L'Amazone en Cheffe, Keith Sonon a bouclé dans la soirée de ce mardi 16 décembre, 15 jours consécutifs de cuisine non-stop au Palais des Congrès de Cotonou.
L'Amazone en Cheffe, Keith Sonon poursuit son marathon culinaire entamé le 1er décembre. Elle a bouclé dans la soirée de ce mardi, 15 jours de cuisine non-stop.
Avec l'ambition de porter haut les couleurs du Bénin, Keith Sonon a démontré une résilience exceptionnelle. Après avoir dépassé la barre des 15 jours, l'Amazone en Cheffe a décidé de prolonger son exploit. Dans une atmosphère mêlant ferveur populaire et admiration, le public béninois continue de suivre heure après heure cette performance inédite.
Durant ces quinze jours d'endurance extrême, l'Amazone en Cheffe a bénéficié d'un soutien massif (encouragements de citoyens, présence de personnalités publiques, relais sur les réseaux sociaux).
A.A.A
Les Guépards du Bénin peaufinent leur préparation au Maroc à quelques jours du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025, prévu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.
Installée au Ziaida Palace & Spa de Benslimane, l'équipe du Bénin affiche un effectif presque complet. L'ambiance est studieuse chez Les Guépards.
Seul Junior Olaitan manque encore à l'appel. Son arrivée est attendue dans les prochaines heures.
Ce mercredi 17 décembre, le groupe effectuera une séance d'entraînement à 16h30.
Jeudi matin, les Guépards quitteront Benslimane pour rejoindre Rabat. Là, ils s'installeront à l'hôtel Tour Hassan Palace.
Dans l'après-midi, à 15h, une cérémonie officielle de remise du drapeau aura lieu à l'ambassade du Bénin à Rabat.
La CAN Maroc 2025 réunit 24 sélections africaines du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 . Elle se disputera sur plusieurs sites du royaume. La finale est prévue à Rabat.
M. M.
L'écrivain et chroniqueur littéraire, Constantin Amoussou a été condamné, ce mardi 16 décembre 2025, à 8 ans de prison ferme pour viol sur mineure de 14 ans par le tribunal d'Abomey-Calavi.
La justice béninoise a rendu son verdict dans l'affaire de viol sur mineure impliquant l'écrivain Constantin Amoussou. À l'issue du procès, l'accusé est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.
Le tribunal l'a condamné à huit (08) ans de prison ferme. En plus de la peine privative de liberté, Constantin Amoussou devra s'acquitter d'une amende de 500 000 FCFA au profit de l'État, ainsi que de 500 000 francs CFA à verser à l'INF.
Constantin Amoussou a été interpellé le 16 septembre après une plainte déposée conte lui. Présenté au procureur de la République près le tribunal d'Abomey-Calavi, il a été déposé en prison.
Selon les faits, la victime âgée de 14 ans a été contactée sur les réseaux sociaux par l'écrivain. C'est suite à un rendez-vous avec la victime et son père à son bureau que la plainte de viol a été déposée.
A. A. A
La 2ᵉ édition du Forum d'Information et d'Échange sur les Parcs (FIEP) s'est achevée, samedi 13 décembre 2025, par une marche et une séance de fitness des parcs nationaux à Fidjrossè plage, Cotonou.
Organisée par African Parks dans le cadre de la 2e édition du FIEP, la marche et le fitness des parcs nationaux, ont mobilisé un nombre impressionnant de participants. Du rond-point de Fidjrossè Plage au carrefour Bio Guerra, en aller-retour, les participants ont parcouru environ 5 kilomètres dans une ambiance conviviale et sportive. « Le sport, c'est la santé. Un corps sain dans un environnement sain est important, c'est pourquoi nous associons le sport à la conservation et à la nature », a expliqué Nazir Mohamed Kouchele, directeur du développement commercial et des Partenariats d'African Parks Bénin.
Au-delà de l'effort physique, la marche a servi de cadre de sensibilisation à la conservation de la biodiversité. Les stands d'exposition, des photographies des espèces emblématiques des parcs nationaux ont permis aux participants de découvrir la richesse des parcs ainsi que le modèle de gestion mis en œuvre par African Parks. « Le tourisme dans les parcs nationaux est suspendu à cause de la crise sécuritaire. Nous avons décidé de ramener des bouts de parcs vers les populations de Cotonou et environ afin de leur permettre de profiter de la beauté et de la richesse de nos parcs nationaux », a précisé Nazir Kouchélé.
Les participants ont également dégusté des produits du label « PUR » commercialisés par les Parcs pour soutenir les communautés locales, notamment les pastilles de baobab, le miel, ainsi que des liqueurs de karité et de baobab, fruits du travail des coopératives riveraines accompagnées par l'ONG.
Une initiative saluée par les participants
La forte mobilisation pour la marche et le fitness des parcs nationaux a été saluée par le conservateur principal Abdel Aziz Babamoussa, directeur Général du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF). « Ça fait du bien à l'organisme. La mobilisation était très belle. Je pense que c'est une réussite », a-t-il affirmé.
Pour de nombreux participants, le FIEP constitue une opportunité de découverte et de partage. « Ce n'est pas évident pour tout citoyen béninois ou tout étranger qui se trouve au Bénin de savoir ce qui se passe dans nos parcs nationaux. Ces genres d'initiatives permettent de mettre en lumière les activités des parcs nationaux et d'avoir l'adhésion de toute la population », a indiqué le forestier, capitaine-major Arnaud Orekan.
Yasmina Adébi s'est aussi réjouie de l'organisation du FIEP : « Je suis heureuse d'avoir participé à ce forum. C'est une nécessité de conserver nos parcs nationaux pour que les générations futures puissent avoir l'opportunité de connaître ce qu'on appelle ressources naturelles, faune et habitat ».
Du côté des communautés riveraines, la satisfaction est également manifeste. Francisco Cocou Jeannot, Secrétaire Exécutif de l'Union Régionale des Associations Villageoises de Gestion des Réserves de Faune (UR-AVIGREF) du Parc National W-Bénin, a salué les progrès observés depuis la délégation de gestion des parcs de la Pendjari et du W-Bénin à African Parks. « Il y a une métamorphose dans la manière dont les parcs sont gérés. Les communautés participent activement aux activités sur le terrain », a-t-il affirmé.
Des heureux gagnants
La marche a été suivie d'une séance fitness et de challenges sportifs (tractions, burpees, squats, push-up, suspension, tirage de sacs), réunissant plus de 30 compétiteurs, hommes et femmes. À l'issue des différentes étapes, la ranger N'Tia Diane a remporté le prix Fitness des Parcs Nationaux 2025. Elle a gagné une moto neuve. « Je ne m'y attendais pas. J'ai concouru avec beaucoup d'hommes et ça n'a pas été facile. Je suis fière d'y être arrivée », a-t-elle confié.
N'Tia Diane, gagnante du prix Fitness des Parcs Nationaux 2025Les 2e et 3e prix ont été attribués respectivement à Abib Karim et Akpona Tayewo. Ils sont repartis chacun avec un téléphone de Moov Africa chacun, des tee-shirts et d'autres lots. « C'est une fierté pour moi d'avoir décroché la 2e place. Merci à African Parks », a déclaré Abib Karim.
La 2e édition du Forum d'Information et d'Échange sur les Parcs (FIEP) organisée par l'ONG African Parks sous l'égide du Ministère du Cadre de Vie et des Transports, en charge du Développement Durable en collaboration avec le CENAGREF, la DGEFC et l'ANPT a été également marquée par un panel de haut niveau le vendredi 12 décembre. Les échanges ont porté sur les enjeux et perspectives de la conservation dans le complexe W-Arly-Pendjari face à la crise sécuritaire. Des discussions ont été aussi menées sur la relance de la Semaine Nationale des Aires Protégées au Bénin qui intégrera le concept du FIEP d'African Parks. « Je voudrais exprimer toute ma gratitude au gouvernement à travers toutes les structures qui ont été représentées. Il y a aussi une panoplie de partenaires. C'est vraiment satisfaisant de voir autant d'acteurs réunis autour des parcs nationaux », a conclu le représentant Pays d'African Parks, Eric Stanislas Hermann.
Par l'organisation de cette 2e édition du FIEP, African Parks confirme sa volonté de renforcer l'adhésion populaire à la conservation de la biodiversité et de faire des parcs nationaux une cause partagée par tous les Béninois.
Akpédjé Ayosso
Quelques images
En exécution des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le ministère de l'Intérieur, en étroite coordination avec les différents départements gouvernementaux, services et institutions concernés, s'est employé à élever le niveau de mobilisation pour faire face aux éventuelles répercussions des perturbations météorologiques durant l'hiver 2025-2026.
Pour faire face aux éventuelles répercussions des perturbations météorologiques durant l'hiver 2025-2026, les walis des régions et les gouverneurs des provinces et préfectures concernées ont été appelés à renforcer, sur le terrain, les dispositifs de suivi minutieux de l'évolution des conditions météorologiques, à assurer une coordination étroite entre les différents intervenants et à prendre des mesures proactives et préventives à même de protéger la population et d'atténuer les dégâts potentiels, conformément aux Hautes Orientations Royales, indique un communiqué du ministère de l'Intérieur.
Ainsi, il a été procédé à l'activation du centre de pilotage et de veille au niveau du ministère de l'Intérieur, en plus de la mise en place et de l'activation des comités provinciaux de veille et de suivi, dans le cadre du Plan national de lutte contre les effets des vagues de froid au titre de la saison hivernale 2025-2026.
Ce plan d'actions mis en place prend en compte de larges franges de la population résidant dans les douars relevant de plusieurs collectivités territoriales réparties sur 28 préfectures et provinces, afin d'apporter assistance et soutien nécessaires aux personnes affectées pour alléger leurs souffrances dans ces conditions difficiles qui pourraient résulter des perturbations météorologiques, et ce à travers un accompagnement continu sur le terrain, en tenant compte des spécificités de chaque région et de la nature des risques potentiels auxquels elles pourraient être confrontées durant cette période.
Le ministère de l'Intérieur, à travers ses services centraux et territoriaux, et avec la participation des différents départements concernés, va œuvrer pour élever le niveau d'intervention, grâce au suivi continu de la situation sur le terrain, à l'approvisionnement régulier des zones concernées en produits de base et en matériel de chauffage, ainsi qu'à la mobilisation des moyens logistiques nécessaires et leur déploiement proactif à proximité des voies qui pourraient être bloquées, pour un éventuel désenclavement.
Ces mesures concernent aussi l'organisation d'opérations de distribution d'aides alimentaires, de couvertures et de bois de chauffage au profit des catégories ciblées, ainsi que sur la garantie d'une intervention immédiate en faveur des personnes se trouvant dans des situations critiques ou d'urgence, tout en veillant à assurer la continuité des liaisons routières et téléphoniques et la fourniture des fourrages nécessaires à la protection du cheptel dans les zones touchées.
Réaffirmant la mobilisation totale des différents services et autorités publics, en exécution des Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, le ministère de l'Intérieur insiste sur la poursuite des efforts nécessaires pour atténuer les souffrances de la population, assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens et faire face à tous les défis que pourraient occasionner les perturbation météorologiques durant cette saison d'hiver.
Le ministère de l'Intérieur a exhorté l'ensemble les citoyens, particulièrement ceux résidant dans les zones concernées, à redoubler de vigilance et à faire preuve de la plus grande prudence, tout en se conformant aux recommandations de sécurité émises par les autorités compétentes et en évitant toute prise de risque susceptible de mettre en danger des vies humaines et les biens.
Les populations sont invitées à la prudence lors des déplacements et à éviter d'emprunter les axes et voies menacés d'interruption, compte tenu des fortes perturbations climatiques qui pourraient survenir prochainement.
Une seconde vague de mutins et civils interpellés dans le cadre l'affaire de tentative de coup d'Etat déjouée au Bénin est attendue à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Les auditions s'enchaînent pour situer les responsabilités dans l'affaire de mutinerie déjouée au Bénin. D'autres groupes de militaires sont attendus à la Criet. Ils seront présentés au procureur spécial de la Criet, et écoutés par la Commission d'instruction, et la Chambre des libertés et de la détention. Parmi les personnes interpellées, il y a également des civils.
À l'issue des auditions à la CRIET ce mardi, 30 militaires et 1 civil ont été déposés en prison. Le lieutenant-colonel Pascal Tigri à la tête de cette mutinerie est toujours en cavale.
A.A.A
À l'occasion de la 2ᵉ édition du Forum d'Information et d'Échange sur les Parcs (FIEP), tenue ce vendredi 12 décembre 2025 à l'hôtel Azalai de Cotonou, African Parks a présenté ses principales réalisations de l'année en matière de gestion des parcs nationaux de la Pendjari et du W-Bénin.
Malgré un contexte sécuritaire délicat, African Parks a réalisé des progrès majeurs. Pour maintenir la maîtrise des espaces protégés, 94 nouveaux rangers ont été recrutés et formés en partenariat avec la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasse. Les équipes ont intensifié les patrouilles permettant l'interpellation de braconniers et la saisie d'armes, munitions et ivoires. Cette présence accrue demeure essentielle pour la protection de la faune.
Faune : des signes encourageants
Les inventaires 2025 montrent une stabilité générale des populations de grands mammifères. Les éléphants et hippopotames enregistrent même une croissance notable. Le retour inattendu des vautours dans la Pendjari et l'observation d'un nombre élevé de nouveau-nés illustrent une dynamique positive des écosystèmes. Dans l'enclos de conservation, la population de damalisques est passée de 10 à 18 individus. Pour améliorer le suivi scientifique, 23 éléphants ont été équipés de colliers satellitaires et plus de 100 caméras-pièges ont été installées dans les deux parcs.
De meilleures conditions pour le personnel
Plusieurs chantiers ont renforcé la fonctionnalité et la sécurité des parcs. Il s'agit de la rénovation et aménagement de bureaux au siège du CENAGREF à Kandi ; la construction d'un nouveau bâtiment à la direction du parc de la Pendjari ; l'amélioration des infrastructures sécuritaires au W-Bénin ; l'entretien des pistes pour faciliter les opérations.
African Parks a mobilisé 1,58 million USD de crédits carbone, redistribués selon un accord avec l'État, les communautés et Verra. Parallèlement, 17 555 USD ont été obtenus pour soutenir le suivi satellitaire et les actions auprès des communautés.
Plus de 43 000 personnes sensibilisées
L'organisation a multiplié les séances d'information autour des règles du parc, l'importance de la conservation de la biodiversité et les pratiques écoresponsable. Pour atténuer les conflits homme-faune, 306 victimes ont été indemnisées, et 162 autres le seront prochainement.
African Parks a apporté un appui massif aux écoles riveraines avec la dotation de matériels didactiques, de fournitures et de mobiliers scolaires. Sans oublier la rénovation et la construction de plusieurs infrastructures ainsi que la prise en charge d'enseignants.
Des revenus nouveaux pour les communautés
African Parks a soutenu plusieurs filières génératrices de revenus notamment l'apiculture, la collecte et la transformation des fruits de baobab, la production d'huiles végétales, de l'eau de vie Karitan, une liqueur à base de la pulpe de Karité.
– 2,3 tonnes de miel produites pour 3,1 millions FCFA générés ;
– 350 litres d'huile de neem pour 1,1 million FCFA ;
– 8,7 tonnes de poissons pour 8,5 millions FCFA ;
– Et plus de 14 tonnes de fruits de baobab transformées par des coopératives ;
Pour réduire la transhumance dans les parcs, des actions de formation, de production de fourrages et de vaccination animale ont été menées, avec 50 000 têtes de bétail vaccinées. Une quarantaine de jeunes ont été formés à l'entreprenariat agricole et accompagnés dans la mise en place de leurs activités.
Accès à l'eau et cohésion sociale
Plusieurs forages ont été réparés ou réhabilités dans les deux parcs, tout comme le barrage de Batran pour soutenir les activités pastorales et maraîchères. Des tournois sportifs ont également été organisés pour renforcer le lien entre communautés et parcs. En dépit des menaces sécuritaires, les parcs de la Pendjari et du W-Bénin continuent de démontrer leur résilience.
Avec l'appui du gouvernement, des partenaires et des communautés locales, African Parks confirme en 2025 une dynamique de conservation efficace.
Akpédjé Ayosso
Des experts, analystes sécuritaires, universitaires et gestionnaires de parcs ont échangé, ce vendredi 12 décembre 2025 à Cotonou, sur les enjeux et défis de la Conservation dans le W-Arly-Pendjari dans un contexte de crise sécuritaire. C'est à l'occasion du panel de haut niveau, organisé dans le cadre de la 2e édition du Forum d'Information et d'Échange sur les Parcs (FIEP), initiée par l'ONG African Parks sous l'égide du Ministère du Cadre de Vie et des Transports, en charge du Développement Durable.
Le complexe W-Arly-Pendjari (WAP), joyau écologique partagé entre le Bénin, le Burkina Faso et le Niger est confronté à une crise sécuritaire persistante. L'un des défis majeurs est de préserver cette biodiversité exceptionnelle tout en résistant à la montée de l'insécurité. « L'ensemble des forces hostiles considèrent l'intérieur des parcs nationaux comme offrant de possibilités de refuge. Leurs activités nuisent à la faune et à la flore, parfois même aux animaux eux-mêmes », a indiqué le Colonel André Dokoui Fofo, commandant du théâtre des opérations à la tête de l'Opération Mirador. Le Colonel André Dokoui Fofo rassure tout de même que « l'opération Mirador dispose de toutes les ressources nécessaires pour faire face aux problèmes de terrorisme dans les parcs et dans le nord en général. »
Des impacts sur les communautés riveraines
Pour l'enseignant-chercheur Dr Kamal Donko, l'insécurité crée des immobilités, perturbe les habitudes et complique les relations entre populations et gestionnaires de parcs. « Nous devons encore travailler pour que les communautés comprennent pourquoi African Parks est là. La sécurité dépend de chacun de nous », a-t-il affirmé.
L'Atacora compte 9 communes et 4 de ces communes sont riveraines aux parcs. Au niveau de ces localités riveraines, les conséquences sont visibles. Selon l'administrateur civil chargé de mission du Préfet de l'Atacora, Maguidi Gbere Kora, les flux économiques ont fortement diminué, et les populations vivent dans une psychose permanente, atténuée par la présence des forces de sécurité. Il a salué la stratégie adoptée par African Parks. « African Parks apporte un soutien concret via l'éducation, l'emploi et le développement économique, contribuant ainsi à renforcer la résilience locale », s'est-il réjoui.
Une gestion adaptative des parcs nationaux
De son intervention, le Directeur Régional African Parks Bénin, Hugues Akpona a précisé la complémentarité entre rangers et forces de défense et de sécurité : « Nos rangers assurent la surveillance et la protection de la nature, tandis que l'armée se charge de la sécurité et de la défense du territoire ». Malgré la montée des menaces, African Parks poursuit sa mission de surveillance, de protection et de gestion adaptative des parcs. « Nous avons appris de la dynamique de la menace, de comment les communautés elles-mêmes s'adaptent à la situation. Nous nous positionnons dans cette dynamique pour apporter des solutions », a affirmé Hugues Akpona. Il a évoqué le programme d'incubation d'African Parks visant à renforcer l'impact de la conservation en Afrique. Il permet de soutenir et d'encadrer d'autres organisations de gestion d'aires protégées désireuses de s'inspirer de l'expérience d'African Parks.
Abdel Aziz BABA-MOUSSA, Directeur Général du CENAGREF a rappelé les politiques nationales et les cadres institutionnels mis en place pour adapter la gestion des réserves de faune face à la crise sécuritaire. « Avec l'insécurité, nous avons renforcé le moral des Rangers. Ils sont désormais reversés dans le personnel permanent de l'Etat. Nous avons créé le corps des Rangers au sein de l'administration forestière », a-t-il déclaré.
Pour l'expert Dr Yemboado Georges Namoano du programme NaturAfrica financé par l'Union européenne, la crise sécuritaire est un frein majeur à la conservation. « Le complexe WAP est un patrimoine mondial. Tous les pays qui sont épris de la conservation doivent financer cette préservation. Mais avant tout, il faut résoudre les problèmes d'insécurité pour que la conservation soit efficace », a-t-il notifié.
Benjamin Y Bassono, Directeur exécutif de l'ONG Ange Gardien de la Nature, a mis l'accent sur la mobilisation des leaders communautaires : « Il faut impliquer davantage les savoirs traditionnels et les acteurs politiques pour renforcer la cohésion sociale ».
À l'issue des échanges, plusieurs pistes d'actions prioritaires ont été identifiées. Il s'agit de renforcer la collaboration transfrontalière entre les trois pays partageant le complexe W-Arly-Pendjari ; impliquer davantage les communautés locales, leurs leaders traditionnels et les savoirs endogènes ; développer des projets économiques et sociaux pour réduire la vulnérabilité ; soutenir les efforts sécuritaires pour garantir l'efficacité de la conservation ; et poursuivre les initiatives d'éducation, de sensibilisation et de formation pour améliorer la compréhension et l'adhésion des populations.
Le FIEP 2025 a permis d'identifier clairement les enjeux sécuritaires et leurs impacts sur la conservation, tout en posant les bases d'une approche coordonnée et inclusive pour la protection des parcs du WAP face à la crise sécuritaire.
Akpédjé Ayosso
La 2ème édition du Forum d'Information et d'Échange sur les Parcs (FIEP) organisée par l'ONG African Parks sous l'égide du Ministère du Cadre de Vie et des Transports, en charge du Développement Durable, s'est tenue ce vendredi 12 décembre 2025 à l'hôtel Azalaï de Cotonou. L'évènement a réuni de nombreux acteurs nationaux et régionaux engagés dans la conservation des parcs nationaux et les voisins du grand Complexe W-Arly-Pendjari.
Du 12 au 13 décembre, l'ONG African Parks organise sa 2ème édition du Forum d'Information et d'Échange sur les Parcs (FIEP). L'objectif de cette édition est de renforcer la visibilité des parcs, analyser les nouveaux enjeux, notamment sécuritaires et réfléchir à des approches concertées. « Nous souhaitons notamment dans le cadre de ce forum, maintenir et élargir la plateforme de sensibilisation et d'échanges avec tous les acteurs, mettre à jour l'ensemble des parties prenantes sur les progrès accomplis, mobiliser davantage toutes les parties prenantes autour des défis actuels des parcs nationaux, mettre en valeur les innovations et enfin renforcer les partenariats et en créer d'autres », a déclaré le représentant Pays d'African Parks, Eric Stanislas HERMANN.
Procédant à l'ouverture de la 2ème édition du FIEP, le représentant du Ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable, Séverin NSIA, a salué l'initiative d'African Parks et réaffirmé l'engagement du gouvernement pour la conservation de la biodiversité, conformément à l'ODD 15. Il a rappelé la vision du gouvernement ayant conduit à la délégation de gestion de la Pendjari en 2017 et du W-Bénin en 2020 à African Parks. Dans la droite ligne de la vision du gouvernement pour le développement des parcs nationaux de la Pendjari et du W-Bénin, informe-t-il, des investissements importants ont été consentis. Il s'agit, entre autres, de la construction d'infrastructures, de la mise en place d'équipements modernes de communication et de surveillance, du recrutement et de la formation de Rangers pour la surveillance et la protection des parcs nationaux ainsi que des programmes d'appui au développement communautaire.
Séverin NSIA a souligné l'impact de la crise sécuritaire qui, depuis 2022, freine les activités touristiques et complique la gestion des parcs. Il appelle à des solutions adaptées aux défis actuels, notamment celui de « la coproduction de la sécurité d'une part et de l'amélioration continue en matière de gestion et de conservation des parcs nationaux d'autre part ».
Une gestion holistique des ressources naturelles
Le Directeur des Opérations d'African Parks pour l'Afrique de l'Ouest, Hugues AKPONA, a présenté une communication sur le thème « Gestion Adaptative des Parcs nationaux face à la crise sécuritaire ». Il a relevé le lien étroit entre préservation des ressources naturelles, stabilité sociale et résilience des communautés. « Dans un contexte de forte dépendance aux ressources naturelles, leur raréfaction est source de vulnérabilités écologiques, économiques, sociales et sécuritaires. Une gestion holistique des ressources naturelles sera la pierre angulaire de la solution », a déclaré Hugues AKPONA.
Dans ce contexte et face à l'insécurité, African Parks met en œuvre son modèle d'approche intégrée qui combine la durabilité écologique, sociopolitique et financière. L'application de ce modèle a permis d'obtenir des résultats significatifs cette année qui ont été présentés en vidéo à l'attention des participants.
Distinction des ambassadeurs des Parcs Nationaux
L'un des temps forts du forum a été la remise de trophées aux ambassadeurs des Parcs Nationaux. Le Conservateur Principal ADJINDA A. Adjakou, Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasse (DGEFC) ; Maguidi GBERE KORA, Chargé de Mission du Préfet de l'Atacora ; et la Société de Financement et de Participation (SFP) ont été distingués pour leur engagement et soutien dans les actions de conservation des parcs nationaux.
Une exposition photo a permis aux participants d'admirer des clichés d'espèces emblématiques des parcs, des communautés riveraines et des actions de conservation afin de mieux comprendre le modèle African Parks et d'apprécier la gamme de produits naturels et artisanaux issus des parcs nationaux. Les activités du FIEP se sont poursuivies le samedi 13 décembre avec la marche et la séance de fitness des Parcs Nationaux 2025 au rond-point de Fidjrossè-Plage, suivies d'un grand jeu-concours.
Akpédjé Ayosso
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Adnan Aziz, né le 1 janvier 2002, est un joueur de football béninois évoluant au poste d'attaquant. Il mesure 1,86 m.
Informations personnelles
Nationalité : Béninoise
Poste : Attaquant
Taille : 1,86 m
Clubs
Soleil FC (Bénin) – 2014
Tchemabi FC (Bénin) – 2014
Pro Cittiglio (Italie) – 2018
Angers MFC (France) – 2018–2020
Saumur Olympique B (France) – 2021–2022
ASD Juvenilia Roseto (Italie) – 2022–2026
Parcours
Adnan Aziz est un jeune attaquant béninois prometteur ayant débuté sa formation au Bénin avant de poursuivre son développement en Europe.
Après ses débuts à Soleil FC et Tchemabi FC, il rejoint l'Italie en 2018 avec Pro Cittiglio, puis la France où il s'illustre avec Angers MFC, inscrivant 43 buts en 40 matchs.
Il poursuit sa progression avec Saumur Olympique B lors de la saison 2021–2022, où il marque 9 buts en 15 matchs, avant de retourner en Italie. Depuis 2022, il évolue sous les couleurs de ASD Juvenilia Roseto, club avec lequel il est engagé jusqu'en 2026.
Rapide, doté d'un bon sens du but, Adnan Aziz est également pré-sélectionné avec l'équipe nationale du Bénin U23 et reste ouvert à un nouveau projet sportif en France afin de continuer sa progression.
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Le commissaire de police Landry Bignon Delcoz Kindjanhoundé a été conduit, ce mardi 16 décembre 2025 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Auteur d'une vidéo hostile contre le pouvoir, le commissaire de police Landry Bignon Delcoz Kindjanhoundé est à la Criet. Il sera écouté par le procureur spécial. L'officier de police apparaissait dans une courte séquence de vidéo diffusée sur les réseaux sociaux dans laquelle, il s'en prenait vivement au chef de l'État et exigeait sa démission. Il a été interpellé mardi 9 décembre 2025.
A.A.A
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La Commission Électorale Nationale Autonome (Cena) a réceptionné, lundi 15 décembre 2025, au commissariat central de Parakou, 6 700 isoloirs destinés aux départements du Borgou et de l'Alibori.
Le processus électoral pour les élections législatives et communales prévues le 11 janvier 2026 au Bénin progresse normalement. 6 700 isoloirs ont été réceptionnés pour les communes de l'Alibori et du Borgou. « Il y aura un tableau de dispatching qui sera fait par la direction du matériel et des opérations. Les instructions seront données. Dès que le dispatching sera fait, chaque point focal sera chargé de réceptionner le nombre qu'il faut pour couvrir les élections dans sa commune », a expliqué Hervé Arcadius Zinzindohoué, chef de service chargé de la planification des opérations électorales à la CENA. Les membres de poste de vote se chargeront de récupérer le matériel au niveau de chaque arrondissement.
Les isoloirs en fer ne seront pas récupérés après les élections. Ils seront stockés dans les arrondissements, communes et départements pour un usage futur.
A.A.A