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Afrique

Journées de la transformatrice de mangue : La contribution des femmes dans la transformation, au cœur de la première édition

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 19/07/2024 - 00:00

Le Professionnel de la transformation de la mangue du Burkina Faso (PTRAMA-BF) organise, en collaboration avec Agrodev services, la première édition des Journées de la transformatrice de mangue du Burkina. Cette édition se tient les 18 et 19 juillet 2024 à la maison de la culture de Bobo-Dioulasso sous le thème : « Contribution des femmes dans la transformation de la mangue : état des lieux, stratégies et perspectives ». L'ouverture des travaux a eu lieu ce jeudi 18 juillet.

Une centaine de personnes prennent part à ces Journées de la transformatrice de mangue du Burkina. Il s'agit, entre autres, des autorités administratives ; des organisations professionnelles féminines de la filière mangue ; des organisations professionnelles de la transformation de la mangue ; les faîtières des SCOOP et associations des acteurs de la filière ; les partenaires au développement ; les structures techniques des ministères en charge du commerce, de l'agriculture, de l'environnement, des finances, du genre, de la recherche scientifique ; la population de Sya et des communes environnantes ; etc.

Les Journées de la transformatrice de mangue du Burkina visent à créer ainsi un cadre d'expression pour ces milliers de femmes promotrices et employées d'unités de transformation de mangue. Elles sont placées sous le thème : « Contribution des femmes dans la transformation de la mangue : état des lieux, stratégies et perspectives ». A travers cette édition, le PTRAMA veut valoriser la position de la femme dans la filière mangue du Burkina Faso.

Les acteurs de la filière mangue présents aux Journées de la transformatrice de mangue à Bobo

Plus spécifiquement, les deux jours de travaux vont permettre un partage d'expériences entre les actrices impliquées dans les chaînes des valeurs mangue du Burkina Faso ; favoriser l'adoption des mesures d'accompagnement des femmes impliquées dans la transformation de la mangue au Burkina Faso et de stimuler le leadership féminin dans les unités de transformation ainsi que la création de nouveaux emplois destinés aux femmes. Le choix des Hauts-Bassins pour abriter cet évènement n'est certainement pas fortuit. Il découle du fait que cette région est le premier producteur de la mangue du pays, avec une production estimée à 181 546 tonnes, suivie des Cascades avec 38 400 tonnes.

Les femmes au cœur de la filière mangue

Selon les statistiques du PTRAMAB, la production de la mangue du Burkina représente plus de 25% de la production ouest-africaine et constitue plus de la moitié de la production nationale de fruits. La filière emploie plus de 28 000 personnes avec un fort potentiel de transformation dominé par le séchage à 95%. Ainsi, le pays demeure le premier producteur mondial de mangue séchée biologique et premier producteur sous régional de mangue séchée. Selon la même source, la transformation de la mangue a créé, en 2023, une valeur brute estimée à plus de 15 milliards de FCFA dont plus de 10 milliards de FCFA par la mangue séchée et plus de 5 milliards de FCFA par la purée.

La photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture des travaux

On note aussi que 84% des employés des unités de séchage sont des femmes, mais seulement moins de 20% des unités de transformation sont détenues par des femmes. Les activités de conditionnement sont quasiment menées par le personnel féminin. Par ailleurs, les femmes représentent pratiquement 100% des détaillants de mangue et produits dérivés de mangue. Toutefois, malgré leur nombre, les femmes ne représentent que 21% des emplois permanents dans les unités de transformation. Une situation qui impacte également la répartition des revenus tirés de la transformation. C'est fort de ce contact que le PTRAMA a estimé qu'il était primordial de mener des actions de reconnaissance de l'importance de la femme dans la filière, particulièrement dans la transformation de la mangue.

D'où l'initiative d'organiser, pour la première fois et avec l'accompagnement d'Agrodev services, les Journées de la transformatrice de mangue du Burkina Faso. « Les femmes sont indéniablement au cœur de la transformation de la mangue au Burkina, d'où la nécessité de mettre en lumière leur impact et leurs différentes actions au sein du maillon transformation », a reconnu le président du professionnel de la transformation de la mangue du Burkina, Soumaila Ouattara. Il a affirmé que l'organisation de ces journées qui visent à valoriser la position de la femme dans la filière mangue est une nécessité.

Le président du PTRAMA, Soumaila Ouattara, affirme que l'organisation de ces journées vise à valoriser la position de la femme dans la filière mangue

Ces journées, dit-il, vont permettre aux acteurs de se pencher sur les défis de ces femmes ainsi que les perspectives futures, afin d'améliorer aussi bien leur conditions de travail que de vie pour leur plein épanouissement. « A travers ces journées, nous voulons rendre hommage à toutes ces femmes qui travaillent dans les unités de transformation, pour faire connaître leurs activités et surtout pour les magnifier pour ce qu'elles apportent au développement de la filière, notamment le côté transformation. Ce sont elles qui font l'essentiel du travail, et c'est pourquoi nous avons initié ces journées pour les mettre en avant. Mais aussi permettre à celle qui sont déjà dans le domaine, qu'elles puissent partager aussi leurs expériences avec les autres, afin de susciter des vocations d'autres femmes leaders », a-t-il dit.

La visite des stands d'exposition-ventes des produits de la mangue par les officiels

Plusieurs activités vont meubler ces deux jours de travaux, à savoir des panels et communications en lien avec le thème de cette édition. Ces communications ouvrirons des débats sur l'apport de la femme à l'activité de transformation et sur comment accompagner ces femmes pour qu'elles puissent mieux contribuer au développement de la filière. Il y aura une communication de la Caisse populaire sur les opportunités de financement dans le secteur de la filière mangue, etc. La cérémonie d'ouverture des travaux était placée sous la présidence du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, représenté par son conseiller technique, Boubié Ido, qui a salué l'organisation de cette activité.

Le conseiller technique du gouverneur des Hauts-Bassins, Boubié Ido, a salué l'organisation de cette activité

L'initiative de l'activité saluée à sa juste valeur

« L'organisation de ces journées est une très belle initiative en ce sens qu'elles visent à promouvoir la filière, notamment la chaîne de transformation qui est une chaîne de plus-value. C'est elle qui permet de créer plus d'emplois, plus de richesses, au profit de ces braves femmes. Nous saluons ainsi les organisateurs de ces journées qui vont permettre de poser la réflexion pour que sortent de bonnes idées qui permettront de réserver de beaux jours à cette filière de transformation », a-t-il indiqué.

Cette édition est co-marrainée par Alice Riouall/Diallo et Sarata Bostal, deux figures incontournables de la mangue au Burkina Faso. Prenant la parole au nom des marraines, madame Riouall, directrice générale de l'entreprise Mango-so, a d'abord invité les femmes à persévérer, tout en prenant exemple sur son cas. « Étant moi-même partie de rien, je souhaite partager mon expérience avec les femmes afin qu'elles comprennent que ce rêve de réussite est accessible à toutes, à condition de s'en donner les moyens. Je suis partie de volontaire à chef d'entreprise aujourd'hui. Donc il y a de la place pour tout le monde et il va falloir que chaque femme accepte de travailler dur », a-t-elle partagé.

La marraine Alice Riouall/Diallo rappelant les difficultés rencontrées par la filière

Elle ne manque pas de souligner les difficultés rencontrées avec la filière. En effet, malgré le potentiel indéniable de la transformation et l'accompagnement de l'Etat, les acteurs font face à des défis qu'ils doivent surmonter. Bien que le Burkina Faso soit leader en matière de production de mangue séchée bio, les difficultés liées à la qualité, au coût de l'énergie, la concurrence et la baisse de la demande sur les marchés traditionnels de l'Europe, pour ne citer que cela, sont des éléments qui pourraient s'avérer préjudiciable dans le futur. Elle invite ainsi le gouvernement à jeter un regard sur la transformation.

Une vue des produits de la mangue exposés

« Il faut que les femmes se fassent entendre davantage au niveau du gouvernement parce que nous rencontrons beaucoup de difficultés dans la filière mangue. Cette année nous n'avons travaillé que deux mois. Nous n'avons pas atteint nos objectifs et nos clients ne sont pas satisfaits. Nous sommes inquiètes pour la campagne prochaine. C'est pourquoi nous saisissons cette occasion pour inviter les autorités à jeter un regard sur l'activité de la transformation de la mangue car elle est porteuse », a-t-elle laissé entendre. Avant d'adresser ses remerciements aux organisateurs dont le PTRAMAB et l'Agrodev services ainsi que tous les acteurs qui accompagne l'organisation de ces journées.

A l'issue de la cérémonie d'ouverture des travaux, les officiels ont saisi l'occasion pour visiter les exposition-ventes des produits de la mangue ainsi que des technologies y relatives.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Le « Livre Blanc » de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'innovation présenté à la Banque mondiale

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 18/07/2024 - 23:05

Le 28 février 2024, le Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, le Pr Adjima Thiombiano, recevait officiellement la version finale du « Livre Blanc » de son département, ainsi que le plan d'action qui l'accompagne. Un peu moins de cinq mois après, soit le 17 juillet 2024, une rencontre s'est tenue au Bureau de la Banque mondiale à Ouagadougou, en présence des spécialistes du secteur de l'éducation de l'institution et d'universitaires, en vue d'échanger sur le précieux document.

Pour le Directeur de Cabinet, Dr Roger Honorat Charles Nebié, représentant le Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, son Ministère accorde une priorité aux conclusions du « Livre blanc » qui s'inscrit en droite ligne avec « L'initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous » , adopté en Conseil des Ministres du 20 juin 2024.

Hamoud Abdel Wedoud Kamil, Représentant Résident de la Banque mondiale au Burkina Faso a quant à lui souligné dans son mot introductif, tout l'intérêt que son institution accorde au secteur de l'éducation ainsi que sa disponibilité à accompagner l'initiative du « Livre blanc ». Il a par ailleurs félicité les différents experts, pour la résilience dont fait preuve le système éducatif du Burkina Faso, qui paye un lourd tribut de la crise sécuritaire.

Le « Livre Blanc » présente un diagnostic holistique du système de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation du pays. Véritable boussole, il fait ressortir les forces et les faiblesses du système académique et propose des recommandations pour « un système éducatif démocratique, performant, inclusif et ouvert sur le monde, développant les compétences et l'expertise nécessaires et suffisantes pour le développement socioéconomique du Burkina Faso ». Le plan d'action qui en découle s'articule autour de quatre axes stratégiques à savoir : l'offre et la qualité de l'enseignement supérieur ; la promotion de la recherche et l'innovation ; la fourniture des services sociaux aux étudiants, et enfin l'amélioration de la gouvernance.

Il faut rappeler que le Burkina Faso, à travers le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation bénéficie de l'appui de la Banque mondiale dans le cadre du Projet d'Appui à l'Enseignement Supérieur (PAES). A ce titre, huit instituts d'enseignement supérieur et de recherche (IESR) ont déjà bénéficié de financements pour la mise en œuvre de leurs Contrats de performance 2021-2023, signés entre lesdits IESR et le Ministère.

La rencontre a été l'occasion de s'appesantir sur l'appui du PAES, qui a révolutionné le paysage de l'enseignement supérieur au Burkina-Faso, et a donné l'occasion à tous les acteurs de se tourner vers l'avenir tracé par le « Livre Blanc » qui requiert un financement de 115 milliards de FCFA.

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Prise en charge des enfants vulnérables et enfants en danger : L'ONG-D Le Soleil dans la main innove !

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 18/07/2024 - 23:00

L'ONG-D luxembourgeoise met en œuvre son programme d'appui à l'éducation et de protection de l'enfance depuis l'année 2022, et ceci jusqu'en 2026. Ce programme est destiné aux enfants et aux jeunes vulnérables dans les provinces du Bam et du Boulkiemdé au Burkina Faso avec plusieurs types d'accompagnements.
Pour ce faire, l'ONG a conçu un système digitalisé de collecte d'informations et de traitement des données, qui permet une plus grande équité dans la prise en charge des enfants et des jeunes.
Une innovation majeure, où le numérique permet d'aider les ONG à répondre aux besoins des populations avec précision.

Malgré le contexte politique et sécuritaire très instable, l'ONG continue à œuvrer pour le développement et investit à long terme avec le programme « BIIG VEENEM », qui se déroule de janvier 2022 à décembre 2026 les dans les provinces du Bam et du Boulkiemdé. Le budget du programme s'élève à près de 3 Milliards de Francs CFA et est financé à hauteur de 80% par le ministère des affaires étrangères du gouvernement luxembourgeois. Les 20% restants émanent des dons de citoyens luxembourgeois et européens, ainsi que d'autres organismes d'aide. Ce programme couvre la protection de l'enfance et l'appui à l'éducation. Nous aborderons dans cet article le volet digitalisation des méthodes de travail dans le social, ce qui constitue une véritable innovation.

Au Burkina Faso le seuil de pauvreté affecte énormément de foyers. Les enfants en subissent les conséquences avec une grande vulnérabilité qui se décline parfois par une difficulté à accéder à l'école, à bénéficier d'une prise en charge sanitaire, ou pire, de satisfaire les besoins alimentaires.
Au-delà - comme dans malheureusement toutes les sociétés - les enfants sont parfois victimes de violences : physique, psychique, morale ou sexuelle. Il faut alors agir et les protéger : c'est la mission que l'ONG remplit depuis 2009 avec le Centre Aide aux Enfants en Danger (CAED) Noomdo.
Depuis 2016, l'ONG vient également en aide aux enfants vivants en rue, un phénomène grandissant qui en dit long sur la vulnérabilité des enfants au Burkina Faso.

Pour faire face au grand nombre de demandes de prise en charge et éviter les analyses subjectives, l'ONG le Soleil dans la Main à mis en place un système digitalisé d'analyse des cas.

David Demange, Directeur de l'ONG, a imaginé cet outil numérique, afin de mettre la science et les avancées technologiques au service de l'humain et des enfants en danger. Conscient que la protection de l'enfance n'est pourtant pas une discipline scientifique, la protection de l'enfance étant une discipline complexe, empirique et imprécise comme l'est l'être humain. La complexité de cette innovation était donc de coupler l'approche humaniste et sensible avec une approche digitale et scientifique.

Pour cela M. Demange, s'est appuyé sur les expériences empiriques accumulées de l'ONG au Burkina Faso depuis 2002. En effet, l'ONG a été très souvent confrontée au défi d'identifier de la façon plus objective possible les bénéficiaires les plus vulnérables parmi les vulnérables. Les apports d'experts en sociologie, psychologie, sexologie, protection de l'enfance, statistiques, informatique ont été nécessaires pour développer de toute pièce l'outil d'analyse et de traitement des données le plus précis possible, afin répondre avec la plus grande efficience à la détresse et le danger des enfants. Les fonds étant limités, ce ciblage efficient à l'aide d'un outil digital permet tout simplement de n'oublier personne et d'éviter également les prises en charge inadaptées.

Prenons l'exemple d'un enfant en situation de vulnérabilité, mais dont la sphère affective est forte autour de l'enfant : un appui à gagner de meilleurs revenus pour les parents est préférable à une mise à l'abri et un placement de l'enfant dans un CAED.

Petite parenthèse sur l'équipe pluridisciplinaire qui a travaillé sur le sujet sous la direction de M. David Demange : Les questions ont été élaborées (2020-2022) par David Demange, Adeline Kafando psychologue, Isabelle Motel-Picard sexologue…
L'algorithme d'analyse a été programmé par Jean Luca Moralès, étudiant de l'université Paris Dauphine à Paris (2022). La programmation de l'application (2024) a été réalisée par Massahoud Kombassere, étudiant du Burkina Institute of Technology (B.I.T.) à Koudougou, sous la supervision du professeur Rachid Gaëtan Nabolle.

Comment fonctionne ce système ? C'est assez simple : l'enquêteur pose un cadre d'échange avec l'enfant propice à un échange de confiance. Ensuite, ce sont environ 120 questions qui sont posées à l'enfant pour comprendre dans quel contexte il vit. Contexte assez large, puisque les questions sont de plusieurs registres : affectif, social, familial, scolaire, sanitaire, alimentaire…

À partir des réponses aux 120 questions, portant sur des aspects factuels mais aussi sur des aspects sensibles et émotionnels, des scores sont attribués et des calculs sont réalisés pour situer les types de dangers que l'enfant subit ou encore des vulnérabilités auxquelles lui ou sa famille sont confrontés. L'algorithme de calcul permet de caractériser la vulnérabilité d'un enfant en la comparant à la vulnérabilité de l'ensemble des enfants interrogés. Cette méthode relative permet de sortir les cas les plus vulnérables par rapport à la moyenne rencontrée. Plus nous avons d'enquêtes réalisées, plus nous affinons les quantiles des seuils de vulnérabilité et donc des prises en charges nécessaires.

En complément, l'enquêteur - qui doit être un travailleur social qualifié - reste proactif en donnant son avis en fin d'entretien avec l'enfant.
Ainsi, l'enquête donne des résultats et l'enquêteur donne son analyse : les deux peuvent converger ou s'il y a une différence, alors il sera procédé à une visite complémentaire auprès de l'enfant pour trancher.
La convergence des points de vue subjectifs de l'agent enquêteur et des scores scientifiques de l'application constitue un gain de confiance, d'efficience, de transparence et d'équité de la prise en charge.

Ainsi, l'aide peut rapidement s'organiser avec différents types de prises en charge comme :
La prise en charge sanitaire d'urgence,
La mise à l'abri d'urgence,
L'appui en vivres de la famille,
La facilitation de l'accès à la scolarisation,
L'appui de la famille ou du jeune avec une AGR pour aider à l'autonomisation économique,

L'outil digital d'enquête SOLEIL est donc un outil d'aide pour l'identification et la classification des vulnérabilités et des dangers, mais cet outil ne remplace pas le professionnalisme des acteurs de la protection de l'enfance et la sensibilité humaine !

Nous publions cet article partager notre innovation avec les acteurs. Cette activité « prototypale » sera nous l'espérons démultipliée par d'autres acteurs privés ou publics. Nous tenons à disposition notre savoir-faire comme « open source ».

Espérant d'une part trouver des partenaires, pour développer l'outil à plus grande échelle et d'autre part pour trouver des financements afin aider encore davantage d'enfants en situation de détresse, pour qu'ils puissent porter un avenir meilleur pour leur pays : grandir dans de bonnes conditions ne peut être que bénéfique à toute la population.

Auteur
David Demange
Directeur des Activités
Architecte
ONG LE SOLEIL DANS LA MAIN
Luxembourg
www.soleil.lu

L'enquêteur et l'enfant – collecte des données digitalisées

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Comment prévenir le cancer ? Voici les 13 conseils pratiques d’un spécialiste !

Algérie 360 - Thu, 18/07/2024 - 22:21

Le cancer représente aujourd’hui l’un des défis majeurs de la santé publique mondiale. Chaque année, 18,1 millions de personnes reçoivent un diagnostic de cancer et […]

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Burkina/Coopération : « La solidarité est essentielle : lorsque notre voisin a besoin d'aide, il est de notre devoir de répondre présents et de lui apporter notre soutien » (représentant ONG ASA, Césaire Ouédraogo)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 18/07/2024 - 22:07

Le gouvernement burkinabè a procédé à la signature et au renouvellement de Conventions avec plusieurs organisations internationales de développement intervenant au Burkina dans plusieurs domaines, ce jeudi 18 juillet 2024 à Ouagadougou. Parmi ces partenaires, l'Organisation non-gouvernementale ivoirienne, Afrique Secours et Assistance (ASA), présente au Burkina depuis 2021 dans les domaines de l'humanitaire, la cohésion sociale, l'autonomisation des femmes et de l'éducation. Un renouvellement de confiance dans un contexte de besoins énormes sur le terrain, comme l'ont souligné les parties elles-mêmes.

Avec pour vision de participer à la construction d'un monde sans violence et discrimination, où les populations vulnérables, notamment les femmes et les enfants ont équitablement accès aux biens élémentaires avec plus de dignité, l'Afrique Secours et Assistance (ASA) est une Organisation non-gouvernementale (ONG) créée en 1998 en Côte d'Ivoire, où elle a son siège. Elle intervient, outre en Côte d'Ivoire, dans plusieurs pays, comme le Mali, la République démocratique du Congo (RDC), le Niger, la Centrafrique... où elle a acquis de solides expériences dans ses principaux domaines d'intervention. Il s'agit de la protection humanitaire, la cohésion sociale, l'autonomisation des femmes, les moyens de subsistance (appuis aux communautés à travers des activités génératrices de revenus, à titre individuel ou collectif) et l'éducation.

Au Burkina Faso, ASA est présente depuis fin 2021, avec des interventions à proprement dites qui ont démarré en 2022. Elle a, à ce jour, plusieurs actions et acquis à son actif. On peut, en illustration et au titre du volet relatif à l'éducation, rappeler la prise en charge de plusieurs centaines d'élèves en classe d'examen et de déplacés internes ; l'implication d'enseignants et de responsables d'école ; l'accompagnement de structures locales d'enseignements primaire et non-formel ; la distribution de matériel didactique et appuis divers aux enseignants.

Dans le domaine lié à la “protection et assistance aux personnes vulnérables”, on liste également plusieurs milliers de personnes ayant bénéficié d'assistances multiples et diverses, parmi lesquelles, des personnes vulnérables (enfants, femmes) ; le maillage communautaire ; la formation et la mise en activité de volontaires associatifs ; la mise en place d'une trentaine de Comités de protection ; la tenue de 267 séances de sensibilisation sur la protection de l'enfance et la prévention des violences basées sur le genre (plus de sept mille personnes touchées).

En ce qui concerne le volet Cohésion sociale, qui a consisté au renforcement du mécanisme endogène, il s'est traduit par la mise en place de 60 comités de cohésion sociale, dix Observatoires villageois communaux/départementaux, 360 membres des comités ; la formation de 60 membres des observatoires ; l'organisation de 90 rencontres inter-communautaires.

ASA a également mené des activités de promotion et de consolidation de la paix, à travers notamment des émissions radios interactives ; l'organisation de théâtres communautaires interactifs ; la tenue d'événements culturels et de volontariat autour de la salubrité ; des séances de sensibilisation sur la promotion de la paix et de la cohésion sociale.

Quant au volet lié à la mobilisation communautaire autour de la cohésion sociale, les activités ont consisté en la mobilisation de 60 comités mixtes de cohésion sociale (redynamisation pour des activités de sensibilisation sur l'acceptation mutuelle, la tolérance et la cohésion sociale), au soutien aux “Ambassadeurs” culturels du HCR (Haut-commissariat des Nations-unies pour les réfugiés) et aux “Amazones”.

Césaire Ouédraogo se félicite de cette confiance renouvelée au bénéfice des populations, notamment celles vulnérables.

Selon le directeur général de la Coopération, Inoussa Ouiminga, cette instance de signature de convention marque donc l'intérêt que le gouvernement accorde à ces organisations dans la prise en charge des populations en difficultés. “Face à la diversité et à la complexité des besoins sociaux, couplés à la situation sécuritaire et humanitaire difficile, le gouvernement ne saura impulser un développement économique et social conséquent sans la contribution de ses partenaires. Cet apport contribue à la réduction de la vulnérabilité des populations à travers des domaines et secteurs variés, tels que l'éducation, la santé, l'agriculture, les secours d'urgence et bien d'autres. (....). La mise en œuvre du Plan d'action pour la stabilisation et le développement (référentiel d'orientation actuelle du gouvernement) requiert l'implication et la participation de tous les acteurs de développement”, a mis en relief M. Ouiminga, qui a présidé la cérémonie de signature.

Le représentant adjoint de ASA, Césaire Ouédraogo (à gauche) et le directeur général de la Coopération, Inoussa Ouiminga, présentant la convention après la signature.

Le représentant adjoint de ASA, Césaire Ouédraogo, s'est, lui également, félicité de cette confiance renouvelée par les autorités burkinabè, la pensée tournée vers les nombreux besoins des populations sur le terrain. “ASA est une ONG ivoirienne..., du coup, comme la Côte d'Ivoire est voisine au Burkina, et pour paraphraser un adage en mooré : lorsque notre voisin a besoin d'aide, il est de notre devoir de répondre présents et de lui apporter notre soutien. Voilà pourquoi, l'ONG a décidé, en 2021, de venir s'installer au Burkina et d'aider particulièrement dans le domaine humanitaire, en apportant un secours surtout aux enfants, aux femmes et aux personnes déplacées internes”, a soutenu le représentant à l'issue de la signature, précisant que l'ONG ASA, qui avait ciblé au départ la région du Centre-nord, intervient aujourd'hui partout où le besoin se trouve.
Pour mener ses actions de façon efficace et efficiente, ASA s'appuie sur des organisations locales sur le terrain et les communautés elles-mêmes.

O.L
Lefaso.net

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Burkina/ Cohésion sociale : La première session du programme COSED ouverte à Ouagadougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 18/07/2024 - 21:52

La première session du comité de pilotage du programme « Cohésion sociale, sécurité et État de droit » (COSED), s'est tenue ce jeudi 18 juillet 2024 à Ouagadougou. Cette session de pilotage, première de l'année 2024, va adopter le rapport d'exécution de l'année 2023 et examiner celui de l'année 2024. Mis en œuvre par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), en partenariat avec le gouvernement burkinabè, le programme vise à renforcer la cohésion sociale et l'Etat de droit au Burkina Faso.

Après six ans de mise en œuvre dans un contexte sécuritaire difficile, le COSED continue de dérouler son programme jusqu'en 2025. A l'ouverture de cette session, la présidente du comité de pilotage, Augustine Denise Bado, par ailleurs directrice générale de l'administration judiciaire, s'est réjouie de l'extension du programme jusqu'en 2025. « Si l'on peut se réjouir de l'extension du programme COSED jusqu'en fin 2025 pour permettre la réalisation de toutes les activités prévues, un défi reste cependant, à relever. Il s'agit de la mobilisation des fonds, car certains partenaires, tout en marquant leur accord pour l'extension du programme, ont conditionné l'utilisation de leurs fonds respectivement jusqu'en fin septembre et fin décembre 2024. Ce qui appelle à une mobilisation de ressources additionnelles pour couvrir la période 2025 et pour laquelle une forte collaboration s'impose », a-t-elle souligné. La prorogation est une preuve de la pertinence de ce programme, a-t-elle ajouté. Pour cela, elle a traduit sa gratitude aux autorités pour cette prorogation qui atteste de la pertinence du programme COSED et de sa contribution aux efforts du gouvernement.

La présidente du comite de pilotage, Augustine Denise Bado a salué l'engagement des partenaires

« Je voudrais également réitérer au Programme des nations unies pour le développement (PNUD) et ses partenaires, notamment l'Allemagne, la Suède et les Etats-Unis d'Amérique, la reconnaissance du gouvernement du Burkina Faso pour leur accompagnement qui a permis d'obtenir des résultats probants dans les trois composantes du programme que sont la justice et les droits humains, la sécurité et la cohésion sociale et la réconciliation nationale », laisse-t-elle entendre.

Le déroulement du plan d'action du COSED n'a pas été un fleuve tranquille. La mise en œuvre des actions du programme COSED en 2023 et durant le premier semestre de l'année 2024 a été impactée par un contexte national marqué par les crises sécuritaires et politiques que connaît le pays. « A l'instar des différentes actions de développement exécutées au Burkina Faso, en effet, le Programme COSED a été fortement impacté par la crise sécuritaire avec pour conséquence le ralentissement de la mise en œuvre des activités surtout dans sa composante 2 (sécurité) dont plusieurs activités n'ont pu être totalement réalisées », explique Augustine Denise Bado .

Losseni Cissé, a représenté le Représentant Résident Adjoint du PNUD Éloi Kouadio

Par la voix du représentant résident adjoint du PNUD, Losseni Cissé a indiqué que la tenue des sessions de comités de pilotage des projets et programmes, au-delà de répondre à une exigence réglementaire, constitue un moment d'une importance capitale. Car ces sessions, affirme t-il, offrent un cadre de concertation, d'échanges et surtout d'orientation stratégique de l'exécution des projets et programme. « Ces sessions permettent en outre, de maximiser les chances de succès de la mise en œuvre du projet, en suivant de près son état d'avancement et en prenant des décisions de commun accord entre tous les acteurs », a-t-il conclu.

Lire aussi : Paix et cohésion sociale : Le PNUD lance le programme COSED.

S.I.K
Lefaso.net

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Burkina : La Poste sollicite l'accompagnement des hommes de presse pour la vulgarisation de ses produits

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 18/07/2024 - 21:26

A l'horizon 2026, La Poste du Burkina Faso entend être leader de la chaîne logistique postale et des services financiers de proximité, mais aussi, créatrice de valeurs pour le client et la nation à l'ère du numérique. Pour cela, l'institution dirigée par Ibrahim Saba veut savoir compter sur la presse nationale, afin de porter haut ses différentes actions entreprises au profit des Burkinabè. C'est du moins ce qui est ressorti des échanges voulues par le directeur général de La Poste Burkina ce jeudi 18 juillet 2024, autour d'un déjeuner de presse.

L'insécurité a touché tous les secteurs de la vie au Burkina Faso. Au niveau de La Poste, une vingtaine d'agences ont dû fermer. Et pour s'adapter au contexte, plusieurs stratégies s'appuyant sur la force du numérique ont été développées, non seulement pour réemployer les personnes qui officiaient dans ces agences, mais aussi, pour poursuivre l'objectif premier qui est la satisfaction du client.

« Le recrutement pour les postes au sein de la Poste Burkina Faso se fera dans la transparence » Ibrahim Saba

« Nous avons saisi cela pour développer les services à valeur ajoutée et nous positionner comme le livreur au dernier kilomètre. Il faut aussi savoir que le numérique ne dématérialise pas tout. Il faut, à la fin, livrer quelque chose. Et pour livrer cette chose, la poste du Burkina Faso joue un grand rôle, tout en utilisant aujourd'hui, le numérique pour améliorer nos processus, et toucher beaucoup plus de populations », a laissé entendre le directeur général de La Poste Burkina Faso, Ibrahim Saba.

Ainsi, le développement des plateformes numériques, le positionnement sur le E-commerce, la mise en place de FasoRanana qui permet de commander et de se faire livrer un article à domicile, de E-Doc qui permet d'établir des actes de naissance et de les faire livrer, et le développement du mobile banking pour faire un dépôt ou un retrait, sont autant d'innovations de La Poste Burkina Faso, pour satisfaire sa clientèle.

Une vue des hommes de presse présents à cette rencontre

Et en rencontrant la presse ce mercredi 18 juillet 2024, Ibrahim Saba a voulu qu'elle accompagne toujours son institution à toucher beaucoup plus de Burkinabè car dit-il : « on a fait de la résilience et on est en train de faire de l'extraordinaire. » Jadis intermédiaire entre l'Etat et les administrés pour la livraison de certains actes administratifs tels que les casiers judiciaires, La Poste Burkina Faso a profité de l'occasion pour lancer un appel à l'Etat afin que cette activité puisse reprendre son cours.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Présidentielle 2024 : Tebboune dépose officiellement son dossier de candidature à l’ANIE

Algérie 360 - Thu, 18/07/2024 - 20:35

Le président Abdelmadjid Tebboune a officiellement déposé son dossier de candidature pour l’élection présidentielle prévue le 7 septembre. Cet événement important a eu lieu jeudi […]

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RDC : le Gouvernement va relancer le PDL 145 territoires et réguler les dépenses publiques

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 18/07/2024 - 20:17


La réunion du Comité de conjoncture économique de ce jeudi 18 juillet a annoncé la relance de certains projets phares du Gouvernement notamment le projet PDL 145 territoires.


Le comité a également mis en place des mécanismes contre la fraude minière et pétrolière pour maximiser les recettes de l'État.

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Burkina Faso : Des directeurs des services d'informations à l'école de la dématérialisation des procédures de l'administration publique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 18/07/2024 - 19:00

Des directeurs des systèmes d'informations (DSI) des ministères et institutions du Burkina Faso sont réunis ce jeudi 18 juillet 2024, à Koudougou, dans le cadre d'un séminaire de formation et d'échanges autour du thème : « Le DSI, catalyseur de la dématérialisation des procédures de l'administration publique ». Les travaux, qui s'étalent sur quatre jours, devraient permettre avec l'accompagnement du Cabinet Yilys, de fournir aux DSI, des outils nécessaires pour une gestion efficace des projets de digitalisation, pour un management performant de leurs équipes et pour une meilleure collaboration avec les métiers. Ce séminaire est placé sous le patronage du ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié, et sous la présidence de la ministre de la transition digitale, des postes et des communications électroniques, Dr Aminata Zerbo.

La maturité numérique s'impose comme un défi majeur à relever par les États africains en vue d'accélérer le développement socioéconomique et nécessite également une mobilisation transversale de l'ensemble des acteurs de l'écosystème du numérique tant au niveau de l'administration que du secteur privé. Dans cette perspective, le gouvernement burkinabè a entrepris plusieurs projets conduits par le ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques (MTDPCE), de concert avec les autres départements ministériels, en vue de la transformation digitale de l'administration publique. Afin d'accélérer cette dynamique, des assises nationales sur la dématérialisation des procédures administratives ont été tenues du 11 au 13 avril 2024, à Ouagadougou, pour mobiliser et engager tous les acteurs en définissant une feuille de route à cet effet. Après une mise en œuvre de cette feuille de route et l'élaboration d'une autre au titre de l'année 2024, le MTDPCE, à travers la direction générale de la transformation digitale organise du 18 au 21 juillet 2024, à Koudougou, un séminaire au profit des directeurs des systèmes d'informations (DSI) des ministères et institutions du Burkina Faso.

Les participants ont posé pour la postérité

À l'ouverture des travaux, le patron de la cérémonie, le ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié, a rappelé le rôle clé des DSI dans le processus de dématérialisation des procédures de l'administration publique. « Vous êtes les artisans de cette transformation, les garants de notre succès dans cette transition numérique. Votre expertise et votre engagement sont indispensables pour mener à bien cette mission. Vous avez la responsabilité de catalyser les efforts de digitalisation et de veiller permanemment pour que notre administration publique soit à la hauteur des attentes de nos citoyens et des exigences de notre temps », a indiqué le ministre Bassolma Bazié avant d'exhorter les participants à œuvrer pour une administration publique modernisée, souveraine et résolument tournée vers l'avenir, au service du développement durable de la nation et du bien-être des citoyens.

Le gouvernement est fermement engagé dans une démarche de transformation profonde de notre administration publique, a rappelé le ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié

Pour la présidente de ce rendez-vous du donner et du recevoir, Dr Aminata Zerbo, la MTDP, la transition digitale n'est plus une option, mais une nécessité impérieuse pour que les pays puissent saisir les immenses opportunités offertes par le numérique et ainsi accélérer leur développement. « Les pays africains, plus que les autres, se doivent de ne pas rater cette révolution. Et notre pays, le Burkina Faso, fait partie de ces pays engagés à ne pas rater ce train. Et plus que jamais, le Burkina Faso a une chance inouïe d'atteindre cet objectif, cette chance c'est la compréhension et l'engagement de ses premières autorités pour ce processus », a-t-elle déclaré.

Aussi, pour relever les défis de l'heure, les acteurs doivent retrousser encore plus les manches et se doter de tous les mécanismes et outils, selon elle. C'est dans cette dynamique et à la suite de plusieurs autres initiatives que s'inscrit le présent séminaire qui a pour thème : « Le DSI, catalyseur de la dématérialisation des procédures de l'administration publique ». Un thème qui renvoie à la responsabilité des DSI mais également au rôle central qu'ils jouent dans ce processus.

« Ensemble, faisons de la transition digitale une réalité tangible pour la souveraineté et pour le développement socio-économique de notre nation », a lancé la ministre de la transition digitale, Dr Aminata Zerbo

En effet, malgré les acquis importants, notamment dans la mise en œuvre de la feuille de route de la dématérialisation 2023, le chemin pour une transition digitale effective de l'administration burkinabè reste encore long et les insuffisances qui subsistent méritent d'être relevées afin que des solutions idoines soient trouvées, constate la ministre de la transition digitale. « La mise en ligne des plateformes est l'objectif recherché. Mais cela doit se faire en prenant un minimum de dispositions pour protéger non seulement l'administration elle-même, mais également les usagers », a-t-elle fait remarquer. La première responsable du département en charge de la transition digitale a saisi l'occasion pour exhorter au respect des dispositions du décret encadrant la mise en exploitation des plateformes de l'administration. Ceci en vue de mettre en ligne des plateformes efficaces et sécurisées mais également avoir de la cohérence dans les actions de dématérialisation.

Vue des participants lors de la cérémonie d'ouverture

La mise en ligne des plateformes est projetée d'ici le 31 décembre 2024. La ministre Zerbo a réaffirmé sa disponibilité à accompagner les acteurs dans ce processus et à mettre tout en œuvre pour trouver des solutions idoines et dans la mesure du possible aux difficultés qui sont les leurs. Ce séminaire, qui s'achèvera le 21 juillet prochain, va consister d'une part en des communications suivies d'échanges et d'autre part en des séances plénières.

Il est attendu des DSI, une pleine participation aux travaux

Les communications porteront, entre autres, sur les rôles et responsabilités des DSI dans le processus de dématérialisation des procédures administratives ; les rôles des différents acteurs de l'écosystème dans ce processus, les relations et la nécessaire synergie d'actions entre lesdits acteurs ; les outils à mettre en place pour une gestion efficace des projets de digitalisation.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Nouvelle trêve humanitaire : un notable de Lubero plaide pour l’ouverture d’un couloir à Rutshuru

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 18/07/2024 - 18:36



 

Le notable et député provincial honoraire de Lubero, Aisée Kanendu, plaide pour l’ouverture d’un couloir humanitaire dans la partie nord du territoire de Rutshuru et à Lubero (Nord-Kivu).

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Résultats BAC 2024 : Voici les moyennes exceptionnelles des 3 champions d’Algérie

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Mbandaka : un incendie consume magasins, boutiques et dépôts de carburant

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 18/07/2024 - 18:13



 Un incendie qui s’est déclaré mercredi 17 juillet soir à Mbandaka, dans la province de l’Equateur, a consumé une quinzaine des magasins, boutiques et dépôts de carburant. Les propriétaires ont enregistré de pertes estimées à plusieurs milliers de dollars américains.

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Le chiffre faramineux pour la préparation des athlètes algériens pour les JO Paris 2024

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Le chef de la délégation algérienne aux Jeux Olympique Paris-2024, Kheireddine Barbari, a tenu hier une conférence de presse. Il révèle un chiffre faramineux concernant […]

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De l’afrobeat à l’afrobeats, ce petit « s » qui fait toutes les différences

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« Dans les coulisses de l’afrobeats » (2/5). Outre la proximité de leurs noms et leur origine nigériane, qu’ont en commun le genre inventé par Fela Kuti et celui porté par Burna Boy ? Sur le fond comme sur la forme, bien peu de choses…
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Au Mali, le chef de la junte tenté de troquer le treillis pour le costume présidentiel

LeMonde / Afrique - Thu, 18/07/2024 - 17:22
Près de quatre ans après son coup d’Etat contre Ibrahim Boubacar Keïta, le colonel Assimi Goïta semble ouvrir la voie à l’organisation d’une élection… à laquelle il sera selon toute vraisemblance candidat.
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Beni : 10 personnes tuées dans une double attaque des ADF à Beni-Mbau

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 18/07/2024 - 16:37

 Au moins dix personnes ont été tuées mercredi 17 juillet, dans une double attaque attribuée aux rebelles des ADF à Kazaroho et Moliso, deux villages du secteur de Beni-Mbau( Nord-Kivu). Des dégâts matériels ont été également enregistrés au cours de ces attaques. La société civile locale qui déplore cette situation, parle jusque-là d’un bilan provisoire.

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