matière d'accompagnement des jeunes pour les jours à venir ?

Nous allons continuer à faire ce que nous faisons, car nous estimons que ce qui est fait est déjà bien. Nous allons chercher à être le plus stable possible dans ce que nous faisons et renforcer la collaboration avec les parties prenantes. Notre fierté c'est de voir un jeune qui participe à un programme d'entreprenariat de Nestlé et qui arrive à s'installer, voir son business grandir. Nous allons donc nous assurer de maintenir la stabilité de ce que nous faisons et étendre ces projets à d'autres localités. Pour le cas par exemple du programme Nestlé campus challenge, la deuxième phase va s'ouvrir à plus de jeunes. Nous allons passer de 10 à 15 universités. Nous avons également un programme de stages en gestation et qui sera disponible très bientôt. Il va permettre à plusieurs jeunes d'avoir des stages d'immersion sur une période de deux à trois mois chez Nestlé Burkina. Pour ce qui est de l'aspect durabilité environnementale, le nombre de tables-bancs distribués va être porté à 1 000 à la rentrée prochaine car nous allons ajouter 300 autres tables-bancs.

Un dernier mot ?

Rejoignons nos forces ! Nestlé aujourd'hui est lauréat de ces prix, en réalité les véritables lauréats ce sont les bénéficiaires. C'est également un appel au secteur privé. Nous sommes une force donc regardons les synergies d'actions là où nos intérêts coïncident pour faire plus d'impact. Continuons la collaboration avec la société civile locale et travaillons en synergie avec la stratégie gouvernementale. Nestlé est présent au Burkina Faso pour le long terme et nous continuerons d'impacter.

Propos recueillis par Armelle Ouédraogo
Crédit photo : Auguste Paré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Distinction de Nestlé aux vitrines RSE : « Ces distinctions confirment la vision de Nestlé, qui est d'être une force au service du bien », Omaro Kane

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 12:58

Les vitrines RSE qui sont une plateforme de célébration des efforts des acteurs du privé en lien avec la responsabilité sociétale des entreprises, se sont tenues du 26 au 28 juin 2025 à Ouagadougou. Au cours de cette édition, deuxième du genre, Nestlé Burkina a été auréolé de deux prix. Il s'agit du prix pour le meilleur engagement dans le domaine de l'industrie et du prix spécial pour l'accompagnement de la jeunesse. Ces distinctions à en croire Omaro Kane, directeur de la communication et des affaires publiques de Nestlé Burkina, sont une reconnaissance de l'ensemble des programmes impactants conduits par Nestlé Burkina au profit de la population en général et des jeunes en particulier. Dans l'interview qu'il nous a accordé, il revient sur les programmes menés ainsi que sur les prochaines actions qui seront déroulées au profit de la jeunesse.

Lefaso.net : Nestlé Burkina a récemment remporté deux distinctions lors des vitrines RSE, parlez-nous de votre participation à cette initiative.

Omaro Kane : Nestlé Burkina a été contacté par le commissariat des vitrines RSE qui lui a présenté l'initiative. Après cela, nous avons cherché à bien comprendre l'initiative, les critères d'évaluation, les catégories qui faisaient l'objet de compétition. Une fois que nous avons pris connaissance de tout cela via l'appel à candidature, Nestlé Burkina a postulé dans deux catégories. Il faut noter qu'il y a plusieurs secteurs comme les mines, les banques, etc. Et nous avons postulé pour le secteur de l'industrie et les initiatives environnementales.

Qu'est ce qui, selon vous, a demarqué Nestlé Burkina de ses challengers et qui a valu ces distinctions ?

Nous avons obtenu le prix de la meilleure initiative des industries en matière de RSE. Le deuxième prix que nous avons reçu est une reconnaissance sous forme de prix spécial, reconnaissant l'ensemble de nos initiatives en faveur de l'employabilité et l'entreprenariat des jeunes.

Nestlé Burkina a reçu deux distinctions au cours des vitrines RSE

Je dirai que ce qui nous a démarqué des autres, ce sont principalement trois aspects. La première est la qualité de nos initiatives, la deuxième est relative à l'impact qui est créé chez les bénéficiaires et le troisième élément c'est le long terme. De ce que nous avons compris, le jury a particulièrement apprécié le portefeuille élargi d'initiatives que nous avons pour les jeunes. Nous avons une diversité de projets qui visent à employer les jeunes peu importe leur niveau d'études. Qu'ils soient allés à l'école ou pas, Nestlé Burkina développe des programmes relatifs à l'entreprenariat dans la vente de boissons chaudes. Ce programme permet aux jeunes, peu importe leur niveau d'études, de se lancer dans ce business et de réussir à avoir des revenus moyens qui tournent autour de 100.000 FCFA par mois.

En plus de ce programme nous avons d'autres initiatives en lien avec l'entreprenariat. Nous avons un programme de formation digitale qui permet à tout jeune qui se trouve au Burkina Faso, d'aller sur notre plateforme mondiale (www.nestleyouthentrepreneurship.com), de s'inscrire et de suivre des cours sur comment lancer un business de l'idée à sa matérialisation et cette formation est assortie d'un certificat. Nous avons un autre programme qui vise à stimuler l'entreprenariat chez les jeunes étudiants. Aujourd'hui, seulement 10% des étudiants qui se retrouvent sur le marché de l'emploi ont des opportunités directes. Il y a donc 90% qui se retrouve de façon indirecte sur le marché de l'entreprenariat. Nestlé campus challenge permet donc à des jeunes issus des universités, de participer à un concours d'entreprenariat pour stimuler l'esprit d'entreprenariat pendant qu'ils sont toujours sur les bancs. Nous avons également un programme de formation professionnelle avec Chef André par rapport à son centre de formation aux métiers de bouche. À cela s'ajoutent les forums que nous initions sur l'employabilité notamment. Je pense que c'est cet ensemble d'initiatives qui a motivé le jury à decerner à Nestlé le prix spécial pour les initiatives jeunes.

La première distinction est le prix de la meilleure initiative des industries en matière de RSE.

Le deuxième prix que nous avons reçu est relatif à l'initiative industrie. L'industrie alimentaire est faite de produits mais aussi d'emballages. Aujourd'hui chez Nestlé, tout emballage marketing que nous produisons est récupéré après utilisation et recyclé et transformé en tables-bancs. Et en synergie avec le ministère de l'Éducation, nous identifions des écoles et nous remettons ces tables-bancs. Nous implémentons ce projet depuis trois ans avec environ 700 tables-bancs déjà distribués et qui bénéficient chaque année à un peu plus de 1 500 écoliers.

Comment est-ce que Nestlé accueille ces deux prix ? Que représentent-ils pour vous ?

C'est déjà une reconnaissance donc c'est une fierté. Nous aimons bien dire que nous sommes fiers d'être Nestlé. Et nous sommes encore plus fiers lorsque nous créons plus d'impact. Pour nous, ces distinctions confirment la vision de Nestlé, qui est d'être une force au service du bien. Être une force, c'est parce que nous sommes leader mondial dans l'alimentaire, ce qui signifie que notre responsabilité est grande. Et cette force que nous avons doit être au service du bien donc le bien nutritionnel parce que c'est notre corps de métier. Et au-delà des aspects nutritionnels, il y a les aspects communautaires et planétaires.

La deuxième distinction est un prix spécial récompensant l'engagement de Nestlé dans l'accompagnement de la jeunesse

Cette reconnaissance est aussi un appel à faire plus et cet appel nécessite l'implication de tout le monde. C'est un appel à faire une synergie d'action avec d'autres entreprises, des organisations de la société civile mais aussi avec le gouvernement. Et ces prix sont aussi des prix qui reviennent au gouvernement parce que tout ce que l'on fait est en droite ligne avec les stratégies du gouvernement et nous nous assurons que tout ce qui est fait est associé avec les autorités gouvernementales donc pour nous c'est une satisfaction partagée.

Ces distinctions reçues tout en reconnaissant vos efforts sont sûrement une invite à la persévérance, quelles sont vos perspectives en matière d'accompagnement des jeunes pour les jours à venir ?

Nous allons continuer à faire ce que nous faisons, car nous estimons que ce qui est fait est déjà bien. Nous allons chercher à être le plus stable possible dans ce que nous faisons et renforcer la collaboration avec les parties prenantes. Notre fierté c'est de voir un jeune qui participe à un programme d'entreprenariat de Nestlé et qui arrive à s'installer, voir son business grandir. Nous allons donc nous assurer de maintenir la stabilité de ce que nous faisons et étendre ces projets à d'autres localités. Pour le cas par exemple du programme Nestlé campus challenge, la deuxième phase va s'ouvrir à plus de jeunes. Nous allons passer de 10 à 15 universités. Nous avons également un programme de stages en gestation et qui sera disponible très bientôt. Il va permettre à plusieurs jeunes d'avoir des stages d'immersion sur une période de deux à trois mois chez Nestlé Burkina. Pour ce qui est de l'aspect durabilité environnementale, le nombre de tables-bancs distribués va être porté à 1 000 à la rentrée prochaine car nous allons ajouter 300 autres tables-bancs.

Un dernier mot ?

Rejoignons nos forces ! Nestlé aujourd'hui est lauréat de ces prix, en réalité les véritables lauréats ce sont les bénéficiaires. C'est également un appel au secteur privé. Nous sommes une force donc regardons les synergies d'actions là où nos intérêts coïncident pour faire plus d'impact. Continuons la collaboration avec la société civile locale et travaillons en synergie avec la stratégie gouvernementale. Nestlé est présent au Burkina Faso pour le long terme et nous continuerons d'impacter.

Propos recueillis par Armelle Ouédraogo
Crédit photo : Auguste Paré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Un colloque international sur « Langues, langages numériques, intelligence artificielle et éducation en Afrique » les 10 et 11 juillet 2025 à Ouagadougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 12:55

Ouagadougou, 8 juillet 2025. L'Institut des sciences des sociétés (CNRST) organise un colloque international les 10 et 11 juillet 2025 sur les langues, les langages numériques, l'intelligence artificielle et l'éducation en Afrique.

Dans un monde en constante évolution, l'essor du numérique et de l'intelligence artificielle (IA) modifie en profondeur les pratiques éducatives et l'apprentissage des langues. Ces nouvelles technologies proposent des traductions automatiques et des plateformes d'enseignements adaptatifs et intuitifs. En passant par les chatbots pédagogiques et les systèmes de reconnaissance vocale, elles redéfinissent la place de l'enseignant, les méthodes d'enseignement et les modes d'acquisition des compétences linguistiques.

Ainsi, les technologies numériques ont révolutionné l'enseignement/ l'apprentissage des langues en facilitant l'accès à une variété de ressources pédagogiques, encouragent l'apprentissage autonome et stimulent l'interaction entre apprenants à l'échelle mondiale.

Pour ce qui est de l'IA, elle apporte des perspectives nouvelles à l'enseignement des langues grâce à sa capacité à traiter d'importants volumes de données, à offrir des solutions personnalisées et à ses possibilités d'instrumentation des langues africaines et leur enseignement, …
Cependant, l'IA soulève des préoccupations éthiques concernant la collecte et l'utilisation des données par des apprenants, ainsi que son impact sur le rôle central de l'enseignant dans le processus éducatif. Mais en intégrant à bon escient les possibilités de l'IA, l'Afrique peut accélérer la mise en œuvre de l'Objectif de Développement Durable 4, visant à garantir une éducation équitable et de qualité pour tous.

Face à ce défi, la recherche joue un rôle déterminant d'où l'organisation de ce colloque, afin que les chercheurs et les universitaires proposent des réflexions pouvant aboutir à une exploitation intelligente et efficiente de l'IA en faveur de l'éducation. En effet, l'IA demeure un sujet central pour le monde de la recherche, du CNRST et de l'Institut des Sciences des Sociétés. Il offre un cadre d'expression pluridisciplinaire et les regards croisés permettront d'appréhender son impact sur nos sociétés dans leurs préoccupations au quotidien ; ainsi que les leviers d'adaptation pour réduire les risques liés à ses utilisations.

Pour ce faire, plusieurs dizaines de chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants et autres professionnels du Burkina Faso, du Mali, de la Côte d'Ivoire, du Togo, de l'Algérie, du Gabon, de Madagascar, du Congo, sont annoncés à ce colloque international qui permettra d'analyser les implications des langues, des langages numériques et de l'intelligence artificielle pour l'éducation inclusive de qualité en Afrique.

Contacts :
Tél : (226) 25-35-55-94/25 35-88-68
E-mail : insscolloque25@gmail.com

Categories: Afrique

Un colloque international sur « Langues, langages numériques, intelligence artificielle et éducation en Afrique » les 10 et 11 juillet 2025 à Ouagadougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 12:55

Ouagadougou, 8 juillet 2025. L'Institut des sciences des sociétés (CNRST) organise un colloque international les 10 et 11 juillet 2025 sur les langues, les langages numériques, l'intelligence artificielle et l'éducation en Afrique.

Dans un monde en constante évolution, l'essor du numérique et de l'intelligence artificielle (IA) modifie en profondeur les pratiques éducatives et l'apprentissage des langues. Ces nouvelles technologies proposent des traductions automatiques et des plateformes d'enseignements adaptatifs et intuitifs. En passant par les chatbots pédagogiques et les systèmes de reconnaissance vocale, elles redéfinissent la place de l'enseignant, les méthodes d'enseignement et les modes d'acquisition des compétences linguistiques.

Ainsi, les technologies numériques ont révolutionné l'enseignement/ l'apprentissage des langues en facilitant l'accès à une variété de ressources pédagogiques, encouragent l'apprentissage autonome et stimulent l'interaction entre apprenants à l'échelle mondiale.

Pour ce qui est de l'IA, elle apporte des perspectives nouvelles à l'enseignement des langues grâce à sa capacité à traiter d'importants volumes de données, à offrir des solutions personnalisées et à ses possibilités d'instrumentation des langues africaines et leur enseignement, …
Cependant, l'IA soulève des préoccupations éthiques concernant la collecte et l'utilisation des données par des apprenants, ainsi que son impact sur le rôle central de l'enseignant dans le processus éducatif. Mais en intégrant à bon escient les possibilités de l'IA, l'Afrique peut accélérer la mise en œuvre de l'Objectif de Développement Durable 4, visant à garantir une éducation équitable et de qualité pour tous.

Face à ce défi, la recherche joue un rôle déterminant d'où l'organisation de ce colloque, afin que les chercheurs et les universitaires proposent des réflexions pouvant aboutir à une exploitation intelligente et efficiente de l'IA en faveur de l'éducation. En effet, l'IA demeure un sujet central pour le monde de la recherche, du CNRST et de l'Institut des Sciences des Sociétés. Il offre un cadre d'expression pluridisciplinaire et les regards croisés permettront d'appréhender son impact sur nos sociétés dans leurs préoccupations au quotidien ; ainsi que les leviers d'adaptation pour réduire les risques liés à ses utilisations.

Pour ce faire, plusieurs dizaines de chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants et autres professionnels du Burkina Faso, du Mali, de la Côte d'Ivoire, du Togo, de l'Algérie, du Gabon, de Madagascar, du Congo, sont annoncés à ce colloque international qui permettra d'analyser les implications des langues, des langages numériques et de l'intelligence artificielle pour l'éducation inclusive de qualité en Afrique.

Contacts :
Tél : (226) 25-35-55-94/25 35-88-68
E-mail : insscolloque25@gmail.com

Categories: Afrique

Termes de référence (TDR) pour le recrutement d'un cabinet ou un consultant pour l'étude et la mise en place de solutions de traitement et de valorisation des déchets dans l'unité de transformation de manioc de l'ONG “ les anges gardiens de la nature ...

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 12:30

1. Contexte

L'ONG AGN s'engage pour la professionnalisation de la lutte anti-braconnage et l'autonomisation des communautés rurales via des alternatives durables. Dans ce cadre, AGN a lancé une unité de transformation du manioc visant la génération de revenus alternatifs.
Dans un souci de respect des normes agroalimentaires (ISO 22000, ISO 9001, ISO 14000, HACCP) et de l'économie circulaire, AGN souhaite intégrer des solutions de gestion durable des déchets (solides et effluents) issus de la transformation du manioc.

2. Objectif général

Recruter un cabinet ou un consultant qualifié pour :
• Réaliser une étude technique, environnementale et économique sur le traitement des déchets générés par la transformation du manioc.
• Proposer et accompagner la mise en place de systèmes de traitement et valorisation des déchets en conformité avec les normes internationales et les principes de l'économie circulaire.

3. Objectifs spécifiques

• Identifier la typologie et les volumes des déchets solides et liquides générés pour un traitement journalier de 10 tonnes de manioc.
• Proposer des solutions techniques de traitement et valorisation (compostage, méthanisation, recyclage, réutilisation).
• Élaborer les plans techniques des installations proposées.
• Fournir un budget estimatif des équipements, des infrastructures et de l'exploitation.
• Évaluer l'impact environnemental des solutions proposées.
• Former le personnel à l'exploitation durable des systèmes de gestion des déchets.

4. Résultats attendus

• Rapport diagnostic des flux de déchets.
• Étude de faisabilité des solutions proposées.
• Plans d'implantation des équipements.
• Budget détaillé d'investissement et de fonctionnement.
• Manuel de procédures de traitement/valorisation des déchets.
• Formation du personnel de l'unité AGN.

5. Durée de la mission

La mission est prévue sur une durée de 8 à 12 semaines, répartie comme suit :
• 3 semaines pour l'étude et les relevés sur site.
• 3 semaines pour la rédaction des rapports et propositions techniques.
• 2 à 4 semaines pour l'installation et formation.

6. Profil recherché

• Cabinet ou consultant avec expérience avérée en ingénierie environnementale ou agroalimentaire.
• Maîtrise des normes ISO 14000, ISO 22000, HACCP.
• Expertise en traitement des déchets agro-industriels, compostage, bio-digestion.
• Références de projets similaires en Afrique ou milieux ruraux.

7. Modalités de soumission

Les candidats intéressés doivent soumettre :
• Une proposition technique (compréhension, méthodologie, chronogramme).
• Une proposition financière détaillée.
• Les CV des consultants et références de projets similaires.
• Le numéro IFU et le registre de commerce (pour les cabinets).

8. Contact
Les dossiers de candidature devront être envoyés par mail à : contact@agn-burkinafaso.com au plus tard le 15 juillet 2025.

“Ensemble faisons de la nature un paradis où vivraient des populations résilientes”

Categories: Afrique

Termes de référence (TDR) pour le recrutement d'un cabinet ou un consultant pour l'étude et la mise en place de solutions de traitement et de valorisation des déchets dans l'unité de transformation de manioc de l'ONG “ les anges gardiens de la nature ...

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 12:30

1. Contexte

L'ONG AGN s'engage pour la professionnalisation de la lutte anti-braconnage et l'autonomisation des communautés rurales via des alternatives durables. Dans ce cadre, AGN a lancé une unité de transformation du manioc visant la génération de revenus alternatifs.
Dans un souci de respect des normes agroalimentaires (ISO 22000, ISO 9001, ISO 14000, HACCP) et de l'économie circulaire, AGN souhaite intégrer des solutions de gestion durable des déchets (solides et effluents) issus de la transformation du manioc.

2. Objectif général

Recruter un cabinet ou un consultant qualifié pour :
• Réaliser une étude technique, environnementale et économique sur le traitement des déchets générés par la transformation du manioc.
• Proposer et accompagner la mise en place de systèmes de traitement et valorisation des déchets en conformité avec les normes internationales et les principes de l'économie circulaire.

3. Objectifs spécifiques

• Identifier la typologie et les volumes des déchets solides et liquides générés pour un traitement journalier de 10 tonnes de manioc.
• Proposer des solutions techniques de traitement et valorisation (compostage, méthanisation, recyclage, réutilisation).
• Élaborer les plans techniques des installations proposées.
• Fournir un budget estimatif des équipements, des infrastructures et de l'exploitation.
• Évaluer l'impact environnemental des solutions proposées.
• Former le personnel à l'exploitation durable des systèmes de gestion des déchets.

4. Résultats attendus

• Rapport diagnostic des flux de déchets.
• Étude de faisabilité des solutions proposées.
• Plans d'implantation des équipements.
• Budget détaillé d'investissement et de fonctionnement.
• Manuel de procédures de traitement/valorisation des déchets.
• Formation du personnel de l'unité AGN.

5. Durée de la mission

La mission est prévue sur une durée de 8 à 12 semaines, répartie comme suit :
• 3 semaines pour l'étude et les relevés sur site.
• 3 semaines pour la rédaction des rapports et propositions techniques.
• 2 à 4 semaines pour l'installation et formation.

6. Profil recherché

• Cabinet ou consultant avec expérience avérée en ingénierie environnementale ou agroalimentaire.
• Maîtrise des normes ISO 14000, ISO 22000, HACCP.
• Expertise en traitement des déchets agro-industriels, compostage, bio-digestion.
• Références de projets similaires en Afrique ou milieux ruraux.

7. Modalités de soumission

Les candidats intéressés doivent soumettre :
• Une proposition technique (compréhension, méthodologie, chronogramme).
• Une proposition financière détaillée.
• Les CV des consultants et références de projets similaires.
• Le numéro IFU et le registre de commerce (pour les cabinets).

8. Contact
Les dossiers de candidature devront être envoyés par mail à : contact@agn-burkinafaso.com au plus tard le 15 juillet 2025.

“Ensemble faisons de la nature un paradis où vivraient des populations résilientes”

Categories: Afrique

Université Thomas Sankara : Recrutement ouvert pour les Masters professionnels à distance (Rentrée 2025–2026)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 12:30

Le Président de l'Université Thomas SANKARA informe le public (Etudiants et Professionnels) du recrutement de la :

7ème promotion d'étudiants pour le Master Professionnel en Economie et Gestion des Entreprises d'Economie sociale et Solidaire (MEGEES) ;

12ème promotion d'étudiants pour le Master professionnel en Management des Organisations et des Associations (MOA) ;

6eme promotion pour le Master professionnel en analyse et suivi-évaluation des politiques agricoles et alimentaires (MASPAA),

10ème promotion d'étudiants pour le Master professionnel en Développement local et gestion des collectivités territoriales (DEVLOG) ;

7ème promotion d'étudiants pour le Master professionnel en Planification et Management des Structures Educatives (MPMSE) qui comprend l'option planification de l'éducation et l'option Management des structures éducatives, à former à l'Institut de Formation Ouverte à Distance (IFOAD) pour la rentrée 2025-2026.

Ces formations sont ouvertes aux titulaires d'une licence ou d'un diplôme équivalent en économie, en droit, en géographie, et en sociologie (MEGEES. MOA, MASPAA, DEVLOG) ; en sciences humaines et sociales (MPMSE). Il s'agit de formations professionnelles qui se déroulent sur quatre (04) semestres (M1 et M2) en ligne pour les cours et en présentiel pour les évaluations sur table.

Elles s'adressent :

aux étudiants en fin de premier cycle qui souhaitent s'engager professionnellement dans la création, l'encadrement ou l'expertise en matière d'économie sociale ;

aux acteurs et praticiens du domaine de l'économie sociale, (dirigeants, membres, acteurs et promoteurs d'Organisations Coopératives et de Type Coopératif, du Système Financier Décentralisé et de la Microfinance, des Organisations professionnelles, des Organisations d'intérêt, des ONG et associations de développement…) ;

aux responsables exerçant des fonctions diverses au sein des instances internationales, nationales, et aux acteurs des politiques agricoles,

aux responsables de collectivités territoriales

aux acteurs d'ONG intervenant dans les systèmes éducatifs : enseignants des lycées et collèges qui désirent passer au statut d'administrateur, les encadreurs pédagogiques, les conseillers d'administration scolaire et universitaire, les conseillers d'éducation et de jeunesse…)

Les candidats doivent déposer un dossier de candidature comprenant :

Pour le M1 :

une demande manuscrite timbrée à 200 FCFA adressée à Monsieur le Président de l'Université Thomas SANKARA ;

la copie légalisée du diplôme de baccalauréat ou équivalent ;

la copie légalisée de la licence ou équivalent ;

une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis et le projet professionnel ;

toute attestation d'expérience professionnelle pertinente (le cas échéant) délivrée par le supérieur hiérarchique du candidat ;

un curriculum vitae (avec un numéro de téléphone et une adresse électronique) ;

un reçu de paiement des frais de dossier (non remboursables) d'un montant de 15 000 F CFA délivré par l'Agence comptable de l'Université Thomas Sankara.

Pour le M2 :

une demande manuscrite timbrée à 200 FCFA adressée à Monsieur le Président de l'Université Thomas SANKARA ;

la copie légalisée du diplôme de baccalauréat ou équivalent ;

la copie légalisée du diplôme de maîtrise ou du Master 1 dans le domaine ;

une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis et le projet professionnel ;

toute attestation d'expérience professionnelle pertinente (le cas échéant) délivrée par le supérieur hiérarchique du candidat ;

un curriculum vitae (avec un numéro de téléphone et une adresse électronique) ;

un reçu de paiement des frais de dossier (non remboursables) d'un montant de 15 000 F CFA délivré par l'Agence comptable de l'Université Thomas Sankara.

Dépôt des dossiers de candidature :

Les candidat(e)s devront déposer leurs dossiers physiques :

au secrétariat de l'Institut de Formation Ouverte à Distance (IFOAD) sis à l'UFR/SJP de à l'Université Joseph KI-ZERBO

par e-mail à : secretariat@ifoad-uts.net

Période de dépôt de candidature : du 01 au 30 septembre 2025

Date de publication des résultats de sélection : 03 octobre 2025 par affichage à l'IFOAD à l'Université Joseph KI-ZERBO et sur le site de l'IFOAD_UTS : www.ifoad-uts.bf

Début des cours : octobre 2025.

Frais de formation : Les frais de formation d'un montant d'un million six cent quarante mille (1 640 000) francs CFA seront versés en deux tranches à raison de huit cent vingt mille (820 000) francs CFA par an au plus tard le 30 novembre de chaque année pour ceux qui seront inscrit en M1 et de huit cent vingt mille (820 000) francs CFA en une fois au plus tard le 30 novembre de l'année en cours pour ceux qui seront inscrit en M2.

Frais d'inscription : En plus des frais de formation, les candidats retenus pour le Master doivent s'acquitter chaque année des frais d'inscription suivants selon leur statut respectif :

• 50 000 F CFA pour les travailleurs ressortissants de l'UEMOA ;
• 250 000 F CFA pour les candidats hors zone UEMOA.

Attention ! : Une fois la formation commencée, il ne sera plus possible au candidat sélectionné d'annuler sa participation et de se faire rembourser, quelle que soit la raison de ce désistement.

N.B : pour de plus amples informations s'adresser aux responsables techniques et administratifs des formation :

MEGEES
Monsieur YAMEOGO Jean Marc

Tél :70 29 23 58/6309 26 63
e-mail : jmyameogo@gmail.com

MOA
Dr KABORE D. S. Parfait

Tél : (+226) 78 14 70 18/70 75 65 25
e-mail : parfait.kabore@uts.bf

PMSE
Dr Ismaël OUEDRAOGO

Tel : 54 70 02 23
e-mail : benjesia@gmail.com

MASPAA
Dr OUATTARA Bapindié

Tél : (+226) 70 04 76 70
e-mail : ouatbap@gmail.com

DEVLOG
Dr SIA Benjamin

Tel : 70 00 23 26/78 84 21 42
e-mail : benjesia@gmail.com

Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Chevalier de l'Ordre de mérite Congolais

Categories: Afrique

Université Thomas Sankara : Recrutement ouvert pour les Masters professionnels à distance (Rentrée 2025–2026)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 12:30

Le Président de l'Université Thomas SANKARA informe le public (Etudiants et Professionnels) du recrutement de la :

7ème promotion d'étudiants pour le Master Professionnel en Economie et Gestion des Entreprises d'Economie sociale et Solidaire (MEGEES) ;

12ème promotion d'étudiants pour le Master professionnel en Management des Organisations et des Associations (MOA) ;

6eme promotion pour le Master professionnel en analyse et suivi-évaluation des politiques agricoles et alimentaires (MASPAA),

10ème promotion d'étudiants pour le Master professionnel en Développement local et gestion des collectivités territoriales (DEVLOG) ;

7ème promotion d'étudiants pour le Master professionnel en Planification et Management des Structures Educatives (MPMSE) qui comprend l'option planification de l'éducation et l'option Management des structures éducatives, à former à l'Institut de Formation Ouverte à Distance (IFOAD) pour la rentrée 2025-2026.

Ces formations sont ouvertes aux titulaires d'une licence ou d'un diplôme équivalent en économie, en droit, en géographie, et en sociologie (MEGEES. MOA, MASPAA, DEVLOG) ; en sciences humaines et sociales (MPMSE). Il s'agit de formations professionnelles qui se déroulent sur quatre (04) semestres (M1 et M2) en ligne pour les cours et en présentiel pour les évaluations sur table.

Elles s'adressent :

aux étudiants en fin de premier cycle qui souhaitent s'engager professionnellement dans la création, l'encadrement ou l'expertise en matière d'économie sociale ;

aux acteurs et praticiens du domaine de l'économie sociale, (dirigeants, membres, acteurs et promoteurs d'Organisations Coopératives et de Type Coopératif, du Système Financier Décentralisé et de la Microfinance, des Organisations professionnelles, des Organisations d'intérêt, des ONG et associations de développement…) ;

aux responsables exerçant des fonctions diverses au sein des instances internationales, nationales, et aux acteurs des politiques agricoles,

aux responsables de collectivités territoriales

aux acteurs d'ONG intervenant dans les systèmes éducatifs : enseignants des lycées et collèges qui désirent passer au statut d'administrateur, les encadreurs pédagogiques, les conseillers d'administration scolaire et universitaire, les conseillers d'éducation et de jeunesse…)

Les candidats doivent déposer un dossier de candidature comprenant :

Pour le M1 :

une demande manuscrite timbrée à 200 FCFA adressée à Monsieur le Président de l'Université Thomas SANKARA ;

la copie légalisée du diplôme de baccalauréat ou équivalent ;

la copie légalisée de la licence ou équivalent ;

une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis et le projet professionnel ;

toute attestation d'expérience professionnelle pertinente (le cas échéant) délivrée par le supérieur hiérarchique du candidat ;

un curriculum vitae (avec un numéro de téléphone et une adresse électronique) ;

un reçu de paiement des frais de dossier (non remboursables) d'un montant de 15 000 F CFA délivré par l'Agence comptable de l'Université Thomas Sankara.

Pour le M2 :

une demande manuscrite timbrée à 200 FCFA adressée à Monsieur le Président de l'Université Thomas SANKARA ;

la copie légalisée du diplôme de baccalauréat ou équivalent ;

la copie légalisée du diplôme de maîtrise ou du Master 1 dans le domaine ;

une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis et le projet professionnel ;

toute attestation d'expérience professionnelle pertinente (le cas échéant) délivrée par le supérieur hiérarchique du candidat ;

un curriculum vitae (avec un numéro de téléphone et une adresse électronique) ;

un reçu de paiement des frais de dossier (non remboursables) d'un montant de 15 000 F CFA délivré par l'Agence comptable de l'Université Thomas Sankara.

Dépôt des dossiers de candidature :

Les candidat(e)s devront déposer leurs dossiers physiques :

au secrétariat de l'Institut de Formation Ouverte à Distance (IFOAD) sis à l'UFR/SJP de à l'Université Joseph KI-ZERBO

par e-mail à : secretariat@ifoad-uts.net

Période de dépôt de candidature : du 01 au 30 septembre 2025

Date de publication des résultats de sélection : 03 octobre 2025 par affichage à l'IFOAD à l'Université Joseph KI-ZERBO et sur le site de l'IFOAD_UTS : www.ifoad-uts.bf

Début des cours : octobre 2025.

Frais de formation : Les frais de formation d'un montant d'un million six cent quarante mille (1 640 000) francs CFA seront versés en deux tranches à raison de huit cent vingt mille (820 000) francs CFA par an au plus tard le 30 novembre de chaque année pour ceux qui seront inscrit en M1 et de huit cent vingt mille (820 000) francs CFA en une fois au plus tard le 30 novembre de l'année en cours pour ceux qui seront inscrit en M2.

Frais d'inscription : En plus des frais de formation, les candidats retenus pour le Master doivent s'acquitter chaque année des frais d'inscription suivants selon leur statut respectif :

• 50 000 F CFA pour les travailleurs ressortissants de l'UEMOA ;
• 250 000 F CFA pour les candidats hors zone UEMOA.

Attention ! : Une fois la formation commencée, il ne sera plus possible au candidat sélectionné d'annuler sa participation et de se faire rembourser, quelle que soit la raison de ce désistement.

N.B : pour de plus amples informations s'adresser aux responsables techniques et administratifs des formation :

MEGEES
Monsieur YAMEOGO Jean Marc

Tél :70 29 23 58/6309 26 63
e-mail : jmyameogo@gmail.com

MOA
Dr KABORE D. S. Parfait

Tél : (+226) 78 14 70 18/70 75 65 25
e-mail : parfait.kabore@uts.bf

PMSE
Dr Ismaël OUEDRAOGO

Tel : 54 70 02 23
e-mail : benjesia@gmail.com

MASPAA
Dr OUATTARA Bapindié

Tél : (+226) 70 04 76 70
e-mail : ouatbap@gmail.com

DEVLOG
Dr SIA Benjamin

Tel : 70 00 23 26/78 84 21 42
e-mail : benjesia@gmail.com

Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Chevalier de l'Ordre de mérite Congolais

Categories: Afrique

Décès de Marie Blanche BASSOLE/YAMEOGO : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 10:30

La grande Famille BASSOLE à Réo,

La grande Famille YAMEOGO à Koudougou Ronsin,

La grande Famille BAKYONO à Kyon,

Les Familles Alliées (DABOUE, BADO, TOUGMA, YAGO, TIENDREBEOGO, BAMOUNI, OUEDRAOGO, SAWADOGO, BAKYONO),

La Congrégation des Sœurs de l'Assomption à Koudougou et Ouagadougou ;

Les sœurs, frères, cousins et cousines,

Le Patriarche BASSOLE Bassembié Aimé responsable coutumier à Réo,

Sœur Marie Thérèse KANSOLE de la Congrégation des sœurs de l'Assomption,

BASSOLE Pialè Jean Pierre, photographe à Abidjan,

KANSOLE Ezona, ménagère à Réo,

BAKYONO Michel, comptable de la BICIA B à la retraite à Ouagadougou

YAMEOGO Bruno, à Koudougou

Les enfants : Hubert, Célestin, Jocelyne, Mireille, Roland, Martial Wilfried, Herman, Anselme, Wenceslas, Anthyme et Armel ;

Les petits-enfants et arrière-petits-enfants,

Ont le regret de vous annoncer le rappel à Dieu à l'âge de 81 ans de leur épouse, mère, grand-mère, arrière-grand-mère Marie Blanche BASSOLE /YAMEOGO Infirmière brevetée à la retraite,
Décès survenu le dimanche 06 juillet 2025 au CHU Bogodogo

Programme des obsèques :

 Jeudi 17 juillet à 15h levée du corps à la morgue du CHU de BOGODOGO.

 Vendredi 18 juillet à 19h Veillée de prière au domicile du familial sis au secteur 8 de Réo (Banankyo).

 Samedi 19 juillet 10h absoute à l'église saint Alphonse de Réo suivie de l'enterrement au domicile familial sis au secteur 8 de Réo (Banankyo).

Union de prière

Categories: Afrique

Décès de Marie Blanche BASSOLE/YAMEOGO : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 10:30

La grande Famille BASSOLE à Réo,

La grande Famille YAMEOGO à Koudougou Ronsin,

La grande Famille BAKYONO à Kyon,

Les Familles Alliées (DABOUE, BADO, TOUGMA, YAGO, TIENDREBEOGO, BAMOUNI, OUEDRAOGO, SAWADOGO, BAKYONO),

La Congrégation des Sœurs de l'Assomption à Koudougou et Ouagadougou ;

Les sœurs, frères, cousins et cousines,

Le Patriarche BASSOLE Bassembié Aimé responsable coutumier à Réo,

Sœur Marie Thérèse KANSOLE de la Congrégation des sœurs de l'Assomption,

BASSOLE Pialè Jean Pierre, photographe à Abidjan,

KANSOLE Ezona, ménagère à Réo,

BAKYONO Michel, comptable de la BICIA B à la retraite à Ouagadougou

YAMEOGO Bruno, à Koudougou

Les enfants : Hubert, Célestin, Jocelyne, Mireille, Roland, Martial Wilfried, Herman, Anselme, Wenceslas, Anthyme et Armel ;

Les petits-enfants et arrière-petits-enfants,

Ont le regret de vous annoncer le rappel à Dieu à l'âge de 81 ans de leur épouse, mère, grand-mère, arrière-grand-mère Marie Blanche BASSOLE /YAMEOGO Infirmière brevetée à la retraite,
Décès survenu le dimanche 06 juillet 2025 au CHU Bogodogo

Programme des obsèques :

 Jeudi 17 juillet à 15h levée du corps à la morgue du CHU de BOGODOGO.

 Vendredi 18 juillet à 19h Veillée de prière au domicile du familial sis au secteur 8 de Réo (Banankyo).

 Samedi 19 juillet 10h absoute à l'église saint Alphonse de Réo suivie de l'enterrement au domicile familial sis au secteur 8 de Réo (Banankyo).

Union de prière

Categories: Afrique

Burkina/Sécurité aérienne : Un plan d'urgence d'aéroport éprouvé à travers un exercice de crise

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 00:45

Dans le cadre de son programme d'activités, la Délégation aux activités aéronautiques nationales (DAAN-BF), gestionnaire des aéroports du Burkina Faso, a organisé dans la matinée de ce mardi 8 juillet 2025, à l'aéroport international de Ouagadougou, un exercice de crise sécurité dénommé EXOSECU1. Cet exercice de crise sécurité, qui est une obligation de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et des règlements aéronautiques du Burkina Faso, vise à voir ce qu'il y a comme dysfonctionnements afin de mieux prévenir les risques éventuels.

La Délégation aux activités aéronautiques nationales (DAAN-BF), gestionnaire de l'aéroport international de Ouagadougou, dans le cadre de ses activités de contrôle qualité interne, met en œuvre périodiquement son Plan d'urgence d'aéroport (PUA) à travers la réalisation d'exercices de crise sécurité, destinés à y apporter les améliorations nécessaires, conformément aux normes pratiques recommandées de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et aux règlements aéronautiques du Burkina Faso.

Cet exercice vise donc à éprouver le Plan d'urgence d'aéroport (PUA) de la DAAN-BF, conformément aux exigences de l'OACI. « L'objectif principal, c'est de voir ce qu'il y a comme dysfonctionnement au niveau de notre plan d'urgence pour nous assurer que ce que nous avons rédigé comme procédure est conforme à ce que nous appliquons sur le terrain », a justifié Saturnin Théophile Bikyenga, délégué national aux activités aéronautiques nationales.

Après l'exercice de simulation, un point de presse a été organisé pour expliquer le déroulement de l'opération aux hommes de média

« Il dispose que nous devons éprouver notre plan d'urgence afin de prendre en compte les éléments principaux suivants : nous assurer de la mise en œuvre des procédures d'urgence relatives à la navigation aérienne, la sécurité à incendie, la mise en place d'un périmètre de sécurité et de sûreté par les forces de défense et de sécurité, la préservation des preuves, la réactivité, l'organisation, la coordination, le commandement au niveau du centre directeur des opérations d'urgence, au niveau des autorités gouvernementales, la maîtrise de la gestion de la presse, l'efficacité de notre réseau de télécommunications, la gestion de l'aire de trafic, la mise en place d'un poste de commandement mobile, l'organisation et la disponibilité des équipements pour l'enlèvement d'aéronefs accidentellement immobilisés », a expliqué Saturnin Théophile Bikyenga.

L'exercice de crise de ce matin 8 juillet 2025 a consisté concrètement à la simulation d'un accident d'aéronefs. Selon Saturnin Théophile Bikyenga, l'exercice de crise a permis de déployer la coordination et de dérouler cette coordination entre la brigade nationale des sapeurs-pompiers et le service de sauvetage et de lutte contre l'incendie de l'aérodrome, d'assurer la coordination de l'équipe de gestion de crise à travers le centre directeur des opérations d'urgence locales, la coordination avec les entités gouvernementales, et également l'interaction avec les pays qui pourraient être concernés par un accident d'aéronef sur l'aéroport international de Ouagadougou, d'où la présence des ambassadeurs (des acteurs ont joué le rôle d'ambassadeurs).

Saturnin Théophile Bikyenga, Délégué national aux activités aéronautiques nationales (DAAN-BF)

« À bord de cet aéronef, il y avait 371 passagers, des marchandises dangereuses, dont des matières radioactives. En résumé, nous avons été avisés d'un aéronef qui a quitté Koya (nom fictif) à 7h42 et qui devait atterrir sur l'aérodrome à 8h28. Et la compagnie qui simulait l'accident est Kamayas Air (nom fictif). Le pilote a indiqué avoir été touché par la foudre et a demandé un atterrissage d'urgence. Il a signalé avoir 2 h d'autonomie de carburant et 12 kg de matières dangereuses. Les services de sauvetage et lutte contre l'incendie de l'aérodrome ont été déployés, de même que les pompiers de la ville, la brigade nationale des sapeurs-pompiers. La matière radioactive a été prise en charge et tous les passagers qui étaient exposés aux produits dangereux ont été décontaminés », a relaté le délégué national aux activités aéronautiques nationales.

« On a dénommé 28 blessés, dont 20 en situation d'urgence relative, 2 grands brûlés et une fracture. Le poste médical avancé a été assuré par la brigade nationale des sapeurs-pompiers. Un deuxième tri de blessés a été assuré par le SAMU (Service d'aide médicale urgente), qui a effectué le transfert des passagers vers les hôpitaux. Les parents des victimes ont été pris en charge au niveau de l'aérogare avec une équipe de psychologues. Les passagers indemnes ont été transférés dans les hôtels et ont également eu droit à une équipe de psychologues pour leur prise en charge. Le feu a été totalement maîtrisé. Les blessés ont été évacués. Nous avons procédé à la reprise des activités de l'aérodrome autour de 9h35 parce que l'accident a eu lieu en dehors de la bande de pistes et la zone a été maîtrisée », a-t-il poursuivi.

Les acteurs qui ont joué le rôle des ambassadeurs lors de l'exercice de simulation

« Le procureur du Faso, de même que les enquêteurs de l'Agence nationale de l'aviation civile, ont été déployés. Ils ont procédé au relèvement des indices. Le site a été sécurisé par la police spéciale de l'aéroport et le groupement des transports aériens. Nous avons eu au niveau de l'équipe de coordination du centre directeur des opérations d'urgence, le représentant de l'Agence nationale de l'aviation civile, le représentant de l'ASECNA auprès du Burkina Faso, le commandant de la brigade spéciale des douanes de l'aéroport, le commissaire de la police spéciale de l'aéroport, le commandant du groupement des transports aériens, le superviseur de la régie administrative chargée de l'assistance en escale et le représentant de la compagnie aérienne. Nous avons également reçu les ambassadeurs des pays concernés », a-t-il résumé.

Le délégué national aux activités aéronautiques nationales, Saturnin Théophile Bikyenga, a indiqué que l'exercice préparé depuis plus d'un an s'est bien déroulé et a permis d'éprouver le plan d'urgence d'aéroport de la DAAN-BF. « À la fin de l'exercice, nous avons pu éprouver toutes les activités qui étaient attendues, et également et surtout la coordination des services médicaux », a-t-il rassuré.

Mamadou Zongo
Lefaso.net
Crédit photos : Bonaventure Paré

Categories: Afrique

Paix et cohésion sociale : « Il est important que dans une société, il y ait la promotion des plus méritants » (imam Tiégo Tiemtoré)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 00:40

Dans une conférence publique qu'il a animée en mai 2025 à Ouagadougou, dans le cadre des conférences régionales du Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) sur le thème « La justice sociale, gage de paix et de cohésion sociale », Tiégo Tiemtoré, leader religieux connu pour la pertinence de ses interventions sur les sujets d'intérêt public, a, entre autres, mis le curseur sur le travail dans les sociétés. L'orateur a insisté sur la valeur qu'accorde l'islam au travail bien fait, invitant ses interlocuteurs à y mettre donc du sien et, partant, à se départir du travail mal fait. Dans le même esprit, M. Tiemtoré fait ressortir qu'il est nécessaire dans une société, si l'on veut faire dans la justice sociale (donc construire la paix et la cohésion sociale), de promouvoir les plus méritants aux postes de responsabilité et de se départir du népotisme.

Les injustices sociales sont un facteur de déclenchement et/ou d'aggravation des crises dans les sociétés. Autrement, œuvrer à la justice sociale dans une société, dans un pays, c'est cultiver la paix et la cohésion sociale. Et le travail est, selon l'imam du CERFI et A.E.E.M.B (Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina), Tiégo Tiemtoré, un instrument de promotion de l'équité et de justice sociale.

L'abordant sous l'angle de la religion, le leader religieux a expliqué que le travail se présente comme une adoration et un pilier de transformation. L'islam insiste sur le travail aussi comme un élément de promotion de justice sociale. « Le travail est un instrument de promotion de l'équité et de la justice sociale. Si vous êtes dans une communauté, que vous ne travaillez pas, vous faites du mal à cette communauté (je ne parle pas de ceux qui sont à la retraite, parce qu'eux ont travaillé et sont allés à la retraite, cela est normal) », présente Tiégo Tiemtoré, notant que le travail est une adoration en islam.

« Il est dit que quand le musulman revient le soir chez lui fatigué, ses péchés tombent comme les feuilles sèches d'un arbre ; il ne vient pas à la mosquée, mais le travail devient comme adoration, une prière, et c'est important. Le travail, quand tu le fais bien, c'est une bénédiction, ça devient une prière. Par contre, quand tu le fais mal, c'est un péché. Donc, si on considère le travail comme une adoration, on fera la promotion de l'équité sociale et chacun sera amené à bien faire son travail », soutient-il avant d'ajouter qu'« il est important que dans une société, il y ait la promotion des méritants ; des méritants surtout à des postes de responsabilité. Il faut mettre les gens aux postes où ils sont meilleurs, aux postes où ils peuvent faire le travail. »

Selon le conférencier, cet élément est également une valeur sur laquelle insiste l'islam. « Ce n'est pas une question de cousin, petit-frère ou de ‘'on a mangé bênga'' ensemble, non ! Et nos pays africains souffrent de cela. On met quelqu'un au poste où il sait lui-même qu'il ne peut pas, mais il accepte le poste. Si tu lui demandes, il dit qu'il ne peut pas, ‘'mais comme on m'a nommé''. L'islam insiste sur ça, le meilleur à recruter, compétent et loyal ; les deux vont ensemble : compétence et loyauté. Nous estimons que pour les grandes entreprises, sociétés… prenons les meilleurs d'entre nous, regardons les Burkinabè les meilleurs parmi nous et prenons-les, ils nous tirent vers le haut. Quelqu'un qui n'est pas bon, il vous tire vers le bas. Sans ces deux critères, on n'avance pas et nous sommes témoins de beaucoup de cas de ce genre », constate l'imam Tiégo Tiemtoré qui a, au cours de la même communication, encouragé chaque personne à éviter de juger son prochain, à cultiver l'humilité, la compassion et la solidarité envers autrui

Note: ">Lire aussi : Cohésion sociale : « Sur terre, nous ne sommes pas des juges ; on ne vous demande pas de juger quelqu'un », interpelle l'imam Tiégo Tiemtoré .

O.L.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Paix et cohésion sociale : « Il est important que dans une société, il y ait la promotion des plus méritants » (imam Tiégo Tiemtoré)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 00:40

Dans une conférence publique qu'il a animée en mai 2025 à Ouagadougou, dans le cadre des conférences régionales du Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) sur le thème « La justice sociale, gage de paix et de cohésion sociale », Tiégo Tiemtoré, leader religieux connu pour la pertinence de ses interventions sur les sujets d'intérêt public, a, entre autres, mis le curseur sur le travail dans les sociétés. L'orateur a insisté sur la valeur qu'accorde l'islam au travail bien fait, invitant ses interlocuteurs à y mettre donc du sien et, partant, à se départir du travail mal fait. Dans le même esprit, M. Tiemtoré fait ressortir qu'il est nécessaire dans une société, si l'on veut faire dans la justice sociale (donc construire la paix et la cohésion sociale), de promouvoir les plus méritants aux postes de responsabilité et de se départir du népotisme.

Les injustices sociales sont un facteur de déclenchement et/ou d'aggravation des crises dans les sociétés. Autrement, œuvrer à la justice sociale dans une société, dans un pays, c'est cultiver la paix et la cohésion sociale. Et le travail est, selon l'imam du CERFI et A.E.E.M.B (Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina), Tiégo Tiemtoré, un instrument de promotion de l'équité et de justice sociale.

L'abordant sous l'angle de la religion, le leader religieux a expliqué que le travail se présente comme une adoration et un pilier de transformation. L'islam insiste sur le travail aussi comme un élément de promotion de justice sociale. « Le travail est un instrument de promotion de l'équité et de la justice sociale. Si vous êtes dans une communauté, que vous ne travaillez pas, vous faites du mal à cette communauté (je ne parle pas de ceux qui sont à la retraite, parce qu'eux ont travaillé et sont allés à la retraite, cela est normal) », présente Tiégo Tiemtoré, notant que le travail est une adoration en islam.

« Il est dit que quand le musulman revient le soir chez lui fatigué, ses péchés tombent comme les feuilles sèches d'un arbre ; il ne vient pas à la mosquée, mais le travail devient comme adoration, une prière, et c'est important. Le travail, quand tu le fais bien, c'est une bénédiction, ça devient une prière. Par contre, quand tu le fais mal, c'est un péché. Donc, si on considère le travail comme une adoration, on fera la promotion de l'équité sociale et chacun sera amené à bien faire son travail », soutient-il avant d'ajouter qu'« il est important que dans une société, il y ait la promotion des méritants ; des méritants surtout à des postes de responsabilité. Il faut mettre les gens aux postes où ils sont meilleurs, aux postes où ils peuvent faire le travail. »

Selon le conférencier, cet élément est également une valeur sur laquelle insiste l'islam. « Ce n'est pas une question de cousin, petit-frère ou de ‘'on a mangé bênga'' ensemble, non ! Et nos pays africains souffrent de cela. On met quelqu'un au poste où il sait lui-même qu'il ne peut pas, mais il accepte le poste. Si tu lui demandes, il dit qu'il ne peut pas, ‘'mais comme on m'a nommé''. L'islam insiste sur ça, le meilleur à recruter, compétent et loyal ; les deux vont ensemble : compétence et loyauté. Nous estimons que pour les grandes entreprises, sociétés… prenons les meilleurs d'entre nous, regardons les Burkinabè les meilleurs parmi nous et prenons-les, ils nous tirent vers le haut. Quelqu'un qui n'est pas bon, il vous tire vers le bas. Sans ces deux critères, on n'avance pas et nous sommes témoins de beaucoup de cas de ce genre », constate l'imam Tiégo Tiemtoré qui a, au cours de la même communication, encouragé chaque personne à éviter de juger son prochain, à cultiver l'humilité, la compassion et la solidarité envers autrui

Note: ">Lire aussi : Cohésion sociale : « Sur terre, nous ne sommes pas des juges ; on ne vous demande pas de juger quelqu'un », interpelle l'imam Tiégo Tiemtoré .

O.L.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Discours de paix : La Fédération des associations islamiques propose une alternative pour contrer la haine

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 00:35

Dans un contexte marqué par des tensions sociales et sécuritaires, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) propose une réponse spirituelle et citoyenne. Celle d'un discours alternatif, fondé sur les enseignements authentiques de l'islam, remis officiellement au gouvernement. Cette information a été publiée ce mardi 8 juillet 2025 sur la page Facebook du ministre de l'Administration territoriale et de la mobilité.

Présenté par l'Imam Aboubacar Yugo, ce document se veut un outil de sensibilisation contre le discours haineux et extrémiste. Il puise dans les valeurs fondamentales de l'islam paix, justice, tolérance, fraternité à travers des versets coraniques et des hadiths authentiques.

« L'islam est trop souvent mal interprété ou instrumentalisé. Pourtant, ses enseignements authentiques prônent la paix, la fraternité, la tolérance, le respect de l'autre et la préservation de la vie humaine », a souligné Aboubacar Yugo.

L'Imam a appelé les populations, au-delà des confessions, à s'approprier cette parole de sagesse et à rejeter fermement toute forme de violence, en particulier sur les réseaux sociaux, les médias et dans les lieux de culte.

Le geste de la FAIB s'inscrit dans une volonté de renforcer la cohésion sociale et d'accompagner l'État dans la consolidation d'un vivre-ensemble harmonieux.

Lefaso.net
Source : Ministère de l'Administration territoriale et de la mobilité

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Burkina : Le Chef d'état-major de l'armée de terre galvanise les troupes de la deuxième région militaire

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 00:30

Le Chef d'état-major de l'armée de terre, colonel Hamed Hermann Rouamba, a effectué, du 1er au 3 juillet 2025, une visite dans les principales garnisons militaires de la deuxième région militaire, notamment à Bobo-Dioulasso dans les Hauts-Bassins, à Banfora dans les Cascades et à Gaoua dans le Sud-ouest. Cette tournée s'inscrit ainsi dans une dynamique de proximité et de renforcement moral des forces engagées dans la lutte contre l'insécurité dans ces différentes régions.

Le Chef d'état-major de l'armée de terre (CEMAT), le colonel Hamed Hermann Rouamba, a effectué une tournée dans les garnisons militaires de la deuxième région militaire. Cette visite de terrain, la première du genre depuis sa prise de commandement en janvier dernier, vise ainsi à encourager et à remobiliser les troupes engagées sur les champs de batailles. Accompagné de ses plus proches collaborateurs, il est allé à la rencontre des soldats pour transmettre un message de soutien, d'unité, et de résilience.

Le CEMAT accueilli au poste de commandement du BIR 15 de Gaoua

A chaque étape, il a rappelé l'importance de la discipline, de la cohésion et de la détermination face aux défis sécuritaires actuels.
Cette tournée visait aussi à recueillir les préoccupations des soldats, évaluer leurs conditions de vie et écouter les commandements locaux sur les besoins opérationnels. Elle intervient dans un contexte où les Forces armées nationales multiplient les opérations pour sécuriser le territoire et restaurer la paix dans les zones touchées par l'insécurité. Le CEMAT a saisi l'occasion pour saluer les efforts consentis par les hommes sur le terrain et réaffirmer son engagement à leur côté.

Le Chef d'Etat-major de l'armée de terre galvanise les troupes de la deuxième région militaire

Dans les différentes garnisons, de Bobo-Dioulasso à Gaoua, en passant par Banfora, le CEMAT a pu apprécier le niveau d'engagement, de discipline et de détermination des unités déployées dans ces régions. Pour le colonel Hamed Hermann Rouamba, ces différentes forces incarnent avec fierté la mission de défense du territoire et de protection des populations. Il affirme être impressionné par la qualité de la coopération civique et la cohésion entre forces combattantes et communauté locale, « gage de résilience et d'efficacité dans la lutte contre l'insécurité ».

Le CEMAT a pu apprécier le niveau d'engagement, de discipline et de détermination des unités déployées dans les régions

Il ne manque pas de féliciter ses hommes pour leur professionnalisme et les exhorte à renforcer encore davantage leur vigilance et leur esprit de corps afin d'ériger cette portion du territoire en rempart contre toute menace. Il les a exhortés également à renforcer leur collaboration avec les populations civiles pour une lutte plus efficace contre les menaces. « Cette tournée dans la deuxième région militaire m'a permis de toucher du doigt la réalité de chaque corps, que ce soit à Bobo-Dioulasso, Banfora ou à Gaoua. J'ai pu voir le relationnel qu'il y a entre les troupes qui sont déployées et la population locale. C'est un élément très important, très essentiel dans les combats que nous menons », a-t-il laissé entendre.

« Le message qui a été transmis aux différentes troupes, c'est des messages de félicitations pour ce qui est accompli comme tâche, comme mission au quotidien sur le théâtre des opérations et aussi rappeler quelques instructions, des consignes pour que les gens soient plus motivés et plus engagés, afin que nous puissions gagner cette lutte contre le terrorisme. Je suis très satisfait de tout ce que j'ai pu constater. Les difficultés ont été bien notées, nous verrons en fonction des possibilités comment remédier à ces difficultés. Pour l'heure, nous partons très satisfaits et aussi rassurés de voir nos troupes très motivées, très engagées à poursuivre le combat », a-t-il noté.

La photo de famille des combattants du poste de commandement du BIR 15 de Gaoua

Les soldats se réjouissent de la visite du CEMAT

Dans un contexte sécuritaire encore fragile, le moral des hommes reste une priorité pour le commandement militaire. Des échanges directs avec les militaires, loin des caméras et micros, ont permis ainsi de renforcer la proximité entre la hiérarchie et la base, un geste fortement salué par les soldats. Cette visite aura sans nul doute redonné un souffle nouveau aux combattants de première ligne, déterminés à poursuivre leurs missions avec bravoure. Les soldats, pour leur part, réaffirment leur détermination à continuer la lutte pour la défense de l'intégrité du territoire national.

Le lieutenant-colonel Lassané Porgo, le commandant de la deuxième région militaire, salue la visite du CEMAT

« Nous avons eu l'honneur de recevoir le chef d'état-major de l'armée de terre dans notre zone de responsabilité. Il est venu nous encourager et nous donner des directives dans le cadre de la lutte. C'est une joie de le recevoir. Avec lui, nous avons fait un certain nombre de visites et rencontres pour qu'il donne ses directives et qu'il apprécie également la collaboration entre les soldats et la population. La visite du chef d'état-major de l'armée de terre nous donne le moral pour continuer la lutte », a signifié le lieutenant-colonel Lassané Porgo, le commandant de la deuxième région militaire.

Le capitaine Paul Belem du BIR 15 à Gaoua a exprimé sa gratitude au CEMAT pour cette visite.

Même son de cloche chez le capitaine Paul Belem du BIR 15 à Gaoua. « Aujourd'hui, nous sommes honorés par la visite du chef d'état-major de l'armée de terre. Sa présence nous réjouit tellement. Il était vraiment important que les hommes soient galvanisés et encouragés par rapport à ce qu'ils vivent et traversent sur le terrain. Au nom du personnel du BIR 15 et à mon nom propre, nous sommes très reconnaissants de cette visite », a-t-il laissé entendre.

Le CEMAT en visite au centre médical militaire de Banfora

Lors de sa tournée, le colonel Rouamba a également rendu visite à des combattants blessés au front, une manière de leur souhaiter une meilleure santé et de saluer leur bravoure. Au terme de sa visite, le chef d'état-major a réaffirmé l'engagement des plus hautes autorités militaires à soutenir toutes les unités déployées, tout en invitant les hommes à rester vigilants et solidaires face aux défis sécuritaires. Cette tournée régionale dans le grand ouest, faut-il le rappeler, a débutée dans l'après-midi du lundi 30 juin 2025, avec des visites de courtoisies aux autorités administratives, religieuses et coutumières de la ville de Bobo-Dioulasso.

La photo de famille avec des éléments du Groupement commando parachutiste (GCP), basé au camp Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Le Chef d'état-major de l'armée de terre galvanise les troupes de la deuxième région militaire

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 09/07/2025 - 00:30

Le Chef d'état-major de l'armée de terre, colonel Hamed Hermann Rouamba, a effectué, du 1er au 3 juillet 2025, une visite dans les principales garnisons militaires de la deuxième région militaire, notamment à Bobo-Dioulasso dans les Hauts-Bassins, à Banfora dans les Cascades et à Gaoua dans le Sud-ouest. Cette tournée s'inscrit ainsi dans une dynamique de proximité et de renforcement moral des forces engagées dans la lutte contre l'insécurité dans ces différentes régions.

Le Chef d'état-major de l'armée de terre (CEMAT), le colonel Hamed Hermann Rouamba, a effectué une tournée dans les garnisons militaires de la deuxième région militaire. Cette visite de terrain, la première du genre depuis sa prise de commandement en janvier dernier, vise ainsi à encourager et à remobiliser les troupes engagées sur les champs de batailles. Accompagné de ses plus proches collaborateurs, il est allé à la rencontre des soldats pour transmettre un message de soutien, d'unité, et de résilience.

Le CEMAT accueilli au poste de commandement du BIR 15 de Gaoua

A chaque étape, il a rappelé l'importance de la discipline, de la cohésion et de la détermination face aux défis sécuritaires actuels.
Cette tournée visait aussi à recueillir les préoccupations des soldats, évaluer leurs conditions de vie et écouter les commandements locaux sur les besoins opérationnels. Elle intervient dans un contexte où les Forces armées nationales multiplient les opérations pour sécuriser le territoire et restaurer la paix dans les zones touchées par l'insécurité. Le CEMAT a saisi l'occasion pour saluer les efforts consentis par les hommes sur le terrain et réaffirmer son engagement à leur côté.

Le Chef d'Etat-major de l'armée de terre galvanise les troupes de la deuxième région militaire

Dans les différentes garnisons, de Bobo-Dioulasso à Gaoua, en passant par Banfora, le CEMAT a pu apprécier le niveau d'engagement, de discipline et de détermination des unités déployées dans ces régions. Pour le colonel Hamed Hermann Rouamba, ces différentes forces incarnent avec fierté la mission de défense du territoire et de protection des populations. Il affirme être impressionné par la qualité de la coopération civique et la cohésion entre forces combattantes et communauté locale, « gage de résilience et d'efficacité dans la lutte contre l'insécurité ».

Le CEMAT a pu apprécier le niveau d'engagement, de discipline et de détermination des unités déployées dans les régions

Il ne manque pas de féliciter ses hommes pour leur professionnalisme et les exhorte à renforcer encore davantage leur vigilance et leur esprit de corps afin d'ériger cette portion du territoire en rempart contre toute menace. Il les a exhortés également à renforcer leur collaboration avec les populations civiles pour une lutte plus efficace contre les menaces. « Cette tournée dans la deuxième région militaire m'a permis de toucher du doigt la réalité de chaque corps, que ce soit à Bobo-Dioulasso, Banfora ou à Gaoua. J'ai pu voir le relationnel qu'il y a entre les troupes qui sont déployées et la population locale. C'est un élément très important, très essentiel dans les combats que nous menons », a-t-il laissé entendre.

« Le message qui a été transmis aux différentes troupes, c'est des messages de félicitations pour ce qui est accompli comme tâche, comme mission au quotidien sur le théâtre des opérations et aussi rappeler quelques instructions, des consignes pour que les gens soient plus motivés et plus engagés, afin que nous puissions gagner cette lutte contre le terrorisme. Je suis très satisfait de tout ce que j'ai pu constater. Les difficultés ont été bien notées, nous verrons en fonction des possibilités comment remédier à ces difficultés. Pour l'heure, nous partons très satisfaits et aussi rassurés de voir nos troupes très motivées, très engagées à poursuivre le combat », a-t-il noté.

La photo de famille des combattants du poste de commandement du BIR 15 de Gaoua

Les soldats se réjouissent de la visite du CEMAT

Dans un contexte sécuritaire encore fragile, le moral des hommes reste une priorité pour le commandement militaire. Des échanges directs avec les militaires, loin des caméras et micros, ont permis ainsi de renforcer la proximité entre la hiérarchie et la base, un geste fortement salué par les soldats. Cette visite aura sans nul doute redonné un souffle nouveau aux combattants de première ligne, déterminés à poursuivre leurs missions avec bravoure. Les soldats, pour leur part, réaffirment leur détermination à continuer la lutte pour la défense de l'intégrité du territoire national.

Le lieutenant-colonel Lassané Porgo, le commandant de la deuxième région militaire, salue la visite du CEMAT

« Nous avons eu l'honneur de recevoir le chef d'état-major de l'armée de terre dans notre zone de responsabilité. Il est venu nous encourager et nous donner des directives dans le cadre de la lutte. C'est une joie de le recevoir. Avec lui, nous avons fait un certain nombre de visites et rencontres pour qu'il donne ses directives et qu'il apprécie également la collaboration entre les soldats et la population. La visite du chef d'état-major de l'armée de terre nous donne le moral pour continuer la lutte », a signifié le lieutenant-colonel Lassané Porgo, le commandant de la deuxième région militaire.

Le capitaine Paul Belem du BIR 15 à Gaoua a exprimé sa gratitude au CEMAT pour cette visite.

Même son de cloche chez le capitaine Paul Belem du BIR 15 à Gaoua. « Aujourd'hui, nous sommes honorés par la visite du chef d'état-major de l'armée de terre. Sa présence nous réjouit tellement. Il était vraiment important que les hommes soient galvanisés et encouragés par rapport à ce qu'ils vivent et traversent sur le terrain. Au nom du personnel du BIR 15 et à mon nom propre, nous sommes très reconnaissants de cette visite », a-t-il laissé entendre.

Le CEMAT en visite au centre médical militaire de Banfora

Lors de sa tournée, le colonel Rouamba a également rendu visite à des combattants blessés au front, une manière de leur souhaiter une meilleure santé et de saluer leur bravoure. Au terme de sa visite, le chef d'état-major a réaffirmé l'engagement des plus hautes autorités militaires à soutenir toutes les unités déployées, tout en invitant les hommes à rester vigilants et solidaires face aux défis sécuritaires. Cette tournée régionale dans le grand ouest, faut-il le rappeler, a débutée dans l'après-midi du lundi 30 juin 2025, avec des visites de courtoisies aux autorités administratives, religieuses et coutumières de la ville de Bobo-Dioulasso.

La photo de famille avec des éléments du Groupement commando parachutiste (GCP), basé au camp Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso

Romuald Dofini
Lefaso.net

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