La JS Saoura a réussi une qualification historique pour la prochaine Ligue des Champions en terminant à la 2e place de la Ligue 1 Mobilis de football à l’issue de la 30e et dernière journée disputée vendredi, au moment où l’USM Blida a accompagné l’ASM Oran et le RC Arbaâ en Ligue 2, malgré une victoire symbolique contre le leader, l’USM Alger (1-0).
Confrontée à une rude concurrence de la part de la JS Kabylie, le MO Béjaïa, le DRB Tadjenanet et le CR Belouizdad pour cette 2e place qualificative directement pour la plus prestigieuse des compétitions inter-clubs du continent, la JSS a su garder le cap dans la dernière ligne droite du parcours, terminant par une victoire en déplacement chez l’ASM Oran (0-1), qui lui permet de coiffer tous ses adversaires au poteau. Une première historique pour ce jeune club du Sud, créé en 2008, et qui fut assurée par Zaïdi dès la 4e minute.
Un grand exploit, ayant généré une joie immense chez les Bécharois, et qui contraste avec la terrible déception de l’USM Blida, relégué en Ligue 2 Mobilis malgré sa victoire contre l’USM Alger (1-0) et avec le même nombre de points que le premier club non relégable, le RC Relizane.
Le RC Relizane, a en effet obtenu un résultat nul au goût de victoire chez l’USM El Harrach, grâce auquel il assure définitivement son maintien parmi l’élite. Un but en or, inscrit par Manucho dès la première minute de jeu alors que Boucherit avait nivelé la marque pour les Harrachis à la 12e, (1-1).
Le RCR et l’USMB terminent ex-aequo à la 13e place, avec 36 points chacun, mais disposant d’un meilleur goal-average particulier (5-1, 0-1), ce sont les Relizanais qui sauvent leur peau. Autre grande déception, celle de la JS Kabylie, qui se contente finalement de la 3e place après son nul vierge à domicile contre le MC Oran, alors qu’elle avait caressé de très près le rêve de se qualifier pour la Ligue des champions.
Le MC Alger et le NA Hussein-Dey ont été également tenus en échec à domicile, respectivement par l’ES Sétif (2-2) et le MO Béjaïa (0-0), au moment où le CR Belouizdad et le CS Constantine ont terminé sur une bonne note, en s’imposant en déplacement, respectivement chez le DRB Tadjenanet (1-0) et le RC Arbaâ (2-1).
Spécialiste de l’étude des violences en situation coloniale et plus spécifiquement en Algérie, l’auteure Raphaëlle Branche fait partie aujourd’hui des historiennes les plus reconnues en France dans le domaine colonial.
« La torture et l’armée pendant la guerre d’Algérie (1954-1962) » de Raphaëlle Branche, est un nouveau livre qui vient de paraître et qui vient s’ajouter à d’autres qui décrivent plus ou moins le système de la torture érigé en mode opératoire par l’armée française durant la période de la guerre de libération (1954-1962) et même durant toute la période de la colonisation, qui a commencé en 1832.
Les horreurs, les crimes monstrueux, les tortures horribles et inhumaines commises par la France sur la population algérienne, sur ses combattants, sur des femmes et des enfants au cours de ces huit années de guerre, tortures et crimes commis par des généraux, des colonels, et notamment par les parachutistes, tortures et crimes connus et couverts par les gouvernements successifs français, n’ont jamais été portés à la connaissance de l’opinion nationale et internationale par l’Etat français, de droite ou de gauche, qui refuse jusqu’à aujourd’hui de présenter des excuses au peuple algérien. Tous les moyens les plus ignobles sont mobilisés pour exécuter les pires tortures.
Courant de magnéto sur parties intimes et les oreilles, coups de bâton et de nerfs de bœufs, maintien de la tête dans l’eau jusqu’à l’asphyxie, brûlures au plus haut degré, station au soleil brûlant dans une cage grillagée, coup de la porte : on coince la main et on appuie au maximum, et enfin station nu, à cheval sur un bâton, pieds et poings liés.
Pourtant, les deux militaires français qui symbolisent au mieux cette torture, Massu et Bigeard, ont longtemps persisté à nier, après 1962, que l’armée française ait pu employer la torture lors du conflit. Le premier, celui-là même qui a décidé puis encouragé cette pratique, ne l’a finalement reconnue du bout des lèvres que longtemps après, juste avant sa mort, il y a plus de dix ans.
Le second n’a jamais voulu l’admettre jusqu’à sa disparition, en 2010. Plus d’un demi-siècle après les faits, la guerre d’Algérie continue de susciter d’intenses débats.
La thèse centrale de l’ouvrage est énoncée clairement : la torture n’est pas un « dérapage » imputable à quelques « militaires isolés » qui auraient outrepassé les ordres, mais bien un système érigé par l’armée française. Il est tout d’abord le produit direct de la situation coloniale : les Algériens n’ont jamais été considérés comme les égaux des Français métropolitains et la violence est au cœur des pratiques coloniales depuis la conquête initiée en 1830.
Au nom de la guerre révolutionnaire
La torture découle également directement de la vision des « événements d’Algérie » développée par les principaux commandants de l’armée française : la France est ainsi confrontée, d’après le général Salan, à une « guerre révolutionnaire » qui appelle à des méthodes spécifiques. Les combattants algériens étant cachés au cœur de la population civile, le principal objectif de l’armée est d’obtenir des renseignements.
Or, chez les militaires, la confusion entre Algérien et suspect puis entre suspect et coupable est vite faite, justifiant pour eux le recours à la torture.
L’auteure du livre va plus loin et montre qu’il s’agit par ces violences au moins autant de dissuader les rebelles par la terreur et de marquer la domination de la France dans les corps des colonisés, que d’obtenir simplement des renseignements.
Si l’idée que la torture était une pratique courante et acceptée par la grande majorité de la hiérarchie militaire et politique pendant la guerre fait sans doute moins débat aujourd’hui qu’au début des années 2000, la démonstration n’en demeure pas moins magistrale.
L’auteure s’intéresse à tous les aspects de la torture, traitant à la fois des sévices commis lors des interrogatoires et des emprisonnements illégaux, des déplacements de population ou encore des « corvées de bois » au cours desquelles les suspects sont exécutés.
Elle dresse un panorama aussi exhaustif que possible des acteurs impliqués dans la torture en soulignant les rapports, parfois ambigus, qu’ils entretiennent les uns avec les autres et en décrivant précisément les lieux dans lesquels ils agissent. Ce travail repose sur les sources écrites (archives, correspondances, articles de journaux, ouvrages militants, etc.).
L’auteure montre par exemple que les condamnations verbales croissantes des violences par le pouvoir politique à partir de 1960 sont davantage dictées par des impératifs politiques que par des préoccupations morales ou humanistes. Enfin le livre montre que le recours à la torture est bien plus caractérisé par la continuité que par de véritables ruptures.
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa a affirmé samedi à Alger que l’attachement des Algériens à leur référent religieux est un facteur susceptible de les préserver des idées étrangères à la société algérienne.
Dans une conférence de presse à l’ouverture d’une formation au profit des imams concernés par l’encadrement du Hadj 2016, M. Aissa a indiqué que « des milieux étrangers malveillants tentent de semer la confusion en Algérie à travers la propagation d’idées sectaires en particulier au niveau des wilayas frontalières est et ouest du pays ».
Cependant, a-t-il affirmé, l’attachement des Algériens à leur référent religieux et leurs traditions ancestrales, ainsi que la formation de haut niveau des imams sont à même de « préserver le pays de ces idées étrangères à la société algérienne visant à la déstabiliser ».
Il souligné dans ce contexte que le secteur des Affaires religieuses avait pris toutes les mesures pour lutter contre la propagation d’idées étrangères à notre société à travers la création d’un dispositif de lutte contre de telles idées en coordination avec les organes spécialisés.
S’agissant des mesures prises pour le hadj 2016, M. Aissa a indiqué, par ailleurs, que « l’Algérie mettra en application pour la première fois en coordination avec les autorités saoudiennes la mesure visant à doter les hadji d’un bracelet électronique portant des renseignements sur le hadji permettant de l’identifier », précisant que le premier vol vers les Lieux saints de l’islam es prévu le 17 août prochain.
Tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés pour permettre aux hadji d’accomplir les rites du hadj dans de bonnes conditions a ajouté M. Aissa soulignant dans ce sens que son département planche sur le choix de 100 imams pour l’encadrement du hadj 2016 à la faveur d’un concours qui sanctionnera la session de formation à laquelle participent 200 imams.
A une question sur les critères définis pour le choix des imams chargés d’encadrer la prière d’el Tarawih (surérogatoire) dans certains pays européens, M. Aissa a indiqué que la « compétence est le plus important facteur dans ce choix » précisant que le ministère organise à cet effet des concours pour l’établissement des listes des encadreurs.
Par ailleurs, M. Aissa a indiqué que « l’imam est seul habilité à fixer la durée de la prière d’el Tarawih » réfutant « toute intervention du ministère à ce sujet ».
Le Groument sportif des pétroliers a réussi à conserver son titre de champion d’Algérie de basketball en s’imposant face au CRB Dar El Beida (87-71) dans la 3e manche (belle) de la finale de la Super Division A disputée ce samedi 28 mai à la salle Abdelaziz Bentifour de Hydra (Alger).
Le GS Pétroliers est vraiment trop fort. Les coéquipiers de Mohamed Harrat se sont offerts dans leur salle fétiche un troisième titre de champion d’Algérie de suite, le 18e dans l’histoire de la formation algéroise (ex-MCA), le 6e sous la nouvelle appellation.
Après avoir réussi, vendredi, à égaliser à un manche partout à l’issue d’une large victoire (80-55), le GSP n’a eu qu’a porté le coup de grâce dans une belle, à sens unique, marquée par une domination totale des Pétroliers qui s’est démontrée dès le premier quart temps.
Cap sur la finale de la Coupe
Les joueurs de Faid Bilel doivent patienter un peu pour fêter comme il se doit ce nouveau sacre. En effet, et afin de pouvoir faire aussi bien que la saison dernière, les Pétroliers doivent relever un dernier challenge qui consiste à gagner la finale de la Coupe d’Algérie.
Pour cette confrontation, les Algérois auront comme adversaire la formation de l’Union de Sétif dans une affiche alléchante prévue le vendredi 03 juin prochain à la salle Harcha Hassen (Alger).
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a appelé samedi à Alger les entreprises algériennes publiques et privées à adopter une politique plus audacieuse en matière d’exportation, en souhaitant que l’année 2017 soit « l’année de l’exportation ».
Inaugurant la 49ème édition de la Foire internationale d’Alger (FIA), M. Sellal a mis l’accent sur la priorité que les opérateurs nationaux doivent accorder à l’exportation surtout vers le marché africain mais aussi au partenariat international dans les secteurs hors hydrocarbures.
En sillonnant des stands de plusieurs entreprises nationales, il a exhorté des représentants de l’Entreprise Nationale des Peintures (ENP) à s’orienter vers l’export, mais surtout à former et à accompagner les jeunes de l’Ansej (Agence nationale de soutien de à l’emploi de jeunes) dans le domaine des métiers de la peinture.
La même recommandation a été adressée à un producteur privé de pâtes alimentaires que le Premier ministre a salué pour voir diversifié sa gamme de produits, en l’appelant à « se baser sur la réussite réalisée sur le marché local pour aller sur d’autres marchés à l’étranger ».
Devant le stand d’une entreprise privée spécialisée dans les équipements électriques, et qui exporte déjà vers neuf pays africains, M. Sellal s’est réjoui de cette avancée en incitant l’entreprise à profiter de la prochaine rencontre d’affaires Algérie-Afrique, prévue à Alger fin novembre prochain, pour élargir ses parts de marchés en Afrique.
« Il ne faut plus compter sur le pétrole comme unique ressource », a-t-il dit cette fois-ci à l’adresse des représentants du Crédit populaire d’Algérie (CPA) incitant cette banque publique à diversifier ses financements aux secteurs hors hydrocarbures.
Le même message est adressé à la Banque extérieure d’Algérie (BEA): « il faut intensifier encore plus les crédits à l’investissement pour aider à encourager l’exportation en Algérie », a insisté M. Sellal en appelant la première banque en Algérie à réduire les délais d’octroi des crédits aux investisseurs.
« Il faut que la réponse pour ce type de crédits soit donnée dans un délai qui n’excède pas un mois », a-t-il recommandé.
Au stand de l’ANEP (L’Entreprise nationale d’édition et de publicité), il a appelé ses responsables à « soutenir la presse » tout en invitant cette entreprise à souscrire à l’emprunt national pour la croissance économique.
M. Sellal a invité plusieurs entreprises à aller vers le partenariat et à rationaliser, d’autre part, leur consommation d’énergie.
Il s’est engagé au nom du Gouvernement, à la fin de sa visite au pavillon national, à faciliter l’investissement et l’accès au financement ainsi qu’au foncier et à réduire les contraintes bureaucratiques.
Arrivé aux stands dédiés aux entreprises étrangères, il a notamment appelé les représentants des compagnies turques, françaises et américaines à « investir en Algérie », à « y créer de la valeur ajoutée et à encourager l’intégration industrielle ».
Au stand d’une entreprise iranienne d’engineering et de construction, M. Sellal a souhaité voir « se concrétiser sur le terrain le projet de fabrication de voitures iraniennes en Algérie » dont les accords ont été signés récemment à Téhéran.
La FIA, qui se poursuit jusqu’au 2 juin prochain au Palais des expositions, enregistre la participation de 810 exposants, dont 405 entreprises étrangères en provenance de 33 pays.
Par ailleurs, le Premier ministre a inauguré la 5ème édition su salon Djazair-export qui se tient en marge de la FIA, où il a réitéré l’engagement du Gouvernement à faciliter l’acte d’exporter.
Présent au salon, le directeur général de la Banque arabe de développement économique en Afrique (BADEA) a, de son côté, assuré de la détermination de l’institution financière à accompagner les investisseurs en Algérie mais surtout les exportateurs.
« La BADEA va mettre des ressources à la disposition des institutions financières chargées de l’exportation », a-t-il promis.
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a affirmé samedi à Antalaya (Turquie), que la sécurité et la stabilité étaient la condition sine qua non pour la relance du développement, soulignant la contribution de l’Algérie dans la conception de la sécurité en Afrique et l’établissement des règles et mécanismes de lutte contre le terrorisme et le crime organisé.
« L’Algérie considère que la sécurité et la stabilité sont la condition sine qua non pour la relance du développement », a indiqué M. Ould Khelifa dans une allocution lors de la réunion parlementaire internationale tenue à Antalya en parallèle avec les travaux de la conférence de haut niveau de l’ONU pour l’examen de la mise en œuvre du programme d’action d’Istanbul sur les pays les moins avancés.
Il a précisé que partant de cette optique, l’Algérie « contribue à la conception de la sécurité en Afrique et à l’établissement des règles et mécanismes de lutte contre le terrorisme et le crime liés au développement de la Convention africaine de prévention et de lutte contre le terrorisme, le Centre africain d’études et recherche sur le terrorisme (CAERT) et l’Initiative des pays du Sahel africain ».
L’Algérie prône toujours le règlement des crises par voie pacifique
M. Ould Khelifa a souligné que l’Algérie ne cesse de prôner le règlement pacifique des crises comme c’était le cas pour l’Ethiopie et l’Erythrée » à travers une médiation efficace qui permet de cristalliser une approche de règlement de la crise au Mali.
Il a rappelé que l’Algérie « a de tout temps défendu son droit et celui des pays nouvellement indépendants en matière de développement, tout en invitant à une réforme pour un système économique mondial plus équitable ».
Cette démarche, a-t-il dit, tend à « permettre à tous les pays notamment les moins avancés, de prémunir leur souveraineté économique et de renforcer leurs capacités nationales matérielles et humaines dans le cadre d’une solidarité internationale et humaine loin de toute ingérence dans les affaires internes et de tentative visant à imposer une tutelle ».
M. Ould Khelifa a estimé en outre, que « l’Algérie qui avait tablé depuis les années 60 sur le développement intégré par la valorisation des potentialités nationales, œuvre aujourd’hui encore au développement de sa coopération avec les pays africains notamment à travers la formation de milliers de cadres de ces pays soit par l’octroi de bourses universitaires à long terme ou la formation résidentielle à court terme ».
L’Algérie « a apporté une aide financière et matérielle à ces pays outre l’effacement de la dette de 14 d’entre eux soit, un milliard de dollars durant ces dernières années afin de leur permettre d’améliorer leurs situations financières et économiques et de renforcer leur stabilité sociale et politique », a-t-il poursuivi.
D’autre part, le président de l’APN a indiqué que l’Algérie œuvrait à la réalisation d’un continent sécurisé et développé à travers la proposition portant Initiative du NEPAD pour la réalisation d’un partenariat régional et international à même de concrétiser la complémentarité économique africaine ».
L’Algérie a initié également la « création du réseau africain de télécommunications à fibre optique en vue d’établir une connexion entre les pays du Sahel et d’Afrique de l’ouest à la région méditerranéenne et le monde, le développement de l’autoroute Algérie-Nigéria outre l’entame de la construction de ports en méditerranée pour permettre aux pays africains éloignés de développer leur commerce extérieur », a-t-il ajouté.
33 pays les moins avancés se trouvent en Afrique-
M. Ould Khelifa a évoqué à cet effet, le développement dans le continent noir, rappelant que ce dernier « compte le plus grand nombre des pays les moins développés à savoir 33 sur les 49 classés mondialement en dépit de la richesse de continent (ressources naturelles, énergétiques et terres fertiles…).
« Il est impossible de comprendre cette situation sans un retour à l’histoire coloniale de ces pays et celle d’après », a-t-il fait remarquer avant d’ajouter que ces pays « sont encore dans un état de dépendance au de plan production et de commerce extérieur ».
Il a mis en garde toutefois, que le continent africain « connait plusieurs crises et menaces qui constituent tous des facteurs supplémentaires dans le maintien du sous-développement pouvant entraver les processus de développement et même hypothéquer la stabilité des pays à de leur voisinage géopolitique ».
Dans ce cadre, M. Ould Khelifa a indiqué que » certains pays les moins avancés de la région du Sahel sont confrontés à des crises multidimensionnelles (politique et économique) et à des menaces telles le terrorisme, le crime organisé, le trafic de drogue, d’armes et d’êtres humains ».
» Face à cette situation difficile, l’Union Africaine a adopté une approche globale de développement à l’horizon 2063 qui associe dimensions politique, institutionnelle, sociale, économique et environnementale et de coopération constructive entre les pays africains », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M. Ould Khelifa a précisé que le monde connait » des paradoxes flagrants induits par la mondialisation qui a élargi le fossé entre les pays les moins avances et les économies les plus développés en dépit des multiples initiatives internationales et régionales pour réunir les conditions a même de permettre l’amélioration du niveau de croissance dans ces pays vulnérables ».
« La plupart de ces pays connaissent des niveaux très faibles en matière d’indicateurs de développement humain qui reflètent la pauvreté et le faible accès au droit d’une vie digne (soins, nourriture et éducation) », a-t-il conclu.
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune a examiné samedi à Alger avec le directeur général de la société chinoise de réalisation « China State Construction Engineering Corporation »(CSCEC), Guan Qing les « moyens d’échange d’expertises, de suivi et de concertation » dans le cadre des projets d’habitat et d’équipements publics attribués à la société en Algérie.
La rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et des liens historiques existant entre les deux peuples en vue de développer la coopération bilatérale dans tous les domaines, a indiqué un communiqué du ministère.
M. Qing a affirmé dans ce sens que les travaux de réalisation des projets confiés à la société chinoise en Algérie avancent à un rythme accéléré ajoutant que le projet de la grande mosquée d’Alger sera livré dans les délais fixés.
M. Tebboune s’est dit pour sa part « satisfait du partenariat fort et de la coopération fructueuse avec la partie chinoise dans le secteur de l’habitat, de l’urbanisme, de la ville et des équipements publics », a ajouté le communiqué.
Photo archives Hier, 27 mai, à pareille heure, entre Ansongo et Indelimane, cinq jeunes maliens en uniforme sont morts, victimes du terrorisme. A la mémoire des FAMAS tombés sur le chemin du devoir, à la mémoire de leurs camarades guinéens, nigériens, sénégalais, togolais, tchadiens et français morts pour la liberté du Mali, à la mémoire de toutes les victimes du terrorisme à Bamako, Sévaré, à Ouagadougou, à Grand-Bassam, à Tunis, à Paris, Bruxelles et partout dans le monde, je vous prie de bien vouloir observer un instant de recueillement et de prières.
Mesdames et Messieurs,
Camarades du PARENA,
Je voudrais commencer par saluer la présence parmi nous des leaders, représentants de partis amis, leur dire que les voir à nos côtés aujourd’hui vaut tout l’or du Bambouck et du Bouré !
A nos camarades de la diaspora et de l’intérieur, je souhaite la bienvenue à Bamako.
A tous, je dis: nos moyens sont modestes mais notre cœur est grand. An be kun.
A pied d’œuvre depuis un moment, les militants des communes du District et de Kati se sont également mobilisés. Qu’ils en soient chaleureusement remerciés.
Camarades,
Ce congrès intervient dans un contexte qu’il est utile de rappeler:
Un matin de mars 2012, nous nous sommes réveillés dans un autre pays, dans le crépitement des armes et l’odeur de poudre et avec à la tête du pays ce que l’on croyait révolu : une junte militaire venait d’interrompre vingt ans de cheminement démocratique.
Le Mali était plongé dans une crise de société, une crise de l’Etat, une crise de valeurs, une crise politique, une crise humanitaire, une crise sécuritaire.
Le pays a été annexé aux deux-tiers, livré aux séparatistes et aux jihadistes alors qu’à Bamako, les forces vives étaient divisées, certaines escomptant de sombres dividendes, et d’autres, montant en première ligne cdividende viol de la Constitution et le déni de démocratie.
Des flagellations, des amputations, des attaques, des lieux de culte saccagés ! Gao, puis Tombouctou, ensuite Kidal tombent ! Douentza pris ! Konna pris ! Des dizaines de milliers de nos compatriotes sur les routes de l’exil ! Le président par intérim battu et laissé pour mort au palais ! Des périls tous plus graves les uns que les autres ! Et ce, jusqu’à l’action salvatrice de Serval et les négociations de Ouagadougou permettant, la menace jihadiste contenue, d’organiser l’élection présidentielle qui portera Ibrahim Boubacar Keita au pouvoir en août 2013.
Puis, sans que nul ne puisse se l’expliquer, et devant une communauté internationale interdite après avoir manifesté à l’endroit du Mali une rare solidarité dans l’histoire des crises, il nous fut donné de constater à la fois des piétinements, de l’immobilisme et un pourrissement de la situation au Nord, le Nord qui était la question la plus urgente et la plus sensible du pays.
Ce dossier était et reste la condition première de l’existence du Mali en tant qu’Etat à l’intégrité et à la souveraineté préservées.
Vous avez tous été témoins de ce qui s’est passé : les longs mois d’atermoiements, de déclarations contradictoires, les décisions aventureuses et irrefléchies comme celles qui conduisit le Premier ministre à Kidal en mai 2014, contre toutes les mises en garde, avec tous les risques. Puis, les ballets incessants entre Bamako et Alger…..
Depuis, on ne peut parler d’immobilisme mais de récession et de cessions basées sur un rapport de force préjudiciables aux forces armées maliennes, donc à la souveraineté et à l’intégrité de l’Etat malien.
C’est dans ce contexte, vous vous en souvenez, que naquit l’Accord d’Alger, paraphé puis signé par séquences en Algérie, ensuite au Mali.
Malgré certaines des dispositions de cet accord qui portent les germes de la division et de nouveaux conflits , le PARENA a invité le pays à l’endosser, à le considérer comme une étape dans la longue quête de paix durable au Mali, un processus difficile, appelant beaucoup de patience et de compromis.
Au gouvernement en particulier, aux mouvements signataires, à la communauté internationale, nous disons qu’il est temps, que d’un élan commun et sincère, nous nous mettions en route pour l’application dudit accord et pour l’examen négocié et consensuel de ses points controversés.
Car comme la Constitution adoptée par le peuple souverain du Mali en 1992, l’Accord d’Alger ne saurait être ni le Saint Coran, ni la Sainte Bible. D’ailleurs, il a prévu les conditions de sa relecture et de son éventuelle révision.
Mesdames et Messieurs,
Chers camarades,
Notre responsabilité historique vis à vis de notre pays et de notre peuple nous oblige d’aller, sans traîner davantage les pieds, vers des concertations nationales en vue de rassembler notre peuple, afin de forger une marge de manœuvre pour notre pays aujourd’hui coincé, aujourd’hui menacé, et en vue d’une appropriation nationale, inclusive et collective de l’Accord d’Alger dont dépend le présent et l’avenir.
Le président de la République dont, encore une fois, nul ne saurait mettre en doute l’amour pour le Mali, est ici particulièrement interpellé.
Monsieur le président, la situation sécuritaire se dégrade, trop de sang coule au Mali depuis trop longtemps, les populations au centre et au nord sont terrorisées, nos forces sont harcelées quotidiennement. Dans un tel contexte, c’est votre responsabilité de réagir pour rassurer le pays, un pays qui commence à douter, un pays est coincé. C’est votre responsabilité de réunir le pays afin qu’il se forge une marge de manœuvre sans laquelle, il est en danger. C’est votre responsabilité de sortir le pays de l’immobilisme et de créer les conditions de mise au point d’une stratégie nationale autonome de sécurisation et de stabilisation du pays.
Un pays comme le Sénégal qui a moins de défis que le Mali entame aujourd’hui des assises nationales pour se rassembler, se prémunir des turbulences. Le Mali qui est dans une situation quasi inextricable traîne à se retrouver. C’est incompréhensible.
La recrudescence, la multiplication des actes terroristes dans les cinq régions du Nord sont inquiétantes et traumatisantes. Elles appellent des réponses appropriées qui ne sauraient être que militaires.
Monsieur le président de la République, les défis sont énormes : défis d’une démographie qui croît plus vite que les ressources et d’une population jeune (83% des Maliens ont moins de 35 ans), défis d’un pays pauvre et même très pauvre dont la majorité des habitants sont pauvres, défis d’une économie qui a tout pour passer à la croissance à deux chiffres, défis d’un espace national à quadriller effectivement par une administration efficace ainsi que des forces de défense et de sécurité conséquemment outillées, défis d’une école compétitive, défis d’une politique sanitaire et d’une gouvernance dignes du grand peuple que nous sommes.
Monsieur le président, les défis sont énormes: le manque d’emploi notamment celui des jeunes empêche des familles entières de dormir, aggravant les difficultés des ménages.
Entendons l’angoisse de la jeunesse! Un pays qui n’entend pas l’angoisse de ses enfants prépare mal, très mal, son avenir.
Entendons les inquiétudes et les souffrances du peuple.
Monsieur le président, entendez la supplique des producteurs de coton qui réclament justice et l’application des textes de droit.
Le Mali d’aujourd’hui démontre largement l’urgence d’une réflexion stratégique sur les voies et moyens de l’émergence, les révolutions institutionnelles, y compris les transferts de compétence pour une vraie dévolution du pouvoir aux collectivités décentralisées, et y compris les modes de désignation des autorités et responsables du pays.
Le PARENA, à cet effet, préconise depuis des années, une réfondation de nos institutions: la suppression de l’élection présidentielle au suffrage universel, l’élection du président de la République par le parlement, l’élection des chefs d’exécutifs régionaux par les assemblées régionales, l’élection du parlement national et des assemblées régionales au scrutin proportionnel.
Le tsunami politique, sécuritaire et institutionnel de 2012 aurait dû être l’occasion de cette de cette réfondation. Nous avons raté cette occasion. L’Accord d’Alger est une autre occasion à ne pas rater. La Conférence d’entente nationale dont l’objet doit être revu est une occasion à ne pas rater.
Monsieur le président de la République, le défi de la réconciliation nous interpelle tous, il vous interpelle plus directement: c’est à vous de créer les conditions des retrouvailles avec ceux qui vous ont précédés à la tête de l’État. Créez les conditions afin que le président Moussa Traoré apporte une contribution de qualité au renforcement de la cohésion nationale en présentant ses excuses aux victimes de mars 1991 et au peuple malien. Créez les conditions du retour du président ATT qui a non présidé aux destinées du pays dix ans et qui a apporté une contribution décisive à l’avènement de la démocratie. Créez les conditions afin que votre camarade AOK apporte mette son expérience et son expertise à la résolution des problèmes du pays.
Camarades,
Depuis 2013, le PARENA est ancré dans l’opposition.
Il y chemine aux côtés d’autres, au coude à coude, la main dans la main, comme l’illustre la grande marche pour le Mali du 21 mai dernier.
Ce cadre unitaire d’action est un atout : il participe de la pédagogie démocratique dans un contexte où la citoyenneté est en crise et la société civile aux abonnés absents quand il s’agit d’infléchir la gouvernance du pays.
Il mutualise enfin nos moyens pour nous permettre d’être entendus d’une voix.
Au sein de cette opposition, en votre nom, nous avons pris toute notre part: nous avons été de toutes les investigations, de toutes les dénonciations et de toutes les actions contre la fragilisation et l’affaiblissement du pays, de toutes les actions contre la gabegie, la corruption, le népotisme, l’incompétence et l’immobilisme.
Le bilan est là. L’action du PARENA est constitutive de la conscience nationale de notre pays. Et la lutte doit continuer avec la nouvelle direction que ce congrès donnera au parti.
A cet effet, j’ai le devoir après tant d’années à la tête du parti, de remettre mon poste de président du parti en jeu. Vous êtes des centaines à être aptes à impulser au PARENA une nouvelle marche, une nouvelle dynamique.
En vous remerciant, du fond du cœur, de toute la confiance placée en moi, en vous remerciant pour le compagnonnage fidèle et l’amitié sincère de tous les instants qui ont permis de vaincre l’adversité, l’hostilité ou plus simplement la méchanceté, et qui nous permettent aujourd’hui d’être debout, la tête haute, toujours prêts au combat pour le Mali!
AW NI KUNUN, PARENA!
MERCI, PARENA!
VIVE LE PARENA!
VIVE LE MALI!
En avant pour d’autres combats et d’autres victoires!
Bamako, le 28 mai 2016
Centre international de conférence de Bamako
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué, samedi à Alger, qu’une augmentation des taxes pour les climatiseurs énergétivores sera introduite dans la loi de finances 2017.
Cette augmentation des taxes sera appliquée sur les climatiseurs à forte consommation d’énergie, qu’ils soient importés ou fabriqués localement, a indiqué le Premier ministre lors de sa visite des stands d’entreprises des produits électromenagers participant à la 49ème édition de la Foire internationale d’Alger (FIA), qui se tient du 28 mai au 2 juin au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger).
Par contre, a-t-il précisé, une baisse des taxes sera prévue par la loi de finances 2017 pour les climatiseurs à faible consommation d’énergie.
Par ailleurs, en visitant le stand de Naftal, M. Sellal a exprimé son « incompréhension » quant à l’augmentation de la consommation des carburants en dépit de l’augmentation de leurs prix suite à la loi de finances 2016.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Bulawayo, la deuxième ville du Zimbabwe, appelant au départ du président Robert Mugabe accusé de ne pas avoir réussi à redresser l’économie nationale.
Les manifestants réunis à l’appel du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) ont dénoncé le vieux dirigeant âgé de 92 ans et au pouvoir depuis 1980.
« Tu es trop vieux Mugabe, démissionne », « Mugabe peut truquer les élections mais ne peut pas truquer l’économie », proclamaient certains slogans.
La marche s’est déroulée sans violence alors que les manifestations anti-gouvernementales sont souvent réprimées par la police au Zimbabwe.
Une marche similaire avait été organisée le mois dernier par le MDC dans la capitale Harare, la plus importante en près d’une décennie contre le président Mugabe.
Mercredi, les partisans du chef de l’Etat avaient répondu par leur propre manifestation qui a réuni plusieurs dizaines de milliers de gens.
Le numéro 2 du MDC, Thokozani Khupe, s’est adressé à la foule de Bulawayo, avertissant que les manifestations se poursuivraient jusqu’à ce que M. Mugabe quitte le pouvoir. « Le moment est venu pour les Zimbabwéens de tirer un trait et de dire +ça suffit+ », a-t-il dit.
« Nous poursuivrons ces manifestations qui vont pousser le régime de la ZANU-PF (le parti au pouvoir) à faire ses valises plus vite que prévu », a-t-il lancé.
Plus vieux dirigeant en exercice du monde, Robert Mugabe compte se représenter en 2018. Mais son âge et certains signes visibles de faiblesse nourrissent les spéculations sur les conditions de sa succession et alimentent les rivalités dans son propre parti.
Son long règne a été largement critiqué pour le déclin économique du pays, la répression des opposants, le truquage des élections, le chômage de masse et l’émigratIon. Le Zimbabwe est aussi confronté à une pénurie alimentaire aggravée par la sécheresse.