Matata Ponyo Mapon a une fierté qu'il ne cache guère : avoir porté la croissance économique de la RD Congo à un niveau élevé, proche des 9 %. Et une autre qu'il tait : avoir battu le record de longévité comme Premier ministre de Joseph Kabila.
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Une procédure disciplinaire a été engagée à l'encontre de cinq soldats français, soupçonnés de sévices physiques sur deux Centrafricains, a annoncé samedi le ministère français de la Défense.
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La députée palestinienne Khalida Jarrar a été libérée ce vendredi 3 juin. Emprisonnée pendant plus d’un an par les autorités d’occupation israélienne pour avoir notamment refusé de se conformer à sa décision d’expulsion de Ramallah vers Jéricho, elle a été accueillie par de nombreux palestinien au check-point de Jubara, à côté de Tulkarem dans le nord de la Cisjordanie.
Le premier a être venu à sa rencontre a été le député arabe-israélien Ayman Odeh, à la tête depuis plusieurs mois de la mobilisation en faveur de la parlementaire.
Arrêtée en avril 2015, Khalida Jarrar a finalement été condamnée à la fin de l’année dernière pour « incitation à la violence et au terrorisme » par la justice militaire israélienne. Une accusation réfutée tout le temps par la députée de 53 ans. Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ainsi que des partis politiques européens avaient réclamé sa sortie de prison.
La parlementaire, membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a toujours plaidé non coupable mais la justice militaire israélienne assure que son appartenance à ce parti, considéré comme une organisation terroriste par l’occupant israélien, l’avait condamnée à une peine de 15 mois de prison. Un emprisonnement qui avait largement mobilisé l’opinion publique palestinienne.
La justice israélienne a finalement décidé de sa libération anticipée arguant que les prisons israéliennes sont pleines. Selon l’organisation de soutien aux prisonniers Addameer, 7 000 palestiniens sont actuellement derrière les barreaux. Ils n’ont jamais été aussi nombreux depuis la fin de la deuxième intifada au milieu des années 2000.
Environs 16 contrats de partenariat ont été signés entre plusieurs entreprises algériennes et leurs homologues africaines durant le Salon Djazaîr-export 2016 organisé par l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) à l’occasion de la 49 e éditons de la Foire internationale d’Alger (FIA 5016).
Le directeur général de l’Algex, Toufik Chetti affirme être très satisfait des résultats de ce Salon, « très important pour l’économie nationale ». « Nous avons tracé trois objectifs pour ce Salon. Il s’agit entre autre de mettre en œuvre les dernières décisions du gouvernement qui visent à la fois de diversifier l’économie nationale et développer les exportations hors hydrocarbures, sensibiliser, encourager et accompagner les entreprises nationales à exporter et en fin mettre les producteurs nationaux en contact avec les hommes d’affaires africains venus spécialement pour cet événement. «Ce que je peux dire, c’est que nous avons atteint nos 3 objectifs », a estimé M. Chetti qui rappellera que 14 contrats ont été signés dimanche passé tandis que le dernier a été signé ce jeudi lors de la clôture du salon. La Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), souligne M. Chetti, a accompagné Algex avec 280 000 dollars, soit 3 milliards de centimes pour prendre en charge le déplacement de 80 hommes d’affaires africains issus de 10 pays vers l’Algérie.
Les entreprises nationales s’intéressent au marché africain
Lors de notre virée au Salon de Djazaîr-Export 2016, nous avons constaté la présence de plusieurs entreprises qui ambitionnent de faire porter leur produits au-delà des frontières nationales. C’est le cas de l’entreprise « ZTMAM PLAST SARL » spécialisée dans la fabrication de matières plastique, articles de ménage et similaires et aussi des matières en plastique de base soit la transformation qui a signé jeudi un accord avec l’entreprise Magyuy Trade Center spécialisée dans l’import-export.
« Actuellement nous satisfaisons environs 40% des besoins du marché national en matière d’articles ménagers en plastique, et nous avons décidé d’aller vers l’exportation », nous a indiqué le directeur général de « ZTMAM-Plast », Zitoun Terki Mounir qui précisera que son entreprise avait signé il y a deux semaine deux contrats avec des Maltais. L’un, précise-t-il, concerne l’exportation des articles ménagers en plastique vers Malte et le deuxième concerne la création d’une usine mixte pour la production des citernes en plastique dépassant les 5000 litres.
Pour sa part, Marguerite Tchuiente Wandji, directrice générale de « Magyuy Trade Center » indique qu’elle était invitée par la BADEA pour assister à ce Salon organisé par Algex. Ainsi, souligne-t-elle, j’ai signé un contrat d’importation des articles ménagers en plastique fournis par notre partenaire ZTMAM-Plast. Nous allons entamer le travail sérieux dès la fin du mois de Ramadhan, a-t-elle indiqué.
Pour l’entreprise LABOREF, productrice national d’émulsions et d’arômes depuis trente ans, détient une bonne partie du marché national. « Nous envisageons d’exporter nos produits vers les marchés ivoirien et Libanais », a indiqué Ali Hasnaou, responsable commercial de Laboref avant de rappeler que son laboratoire avait entamé les opérations d’exportation vers la Tunisie et la France. Mais cela (l’exportation) demeure encore très minime, selon notre interlocuteur.
Quant à elle, l’entreprise Ceram colle spécialisée dans la fabrication des produits en ciment, de colles, de joints d’étanchéité et enduits en mastics destinés à la construction ambitionne également d’investir les marchés extérieurs notamment celui de la Côté d’Ivoire.
Il est à signaler que des dizaines d’entreprises que nous avons rencontrées lors de ce Salon ont été approchées par « Algerian For Events and Export Er Rowed (AFEEE) », une société algérienne de service à l’export de biens et services, présente en Côte d’Ivoire via la maison algéro-ivoirienne de commerce (MAIC) depuis plus de 6 mois, dont plus de 35 d’êtres elles ont déjà signé des conventions pour présenter leur produit sur le marché ivoirien. AFEEE, créée en 2014, a fait un travail de proximité et de sensibilisation auprès des entreprises algérienne pour les inciter à participer à la promotion des opérations d’exportation vers les marchés africains, notamment ceux de la Côte d’Ivoire et de la région de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO).
Des éléments de la gendarmerie nationale ont bouclé, vendredi, les locaux de l’Office National des Examens et Concours (ONEC) alors que le personnel présent ainsi que des enseignants ont été interdits de quitter les lieux.
Selon Ennahar Tvqui révèle l’information, les gendarmes sont intervenus dans le cadre de l’enquête sur les fuites de sujets
Les emprunts traditionnels étant désormais limités par la baisse des recettes issues des hydrocarbures, les autorités publiques redoublent d’efforts pour développer les marchés de capitaux algériens. En encourageant les cotations sur les marchés de la dette ainsi que des actions, les autorités cherchent à soulager la pression qui pèse sur le Trésor et à créer de nouveaux débouchés d’investissement pour les institutions financières.
« Le Trésor et l’État n’ont plus les moyens de financer les projets de développement à la même hauteur que ces dernières années, avec pour conséquence une redistribution des canaux de financement et un besoin de développement des marchés financiers », a déclaré à OBG Abdelhakim Berrah, président de la Commission d’Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse en Algérie (COSOB).Étant donné le faible volume des échanges, et le nombre relativement bas d’investisseurs, les liquidités ont été historiquement un obstacle au développement de ces marchés. Néanmoins, les autorités entendent rétorquer en misant sur la privatisation d’entreprises publiques et sur les cotations dans le secteur privé.
Potentiel de croissance
La petite Bourse d’Alger, qui est opérationnelle depuis 1999, ne compte que cinq valeurs cotées, offrant ainsi un formidable potentiel. Des frémissements ont d’ailleurs été observés au cours des derniers mois, la capitalisation boursière enregistrant une croissance de 8% en 2015 avec une clôture à 16 milliards de dinars (129,2 millions d’euros), contre 14,8 milliards de dinars (119,5 millions d’euros) à la fin 2014.
Cependant, la totalité de cette capitalisation boursière équivalait à moins de 1% du produit intérieur brut (PIB) en 2014, contre 62,7% au Maroc et 21 7% en Tunisie. La marge de croissance est donc très significative.
Le mois dernier, le groupe pharmaceutique algérien privé Biopharm a pour la première fois été introduit en Bourse, avec à la clé une levée de 6 millions de dollars dès la première semaine. Les parties prenantes ont souligné que les résultats financiers de Biopharm ainsi que son activité dans le secteur de la santé, promis à une croissance future du fait du vieillissement démographique, constituaient un potentiel d’attraction d’investissements supplémentaires.
La place boursière compte également SAIDAL parmi ses cotations, fabricant pharmaceutique détenu majoritairement par l’État, l’Entreprise de Gestion Hôtelière Chaine EL AURASSI (partiellement détenue par l’État), et les acteurs privés Alliance Assurances et Nouvelle Conserverie Algérienne de Rouiba.
Privatisation partielle
Au vu de l’envergure et de l’échelle des entreprises publiques en Algérie, les entités publiques jouent bien entendu un rôle central dans les efforts déployés par le gouvernement pour accroître ses liquidités sur la place boursière, attirer de nouveaux investisseurs et stimuler les échanges d’actions existantes.
En vertu de la Loi de finances 2016, publiée fin 2015, les entreprises publiques sont autorisées à ouvrir jusqu’à 66% de leur capital social. Il convient néanmoins de préciser que seul l’actionnariat national résident y est éligible.
Les prises de position n’ont pas tardé. En effet, la Société des ciments Ain El Kebira (SCAEK) a lancé son introduction à la mi-mai, prévue pour clôture le 13 juin.
L’entreprise cherche ainsi à augmenter son capital de 33% grâce à la vente de près de 12 000 nouvelles actions, à répartir entre investisseurs institutionnels (37%) tels que des banques et des compagnies d’assurances, investisseurs particuliers (27%), personnes morales (25%) et salariés de l’entreprise (1%).
Entre Biopharm et SCAEK, la capitalisation boursière de la place d’Alger devrait être multipliée par six pour quasiment franchir la barre du milliard de dollars d’ici à la fin juin, selon la COSOB.
Quatre autres entreprises publiques sont également appelées à ouvrir leur capital social au cours des six prochains mois, faisant ainsi grimper le nombre total de cotations à 10, et la capitalisation boursière globale à 10 milliards de dollars selon les médias locaux.
Le Groupe public des ciments d’Algérie, qui est l’entreprise mère de SCAEK, envisage également la cotation de deux autres filiales. De leur côté, le Crédit populaire d’Algérie, Cosider Carrières et la Compagnie Algérienne d’Assurance et de Réassurance devraient elles aussi se lancer sur la place boursière d’ici à la fin de l’année, selon la presse.
Encourager les introductions en bourse
En dépit des évolutions récentes, la place boursière d’Alger continue de voir son développement se heurter à certaines difficultés, telles que le manque de sensibilisation aux avantages que présentent les investissements en capitaux propres, notamment sur le plan de l’introduction en Bourse.
Afin d’y remédier, la COSOB est sortie de son rôle traditionnel de réglementation pour promouvoir une meilleure compréhension du fonctionnement des marchés financiers, ainsi qu’une culture de l’investissement plus active.
Mais l’Algérie a également recours aux canaux habituels de réglementation pour faire bouger les lignes. La Loi de finances 2015 a permis le maintien d’une mesure entrée en vigueur l’année précédente en accordant une exonération fiscale aux entreprises proportionnelle à la part de leur capital social ouverte au marché, ainsi qu’une autre exonération fiscale sur les plus-values pour encourager les investisseurs.
Emprunts d’État
Le marché algérien de la dette n’est pas en reste, avec le grand retour des émissions obligataires lancées par le gouvernement en avril, chose qui n’était pas arrivée depuis des années. L’objectif : ouvrir de nouveaux débouchés de financement après la chute des recettes énergétiques qui, traditionnellement, représentent environ 60% des dépenses budgétaires. Le gouvernement avait été particulièrement actif sur ce terrain entre 2003 et 2010, et son retour va permettre de donner un nouvel élan au marché obligataire du pays.
Ces obligations seront assorties pour les échéances à trois ans d’un coupon de 5%, et de 5,75% à cinq ans, selon les médias. Dès la fin avril, toutes les obligations émises avaient trouvé preneur pour un montant total de 20 milliards de dinars (161,9 millions d’euros).
Selon Salah Khebri, ministre de l’Énergie, le gouvernement envisage également l’émission d’obligations pour aider au financement d’investissements ciblés dans le secteur de l’énergie.
« Nous aurons recours à l’émission d’obligations », a-t-il déclaré aux médias le mois dernier. Nous les consacrerons exclusivement à des investissements productifs dans le secteur de l’énergie », citant Sonelgaz et Sonatrach.
Le gouvernement a pris l’engagement de financer ces projets à hauteur de 75%, étant attendu que les filiales de Sonelgaz et Sonatrach couvrent les 25% restant.